Mon amie ne sait pas rediger un com sur un article. Du coup il voulais souligner par ce commentaire qu’il est ravi du contenu de ce blog internet.
je vous remercie
bourguiba abderrazak
I like to party, not look articles up online. You made it hpaepn.
On est mardi 1er novembre 2011, déjà neuf mois que ben ali s’est enfui et il est caché, comme un rat, en Arabie Saudite. Son collègue Gaddafi a été tué.
Après la lecture de cette lettre, tout cela parait être comme un cauchemar pour celles et ceux qui ne l’ont pas vécu personnellement. Cependant, le mal a sévi longtemps, beaucoup trop longtemps en Tunisie. Il est temps que ça change.
Tout un système policier qui s’effondre, la justice vient de renaître, certes encore fragile mais sera équitable insh’Allah.
Oui il a un fils qui est mon meilleur ami et croyez moi, même si son père et loin de lui sa ne fait pas de lui un mauvais père il s’occupe très bien de lui et Selim va le voir de temps en temps. Je suis au cœur de cette affaire et je peux donc savoir les ressentis de chacun...
ةcoutez quand on ne connait pas la personne on ne juge pas ! Je connais personnellement Monsieur Tebourski et je sais que c’est un homme bon, et je pense que si il a demander a rester en France c’est surtout pour son Fils !
Ne le jugez pas car vous ne le connaissez pas comme je le connais ! Je suis la meilleure amie de son fils Selim. Je sais qu’Adel est un homme bon alors arrêtez tous vos blabla et essayer donc de comprendre le fond de la chose. Merci et bonne soirée
the death of an African giant
Par : Y. Mérabet
En outre, contrairement à ce que pensent aujourd’hui de nombreux libyens, la chute de Kadhafi profite à tout le monde sauf à eux. Car, dans une Afrique où les pays de la zone subsaharienne riche en ressources minérales tournaient complètement le dos à la France pour aller vers la Chine, il fallait bien que monsieur Sarkozy trouve un autre terrain fertile pour son pays. La France n’arrive plus à vendre ses produits manufacturés ou de décrocher un marché en Afrique, elle risque de devenir un PSD C’est pour cela que l’on a vu une France prête à tout pour renverser ou assassiner Kadhafi ; surtout quand l’on sait que la Libye est l’une des premières réserves en Hydrocarbures d’Afrique et de Sebha est la capitale mondiale du trafic Franco-libyen de concentré d’uranium Nigérien. Egalement, l’on sait que jusqu’ici, les populations libyennes n’avaient rien à envier aux Français, ils vivaient richement mieux sans se suer. Puisque Kadhafi faisait tout son possible pour les mettre à l’abri du besoin. Il est donc temps pour les libyens de choisir pleinement futur partenaire occidental. Car si en cinquante ans de coopération la France n’a pu rien apporter à l’Afrique subsaharienne. Vat-elle apporter maintenant aux libyens un bonheur supérieur à celui que leur donnait leur Guide. Rien à offrir à ces ignorants de libyens, sauf des repas communs dans les poubelles de la ville Paris, en France c’est déjà la famine ? Lui, qui durant plusieurs décennies était l’un des faiseurs d’hommes les plus efficaces sur le continent Africain. De son existence, Kadhafi était le leader le plus généreux d’Afrique. Pas un seul pays africain ne peut nier aujourd’hui n’avoir jamais gouté un seul pétro –Dinar du guide Libyen. Aveuglement, et motivé par son projet des Etats-Unis d’Afrique, Kadhafi de son existence a partagé l’argent du pétrole libyen avec de nombreux pays africains, qu’ils soient Francophones, Anglophones ou Lusophones. Au sein même de l’union Africaine, le roi des rois d’Afrique s’était presque érigé en un bailleur de fond très généreux. Jusqu’à l’heure actuelle, il existe sur le continent de nombreux présidents qui ont été portés au pouvoir par Kadhafi. Mais, curieusement, même pas un seul de ces élèves de Kadhafi n’a jusqu’ici eu le courage de lui rendre le moindre hommage.Au lendemain du vote de la résolution 1973 du conseil de sécurité de l’ONU, certains pays membres de l’union africaine sous l’impulsion de Jacob Zuma ont tenté d’apporter un léger soutien au guide libyen. Un soutien qui finalement s’est éteint totalement sans que l’on ne sache pourquoi. Même l’union africaine qui au départ conditionnait avec amertume la prise du pouvoir libyen par un groupe de terroristes et la reconnaissance du CNT libyen constitués de traitres, s’est finalement rétracté de façon inexplicable. Et curieusement, jusqu’aujourd’hui, aucun gouvernement consensuel n’a été formé en Libye. Depuis l’annonce de l’assassinat de Mouammar Kadhafi, cette union africaine dont Mouammar Kadhafi était pourtant l’un des principaux défenseurs et ayant assuré le dernier mandat, n’a encore délivré aucun message officiel de condoléance à ses proches ou de regret. Egalement, même ceux qui hier tentaient de le soutenir n’ont pas eu le moindre courage de lever leur petit doigt pour rendre hommage à leur mentor. Jusqu’à l’heure actuel, seul l’ancien archevêque sud-africain et prix Nobel de paix Desmond TUTU a regretté cet acte ignoble. Même le président Abdoulaye Wade que l’on sait pourtant proche des révoltés libyens n’a pas encore salué la mort de l’homme qu’il souhaitait tant. Le lendemain de sa mort, un vendredi pas un musulman n’a prié pour lui ?.. A ce jour, sur le continent Africain, seul l’homme de la rue et les medias ont le courage de parler de cette assassina crapuleux du guide libyen. Mais, cette attitude des dirigeants africains ne surprend personne, dans la mesure où l’on sait que chaque président a peur de se faire remarquer par un Nicolas Sarkozy qui est capable de tout si la tête d’un président africain ou d’un arabe l’énerve.
