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Une action en hommage à Zouhair Yahyaoui
18 juillet 2014, par jectk79

Mon amie ne sait pas rediger un com sur un article. Du coup il voulais souligner par ce commentaire qu’il est ravi du contenu de ce blog internet.


Pourquoi aller tracer partout pour faire établir des évaluations de d’assurances familiales alors qu’existent des portails tels que Sherpa-mutuelle.fr proposant de rapprocher les propositions avec un comparateur mutuelle sophistiqué en restant votre demeure ? site => mutuelle obligatoire


Abderrazek Bourguiba condamné à 25 mois de prison
15 novembre 2011, par Bourguiba

je vous remercie
bourguiba abderrazak



Quelques points marquant contre l’environnement en Tunisie
6 novembre 2011, par xZNRpEkXvbSPvAf

I like to party, not look articles up online. You made it hpaepn.



Et puis y a eu la Révolution :)
1er novembre 2011, par liliopatra

On est mardi 1er novembre 2011, déjà neuf mois que ben ali s’est enfui et il est caché, comme un rat, en Arabie Saudite. Son collègue Gaddafi a été tué.
Après la lecture de cette lettre, tout cela parait être comme un cauchemar pour celles et ceux qui ne l’ont pas vécu personnellement. Cependant, le mal a sévi longtemps, beaucoup trop longtemps en Tunisie. Il est temps que ça change.
Tout un système policier qui s’effondre, la justice vient de renaître, certes encore fragile mais sera équitable insh’Allah.



Va chialer ailleurs ( reponse)
30 octobre 2011, par Maud

Oui il a un fils qui est mon meilleur ami et croyez moi, même si son père et loin de lui sa ne fait pas de lui un mauvais père il s’occupe très bien de lui et Selim va le voir de temps en temps. Je suis au cœur de cette affaire et je peux donc savoir les ressentis de chacun...



Va chialer ailleurs ( reponse)
30 octobre 2011, par Maud

ةcoutez quand on ne connait pas la personne on ne juge pas ! Je connais personnellement Monsieur Tebourski et je sais que c’est un homme bon, et je pense que si il a demander a rester en France c’est surtout pour son Fils !
Ne le jugez pas car vous ne le connaissez pas comme je le connais ! Je suis la meilleure amie de son fils Selim. Je sais qu’Adel est un homme bon alors arrêtez tous vos blabla et essayer donc de comprendre le fond de la chose. Merci et bonne soirée



