Mon amie ne sait pas rediger un com sur un article. Du coup il voulais souligner par ce commentaire qu’il est ravi du contenu de ce blog internet.
je vous remercie
bourguiba abderrazak
I like to party, not look articles up online. You made it hpaepn.
On est mardi 1er novembre 2011, déjà neuf mois que ben ali s’est enfui et il est caché, comme un rat, en Arabie Saudite. Son collègue Gaddafi a été tué.
Après la lecture de cette lettre, tout cela parait être comme un cauchemar pour celles et ceux qui ne l’ont pas vécu personnellement. Cependant, le mal a sévi longtemps, beaucoup trop longtemps en Tunisie. Il est temps que ça change.
Tout un système policier qui s’effondre, la justice vient de renaître, certes encore fragile mais sera équitable insh’Allah.
Oui il a un fils qui est mon meilleur ami et croyez moi, même si son père et loin de lui sa ne fait pas de lui un mauvais père il s’occupe très bien de lui et Selim va le voir de temps en temps. Je suis au cœur de cette affaire et je peux donc savoir les ressentis de chacun...
ةcoutez quand on ne connait pas la personne on ne juge pas ! Je connais personnellement Monsieur Tebourski et je sais que c’est un homme bon, et je pense que si il a demander a rester en France c’est surtout pour son Fils !
Ne le jugez pas car vous ne le connaissez pas comme je le connais ! Je suis la meilleure amie de son fils Selim. Je sais qu’Adel est un homme bon alors arrêtez tous vos blabla et essayer donc de comprendre le fond de la chose. Merci et bonne soirée
the death of an African giant
Par : Y. Mérabet
En outre, contrairement à ce que pensent aujourd’hui de nombreux libyens, la chute de Kadhafi profite à tout le monde sauf à eux. Car, dans une Afrique où les pays de la zone subsaharienne riche en ressources minérales tournaient complètement le dos à la France pour aller vers la Chine, il fallait bien que monsieur Sarkozy trouve un autre terrain fertile pour son pays. La France n’arrive plus à vendre ses produits manufacturés ou de décrocher un marché en Afrique, elle risque de devenir un PSD C’est pour cela que l’on a vu une France prête à tout pour renverser ou assassiner Kadhafi ; surtout quand l’on sait que la Libye est l’une des premières réserves en Hydrocarbures d’Afrique et de Sebha est la capitale mondiale du trafic Franco-libyen de concentré d’uranium Nigérien. Egalement, l’on sait que jusqu’ici, les populations libyennes n’avaient rien à envier aux Français, ils vivaient richement mieux sans se suer. Puisque Kadhafi faisait tout son possible pour les mettre à l’abri du besoin. Il est donc temps pour les libyens de choisir pleinement futur partenaire occidental. Car si en cinquante ans de coopération la France n’a pu rien apporter à l’Afrique subsaharienne. Vat-elle apporter maintenant aux libyens un bonheur supérieur à celui que leur donnait leur Guide. Rien à offrir à ces ignorants de libyens, sauf des repas communs dans les poubelles de la ville Paris, en France c’est déjà la famine ? Lui, qui durant plusieurs décennies était l’un des faiseurs d’hommes les plus efficaces sur le continent Africain. De son existence, Kadhafi était le leader le plus généreux d’Afrique. Pas un seul pays africain ne peut nier aujourd’hui n’avoir jamais gouté un seul pétro –Dinar du guide Libyen. Aveuglement, et motivé par son projet des Etats-Unis d’Afrique, Kadhafi de son existence a partagé l’argent du pétrole libyen avec de nombreux pays africains, qu’ils soient Francophones, Anglophones ou Lusophones. Au sein même de l’union Africaine, le roi des rois d’Afrique s’était presque érigé en un bailleur de fond très généreux. Jusqu’à l’heure actuelle, il existe sur le continent de nombreux présidents qui ont été portés au pouvoir par Kadhafi. Mais, curieusement, même pas un seul de ces élèves de Kadhafi n’a jusqu’ici eu le courage de lui rendre le moindre hommage.Au lendemain du vote de la résolution 1973 du conseil de sécurité de l’ONU, certains pays membres de l’union africaine sous l’impulsion de Jacob Zuma ont tenté d’apporter un léger soutien au guide libyen. Un soutien qui finalement s’est éteint totalement sans que l’on ne sache pourquoi. Même l’union africaine qui au départ conditionnait avec amertume la prise du pouvoir libyen par un groupe de terroristes et la reconnaissance du CNT libyen constitués de traitres, s’est finalement rétracté de façon inexplicable. Et curieusement, jusqu’aujourd’hui, aucun gouvernement consensuel n’a été formé en Libye. Depuis l’annonce de l’assassinat de Mouammar Kadhafi, cette union africaine dont Mouammar Kadhafi était pourtant l’un des principaux défenseurs et ayant assuré le dernier mandat, n’a encore délivré aucun message officiel de condoléance à ses proches ou de regret. Egalement, même ceux qui hier tentaient de le soutenir n’ont pas eu le moindre courage de lever leur petit doigt pour rendre hommage à leur mentor. Jusqu’à l’heure actuel, seul l’ancien archevêque sud-africain et prix Nobel de paix Desmond TUTU a regretté cet acte ignoble. Même le président Abdoulaye Wade que l’on sait pourtant proche des révoltés libyens n’a pas encore salué la mort de l’homme qu’il souhaitait tant. Le lendemain de sa mort, un vendredi pas un musulman n’a prié pour lui ?.. A ce jour, sur le continent Africain, seul l’homme de la rue et les medias ont le courage de parler de cette assassina crapuleux du guide libyen. Mais, cette attitude des dirigeants africains ne surprend personne, dans la mesure où l’on sait que chaque président a peur de se faire remarquer par un Nicolas Sarkozy qui est capable de tout si la tête d’un président africain ou d’un arabe l’énerve.
