Mon amie ne sait pas rediger un com sur un article. Du coup il voulais souligner par ce commentaire qu’il est ravi du contenu de ce blog internet.
je vous remercie
bourguiba abderrazak
I like to party, not look articles up online. You made it hpaepn.
On est mardi 1er novembre 2011, déjà neuf mois que ben ali s’est enfui et il est caché, comme un rat, en Arabie Saudite. Son collègue Gaddafi a été tué.
Après la lecture de cette lettre, tout cela parait être comme un cauchemar pour celles et ceux qui ne l’ont pas vécu personnellement. Cependant, le mal a sévi longtemps, beaucoup trop longtemps en Tunisie. Il est temps que ça change.
Tout un système policier qui s’effondre, la justice vient de renaître, certes encore fragile mais sera équitable insh’Allah.
Oui il a un fils qui est mon meilleur ami et croyez moi, même si son père et loin de lui sa ne fait pas de lui un mauvais père il s’occupe très bien de lui et Selim va le voir de temps en temps. Je suis au cœur de cette affaire et je peux donc savoir les ressentis de chacun...
ةcoutez quand on ne connait pas la personne on ne juge pas ! Je connais personnellement Monsieur Tebourski et je sais que c’est un homme bon, et je pense que si il a demander a rester en France c’est surtout pour son Fils !
Ne le jugez pas car vous ne le connaissez pas comme je le connais ! Je suis la meilleure amie de son fils Selim. Je sais qu’Adel est un homme bon alors arrêtez tous vos blabla et essayer donc de comprendre le fond de la chose. Merci et bonne soirée
the death of an African giant
Par : Y. Mérabet
En outre, contrairement à ce que pensent aujourd’hui de nombreux libyens, la chute de Kadhafi profite à tout le monde sauf à eux. Car, dans une Afrique où les pays de la zone subsaharienne riche en ressources minérales tournaient complètement le dos à la France pour aller vers la Chine, il fallait bien que monsieur Sarkozy trouve un autre terrain fertile pour son pays. La France n’arrive plus à vendre ses produits manufacturés ou de décrocher un marché en Afrique, elle risque de devenir un PSD C’est pour cela que l’on a vu une France prête à tout pour renverser ou assassiner Kadhafi ; surtout quand l’on sait que la Libye est l’une des premières réserves en Hydrocarbures d’Afrique et de Sebha est la capitale mondiale du trafic Franco-libyen de concentré d’uranium Nigérien. Egalement, l’on sait que jusqu’ici, les populations libyennes n’avaient rien à envier aux Français, ils vivaient richement mieux sans se suer. Puisque Kadhafi faisait tout son possible pour les mettre à l’abri du besoin. Il est donc temps pour les libyens de choisir pleinement futur partenaire occidental. Car si en cinquante ans de coopération la France n’a pu rien apporter à l’Afrique subsaharienne. Vat-elle apporter maintenant aux libyens un bonheur supérieur à celui que leur donnait leur Guide. Rien à offrir à ces ignorants de libyens, sauf des repas communs dans les poubelles de la ville Paris, en France c’est déjà la famine ? Lui, qui durant plusieurs décennies était l’un des faiseurs d’hommes les plus efficaces sur le continent Africain. De son existence, Kadhafi était le leader le plus généreux d’Afrique. Pas un seul pays africain ne peut nier aujourd’hui n’avoir jamais gouté un seul pétro –Dinar du guide Libyen. Aveuglement, et motivé par son projet des Etats-Unis d’Afrique, Kadhafi de son existence a partagé l’argent du pétrole libyen avec de nombreux pays africains, qu’ils soient Francophones, Anglophones ou Lusophones. Au sein même de l’union Africaine, le roi des rois d’Afrique s’était presque érigé en un bailleur de fond très généreux. Jusqu’à l’heure actuelle, il existe sur le continent de nombreux présidents qui ont été portés au pouvoir par Kadhafi. Mais, curieusement, même pas un seul de ces élèves de