> Une pétition de 86 prisonniers tunisiens
30 octobre 2011, par Moussa

the death of an African giant

Par : Y. Mérabet
En outre, contrairement à ce que pensent aujourd’hui de nombreux libyens, la chute de Kadhafi profite à tout le monde sauf à eux. Car, dans une Afrique où les pays de la zone subsaharienne riche en ressources minérales tournaient complètement le dos à la France pour aller vers la Chine, il fallait bien que monsieur Sarkozy trouve un autre terrain fertile pour son pays. La France n’arrive plus à vendre ses produits manufacturés ou de décrocher un marché en Afrique, elle risque de devenir un PSD C’est pour cela que l’on a vu une France prête à tout pour renverser ou assassiner Kadhafi ; surtout quand l’on sait que la Libye est l’une des premières réserves en Hydrocarbures d’Afrique et de Sebha est la capitale mondiale du trafic Franco-libyen de concentré d’uranium Nigérien. Egalement, l’on sait que jusqu’ici, les populations libyennes n’avaient rien à envier aux Français, ils vivaient richement mieux sans se suer. Puisque Kadhafi faisait tout son possible pour les mettre à l’abri du besoin. Il est donc temps pour les libyens de choisir pleinement futur partenaire occidental. Car si en cinquante ans de coopération la France n’a pu rien apporter à l’Afrique subsaharienne. Vat-elle apporter maintenant aux libyens un bonheur supérieur à celui que leur donnait leur Guide. Rien à offrir à ces ignorants de libyens, sauf des repas communs dans les poubelles de la ville Paris, en France c’est déjà la famine ? Lui, qui durant plusieurs décennies était l’un des faiseurs d’hommes les plus efficaces sur le continent Africain. De son existence, Kadhafi était le leader le plus généreux d’Afrique. Pas un seul pays africain ne peut nier aujourd’hui n’avoir jamais gouté un seul pétro –Dinar du guide Libyen. Aveuglement, et motivé par son projet des Etats-Unis d’Afrique, Kadhafi de son existence a partagé l’argent du pétrole libyen avec de nombreux pays africains, qu’ils soient Francophones, Anglophones ou Lusophones. Au sein même de l’union Africaine, le roi des rois d’Afrique s’était presque érigé en un bailleur de fond très généreux. Jusqu’à l’heure actuelle, il existe sur le continent de nombreux présidents qui ont été portés au pouvoir par Kadhafi. Mais, curieusement, même pas un seul de ces élèves de Kadhafi n’a jusqu’ici eu le courage de lui rendre le moindre hommage.Au lendemain du vote de la résolution 1973 du conseil de sécurité de l’ONU, certains pays membres de l’union africaine sous l’impulsion de Jacob Zuma ont tenté d’apporter un léger soutien au guide libyen. Un soutien qui finalement s’est éteint totalement sans que l’on ne sache pourquoi. Même l’union africaine qui au départ conditionnait avec amertume la prise du pouvoir libyen par un groupe de terroristes et la reconnaissance du CNT libyen constitués de traitres, s’est finalement rétracté de façon inexplicable. Et curieusement, jusqu’aujourd’hui, aucun gouvernement consensuel n’a été formé en Libye. Depuis l’annonce de l’assassinat de Mouammar Kadhafi, cette union africaine dont Mouammar Kadhafi était pourtant l’un des principaux défenseurs et ayant assuré le dernier mandat, n’a encore délivré aucun message officiel de condoléance à ses proches ou de regret. Egalement, même ceux qui hier tentaient de le soutenir n’ont pas eu le moindre courage de lever leur petit doigt pour rendre hommage à leur mentor. Jusqu’à l’heure actuel, seul l’ancien archevêque sud-africain et prix Nobel de paix Desmond TUTU a regretté cet acte ignoble. Même le président Abdoulaye Wade que l’on sait pourtant proche des révoltés libyens n’a pas encore salué la mort de l’homme qu’il souhaitait tant. Le lendemain de sa mort, un vendredi pas un musulman n’a prié pour lui ?.. A ce jour, sur le continent Africain, seul l’homme de la rue et les medias ont le courage de parler de cette assassina crapuleux du guide libyen. Mais, cette attitude des dirigeants africains ne surprend personne, dans la mesure où l’on sait que chaque président a peur de se faire remarquer par un Nicolas Sarkozy qui est capable de tout si la tête d’un président africain ou d’un arabe l’énerve.
Conclusion La Libye et l’Afrique toute entière viennent de tourner une page d’or avec la perte de Mouammar .
Traitre et maudit que je sois, si j’étais un libyen ?

Journaliste indépendant (Algérian Society for International Relations)
119, Rue Didouche Mourad
Alger centre



Liberté pour le Docteur Sadok Chourou
29 octobre 2011, par Dr. Jamel Tazarki

J’ai écrit un livre qui mérite d’être lu :
TOUT EST POSSIBLE - L’AVENIR DE LA TUNISIE
Vous pouvez télécharger le livre sur mon site Internet :
http://www.go4tunisia.de
Dr. Jamel Tazarki
Allemagne



DECES D’OMAR CHLENDI
28 octobre 2011, par bourguiba

Ma mére Térésa oui notre mére je suis abderrazak bourguiba le frére de mon meilleur ami Farouk .
vous peut etre me connait mais je pense pas que nous avont eu l’occasion de vous voir .

je suis désolé pour ce qui a passé pour mon frére Farouk .
Omar etait un homme exeptionnel un vrai homme j’ai passé avec lui 6 mois dans le prison nous étions plus que deux fréres.

soyez fiére de Farouk
et que la paradi soit pour lui



Projet libéral pour une nouvelle monarchie démocratique et laïque en Tunisie
22 octobre 2011, par Victor Escroignard

La Monarchie Constitutionnelle est l’avenir est la garantie des droits et libertés pour la Tunisie, la Libye et toute l’Afrique du Nord. Le Roi est l’âme du peuple, Il est porteur du sentiment d’unité nationale et du patrimoine historique du peuple. LA MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE EST LE PLUS SUR MOYEN POUR EVITER QU’UN PRESIDENT FINISSE UN JOUR EN DICTATEUR (voyez le cas du roi d’Espagne, sauveur des libertés après le Franquisme).



> Lotfi Hamdi, une Barbouze qui se voit ministrable
4 octobre 2011, par Anti Lotfi Hamdi

Bonjour Mesdames, Messieurs,

Je souhaite attirer votre attention sur le faite que ce Barbouze comme vous le dites, a retourné sa veste à l’instant où il s’est assuré du départ définitif du ZABA plus exactement le 18 Janvier 2011.

Mais encore ce dernier qui détient pas un seul titre comme auprès du RCD mais aussi faison parti de plusieurs association et surout la chambre Franco-Tunisienne de marseille ou il a volé récemment le portfolio pour se faire une nouvelle peau et une nouvelle virginité auprès de la Tunisie, avec un pseudo symposium tenue au pôle technologique sis à la Gazelle (Ariana).