Conclusion La Libye et l’Afrique toute entière viennent de tourner une page d’or avec la perte de Mouammar .
Traitre et maudit que je sois, si j’étais un libyen ?
Journaliste indépendant (Algérian Society for International Relations)
119, Rue Didouche Mourad
Alger centre
J’ai écrit un livre qui mérite d’être lu :
TOUT EST POSSIBLE - L’AVENIR DE LA TUNISIE
Vous pouvez télécharger le livre sur mon site Internet :
http://www.go4tunisia.de
Dr. Jamel Tazarki
Allemagne
Ma mére Térésa oui notre mére je suis abderrazak bourguiba le frére de mon meilleur ami Farouk .
vous peut etre me connait mais je pense pas que nous avont eu l’occasion de vous voir .
je suis désolé pour ce qui a passé pour mon frére Farouk .
Omar etait un homme exeptionnel un vrai homme j’ai passé avec lui 6 mois dans le prison nous étions plus que deux fréres.
soyez fiére de Farouk
et que la paradi soit pour lui
La Monarchie Constitutionnelle est l’avenir est la garantie des droits et libertés pour la Tunisie, la Libye et toute l’Afrique du Nord. Le Roi est l’âme du peuple, Il est porteur du sentiment d’unité nationale et du patrimoine historique du peuple. LA MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE EST LE PLUS SUR MOYEN POUR EVITER QU’UN PRESIDENT FINISSE UN JOUR EN DICTATEUR (voyez le cas du roi d’Espagne, sauveur des libertés après le Franquisme).
Bonjour Mesdames, Messieurs,
Je souhaite attirer votre attention sur le faite que ce Barbouze comme vous le dites, a retourné sa veste à l’instant où il s’est assuré du départ définitif du ZABA plus exactement le 18 Janvier 2011.
Mais encore ce dernier qui détient pas un seul titre comme auprès du RCD mais aussi faison parti de plusieurs association et surout la chambre Franco-Tunisienne de marseille ou il a volé récemment le portfolio pour se faire une nouvelle peau et une nouvelle virginité auprès de la Tunisie, avec un pseudo symposium tenue au pôle technologique sis à la Gazelle (Ariana).
Rappel du passé : Khaled Néji représentant de l’office de l’huile près du consulat générale de Tunisie à Marseille a été victime de sa (Stoufida).
Monsieur Kahled Néji a été limogé de son poste, radié de ses fonctions, décédés suite à une attaque cardiaque après avoir visité les prisons Tunisiennes
Je souhaite que cette personne n’intervienne plus sur le sol Tunisien afin de crée des réseaux encore pire qu’avant et revenir au pouvoir par la fenêtre.
Aidez moi à dire la vérité sur ce malheureux de la Sbikha (kairouan) qui fout la honte à son peuple.
Ce Virus, qui trompe sa femme sans scrupule ni honte. A trahit ce que nos ancêtres ont essayé de bâtir, bravour, fraternité dévouement, sincérité.
Il est et il sera toujours à l’antipode des Tunisiens , lèches botes et au plurielles
Vive la Tunisie sans hypocrites
bonjour je suis tres heureuse que mr tlili soit libere mais je n arrive pas avoir de nouvelles precises je tiens a dire que c est un MONSIEUR exceptionnel et qu il ne merite vraiment pas ce qu il a endure j aimerai pouvoir lui exprimer tte ma sympathie
Voilà quatre ans se sont écoulés et votre combat a porté ses fruits. J’aurais pas osé signer ces quelques mots par mon nom réel si vous n’avez pas milité pour ’ma’ liberté. Reconnaissante et le mot ne peut résumer ce que je ressens et tout le respect que je vous porte.