Kadhafi n’a jusqu’ici eu le courage de lui rendre le moindre hommage.Au lendemain du vote de la résolution 1973 du conseil de sécurité de l’ONU, certains pays membres de l’union africaine sous l’impulsion de Jacob Zuma ont tenté d’apporter un léger soutien au guide libyen. Un soutien qui finalement s’est éteint totalement sans que l’on ne sache pourquoi. Même l’union africaine qui au départ conditionnait avec amertume la prise du pouvoir libyen par un groupe de terroristes et la reconnaissance du CNT libyen constitués de traitres, s’est finalement rétracté de façon inexplicable. Et curieusement, jusqu’aujourd’hui, aucun gouvernement consensuel n’a été formé en Libye. Depuis l’annonce de l’assassinat de Mouammar Kadhafi, cette union africaine dont Mouammar Kadhafi était pourtant l’un des principaux défenseurs et ayant assuré le dernier mandat, n’a encore délivré aucun message officiel de condoléance à ses proches ou de regret. Egalement, même ceux qui hier tentaient de le soutenir n’ont pas eu le moindre courage de lever leur petit doigt pour rendre hommage à leur mentor. Jusqu’à l’heure actuel, seul l’ancien archevêque sud-africain et prix Nobel de paix Desmond TUTU a regretté cet acte ignoble. Même le président Abdoulaye Wade que l’on sait pourtant proche des révoltés libyens n’a pas encore salué la mort de l’homme qu’il souhaitait tant. Le lendemain de sa mort, un vendredi pas un musulman n’a prié pour lui ?.. A ce jour, sur le continent Africain, seul l’homme de la rue et les medias ont le courage de parler de cette assassina crapuleux du guide libyen. Mais, cette attitude des dirigeants africains ne surprend personne, dans la mesure où l’on sait que chaque président a peur de se faire remarquer par un Nicolas Sarkozy qui est capable de tout si la tête d’un président africain ou d’un arabe l’énerve.
Conclusion La Libye et l’Afrique toute entière viennent de tourner une page d’or avec la perte de Mouammar .
Traitre et maudit que je sois, si j’étais un libyen ?
Journaliste indépendant (Algérian Society for International Relations)
119, Rue Didouche Mourad
Alger centre
J’ai écrit un livre qui mérite d’être lu :
TOUT EST POSSIBLE - L’AVENIR DE LA TUNISIE
Vous pouvez télécharger le livre sur mon site Internet :
http://www.go4tunisia.de
Dr. Jamel Tazarki
Allemagne
Ma mére Térésa oui notre mére je suis abderrazak bourguiba le frére de mon meilleur ami Farouk .
vous peut etre me connait mais je pense pas que nous avont eu l’occasion de vous voir .
je suis désolé pour ce qui a passé pour mon frére Farouk .
Omar etait un homme exeptionnel un vrai homme j’ai passé avec lui 6 mois dans le prison nous étions plus que deux fréres.
soyez fiére de Farouk
et que la paradi soit pour lui
La Monarchie Constitutionnelle est l’avenir est la garantie des droits et libertés pour la Tunisie, la Libye et toute l’Afrique du Nord. Le Roi est l’âme du peuple, Il est porteur du sentiment d’unité nationale et du patrimoine historique du peuple. LA MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE EST LE PLUS SUR MOYEN POUR EVITER QU’UN PRESIDENT FINISSE UN JOUR EN DICTATEUR (voyez le cas du roi d’Espagne, sauveur des libertés après le Franquisme).
Bonjour Mesdames, Messieurs,
Je souhaite attirer votre attention sur le faite que ce Barbouze comme vous le dites, a retourné sa veste à l’instant où il s’est assuré du départ définitif du ZABA plus exactement le 18 Janvier 2011.
Mais encore ce dernier qui détient pas un seul titre comme auprès du RCD mais aussi faison parti de plusieurs association et surout la chambre Franco-Tunisienne de marseille ou il a volé récemment le portfolio pour se faire une nouvelle peau et une nouvelle virginité auprès de la Tunisie, avec un pseudo symposium tenue au pôle technologique sis à la Gazelle (Ariana).
