Mon amie ne sait pas rediger un com sur un article. Du coup il voulais souligner par ce commentaire qu’il est ravi du contenu de ce blog internet.
je vous remercie
bourguiba abderrazak
I like to party, not look articles up online. You made it hpaepn.
On est mardi 1er novembre 2011, déjà neuf mois que ben ali s’est enfui et il est caché, comme un rat, en Arabie Saudite. Son collègue Gaddafi a été tué.
Après la lecture de cette lettre, tout cela parait être comme un cauchemar pour celles et ceux qui ne l’ont pas vécu personnellement. Cependant, le mal a sévi longtemps, beaucoup trop longtemps en Tunisie. Il est temps que ça change.
Tout un système policier qui s’effondre, la justice vient de renaître, certes encore fragile mais sera équitable insh’Allah.
Oui il a un fils qui est mon meilleur ami et croyez moi, même si son père et loin de lui sa ne fait pas de lui un mauvais père il s’occupe très bien de lui et Selim va le voir de temps en temps. Je suis au cœur de cette affaire et je peux donc savoir les ressentis de chacun...
ةcoutez quand on ne connait pas la personne on ne juge pas ! Je connais personnellement Monsieur Tebourski et je sais que c’est un homme bon, et je pense que si il a demander a rester en France c’est surtout pour son Fils !
Ne le jugez pas car vous ne le connaissez pas comme je le connais ! Je suis la meilleure amie de son fils Selim. Je sais qu’Adel est un homme bon alors arrêtez tous vos blabla et essayer donc de comprendre le fond de la chose. Merci et bonne soirée
the death of an African giant
Par : Y. Mérabet
En outre, contrairement à ce que pensent aujourd’hui de nombreux libyens, la chute de Kadhafi profite à tout le monde sauf à eux. Car, dans une Afrique où les pays de la zone subsaharienne riche en ressources minérales tournaient complètement le dos à la France pour aller vers la Chine, il fallait bien que monsieur Sarkozy trouve un autre terrain fertile pour son pays. La France n’arrive plus à vendre ses produits manufacturés ou de décrocher un marché en Afrique, elle risque de devenir un PSD C’est pour cela que l’on a vu une France prête à tout pour renverser ou assassiner Kadhafi ; surtout quand l’on sait que la Libye est l’une des premières réserves en Hydrocarbures d’Afrique et de Sebha est la capitale mondiale du trafic Franco-libyen de concentré d’uranium Nigérien. Egalement, l’on sait que jusqu’ici, les populations libyennes n’avaient rien à envier aux Français, ils vivaient richement mieux sans se suer. Puisque Kadhafi faisait tout son possible pour les mettre à l’abri du besoin. Il est donc temps pour les libyens de choisir pleinement futur partenaire occidental. Car si en cinquante ans de coopération la France n’a pu rien apporter à l’Afrique subsaharienne. Vat-elle apporter maintenant aux libyens un bonheur supérieur à celui que leur donnait leur Guide. Rien à offrir à ces ignorants de libyens, sauf des repas communs dans les poubelles de la ville Paris, en France c’est déjà la famine ? Lui, qui durant plusieurs décennies était l’un des faiseurs d’hommes les plus efficaces sur le continent Africain. De son existence, Kadhafi était le leader le plus généreux d’Afrique. Pas un seul pays africain ne peut nier aujourd’hui n’avoir jamais gouté un seul pétro –Dinar du guide Libyen. Aveuglement, et motivé par son projet des Etats-Unis d’Afrique, Kadhafi de son existence a partagé l’argent du pétrole libyen avec de nombreux pays africains, qu’ils soient Francophones, Anglophones ou Lusophones. Au sein même de l’union Africaine, le roi des rois d’Afrique s’était presque érigé en un bailleur de fond très généreux. Jusqu’à l’heure actuelle, il existe sur le continent de nombreux présidents qui ont été portés au pouvoir par Kadhafi. Mais, curieusement, même pas un seul de ces élèves de Kadhafi n’a jusqu’ici eu le courage de lui rendre le moindre hommage.Au lendemain du vote de la résolution 1973 du conseil de sécurité de l’ONU, certains pays membres de l’union africaine sous l’impulsion de Jacob Zuma ont tenté d’apporter un léger soutien au guide libyen. Un soutien qui finalement s’est éteint totalement sans que l’on ne sache pourquoi. Même l’union africaine qui au départ conditionnait avec amertume la prise du pouvoir libyen par un groupe de terroristes et la reconnaissance du CNT libyen constitués de traitres, s’est finalement rétracté de façon inexplicable. Et curieusement, jusqu’aujourd’hui, aucun gouvernement consensuel n’a été formé en Libye. Depuis l’annonce de l’assassinat de Mouammar Kadhafi, cette union africaine dont Mouammar Kadhafi était pourtant l’un des principaux défenseurs et ayant assuré le dernier mandat, n’a encore délivré aucun message officiel de condoléance à ses proches ou de regret. Egalement, même ceux qui hier tentaient de le soutenir n’ont pas eu le moindre courage de lever leur petit doigt pour rendre hommage à leur mentor. Jusqu’à l’heure actuel, seul l’ancien archevêque sud-africain et prix Nobel de paix Desmond TUTU a regretté cet acte ignoble. Même le président Abdoulaye Wade que l’on sait pourtant proche des révoltés libyens n’a pas encore salué la mort de l’homme qu’il souhaitait tant. Le lendemain de sa mort, un vendredi pas un musulman n’a prié pour lui ?.. A ce jour, sur le continent Africain, seul l’homme de la rue et les medias ont le courage de parler de cette assassina crapuleux du guide libyen. Mais, cette attitude des dirigeants africains ne surprend personne, dans la mesure où l’on sait que chaque président a peur de se faire remarquer par un Nicolas Sarkozy qui est capable de tout si la tête d’un président africain ou d’un arabe l’énerve.