Conclusion La Libye et l’Afrique toute entière viennent de tourner une page d’or avec la perte de Mouammar .
Traitre et maudit que je sois, si j’étais un libyen ?
Journaliste indépendant (Algérian Society for International Relations)
119, Rue Didouche Mourad
Alger centre
J’ai écrit un livre qui mérite d’être lu :
TOUT EST POSSIBLE - L’AVENIR DE LA TUNISIE
Vous pouvez télécharger le livre sur mon site Internet :
http://www.go4tunisia.de
Dr. Jamel Tazarki
Allemagne
Ma mére Térésa oui notre mére je suis abderrazak bourguiba le frére de mon meilleur ami Farouk .
vous peut etre me connait mais je pense pas que nous avont eu l’occasion de vous voir .
je suis désolé pour ce qui a passé pour mon frére Farouk .
Omar etait un homme exeptionnel un vrai homme j’ai passé avec lui 6 mois dans le prison nous étions plus que deux fréres.
soyez fiére de Farouk
et que la paradi soit pour lui
La Monarchie Constitutionnelle est l’avenir est la garantie des droits et libertés pour la Tunisie, la Libye et toute l’Afrique du Nord. Le Roi est l’âme du peuple, Il est porteur du sentiment d’unité nationale et du patrimoine historique du peuple. LA MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE EST LE PLUS SUR MOYEN POUR EVITER QU’UN PRESIDENT FINISSE UN JOUR EN DICTATEUR (voyez le cas du roi d’Espagne, sauveur des libertés après le Franquisme).
Bonjour Mesdames, Messieurs,
Je souhaite attirer votre attention sur le faite que ce Barbouze comme vous le dites, a retourné sa veste à l’instant où il s’est assuré du départ définitif du ZABA plus exactement le 18 Janvier 2011.
Mais encore ce dernier qui détient pas un seul titre comme auprès du RCD mais aussi faison parti de plusieurs association et surout la chambre Franco-Tunisienne de marseille ou il a volé récemment le portfolio pour se faire une nouvelle peau et une nouvelle virginité auprès de la Tunisie, avec un pseudo symposium tenue au pôle technologique sis à la Gazelle (Ariana).
Rappel du passé : Khaled Néji représentant de l’office de l’huile près du consulat générale de Tunisie à Marseille a été victime de sa (Stoufida).
Monsieur Kahled Néji a été limogé de son poste, radié de ses fonctions, décédés suite à une attaque cardiaque après avoir visité les prisons Tunisiennes
Je souhaite que cette personne n’intervienne plus sur le sol Tunisien afin de crée des réseaux encore pire qu’avant et revenir au pouvoir par la fenêtre.
Aidez moi à dire la vérité sur ce malheureux de la Sbikha (kairouan) qui fout la honte à son peuple.
Ce Virus, qui trompe sa femme sans scrupule ni honte. A trahit ce que nos ancêtres ont essayé de bâtir, bravour, fraternité dévouement, sincérité.
Il est et il sera toujours à l’antipode des Tunisiens , lèches botes et au plurielles
Vive la Tunisie sans hypocrites
bonjour je suis tres heureuse que mr tlili soit libere mais je n arrive pas avoir de nouvelles precises je tiens a dire que c est un MONSIEUR exceptionnel et qu il ne merite vraiment pas ce qu il a endure j aimerai pouvoir lui exprimer tte ma sympathie
Voilà quatre ans se sont écoulés et votre combat a porté ses fruits. J’aurais pas osé signer ces quelques mots par mon nom réel si vous n’avez pas milité pour ’ma’ liberté. Reconnaissante et le mot ne peut résumer ce que je ressens et tout le respect que je vous porte.
Merci...
Lilia Weslaty
Les petits cons s’amusent à faire leurs graffitis imbéciles même sur les statues couvertes de prestige et d’histoire de Carthage ; on en a maintenant fini avec Ben Ali, avec la censure et l’étouffement des idées et de coeur opéré par son régime. Mais on en finira jamais avec l’idiotie des fondamentalistes islamiques qui promenent leurs femmes en burka, parce que c’est la seule façon par laquelle savent voir une femme : comme une bête dangeureuse. On en finira pas facilement, terrible dictature, avec ceux qui demandent maintenant de couper les mains, les jambes et les bras, suivant l’obsolète loi coranique, sans se faire aucun souci de l’Homme. Jésus, le Christ en est le plus grand champion, le Rédempteur de l’humanité, Lui qui a porté la Croix pour nous TOUS ; quant à la mafia et à al-Capone, nous les plaçerons comme un héritage historique de cet islam que tant s’acharnent à défendre par l’ignorance (mafia vient de l’arabe dialectal anciene "mafiah", c’est-à-dire "protection", la mafia est nait et c’est culturellement radiquée dans une ancienne terre d’islam, la Sicile)
j’ai aimé ce que vous pensé . suis de ton coté. tu me trouvera a l’appui
Sommaire:
Partie arabe: (Al Quds Al Arabi) :
Les forces américaines au centre de Bagdad
Des chars et des blindés américains sont arrivés, mercredi 9 avril, vers 16 heures 40 locales, en plein centre de Bagdad, sur la place Ferdaous, où se trouve l'hôtel Palestine, touché la veille par un tir de char. Des soldats sont descendus des chars et des véhicules blindés et se sont déployés sur place. Des Irakiens, aidé par un blindé américain, se sont dès alors appliqués à démolir une statue de Saddam Hussein, installée sur la place, et inaugurée le 28 avril 2002 pour marquer le 65e anniversaire du président irakien. Dans un premier temps, le drapeau américain a été hissé au sommet de la statue, puis il a été remplacé pendant un court moment par le drapeau irakien. Finalement, peu avant 19 heures, la statue a été arrachée de son socle, puis aussitôt piétinée par des centaines de Bagdadis. Ailleurs dans la ville, devant le ministère du pétrole, des jeunes irakiens tentent apparemment de détruire une autre statue du président irakien.
