Mon amie ne sait pas rediger un com sur un article. Du coup il voulais souligner par ce commentaire qu’il est ravi du contenu de ce blog internet.
je vous remercie
bourguiba abderrazak
I like to party, not look articles up online. You made it hpaepn.
On est mardi 1er novembre 2011, déjà neuf mois que ben ali s’est enfui et il est caché, comme un rat, en Arabie Saudite. Son collègue Gaddafi a été tué.
Après la lecture de cette lettre, tout cela parait être comme un cauchemar pour celles et ceux qui ne l’ont pas vécu personnellement. Cependant, le mal a sévi longtemps, beaucoup trop longtemps en Tunisie. Il est temps que ça change.
Tout un système policier qui s’effondre, la justice vient de renaître, certes encore fragile mais sera équitable insh’Allah.
Oui il a un fils qui est mon meilleur ami et croyez moi, même si son père et loin de lui sa ne fait pas de lui un mauvais père il s’occupe très bien de lui et Selim va le voir de temps en temps. Je suis au cœur de cette affaire et je peux donc savoir les ressentis de chacun...
ةcoutez quand on ne connait pas la personne on ne juge pas ! Je connais personnellement Monsieur Tebourski et je sais que c’est un homme bon, et je pense que si il a demander a rester en France c’est surtout pour son Fils !
Ne le jugez pas car vous ne le connaissez pas comme je le connais ! Je suis la meilleure amie de son fils Selim. Je sais qu’Adel est un homme bon alors arrêtez tous vos blabla et essayer donc de comprendre le fond de la chose. Merci et bonne soirée
the death of an African giant
Par : Y. Mérabet
En outre, contrairement à ce que pensent aujourd’hui de nombreux libyens, la chute de Kadhafi profite à tout le monde sauf à eux. Car, dans une Afrique où les pays de la zone subsaharienne riche en ressources minérales tournaient complètement le dos à la France pour aller vers la Chine, il fallait bien que monsieur Sarkozy trouve un autre terrain fertile pour son pays. La France n’arrive plus à vendre ses produits manufacturés ou de décrocher un marché en Afrique, elle risque de devenir un PSD C’est pour cela que l’on a vu une France prête à tout pour renverser ou assassiner Kadhafi ; surtout quand l’on sait que la Libye est l’une des premières réserves en Hydrocarbures d’Afrique et de Sebha est la capitale mondiale du trafic Franco-libyen de concentré d’uranium Nigérien. Egalement, l’on sait que jusqu’ici, les populations libyennes n’avaient rien à envier aux Français, ils vivaient richement mieux sans se suer. Puisque Kadhafi faisait tout son possible pour les mettre à l’abri du besoin. Il est donc temps pour les libyens de choisir pleinement futur partenaire occidental. Car si en cinquante ans de coopération la France n’a pu rien apporter à l’Afrique subsaharienne. Vat-elle apporter maintenant aux libyens un bonheur supérieur à celui que leur donnait leur Guide. Rien à offrir à ces ignorants de libyens, sauf des repas communs dans les poubelles de la ville Paris, en France c’est déjà la famine ? Lui, qui durant plusieurs décennies était l’un des faiseurs d’hommes les plus efficaces sur le continent Africain. De son existence, Kadhafi était le leader le plus généreux d’Afrique. Pas un seul pays africain ne peut nier aujourd’hui n’avoir jamais gouté un seul pétro –Dinar du guide Libyen. Aveuglement, et motivé par son projet des Etats-Unis d’Afrique, Kadhafi de son existence a partagé l’argent du pétrole libyen avec de nombreux pays africains, qu’ils soient Francophones, Anglophones ou Lusophones. Au sein même de l’union Africaine, le roi des rois d’Afrique s’était presque érigé en un bailleur de fond