Merci...
Lilia Weslaty
Les petits cons s’amusent à faire leurs graffitis imbéciles même sur les statues couvertes de prestige et d’histoire de Carthage ; on en a maintenant fini avec Ben Ali, avec la censure et l’étouffement des idées et de coeur opéré par son régime. Mais on en finira jamais avec l’idiotie des fondamentalistes islamiques qui promenent leurs femmes en burka, parce que c’est la seule façon par laquelle savent voir une femme : comme une bête dangeureuse. On en finira pas facilement, terrible dictature, avec ceux qui demandent maintenant de couper les mains, les jambes et les bras, suivant l’obsolète loi coranique, sans se faire aucun souci de l’Homme. Jésus, le Christ en est le plus grand champion, le Rédempteur de l’humanité, Lui qui a porté la Croix pour nous TOUS ; quant à la mafia et à al-Capone, nous les plaçerons comme un héritage historique de cet islam que tant s’acharnent à défendre par l’ignorance (mafia vient de l’arabe dialectal anciene "mafiah", c’est-à-dire "protection", la mafia est nait et c’est culturellement radiquée dans une ancienne terre d’islam, la Sicile)
j’ai aimé ce que vous pensé . suis de ton coté. tu me trouvera a l’appui
fouednejm@hotmail.com et fouednejm@yahoo.com
Sommaire :
Partie arabe : (Al Quds Al Arabi) :
Ses journalistes sont venus en reportage dans les cimetières militaires anglais ou américains de Normandie dénonçant l’"ingratitude" française. Ils se sont faits zoologues, trouvant au président de la République française Jacques Chirac une ressemblance avec un ver.
D’autres ont lancé des adresses menaçantes aux tyrans de ce monde. Parfois, ils se sont faits pédagogues, comparant, à grand renfort d’infographies en couleurs, l’équipement des soldats américains et britanniques : poids du casque, de la mitrailleuse, matières utilisées pour les uniformes...
Des premiers jours de la crise irakienne à l’entrée de la coalition anglo-américaine dans Bagdad, les médias appartenant à Rupert Murdoch se sont fait l’écho du credo de leur patron qui s’était résolument prononcé pour la guerre en Irak. De l’Australie, berceau de son empire, à la Grande-Bretagne, puis aux Etats-Unis, où il vient d’acquérir le bouquet de télévision par satellite DirecTV, le magnat australo-américain de la presse a fait entendre sa voix au travers de son groupe de médias, News Corp., installé en force sur presque toute la planète.
M. Murdoch ne cache pas sa volonté, plutôt rare pour un président de grand groupe de médias, d’avoir une influence directe sur la politique éditoriale, restant en contact permanent avec les dirigeants de ses principaux journaux et réseaux de télévision. Pendant la première semaine du conflit, le magnat était à New York et assistait tous les matins à la conférence des producteurs de Fox News. "C’est un mordu de l’information et il était là pour cela, pour en savoir plus", explique un membre de la rédaction de la chaîne d’information en continu.
SOLDATS "LIBةRATEURS"
Aux Etats-Unis, où il vit, son influence dans les médias américains n’a cessé de grandir par l’intermédiaire du quotidien populaire New York Post, du magazine The Weekly Standard et surtout de Fox News, sur l’antenne de laquelle les soldats de la coalition sont qualifiés de "libérateurs". Fox News, qui a détrôné CNN au début de l’année 2002, n’a cessé depuis d’augmenter son avance en matière d’audience.
En Angleterre, où le groupe Murdoch représente 40 % de la presse écrite, l’éventail des titres (The Sun, The Times, The Sunday Times et News of the World) a permis de diffuser des avis plus ou moins tranchés sur la guerre. Dans un pays au fort sentiment pacifiste, les deux titres de haut de gamme, le Times et le Sunday Times, ont avancé à pas comptés afin d’éviter d’indigner la frange pacifiste du lectorat.
Ainsi, lors du renversement du régime, la manchette du Times du jeudi 10 avril s’est voulue mesurée : "Victoire dans la guerre des vingt et un jours". Le quotidien a ouvert ses colonnes à des chroniques d’opposants à la participation britannique sans mandat de l’ONU, comme l’écrivain John Le Carré ou la féministe Germaine Greer. Connaissant l’engouement de la classe moyenne pour la France, le Times s’est refusé à jouer de sentiments antifrançais toujours vifs au Royaume-Uni.
