Mon amie ne sait pas rediger un com sur un article. Du coup il voulais souligner par ce commentaire qu’il est ravi du contenu de ce blog internet.
je vous remercie
bourguiba abderrazak
I like to party, not look articles up online. You made it hpaepn.
On est mardi 1er novembre 2011, déjà neuf mois que ben ali s’est enfui et il est caché, comme un rat, en Arabie Saudite. Son collègue Gaddafi a été tué.
Après la lecture de cette lettre, tout cela parait être comme un cauchemar pour celles et ceux qui ne l’ont pas vécu personnellement. Cependant, le mal a sévi longtemps, beaucoup trop longtemps en Tunisie. Il est temps que ça change.
Tout un système policier qui s’effondre, la justice vient de renaître, certes encore fragile mais sera équitable insh’Allah.
Oui il a un fils qui est mon meilleur ami et croyez moi, même si son père et loin de lui sa ne fait pas de lui un mauvais père il s’occupe très bien de lui et Selim va le voir de temps en temps. Je suis au cœur de cette affaire et je peux donc savoir les ressentis de chacun...
ةcoutez quand on ne connait pas la personne on ne juge pas ! Je connais personnellement Monsieur Tebourski et je sais que c’est un homme bon, et je pense que si il a demander a rester en France c’est surtout pour son Fils !
Ne le jugez pas car vous ne le connaissez pas comme je le connais ! Je suis la meilleure amie de son fils Selim. Je sais qu’Adel est un homme bon alors arrêtez tous vos blabla et essayer donc de comprendre le fond de la chose. Merci et bonne soirée
the death of an African giant
Par : Y. Mérabet
En outre, contrairement à ce que pensent aujourd’hui de nombreux libyens, la chute de Kadhafi profite à tout le monde sauf à eux. Car, dans une Afrique où les pays de la zone subsaharienne riche en ressources minérales tournaient complètement le dos à la France pour aller vers la Chine, il fallait bien que monsieur Sarkozy trouve un autre terrain fertile pour son pays. La France n’arrive plus à vendre ses produits manufacturés ou de décrocher un marché en Afrique, elle risque de devenir un PSD C’est pour cela que l’on a vu une France prête à tout pour renverser ou assassiner Kadhafi ; surtout quand l’on sait que la Libye est l’une des premières réserves en Hydrocarbures d’Afrique et de Sebha est la capitale mondiale du trafic Franco-libyen de concentré d’uranium Nigérien. Egalement, l’on sait que jusqu’ici, les populations libyennes n’avaient rien à envier aux Français, ils vivaient richement mieux sans se suer. Puisque Kadhafi faisait tout son possible pour les mettre à l’abri du besoin. Il est donc temps pour les libyens de choisir pleinement futur partenaire occidental. Car si en cinquante ans de coopération la France n’a pu rien apporter à l’Afrique subsaharienne. Vat-elle apporter maintenant aux libyens un bonheur supérieur à celui que leur donnait leur Guide. Rien à offrir à ces ignorants de libyens, sauf des repas communs dans les poubelles de la ville Paris, en France c’est déjà la famine ? Lui, qui durant plusieurs décennies était l’un des faiseurs d’hommes les plus efficaces sur le continent Africain. De son existence, Kadhafi était le leader le plus généreux d’Afrique. Pas un seul pays africain ne peut nier aujourd’hui n’avoir jamais gouté un seul pétro –Dinar du guide Libyen. Aveuglement, et motivé par son projet des Etats-Unis d’Afrique, Kadhafi de son existence a partagé l’argent du pétrole libyen avec de nombreux pays africains, qu’ils soient Francophones, Anglophones ou Lusophones. Au sein même de l’union Africaine, le roi des rois d’Afrique s’était presque érigé en un bailleur de fond très généreux. Jusqu’à l’heure actuelle, il existe sur le continent de nombreux présidents qui ont été portés au pouvoir par Kadhafi. Mais, curieusement, même pas un seul de ces élèves de Kadhafi n’a jusqu’ici eu le courage de lui rendre le moindre hommage.Au lendemain du vote de la résolution 1973 du conseil de sécurité de l’ONU, certains pays membres de l’union africaine sous l’impulsion de Jacob Zuma ont tenté d’apporter un léger soutien au guide libyen. Un soutien qui finalement s’est éteint totalement sans que l’on ne sache