Rappel du passé : Khaled Néji représentant de l’office de l’huile près du consulat générale de Tunisie à Marseille a été victime de sa (Stoufida).
Monsieur Kahled Néji a été limogé de son poste, radié de ses fonctions, décédés suite à une attaque cardiaque après avoir visité les prisons Tunisiennes

Je souhaite que cette personne n’intervienne plus sur le sol Tunisien afin de crée des réseaux encore pire qu’avant et revenir au pouvoir par la fenêtre.

Aidez moi à dire la vérité sur ce malheureux de la Sbikha (kairouan) qui fout la honte à son peuple.

Ce Virus, qui trompe sa femme sans scrupule ni honte. A trahit ce que nos ancêtres ont essayé de bâtir, bravour, fraternité dévouement, sincérité.

Il est et il sera toujours à l’antipode des Tunisiens , lèches botes et au plurielles

Vive la Tunisie sans hypocrites



Blog dédié à la défense du prisonnier politique Abderrahmane TLILI
4 octobre 2011, par bechim

bonjour je suis tres heureuse que mr tlili soit libere mais je n arrive pas avoir de nouvelles precises je tiens a dire que c est un MONSIEUR exceptionnel et qu il ne merite vraiment pas ce qu il a endure j aimerai pouvoir lui exprimer tte ma sympathie



> Tunisie, l’agression abjecte sur Samia Abbou par les voyous de Ben Ali
26 septembre 2011, par Liliopatra

Voilà quatre ans se sont écoulés et votre combat a porté ses fruits. J’aurais pas osé signer ces quelques mots par mon nom réel si vous n’avez pas milité pour ’ma’ liberté. Reconnaissante et le mot ne peut résumer ce que je ressens et tout le respect que je vous porte.

Merci...

Lilia Weslaty



> Les procès de l’ignorance et les progrés de l’Homme
24 septembre 2011, par a posteriori, l’auteur Nino Mucci

Les petits cons s’amusent à faire leurs graffitis imbéciles même sur les statues couvertes de prestige et d’histoire de Carthage ; on en a maintenant fini avec Ben Ali, avec la censure et l’étouffement des idées et de coeur opéré par son régime. Mais on en finira jamais avec l’idiotie des fondamentalistes islamiques qui promenent leurs femmes en burka, parce que c’est la seule façon par laquelle savent voir une femme : comme une bête dangeureuse. On en finira pas facilement, terrible dictature, avec ceux qui demandent maintenant de couper les mains, les jambes et les bras, suivant l’obsolète loi coranique, sans se faire aucun souci de l’Homme. Jésus, le Christ en est le plus grand champion, le Rédempteur de l’humanité, Lui qui a porté la Croix pour nous TOUS ; quant à la mafia et à al-Capone, nous les plaçerons comme un héritage historique de cet islam que tant s’acharnent à défendre par l’ignorance (mafia vient de l’arabe dialectal anciene "mafiah", c’est-à-dire "protection", la mafia est nait et c’est culturellement radiquée dans une ancienne terre d’islam, la Sicile)



que dieu te glorifie.
23 août 2011, par adyl

j’ai aimé ce que vous pensé . suis de ton coté. tu me trouvera a l’appui



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Revue de presse n°436
par Ahmed Fouednejm
28 juin 2003
N ° 436
La Revue de Presse (RDP) est publiée quotidiennement sur le site www.reveiltunisien.org. 
- Ettounsi, webmestre de www.tunezine.com et prisonnier d’opinion, continue sa grève de la faim. Il l’a commencée il y a 43 jours. Une délégation de la société civile, qui devait le rencontrer ce matin pour "le convaincre d’arrêter sa grève de la faim", n’a pu se rendre jusqu’à lui.
A lundi

Vous êtes désormais 160 personnes à recevoir quotidiennement la RDP.
N’hésitez pas à la transférer à vos amis.

fouednejm@hotmail.com et fouednejm@yahoo.com 


La revue de presse, ce sont les meilleurs articles des principaux quotidiens européens ainsi que les infos de dernière minute des agences de presse choisis pour vous en toute subjectivité par Ahmed fouednejm. Les URL de quelques articles du site de la télévision qatarie Al Jazeera (en arabe) et d’Al Quds Al Arabi (journal panarabe édité à Londres) seront également donnés.

Sommaire :

Partie arabe : (Al Quds Al Arabi) :

  1. "Sahhaf absent. Les autres étaiet bel et bien présents", édito de A. Atwan LIRE L’ARTICLE
Partie Française : (Le Monde, Le Soleil, AFP, Reuters)
 
Au sommaire aujourd’hui 5 articles et dépèches du Monde (édition du 28 juin), du Soleil, de Reuters et de l’AFP.
  1. Palestine : Trêve en vue ? (AFP)
  2. Le Monde gagne son procès contre Le Pen (Le Monde).
  3. Foot : Décès de Foe lors d’un match de foot (AFP)
  4. Tunisie : Création d’une association contre la torture (AP)
  5. La Francophonie et la liberté de la presse (Le Soleil)
Achevée aujourd’hui à 15 H 10 GMT.
 
