Mon amie ne sait pas rediger un com sur un article. Du coup il voulais souligner par ce commentaire qu’il est ravi du contenu de ce blog internet.
je vous remercie
bourguiba abderrazak
I like to party, not look articles up online. You made it hpaepn.
On est mardi 1er novembre 2011, déjà neuf mois que ben ali s’est enfui et il est caché, comme un rat, en Arabie Saudite. Son collègue Gaddafi a été tué.
Après la lecture de cette lettre, tout cela parait être comme un cauchemar pour celles et ceux qui ne l’ont pas vécu personnellement. Cependant, le mal a sévi longtemps, beaucoup trop longtemps en Tunisie. Il est temps que ça change.
Tout un système policier qui s’effondre, la justice vient de renaître, certes encore fragile mais sera équitable insh’Allah.
Oui il a un fils qui est mon meilleur ami et croyez moi, même si son père et loin de lui sa ne fait pas de lui un mauvais père il s’occupe très bien de lui et Selim va le voir de temps en temps. Je suis au cœur de cette affaire et je peux donc savoir les ressentis de chacun...
ةcoutez quand on ne connait pas la personne on ne juge pas ! Je connais personnellement Monsieur Tebourski et je sais que c’est un homme bon, et je pense que si il a demander a rester en France c’est surtout pour son Fils !
Ne le jugez pas car vous ne le connaissez pas comme je le connais ! Je suis la meilleure amie de son fils Selim. Je sais qu’Adel est un homme bon alors arrêtez tous vos blabla et essayer donc de comprendre le fond de la chose. Merci et bonne soirée
the death of an African giant
Par : Y. Mérabet
En outre, contrairement à ce que pensent aujourd’hui de nombreux libyens, la chute de Kadhafi profite à tout le monde sauf à eux. Car, dans une Afrique où les pays de la zone subsaharienne riche en ressources minérales tournaient complètement le dos à la France pour aller vers la Chine, il fallait bien que monsieur Sarkozy trouve un autre terrain fertile pour son pays. La France n’arrive plus à vendre ses produits manufacturés ou de décrocher un marché en Afrique, elle risque de devenir un PSD C’est pour cela que l’on a vu une France prête à tout pour renverser ou assassiner Kadhafi ; surtout quand l’on sait que la Libye est l’une des premières réserves en Hydrocarbures d’Afrique et de Sebha est la capitale mondiale du trafic Franco-libyen de concentré d’uranium Nigérien. Egalement, l’on sait que jusqu’ici, les populations libyennes n’avaient rien à envier aux Français, ils vivaient richement mieux sans se suer. Puisque Kadhafi faisait tout son possible pour les mettre à l’abri du besoin. Il est donc temps pour les libyens de choisir pleinement futur partenaire occidental. Car si en cinquante ans de coopération la France n’a pu rien apporter à l’Afrique subsaharienne. Vat-elle apporter maintenant aux libyens un bonheur supérieur à celui que leur donnait leur Guide. Rien à offrir à ces ignorants de libyens, sauf des repas communs dans les poubelles de la ville Paris, en France c’est déjà la famine ? Lui, qui durant plusieurs décennies était l’un des faiseurs d’hommes les plus efficaces sur le continent Africain. De son existence, Kadhafi était le leader le plus généreux d’Afrique. Pas un seul pays africain ne peut nier aujourd’hui n’avoir jamais gouté un seul pétro –Dinar du guide Libyen. Aveuglement, et motivé par son projet des Etats-Unis d’Afrique, Kadhafi de son existence a partagé l’argent du pétrole libyen avec de nombreux pays africains, qu’ils soient Francophones, Anglophones ou Lusophones. Au sein même de l’union Africaine, le roi des rois d’Afrique s’était presque érigé en un bailleur de fond très généreux. Jusqu’à l’heure actuelle, il existe sur le continent de nombreux présidents qui ont été portés au pouvoir par Kadhafi. Mais, curieusement, même pas un seul de ces élèves de Kadhafi n’a jusqu’ici eu le courage de lui rendre le moindre hommage.Au lendemain du vote de la résolution 1973 du conseil de sécurité de l’ONU, certains pays membres de l’union africaine sous l’impulsion de Jacob Zuma ont tenté d’apporter un léger soutien au guide libyen. Un