Conclusion La Libye et l’Afrique toute entière viennent de tourner une page d’or avec la perte de Mouammar .
Traitre et maudit que je sois, si j’étais un libyen ?
Journaliste indépendant (Algérian Society for International Relations)
119, Rue Didouche Mourad
Alger centre
J’ai écrit un livre qui mérite d’être lu :
TOUT EST POSSIBLE - L’AVENIR DE LA TUNISIE
Vous pouvez télécharger le livre sur mon site Internet :
http://www.go4tunisia.de
Dr. Jamel Tazarki
Allemagne
Ma mére Térésa oui notre mére je suis abderrazak bourguiba le frére de mon meilleur ami Farouk .
vous peut etre me connait mais je pense pas que nous avont eu l’occasion de vous voir .
je suis désolé pour ce qui a passé pour mon frére Farouk .
Omar etait un homme exeptionnel un vrai homme j’ai passé avec lui 6 mois dans le prison nous étions plus que deux fréres.
soyez fiére de Farouk
et que la paradi soit pour lui
La Monarchie Constitutionnelle est l’avenir est la garantie des droits et libertés pour la Tunisie, la Libye et toute l’Afrique du Nord. Le Roi est l’âme du peuple, Il est porteur du sentiment d’unité nationale et du patrimoine historique du peuple. LA MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE EST LE PLUS SUR MOYEN POUR EVITER QU’UN PRESIDENT FINISSE UN JOUR EN DICTATEUR (voyez le cas du roi d’Espagne, sauveur des libertés après le Franquisme).
Bonjour Mesdames, Messieurs,
Je souhaite attirer votre attention sur le faite que ce Barbouze comme vous le dites, a retourné sa veste à l’instant où il s’est assuré du départ définitif du ZABA plus exactement le 18 Janvier 2011.
Mais encore ce dernier qui détient pas un seul titre comme auprès du RCD mais aussi faison parti de plusieurs association et surout la chambre Franco-Tunisienne de marseille ou il a volé récemment le portfolio pour se faire une nouvelle peau et une nouvelle virginité auprès de la Tunisie, avec un pseudo symposium tenue au pôle technologique sis à la Gazelle (Ariana).
Rappel du passé : Khaled Néji représentant de l’office de l’huile près du consulat générale de Tunisie à Marseille a été victime de sa (Stoufida).
Monsieur Kahled Néji a été limogé de son poste, radié de ses fonctions, décédés suite à une attaque cardiaque après avoir visité les prisons Tunisiennes
Je souhaite que cette personne n’intervienne plus sur le sol Tunisien afin de crée des réseaux encore pire qu’avant et revenir au pouvoir par la fenêtre.
Aidez moi à dire la vérité sur ce malheureux de la Sbikha (kairouan) qui fout la honte à son peuple.
Ce Virus, qui trompe sa femme sans scrupule ni honte. A trahit ce que nos ancêtres ont essayé de bâtir, bravour, fraternité dévouement, sincérité.
Il est et il sera toujours à l’antipode des Tunisiens , lèches botes et au plurielles
Vive la Tunisie sans hypocrites
bonjour je suis tres heureuse que mr tlili soit libere mais je n arrive pas avoir de nouvelles precises je tiens a dire que c est un MONSIEUR exceptionnel et qu il ne merite vraiment pas ce qu il a endure j aimerai pouvoir lui exprimer tte ma sympathie
Voilà quatre ans se sont écoulés et votre combat a porté ses fruits. J’aurais pas osé signer ces quelques mots par mon nom réel si vous n’avez pas milité pour ’ma’ liberté. Reconnaissante et le mot ne peut résumer ce que je ressens et tout le respect que je vous porte.
Merci...
Lilia Weslaty
Les petits cons s’amusent à faire leurs graffitis imbéciles même sur les statues couvertes de prestige et d’histoire de Carthage ; on en a maintenant fini avec Ben Ali, avec la censure et l’étouffement des idées et de coeur opéré par son régime. Mais on en finira jamais avec l’idiotie des fondamentalistes islamiques qui promenent leurs femmes en burka, parce que c’est la seule façon par laquelle savent voir une femme : comme une bête dangeureuse. On en finira pas facilement, terrible dictature, avec ceux qui demandent maintenant de couper les mains, les jambes et les bras, suivant l’obsolète loi coranique, sans se faire aucun souci de l’Homme. Jésus, le Christ en est le plus grand champion, le Rédempteur de l’humanité, Lui qui a porté la Croix pour nous TOUS ; quant à la mafia et à al-Capone, nous les plaçerons comme un héritage historique de cet islam que tant s’acharnent à défendre par l’ignorance (mafia vient de l’arabe dialectal anciene "mafiah", c’est-à-dire "protection", la mafia est nait et c’est culturellement radiquée dans une ancienne terre d’islam, la Sicile)
j’ai aimé ce que vous pensé . suis de ton coté. tu me trouvera a l’appui
Peut-on gouverner ses semblables sans haine et vengeance ?