Rappel du passé : Khaled Néji représentant de l’office de l’huile près du consulat générale de Tunisie à Marseille a été victime de sa (Stoufida).
Monsieur Kahled Néji a été limogé de son poste, radié de ses fonctions, décédés suite à une attaque cardiaque après avoir visité les prisons Tunisiennes
Je souhaite que cette personne n’intervienne plus sur le sol Tunisien afin de crée des réseaux encore pire qu’avant et revenir au pouvoir par la fenêtre.
Aidez moi à dire la vérité sur ce malheureux de la Sbikha (kairouan) qui fout la honte à son peuple.
Ce Virus, qui trompe sa femme sans scrupule ni honte. A trahit ce que nos ancêtres ont essayé de bâtir, bravour, fraternité dévouement, sincérité.
Il est et il sera toujours à l’antipode des Tunisiens , lèches botes et au plurielles
Vive la Tunisie sans hypocrites
bonjour je suis tres heureuse que mr tlili soit libere mais je n arrive pas avoir de nouvelles precises je tiens a dire que c est un MONSIEUR exceptionnel et qu il ne merite vraiment pas ce qu il a endure j aimerai pouvoir lui exprimer tte ma sympathie
Voilà quatre ans se sont écoulés et votre combat a porté ses fruits. J’aurais pas osé signer ces quelques mots par mon nom réel si vous n’avez pas milité pour ’ma’ liberté. Reconnaissante et le mot ne peut résumer ce que je ressens et tout le respect que je vous porte.
Merci...
Lilia Weslaty
Les petits cons s’amusent à faire leurs graffitis imbéciles même sur les statues couvertes de prestige et d’histoire de Carthage ; on en a maintenant fini avec Ben Ali, avec la censure et l’étouffement des idées et de coeur opéré par son régime. Mais on en finira jamais avec l’idiotie des fondamentalistes islamiques qui promenent leurs femmes en burka, parce que c’est la seule façon par laquelle savent voir une femme : comme une bête dangeureuse. On en finira pas facilement, terrible dictature, avec ceux qui demandent maintenant de couper les mains, les jambes et les bras, suivant l’obsolète loi coranique, sans se faire aucun souci de l’Homme. Jésus, le Christ en est le plus grand champion, le Rédempteur de l’humanité, Lui qui a porté la Croix pour nous TOUS ; quant à la mafia et à al-Capone, nous les plaçerons comme un héritage historique de cet islam que tant s’acharnent à défendre par l’ignorance (mafia vient de l’arabe dialectal anciene "mafiah", c’est-à-dire "protection", la mafia est nait et c’est culturellement radiquée dans une ancienne terre d’islam, la Sicile)
j’ai aimé ce que vous pensé . suis de ton coté. tu me trouvera a l’appui
1ère PARTIE LE DةMARRAGE
SEQ 1.1* EXTةRIEUR * nuit * Dans le désert
En plein désert, avec leurs grands sacs à dos, les deux amis marchent en direction de l’Est. Karama porte des souliers Santiago, alors que Ali des sandales en cuir. Ils marchent comme des vrais soldats, le Santiago de Karama écrasent un gros scorpion. Il continue à marcher sans rien remarquer. Son regard va plus loin en direction de la ville. Karama et Ali viennent de finir un petit camping dans le désert. Seules les étoiles éclairent devant eux la piste.
KARAMA : Il est trop tard pour arriver cette nuit à la maison.
ALI : Je suis très fatigué, on doit se reposer un peu.
KARAMA : ہ l’arrivée au carrefour, on va se reposer.
ALI : C’est un peu loin... Ahhhhhhhh
KARAMA : Dis-moi, Ali si tu l’as ton bac qu’est ce que tu vas faire ?
ALI : Si j’ai le Bac, je voyagerai, et toi Karama ?
KARAMA : Demain, on va voir, si on a de la chance ? Dans tous les cas, je dois chercher ma place dans ce monde.
Les deux amis continuent à marcher dans la même direction. Il est déjà trop tard, le bruit lointain de quelques voitures les pousse à continuer la marche.