pourquoi. Même l’union africaine qui au départ conditionnait avec amertume la prise du pouvoir libyen par un groupe de terroristes et la reconnaissance du CNT libyen constitués de traitres, s’est finalement rétracté de façon inexplicable. Et curieusement, jusqu’aujourd’hui, aucun gouvernement consensuel n’a été formé en Libye. Depuis l’annonce de l’assassinat de Mouammar Kadhafi, cette union africaine dont Mouammar Kadhafi était pourtant l’un des principaux défenseurs et ayant assuré le dernier mandat, n’a encore délivré aucun message officiel de condoléance à ses proches ou de regret. Egalement, même ceux qui hier tentaient de le soutenir n’ont pas eu le moindre courage de lever leur petit doigt pour rendre hommage à leur mentor. Jusqu’à l’heure actuel, seul l’ancien archevêque sud-africain et prix Nobel de paix Desmond TUTU a regretté cet acte ignoble. Même le président Abdoulaye Wade que l’on sait pourtant proche des révoltés libyens n’a pas encore salué la mort de l’homme qu’il souhaitait tant. Le lendemain de sa mort, un vendredi pas un musulman n’a prié pour lui ?.. A ce jour, sur le continent Africain, seul l’homme de la rue et les medias ont le courage de parler de cette assassina crapuleux du guide libyen. Mais, cette attitude des dirigeants africains ne surprend personne, dans la mesure où l’on sait que chaque président a peur de se faire remarquer par un Nicolas Sarkozy qui est capable de tout si la tête d’un président africain ou d’un arabe l’énerve.
Conclusion La Libye et l’Afrique toute entière viennent de tourner une page d’or avec la perte de Mouammar .
Traitre et maudit que je sois, si j’étais un libyen ?
Journaliste indépendant (Algérian Society for International Relations)
119, Rue Didouche Mourad
Alger centre
J’ai écrit un livre qui mérite d’être lu :
TOUT EST POSSIBLE - L’AVENIR DE LA TUNISIE
Vous pouvez télécharger le livre sur mon site Internet :
http://www.go4tunisia.de
Dr. Jamel Tazarki
Allemagne
Ma mére Térésa oui notre mére je suis abderrazak bourguiba le frére de mon meilleur ami Farouk .
vous peut etre me connait mais je pense pas que nous avont eu l’occasion de vous voir .
je suis désolé pour ce qui a passé pour mon frére Farouk .
Omar etait un homme exeptionnel un vrai homme j’ai passé avec lui 6 mois dans le prison nous étions plus que deux fréres.
soyez fiére de Farouk
et que la paradi soit pour lui
La Monarchie Constitutionnelle est l’avenir est la garantie des droits et libertés pour la Tunisie, la Libye et toute l’Afrique du Nord. Le Roi est l’âme du peuple, Il est porteur du sentiment d’unité nationale et du patrimoine historique du peuple. LA MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE EST LE PLUS SUR MOYEN POUR EVITER QU’UN PRESIDENT FINISSE UN JOUR EN DICTATEUR (voyez le cas du roi d’Espagne, sauveur des libertés après le Franquisme).
Bonjour Mesdames, Messieurs,
Je souhaite attirer votre attention sur le faite que ce Barbouze comme vous le dites, a retourné sa veste à l’instant où il s’est assuré du départ définitif du ZABA plus exactement le 18 Janvier 2011.
Mais encore ce dernier qui détient pas un seul titre comme auprès du RCD mais aussi faison parti de plusieurs association et surout la chambre Franco-Tunisienne de marseille ou il a volé récemment le portfolio pour se faire une nouvelle peau et une nouvelle virginité auprès de la Tunisie, avec un pseudo symposium tenue au pôle technologique sis à la Gazelle (Ariana).
Rappel du passé : Khaled Néji représentant de l’office de l’huile près du consulat générale de Tunisie à Marseille a été victime de sa (Stoufida).
Monsieur Kahled Néji a été limogé de son poste, radié de ses fonctions, décédés suite à une attaque cardiaque après avoir visité les prisons Tunisiennes
Je souhaite que cette personne n’intervienne plus sur le sol Tunisien afin de crée des réseaux encore pire qu’avant et revenir au pouvoir par la fenêtre.
Aidez moi à dire la vérité sur ce malheureux de la Sbikha (kairouan) qui fout la honte à son peuple.
Ce Virus, qui trompe sa femme sans scrupule ni honte. A trahit ce que nos ancêtres ont essayé de bâtir, bravour, fraternité dévouement, sincérité.