Un front de salut Certes, mais pourquoi faire ?
Signé : BOUCHADEKH Abdessalem
Autrefois César et Napoléon, veulent émanciper le monde par la guerre aujourd’hui se sont les Etats-Unis d’Amérique veut imposer sa Loi par la force des bombes téléguidés interplanétaires.
Cette folie débouchera sur le chaos et la barbarie Noisy-Le-Grand, le 2 Février 2003
De l’Histoire du Mouvement National
Dans les années cinquante, le mouvement national a pu aboutir à un consensus autour du président Bourguiba et aujourd’hui, ils sont appelés à trouver un consensus avec ou sans Ben Ali. Le Mouvement National a pu aboutir à un consensus avec le président Bourguiba et aujourd’hui, nous sommes appelés à trouver le Consensus de Salut National avec ou sans Ben Ali
Une pièce de Théâtre écrite par Habib Boularès, secrétaire général de l’Union du Maghreb arabe (UMA) cette pièce raconte l’histoire d’un prince Mourad III pris d’une folie destructrice, créée en 1966 par la Troupe de la ville de Tunis, sous la direction de feu Ali Ben Ayed. Elle a eu, beaucoup de succès, à Tunis, et Paris, où elle a été donnée au Théâtre des Nations. Mourad III cet enfant, qui assiste, à la lutte pour le trône de Tunis entre son père, Ali Bey, et son oncle, Mohamed Bey. Après la mort de son père, il est adopté par ce dernier, puis par son autre oncle, Romdane Bey, qui, l’accusa de comploter contre lui, l’emprisonna et lui infligua un acte de barbarie en lui crevant les yeux. Le jeune prince, s’évada de prison, et pris la tête d’une rébellion, dépose son oncle, prend Kairouan, puis Tunis, où il est intronisé à l’âge de 18 ans en 1699.
La population espère le voir rétablir l’ordre, la justice et la prospérité. Mais Mourad III n’a qu’une idée en tête est de se venger de ceux qui lui fait souffrir. Il s’est attaqué aux membres de sa cour, tue certains notables et s’en prend même aux religieux. Il finit par devenir anthropophage, prenant plaisir à manger la chair vive de ses victimes, croyant combattre ainsi l’hypocrisie, la lâcheté et l’injustice qui dominent son royaume. Il meurt en 1702, à l’âge de 21 ans, assassiné par l’un de ses officiers, Ibrahim Chérif, sur ordre de la Sublime Porte.
Habib Boularès, un homme de lettres de grande valeur a tiré de l’histoire cet homme d’Etat une tragédie shakespearienne sur le pouvoir et la folie([1]). La leçon qu’on peut tirer de cette pièce est la suivante. Peut-on gouverner ses semblables sans haine et vengeance ? Peut-on faire la paix sans rétablir la vérité et, surtout, sans pardonner ?
Le consensus au Maroc a été influencé par l’expérience vécue en Tunisie après le 7 novembre 1987 lorsque le pouvoir tunisien n’avait pas toléré la participation des Islamistes aux élections, le 2 avril 1989, conduits par Rached Ghannouchi, ont créé un parti politique en l’occurrence le parti Ennahda (Renaissance).
Ce parti a modifié son discours démontré sa disposition à accepter les règles du jeu démocratique tout en se montrant plus ouvert, tolérant et modéré.
Mais malgré cela, ce parti non seulement n’a pas été autorisé, mais, tous ses membres et même sympathisans ont été emprisonnés. Pire encore, puisque les membres des familles des prisonniers, sont condamnés à la pauvreté et la famine, à qui il été interdit même de recevoir l’ômone. La solidarité entre les membres d’une même famille a été sanctionnée. Cette situation ne va –t-elle créer des centaines voire des milliers de Mourad III en Tunisie, d’après Ben Ali.
La leçon tunisienne était omniprésente au Maroc, puisque la Jamaâ Islamiya s’est empressée de changer d’appellation pour éviter d’être taxée de monopoliser l’Islam. En se muant en mouvement pour l’unicité et la réforme dans une tentative de copier l’exemple du Mouvement islamiste Tunisien, dans un premier temps, et en créant un parti politique en 1992 appelé Parti du Renouveau National, dans un deuxième temps,. les fondateurs du Mouvement Islamiste du Maroc comme celui de Tunisie n’ont pas été autorisés à exercer.
Le consensus
La voie du consensus étant inaugurée, au Maroc, en Turquie et même en Algérie, seule la Tunisie reste à la traine, il était devenu nécessaire, tant pour le pouvoir que pour les partis dite d’opposition en Tunisie avec un leader et Maître de pensée en l’occurence, il s’agit de Mr Mohamed Charfi, qui s’est engagé dans cette voie, il a même tracé les lignes directives, lors de son passage au Ministère de l’Education Nationale, de désigner un ennemi commun celui-ci ne pouvait être que le Mouvement Islamiste. Une chasse aux sorcière est engagée, dès la fermeture des bureaux de vote du 2 Avril 1989, où les listes électorales, les signataires, les sympathisans et même les proches des sympathisans ont été triés au peigne fin, ceci au niveau du Ministère de l’Intérieur avec l’aide des Milices du Parti eternellement au pouvoir, afin d’éradiquer un adversaire de poids qui risque de le déstabiliser.