SEQ 2.1* EXT * nuit * Dans la maison de Helma
Seule la fenêtre de la chambre de Helma brille à cette heure-là. La maison est très grande. Helma fait le va et vient dans sa chambre, à chaque fois, elle lance des regards par sa fenêtre. Son père, avec son costume noir, bien tenu sur ses épaules, entre dans la chambre. Il avance vers Helma et la prend par ses épaules.
LE PبRE : Tu as du mal pour dormir cette nuit ? Quoi ?
HELMA : J’ai peur du résultat papa.
LE PبRE : Ne t’inquiètes pas, On s’en fout de ça ! Tu dois dormir ma fille, moi je pars en voyage pour une petite affaire. Je serai de retour demain vers 16 heures.
Le père de Helma ferme la porte très doucement, et sort de la maison en allant vers le garage. Helma le remarque sortant avec sa grande Mercedes 240. Il s’éloigne de la maison très vite.
SEQ 3.1* EXT * nuit * Les barrages routiers.
Karama et son ami Ali arrivent au barrage, un carrefour des routes des zones frontalières. Il y a beaucoup de sacs de sables anti-balles. Les policiers viennent de quitter les lieux.
ALI : Je suis fatigué, je ne peux plus marcher, je vais dormir.
KARAMA : On ne peut pas dormir par terre, il y a des scorpions, j’ai des draps dans mon sac à dos.
ALI : Tu veux dire quoi ? Karama.
KARAMA : Tu vois cet arbre, ont va attacher les draps des deux côtés et on pourrait dormir là dedans, c’est la meilleure solution.
ALI : Allons-y, je veux dormir, me reposer enfin.
KARAMA : Demain, il fera beau.
Karama ouvre son sac à dos, il sort deux draps blancs et en passe un à Ali. Les deux montent dans l’arbre. Ils ont très bien attaché les draps, et chacun a pris sa place à l’intérieur du hamac. Seuls leurs sabots sont visibles. Karama a des souliers avec quelques lames de fer aux talons, Ali, lui, il porte de grandes vieilles sandales.
SEQ 4.1* EXT* nuit * Sur l’arbre dans les hamacs (Dialogue des sabots)
ALI : Regarde comme est jolie ta place ici ! l’arbre nous assure la sécurité.
KARAMA : L’arbre, c’est ma mère aujourd’hui, je me rappelle bien que ma mère m’a beaucoup porté de cette façon quand j’étais petit.
ALI : J’ai peur
KARAMA : Dis moi Ali, comment explorer ce monde ? Que faire, pour occuper le centre du monde ? C’est avec l’argent ? C’est avec l’amour ? Ou c’est avec les drogues ? (tout en bougeant ses souliers)
ALI : Ehhhhhhhhh, ehhhhhhhh, c’est avec la liberté et la dignité... ni l’argent, ni le drogue ne te rendent heureux
KARAMA : et le pouvoir... que penses-tu ?
ALI : j’ai pensé à Omar Iben Khatab.
L’arbre où sont accrochés les deux hamacs blancs est juste au bord de la route. Beaucoup de chauffeurs ont remarqué leur existence. Quand ils arrivent juste à côté ils klaxonnent et accélèrent. Ils ont peur de cette scène étrange.
SEQ 5.1* EXT* nuit * Dans une voiture noire (qui roule très vite)
Dans la voiture noire qui vient juste de dépasser l’arbre, il y a un chauffeur et son ami.
LE CHAUFFEUR : Tu as remarqué les deux cadavres dans l’arbre ?
L’AMI : Oui, tu veux qu’on fasse demi-tour ?
LE CHAUFFEUR : Oui, mais, c’est un fantôme ! Non je ne veux pas y retourner !
SEQ 6.1* EXT* nuit * Sur la même route
Une Mercedes blanche roulant très vite, d’un coup de phare, le chauffeur seul dans sa voiture, éclaire très bien les deux « cadavres ». Il est vraiment troublé, quand il vient juste de dépasser l’arbre il a très peur. Après 100 mètres loin de l’arbre, la voiture dérape. Les deux amis n’ont rien entendu, ils dorment profondément.
