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opinions des auteurs
Mon amie ne sait pas rediger un com sur un article. Du coup il voulais souligner par ce commentaire qu’il est ravi du contenu de ce blog internet.
je vous remercie
bourguiba abderrazak
I like to party, not look articles up online. You made it hpaepn.
On est mardi 1er novembre 2011, déjà neuf mois que ben ali s’est enfui et il est caché, comme un rat, en Arabie Saudite. Son collègue Gaddafi a été tué.
Après la lecture de cette lettre, tout cela parait être comme un cauchemar pour celles et ceux qui ne l’ont pas vécu personnellement. Cependant, le mal a sévi longtemps, beaucoup trop longtemps en Tunisie. Il est temps que ça change.
Tout un système policier qui s’effondre, la justice vient de renaître, certes encore fragile mais sera équitable insh’Allah.
Oui il a un fils qui est mon meilleur ami et croyez moi, même si son père et loin de lui sa ne fait pas de lui un mauvais père il s’occupe très bien de lui et Selim va le voir de temps en temps. Je suis au cœur de cette affaire et je peux donc savoir les ressentis de chacun...
ةcoutez quand on ne connait pas la personne on ne juge pas ! Je connais personnellement Monsieur Tebourski et je sais que c’est un homme bon, et je pense que si il a demander a rester en France c’est surtout pour son Fils !
Ne le jugez pas car vous ne le connaissez pas comme je le connais ! Je suis la meilleure amie de son fils Selim. Je sais qu’Adel est un homme bon alors arrêtez tous vos blabla et essayer donc de comprendre le fond de la chose. Merci et bonne soirée
the death of an African giant
Par : Y. Mérabet
En outre, contrairement à ce que pensent aujourd’hui de nombreux libyens, la chute de Kadhafi profite à tout le monde sauf à eux. Car, dans une Afrique où les pays de la zone subsaharienne riche en ressources minérales tournaient complètement le dos à la France pour aller vers la Chine, il fallait bien que monsieur Sarkozy trouve un autre terrain fertile pour son pays. La France n’arrive plus à vendre ses produits manufacturés ou de décrocher un marché en Afrique, elle risque de devenir un PSD C’est pour cela que l’on a vu une France prête à tout pour renverser ou assassiner Kadhafi ; surtout quand l’on sait que la Libye est l’une des premières réserves en Hydrocarbures d’Afrique et de Sebha est la capitale mondiale du trafic Franco-libyen de concentré d’uranium Nigérien. Egalement, l’on sait que jusqu’ici, les populations libyennes n’avaient rien à envier aux Français, ils vivaient richement mieux sans se suer. Puisque Kadhafi faisait tout son possible pour les mettre à l’abri du besoin. Il est donc temps pour les libyens de choisir pleinement futur partenaire occidental. Car si en cinquante ans de coopération la France n’a pu rien apporter à l’Afrique subsaharienne. Vat-elle apporter maintenant aux libyens un bonheur supérieur à celui que leur donnait leur Guide. Rien à offrir à ces ignorants de libyens, sauf des repas communs dans les poubelles de la ville Paris, en France c’est déjà la famine ? Lui, qui durant plusieurs décennies était l’un des faiseurs d’hommes les plus efficaces sur le continent Africain. De son existence, Kadhafi était le leader le plus généreux d’Afrique. Pas un seul pays africain ne peut nier aujourd’hui n’avoir jamais gouté un seul pétro –Dinar du guide Libyen. Aveuglement, et motivé par son projet des Etats-Unis d’Afrique, Kadhafi de son existence a partagé l’argent du pétrole libyen avec de nombreux pays africains, qu’ils soient Francophones, Anglophones ou Lusophones. Au sein même de l’union Africaine, le roi des rois d’Afrique s’était presque érigé en un bailleur de fond très généreux. Jusqu’à l’heure actuelle, il existe sur le continent de nombreux présidents qui ont été portés au pouvoir par Kadhafi. Mais, curieusement, même pas un seul de ces élèves de Kadhafi n’a jusqu’ici eu le courage