Brutale, en revanche, a été la ligne éditoriale du Sun. Les arrière-pensées commerciales du tabloïd sont claires : le lectorat de la presse populaire faisait ouvertement état dès le départ de son patriotisme. Selon la même enquête, avant le déclenchement, 70 % des lecteurs du Sun se déclaraient en faveur de la stratégie d’alignement de Tony Blair sur les Etats-Unis. Après tout, la majorité des soldats britanniques engagés en Irak sont d’origine modeste.
Ainsi, la "une" intitulée "La statue de la Liberté", jeudi, symbolise l’enthousiasme du plus gros tirage de la presse quotidienne britannique face à la chute du régime. Aussi, les tabloïds se sont acharnés sur la France. Ainsi l’attestent les manchettes sanguinolentes anti-Chirac, traité notamment de "ver". Ce numéro avait même été traduit en français et distribué à Paris, le 20 février (Le Monde du 22 février).
Sur le plan commercial, cette double stratégie a été payante. Les ventes du Times ont augmenté de 5 % lors de la première semaine du conflit ; celles du Sun ont également fortement progressé, raflant 50 000 lecteurs à son rival populaire Mirror, hostile à la guerre.
Sentant, en revanche, que le soutien style Fox News à la guerre, risquait de nuire à son bouquet satellite BSkyB, M. Murdoch a mis un bémol à la couverture irakienne de sa chaîne britannique Sky News. Résultat, au cours du conflit, Sky News a constamment dépassé en audience ses concurrents de l’information en continu BBC News 24 et ITV News Channel.
MAINMISE PRESQUE TOTALE
En Australie, où News Corp. a une mainmise presque totale sur les médias (trois quarts des parts de marché de la presse quotidienne et dans la télévision payante câblée), la couverture de la guerre par les journaux de Murdoch a été très partisane. "Tous les éditoriaux dans ces journaux étaient favorables à Bush, remarque John Schwartz, de l’université Swinburne à Melbourne. Les très rares articles évoquant les campagnes des pacifistes étaient très désobligeants et critiques. Ces dernières 24 heures, les journaux du groupe ont multiplié les analyses sur le thème "on vous avait bien dit que les Etats-Unis avaient raison"".
Le seul quotidien national australien, The Australian, qui appartient lui aussi à M. Murdoch, ne s’est pas privé de jouer cette même musique dans son édition datée du vendredi 11 avril. Dans son éditorial, intitulé "Le plus grand vainqueur de tous est Rumsfeld", le rédacteur en chef du service étranger, Greg Sheridan, n’a pas hésité à écrire : "Rumsfeld parle de la même manière que Bush pense : intelligente, tranchée, insolente et directe".
Dans le pays, cette campagne ne semble avoir écœuré ni les journalistes locaux, ni leurs lecteurs. Aucune organisation représentative des rédacteurs n’a émis la moindre critique. Quelques pacifistes ont brûlé des piles de journaux trouvées devant des kiosques, mais ces incidents sont restés isolés. The Australian a publié, jeudi, un article montrant que huit des onze quotidiens de M. Murdoch en Nouvelle-Zélande avaient écrit des éditoriaux opposés à la guerre en Irak. La journaliste concluait toutefois son papier en citant un expert qui soulignait que le siège de News Corp. n’avait sans doute pas prêté attention à la ligne éditoriale de ces petits quotidiens du bout du monde.
Bénédicte Mathieu, avec Eric Leser à New York, Marc Roche à Londres et Frédéric Therin à Sydney
http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3246—316511-,00.html
Marseille de notre envoyée spéciale
Lors du festival Chaâbi, le blues de la Casbah, organisé en mai 2002 à la Maison de la culture de Bobigny, Fellag avait mis en scène La Boqala, rappel historique des nuitées féminines dans le monde pourtant masculin du chaâbi, la chanson populaire algéroise.
A la même époque, Jérôme Savary, à l’Opéra-Comique, s’attaquait à l’un des mythes de la musique cubaine, le percussionniste Chano Pozo, avec force clichés. L’Année de l’Algérie unit les deux créateurs sur le terrain du cabaret franco-algérien pour Opéra d’Casbah, symboliquement créé à Marseille, à l’extrémité du Vieux-Port, sur l’esplanade Saint-Jean, proche des quais d’où partent les bateaux pour l’Algérie.
Ils auraient voulu, explique d’entrée Biyouna, chanteuse, actrice vedette en Algérie, donner leur version Casbah de l’Opéra de quat’sous de Bertolt Brecht. Mais les ayants droit de l’écrivain ne les y autorisèrent pas. De cet édifice préliminaire, il ne reste qu’une divertissante version arabe de Mac the Knife - le boucher qui découpe le mouton au marché - chantée par Biyouna. Opéra d’Casbah aurait pu être une fresque populaire, Biyouna, Fellag, Savary ont en commun de savoir moquer.