Il est et il sera toujours à l’antipode des Tunisiens , lèches botes et au plurielles
Vive la Tunisie sans hypocrites
bonjour je suis tres heureuse que mr tlili soit libere mais je n arrive pas avoir de nouvelles precises je tiens a dire que c est un MONSIEUR exceptionnel et qu il ne merite vraiment pas ce qu il a endure j aimerai pouvoir lui exprimer tte ma sympathie
Voilà quatre ans se sont écoulés et votre combat a porté ses fruits. J’aurais pas osé signer ces quelques mots par mon nom réel si vous n’avez pas milité pour ’ma’ liberté. Reconnaissante et le mot ne peut résumer ce que je ressens et tout le respect que je vous porte.
Merci...
Lilia Weslaty
Les petits cons s’amusent à faire leurs graffitis imbéciles même sur les statues couvertes de prestige et d’histoire de Carthage ; on en a maintenant fini avec Ben Ali, avec la censure et l’étouffement des idées et de coeur opéré par son régime. Mais on en finira jamais avec l’idiotie des fondamentalistes islamiques qui promenent leurs femmes en burka, parce que c’est la seule façon par laquelle savent voir une femme : comme une bête dangeureuse. On en finira pas facilement, terrible dictature, avec ceux qui demandent maintenant de couper les mains, les jambes et les bras, suivant l’obsolète loi coranique, sans se faire aucun souci de l’Homme. Jésus, le Christ en est le plus grand champion, le Rédempteur de l’humanité, Lui qui a porté la Croix pour nous TOUS ; quant à la mafia et à al-Capone, nous les plaçerons comme un héritage historique de cet islam que tant s’acharnent à défendre par l’ignorance (mafia vient de l’arabe dialectal anciene "mafiah", c’est-à-dire "protection", la mafia est nait et c’est culturellement radiquée dans une ancienne terre d’islam, la Sicile)
j’ai aimé ce que vous pensé . suis de ton coté. tu me trouvera a l’appui
Sommaire :
Partie arabe : (Al Jazeera) :
Achevée aujourd’hui à 16 H 30 GMT.
Bonne lecture !
TUNIS (AP) - Une avocate tunisienne, Me Saïda Akremi Bhiri, a été interpellée vendredi matin par la police alors qu’elle se rendait à son bureau, a-t-on appris auprès du secrétaire général du conseil de l’ordre des avocats, Me Mohamed Jmour.
Selon sa consoeur, Bochra Belhaj Hamida, militante des droits de l’homme et ancienne présidente de l’Association tunisienne des femmes démocrates (ATFD), Me Saïda Bhiri a été "malmenée par les agents de l’ordre", ainsi que son mari Noureddine Bhiri, lui-même avocat, et leur enfant qui l’accompagnaient. Un autre avocat qui se trouvait sur les lieux, en plein centre de Tunis, a subi, selon elle, le même sort.
L’arrestation de l’avocate Saïda Bhiri serait liée à ses activités au sein d’une organisation non reconnue, "l’Association internationale de soutien aux prisonniers politiques" (AISPP) dont elle est secrétaire générale.
Les détenus défendus par l’association sont essentiellement des membres du mouvement islamiste interdit "Ennahdha". Ces détenus sont considérés par les autorités tunisiennes comme des prisonniers de droit commun et non pas des détenus politiques.
Cet incident intervient deux jours après que le juge dissident Mokhtar Yahyaoui a été brutalisé par des policiers devant le cabinet de l’avocat Noureddine Bhiri. Ayant refusé d’obtempérer à un policier qui lui demandait de le suivre, M. Yahyaoui a été traîné dans une ruelle voisine où deux autres agents l’ont frappé et laissé par terre devant les passants, a affirmé le juge à l’Associated Press.
Membre fondateur de l’AISPP, M. Yahyaoui, 48 ans, attribue cette "agression" à l’annonce du lancement d’une campagne en Tunisie et à l’étranger destinée à faire pression sur les autorités pour "lever l’isolement total" dans lequel sont placés 23 "détenus d’opinion". Selon une source proche des autorités, ceux-ci sont des chefs de file du mouvement Ennahdha.