Bonne lecture !
 
- Wimbledon : Qualification de Roddick. Elimination de Todd Martin Demain, Agassi jouera contre Al Aynaoui pour une place en 1/8ème de finale.

 
 
I Palestine :
 
 
27 juin, 14h54
 
Le Hamas, le Jihad et le Fatah d’accord pour une trêve (Rantissi)
 
Un haut responsable du groupe radical palestinien Hamas a annoncé vendredi un "accord" avec le mouvement Fatah du dirigeant Yasser Arafat et le Jihad islamique, un autre mouvement radical, sur le principe d’une trêve des opérations anti-israéliennes.
"Il y a document commun qui reflète les positions communes et qui a été accepté par le Hamas, le Jihad et le Fatah. Il va être annoncé très bientôt, dans les prochains jours", a affirmé à l’AFP Abdelaziz al-Rantissi, un des dirigeant du Hamas en précisant que son organisation avait "préparé ce document".
M. Rantissi a précisé que les trois factions palestiniennes doivent désormais informer Yasser Arafat, le président de l’Autorité palestinienne ainsi que "nos frères en Egypte et toutes les autres parties concernées".
Le dirigeant du Jihad islamique, Mohammed al-Hindi a déclaré pour sa part à l’AFP que "la position définitive des trois mouvements sur cette trêve sera rendue publique dans les deux prochains jours".
Le Hamas, le Fatah et le Jihad islamique, ainsi d’autres factions, discutent d’une trêve depuis des semaines à la suite de la proposition d’un cessez-le-feu avec Israël présentée par le Premier ministre palestinien Mahmoud Abbas.
Certaines de ces discussions ont eu lieu au Caire avec la médiation du chef des services de sécurité égyptiens Omar Suleiman.
Le Hamas est responsable de la plupart des attentats anti-israéliens depuis la signature des accords d’autonomie entre l’OLP et Israël en 1993.
Les responsables israéliens ont déclaré à plusieurs reprises ces dernières semaines qu’ils n’accepteraient pas un cessez-le-feu temporaire avec les Palestiniens en affirmant qu’une telle trêve permettrait aux "terroristes de bénéficier d’un répit".
 
 
 
II Le Monde/Le Pen : 
 
 
 
 
Le Pen et la torture : l’enquête du "Monde" validée par le tribunal
 
Le président du Front national avait attaqué le quotidien pour des articles parus en 2002 faisant état, sur la foi de témoignages concordants, de sa participation à la torture pendant la guerre d’Algérie. La 17e chambre correctionnelle de Paris a reconnu "la crédibilité certaine" des faits.

Cinquante pages : par son ampleur exceptionnelle, le jugement est de poids. La 17e chambre correctionnelle du tribunal de Paris a relaxé Le Monde, jeudi 26 juin, et débouté Jean-Marie Le Pen de ses poursuites en diffamation. Le président du Front national s’estimait atteint dans son honneur et sa considération par des articles sur la torture en Algérie publiés les 4 mai et 4 juin 2002, avant le premier tour de l’élection présidentielle et le deuxième tour des législatives.

Signés par Florence Beaugé, spécialiste de l’Algérie au Monde, ils faisaient état, sur la foi de témoignages concordants, de la participation de M. Le Pen à la torture pendant la guerre d’Algérie. Alors jeune député poujadiste, le lieutenant Le Pen s’était engagé volontairement en Algérie en janvier 1957 et y était resté trois mois, en pleine bataille d’Alger, en tant que chef de section d’une compagnie d’appui au 1er régiment étranger de parachutistes (1er REP).

Les faits étant amnistiés et prescrits, il ne s’agissait pas, pour le tribunal, de dire si Jean-Marie Le Pen avait effectivement torturé en Algérie mais si Le Monde disposait d’éléments suffisants pour le croire. Seule pouvait donc être jugée la bonne foi du journal : les écrits doivent alors, selon la jurisprudence, obéir à un but légitime, ne pas être inspirés par une animosité personnelle, respecter la prudence dans l’_expression et être le fruit d’une enquête sérieuse et approndie. Après avoir étudié ces quatre critères, le tribunal, présidé par Edith Dubreuil, conclut dans son jugement que Le Monde doit "bénéficier de l’excuse de bonne foi, compte tenu du caractère concordant des témoignages que la journaliste a rapportés et des vérifications auxquelles elle a personnellement procédé, son travail n’ayant nullement consisté, comme il a déjà été dit, à établir la preuve de la vérité des faits exposés par elle - impossible en tout état de cause - mais à informer ses lecteurs sur des circonstances qui lui paraissait dignes d’intérêt et offrant une crédibilité certaine". M. Le Pen a fait appel de la décision.