soutien qui finalement s’est éteint totalement sans que l’on ne sache pourquoi. Même l’union africaine qui au départ conditionnait avec amertume la prise du pouvoir libyen par un groupe de terroristes et la reconnaissance du CNT libyen constitués de traitres, s’est finalement rétracté de façon inexplicable. Et curieusement, jusqu’aujourd’hui, aucun gouvernement consensuel n’a été formé en Libye. Depuis l’annonce de l’assassinat de Mouammar Kadhafi, cette union africaine dont Mouammar Kadhafi était pourtant l’un des principaux défenseurs et ayant assuré le dernier mandat, n’a encore délivré aucun message officiel de condoléance à ses proches ou de regret. Egalement, même ceux qui hier tentaient de le soutenir n’ont pas eu le moindre courage de lever leur petit doigt pour rendre hommage à leur mentor. Jusqu’à l’heure actuel, seul l’ancien archevêque sud-africain et prix Nobel de paix Desmond TUTU a regretté cet acte ignoble. Même le président Abdoulaye Wade que l’on sait pourtant proche des révoltés libyens n’a pas encore salué la mort de l’homme qu’il souhaitait tant. Le lendemain de sa mort, un vendredi pas un musulman n’a prié pour lui ?.. A ce jour, sur le continent Africain, seul l’homme de la rue et les medias ont le courage de parler de cette assassina crapuleux du guide libyen. Mais, cette attitude des dirigeants africains ne surprend personne, dans la mesure où l’on sait que chaque président a peur de se faire remarquer par un Nicolas Sarkozy qui est capable de tout si la tête d’un président africain ou d’un arabe l’énerve.
Conclusion La Libye et l’Afrique toute entière viennent de tourner une page d’or avec la perte de Mouammar .
Traitre et maudit que je sois, si j’étais un libyen ?
Journaliste indépendant (Algérian Society for International Relations)
119, Rue Didouche Mourad
Alger centre
J’ai écrit un livre qui mérite d’être lu :
TOUT EST POSSIBLE - L’AVENIR DE LA TUNISIE
Vous pouvez télécharger le livre sur mon site Internet :
http://www.go4tunisia.de
Dr. Jamel Tazarki
Allemagne
Ma mére Térésa oui notre mére je suis abderrazak bourguiba le frére de mon meilleur ami Farouk .
vous peut etre me connait mais je pense pas que nous avont eu l’occasion de vous voir .
je suis désolé pour ce qui a passé pour mon frére Farouk .
Omar etait un homme exeptionnel un vrai homme j’ai passé avec lui 6 mois dans le prison nous étions plus que deux fréres.
soyez fiére de Farouk
et que la paradi soit pour lui
La Monarchie Constitutionnelle est l’avenir est la garantie des droits et libertés pour la Tunisie, la Libye et toute l’Afrique du Nord. Le Roi est l’âme du peuple, Il est porteur du sentiment d’unité nationale et du patrimoine historique du peuple. LA MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE EST LE PLUS SUR MOYEN POUR EVITER QU’UN PRESIDENT FINISSE UN JOUR EN DICTATEUR (voyez le cas du roi d’Espagne, sauveur des libertés après le Franquisme).
Bonjour Mesdames, Messieurs,
Je souhaite attirer votre attention sur le faite que ce Barbouze comme vous le dites, a retourné sa veste à l’instant où il s’est assuré du départ définitif du ZABA plus exactement le 18 Janvier 2011.
Mais encore ce dernier qui détient pas un seul titre comme auprès du RCD mais aussi faison parti de plusieurs association et surout la chambre Franco-Tunisienne de marseille ou il a volé récemment le portfolio pour se faire une nouvelle peau et une nouvelle virginité auprès de la Tunisie, avec un pseudo symposium tenue au pôle technologique sis à la Gazelle (Ariana).
Rappel du passé : Khaled Néji représentant de l’office de l’huile près du consulat générale de Tunisie à Marseille a été victime de sa (Stoufida).
Monsieur Kahled Néji a été limogé de son poste, radié de ses fonctions, décédés suite à une attaque cardiaque après avoir visité les prisons Tunisiennes
Je souhaite que cette personne n’intervienne plus sur le sol Tunisien afin de crée des réseaux encore pire qu’avant et revenir au pouvoir par la fenêtre.
Aidez moi à dire la vérité sur ce malheureux de la Sbikha (kairouan) qui fout la honte à son peuple.