Première en scène, Biyouna, qui distrait l’Algérie depuis la fin des années 1970, au cinéma, à la télévision, avec charisme. Elle procède par petits sketches en forme de blagues populaires, renvoie les imams dans les cordes, dénonce l’islam délavé, les mariages franco-algériens pour cause de carte de séjour, le machisme des fils, etc. Coiffure choucroute, robe à paillettes, elle chante aussi du chaâbi de la voix grave des cheikhates du raï. Dans le rôle de l’émigré en France, travailleur chez "Pigeot", Abdou Elaidi, qui la rejoint parfois en scène, offre une version hilarante d’A bicyclette d’Yves Montand.
RUPTURE ENTRE COMMUNAUTةS
C’est ici qu’intervient Jérôme Savary. Il peut faire avaler la pilule de Fais-moi du couscous chérie et de Yasmina, c’est la plus belle de la médina. Il peut convoquer des danseuses du ventre. Tout autre serait accusé de mauvais goût. Mais il n’a fait que prêter son concours - ou son nom. Et en l’absence du maître d’ouvrage, l’Opéra d’Casbah est devenu un spectacle de Fellag, avec un peu de Biyouna en première partie, diapositives et orchestre.
Et Fellag, donc ? Fellag est crispé. Nous sommes en temps de guerre. Se moquer des Juifs et des Arabes, des Français et des Anglais n’a rien d’évident. Non que l’humoriste se soucie des crispations éventuelles d’un public mélangé, attiré par les paillettes de Jérôme Savary ou l’évocation de la Casbah d’avant 1962. Mais parce que la rupture entre communautés s’est accélérée. Et que Fellag en a perdu sa distance. L’humoriste décrit avec l’accent anglais une sorte de fin du monde située en Angleterre en 1035. Il tente le prosélytisme - un parallèle entre la civilisation arabe et l’inculture des Européens à la même époque. Il bâtit une histoire du Maghreb à partir du couscous (royal au Maroc, destourien en Tunisie). Mais, au fond, c’est grave.
Drôle par contre, drôle comme du bon Fellag, le "petit président" Bouteflika gesticulant derrière le grand Chirac en visite officielle à Alger. Fellag le Kabyle ne peut s’empêcher de rétablir les faits : "Une foule, une foule ! Va applaudir ton président, ils ont dit, la France est revenue, ils ont fermé les commerces, les usines, allez, c’est chomi i piyi", chômé et payé. A Marseille, les érémistes auront payé un seul euro pour un demi-opéra.
Véronique Mortaigne
Opéra d’Casbah, spectacle musical imaginé par Fellag, mise en scène de Jérôme Savary, avec Biyouna, Fellag. Jusqu’au 11 avril à l’Espace Saint-Jean à Marseille, 20 heures, 24 € , érémistes 1 € . A Paris, du 24 avril au 29 juin, à l’Opéra-Comique, 20 heures, dimanche 15 heures. De 7 € à 50 € . Tél. : 08-25-00-00-58.
III Mini-jupe :
http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3238—316505-,00.html
Le retour de la mini
Les premiers rayons de soleil n’ont pas encore fait sortir dans la rue ses quelques centimètres d’étoffe. Mais déjà le nouveau soin Copacabana de l’Institut parisien Vénus et Mars assure de lui sculpter jambes et fesses sur mesure. Pas de doute, la minijupe s’annonce comme la star de la saison.
Chef de file du retour au court, elle entraîne à sa suite ses multiples avatars, des micro-robes de baby-dolls aux shorts minuscules de pom-pom girls.
Il est loin le temps où Coco Chanel fustigeait son indécence et où Christian Dior considérait le genou comme "la partie la plus laide du corps". La mini ne choque plus. Symbole de la libération de la femme, elle fut pourtant, dans les années 1960, l’icône vestimentaire de toute une génération. Un phénomène planétaire. En 1966, son exportation rapporte 6 millions de livres à la Grande-Bretagne. Celle à qui l’on doit cette révolution, la styliste anglaise Mary Quant, est élevée par la reine Elizabeth II au rang de chevalier de l’Empire britannique. Et, à Paris, Courrège explose avec une collection futuriste et fraîche qui libère le corps, invente une modernité en bottines plates et robe découvrant le genou. Dans la rue, au fur et à mesure que les jupes raccourcissent, les têtes tournent et le débat sur les règles de la pudeur fait rage.