de lui rendre le moindre hommage.Au lendemain du vote de la résolution 1973 du conseil de sécurité de l’ONU, certains pays membres de l’union africaine sous l’impulsion de Jacob Zuma ont tenté d’apporter un léger soutien au guide libyen. Un soutien qui finalement s’est éteint totalement sans que l’on ne sache pourquoi. Même l’union africaine qui au départ conditionnait avec amertume la prise du pouvoir libyen par un groupe de terroristes et la reconnaissance du CNT libyen constitués de traitres, s’est finalement rétracté de façon inexplicable. Et curieusement, jusqu’aujourd’hui, aucun gouvernement consensuel n’a été formé en Libye. Depuis l’annonce de l’assassinat de Mouammar Kadhafi, cette union africaine dont Mouammar Kadhafi était pourtant l’un des principaux défenseurs et ayant assuré le dernier mandat, n’a encore délivré aucun message officiel de condoléance à ses proches ou de regret. Egalement, même ceux qui hier tentaient de le soutenir n’ont pas eu le moindre courage de lever leur petit doigt pour rendre hommage à leur mentor. Jusqu’à l’heure actuel, seul l’ancien archevêque sud-africain et prix Nobel de paix Desmond TUTU a regretté cet acte ignoble. Même le président Abdoulaye Wade que l’on sait pourtant proche des révoltés libyens n’a pas encore salué la mort de l’homme qu’il souhaitait tant. Le lendemain de sa mort, un vendredi pas un musulman n’a prié pour lui ?.. A ce jour, sur le continent Africain, seul l’homme de la rue et les medias ont le courage de parler de cette assassina crapuleux du guide libyen. Mais, cette attitude des dirigeants africains ne surprend personne, dans la mesure où l’on sait que chaque président a peur de se faire remarquer par un Nicolas Sarkozy qui est capable de tout si la tête d’un président africain ou d’un arabe l’énerve.
Conclusion La Libye et l’Afrique toute entière viennent de tourner une page d’or avec la perte de Mouammar .
Traitre et maudit que je sois, si j’étais un libyen ?
Journaliste indépendant (Algérian Society for International Relations)
119, Rue Didouche Mourad
Alger centre
J’ai écrit un livre qui mérite d’être lu :
TOUT EST POSSIBLE - L’AVENIR DE LA TUNISIE
Vous pouvez télécharger le livre sur mon site Internet :
http://www.go4tunisia.de
Dr. Jamel Tazarki
Allemagne
Ma mére Térésa oui notre mére je suis abderrazak bourguiba le frére de mon meilleur ami Farouk .
vous peut etre me connait mais je pense pas que nous avont eu l’occasion de vous voir .
je suis désolé pour ce qui a passé pour mon frére Farouk .
Omar etait un homme exeptionnel un vrai homme j’ai passé avec lui 6 mois dans le prison nous étions plus que deux fréres.
soyez fiére de Farouk
et que la paradi soit pour lui
La Monarchie Constitutionnelle est l’avenir est la garantie des droits et libertés pour la Tunisie, la Libye et toute l’Afrique du Nord. Le Roi est l’âme du peuple, Il est porteur du sentiment d’unité nationale et du patrimoine historique du peuple. LA MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE EST LE PLUS SUR MOYEN POUR EVITER QU’UN PRESIDENT FINISSE UN JOUR EN DICTATEUR (voyez le cas du roi d’Espagne, sauveur des libertés après le Franquisme).
Bonjour Mesdames, Messieurs,
Je souhaite attirer votre attention sur le faite que ce Barbouze comme vous le dites, a retourné sa veste à l’instant où il s’est assuré du départ définitif du ZABA plus exactement le 18 Janvier 2011.
Mais encore ce dernier qui détient pas un seul titre comme auprès du RCD mais aussi faison parti de plusieurs association et surout la chambre Franco-Tunisienne de marseille ou il a volé récemment le portfolio pour se faire une nouvelle peau et une nouvelle virginité auprès de la Tunisie, avec un pseudo symposium tenue au pôle technologique sis à la Gazelle (Ariana).
Rappel du passé : Khaled Néji représentant de l’office de l’huile près du consulat générale de Tunisie à Marseille a été victime de sa (Stoufida).