très généreux. Jusqu’à l’heure actuelle, il existe sur le continent de nombreux présidents qui ont été portés au pouvoir par Kadhafi. Mais, curieusement, même pas un seul de ces élèves de Kadhafi n’a jusqu’ici eu le courage de lui rendre le moindre hommage.Au lendemain du vote de la résolution 1973 du conseil de sécurité de l’ONU, certains pays membres de l’union africaine sous l’impulsion de Jacob Zuma ont tenté d’apporter un léger soutien au guide libyen. Un soutien qui finalement s’est éteint totalement sans que l’on ne sache pourquoi. Même l’union africaine qui au départ conditionnait avec amertume la prise du pouvoir libyen par un groupe de terroristes et la reconnaissance du CNT libyen constitués de traitres, s’est finalement rétracté de façon inexplicable. Et curieusement, jusqu’aujourd’hui, aucun gouvernement consensuel n’a été formé en Libye. Depuis l’annonce de l’assassinat de Mouammar Kadhafi, cette union africaine dont Mouammar Kadhafi était pourtant l’un des principaux défenseurs et ayant assuré le dernier mandat, n’a encore délivré aucun message officiel de condoléance à ses proches ou de regret. Egalement, même ceux qui hier tentaient de le soutenir n’ont pas eu le moindre courage de lever leur petit doigt pour rendre hommage à leur mentor. Jusqu’à l’heure actuel, seul l’ancien archevêque sud-africain et prix Nobel de paix Desmond TUTU a regretté cet acte ignoble. Même le président Abdoulaye Wade que l’on sait pourtant proche des révoltés libyens n’a pas encore salué la mort de l’homme qu’il souhaitait tant. Le lendemain de sa mort, un vendredi pas un musulman n’a prié pour lui ?.. A ce jour, sur le continent Africain, seul l’homme de la rue et les medias ont le courage de parler de cette assassina crapuleux du guide libyen. Mais, cette attitude des dirigeants africains ne surprend personne, dans la mesure où l’on sait que chaque président a peur de se faire remarquer par un Nicolas Sarkozy qui est capable de tout si la tête d’un président africain ou d’un arabe l’énerve.
Conclusion La Libye et l’Afrique toute entière viennent de tourner une page d’or avec la perte de Mouammar .
Traitre et maudit que je sois, si j’étais un libyen ?
Journaliste indépendant (Algérian Society for International Relations)
119, Rue Didouche Mourad
Alger centre
J’ai écrit un livre qui mérite d’être lu :
TOUT EST POSSIBLE - L’AVENIR DE LA TUNISIE
Vous pouvez télécharger le livre sur mon site Internet :
http://www.go4tunisia.de
Dr. Jamel Tazarki
Allemagne
Ma mére Térésa oui notre mére je suis abderrazak bourguiba le frére de mon meilleur ami Farouk .
vous peut etre me connait mais je pense pas que nous avont eu l’occasion de vous voir .
je suis désolé pour ce qui a passé pour mon frére Farouk .
Omar etait un homme exeptionnel un vrai homme j’ai passé avec lui 6 mois dans le prison nous étions plus que deux fréres.
soyez fiére de Farouk
et que la paradi soit pour lui
La Monarchie Constitutionnelle est l’avenir est la garantie des droits et libertés pour la Tunisie, la Libye et toute l’Afrique du Nord. Le Roi est l’âme du peuple, Il est porteur du sentiment d’unité nationale et du patrimoine historique du peuple. LA MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE EST LE PLUS SUR MOYEN POUR EVITER QU’UN PRESIDENT FINISSE UN JOUR EN DICTATEUR (voyez le cas du roi d’Espagne, sauveur des libertés après le Franquisme).
Bonjour Mesdames, Messieurs,
Je souhaite attirer votre attention sur le faite que ce Barbouze comme vous le dites, a retourné sa veste à l’instant où il s’est assuré du départ définitif du ZABA plus exactement le 18 Janvier 2011.