Ce Virus, qui trompe sa femme sans scrupule ni honte. A trahit ce que nos ancêtres ont essayé de bâtir, bravour, fraternité dévouement, sincérité.
Il est et il sera toujours à l’antipode des Tunisiens , lèches botes et au plurielles
Vive la Tunisie sans hypocrites
bonjour je suis tres heureuse que mr tlili soit libere mais je n arrive pas avoir de nouvelles precises je tiens a dire que c est un MONSIEUR exceptionnel et qu il ne merite vraiment pas ce qu il a endure j aimerai pouvoir lui exprimer tte ma sympathie
Voilà quatre ans se sont écoulés et votre combat a porté ses fruits. J’aurais pas osé signer ces quelques mots par mon nom réel si vous n’avez pas milité pour ’ma’ liberté. Reconnaissante et le mot ne peut résumer ce que je ressens et tout le respect que je vous porte.
Merci...
Lilia Weslaty
Les petits cons s’amusent à faire leurs graffitis imbéciles même sur les statues couvertes de prestige et d’histoire de Carthage ; on en a maintenant fini avec Ben Ali, avec la censure et l’étouffement des idées et de coeur opéré par son régime. Mais on en finira jamais avec l’idiotie des fondamentalistes islamiques qui promenent leurs femmes en burka, parce que c’est la seule façon par laquelle savent voir une femme : comme une bête dangeureuse. On en finira pas facilement, terrible dictature, avec ceux qui demandent maintenant de couper les mains, les jambes et les bras, suivant l’obsolète loi coranique, sans se faire aucun souci de l’Homme. Jésus, le Christ en est le plus grand champion, le Rédempteur de l’humanité, Lui qui a porté la Croix pour nous TOUS ; quant à la mafia et à al-Capone, nous les plaçerons comme un héritage historique de cet islam que tant s’acharnent à défendre par l’ignorance (mafia vient de l’arabe dialectal anciene "mafiah", c’est-à-dire "protection", la mafia est nait et c’est culturellement radiquée dans une ancienne terre d’islam, la Sicile)
j’ai aimé ce que vous pensé . suis de ton coté. tu me trouvera a l’appui
Sommaire :
Partie arabe : (Al Quds Al Arabi) :
Par Saïd Branine
jeudi 5 juin 2003
Eminent spécialiste en relations internationales, auteur de plus d’une trentaine d’ouvrages, Pascal Boniface directeur de L’IRIS (Institut de Relations Internationales et Stratégiques) s’exprime sur oumma.com à travers un entretien axé sur la parution de son dernier livre intitulé : « Est-il permis de critiquer Israël ? » aux éditions Robert Laffont. Un livre courageux à lire impérativement !
Vous affirmez qu’il y a un Etat (et un seul ) « dont critiquer le gouvernement peut être immédiatement assimilé à un antisémitisme déguisé ou mal assumé c’est celui d’Israël » ?
Il y a effectivement une exception en la matière. Si je critique la politique de George W. Bush on ne va pas m’accuser de faire du racisme anti-américain. De même, si j’émets des réserves sur celle de Poutine, on ne va pas dire que je fais du racisme anti-russe. Personne ne qualifiera de racisme anti-chinois ceux qui critiqueront la politique de Pékin. On pourrait multiplier les exemples à l’envi et évidemment personne ne va traiter de racistes anti-arabe, ceux qui critiquent Arafat. Or, certains partisans d’Israël vont immédiatement qualifier d’antisémites ou d’antisionistes ceux qui critiquent la politique de l’actuel gouvernement israélien. Ils vont instrumentaliser la lutte contre l’antisémitisme au service de la politique d’un gouvernement.
Peut-on parler en France de l’existence d’un lobby pro-isarélien qui n’est pas seulement composé de juifs ?
Il y a effectivement un lobby pro-israélien qui dépasse le cadre de la communauté juive. Je ne crois d’ailleurs pas à l’existence d’un lobby juif. Lorsque l’on regarde les prises de position des juifs de France, on voit qu’ils ont sur le conflit israélo-palestinien - comme sur d’autres sujets - les avis les plus divers. Pierre Vidal-Naquet, Rony Brauman, Marcel Francis-Khan - je pourrais multiplier les exemples -, montrent bien qu’il n’y a pas une opinion unique des juifs de France sur le sujet. De nombreux juifs français sont engagés dans la défense de la cause palestinienne. Il y a en revanche un lobby pro-israélien que je qualifie personnellement d’ultra-pro-israélien, parce que quoi que fasse le gouvernement d’Israël, il va le défendre. Il est composé de juifs et de non-juifs qui y participent pour les raisons les plus diverses, soit parce qu’ils ont un lien particulier avec Israël, parce qu’ils éprouvent une culpabilité historique à l’égard du peuple juif, certains sont animés par des raisons moins nobles, comme une hostilité à l’égard des arabes.