Au niveau du Ministère de l’Education Nationale, l’épuration cutrurellede l’islamisme dans un pays de 99% de musulmans va dans le sens de vider le pays de son potentiel humain et intellectuel, qui n’a d’égale que lors de la révolution Bolchévique 1917, tout le corps enseignant ayant des sympaties islamiques ont été écartés et marginalisés si’ils ne sont pas purement et simplement emprisonnés ou mis en résidence surveillée.
Les manuels scolaires ont été mis à contribution pour faire de la génération future une génération en perte d’attache et d’histoire, dire une génération sans ambition, sans fiérté, saisi d’un complexe d’infériorité par rapport à l’occident, donc, les programmes de l’enseignement de Mr Charfi n’ont fait que faire ce que le Colonialisme n’est pas arrivé à l’imposer, même ce que Bourguiba, le fin politique, ne l’a pas fait, Dieu sait que Bourguiba était très imprégné par la culture occidentale en général et Française en particulier.
Peut-on gouverner ses semblables sans haine et vengeance ?
Peut-on faire la paix sans rétablir la vérité et sans pardonner
Nous ne pouvons qu’être d’accord avec Mokhtar Yahyaoui à propos de l’état des libértés en Tunisie qui n’est contestée par personne que nous remercions du fond du coeur. Et sa mise au point du 28 Janvier 2003 je cite « Je n’ai pas dans mon esprit une démarche insurrectionnelle et je ne parle pas de révolution. Je n’ai pas peur d’en parler ni d’y appeler si je trouve que la situation l’exigeait. J’ai exprimé mon point de vue là dessus. .. Je considère seulement qu’on doit dépasser la confrontation sur le projet de société si on aspire à la démocratie car elle est par nature diversité et pluralité. Condamner nos différends a nous mettre toujours en confrontation c’est se condamner au totalitarisme à perpétuité. »
Le Bilan de gestion de l’arbitraire, la mise à mort des institutions et de la Constitution, l’absence de liberté d’expression et de liberté de la presse, la disparition d’une justice indépendante et le viol de la dignité des tunisiens, même s’il y a, certains qui préfèrent fermer les yoeux par lâcheté, opportunisme, par intérêt ou par hypocrisie . La nécessité de la construction d’un front uni contre la dictature ?
Toutefois, ce front ne peut être réel sans qu’il ne soit sur le terrain et sans qu’il ne soit sur le terrain, parce qu’aucun front ne peut voir le jour et ne peut être un pôle d’attraction sans adhésion populaire par le nombre qui est plus qu’une nécessité. Il faut commencer par créer les conditions favorables pour la viabilité de ce front et mobiliser la population toute entière pour s’opposer au régime et au RCD, ce front ne peut se faire sans les Islamistes, ce sera qu’un front, et non un parti ou un forum de plus.
Cette situation pose une interrogation principale cioncernant le rôle que pourrait jouer, le mouvement islamiste quant à l’inauguration par l’Etat d’un processus d’ouverture contrôlée. Le mouvement des Islamistes qui devait influer sur le cours des événements ne pouvait qu’en subir, les conséquences. La question qui se pose est donc, quel rôle doit jouer directement ou indirectement les Islamistes dans le processus d’établissement du consensus entre le pouvoir et les partis politiques.
La libération des prisonniers d’expression : La libération de tous les prisonniers politiques sans conditions préalalble, avant toute régociation, avec acquisition des droits civils et politiques et retour à leurs emplois respectifs avec dédomagement à tous.
Le retour de tous les exilés : Le retour des tous les éxilés et réfugiés politiques sans conditions préalalble, avec acquisition de leurs droits civils et politiques et retour à leurs emplois respectifs avec dédomagement pour tous.
LE forum TUNeZINE
Le Forum TUNEZINE – à eu la primauté de demander à ses lecteurs de répondre à dix questions, le 29 janvier 2003 concernant le futur de la Tunisie et de TUNeZINE :
En réponse à ces questions, je ne peut que contre signer la réponse signé d’un certain « Jagouar » En réponse à certaines questions tout en s’abstenant de répondre aux questions N°6 et 7 concernant le futur de la Tunisie et de TUNeZINE :
1 - Quel rôle doit jouer TUNeZINE après la chute de la dictature ?
A la première question, je dis qu’il ne faut pas vendre la peau de l’ours, avant l’avoir chassé, ceci me rappel un article que j’ai lu dans un mensuel interdit depuis les années 80, à l’occasion de l’union Tuniso-Lybienne de 1974, cet article disant l’Union est est un espoir lointain. Moi je dirai, la question est de continuer la concertation et le debat sur les possibilités et non sur ce que on veut faire, car vouloir et pouvoir, c’est un chemin très long à parcourir.
Je crois qu’il faut commencer par s’accepter les uns les autres originaires du même pays, qu’on s’accepte les uns les autres avec nos différences, en organisant des débats d’idées sans se taper les uns sur les autres. Ceci dit le Forum TUNeZine Devrait-il se transformer en journal-papier ou rester tel quel ?
Ma réponse est qu’il faut garder ce forum tel qu’il est ,encourager les cercles de discussion par le Net , outil de communication, quitte à créer des journaux de papier. Considérant que ce Forum est un acquis pour les Tunisiens de tout bords.