Mais encore ce dernier qui détient pas un seul titre comme auprès du RCD mais aussi faison parti de plusieurs association et surout la chambre Franco-Tunisienne de marseille ou il a volé récemment le portfolio pour se faire une nouvelle peau et une nouvelle virginité auprès de la Tunisie, avec un pseudo symposium tenue au pôle technologique sis à la Gazelle (Ariana).
Rappel du passé : Khaled Néji représentant de l’office de l’huile près du consulat générale de Tunisie à Marseille a été victime de sa (Stoufida).
Monsieur Kahled Néji a été limogé de son poste, radié de ses fonctions, décédés suite à une attaque cardiaque après avoir visité les prisons Tunisiennes
Je souhaite que cette personne n’intervienne plus sur le sol Tunisien afin de crée des réseaux encore pire qu’avant et revenir au pouvoir par la fenêtre.
Aidez moi à dire la vérité sur ce malheureux de la Sbikha (kairouan) qui fout la honte à son peuple.
Ce Virus, qui trompe sa femme sans scrupule ni honte. A trahit ce que nos ancêtres ont essayé de bâtir, bravour, fraternité dévouement, sincérité.
Il est et il sera toujours à l’antipode des Tunisiens , lèches botes et au plurielles
Vive la Tunisie sans hypocrites
bonjour je suis tres heureuse que mr tlili soit libere mais je n arrive pas avoir de nouvelles precises je tiens a dire que c est un MONSIEUR exceptionnel et qu il ne merite vraiment pas ce qu il a endure j aimerai pouvoir lui exprimer tte ma sympathie
Voilà quatre ans se sont écoulés et votre combat a porté ses fruits. J’aurais pas osé signer ces quelques mots par mon nom réel si vous n’avez pas milité pour ’ma’ liberté. Reconnaissante et le mot ne peut résumer ce que je ressens et tout le respect que je vous porte.
Merci...
Lilia Weslaty
Les petits cons s’amusent à faire leurs graffitis imbéciles même sur les statues couvertes de prestige et d’histoire de Carthage ; on en a maintenant fini avec Ben Ali, avec la censure et l’étouffement des idées et de coeur opéré par son régime. Mais on en finira jamais avec l’idiotie des fondamentalistes islamiques qui promenent leurs femmes en burka, parce que c’est la seule façon par laquelle savent voir une femme : comme une bête dangeureuse. On en finira pas facilement, terrible dictature, avec ceux qui demandent maintenant de couper les mains, les jambes et les bras, suivant l’obsolète loi coranique, sans se faire aucun souci de l’Homme. Jésus, le Christ en est le plus grand champion, le Rédempteur de l’humanité, Lui qui a porté la Croix pour nous TOUS ; quant à la mafia et à al-Capone, nous les plaçerons comme un héritage historique de cet islam que tant s’acharnent à défendre par l’ignorance (mafia vient de l’arabe dialectal anciene "mafiah", c’est-à-dire "protection", la mafia est nait et c’est culturellement radiquée dans une ancienne terre d’islam, la Sicile)
j’ai aimé ce que vous pensé . suis de ton coté. tu me trouvera a l’appui
fouednejm@hotmail.com et fouednejm@yahoo.com
Sommaire:
Partie arabe: (Al Jazeera) :
jours d'actualité ordinaire.
"Djamel" revire et "Patricia" maintient. A moins que ce ne soit l'inverse. Raffarin et Berlusconi font un concours européen d'humour. Les festivals de l'été tombent les uns après les autres. Le déficit du régime des intermittents ? "C'est la faute aux maisons de production audiovisuelle, qui abusent", dit le journal télévisé, qui bizarrement s'en tient là, comme s'il parlait de tribus de Laponie ou du Kamtchatka dont il ne détenait pas les adresses. Et soudain, à propos de la revalorisation du smic, le 1er juillet, un reportage, un vrai. TF1 a eu l'idée d'aller voir comment vivent les smicards. Comme toutes les bonnes idées, c'est une idée simple. A propos, comment vivent donc ces quelque trois millions et demi de personnes, pour qui "il n'est bien sûr pas toujours aisé de faire face aux dépenses quotidiennes", comme dit délicatement PPDA ? A preuve, voici Michaël, qui fait les trois-huit dans la métallurgie. Michaël : "On voit des personnes avec les minimums sociaux, je suis sûr qu'ils vivent pareil que moi, à part que moi j'ai huit heures de travail dans les jambes." Avec 1 116 euros par mois, il gagne légèrement plus que le smic, et n'est donc pas concerné par la revalorisation.