Selon le jugement, la "légitimité du but poursuivi" par le journal n’est "pas contestable dès lors qu’il s’est agi d’informer les lecteurs du journal, à la veille d’élections majeures pour le pays -l’élection présidentielle et le premier tour des élections législatives-, sur le passé d’un homme politique, candidat à la magistrature suprême, désormais en lice avec un seul autre concurrent, et également leader d’un parti politique présentant, sur le territoire national, de nombreux candidats à la députation".

Le tribunal constate que le journal "n’a pas fait preuve d’animosité personnelle particulière" à l’égard de Jean-Marie Le Pen, même si la raison d’être d’une publication, " dans une société démocratique, est à coup sûr d’informer ses lecteurs mais aussi de faire des choix d’opinion". Le tribunal constate également que Le Monde a respecté le principe du contradictoire et est resté prudent dans l’_expression, Florence Beaugé ayant rapporté les déclarations des témoins "sans assortir leurs dires du moindre commentaire".

Pour relaxer Le Monde, le tribunal constate surtout que le journal a effectué une enquête "particulièrement sérieuse et approfondie". Le jugement rappelle les conditions dans lesquels Florence Beaugé a indiqué avoir travaillé. A la barre, elle a déclaré avoir consacré une grande partie de son temps aux événements d’Algérie. Alors qu’elle couvrait l’actualité, le passé surgissait sans cesse, et avec lui des noms, dont celui de Le Pen, "associé à une très grande violence". Elle a recueilli des témoignages de victimes de la torture, puis de tortionnaires : les révélations du général Massu, les dénégations du général Bigeard, les aveux du général Aussaresses. Ces témoignages sur les exactions qu’aurait commises la section du lieutenant Le Pen, la nuit du 2 au 3 février 1957 dans la casbah, ont été publiés.

Pour appuyer ses dires, Le Monde a produit à l’audience un poignard sur le fourreau était écrit : "J.M. Le Pen 1er REP". Ce poignard avait été remis au journal par Mohammed Cherif Moulay, le fils d’Ahmed Moulay, haut responsable politico-militaire du FLN. Il l’avait retrouvé dans la maison où son père avait été torturé à mort en présence de Jean-Marie Le Pen, dans la nuit du 2 au 3 mars 1957, alors que lui-même était âgé de 12 ans.

A la barre, il a raconté qu’une unité de parachutistes dirigée par un homme qu’il avait identifié plus tard comme étant le lieutenant Le Pen avait surgi dans sa maison de la casbah. Il a aux juges avoir vu son père subir le supplice de l’eau, qui consiste à noyer la victime en lui administrant de force des litres d’eau savonneuse, puis de l’électricité. Il l’avait ensuite retrouvé criblé de balles, le ventre encore gonflé. Le tribunal remarque que ce poignard produit à l’audience "apparaît semblable à ceux que portaient les officiers en activité appartenant à d’autres régiments également placés sous le commandement du général Massu -dont dépendait le 1er REP-".

L’avocat de Jean-Marie Le Pen, pour qui les témoignages recueillis à l’audience sont d’odieux mensonges, avait déclaré à l’audience qu’étant chargé de "l’exploitation du renseignement et des arrestations", le lieutenant n’avait jamais eu pour mission de procéder à des interrogatoires et ne s’était jamais rendu dans la casbah, laquelle n’était pas dans le secteur d’affectation du 1er REP. Le général Martin, alors capitaine, était venu le confirmer à la barre.

Cependant, le tribunal souligne que le général Aussaresses, en écho aux écrits du général Massu, avait écrit dans une attestation produite à l’audience que les régiments n’étaient pas cantonnés à leur secteur : "On dépassait les vanités personnelles pour donner la priorité au rendement." De même, assurait le général Aussaresses dans cette même note, les interrogatoires pouvaient être menés "par des officiers qui n’étaient pas forcément des officiers de renseignement." "Il doit en être conclu,note le tribunal, que si, comme l’a souligné à la barre le général Martin, la ville d’Alger avait bien été à l’origine, divisée en secteurs d’intervention précis réservés à chaque régiment, ce découpage avait très vite été oublié dans la pratique au profit de l’efficacité des recherches à effectuer, à partir des informations obtenues sur telles personnes ou telle opération signalée".