Révoqué en décembre 2001 pour avoir dénoncé dans une lettre ouverte au président tunisien Zine El Abidine Ben Ali "l’absence d’indépendance de la justice", celui qu’on appelle depuis "le juge rebelle" a fondé quelques mois après le "Centre pour l’indépendance de la justice" (CIJ) qui n’a pas été reçu d’autorisation légale. AP
Le Président Ben Ali ordonne la création d’une commission d’enquête sur la situation dans les prisons
13/12/2002— Dans le cadre de son souci constant d’assurer la protection des droits de l’Homme, leur consécration et l’affermissement de leurs principes et afin de garantir les facteurs de dignité à tous les Tunisiens, y compris ceux qui ont dévié du droit chemin, et suite à ce qui a été évoqué récemment concernant la situation d’incarcération dans les prisons (Note de la RDP : les médias tunisiens n’ont jamais informé leurs lecteurs de "ce qui a été évoqué récemment" ), le Président Zine El Abidine Ben Ali a reçu, vendredi, M. Zakaria Ben Mustapha, Président du Comité supérieur des droits de l’Homme et des libertés fondamentales et l’a chargé de la constitution d’une commission d’enquête dont il assumera la présidence en vue de s’enquérir à ce sujet et soumettre un rapport en la matière au Chef de l’Etat pour qu’il ordonne, à sa lumière, les mesures adéquates.
II Interventionnisme US :
http://infos.netscape.fr/info/NDepeche?id=109848&cat_id=3
13 décembre, 16h26
Washington appelle à des élections anticipées au Venezuela
Les Etats-Unis ont appelé vendredi à la tenue d’élections anticipées au Venezuela et indiqué qu’ils étaient "profondément préoccupés par la détérioration de la situation" dans ce pays, a affirmé le porte-parole de la Maison Blanche Ari Fleischer.
"Les Etats-Unis sont profondément préoccupés par la détérioration de la situation au Venezuela. Sur la semaine écoulée, les tirs contre des manifestants pacifiques, des attaques contre des télévisions, des radios et des journaux et la désorganisation de l’économie ont créé une situation grave", a indiqué Ari Fleischer.
"Les Etats-Unis sont convaincus que la seule voie pacifique et politique qui soit viable pour sortir de la crise est l’organisation d’élections anticipées", a-t-il poursuivi.
La démocratie, c’est bon pour tout le monde
Washington vient d’annoncer une initiative destinée à encourager le développement de la démocratie dans le monde arabe. Une démarche accueillie avec scepticisme par la presse.
Le secrétaire d’Etat américain Colin Powell a détaillé, jeudi 12 décembre lors d’une conférence de presse à Washington, un programme de soutien aux réformes politiques, économiques et sociales dans le monde arabe. "Ce programme, intitulé ’Initiative pour un partenariat Etats-Unis - Proche-Orient’ est doté d’un budget de 29 millions de dollars", relate le "New York Times". Le quotidien américain marque son étonnement quant à la faiblesse de la somme allouée pour un si vaste programme en précisant que "ce montant a été rajouté au budget d’aide pour les pays arabes, qui s’élève à un milliard de dollars." Mais le secrétaire d’Etat a promis qu’il demanderait à ce que cette somme soit augmentée "de façon significative" l’an prochain. Les 29 millions de dollars ne seraient qu’un début.
Toujours selon le "NY Times", "l’Initiative se concentrera sur trois piliers prioritaires : l’éducation, les réformes économiques favorisant le secteur privé et le libre-échange, et l’ouverture politique et sociale. Dans ce dernier volet, une place particulière est réservée à l’amélioration des conditions de vie et à l’émancipation des femmes." Le journal relève qu’actuellement, "l’aide américaine accordée au monde arabe [un milliard de dollars par an], est essentiellement allouée à l’Egypte, à la Jordanie et à l’Autorité palestinienne. Dans le cadre de l’Initiative, une autre répartition serait envisagée. Néanmoins, ce n’est pas dans des pays aussi riches que l’Arabie Saoudite ou les autres pays du Golfe que l’argent doit arriver. Les besoins de ces pays sont à cerner dans le cadre de réformes politiques et sociales."
Les Américains redorent leur blason
Le discours de Colin Powell était "très attendu et plusieurs fois reporté", rappelle pour sa part "Al Hayat", avant de demander : "Et alors, pourquoi maintenant ?" Le journal précise qu’il ne trouve aucune objection aux idées annoncées par le chef de la diplomatie américaine. "D’ailleurs, personne ne s’opposera à ce que les Etats-Unis se placent fermement du côté du changement, de la réforme et d’un avenir de modernité pour le Proche-Orient. Tout le monde serait également d’accord sur l’urgence de réaliser un tel programme", poursuit le quotidien panarabe.