Et surtout, voici Danièle, ouvrière dans l'agroalimentaire à Laval, filmée par TF1 devant un distributeur d'argent. Il lui reste 56 euros et 93 centimes pour tenir encore dix jours, avant la prochaine paie. A la station-service, elle limite son achat d'essence à 10 euros. Au supermarché, conserves et surgelés. Les produits frais ? "J'en achète un peu, pour dire d'y avoir goûté, c'est tout." Depuis une maladie de dix jours, l'hiver dernier, elle est surendettée et en interdit bancaire. TF1 filme le repas en tête à tête avec sa fille adolescente. Question de la journaliste : "Est-ce que vous mangez toujours à votre faim ?" Réponse : "Non. Il y a des fins de mois où on ne fait qu'un repas par jour. Ma fille a même fait des malaises à l'école." Normalement, à la télé, c'est ici que l'interviewée devrait pleurer. Ce qui changerait tout. Mais Danièle ne pleure pas. Elle raconte simplement sa vie. Ce n'est pas une séquence lacrymale de chez Delarue, c'est une tranche de cette réalité sociale, si oubliée généralement à la télévision. Le reportage ne cherche pas à émouvoir, mais simplement à informer : oui, il y a en France, aujourd'hui, des familles d'ouvriers où l'on ne mange pas à sa faim en fin de mois. Ces familles ont un logement, un emploi, vous pourriez les croiser à la braderie du coin sans rien soupçonner. "اa fait combien de temps que vous n'avez pas pris de vacances ?" "J'en ai jamais pris, de vacances." Danièle non plus ne profitera pas de la revalorisation : primes comprises, son salaire dépasse le smic de 60 euros.
On se répète l'information : il y a en France des familles d'ouvriers où l'on ne mange pas à sa faim en fin de mois. Normalement, ce devrait être le principal titre du JT, pas seulement une fois par an, mais disons tous les mois. Aux alentours du vingt-deux ou du vingt-cinq, PPDA pourrait rappeler : "Nous entrons ce soir dans la période où quelques centaines de milliers de familles françaises ne feront plus qu'un repas par jour." Mais Danièle et sa fille ne menacent pas le déroulement du bac ni les festivals de l'été, elles ne déposent pas de fumier dans les préfectures, elles ne peuvent pas bloquer les urgences hospitalières ni le boulevard périphérique de Paris. Donc, les caméras les visitent une fois par an. Ce qui est tout de même mieux que rien.
"A l'autre bout de l'échelle salariale...", dit PPDA, avant de lancer le sujet suivant : un tribunal américain a décidé d'accorder à Jean-Marie Messier 20 millions d'euros d'indemnité de fin de contrat. On revoit les images du départ de Messier : lui, il pleure. Ce n'était pas évident, de passer de Michaël et Danièle à Jean-Marie. Il ne porte pas de jugement, PPDA. Il dit seulement "à l'autre bout de l'échelle salariale". Comme si c'était une échelle ! Comme si les deux mondes avaient une unité de mesure commune. Comme si on avait déjà vu une échelle monter de la Terre à la Lune.
Daniel Schneidermann
BAGDAD (AFP) - Sept policiers irakiens ont été tués samedi dans une explosion, selon des témoins, après la diffusion la veille d'une bande sonore attribuée à Saddam Hussein dans laquelle il encourage à la guerre sainte, et au moment où les forces américaines intensifient la traque de l'ex-dictateur.