Le tribunal estime que Florence Beaugé a eu connaissance de nombreux témoignages "allant dans le même sens"

Marion Van Renterghem

Deux procès pour le général Schmitt

Le général Maurice Schmitt, l’ancien chef d’état-major des armées, sera au centre dedeux procès en diffamation, les 4 et 11 juillet, à Paris. Le premier est intenté par Louisette Ighilahriz, militante du FLN, dont le témoignage dans Le Monde, en juin 2000, avait servi de catalyseur d’un débat sur les exactions commises par l’armée pendant la guerre d’Algérie.

Le général Schmitt avait qualifié ce récit, le 6 mars 2002 sur France 3, de "soi-disant témoignage" et le livre de Louisette Ighilahriz, Algérienne (Fayard), de "tissu d’affabulations, de contrevérités".

Le second procès a été intenté par Henri Pouillot, un ancien appelé, témoin des tortures dans la villa Susini à Alger, qualifié pendant la même émission par le général Schmitt, soit de "menteur", soit de "criminel". Maurice Schmitt, qui était lieutenant pendant la guerre d’Algérie, est le plus haut responsable militaire à être poursuivi pour une affaire de diffamation liée à l’utilisation de la torture.

 

 
III Foot :
 
 
 
vendredi 27 juin 2003, 15h42
 
Coupe des confédérations : les réactions des coéquipiers de Foé
 
LYON (Reuters) - "Les gamins, même s’il faut mourir sur le terrain, il faut gagner cette demi-finale" : ce furent les derniers mots de Marc-Vivien Foé à ses coéquipiers, à la mi-temps du match Cameroun-Colombie, alors que le milieu de terrain devait décéder une heure et demie plus tard.

Son coéquipier Rigobert Song, qui a rapporté ces paroles à la presse vendredi matin, au lendemain du drame, était encore hébété.

"C’est terrible ce qui se passe. Je n’ai jamais vécu cela. Et pourquoi c’est Marco qui nous lâche comme cela à cet instant. Pour nous, c’est dur. Nous sommes dépassés. Nous n’arrivons même pas à nous rendre compte ce qui qui nous arrive. Marco n’était pas malade. Comment cela peut arriver ?", a-t-il déclaré en larmes.

"Surtout pour moi. Nous avons commencé en cadets ensemble, c’est un voisin de mon quartier à Yaoundé (gros sanglots)... Il est parti. On a partagé tellement de choses, quand nous sommes arrivés en Europe ensemble.

"Pour moi, c’était comme un frère. Nous avons grandi ensemble. Nous étions les anciens et je me retrouve tout seul. C’est difficile. Je pense qu’on va pouvoir se remettre mais cela va être difficile."

Rigobert Song, malgré l’émotion, a réaffirmé la volonté de l’équipe du Cameroun de disputer dimanche la finale de la Coupe des Confédérations face à la France, détentrice du trophée, au stade de France.

"LUI RENDRE HOMMAGE"

"Au stade où nous en sommes, il y a un programme à respecter. On va faire la compétition jusqu’au bout. Il faut lui rendre hommage. C’est quelqu’un qui avait beaucoupe de coeur. Hier encore, à la mi-temps, ses derniers mots, c’était : ’les gamins, même s’il faut mourir sur le terrain, il faut gagner cette demi-finale’.

"C’est lui-même qui est la victime. C’est terrible."

Et Rigobert Song de promettre une fête du football.

"On va se remettre, on va essayer de gagner, pour que ce soit un signe, vraiment à l’hommage de Marco. Cela s’imposait-il de jouer ? Honnêtement, on nous a réunis cette nuit, on a demandé si c’était possible de renvoyer la finale. Mais il y a un programme et on ne peut plus faire machine arrière", a raconté Song.

"Vu la réaction de l’équipe de France (qui a dédié son premier but à Foé, lors de sa victoire 3-2 sur la Turquie), je pense qu’il est préférable de jouer, car tous ensemble, on fera la fête du football. La finale doit être la fête pour Marco, notre copain qui nous a laissés."

"Même l’entraîneur de l’équipe de France (Jacques Santini) l’a exprimé. Ensuite, nous ramènerons le corps au Cameroun et ensuite, là-bas, c’est nous les joueurs qui allons l’enterrer."

Idriss Kameni, le gardien des Lions Indomptables, estime lui avoir perdu un "grand frère", dont les conseils vont lui manquer.

"C’était mon grand frère et sans cesse, il me disait ’si tu as un problème dans ta tête, n’hésite pas’. Et hier, je n’ai pas pu, comme d’habitude, lui demander comment il avait trouvé mon match... Car je le faisais à chaque fois. Mais là, il était couché, immobile", a expliqué Kameni, lui aussi très ému.

"COURROIE DE TRANSMISSION"

"C’est terrible, c’était la courroie de transmission entre les générations, le maître à jouer de l’équipe. Entre nous, nous avions décidé de ne pas jouer, mais après on s’est dit que la vie doit continuer.