Sans pour autant nier les actes antisémites en France, vous constatez qu’il y a une volonté de dramatisation en ne distinguant pas les actes mineurs des actes graves ?
Il y a effectivement des actes antisémites en France et il faut les condamner. Rien ne permet de les justifier, pas plus la cause palestinienne que d’éventuelles difficultés d’intégration, de la part de ceux qui les commettent. Il est important de rappeler que toute violence - autant à l’égard des personnes que des biens - doit être interdite. Ceci étant, ceux qui estiment que nous sommes en France dans une situation comparable à « la nuit de cristal », c’est-à-dire à celle qui prévalait à l’émergence du nazisme en Allemagne, qui font une recension des actes antisémites dans laquelle ils mettent sur le même plan le fait de brûler les synagogues ou de recevoir un mail d’injures, ne permettent guère de faire avancer le débat. Ils opèrent une dramatisation excessive. Par ailleurs, il ne faut pas faire silence sur les actes islamophobes qui sont beaucoup plus nombreux et qui ont été malheureusement en France, jusqu’à la mort de personnes.
En citant les exemples notamment des livres de Houellebecq et le brûlot d’Oriana Fallaci, vous remarquez « que l’on peut en France attaquer beaucoup plus facilement et beaucoup plus impunément (juridiquement et moralement) l’islam et les arabes que d’autres communautés » ?
Evidemment, les livres de Houellebecq et de Oriana Fallaci n’auraient pas pu être publiés en France si, au lieu de s’en prendre à l’Islam et aux arabes, ils s’en étaient pris à d’autres communautés.Je ne dis bien sûr pas qu’il faudrait publier le même type de livre sur d’autres sujets, mais de deux choses l’une ; soit l’on interdit tous les livres de cette sorte, soit alors, on ne procède pas à une indignation sélective. Personnellement, je serais plutôt pour une certaine liberté en pensant que le public est assez mûr et assez intelligent pour distinguer ce qui est exagéré et dangereux. Mais, on atteint le comble de la contradiction lorsque Maître Gilles William Golnadel, qui est l’un de ceux qui protestent avec la plus grande véhémence contre la montée de l’antisémitisme, vient défendre au tribunal le livre d’Oriana Fallaci ou lorsque que des intellectuels comme Pierre-André Taguieff et Alain Finkelkraut, prompts à débusquer la remontée de l’antisémitisme derrière toutes critiques d’Israël, ne trouvent que des imperfections de style au livre d’Oriana Fallaci.
Dans votre livre, vous constatez qu’une partie de l’extrême droite en France
« s’est convertie au soutien sans faille à Israël qui lui apparaît comme le meilleur adversaire des arabes » ?
Effectivement, l’extrême droite s’est convertie au soutien à Israël en grande partie par hostilité aux arabes. L’extrême droite en France avait une tradition antisémite, une grande partie l’est restée, mais ils peuvent tout à fait être antisémites et pro-sionistes. C’est le cas de Jean-Marie Le Pen qui a déclaré avant les élections en avril 2002 au journal Haaretz que Sharon menait un combat qui lui rappelait celui qu’il menait contre les Algériens pendant la guerre d’indépendance.
Lorsque le CRIF exige du gouvernement français qu’il s’aligne sur les positions d’Israël, vous évoquez en France un risque « de dérive à l’américaine où la politique étrangère serait largement déterminée par le poids des communautés ».
Effectivement, le CRIF dit vouloir éviter l’importation du conflit israélo-palestinien en France, mais chacun de ses dîners annuels est l’occasion de demander au gouvernement français de prendre des positions conformes aux intérêts d’Israël. Lorsqu’il y a divergence entre la France et Israël, le CRIF ne demande pas au gouvernement israélien de changer de position, il le demande au gouvernement français. On m’accuse d’avoir voulu faire du communautarisme parce que j’ai simplement mis en avant le fait que cette tendance allait nécessairement créer une contre-tendance dans la communauté musulmane qui est, par ailleurs, numériquement plus nombreuse. C’est pour cela que je suis persuadé qu’il faut faire prévaloir des principes et non pas le poids des communautés.