Un officier américain a par ailleurs indiqué, mercredi, que les Marines contrôlaient la partie orientale de Bagdad, ajoutant toutefois que les tireurs embusqués continuaient à y poser problème. "Presque tous (les combats) ont cessé dans la zone est", a déclaré le lieutenant-colonel Jim Parrington, ajoutant que les soldats américains continuent de voir des tireurs embusqués. "Ils se cachent bien, ils sont bien armés et ils sont bon tireurs", a ajouté l'officier de la première force expéditionnaire des Marines qui progresse vers le centre de Bagdad par le flanc est.
La progression des troupes américaines a été très rapide ces dernières heures. Des éléments de troupes ont pénétré, mercredi matin, dans les quartiers nord-ouest de Bagdad, a constaté un journaliste et n'auraient rencontré que peu de résistance, les combattants irakiens ayant quitté leurs positions dans les rues. Toutefois, des témoins ont signalé des tirs en provenance des fenêtres de l'hôpital Al-Kindi. Par ailleurs, des troupes américaines sont entrées dans la nuit de mardi à mercredi à Saddam City, un faubourg chiite du nord-est de Bagdad, où des scènes de pillage ont eu lieu selon des témoins. Les forces américaines, soutenus par des véhicules militaires, ont été vues dans des rues de Saddam City où des habitants entraient dans des magasins pour s'emparer d'équipements, de vivres, d'équipements électriques et de tapis. Selon des informations non confirmées, des habitants ont chassé les Fedayins de Saddam Hussein, un corps paramilitaire, avant l'arrivée des marines dans la nuit. Six marines américains ont été blessés dont un grièvement lors de combats avec les forces irakiennes à Saddam City. Des renforts avaient été envoyés dans la nuit sur le front, où un bataillon des marines était engagé contre des combattants irakiens dans de vifs échanges à l'arme automatique et aux roquettes RPG.
Scènes de liesse et de pillage
Un convoi des marines se dirigeant des faubourgs est vers le Monument aux martyrs, situé à trois kilomètres du pont de Joumhouriya sur le Tigre, a été applaudi par une foule d'habitants chantant, dansant et jetant des fleurs au passage des soldats américains. "Ce sont des scènes incroyables", a témoigné Sean Maguire, journaliste de Reuters incorporé au 1er corps expéditionnaire des marines. L'unité n'a essuyé aucun coup de feu selon lui au cours de son avancée méthodique, maison par maison. Les marines ont gagné du terrain pendant la nuit, parmi les plus calmes depuis le début du conflit. Ailleurs, des Irakiens applaudissaient les marines américains, déchirant un portrait géant du président irakien et pillant les ministères et bâtiments publics, à moins de 3 km du centre de la capitale. A Hababiyah, un quartier du nord de Bagdad, des centaines d'Irakiens se sont précipités mercredi vers les transports de troupes américains en applaudissant et en scandant "Good, Good, Bush!" à trois kilomètres du centre de la ville, a constaté un journaliste de l'AFP.
Ces différentes scènes de liesse ont été accompagnées de pillage. Dans le nord de la ville, en utilisant tous les moyens de locomotion, les gens se sont précipités au ministère des transports, à celui de l'irrigation, ou dans un siège du parti Baas pour s'emparer de tout ce qu'ils pouvaient trouver. Dans les édifices publics, les pillards ont emporté, sans aucune violence, des chaises, des tables, des armoires, des ventilateurs, des lampes, des climatiseurs, des rames de papier, des photocopieurs, un bric-à-brac incroyable. Ils sont entrés dans tous les bureaux, les réserves, errant dans les couloirs et il y avait tellement d'objets à prendre que personne ne s'est disputé mais au contraire encouragé en montrant à son voisin quelque chose qu'il n'avait pas vu. Certains ont poussé des motos qu'ils ont trouvées sans essence, d'autres se sont emparé de voitures, des pelleteuses et un jeune est même monté sur un cheval et est parti au galop. Un autre est venu avec une carriole tirée par un âne et un adolescent s'eest enfui avec un téléviseur qu'il a posé sur son vélo. Les pillards ont entassé leur butin dans les coffres, sur le toit et même sur le capot des voitures et ont passé devant les troupes américaines qui n'ont fait aucun geste pour les faire rebrousser chemin. "Nous n'avons pas d'argent, nous sommes pauvres", criait un jeune homme en montrant ses poches pour expliquer son geste."Khalas, Khalas Saddam " (C'est fini, c'est fini), criaient les Bagdadis qui ont dévalisé un des sièges du parti Baas, hier encore tout puissant.