Serpent de mer de la mode, la mini n’a jamais su s’imposer comme un basique de la garde-robe. On ne l’avait pas revue depuis les années 1980 où, portée avec des collants opaques et des vestes d’homme, elle moulait les anatomies sculpturales des "wonder-girls". Si l’histoire de la mode a démontré que l’ourlet avait tendance à rallonger en temps de crise, sa vogue actuelle s’impose donc comme l’exception à la règle. Sa version 2003 se veut résolument légère et optimiste. Moins sexuel que régressif, cet antidote à la crise cristallise les envies de fraîcheur et de jeunesse, le rêve d’un corps en liberté.
L’ultracourt se parfume à l’innocence. Romantiques, les fleurs viennent parsemer la mini de candeur. En version gros imprimé (Marni) ou semis de fleurettes sur des volants (Claudie Pierlot). Les microshorts se font bloomers (Chanel), les jupes minuscules se plissent et froufroutent (Miu Miu), les robes lingerie s’ornent d’arabesques or, argent (Stella McCartney). La mini s’adapte à toutes les tendances. Joue les miniatures précieuses pour le soir avec des paillettes, des fausses pierres ou des broderies.
Déclinaison sexy du treillis, elle se sangle, se zippe et s’orne de grosses poches. Rose dragée chez Cacharel, écossaise version Lurex chez Burberry. Mais surtout, omniprésent cette saison, l’esprit sport lui donne des airs décontractés et plissés de jupette de tennis.
Si certaines marques préfèrent commercialiser uniquement à mi-cuisse - et au-dessus du genou - les micro-jupes de leurs défilés, d’autres assument parfaitement les raccourcis vertigineux et très médiatisés des podiums. Comme chez Christian Dior, qui ressuscite l’esprit des années 1980 avec des robes-chemises en jersey de soie à manches chauve-souris, haut perchées sur les jambes. "Cette saison, la minijupe donne le ton à une nouvelle silhouette. Auparavant, les volumes se portaient en bas, les tops étaient plus près du corps. Aujourd’hui, c’est l’inverse. La ligne s’effile avec des minis et des leggings que l’on porte avec des T-shirts oversized, des chemises amples ou des blousons", explique Dominique Viot, directrice du bureau de style des Galeries Lafayette.
Sur un ton moins sexy et agressif que dans les années 1980, les sandales ne dégainent leurs talons que pour le soir, et la journée privilégie le confort en ballerines, bottines ou même chaussures de boxe pour les longues jambes.
Car la mini cultive un élitisme plus physique que social. Ainsi figure-t-elle en bonne place dans les lignes jeunes du prêt-à-porter de masse. Chez Zara, le très court, décliné, entre autres, en micro-jupe de denim, est davantage réservé à la ligne Zara TRF. Chez Etam - où les basiques de la saison se prénomment "marcel" et "mini"-, il connaît un succès certain dans la ligne Tammy, dédiée aux 8-15 ans. Là, pourtant, la longueur classique à mi-cuisse (38 cm) prend l’avantage sur le 32 cm. "Pour le moment, elles l’achètent à l’avance en prévision des vacances, mais n’osent pas sortir de la cabine pour l’essayer, comme si c’était un maillot de bain", explique-t-on chez Etam.
En effet, plus habituées à dénuder leur nombril et leurs hanches, avec des jeans taille basse qui descendent parfois jusqu’au pubis, les adolescentes ont quelques réticences à découvrir leurs gambettes. "Si j’achète une mini, ce sera plutôt pour les vacances. En ville, cela pose des problèmes avec les garçons de trop montrer ses jambes", confie Siem, 18 ans. En attendant, beaucoup ont trouvé la parade en portant ces jupes-ceintures sur un pantalon. Mais, surtout, le collant, son inséparable compagnon, reprend pour l’occasion du service. Déjà, entre 1965 et 1973, sa production avait été multipliée par cent pour atteindre 360 millions de paires.
Ludiques et multicolores, les collants du printemps-été 2003 s’acclimatent aux tendances : bouquets de fleurs à la façon fauviste chez Le Bourget, guirlande de fleurs en guise de couture ou rose de Rebouté chez Gerbe. Broderies, dentelles, résilles déconstruites (Dim) viennent compléter ce tableau romantique et sexy. Et comme le court persiste et signe pour l’automne-hiver prochain, la fantaisie va repartir de plus belle. Sous les mégapulls et les minijupes, maxichaussettes, leggings et cuissardes viendront sans doute offrir un regain d’assurance aux nouvelles amazones urbaines.
Charlotte Brunel
Les dix déclinaisons
La plus militaire. Minijupe en coton imprimé camouflage, 115 € , Diesel (tél. : 01-44-88-29-00).
La plus punk. Minikilt imprimé écossais rouge, 22 € , Pimkie (tél. : 03-20-23-32-32).