En avril 2001, suite à une note sur le conflit israélo-palestinien, à destination du premier secrétaire du PS, François Hollande, une fatwa selon votre propre terme a été envoyée contre vous par le lobby pro-israélien. Est-il possible en France de résister aux différentes tentatives de censure sur cette question ?
Il est effectivement extrêmement difficile de s’exprimer sur ce sujet. Je raconte ce qui m’est arrivé et ce qui est arrivé à quelques autres dans mon livre et je trouve que c’est tout aussi édifiant que consternant. Pourquoi le conflit israélo-palestinien ferait-il exception ? Pourquoi devrait-on subir des menaces et des mesures de rétorsion parce que l’on s’est exprimé d’une façon qui a déplu à certains ? J’accepte tout à fait le débat contradictoire, mais je trouve inacceptable que parce que je me suis montré critique à l’égard du gouvernement d’Israël, on demande aux membres du Conseil d’administration de l’IRIS de démissionner, ou aux ministères et entreprises qui travaillent avec l’IRIS, de cesser de le faire. Il y a un enjeu démocratique essentiel. Ce type de pression est de moins en moins accepté, il est donc nécessaire de résister. Cela est difficile, je peux vous le dire, puisque sept éditeurs ont refusé de publier ce livre avant que les éditions Robert Laffont n’acceptent de le faire. C’est la première fois que j’ai eu autant de difficultés à publier un livre. Mais maintenant, l’accueil qui est fait et les nombreux témoignages de sympathie venant de toutes parts, y compris de nombreux juifs de France, montrent qu’il était nécessaire de le faire.
Pascal Boniface est directeur de l’ Institut de Relations internationales et stratégiques (IRIS)
§ Directeur de la publication de l’Année stratégique (depuis 1985) et de la revue internationale et stratégique (depuis 1991)
§ Administrateur de l’Institut des hautes études de la Défense nationale (depuis 1998)
§ Secrétaire général du Groupe d’études et de recherches militaires et stratégiques (Germes) (1985-86).
§ Expert pour les questions de défense auprès du groupe socialiste de l’Assemblée nationale (1986-88),
Saïd Branine
LE PRةSIDENT américain s’engage. Ce seul fait, mécaniquement, donne de la crédibilité à la relance d’une négociation de paix au Proche-Orient. Sans un intermédiaire respecté par les deux parties - l’Europe ne l’est pas -, Israéliens et Palestiniens n’ont aucune chance d’aboutir seuls : tant de sang versé par le passé, et presque chaque jour depuis 32 mois déjà de cette deuxième Intifada, et le niveau de la haine l’empêchent.
Le président Bush change de politique. Il abandonne cette attitude de "négligence bienveillante" - benign neglect - à l’endroit du drame israélo-palestinien. Autant qu’un Bill Clinton à Camp David, il a, mercredi 4 juin, à Akaba, en Jordanie, mis tout son poids au service d’une reprise des négociations de paix. Entouré de M. Sharon et du premier ministre palestinien, Mahmoud Abbas, il s’est publiquement engagé à faire aboutir ce qu’on appelle la "feuille de route". Il s’agit d’un document élaboré par les Etats-Unis, l’Union européenne, la Russie et l’ONU et qui prévoit d’arriver à la déclaration d’un Etat palestinien d’ici à 2005.
Ce texte a été adopté avec enthousiasme par l’Autorité palestinienne et avec de multiples réserves par le gouvernement Sharon. Mais M. Bush s’est personnellement engagé, mercredi, à ce que ni les uns ni les autres ne puissent renier leurs promesses. Il a été au-delà du discours d’encouragement. Il a demandé au secrétaire d’Etat, Colin Powell, et à sa conseillère pour la sécurité nationale, Condoleezza Rice, de faire de la "feuille de route" "leur plus haute priorité". Il dépêche sur place un envoyé spécial et une équipe de la CIA et du département d’Etat.
M. Bush a des atouts. Au lendemain de la victoire américaine en Irak, les Etats-Unis auront rarement exercé une influence aussi prépondérante au Proche-Orient. Il sait que la présence américaine à Bagdad suscitera d’autant moins de rage dans le monde arabe que les Etats-Unis s’engageront plus avant dans l’affaire israélo-palestinienne. Dans la recherche de la paix, il expérimente une nouvelle méthode.