"On ne peut pas s’arrêter là, sinon, on ne jouera plus au football. Nous devons faire cela pour lui. Nous étions très proches, ce n’était pas des relations de footballeurs, mais fraternelles."

"C’est un vide qui ne pourra pas se combler. Il a toujours été là pour mieux nous intégrer. Il disait toujours : ’ma porte est toujours ouverte’. Quand il a dit "mourrir" à la mi-temps, il disait de tout donner.

"Et là, il y a la mort réelle. Il a tout donné pour le pays, pour la qualification. Quelle valeur le trophée ? Si le seigneur nous accorde cette victoire, ce sera merveilleux pour Marco. Si on gagne, on la lui dédiera."

Figure emblématique de l’équipe du Cameroun, double championne d’Afrique et championne olympique, Roger Milla - aujourd’hui membre du staff technique - a lui aussi rendu hommage à son compatriote.

"L’équipe a décidé de jouer pour l’hommage. Nous l’avons décidé à 2h00 du matin. C’est très dur pour les Camerounais, mais lui aurait aimé disputer cette finale. On va le faire pour lui", a-t-il dit.

"Quelle valeur cela peut-il avoir ? Aucune, vraiment aucune. Aucune valeur. Mais il faut terminer la compétition pour lui."

 
IV Tunisie :
 
 
 
jeudi 26 juin 2003, 17h20
 
Tunisie : l’avocate Radhia Nasraoui annonce la création d’une association de lutte contre la torture

TUNIS (AP) - L’avocate Radhia Nasraoui a annoncé jeudi la création d’une Association de lutte contre la torture en Tunisie (ALTT), qui regroupe une vingtaine de militants de droits de l’Homme dont des avocats et des universitaires.

Cette annonce coïncide avec la journée internationale de lutte contre la torture.

Selon Me Nasraoui qui tenait une conférence de presse, les autorités ont toutefois refusé de légaliser cette association. "Nous nous sommes rendus aujourd’hui même au gouvernorat (préfecture) de Tunis pour remettre les formulaires et autres documents comme le veut la loi, mais nous avons été empêchés d’accéder au bureau du préposé concerné pour nous faire délivrer le récépissé du dépôt légal", a relaté la fondatrice de l’ALTT.

Elle a affirmé que malgré cette fin de non-recevoir, l’ALTT mènera ses activités conformément aux objectifs qu’elle s’est fixés pour lutter contre la torture.

Selon l’acte constitutif de l’association, ses membres se proposent d’oeuvrer pour la promulgation de législations locales qui protègent de manière effective les prévenus contre la torture. L’ALTT s’attachera également à recenser les cas de torture, à en assurer le suivi, à mener des enquêtes et à en publier les résultats. Elle entend en outre aider les victimes de la torture à porter plainte auprès des instances nationales et internationales et à leur fournir l’assistance médicale nécessaire.

Parmi les autres objectifs de l’ALTT figurent la poursuite judiciaire des responsables d’actes de torture et le dédommagement des victimes.

Me Nasraoui, qui est la présidente de l’ALTT, a précisé que son association défendra toutes les victimes de la torture, indépendamment de leur appartenance politique ou idéologique, qu’il s’agisse de détenus politiques ou de droit commun.

Selon certaines ONG, dont Amnesty International, il existe en Tunisie près d’un millier de prisonniers politiques, la plupart étant des militants et dirigeants du mouvement islamiste interdit Ennahdha. Ils sont considérés par les autorités tunisiennes comme des détenus de droit commun eu égard aux délits pour lesquels ils ont été condamnés. AP

 
V Francophonie et liberté de la presse :
 

Le Soleil (Québec), 27 juin 2003, A 15

La Francophonie défend-elle la liberté de la presse ?

Taïeb Moalla


Ancien correspondant en Tunisie de " Le Soir " (belge) et membre de l’Association pour les Droits de la Personne au Maghreb (ADPM), l’auteur étudie à la maîtrise en communication publique à l’Université Laval.

 

Pour les journalistes, ces derniers mois ont été particulièrement meurtriers. Outre l’agression armée contre l’Irak qui a coûté la vie à 12 reporters, l’année 2002 a vu périr 25 journalistes et professionnels des médias dans l’exercice - ou à cause de - leur métier. Dans son dernier rapport annuel, l’association de défense des journalistes, Reporters Sans Frontières (RSF), soulignait qu’entre 2001 et 2002, le nombre de journalistes interpellés a augmenté de 40% et celui des journalistes agressés ou menacés de 100% !

Qu’en est-il des violations de la liberté de la presse dans l’espace francophone ?