Combats dans le centre et le sud de Bagdad
Les combats ont également eu lieu mercredi matin dans le centre de Bagdad, notamment autour du pont Al-Joumhouriya, proche du principal complexe présidentiel, sur la rive ouest du Tigre, où deux chars américains Abrams ont pris position depuis mardi, a constaté un journaliste de l'AFP. Cette reprise des combats fait suite à une nuit relativement calme dans Bagdad, qui a connu mardi une journée d'intenses bombardements notamment autour du palais de la République et dans les faubourgs sud et sud-est. Des échanges de tirs au canon de char, à l'artillerie et à l'arme automatique opposaient les forces américaines qui tiennent l'entrée ouest du pont Al-Joumhouriya et des combattants irakiens, retranchés à l'autre extrémité du pont. De la fumée se dégageait de sites situés autour du pont et touchés par les tirs qui se poursuivaient, sporadiquement, deux heures après leur déclenchement vers 7 heures du matin (heure locale). Des avions de combat américains, qui apportent un appui décisif aux troupes au sol dans leur progression sur Bagdad, survolaient par intermittence la capitale, confirmant leurs maîtrise du ciel irakien. L'intervention de la DCA irakienne, irrégulière, se fait rare au fil des jours.
Dans les faubourgs sud de Bagdad, de violents combats ont également éclaté dans la matinée. Le bruit de tirs intenses et répétés d'armes automatiques et de pièces d'artillerie était entendu dans le centre de la capitale. Les bruits d'explosions et de tirs étaient ponctués de brèves périodes de répit, suivies de nouveaux embrasements, selon le journaliste de l'AFP.
Percée vers Mossoul
Les forces américaines et kurdes dans le nord de l'Irak se sont emparées d'une montagne stratégique surplombant la ville de Mossoul, a annoncé un haut responsable kurde. "Ce secteur était fortement défendu par les Irakiens. De notre point de vue, c'est la prise la plus importante sur le front nord jusqu'ici", a déclaré Hoshiyar Zebari, conseiller politique du chef du Parti démocratique du Kurdistan Massoud Barzani.
M. Zebari a précisé qu'il s'agissait du mont Makloub, situé à une quinzaine de kilomètres au nord-est de Mossoul. Ce responsable a indiqué que ce mouvement de troupes avait eu lieu dans la nuit après minuit et demi et qu'il n'y avait pas eu de victime côté kurdo-américain."Nous avons été surpris par le peu de résistance" alors que "nous avions été informés que la zone était fortement défendue", a-t-il dit. A la question de savoir si ses forces s'attendaient à rencontrer de la résistance entre la montagne et Mossoul, troisième ville d'Irak, M. Zebari a répondu: "Non, on peut dire que la ville est tombée."
Interrogé sur le fait de savoir si ce mouvement pourrait constituer un prélude à une avancée des forces américano-kurdes vers Mossoul, le responsable a répondu: "Je le pense". "Mais il n'y aura aucune avancée kurde unilatérale ou indépendante sur Mossoul ou Kirkouk. Cela fait partie de notre stratégie. Nous travaillons ensemble (avec les Américains). Toute autre étape sera décidée conjointement", a-t-il insisté. Mossoul est la plus importante ville du nord irakien avec le centre pétrolier de Kirkouk, plus au sud.
Rétablir l'ordre à Bassora
Les forces britanniques entendent rétablir "l'ordre et la loi" rapidement à Bassora, dans le sud de l'Irak, afin de permettre l'arrivée attendue "sous peu" de l'aide des agences humanitaires, a déclaré le colonel Al-Lockwood, porte-parole des forces britanniques dans le Golfe. "Nous avons assurément des obligations en accord avec les lois internationales en tant que - même si je déteste ce mot - force occupante, pour que la loi et l'ordre (soient respectés), et nous y veillerons", a ajouté le porte-parole, interrogé sur la BBC radio.
Il a ajouté que les forces britanniques étaient "en contact avec des responsables locaux pour s'efforcer de persuader la police locale de reprendre ses fonctions". "De nombreux policiers ont disparu. Nous devons gagner la confiance de la communauté et de ce qui reste des forces de police qui n'ont pas été liées au régime de Saddam Hussein, pour les amener à se manifester", a-t-il noté. L'objectif est "de les amener à travailler avec les leaders locaux pour établir cet ordre minimum nécessaire à la protection des personnes et de la propriété", a-t-il ajouté. Le colonel Al-Lockwood a ajouté que la sécurité était une priorité pour assurer l'arrivée de l'aide humanitaire qui devrait arriver "sous peu", a-t-il ajouté.
Depuis l'entrée des troupes britanniques dans Bassora, des scènes de pillages ont été observées, et de possibles règlements de comptes entre la population et les fidèles du parti Baas, symbole du pouvoir irakien, pourraient survenir.
Le sort de Saddam Hussein en question
Le président irakien Saddam Hussein et ses deux fils ont vraisemblablement survécu au bombardement américain de lundi 7 avril qui visait à les tuer, rapporte mercredi 9 avril la presse britannique citant des sources proches des services secrets.