Depuis les accords d’Oslo en 1993, on cherchait à régler les problèmes - implantations, Jérusalem, réfugiés - avant de déclarer l’Etat palestinien. Avec la "feuille de route", on décrète l’Etat d’abord, en 2005, on négocie ensuite - d’Etat à Etat, donc, sur les frontières, Jérusalem, les réfugiés palestiniens, les implantations israéliennes. Cela peut rendre la négociation plus aisée, les négociateurs plus responsables, mais n’enlève rien à l’âpreté du dossier.
M. Bush s’engage seul. Il marginalise les Européens, les Russes et l’ONU. Il prend le risque d’être seul en bout de course, dans le succès comme dans l’échec.
http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3236—322820-,00.html
Al-Jazira change de directeur général
Dans quelle mesure la chaîne de télévision d’information en continu qatarie, Al-Jazira, a-t-elle été instrumentalisée par l’ancien régime irakien ? La question est posée depuis que Mohamed Jassem Al-Ali, le directeur général, a été limogé, le 27 mai, à la suite d’accusations de collaboration avec les services de renseignement de l’ex-dictature.
Le 11 mai, une enquête du Sunday Times a affirmé que la puissante et polémique chaîne - créée par la famille royale du Qatar en novembre 1996, et regardée par 40 millions de téléspectateurs -, était infiltrée par trois agents irakiens, dont la mission était d’obtenir un traitement de l’information favorable à l’ancien régime de Bagdad. Pour preuve, le journal britannique cite des documents, datant d’août 1999 à novembre 2002, "récupérés" dans les décombres des services d’Etat à Bagdad, par le Congrès national irakien d’Ahmed Chalabi, le parti d’opposition soutenu par le Pentagone.
Dans l’un des "mémos", un fonctionnaire de l’ambassade irakienne au Qatar écrit, à propos d’un certain agent "Jazira 2", qu’il "fournit régulièrement des informations que nous sollicitons". Et l’homme d’être remercié "pour ses efforts" par des bijoux offerts à son épouse. Dans un autre document, daté d’octobre 1999 cette fois, les services irakiens se vantent d’avoir empêché la diffusion des images de l’attaque au gaz perpétrée au Kurdistan irakien, qui avait tué 5 000 personnes, le 16 mars 1988, soit huit ans avant la création de la chaîne.
"DOUTES SUR L’INDةPENDANCE"
L’authenticité des pièces fournies au Sunday Times n’a pas pu être vérifiée. Au sein d’Al-Jazira, une chaîne qui n’est pas très appréciée ni par de nombreux régimes arabes ni par les Etats-Unis, on confirme, anonymement, que les responsables de la chaîne avaient "des doutes sur l’indépendance de M. Al-Ali vis-à-vis de l’ancien régime baasiste". Ces craintes auraient été renforcées après le long entretien que Saddam Hussein lui avait accordé, peu avant la guerre.
D’après des témoignages internes, M. Al-Ali, dirigeant "charismatique", intervenait "comme tout directeur, pas plus pas moins". Tout juste était-il discrètement menaçant parce qu’ "on dit qu’il est l’ami d’Oudaï Hussein -le fils aîné du dictateur-", explique un journaliste. Celui-ci évoque l’existence d’"un clan irakien fort" mais divisé à l’intérieur de la chaîne. Mais "ce clan était surtout protégé par son bras droit, Chamil Safs Sarsam", affirme le journaliste. Cet homme, puissant, serait, selon lui, un "représentant du Baas". M. Chamil Safs Sarsam aurait "disparu" des couloirs de la chaîne "depuis quelque temps".
Florence Amalou
IV Ali Lmrabet :
Comité Tunisien de Soutien à Ali Lmrabet
Journée de solidarité nationale avec Ali Lmrabet :
Des dizaines de militant(e)s en grève de la faim
Répondant à l’appel du Comité Tunisien de soutien à Ali Lmrabet, des dizaines de militantes et de militants tunisien(ne)s observent aujourd’hui jeudi 5 Juin 2003 une grève de la faim dans différentes villes tunisiennes. Une journée porte ouverte pour la liberté d’_expression se tient également dès 9h du matin et se prolongera jusqu’à 19h au siège de la section de Sfax de La ligue tunisienne de défense des droits de l’homme(LTDH) .A Gabès une réunion de soutien à Ali Lmrabet est prévue aujourd’hui à partir de 17h..