SEQ 7.1* EXT* nuit * Sur la même route
Les policiers avec leurs sirènes brisent le silence, ils se dirigent vers l’arbre portant les deux hamacs. Karama se réveille.
KARAMA : Je crois qu’il y a quelque chose qui ne va pas.
ALI : Voilà, ils sont presque arrivés vers nous.
KARAMA : Ne bouges pas.
Les policiers ont arrêté leurs voitures à quelques mètres de l’arbre, ils sont très bien armés. Deux policiers se dirigent vers l’arbre tout doucement, Karama a compris qu’ils étaient venus pour eux, il place son coude droit au centre du drap. L’un des policiers s’arrête et l’autre avance, tenant son arme chargée. Quand le policier est très proche du hamac de Karama, celui-ci appuie avec son coude très fort, déchirant le drap. Karama se met à genoux devant le policier qui a déjà tiré. Tous les policiers ont chargé leurs armes, ils ont très bien encerclé la place. Toutes les armes sont dirigées vers la poitrine de Karama.
SEQ 8.1* EXT* nuit * Sous l’arbre.
Karama à genoux, son souffle monte très fort, il n’est pas touché. Le policier qui a tiré ne peut plus marcher, il reste ébloui par la scène, devant Karama, qui par chance est encore vivant.
KARAMA : Pourquoi, toute cette mise en scène ? C’est interdit de dormir ? Ne suis-je pas dans mon pays ?
Le chef de police arrive, il tient le petit policier par les épaules doucement et le dirige vers la voiture. Ensuite il s’adresse à Karama.
LE CHEF DE POLICE : Vos papiers... ? ehh... Toi aussi (En s’adressant à Ali), il faut savoir quand même où dormir einhh !!?
Karama, sort ses papiers de sa poche et les passe au chef.
LE CHEF DE POLICE : Arrêtez-les ! Vite vers la ville !
Les policiers ont pris les deux accusés dans la voiture et vite vers le commissariat de la ville. La place est devenue vide, seuls les draps qui flottent entre les branches.
SEQ 9.1* INT* nuit * Commissariat de Police.
Dans un petit bureau, occupé par une table unique sur laquelle il y a quelques stylos Bic et quelques papiers. L’officier de police est assis derrière la table, Karama et Ali sont devant lui assis sur deux chaises, l’un en face de l’autre. Leurs papiers sont sur la table.
L’OFFICIER : J’aime bien, vous direz que ce n’est pas l’endroit idéal pour dormir. Vous êtes anormaux. Vous voulez quitter votre pays, pourquoi, vous avez tout ici. Rien ne vous plaît ici, quoi ces gens-là ne sont pas heureux, me voilà je suis bien ici.
Les deux jeunes gens n’ont pas réagi. Ils ont préféré le silence.
KARAMA : Oui, c’est idiot. Nous aurions dû choisir un autre endroit.
L’officier remet les papiers d’identité aux deux jeunes hommes.
L’OFFICIER : Alors, filez vite d’ici !
Karama se met debout, en sortant il se retourne vers l’officier et demande :
KARAMA : Vous savez, je suis très fatigué, en plus c’est trop tard, Pourrais-je dormir un peu sur la chaise ?
L’OFFICIER : Allez-y, prenez deux chaises.
Tous les trois s’endorment très vite sur les chaises. Il est presque 5h du matin. (Karama est entrain de rêver).
SEQ 10.1* EXT* jour * Maison de Karama (Feed BACK)
Karama est entrain d’essuyer sa moto, avec quelques chiffons. La boite d’outils est à côté de lui. Après avoir installé les garde-chaînes et les vis, il démarre le moteur avec la pédale suivi d’un coup d’accélérateur fort.
SEQ 11.1* EXT* nuit * Commissariat de Police
Karama remue ses pieds avec des mouvements rapides et brusques comme s’il était sur sa moto. Les lamelles de fer fixées dans ses souliers ont fait des étincelles. Le geste de Karama fait peur à l’officier qui se met debout faisant tomber sa chaise, il a failli faire tomber la table. Ali n’a rien entendu.