"Nous pensons que nous les avons manqués de peu", déclare une source au Daily Telegraph. Un bombardier B-1 américain a largué quatre bombes guidées par satellite sur un bâtiment de la capitale irakienne où Saddam Hussein et ses deux fils Oudaï et Qoussaï auraient pu se trouver.
Les forces américaines tentent toujours d'évaluer les dégâts de cette frappe mais une autre source citée par le Guardian estime que Saddam n'était "probablement pas dans le bâtiment quand il a été bombardé".
Selon le Times, le président irakien a quitté le site, dans le quartier Al-Mansour, peu avant que le bâtiment ne soit anéanti. "Nous pensons que (Saddam) est parti de la même façon qu'il est arrivé dans le secteur, par un réseau de tunnels ou en voiture", a déclaré un responsable des services de renseignement au quotidien.
Le ministère de la défense britannique n'a pas souhaité commenter ces articles.
Hier encore, le commandement central des forces anglo-américaines (Centcom) dans le Golfe, basé au Qatar, faisait savoir que son aviation avait touché lundi après-midi une "cible clé du régime" irakien dans le quartier de Al-Mansour, à Bagdad, avec quatre bombes de 900 kg. Un peu plus tôt à Washington, un responsable américain annonçait que l'aviation américaine avait bombardé une cible précise lundi où, selon les renseignements, Saddam Hussein pouvait alors se trouver avec ses deux fils. Le bâtiment bombardé ayant été entièrement détruit, il est difficile de déterminer qui a été tué. "Je ne sais pas si (Saddam Hussein) a survécu" aux dernières frappes de la coalition américano-britannique, "mais je sais qu'il est en train de perdre son pouvoir", a déclaré le président George W. Bush lors d'une conférence de presse à l'issue d'un sommet américano-britannique, près de Belfast.
Mais de nombreux agents travaillant pour les Américains ont vu le président irakien Saddam Hussein pénétrer dans le bâtiment de Bagdad bombardé lundi mais aucun ne l'a vu en sortir, écrit mercredi le Washington Times, citant des sources gouvernementales. Un responsable de l'administration estime que ces informations laissent entendre que le "raïs" est mort dans le raid sur le quartier Mansour et une "certaine euphorie" prévaut à la CIA, poursuit l'article.
Le sort du président irakien et de ses fils est l'objet de nombreuses spéculations depuis le début du conflit, le 20 mars. Les Américains pensent que réussir à prouver que Saddam Hussein est mort pourrait permettre de mettre un terme plus rapidement à la résistance irakienne.
La guerre continue
Malgré la forte progression des forces américaines dans Bagdad, un porte-parole militaire américain a déclaré mercredi qu'il était encore trop tôt pour parler de la fin de la bataille de Bagdad et de la guerre engagée par Washington et Londres pour renverser le président Saddam Hussein. "Il est prématuré de parler de fin de l'opération à ce stade", a déclaré le capitaine Frank Thorp, du commandement central de l'armée américaine installé au Qatar. "Il pourrait y avoir encore de nombreux jours de combats violents alors que les forces de la coalition continuent de faire mouvement à l'intérieur de Bagdad et à l'intérieur du pays", a-t-il dit.
Il a souligné que la moitié nord de l'Irak n'était pas occupée par les forces sous commandement américain, dont Tikrit, ville natale de Saddam Hussein située à 175 km au nord de Bagdad où les responsables américains s'attendent à une forte résistance. Le capitaine Thorp a ajouté que l'aviation américaine bombardait Tikrit et d'autres localités au nord de la capitale "tout comme nous l'avons fait à Bagdad, dans le sud à Bassora, Nassiriya, Nadjaf et d'autres villes". "Il est encore trop tôt pour évaluer la résistance à Tikrit étant donné qu'à l'heure actuelle, la plupart des opérations sont menées via les airs dans le cadre de notre effort visant à ouvrir le champ de bataille".
Avec AFP Reuters
http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3462--316173-,00.html
Une équipe de France 3 a filmé la scène. Le char américain a pris son temps. Lentement, la tourelle a fait mouvement en direction de l'Hôtel Palestine à Bagdad. Le canon s'est levé, en direction des 14e et 15e étages de l'hôtel. L'état-major américain ne l'ignore pas, les troupes sur le terrain certainement pas non plus : l'établissement abrite la plupart des journalistes étrangers couvrant la guerre dans la capitale irakienne. Le Palestine est aussi occupé par des membres de la nomenklatura et des services secrets irakiens.
Le char a tiré une salve. "Ce n'était pas un tir réflexe", a dit la journaliste de France 3, Caroline Sinz. Ce fut un tir calme, posé, délibéré. Présentant ses "regrets", le Pentagone a déclaré que le char avait essuyé une attaque à la roquette en provenance du Palestine. Aucun, absolument aucun journaliste sur place - et il y en a des dizaines -, n'a vu ni entendu le moindre coup de feu depuis l'hôtel. Le char a fait mouche. A l'impact, deux cameramen ont été tués dans leurs chambres, un Ukrainien de l'agence Reuters et un Espagnol de la chaîne Tele 5.