2 - Dans une jeune démocratie comme celle qui naîtra bientôt en Tunisie, quels seraient les thèmes les plus brûlants qui interesseraient les lecteurs ? Il faut attendre à mettre en place cette démocratie qui consiste à ouvrir les colonnes des journaus et des médias au peuple pour l’écouter, et assayer de faire une sythése de la demande, et des besoins de ce peuple, et se mettre à son service pour le servir, en conséquence, ne mettons pas la charrue devant les beoufs.
3 - Croyez-vous que la démocratie résoudra le problème du chômage, de la fuite des cerveaux et de l’émigration clandestine ?
A cette question, je crois que personne n’a une baguette magique pour changer le monde, mais, il faut rendre au peuple, la confiance en soi, en le libérant de la peur du policier et de la milice, et lui rendre la parôle, pour qu’il puisse s’exprimer libremement, de critiquer, de se manifester pacifiquement, et apprendre aux dirigeants de savoir écouter le peuple, et lui proposer les solutions possibles, tout en reconnaissant le Droit à l’erreur, car personne n’est infaillible, gouverné ou gouvernant.
4- Etes-vous prêt élire une femme comme Présidente de la République ? Une question ne se pose pas, car le principal, ce sont les qude la personne et non son sexe.
5- Que faire des dizaines de milliers de policiers excèdentaires ? Une société civile ne peut s’en passer des policiers , car ils sont les garants et les protecteurs des citoyens, il faut que le policier devient un policier de proximité, quécoute la populations et transmet les informations à sa hierarchie, afin de pouvoir éviter la casse et le débordement.
8- Devrait-on juger les policiers et les cadres du Ministère de l’Intérieur impliqués dans la torture ? Juger certes les totionnaires qui ont fai du zéle, mais sans vengeance, car ils appartenaient à un système dont ils sont prisonniers.
9- Etes-vous pour ou contre un élargissement des pouvoirs régionaux et l’élection directe du maire de chaque municipalité et du Gouverneur de chaque région ? Je suis pour la Décentralisation des pouvoirs, sans cumulet pour la participation de plus en plus de la population dans la gestion de la cité.
Pour le Maire doit être élu directement par la population de la cité, noyau de la mise en exercice de la Démocratie de proximité, et doit avoir plus de pouvoir, quant au Gouverneur, il représente l’Etat et ne peut être élu. Une conférence annelle des Maires de Tunisie sera organisée, durant laquelle, un bureau sera élu, qui aura pour tâche de parler au nom de ses paires pour présenter leurs doleances auprès des pouvoirs publics.
Cette conférence traite des problèmes de la cité, en général, une sorte de compétition sera lancée entres les différentes villes, afin d’élire les meilleurs villes au niveau d’implantation économique, et financiers, d’une part et les services sociaux à leurs administrés d’autre part. des centres d’attractions, et de mise en valeur des cités, afin d’attirer plus de touristes, source d’entrée de devises.
Le tourisme sera encouragé au niveau local, des Tunisien, régional au niveau Maghrebin, Arabe ouvert sur les pays du Golfe, à côté du tourisme des occidentaux ou d’Asie, en essayant de cibler les plus fortunés.
10- La langue française doit-elle garder son statut de deuxième langue devrait-on opter pour l’anglais ? La Tunisie comme pays ouverte sur les civilisations la technologie ne peut se refermer sur elle même, il faut donner à nos enfants la possibilité de maitriser les langues Anglaise et Francaise au même titre et au même niveau, en préservant la langue principale qui est la Langue Arabe et promouvoir la traduction des ouvrages technologiques en les rendant plus accessibles à la plus grande majorité des citoyens.
En oucourageant tous les jeunes en particulier à plus de créativité, en leur donnant l’amour du risque, et en faciliter les formalités de création d’entreprise, productive, qui créent des emplois.
Pour la privatisation, privilégier, la reprise par les salariés, qui deviendront acteurs économiques, par leur force de travail et d’interessement aux fruits de leur entreprise, pour le reste, il faut faire en sorte quaucune puissance étrangère ne mette la main sur la majorité d’une entreprise.
Encourager la délocalisation des entreprises des pays du Nord, vers la Tunisie, avec importation des technologies, de telle sorte que la Tunisie devient producteur, en achetant des brevés de production, et ne pas se limiter au montage des pièces d’usines étrangères.
Lutte contre la corruption sera une prioprité par des campagnes massives d’informations sur les risques courus pour ceux qui donnent ou perçoivent de l’argent. On peut être corrompu ou corrupteur sans être un traître aux intérêts supérieurs de l’Etat, ce sujet doit faire l’objet de mesures très fortes, cela fera l’objet de quelques procès médiatisés, dans le respect des régles de l’art, et en présence d’observateurs indépendants, dans la transparence la plus totale.
Pour cela, sera des charges de la Justice indépendante, associée d’enquêteurs chevronnés, des inspecteurs des finances et du fisc, des banquiers, des juristes.
Ce service doit pouvoir disposer de possibilités d’investigations étendues de manière exceptionnelle et limitées dans le temps afin d’identifier les personnes concernées, corrompues et corruptrices, les biens immobiliers, les avoirs financiers, etc... afin de les confisquer et de les mettre à disposition du budget de l’Etat.