L’OFFICIER : Allez-y salauds, sortez d’ici !!! Vite.
Karama prend son sac à dos et sort du commissariat, vers le premier café en face de lui et demande un express allongé.
Karama, sirote son café calmement, attend la sortie de son ami Ali, il lance quelques regards vers la porte du commissariat. Ali vient de sortir, il reste debout à la porte, son sac entre ses pieds, il ouvre ses bras très largement, il bâille longtemps en sortant sa poitrine devant lui.
SEQ 12.1* INT* nuit * Commissariat de Police
Ali est toujours à la porte, tout à coup le téléphone sonne, l’officier décroche .
L’OFFICIER : (D’un ton sérieux) Une voiture a dérapé sur la route principale n°0, vous dites qu’il y a de cela 3 heures ?
L’officier raccroche le téléphone et se précipite sur Ali.
ALI : Qu’est-ce qu’il y a ? (Frustré).
L’OFFICIER : J’ai encore besoin de toi. Où est ton ami ?
ALI : Il vient de sortir.
L’officier et Ali sortent du commissariat, ils prennent la voiture. Quand ils passent devant le café, Karama a remarqué Ali assis à côté de l’officier. Il met sa main dans sa poche, fait sortir quelques pièces de monnaies les place sur le comptoir. Le visage complètement rougi, il sort du café très vite vers le bus qui démarre.
SEQ 13.1* EXT* jour * Lieu du dérapage de la voiture.
De l’endroit où la voiture a dérapé, on voit bien l’arbre sur lequel les deux jeunes hommes ont dormi la veille. La voiture Mercedes 240 est totalement endommagée, le chauffeur est mort. Il est encore à sa place. Ali avec l’officier sont debout, très proches du cadavre, l’officier lance un regard un peu loin pour voir l’arbre et les draps qui flottent encore.
L’OFFICIER : Voilà le résultat, tout ça est à cause de vous. Vous êtes des traîtres salauds. Vous n’aimez pas votre pays.
ALI : Quoi ? ہ cause de moi ? Je n’y suis pour rien !
L’OFFICIER : Il faut dire ceci devant le juge. Il a dérapé parce qu’ il a eu peur de vous. Vous êtes des (fellaghas)
ALI : C’est le code de la route qui le dit ?
L’OFFICIER : Où est ton ami ? Maintenant vous êtes tous les deux accusés d’avoir tué un homme.
Plusieurs voitures arrivent, l’ambulance aussi. Ali est arrêté, les menottes aux mains. Après avoir pris quelques photos, tout le monde se dirige vers le commissariat de police.
SEQ 14.1* EXT* jour * Commissariat de police.
Devant le commissariat il y a beaucoup de gens, Ali est le principal accusé, il est entouré de plusieurs policiers. Ali est assis sur une chaise au bureau du commissaire, soudain celui ci, le gifle très fortement.
LE COMMISSAIRE : Où est ton ami ?
ALI : Je ne sais pas, tu n’as pas le droit de me gifler, j’exige un avocat.
Le commissaire arrache les cheveux de Ali avec violence.
LE COMMISSAIRE : Tu vas me dire ou non ? Tu ne sortiras pas d’ici tant que ton ami est en fuite.
Ali, les mains menottées derrière le dos, bouscule le commissaire sur son bureau et se dirige vers la porte en courant, mais un des policiers le neutralise par un croche pied. Le commissaire se penche sur lui, le gifle très violemment et le place dans la cellule.
SEQ 15.1* EXT* jour * Le port
Karama est habillé d’un short rouge et d’un tricot de corps blanc, ses pieds sont nus. Il est debout sur un gros rocher face à la mer, ses bras sont largement ouverts comme s’il voulait survoler la mer tout entière, sa poitrine bombée, le cou tendu, il respire très fort. Karama est triste. En bas et derrière lui, son Honda noire, le guidon est dirigé vers le centre de la ville. Il se prépare pour aller voir le résultat du bac.