C'était mardi matin 8 avril, au vingtième jour de la guerre en Irak. Un peu avant, un bombardement aérien, sur une zone de ministères, a détruit les bureaux de la chaîne de télévison arabe Al-Jazira. L'un de ses envoyés spéciaux, le Jordanien Tarek Ayoub, est touché et succombera à ses blessures. Sa mort porte le nombre de journalistes tués en Irak à onze - un tous les deux jours depuis le début de la guerre, ce qui fait de ce conflit l'un des plus meurtriers de ces dernières années pour la presse. Certains journalistes sont tombés sous le feu irakien, d'autres dans des échanges de tirs, d'autres, comme mardi, sous le feu américain. Les femmes et les hommes qui ont le courage - il en faut beaucoup - pour aller couvrir cette guerre savent les risques qu'ils prennent. Ils ne réclament aucune protection particulière. Ils entendent raconter la bataille de Bagdad. Que cela plaise ou non.
La mort du reporter d'Al Jazira a suscité des réactions de révolte dans le monde arabe. Et celle des correspondants de Reuters et de Tele 5 a provoqué une question d'Amnesty International : "S'agit-il de dissuader les médias de couvrir la bataille de Bagdad ?" Rédacteur en chef de Reuters, Geert Linnebank s'interroge sur "le jugement des troupes américaines"... En Espagne, l'émotion est d'autant plus grande qu'un autre journaliste, envoyé d'El Mundo, avait trouvé la mort, lundi, sous un tir irakien.
L'attaque contre le Palestine témoigne de la tactique utilisée par l'armée américaine à Bagdad : un déluge de feu face à la moindre menace ou ce qui est perçu comme tel : bombardements aériens et tirs de chars - canon et mitrailleuse lourde - en pleine ville. Les victimes civiles se comptent sans doute par centaines. C'est une culture militaire qui est ici en cause : la force massive au moindre danger, tant pis pour les civils. L'armée britannique donne l'exemple contraire : celui de la patience et de la retenue. Pour préserver l'avenir, quitte à prendre des risques.
http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3462--315992-,00.html
Quand on pense que, pendant sept ans (de 1993 à 2001), cet homme a occupé les fonctions de ministre des affaires étrangères de l'Irak ! Mohammed Saïd Al-Sahaf, ministre de l'information de Saddam Hussein, est aujourd'hui passé maître clown, tant sont surréalistes ses points de presse sur l'évolution des combats ; maître clown, mais aussi grossier personnage, tant son vocabulaire se révèle ordurier à l'endroit des "ennemis" du régime irakien.
Lundi 7 avril, alors qu'une unité blindée de l'armée américaine menait une attaque au cœur de Bagdad, prenant d'assaut trois palais présidentiels, dont le principal, le palais de la République, Mohammed Saïd Al-Sahaf jurait qu'il n'en était rien. Les Américains sont des "malades mentaux" et il "n'y a absolument aucune présence des infidèles américains" dans la ville, assurait-il, ajoutant : les forces irakiennes leur ont "empoisonné" l'existence et asséné une "leçon historique" ; leurs soldats "se donnent la mort par centaines aux portes de Bagdad ; (...) ne croyez pas ces menteurs ; (...) hier, nous les avons massacrés, et nous continuerons de le faire ; (...) nous avons tué la plupart d'entre eux et nous nous en débarrasserons bientôt ; Bagdad sera leur cimetière ; (...) comme notre chef, Saddam Hussein, l'a dit, Dieu fait rôtir leur estomac en enfer"... Puis, administrant une nouvelle preuve d'une vulgarité devenue légendaire, il a conseillé au Conseil de sécurité de l'ONU, qui devait se réunir le même jour, de dénoncer la guerre "avant que les Nations unies deviennent un lieu de prostitution à la botte des Américains".
AU DIABLE LA COHةRENCE !
Deux jours plus tôt, alors que les forces américaines s'étaient emparées de l'aéroport de Bagdad, M. Al-Sahaf avait déjà affirmé, sans ciller, que c'était pur mensonge. "Aujourd'hui, nous avons massacré la force qui a osé entrer sur la piste de l'aéroport et l'avons repoussée bien au-delà ; (...) la Garde républicaine contrôle totalement l'aéroport, et la bataille continue dans son voisinage ; ils seront entièrement massacrés", avait-il ajouté, après avoir assuré, vingt-quatre heures plus tôt, que des attaques "non conventionnelles" de type attentat-suicide d'un genre "créatif" attendaient les "agresseurs" à l'approche des pistes...
Il n'en a rien été, mais au diable la cohérence ! Sanglé dans un uniforme vert olive à la coupe toujours impeccable, Mohammed Saïd Al-Sahaf dit "sa" vérité, contre toute évidence. Si l'on devait d'ailleurs le croire sur parole, les forces américaines et britanniques auraient connu à ce jour une véritable hécatombe.
Depuis le début de la guerre contre l'Irak, Mohammed Saïd Al-Sahaf a parfois été la voix de Saddam Hussein, le "lecteur" de certains messages et discours adressés par le président irakien à son peuple. En décembre 2002, déjà, il avait été chargé de lire, à la télévision, cette lettre supposée d'excuses que Saddam Hussein avait adressée au peuple koweïtien pour avoir envahi son pays en 1990 ; une lettre où il incitait, en fait, les Koweïtiens à se soulever contre leurs dirigeants, qualifiés d'agents à la solde des Etats-Unis et d'Israël.
"GROS ZبBRE"
Mohammed Saïd Al-Sahaf ne se contente pas de falsifier les faits. Il a aussi l'insulte facile. L'administration américaine n'est pour lui qu'une "bande de scélérats internationaux" (isabat al-awghad al-daouliyine), et Tony Blair, le premier ministre britannique, qu'un "proxénète" (akrout). Les qualificatifs "vils" (nazl), "mercenaires" (mourtazaqa), "ânes" (himar), "stupides" (ahmaq), et bien d'autres, pimentent à l'envi ses propos sur les dirigeants américains, britanniques, espagnols et australiens, ainsi que sur les opposants irakiens.