Liste des grévistes de la faim :
Tunis
Choukri Latif . Ecrivain
Mohamed Abdellawi. Romancier
Halima Jouini. Militante féministe
Hamma Hammami .Directeur du journal interdit AL BADIL.
Rachid Khéchana. Journaliste.
Abdelmoumen Belanès. Ex-détenu politique
Habib Marsit.AI
Lotfi Hajji.Journaliste.
Slaheddine Jourchi .Journaliste
Jalloul Azzouna.Ecrivain, président de ligue des écrivains libres.
Naziha Rejiba-Om Zied. Journaliste "Kalima"
Omar Mestiri. CNLT
Abderrahouf Ayadi. Avocat.
Abdejjabar Maddouri, Romancier, Ex détenu politique.
Najoua Rezgui. Ex détenue politique
Tawfik Ben Brik.Journaliste.
Abdellatif Biili.Ltdh
Hatem Chaabouni Ltdh
Mohamed Salah Khériji.Ltdh.
Malek Khéfif.Ltdh
Ahmed Maaroufi.Syndicaliste
Fayçal Charrad.Syndicaliste
Abdallah Guarram. Syndicaliste.
Slah Daoudi.Universitaire.
Salah Hamzaoui.Universitaire.
Samir Taamallah. Poète, Ex détenu politique.
Slah Khemissi. Etudiant.
Monji Lajimi. Etudiant.
Amel Béjaoui. Journaliste.
Gafsa-Sidi Bouzid-Kairouan
Mustapha Tlili.Ltdh
Ahmed Kilani. Professeur
Fahem Boukaddous. Etudiant, Ex détenu politique.
Monastir-Mahdia
Abderrahmane Hedhili. Ltdh
Salem Rejeb. Ltdh.
Jendouba
Hédi Manai. Avocat.
Said Mechichi.Avocat.
Adel Arfaoui.Ltdh
Noureddine Souli.Ltdh.
Hédi Ben Romdhane.Ltdh.
Bizerte
Anwar Kousri.Avocat,Ltdh
Ali Ben Salem.Ligue des anciens résistants.
Mohamed Salah Baratli.Ligue des anciens résistants.
Ahmed El Galai.Ltdh
Ali Ben Tagherouit.Ltdh
Hamda Mezghuich.Ltdh.
Mohamed Bouinia.Ltdh.
Habib Hawas.Ltdh.
Ammar Khelif.Ltdh.
Mohamed Daoud.Ltdh.
Chourouk Kousri.Elève
Sfax
Habib Bououni.Syndicaliste,Ltdh.
Lassâd Jammoussi.Universitaire,Ltdh.
Mekki Jaziri.Avocat ,Ltdh.
Noureddine Fellah.Universitaire,Ltdh.
Abdelaziz Abdenadher.Ltdh.
Dr Mohamed Ahmed Aloulou.Ltdh.
Ali Zitouni.Syndicaliste.Ltdh
V Sophie :
www.tunezine.com. Posté par TIZ, 5 juin 2003
VI Réalités utilise la référence qui tue ! :
http://www.realites.com.tn/index1.php?mag=1&cat=/110REALITES%20INFO/1Politique&art=6564&a=detail1
Quand la grève française atteint Tunis !
Les répercussions de la grève qui a mobilisé la France entière mardi dernier n’ont pas manqué d’atteindre Tunis.
L’un des secteurs touchés est le transport aérien avec l’annulation d’environ 80 % des vols au départ ou à l’arrivée des aéroports français.
Sur les onze vols prévus mardi dernier, et uniquement sur le trajet Tunis-Paris (notre recherche a porté sur toutes les aérogares parisiennes) on compte au moins cinq annulations. Par ailleurs on compte quatre annulations sur les neuf Paris-Tunis prévus mardi. L’unique vol Paris-Djerba prévu mardi a été quant à lui annulé. Les vols de/ou vers Monastir ont été perturbés, mais maintenus pour leur part, étant tous assurés par la compagnie tunisienne Nouvelair.
Sur un autre plan, nombre de parents d’élèves se sont plaints mardi de cette grève qui a touché également le personnel des écoles françaises à Tunis. Une grève qui n’a pas de raison d’être dans l’éducation nationale française, comme l’a d’ailleurs rappelé l’ancien Premier ministre français et actuel Président de l’UMP, M. Alain Juppé.