Monsieur Kahled Néji a été limogé de son poste, radié de ses fonctions, décédés suite à une attaque cardiaque après avoir visité les prisons Tunisiennes
Je souhaite que cette personne n’intervienne plus sur le sol Tunisien afin de crée des réseaux encore pire qu’avant et revenir au pouvoir par la fenêtre.
Aidez moi à dire la vérité sur ce malheureux de la Sbikha (kairouan) qui fout la honte à son peuple.
Ce Virus, qui trompe sa femme sans scrupule ni honte. A trahit ce que nos ancêtres ont essayé de bâtir, bravour, fraternité dévouement, sincérité.
Il est et il sera toujours à l’antipode des Tunisiens , lèches botes et au plurielles
Vive la Tunisie sans hypocrites
bonjour je suis tres heureuse que mr tlili soit libere mais je n arrive pas avoir de nouvelles precises je tiens a dire que c est un MONSIEUR exceptionnel et qu il ne merite vraiment pas ce qu il a endure j aimerai pouvoir lui exprimer tte ma sympathie
Voilà quatre ans se sont écoulés et votre combat a porté ses fruits. J’aurais pas osé signer ces quelques mots par mon nom réel si vous n’avez pas milité pour ’ma’ liberté. Reconnaissante et le mot ne peut résumer ce que je ressens et tout le respect que je vous porte.
Merci...
Lilia Weslaty
Les petits cons s’amusent à faire leurs graffitis imbéciles même sur les statues couvertes de prestige et d’histoire de Carthage ; on en a maintenant fini avec Ben Ali, avec la censure et l’étouffement des idées et de coeur opéré par son régime. Mais on en finira jamais avec l’idiotie des fondamentalistes islamiques qui promenent leurs femmes en burka, parce que c’est la seule façon par laquelle savent voir une femme : comme une bête dangeureuse. On en finira pas facilement, terrible dictature, avec ceux qui demandent maintenant de couper les mains, les jambes et les bras, suivant l’obsolète loi coranique, sans se faire aucun souci de l’Homme. Jésus, le Christ en est le plus grand champion, le Rédempteur de l’humanité, Lui qui a porté la Croix pour nous TOUS ; quant à la mafia et à al-Capone, nous les plaçerons comme un héritage historique de cet islam que tant s’acharnent à défendre par l’ignorance (mafia vient de l’arabe dialectal anciene "mafiah", c’est-à-dire "protection", la mafia est nait et c’est culturellement radiquée dans une ancienne terre d’islam, la Sicile)
j’ai aimé ce que vous pensé . suis de ton coté. tu me trouvera a l’appui
Sommaire :
Partie arabe : (Al Jazeera, Al Quds Al Arabi, Al Safir) :
Bonne lecture !
Dissimulation des choses
Jusqu’au 27 janvier dernier, on pouvait encore admirer une toile célèbre, exposée juste à l’entrée du Conseil de sécurité. « Guernica », ce tableau qui symbolise toute la colère de Picasso face aux horreurs de la guerre, n’était-il pas à sa place dans ce lieu théoriquement dédié au maintien de la paix ? Pourtant, depuis 10 jours maintenant, cette toile est dissimulée par un grand rideau bleu... C’est ce que nous apprend le site culturel américain ArtDaily, qui rapporte également l’explication d’un diplomate : selon lui, ce tableau n’aurait pas constitué « un décor approprié » pour l’ambassadeur des Etats-Unis à l’ONU, John Negroponte, ou pour Colin Powell, qui pouvaient difficilement appeler une guerre de leurs voeux entourés de femmes, d’enfants et d’animaux hurlant d’effroi et témoignant de leurs souffrances sous les bombardements. « Tout cela fait partie d’un système de dissimulation des choses et de déplacement des choses », comme le disait si bien Colin Powell mercredi, à propos d’autre chose.
Pierre Lazuly
Le blog :
http://menteur.com/leblog.html
Washington de notre correspondant
Les jours précédant la remise du nouveau rapport des inspecteurs de l’ONU, Hans Blix et Mohamed ElBaradei, vendredi 14 février, au Conseil de sécurité de l’ONU, sont-ils décisifs ? Ou bien le cours des événements est-il, déjà, implacablement fixé ? Participant à plusieurs émissions politiques, dimanche 9 février, sur les chaînes de télévision américaines, Colin Powell a assuré : "Il est encore possible d’éviter la guerre." Selon le secrétaire d’Etat, tout dépend de Saddam Hussein.