"C’est une tentative pour redresser l’image des Etats-Unis dans le monde arabe. C’est la réponse aux critiques qui reprochent aux Américains d’avoir toujours soutenu les régimes dictatoriaux et corrompus, en sacrifiant les droits élémentaires des peuples et leur bien-être", commente "Al Quds al-Arabi".
Mais, même en faisant abstraction du "passé peu glorieux de la politique américaine dans la région", "Al Hayat" estime qu’il est difficile de croire à la bonne volonté américaine, alors que Washington continue de soutenir "l’occupation israélienne de territoires arabes, en Palestine et en Syrie, et que l’administration Bush continue à proférer des menaces de guerre contre l’Irak".
Peut mieux faire
En effet, dans son discours, Colin Powell n’a pas fait d’annonce particulière sur les discussions autour du conflit israélo-palestinien, "exigeant en préambule l’arrêt des violences de la part des Palestiniens et leur demandant de changer de direction", relate le "New York Times".
Quant à la menace d’intervention militaire contre l’Irak, "elle est ressentie par une large partie du monde arabe comme une agression de la première puissance mondiale, alliée à Israël, contre un pays musulman", constate "Al Quds al-Arabi". Le quotidien panarabe relève que "le budget alloué à la guerre contre l’Irak s’élève à près de deux cents milliards de dollars. En comparaison, la somme destinée au programme ambitieux annoncé par Colin Powell paraît ridicule. D’ailleurs, si cette guerre a lieu, le développement économique de la région accuserait un sérieux coup et serait retardé de plusieurs années."
Il est évident, pour "Al Quds al-Arabi", que les Etats-Unis sont préoccupés par leurs propres intérêts et non pas par ceux des peuples arabes. D’ailleurs, Colin Powell a lui-même indiqué que "l’Initiative est également d’une grande importance pour le peuple américain. Ceux qui ont commis les attentats du 11 septembre 2001, faisant des milliers de victimes américaines, ont grandi et ont appris les idées extrémistes dans le monde arabe", a insisté le secrétaire d’Etat américain.
Néanmoins, le quotidien panarabe tient à saluer "cette Initiative qui reconnaît l’erreur de la stratégie américaine s’appuyant sur des régimes pourris. Mais avouer son erreur est une chose, la réparer en est une autre."
HSY
© Courrierinternational.com
III Palestine :
http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3210—302004-,00.html
Jérusalem de notre correspondante
La "bataille de Jénine" n’en finit pas de secouer la société israélienne. Après deux projections controversées fin octobre, Jénine-Jénine, le documentaire réalisé par l’acteur arabe israélien Mohammed Bakri sur les habitants du camp de réfugiés de la ville, peu après l’une des opérations israéliennes les plus meurtrières qui, en avril, a fait une cinquantaine de morts, vient de se voir censurer par l’organisme israélien compétent en la matière. L’artiste a fait appel devant la Cour suprême.
Cela faisait quinze ans qu’un film n’avait pas subi un tel sort, ont rappelé les quotidiens israéliens, mercredi 11 décembre, au lendemain de la décision. "Même pour tous les films palestiniens que nous avons programmés, nous n’avons jamais été censurés", assure de son côté Lia Van Leer, la directrice de la cinémathèque de Jérusalem, l’une de deux seules salles du pays à avoir déjà projeté le documentaire. "En général, la censure vise des scènes violentes ou érotiques mais, depuis quelques temps, le bureau en question ne nous demande même plus systématiquement une copie des films."
Le bureau de la censure a décidé d’interdire la diffusion du film de M. Bakri, estimant qu’il donnait "une présentation biaisée des événements, sous la forme d’un documentaire vérité qui pourrait tromper le public". Les responsables de la censure cinématographique reprochent également "à ce film de propagande" de donner la parole "au côté avec lequel l’Etat d’Israël est en guerre, et ce, d’une manière partiale". Le bureau craint enfin qu’avec ce film, le "public pense, à tort, que les soldats israéliens commettent des crimes de guerre systématiquement et délibérément".
"Toutes ces années, nous avons eu la version israélienne, sans aucune censure, pourquoi tout à coup censurer la version palestinienne ?", s’est insurgé M. Bakri. "Cette décision est une insulte à la démocratie, aux droits des citoyens et à l’intelligence du public israélien." Dès la conception du documentaire, son auteur en avait revendiqué la subjectivité, choisissant de laisser une large place aux témoignages sans chercher à les contrebalancer ou les vérifier.