MOSCOU (AFP) - Vingt personnes ont été tuées et une trentaine grièvement blessées dans la série d'explosions, provoquées par des femmes kamikazes, samedi lors d'un concert de rock dans le nord-ouest de Moscou, a indiqué l'agence Itar-Tass citant les premières informations données par la police de Moscou. Le moment ? Dans les heures qui ont suivi l'interpellation d'Yvan Colonna, M. Sarkozy a entendu fuser les premières critiques : celles de Noël Mamère et de plusieurs dirigeants nationalistes corses, sur le thème de la "coïncidence", à la veille d'un référendum sur le statut de l'île dont l'issue apparaît incertaine. Le reproche le fait bouillir. Il l'exprime dans le style interro-exclamatif qui est sa marque : "Mais qu'est qu'ils croient, ces gens ? Qu'est-ce qu'ils connaissent de la police ? Ils sont complètement stupides ! Ou alors ils sont fous ! Franchement, ils pensent quoi ? Que j'aurais donné des ordres pour qu'on garde Colonna au frigo ? Et puis quoi encore ? Que j'ai lancé l'opération juste pour le 20 Heures ?" Le ministre l'assure - et il veut qu'on le croie : il n'a cessé de dire aux responsables de l'enquête : "Agissez quand vous jugerez qu'il le faut."Et samedi soir, peu après 19 heures, il affirme qu'il le fallait : "Les gars du RAID savaient qu'il se préparait à partir pour une autre planque. Il avait fait son sac. Une voiture venait le prendre. C'était moins une !" Maintenant, il savoure. Il décompresse. "Je ne pense qu'à ça depuis des mois", dit-il, évoquant "les dizaines de coups de fil" passés au cours des derniers jours. Au point d'avoir l'impression de le guetter lui-même : "On était à 30 mètres, raconte-t-il. On le voyait." Le visage du fugitif, M. Sarkozy l'a aperçu pour la première fois le dimanche 29 juin, sur la photo prise par les policiers et qu'il gardait, depuis, dans un tiroir de son bureau. "Je peux vous assurer qu'on l'arrêtera", déclarait-il au Monde, mardi 1er juillet. Le propos bridait une jubilation intérieure mêlée d'excitation. Vendredi soir, c'est dans la voiture qui le conduisait d'Avignon à Carpentras, où il tenait meeting pour l'UMP, qu'il a appris, au téléphone, que "c'était fait". Avant de prévenir la veuve du préfet Erignac, il a appelé Jacques Chirac. "C'est génial !", lui a répété trois fois le président. M. Sarkozy interroge : "C'est vrai que ça l'est, non ?"
Hervé Gattegno VI Décès de Barry White : http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3382--326696-,00.html Barry White, crooner aphrodisiaque Le chanteur Barry White est mort le 4 juillet à Los Angeles, Californie, des suites d'une insuffisance rénale, il avait 58 ans. Ce colosse massif à la voix de basse était devenu à partir de 1973 l'une des figures de proue de la variante disco de la musique afro-américaine.