Les fonds ainsi récupérés pourraient être utilisés, par exemple pour les investissements dans le secteur de l’enseignement et la Santé, mais également constituer une ligne budgétaire pour indemniser les prisonniers politiques.
D’autres sujets peuvent apparaître comme des priorités dans une phase de transition la sécurité extérieure, la santé, les régimes sociaux, le logement, etc…
A l’occasion, je me permet de poser les grandes lignes d’une logique de pouvoir et de gournance, dans un Etat de Droit Civilisé, qui consiste, à respecter les institutions, avec leurs défauts, quitte à les transformer, après conviction et concertation avec la grande majorité des citoyens, par ces institutions, il ne peu faire abstraction de l’institution du Chef de l’Etat en tant qu’institution, faisant abstraction de la personne, qu’il faut respecter, les anciens Chefs de l’Etat qui ont dirigé le pays ,auront doit au même salaire et privilège sauf celui de diriger le pays.
Le Chef de l’Etat, riche d’une expérience à la tête de l’Etat, aura le statut de membre du Conseil Constitutionnel à vie, avec les honneurs correspondantes. Aucune chasse aux sorcières ne sera decrétée, car il y va de préservation de l’unité nationale du peuple Tunisien dans son intégralité.
Un gouvernement d’union national : des mesures devront être prises afin d’analyser les conséquences des choix économiques et sociaux, dans le respect des engagements internationaux. Un Audit de la situation économique et financière du pays sera mise en place et publiée, dans la transparence, afin d’informer la situation véritable du pays. Ce gouvernement d’union national pourrait être une émanation du front de salut national dont il est question de plus en plus.
La Constitution : une série d’amendements de ce texte fondamental en ont dénaturé l’esprit et la lettre. Il est donc impératif de refonder la Constitution autour du peuple, de l’équilibre et de l’indépendance des pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire.
Les participants aux Etats Généraux devront définir les principes essentiels et la procédure de révision de la Constitution en vue de la mise en place de la nouvelle République Tunisienne basée sur l’indépendance des pouvoirs Législatif et Exécutif avec un statut du Chef de Gouvernement, d’une part et le Pouvoir Judiciaire et Constitutionnel d’autre part, c’est à dire définir les modalités et les délais de l’élection d’une Assemblée Nationale Constituante.
Islamisme ou consensus forcé
Les Islamistes du Maroc ont joué un rôle déterminant dans l’accélération du consensus entre le pouvoir et les partis de la Koutla, sera-t-il de même pour le Parti Islamiste de Tunisie ou ce qu’il en reste. En effet, deux conditions majeures qui déterminent ce processus, incarnées par des données régionales et des données locales.. L’expérience du consensus en Tunisie doit tirer les leçons de la situation algérienne marocaine et de Turquie. Dans ce cadre, le pouvoir Tunisien a toujours utilisé les événements algériens pour véhiculer un message alarmiste haut en teneur des Islamistes.
Tout d’abord, les Islamistes Tunisiens ont commencé à être considérés comme un réel danger, c’est ainsi que Rached Ghannouchi a été diobolisé, exilé depuis 1989 entre Alger Khartoum et enfin installé à Londres avec un stutut de Réfugié politique. Les milliers d’exilés tunisiens sont répartis sur 54 pays dans le monde, sans aucune organisation qui les lie. En Tunisie, les Islamistes ont été accusés en 1992, de comploter contre le régime, dont au moins 26 sont en isolement complé depuis douze longues années.
Une chasse aux sorcières est toujours d’actualité, surtout depuis les evènements du 11 septembre aux Etats Unis et l’acte terroriste de Djerba qui fait plusieurs victimes touristes étrangers innocents, un pretexe, de plus pour le régime pour faire accepter de la part des occidentaux sa politique de repression généralisée qui tout personne d’opposition et même la société civile, avec ses avocats, ses journalistes, ses magistrats.
Le deuxième message consistait à vouloir imposer une nouvelle vision de la démocratie. Ainsi, la démocratie devait-elle être globale ou devait-elle se limiter aux forces qui respectent les règles du jeu ? Or, le coup de force des militaires algériens contre le FIS s’est opéré selon le principe “défendre la démocratie contre les ennemis de la démocratie ”. Ce slogan est utilisé par M. Mohamed Charfi, nommé Ministre de l’Education Nationale et ses amis tout en mettant en exergue son approche et la caution qu’il a de la part des occidentaux, comme rampart, contre les islamistes.
L’armée algérienne a fait appel à Mohamed Boudiaf avant de l’avoir liquidé, tout simplement à cause de son intégrité et après lui à Ali Kafi. Ainsi, le Haut conseil d’Etat algérien a liquidé la légitimité démocratique et mis au placard le droit du peuple à choisir ses représentants. Cette leçon a été bien assimilée par le pouvoir en Tunisie et la classe politique en Tunisie reconnaît, tardivement en 2002, le vide créé par le demantèlement Mouvement islamiste.
Ouverture hésitante de l’opposition sur les Islamistes
Le consensus forcé, qui a conduit à l’établissement d’un processus d’ouverture contrôlée, a nécessairement influé sur les prises de position des Islamistes. C’est ainsi qu’il est possible, maintenant, de parler d’un Islamisme ouvert et non violent, c’est-à-dire qui prône le dialogue et ne réfute pas l’action politique. Après avoir été taxés d’extrémistes et de non tolérants, les mouvements islamistes qui n’ont cessé à appeler au dialogue et à l’ouverture, refusant de tomber dans le piège, visant à les canaliser vers l’action armée.