La plus baby-doll. Minirobe à manches ballons en coton, rose, beige, noir ou blanc, 198 € , APC (tél. : 01-42-22-12-77).
La plus cuir. Minijupe Hend Hefner, bande d’agneau plongé sur organza stretch, en de nombreuses couleurs, 1 375 € , Jitrois (tél. : 01-47-42-60-09)
La plus sport. Mini en coton plissé, existe en blanc ou noir, 195 € , Cacharel (tél. : 04-66-28-66-28)
La plus jean. En série limitée, des bavoirs d’enfant brodés sur des minijupes effilochées, à partir de 65 € , Kookaï (tél. : 01-43-52-52-52).
La plus sixties. Minirobe en jersey de coton avec des cabochons de plastique, 2 030 € , Prada (tél. : 01-53-23-99-40).
La plus tutti frutti.Micro-jupe en coton à gros volant. Existe également avec un effet de fronce sur le devant, en blanc, pistache et orange, environ 20 € , Zara TRF (tél. : 01-45-61-52-80).
La plus griffée. Minishort en coton blousant, en noir, blanc, bleu jean, 600 € , Chanel (tél. : 01-42-86-28-00).
La plus sexy. Short-salopette en coton, qui arrive juste sous les fesses. Kaki ou blanc, 30 € , H & M (tél. : 0801-22-24-44).
IV Tranfert.net :
http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3236—316232-,00.html
Transfet.net : retour après un an d’absence
"Transfert s’est absenté... Restez en ligne !" "Transfert revient... Plus que quelques jours de patience." Moins d’un an après l’arrêt du mensuel et du site Web, en mai 2002, et l’affichage d’une page temporaire, Transfert renaît de ses cendres.
Le cas est suffisamment rare dans l’univers des publications liées à la nouvelle économie pour être souligné. Cette résurrection est due à Transfert2. L’ambition : créer une "agence de presse associative", sans publicité, éditant un fil d’actualité quotidien concurrent des grandes agences de presse et des sites spécialisés.
L’association Transfert2 est dirigée par Valentin Lacambre, pionnier de l’Internet alternatif non marchand, fondateur d’Altern.org et de Gandi.net. On y retrouve aussi Laurent Chemla, auteur de Confessions d’un voleur : Internet, la liberté confisquée (Denoël, 2002 et www.confessions-voleur.net) qui remet en cause le discours technologique autour de l’Internet. Aux manettes du nouveau site de Transfert, une équipe de huit personnes, dont sept anciens : Alexandre Piquard, Anne Lindivat, Matthieu Auzanneau, Jean-Marc Manach, Thierry Dupont, Victor Heitz et Bertrand Lacanal. Première caractéristique retenant l’attention : l’organisation de la rédaction. "Nous avons choisi un système collégial, non hiérarchique pour la rédaction. Nous sommes rédacteurs en chef à tour de rôle, pour rester en contact avec l’information", explique Alexandre Piquard.
Nouvelle maquette, nouveau rubricage : le site a été développé avec des logiciels libres. Il persiste et signe en jouant la carte de l’originalité dans son traitement de l’avancée des nouvelles technologies - au sens large - dans la société. Les sujets sont regroupés sous différentes rubriques (technologie, société, culture, économie) et précisés en fonction des besoins. La "une" du site donne accès à un empilement de textes courts, du style dépêches couvrant l’actualité. Les articles ne sont pas signés, mais enrichis par des liens vers des sites de référence, des documents. L’ensemble est complété par des dossiers comme celui qui est consacré à "L’art biotech : les labos aux expos" constitué d’articles récents et d’articles puisés dans les archives.
Le développement de Transfert repose sur un modèle mixte, l’accès au site étant, pour l’instant, gratuit, les contenus archivés étant payants, tout comme l’abonnement à la newsletter, et l’accès aux outils de recherche et de veille. "Nous nous adressons aux 5 000 abonnés professionnels que Transfert avait réunis, explique Alexandre Piquard. Ce sont des entreprises qui consomment et réexploitent l’information." L’objectif du collectif est de refaire connaître le site et de "tenir jusqu’à la fin de l’année 2003, sans trop dépenser d’argent", précise-t-il. Le développement n’est pas financé par la publicité : "Il n’y en a pas et c’est la garantie de notre indépendance", ajoute-t-il. L’opération consistant à renflouer le titre a coûté environ 150 000 euros, comprenant le fonds de commerce, le nom de domaine, la base de 7 000 articles et le fichier des abonnés.