Enchaînant pendant cinq ans les succès, de I'm Gonna Love Just a Little More, Baby à Sha La La Means I Love You, ce crooner qui jamais ne s'écartait de son thème favori - l'amour physique - était devenu une vedette planétaire. Après une éclipse de près de quinze ans, Barry White avait retrouvé ce statut, par l'effet combiné de la nostalgie et d'une résurgence créative. Il avait dû interrompre ses tournées à la suite de son hospitalisation en septembre 2002. Barry White est né sur les rives du golfe du Mexique, le 12 septembre 1944, à Galveston (Texas) d'une mère célibataire. Il est à peine adolescent, lorsque sa mère s'installe à Los Angeles, dans le quartier de South Central. C'est l'époque de deux événements déterminants pour lui : il sombre dans la délinquance et il mue. Il a raconté dans un entretien au magazine Ebony : "Ma mère et moi, nous avons été terrifiés en entendant ma voix, ce matin-là." Il a beau chanter dans le chœur d'une église baptiste, il est condamné en 1960 à sept mois de prison pour avoir volé des pneus de voiture. Le chanteur a raconté que c'est pendant sa détention qu'il a décidé de retrouver le droit chemin après avoir entendu It's Now Or Never interprété par Elvis Presley. Pourtant, White ne se dirige pas immédiatement vers une carrière d'interprète. Il travaille pour des labels soul de Los Angeles. C'est ainsi qu'en 1963 il joue du piano sur Harlem Shuffle,le succès de Bob and Earl que reprendront les Rolling Stones. Il devient "A&R" (artist and repertoire, chercheur de talents) pour le label Keen Records et est, à ce titre, à l'origine de plusieurs succès régionaux de rhythm'n'blues. En 1969, il préside à la formation d'un trio vocal féminin, Love Unlimited, dont il épouse l'une des chanteuses Glodean James. Le groupe est sous contrat avec Uni, un label de la major MCA. Il compose le premier succès de la formation Walkin' In the Rain (With the One I Love). Mais il entre en conflit avec le label et songe à lancer la carrière d'un chanteur. Il réalise des maquettes de chansons, parmi lesquelles I'm Gonna Love Just a Little More, Baby et un ami le convainc de tenter sa chance lui-même. Il rejoint 20th Century Records et, en 1973, I've Got so Much to Give, son premier album est un succès. Dès ce moment, la formule du son Barry White est au point. Sur une rythmique souple, mais jamais trop pressée, des arrangements de cordes et des chœurs féminins soutiennent une voix profonde, espèce de ronronnement sensuel, qui promet en termes très clairs la satisfaction immédiate de tous les désirs physiques. L'effet est profondément émollient, ce qui à l'époque suscite les sarcasmes des tenants d'une soul music plus dynamique. Ce dispositif est en accord avec l'hédonisme de la période disco qui s'ouvre alors. Mais il se distingue de la frénésie cocaïnée qui caractérise une bonne partie de la production de l'époque et peut rebuter une partie des consommateurs. Plus qu'aux jeunes fans de Sylvester ou de Chic, Barry White s'adresse aux ménagères et aux cadres bien au-delà des limites raciales qui divisent encore le marché de la musique populaire aux Etats-Unis. Il enchaîne alors les succès - Can't Get Enough of your Love, Babe ou You're my First, my Last, my Everything et tourne dans le monde entier à la tête du Love Unlimited Orchestra, une formation pour laquelle il compose en 1973 un instrumental, Love Theme, qui se retrouve en tête des hit-parades du monde entier. Plus tard, au fil d'une carrière qui le mène sur tous les plateaux de télévision des Etats-Unis, le Love Unlimited Orchestra deviendra un ensemble de 80 musiciennes chargées de mettre en valeur l'idole. Tout comme ses premiers succès avaient ouvert la voie aux autres grands vendeurs du disco, les Bee Gees ou Donna Summer, Barry White est à l'avant-garde du déclin du genre. Après 1979, les ventes de ses disques baissent, même s'il continue à enregistrer et à se produire sur scène. Paradoxalement, c'est le hip-hop, une musique qui n'a pas grand-chose à voir avec la sienne, qui lui permet de revenir aux affaires. De nombreux rappeurs s'inspirent de son look, et l'un d'entre eux, Big Daddy Kane, enregistre avec lui en 1990. Quatre ans plus tard, son album The Icon Is Love lui permet de retrouver le chemin du succès commercial aux Etats-Unis. Il est alors devenu une figure populaire dont se servent les producteurs de séries télévisée. On voit sa silhouette apparaître dans "Les Simpsons", mais c'est surtout le feuilleton "Ally McBeal" - consacré, tout comme la musique de Barry White, à la recherche des choses de l'amour - qui le met en avant. L'un des personnages, le petit avocat John Cage, incarné par Peter McNicol, ne peut épanouir sa virilité qu'en entendant la musique de White. Ce mode d'emploi parfaitement explicite, dont la publication coïncide avec le retour de l'hédonisme clintonien explique que Barry White soit mort en pleine gloire. Thomas Sotinel
Des dizaines de femmes, jeunes ou plus âgées, voilées ou non, ont convergé samedi à l'heure de l'ouverture du scrutin officiel vers le siège de l'Association des journalistes koweitiens pour élire symboliquement 50 députés, dans des élections parallèles et fictives, dont les résultats seront publiés dans la presse locale.