Le Mouvement de Mr Ghannouchi est allé jusqu’à exclure son ami et co fondateur du Mouvement parmi d’autres, le 24 octobre 2002, il s’agit bien entendu de Mr Salah Karkar, 54 ans qui reste toujours sous le coup d’un "arrêté d’expulsion en urgence absolue, pour soutien actif à un mouvement terroriste", pris par l’ancien ministre de l’Intérieur Charles Pasqua et jamais mis à exécution.qui est en résidence surveillé depuis le 30 octobre 1993, frapé d’une double peine de devoir quitter le territoire français depuis par Mr Charles Pasqua, Ministre de l’Intérieur. Son avocat a saisi, en décembre 2002 Le Ministre de l’Intérieur Nicolas Sarkozy d’une demande d’abrogation de l’arrêté d’expulsion. Aucune information sur le cas Salah Karker n’a pu être obtenue auprès du ministère de l’Intérieur
M. Salah Karkar([2]) décide de créer son mouvement de son lieu d’éxil, le 28 décembre 2002, ([3]), se propose de fonder sa « Nouvelle Politique » d’opposition, dont il a bien voulu tracer les grandes lignes « .. l’acte de l’annonce d’une opposition doit être un acte commémoratif et non pas un acte inaugural. Il faut fournir au peuple tout ce qu’il lui faut comme explication et informations pour lui permettre de faire librement son choix sur des bases solides. Nous précisons tout d’abord que cette opposition va se placer dans un cadre identitaire, culturel et philosophique, qui est le notre, le cadre arabo-musulman.
« L’Islam est primordial pour la vie l’essor et le progrès de notre société et de notre pays.… L’Islam n’est pas tout simplement une relation personnelle entre l’individu et son créateur, comme aime bien le dire certains hypocrites »
Adoption du principe du dialogue Cet islamisme ouvert consiste en l’adhésion de certaines organisations islamistes à un processus de coordination avec des composantes de la gauche dans le cadre d’un pôle démocratique. Cette initiative a été inaugurée par le Congrès Pour la République de Moncef Marzouki.
La Presse Libre est le moyen d’information et de transparence
Le 26 janvier 2003, notre ami, Salah Karkar, nous a transmis un article intéressant sur l’information et le dialogue, considérant le forum TUNéZINE & Tunisnews comme symbole de la liberté de la presse et de l’information, d’une façon générale, dans une Tunisie libre, une véritable agence de presse collectant l’information et la faire parvenir, directement au peuple sans aucune censure,.
Faisant de Tunisnews, comme une véritable agence de presse qui cherche à collecter l’information pour la faire parvenir, directement et sans aucune censure, au peuple, pour l’éclairer l’éclairer. Tunisnews ne doit pas connaître la censure. Pour elle, l’information concernant la Tunisie et son peuple, n’a pas de couleur politique, ni idéologique. Du moment qu’une information vient d’une origine tunisienne, quelque soit la nature de cette origine, ou qu’elle soit intéressante pour les Tunisiens, elle doit être retenue et publiée pour le public.
Tunisnews n’appartient à aucun parti politique dans le pays. Si appartenance existe pour elle, alors qu’elle soit dévouée au service de la Tunisie et son peuple indivisible. Aucun tunisien, de gauche comme de droite, du coté de l’opposition, comme du coté du pouvoir ne doit avoir aucun risque d’être censuré par Tunisnews. TUNISNEWS, a bien réussi à ce jour, sa neutralité vis à vis de toutes les formations politiques dans le pays. Elle les incarne toutes, sans appartenir à aucune.
Tunisnews, en contradiction avec comme les Médias du régime confisqué par le Parti au pouvoir dont la presse officielle et tous les moyens d’information, fonctionnent dans un sens unique, dans l’intérêt du régime en place et non pour l’intérêt de la patrie. La presse officielle ne reconnaît aucune opposition et n’accepte aucune critique au régime et n’est qu’un organe de propagande pour le discours officiel.
Le peu de presse qui appartient à l’opposition, est une presse partisane. Elle n’est que pour défendre les intérêts des partis auxquels elle appartient, et pour leur faire de la propagande. Aucune critique adressée à ces partis ne peut passer par son biais. La presse partisane, si elle peut se permettre de critiquer l’autre, même si cet autre appartient à l’opposition, elle n’ose pas critiquer ces partis, et elle ne laisse jamais passer sur ses colonnes des critiques adressées à eux.
Ceux qui censurent la critique, ne censure en fait que les possibilités de créativité, de progrès et de l’évolution, qui sont toujours les fruits du doute, des critiques et de la mise en question. Censurer l’esprit critique, c’est choisir l’immobilisme. Faisant de TUNISNEWS comme une Agence de Presse Libre.
Le forum TUNéZINE, quant à lui, il joue le rôle d’Université Populaire du Peuple Tunisien (UPPT). Préservons ensemble ce forum, pour qu’il continu à jouer le rôle de Cercle de Discussion et de Concertation équivaudrait à des célèbres université à portes ouvertes à tous. Surtout tant qu’elle ouvre ses portes même aux les indésirables, agents du régime. C’est bien l’université où tout le peuple est capable d’échanger des idées, ou de confronter les idées, aussi contradictoires soient-elles. Ce Forum n’a besoin ni de programme préparé à l’avance, ni de professeurs, donnant leurs cours magistraux, souvent incompréhensibles..