APPEL DEVANT LA HAUTE COUR
Le caractère exceptionnel de la décision prise par le bureau de la censure renforce encore l’image de trublion de la scène artistique israélienne acquise par M. Bakri au fil de sa carrière de réalisateur et d’acteur de cinéma et de théâtre. La carrière du film en Israël et à l’étranger ne devrait pas pâtir de cette péripétie. Selon un professeur de droit, cité par le quotidien israélien Yedioth Aharonot, l’appel de M. Bakri devant la Haute Cour a toutes les chances d’être entendu, les raisons invoquées par le conseil de la censure ne suffisant pas à motiver une interdiction. "Plus le film fait parler de lui, plus les gens ont envie de la voir", souligne de son côté Fayçal Hassaïri, un proche de M. Bakri qui assure la distribution du documentaire en Europe.
"Et c’est le gouvernement israélien qui le promeut !" Selon M. Hassaïri, joint par Le Monde, "deux chaînes de télévision israéliennes sont sur les rangs pour le diffuser. En France, Arte s’est dit intéressée, et le film est régulièrement projeté lors de festivals internationaux".
Stéphanie Le Bars
IV Lutte contre le Sida en Tunisie :
Journée d’information sur les maladies sexuellement transmissibles et le sida
Des mesures pour une meilleure intégration sociale
Dans le cadre de la célébration de la Journée nationale de la famille et de la Journée mondiale de lutte contre le sida, le comité régional de l’Association tunisienne du planning familial a organisé mercredi à Tunis, avec le concours du ministère des Affaires sociales et de la Solidarité, une journée d’information, destinée aux agents de l’action sociale, sur les maladies sexuellement transmissibles et le sida. C’est la secrétaire d’Etat auprès du ministre des Affaires sociales et de la Solidarité, Mme Najah Belkhiria Karoui, qui a présidé l’ouverture des travaux de cette journée.
Cent trente-cinq personnes atteintes du sida bénéficient d’une ligne de crédit mise en place par la direction régionale du ministère des Affaires sociales. Les sidéens, grâce à cette aide octroyée par l’Etat, peuvent monter des projets dans divers domaines (menuiserie, maroquinerie, confection…). Cette mesure s’inscrit dans le cadre de la politique de promotion sociale initiée par le ministère des Affaires sociales pour assurer une meilleure intégration des personnes atteintes du sida dans la société.
Une seconde mesure, qui a été adoptée récemment par le gouvernement, permet aux sidéens de bénéficier de la carte pour handicapé.
Celle-ci offre comme avantage l’accès au fonds spécialisé dans la création de sources de revenus au profit des handicapés ainsi qu’à des places gratuites dans les moyens de transport. « Cette dernière mesure permet de faciliter l’accès aux soins pour les sidéens », commente un responsable du ministère des Affaires sociales.
Un avis partagé également par Mme Najah Belkhiria Karoui qui a souligné que « la Tunisie a mis en place un programme de lutte contre le sida et les maladies sexuellement transmissibles et a élaboré un plan d’action et d’intervention afin de maîtriser les répercussions que peuvent avoir ces pathologies sur l’individu, la famille et la société ».
Le président de l’Association de lutte contre le sida, le docteur Ridha Kamoun, était également présent à la journée d’information. Il a dressé le bilan des victimes de la pandémie au cours des quinze dernières années. Selon les dernières estimations d’ONU-Sida, 16.000 personnes sont contaminées chaque jour par le virus dans le monde. En Tunisie, le nombre de personnes atteintes par la maladie s’est stabilisé à 74 cas par an, « soignées par trithérapie » souligne le docteur Ridha Kamoun. « La meilleure prévention contre le virus reste le préservatif et l’abstinence », ajoute le médecin. D’après un autre intervenant, le docteur Mohamed Naïfer, une des solutions résiderait dans l’extension des distributeurs de préservatifs qui ne devraient plus être vendus seulement dans les pharmacies, mais également dans les centres commerciaux et être distribués dans les lycées, les foyers, les prisons et les casernes. « Une seule pharmacie disposait d’un distributeur de préservatifs jusqu’ici, souligne le médecine. Elle a dû l’enlever parce que les habitants du quartier ont émis quelques réserves. Pourtant, si on veut lutter contre la maladie, on doit généraliser ce type d’expérience pour protéger le maximum de personnes. Les mentalités doivent changer ».
I.H.
A demain