Les électeurs koweitiens votaient samedi pour renouveler leur parlement, à l'occasion du 10ème scrutin législatif depuis 1963, date à laquelle le Koweït est devenu la première monarchie du Golfe dotée d'une assemblée élue.
La Constitution garantit l'égalité entre les sexes mais la loi électorale accorde le droit de vote aux hommes seulement.
"Je suis satisfaite", a dit à
l'AFP Hana Razzouki après avoir déposé symboliquement son bulletin dans l'urne. "C'est la première fois que je m'engage dans un processus électoral, ou ce qui semble l'être", a-t-elle dit.
De chaque côte de la pièce, des surveillantes étaient assises derrière 25 urnes rouges, représentant les 25 circonscriptions électorales du pays.
Au total, 246 Koweitiens sont en lice pour briguer des sièges dans le prochain Parlement.
"De nombreuses personnes ne savaient pas ce qui se passait aujourd'hui. J'ai reçu un message à propos (des élections) sur mon téléphone portable", a ajouté Mme Razzouki, qui travaille à la Banque centrale koweitienne.
Elle estime que ce vote symbolique pourrait faire la différence, avant d'assurer qu'un nouveau scrutin de ce type aura lieu lors des prochaines législatives si les femmes n'ont toujours pas obtenu leurs droits politiques.
"Dans un sens, il s'agit d'un vote de protestation (...). Je ne m'attends pas à des résultats merveilleux mais
il s'agit de la première initiative réelle. Il est bien connu que les droits sont arrachés et non accordés", a-t-elle ajouté.
De nombreuses femmes étaient déçues du parlement sortant mais certaines n'ont pas assez milité pour acquérir leurs droits, a affirmé Mme Razzouki.
"Le fait d'être passive rendra la situation encore pire", a-t-elle dit.
Pour sa part, Nawal Al-Touwaijari, une femme d'affaires de 50 ans, est confiante dans le fait qu'un changement politique aura lieu.
"C'est notre droit, et ils l'ont usurpé par la force", a-t-elle dit à l'AFP. "L'émir (de Koweit) affirme qu'il souhaite bien nous accorder ce droit. Je pense qu'il y aura un changement", a-t-elle ajouté.
L'émir Jaber Al-Ahmad Al-Sabah avait promulgué en mai 1999 un décret accordant le droit de vote et d'éligibilité aux femmes, qui avait été approuvé par le gouvernement. Mais en novembre de la même année, le Parlement avait rejeté ce décret, sous la pression des députés islamistes et tribaux.
En 2002, la Cour constitutionnelle, la plus haute instance juridique au Koweit et dont les verdicts sont sans appel, avait rejeté deux recours introduits par deux militantes réclamant le droit au vote pour les femmes.
Une autre femme d'affaires, Badriya Al-Mouferej, ne cache pas son émotion en exerçant son droit de vote même si elle sait que le scrutin est fictif.
"J'étais tellement contente de voir un début de recouvrement des droits des femmes dans notre pays", dit-elle.
Quelque 300 femmes avaient voté en début d'après-midi, selon les femmes assesseurs aux bureaux de votes parallèles.