SEQ 16.1* EXT* jour * Lycée technique
Sur la route il y a beaucoup de jeunes hommes, de jeunes filles, des garçons, des femmes, beaucoup de voitures sont garées à gauche et à droite de la route, deux policiers organisent la mauvaise circulation. Sur le toit de l’administration on voit installés les haut-parleurs par lesquels on va déclarer le résultat du bac qui sera affiché sur les vitres d’affichage. Tout le monde attend. Le silence règne sur les lieux…
SEQ 17.1* EXT* jour * Vers le Lycée technique
Karama, sur sa moto se dirige vers le Lycée, le visage un peu crispé, presque noir, il roule en 2ème vitesse. Le moteur de sa Honda gronde à la limite de l’explosion. Karama déchire avec sa moto la foule créant un passage vers la fenêtre d’affichage, il monte l’escalier avec sa moto, se place en face des listes. Karama, sa main est toujours sur l’accélérateur, cherchant son nom sur la liste, soudain il appuie sur le Klaxon annonçant sa réussite.
SEQ 18.1* EXT* jour * Vers La maison
Karama traverse la foule avec sa moto, il roule à 120 km/h en pleine ville, sa main est toujours appuyée sur le Klaxon. Il fait des zigzag entre les voitures. Karama roule très bien à moto, il se dirige vers la maison.
SEQ 19.1* EXT* jour * Lycée technique
Beaucoup de voitures démarrent à l’Américaine, des gens qui courent, des femmes qui font des youyous. Beaucoup de jeunes ont eu leur bac.
SEQ 20.1* EXT* jour * Maison de Karama
La maison de Karama est encore en construction. De loin on voit sa mère qui sort vers la route, vers son fils sur sa moto avec le Klaxon. Derrière elle il y a des fillettes. La mère de Karama de 1.40m et 80 kg avance très lentement vers la moto, alors qu’un petit garçon tenant son petit jebba entre ses dents se précipite vers la moto, Karama doit éviter l’accident. Le petit garçon tombe sur son ventre pour rester sur place à 1 m de la moto. Il a été récemment circoncis (MTAHAR).
D’un air très calme Karama arrête sa moto et descend pour prendre le petit entre ses bras et commence à souffler sur son petit urètre pour apaiser sa blessure. Sa mère le tient de derrière tout en pleurant de joie. Les voisins se précipitent vers la maison de Karama pour faire la fête. Après avoir passé le petit garçon à sa mère, Karama traverse le hall vers la chambre de son père, laissant les filles danser avec sa mère en tenant le petit garçon qui ne s’arrête pas de pleurer. La musique se mélange avec la voix du garçon.
SEQ 21.1* EXT* jour * Dans la chambre du père de Karama
ہ barbiche blanche, le père de Karama est assis sur son joli canapé. Un très large sourire se dessine sur son visage, les yeux son très bien ouverts. ہ l’entrée de son fils, il se met debout. Karama s’approche de son père , ils sont face à face.
LE PبRE : Mes félicitations Karama.
KARAMA : Merci papa. ( Avec un ton doux)
LE PبRE : Il y a quelque chose qui ne va pas ?
KARAMA : Oui, papa. Ali a été arrêté hier. J’étais avec lui.
LE PبRE : J’ai totalement confiance en toi. Explique-moi ?
KARAMA : Je ne sais même pas pourquoi ? Pourquoi a-t-il été arrêté ?
LE PبRE : C’est-à-dire que tu es recherché ?
KARAMA : J’ai confiance, Ali est un très grand ami.
LE PبRE : Il n’y a plus de temps, tu dois quitter le pays. Et aujourd’hui. Prépares-toi .
Son père se met au milieu de la chambre, avec une voix douce et sérieuse.
LE PبRE : ةcoute moi, Karama pour explorer ce monde il te faut
1)- Un Grand Amour, pour combattre la peur. 2)- De vrais Amis, pour combattre la solitude 3)- Un Grand Diplôme, c’est ton signe de Noblesse. Vas-y mon oiseau, le monde est très petit.
KACEM