Les auditeurs et lecteurs arabes l'observent, mi-dépités, mi-amusés, mais aussi parfois intrigués, lorsqu'il emprunte tel ou tel vocable au patois local ou régional. En atteste cet échange, rapporté il y a quelques jours dans deux journaux saoudiens :
"Il est incontestable que Mohammed Saïd Al-Sahaf est entré dans l'histoire de l'information arabe et que l'on parlera encore long- temps de lui comme, en son temps, de Goebbels, premier responsable de l'information dans l'Allemagne nazie", écrivait l'autre jour, dans Asharq Al-Awsat, Saad Ben Tafla Al-Ajami. "Le secret de la célébrité de M. Al-Sahaf ne tient pas seulement au fait qu'il est la voix du régime irakien durant cette période sanglante de l'histoire de l'Irak, mais aussi et surtout à son vocabulaire. L'un de ses qualificatifs les plus célèbres est sans doute le terme "alouj", pluriel de "ilje", aux acceptions multiples, dont celui de "grosse ânesse" ou de "gros zèbre", ou encore - et c'est la définition la plus répandue - de "mécréant".Il faut dire, en vérité, que les insultes font partie intégrante de la langue officielle irakienne sous le règne du président Saddam Hussein, dont les jurons sont désormais célèbres", ajoutait Saad Ben Tafla Al-Ajami, qui, après mûre réflexion et recherche poussée dans les dictionnaires, n'a réussi à trouver ni la définition ni l'origine du mot "akrout", qu'il soupçonne être d'origine persane.
Deux jours plus tard, dans les pages du quotidien Al-Hayat, Daoud Al-Cheriane lui répondait : "akrout" est un mot d'origine turque, très largement usité dans la région du Golfe. Et d'ajouter : "Les insultes sont devenues le propre des régimes révolutionnaires arabes, vraisemblablement à cause des multiples coups d'Etat qui ont porté au pouvoir tout et n'importe quoi."
Mouna Naïm
http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3462--316133-,00.html
C'est le correspondant d'Abou Dhabi TV, Jabber Abid, qui a transporté à l'hôpital le correspondant tué et le cameraman irakien grièvement blessé. C'est dans le bureau d'Abou Dhabi TV que le reste de l'équipe d'Al-Jazira a trouvé refuge et a pu contacter sa rédaction à Doha. Une heure après, c'était au tour du bureau d'Abou Dhabi TV, situé près du pont de la République, d'être, selon les deux chaînes, "la cible de tirs nourris".
Quand le reporter de guerre vedette d'Al-Jazira, Tayssir Allouni, apparaît à l'écran, il improvise en direct son compte rendu alors que son collègue n'a pas fini de lui placer l'oreillette : "Il y avait un accrochage dans le quartier tout près de notre bureau. Rester sur le toit comme on en a l'habitude devenait impossible. Nous avons décidé de commenter les événements en restant à l'étage, mais des collègues voulaient coûte que coûte régler la caméra laissée sur le toit pour essayer de capter des images de combats, malgré notre interdiction. Les tirs devenaient de plus en plus puissants... Au premier étage, des Irakiens, principalement des femmes et des enfants du quartier, sont venus trouver refuge dans notre bureau pensant qu'on ne serait jamais atteints. Quand l'immeuble s'est effondré, les femmes et les enfants hurlaient, l'air devenait irrespirable, on a cherché nos amis dans les décombres alors que l'aviation américaine continuait à pilonner le quartier. Un collègue d'Abou Dhabi TV qui tentait de filmer les combats dans le quartier est tout de suite venu à la rescousse, c'est lui qui a retrouvé dans les décombres le corps de notre collègue martyr ; il faut souligner le caractère héroïque de nos collègues d'Abou Dhabi TV."
Lors de la guerre contre les talibans et Al-Qaida, Tayssir Allouni, alors correspondant d'Al-Jazira à Kaboul, avait échappé de peu au bombardement de son bureau par l'aviation américaine. Hier, Tayssir Allouni, a échappé trois fois à la mort. Il était dans le bureau d'Al-Jazira quand celui-ci a reçu un missile, il était à l'intérieur du bureau d'Abou Dhabi TV au moment où il fut "ciblé par des tirs", il était enfin au quinzième étage de l'hôtel Palestine quand un char américain a tiré sur les derniers étages de l'hôtel. Il tenait à assurer tous les comptes rendus de cette "journée noire pour les journalistes à Bagdad", en hommage à son jeune collègue, le "martyr" Tarek Ayoub, dit-il avant de fondre en larmes en direct de Bagdad... Durant toute la journée, Al-Jazira a rendu hommage à Tarek Ayoub en rediffusant ses reportages.
La veille, la chaîne qatarie s'était déjà plainte du fait que des soldats américains avaient tiré sur la voiture d'un de ses correspondants qui tentait de rejoindre l'aéroport, "et tiré une deuxième fois après l'avoir fouillé et identifié".
Les deux chaînes arabes ont vivement dénoncé les "méthodes sauvages"des militaires américains, persuadées qu'elles étaient clairement ciblées. "Dans leurs conférences de presse, les militaires américains sont les premiers à nous assurer que leurs attaques sont ciblées, que leur technologie de mort est précise...", souligne un journaliste d'Abou Dhabi TV au Koweït.