Le forum TUNéZINE est un exemple d’école en la matière. Comme il a bien réussi sur Internet, une version concrète sur le terrain reste plus que réalisable. Cette université populaire du peuple tunisien dérange trop le régime, parce qu’il est en train de développer l’esprit critique collectif, et de former un noyau dur d’une opposition respectueuse contre le régime.
Celui qui a interdit Zouhaïr Yahyaoui à jouer ce rôle, a permit d’ouvrir les yoeux sur les soldats de l’ombre qui sont nombreux à l’intérieur du pays, ce beau pays, qui ne cesse de donner des hommes et des femmes hônnetes dévoués au service de la patrie, chacun selon ses moyens et ses disponibilités sans coûter un millime au contribuable Tunisien, le forum de Zouhaïr Yahyaoui l’a fait, on ne peut le remercier assez pour ce qu’il a fait pour la Tunisie de demain, sans demander l’avis de personne.
La confiance que nous avons dans l’intelligence de ce peuple et cette jeunesse, qui ne manquera pas d’initiatives qui ne cessent de nous étonner et étonner les professionnels politiques qui font de la Politique un fonds de commerce.
Adoption de l’action partisane
Nous estimons que le choix démocratique est le prélude à l’émergence d’une Tunisie meilleure afin de sauver notre pays d’une mort clinique certaine. Le vrai problème de notre pays est un problème politique et par conséquent, nous estimons que la lutte pour le pouvoir ne peut être menée que selon les normes démocratiques et grâce aux élections. Nous croyons que seuls les élections démocratiques sont un moyen de sélection et de renouvellement des élites politiques. De même que les élections sont le meilleur moyen d’instaurer le contrôle populaire. Nous estimons, que l’espace démocratique s’est relativement élargi sensiblement.
Bien que nous espérons que la cadence du changement démocratique soit plus axélérée, même si dans le cadre des grands équilibres politiques actuels, les représentants de la vieille garde sont toujours omniprésents. En tout cas, le changement démocratique ne peut être que par étape en vertu des pouvoirs constitutionnels et en vertu du symbole qu’il représente. Mais, les forces démocratiques sont tout aussi appelées à jouer un double rôle de sondage et d’incitation.
. Nous estimons également que notre adhésion au projet démocratique découle de notre conviction en l’efficience de l’action éducative en faveur de l’émergence d’une nouvelle mentalité imprégnée des valeurs démocratiques.
L’état démocratique auquel nous aspirons s’articule autour du respect des droits de l’Homme, de la dignité du citoyen et du respect des constantes qui font l’unanimité chez le peuple marocain : l’Islam, l’intégrité territoriale, la République démocratique et l’unité du peuple dans sa diversité. Et si nous avons choisi d’être à l’avant-garde des revendications démocratiques à côté des autres forces, c’est que nous avons élaboré un véritable programme de société que nous voulons faire partager avec les autres composantes du champ politique et social.
Nous considérons aussi que l’alternance est l’essence même de toute démocratie et l’accès au pouvoir ne signifie nullement la fin de l’histoire. Seul le peuple est en mesure de juger notre action et de nous sanctionner en cas de non respect de nos engagements. En outre, la démocratie n’aurait aucune valeur, si elle ne reposait pas sur le pluralisme que ce soit dans le cadre du référentiel islamique ou dans le cadre d’autres référentiels idéologiques. Mais seul le dialogue serein et responsable peut éviter à notre société des confrontations douloureuses et inutiles.
En égard à ces nouvelles données, comment sera la réaction des autorités ? Autrement dit, l’Etat sera-t-il enclin à changer sa stratégie à l’égard des Islamistes ? En tout état de cause, et puisque la démocratie signifie l’élargissement du champ de participation des citoyens, notamment en adoptant l’abaissement de l’âge de vote à 18 ans, il devient nécessaire d’autoriser les courants les plus représentatifs à s’exprimer et à contribuer à édifier une société démocratique. C’est pour cela que le peuple Tunisien est libre d’adhérer à notre projet tout comme il peut le rejeter. Et son rejet ne signifie nullement le rejet de l’Islam.
[1] - Créée en 1966 par feu Ali Ben Ayed, la célèbre pièce de Habib Boularès est reprise par le Théâtre National Tunisien. le 7 février2003.
[2] - En 1981, Karker condamné à 10 ans de prison en Tunisie pour appartenance à une organisation islamiste non reconnue. Puis il fut condamné à mort pour complot visant à renverser le régime, en septembre 1987. Il obtint l’asile politique en France en 1988, avant d’être à nouveau condamné à la perpétuité à Tunis en 1991, pour un complot imputé aux intégristes d’Ennahda
[3] - Le Résistant N° 13 du Mois de Décembre 2002 Journal Mensuel tunisien d’information et d’analyse politique
Pour visiter notre page ou pour publier vos réactions contactez-nous, participez au Forum http://membres.lycos.fr/tounesna/in... nous avons besoin de vos réactions en direct, de vos propositions, de vos idées et de vos suggestions E-Mail DLMMAbdess@hotmail.com