Sur les 56 Etats et gouvernements qui forment l’Organisation Internationale de la Francophonie (O.I.F.), RSF en a dénombré une vingtaine qui " continuent de bafouer la liberté de la presse ". L’association a même demandé, lors du dernier sommet de la Francophonie organisé à Beyrouth en octobre 2002, " la suspension [des instances de la Francophonie] des quatre pays les plus répressifs en matière de liberté de la presse : la Guinée équatoriale, le Laos, la Tunisie et le Viêt-nam ". Pour appuyer sa demande, RSF citait la déclaration de Bamako (juin 2000) dans laquelle l’O.I.F. s’engageait solennellement à " réagir vigoureusement en cas de crise ou de rupture de la démocratie et en cas de violations graves ou massives des droits de l’Homme. "

Ces déclarations d’intention de l’OIF (organisation qui chapeaute les différents opérateurs de la Francophonie) ont été peu traduites dans les faits. Pour l’expliquer, un bref retour s’impose : quand, en 1970, trois leaders - le Sénégalais Senghor, le Tunisien Bourguiba et le Nigérien Diori - participaient à la création de l’Agence de Coopération Culturelle et Technique (ACCT), il s’agissait, dans l’esprit de ces chefs d’Etats africains nouvellement indépendants, de maintenir des relations privilégiées avec la France - relations basées sur des affinités linguistiques et culturelles. Mais, leur projet ambitieux de " Commonwealth francophone " n’avait pas pu se concrétiser. Le scepticisme du général De Gaulle pour la Francophonie, en tant qu’organisation gouvernementale, a cantonné cette dernière dans le champ culturel. Pour l’ancien président français, la transposition de la Francophonie dans le champ politique et une implication trop marquée de la France auraient été mal perçues notamment dans certains pays africains jaloux de leur indépendance fraîchement (et durement) acquise. Interprété comme étant un projet hégémonique voire néocolonialiste de l’ancienne puissance occupante, une trop grande politisation des instances de la Francophonie risquait fort, selon De Gaulle, d’être nuisible à la toute jeune cinquième République française.

D’ailleurs, l’article 1er de la Charte portant création de l’ACCT stipule, de façon peu équivoque, que l’Agence : " observe la plus stricte neutralité dans les questions d’ordre idéologique et politique ". (Convention de Niamey, mars 1970).

En 1989, la conférence de Dakar marquait un tournant. Non seulement s’agissait-il du premier sommet francophone à se dérouler en terre africaine, mais les premières revendications démocratiques commençaient à se faire entendre. Le sommet de Cotonou (1995), de Hanoi (1997) et surtout le symposium de Bamako (novembre 2000) portant sur le "bilan des pratiques de la démocratie, des droits et des libertés dans l’espace francophone", ont souligné un virage résolument politique de la Francophonie.

Ainsi, à Hanoi, la 7ème Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement des pays ayant le français en partage déclarait, dans une belle envolée lyrique, que : " La Charte [de 1970] doit donc être révisée pour que se pérennise l’idéal francophone, celui de la liberté et des droits de l’homme, celui de la justice et de la solidarité, celui de la démocratie, du développement et du progrès ".

Aujourd’hui, ce même discours est repris par les instances de la Francophonie qui ne cessent de seriner que la défense de la liberté d’_expression est une constante de la politique francophone. Les dirigeants de l’OIF usent souvent d’un discours convenu voulant que la Francophonie essaye d’accompagner les Etats dans leurs démarches en vue d’un plus grand respect des droits humains. Toutefois, l’OIF précise qu’elle se garde bien de s’ingérer dans les affaires internes des Etats membres et préfère le travail à long terme aux actions de dénonciation plus médiatisées.

Même si le respect des spécificités (politiques et culturelles) nationales et de la souveraineté des Etats membres est un argument de taille, nous constatons que ce même raisonnement est souvent utilisé, à tort et à travers, dans la langue de bois officielle de la plupart des régimes non démocratiques formant la Francophonie !

Aujourd’hui, des questions légitimes se posent : Le non respect de la liberté de la presse peut-il être justifié au nom d’une quelconque spécificité étatique ? Comment est-ce qu’un espace qui se veut être celui " de la démocratie, du développement et du progrès " peut-il tolérer, en son sein, des régimes dictatoriaux qui érigent la violence et la fraude électorale en mode de gouvernement ?

Certes, les missions d’observation des élections législatives au Bénin (mars 2003), la condamnation du coup d’état militaire en République Centrafricaine (mars 2003), la " préoccupation " face aux manifestations de xénophobie en Côte d’Ivoire (octobre 200), etc. sont autant d’actions à mettre au crédit de la Francophonie.

N’empêche, la timidité de ces mêmes instances face à d’autres brimades, au moins aussi graves que celles précédemment citées, mine leur crédibilité et renforce l’idée selon laquelle la Francophonie n’a ni les moyens ni la (réelle) ambition de mettre ses principes en pratique.

 
 
 
 
A lundi


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