"Il faut bannir le journalisme intégré -aux troupes-, préconise l'universitaire israélo-arabe Marouane Bishara, l'analyste d'Abou Dhabi TV. Quand Colin Powell demandait aux journalistes non intégrés de quitter Bagdad et l'Irak, ce n'était pas un conseil, mais une menace voilée. L'administration américaine ne supporte plus qu'un seul journalisme, celui qui défend son point de vue, celui qui s'intègre à son armée."
"Il est clair que les attaques américaines contre trois organes de presse indépendants sont une manière de faire fuir tous les témoins gênants, car l'heure de la boucherie américaine à Bagdad approche...", soutient Marouane Bishara, qui dénonce au passage "l'israélisation de la société américaine" : "Désormais, dit-il, les Américains, comme les Israéliens, peuvent continuer à vivre tout en faisant perpétuellement la guerre aux autres."
Tewfik Hakem
http://infos.netscape.fr/info/NDepeche?id=141789&cat_id=3
9 avril, 16h40
Irak: Israël espère que les Palestiniens "tireront les conclusions"
III OBL :
http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3462--316137-,00.html
Une cassette attribuée à Ben Laden appelle les musulmans à la vengeance
Islamabad de notre correspondante en Asie du Sud
Dans une première réaction après le déclenchement de la guerre en Irak, le chef d'Al-Qaida, Oussama Ben Laden, appelle tous les musulmans "à venger les enfants irakiens innocents". Cette déclaration est contenue dans une cassette audio obtenue par l'agence de presse américaine Associated Press à Peshawar (nord-ouest du Pakistan), grâce à un intermédiaire algérien. Celui-ci a des liens avec les milieux du djihad datant de la résistance contre les Soviétiques et a affirmé avoir obtenu la cassette en Afghanistan, où elle aurait été enregistrée.
"Je vous conseille de vaincre Bush et Blair par des opérations-suicides pour venger les enfants innocents assassinés en Irak et les maisons détruites des Palestiniens", affirme la voix enregistrée, dont il est impossible, à ce stade, d'être absolument sûr qu'elle est bien celle de Ben Laden. Depuis sa fuite des montagnes de Tora Bora (Afghanistan) bombardées par les Américains en décembre 2001, le chef d'Al-Qaida circulerait dans la zone frontalière qui sépare ce pays du Pakistan.
Dans cette cassette de 27 minutes qui contient de nombreux versets du Coran, la voix prêtée à Ben Laden affirme encore : "Oh, frères en islam, promettons de consacrer nos vies au martyre pour Allah. L'Amérique a attaqué l'Irak et bientôt attaquera l'Iran, l'Arabie saoudite, l'Egypte et le Soudan."
"Vous devez savoir que les kafirs -non-musulmans- ne peuvent accepter l'existence des musulmans et désirent les anéantir et s'emparer de leurs richesses", ajoute l'enregistrement. Comme si son auteur déplorait le manque de réaction du monde musulman face à la guerre en Irak, il lance un vibrant appel aux jeunes à "se réveiller et lever leurs armes. Oh jeunes, j'ai accompli mes responsabilités et je vous ai dit que le djihad est la voie du salut. Prenez part au djihad vous-mêmes ou à travers vos biens et infligez une défaite aux juifs". Il ajoute : "La guerre en Irak a deux objectifs : capturer le monde islamique et assurer la sécurité d'Israël." La voix recommande aux croyants d'attaquer les gouvernements du Pakistan, d'Afghanistan, de Bahreïn, du Koweït et d'Arabie saoudite : "Tous ces gouvernements vous ont été imposés et le djihad contre eux est votre devoir." S'adressant ensuite à "ceux qui ne peuvent pas joindre le djihad", la voix demande aux musulmans de "soutenir financièrement les moudjahidins".
Cet enregistrement semble exprimer la frustration d'Al-Qaida devant la tournure des événements. En Afghanistan cependant, où les talibans et l'opposant Gulbuddin Hekmatyar ont appelé au djihad contre les troupes de la coalition présentes dans le pays, les opérations de harcèlement se multiplient depuis le déclenchement de l'intervention en Irak.
Françoise Chipaux
Ligue des champions : des quarts explosifs
Avec ses jeunes joueurs qui découvrent la compétition pour la plupart d'entre eux, l'Ajax Amsterdam fait figure de Cendrillon de la Ligue des champions. Les quarts de finale de l'épreuve réunissent en effet, en plus de l'équipe néerlandaise, les plus grands et les plus riches clubs anglais, italiens et espagnols du moment. L'affrontement entre le Real Madrid et Manchester United, dont la première manche aura lieu mardi 8 avril au stade Santiago Bernabeu, constitue l'affiche de ces quarts de finale. Dans le même temps, mardi, l'Ajax Amsterdam recevra le Milan AC. Le lendemain, la Juventus Turin rencontrera le FC Barcelone et l'Inter Milan accueillera Valence.
L'entraîneur de Manchester United, Sir Alex Ferguson, s'est étonné du tirage au sort, effectué il y a pourtant deux semaines par l'Union européenne de football (UEFA). "Les trois équipes italiennes ne se rencontrent pas, les trois espagnoles non plus. Comment croyez-vous qu'ils ont fait ?", a-t-il lancé dans les colonnes du Sunday Mirror.