Créé en 1998 par Christophe Agnus, Transfert s’était fait une place de choix parmi les publications traitant des nouvelles technologies grâce à son ton décalé et à son décryptage de l’impact des nouvelles technologies sur la société, l’économie et la culture, loin de ceux d’autres magazines comme Newbiz ou Futures. Axant son développement sur trois axes - mensuel traditionnel financé par la publicité et les abonnements, site Web financé par la publicité et agence de presse fournissant des contenus pour des titres comme Les Echos.net ou le supplément multimédia de L’Express - le titre n’avait pas résisté à la fin de la nouvelle économie. A l’automne 2001, le titre était racheté par le groupe L’Ile des médias. La chute continue des recettes publicitaires avait mené à l’arrêt définitif du site, annoncé le 3 mai 2002. Le mensuel avait compté jusqu’à 40 salariés et revendiquait une diffusion payante moyenne d’environ 25 000 exemplaires pour les premiers numéros de 2002.
Pierre Bouvier
V Formule1 :
http://infos.netscape.fr/info/NDepeche?id=142601&cat_id=2
11 avril, 14h58
GP du Brésil - Fisichella vainqueur à retardement
En épilogue insolite d’une course marquée par la confusion, le pilote italien Giancarlo Fisichella (Jordan) a été déclaré vendredi, cinq jours après la course, vainqueur sur tapis vert du Grand Prix du Brésil de Formule 1.
A l’issue d’une réunion d’urgence convoquée à Paris, la Fédération internationale de l’automobile (FIA) a pris acte d’une erreur commise par les commissaires sportifs en charge de l’épreuve et rétrogradé en conséquence à la 2e place le Finlandais Kimi Raikkonen (McLaren-Mercedes) qui, le 6 avril à Sao Paulo, était monté sur la plus haute marche du podium.
Ce dernier ainsi que Ron Dennis, le responsable de son équipe, ont sportivement admis le bien-fondé de la décision.
Le Britannique Eddie Jordan, patron de l’écurie qui porte son nom, s’est réjoui de cette rectification qui permet à Fisichella d’inscrire à son palmarès une première victoire en F1 et à l’écurie d’enregistrer un quatrième succès à l’occasion de son 200e Grand Prix couru.
La FIA avait dès mercredi laissé entrevoir l’inversion en annonçant avoir "reçu des preuves suggérant" que le classement officialisé à l’issue de la course était erroné.
Première
C’est la première fois depuis la création du Championnat du monde de Formule 1 en 1953, que le résultat d’un Grand Prix est modifié sans qu’aucune réclamation n’ait été formellement déposée, sans qu’aucune voiture n’ait été disqualifiée ou pénalisée.
En dépit de ce déclassement, Raikkonen (pilotes) et McLaren (constructeurs) conservent la tête du Championnat du monde.
La course, perturbée par la pluie, les accrochages, les sorties de piste et les atermoiements des commissaires, était prévue pour se dérouler sur 71 tours. Elle avait été arrêtée prématurément après un double accident survenu à l’Australien Mark Webber (Jaguar) puis à l’Espagnol Fernando Alonso (Renault) qui en étaient à leur 55e tour, une grosse poignée de secondes derrière Fisichella, alors en tête, et Raikkonen, dans ses roues.
Le règlement prévoit, en une telle circonstance, que soit homologué comme résultat final le classement enregistré deux tours avant celui durant lequel l’arrêt de la course a été décidé.
Confusion
Les chronométreurs, ayant considéré que l’interruption était intervenue lors de la 55e boucle du circuit d’Interlagos, avaient officialisé le classement tel qu’il s’établissait au 53e tour à l’issue duquel le Finlandais précédait l’Italien. Même si, dans le même temps, l’écran des moniteurs continuait d’afficher Fisichella vainqueur... L’Italien avait d’ailleurs laissé éclater sa joie, avant de déchanter au pied du podium lorsqu’il avait dû regarder Raikkonen savourer une victoire qu’il ne savait pas encore éphémère.
Les "preuves" reçues par la FIA ont ultérieurement démontré que Fisichella, après avoir doublé Raikkonen dans le 54e tour, avait entamé son 56e lorsque l’arrêt de la course a été décidé. En conséquence, c’est ce 56e tour qui a été retenu comme référence et le classement homologué vendredi est celui noté au 54e tour, avec la Jordan de l’Italien précédant la McLaren du Finlandais.
Fisichella, cité par son écurie, s’est déclaré heureux que "la FIA et tout un chacun" aient reconnu qu’il avait "gagné le GP du Brésil". "J’ai toujours pensé que tel était le cas. La confusion qui a suivi la fin de la course a été éprouvante pour moi et je suis encore très déçu de ne pas avoir pu goûter pleinement ce grand moment en haut du podium", a-t-il expliqué.
"Mais, a-t-il ajouté, je suis satisfait qu’il soit clair désormais que j’ai gagné mon premier Grand Prix".