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19 octobre 2005, par Soleïman Adel Guémar
« On commence par faire trembler les autres, mais les autres finissent par vous communiquer leurs terreurs. C’est pourquoi les tyrans vivent, eux aussi, dans l’épouvante » (E.M. CIORAN in « Histoire et utopie »)
Dès l’aube, la population avait envahi les trottoirs de l’artère principale de Matraka-Ville. On assistait à des scènes pathétiques. Des vieillards impotents se traînaient vaille que vaille vers les lieux du rassemblement. Des femmes enceintes, debout pendant des heures, étaient matraquées par un (...)