La guerre peut être évitée, a-t-il dit sur NBC, si le dictateur irakien "fournit tous les documents" relatifs à ses armes non conventionnelles et "permet que tous les scientifiques et tous les ingénieurs soient interrogés"par les inspecteurs des Nations unies et de l’Agence internationale de l’énergie atomique.
Or, peu après cette intervention de M. Powell, M. Blix et M. ElBaradei, les chefs des inspections, ont annoncé aux journalistes, à Bagdad, un changement d’attitude de la part des dirigeants irakiens. Des documents leur ont été communiqués, ont-ils dit, au sujet des réserves de bacille du charbon, du gaz innervant VX et des missiles ; un accord se dessine au sujet du survol du territoire irakien par des avions de surveillance U2 (américains) ; des vols de Mirage (français) et d’Antonov (russes) pourraient être, aussi, autorisés.
"CONCESSIONS VIDES" ?
S’agit-il de ces manœuvres dilatoires, contre lesquelles George Bush avait lancé une mise en garde, le 6 février, au lendemain de l’exposé de M. Powell au Conseil de sécurité, lorsqu’il déclarait que Saddam Hussein allait sûrement avancer une nouvelle série de "concessions vides" ? Peut-être, mais, autant que les autres membres du Conseil de sécurité, les dirigeants américains risquent d’être placés devant un choix difficile.
Si, vendredi 14 février, M. Blix et M. ElBaradei déclarent que l’Irak ne coopère toujours pas, activement, à la mise en œuvre de la résolution 1441, tout sera simple. "Il faudra que le Conseil de sécurité entre en session immédiatement et détermine ce qui devrait arriver ensuite", a déclaré M. Powell. "Il sera temps pour le Conseil de sécurité, a-t-il précisé, d’envisager une résolution disant que l’Irak est en violation patente et que le moment est venu de passer aux sérieuses conséquences."
Mais si les chefs des inspections font état d’un début de coopération active ? "Je ne veux pas spéculer sur une situation hypothétique", a répondu le secrétaire d’Etat sur ABC, ajoutant toutefois : "Nous savons que les Irakiens veulent toujours davantage de temps. Ils essaient de faire traîner les choses en longueur, dans l’espoir que tout cela va s’effondrer et que chacun va rentrer chez soi." Sur CBS, la conseillère de George Bush pour la sécurité nationale, Condoleezza Rice, a dénoncé la répétition d’une tactique de "tricherie et retraite" de la part de l’Irak.
Les responsables américains s’emploient, d’un côté, à déjouer ce qu’ils considèrent comme une nouvelle ruse irakienne et, d’autre part, à répondre à une proposition franco-allemande d’issue politique à la crise, révélée ce week-end par le magazine allemand Der Spiegel. Le plan que prépareraient la France et l’Allemagne, avec l’appui de la Russie, pourrait être proposé au Conseil de sécurité de l’ONU. Pour Colin Powell, cette initiative n’est "pas une solution, mais une diversion". M. Powell et Mme Rice ont rappelé l’interprétation strictement orthodoxe, selon les Etats-Unis, de la résolution 1441.
LE "DROIT DE SE DةFENDRE"
Son objet, ont-ils répété l’un et l’autre, "ce n’est pas les inspections, c’est l’obéissance". Dès lors qu’il est établi que Saddam Hussein ne se conforme pas aux décisions de l’ONU, il n’est pas nécessaire d’envoyer davantage d’inspecteurs sur place pour le confirmer. Il n’est pas question de jouer "à cache-cache", a déclaré M. Bush devant des responsables du Parti républicain réunis à White Sulphur Springs, une station thermale de Virginie occidentale.
Pour le président américain, l’ONU est à un "moment de vérité" face à l’Irak. Pendant une période dont il a redit qu’elle sera "courte", les Etats-Unis vont "travailler avec leurs alliés" afin de rallier les Nations unies à leur politique. Selon Mme Rice, ils sont en bonne voie d’y parvenir, car "les Français et les Allemands sont de plus en plus isolés", notamment dans leur refus de voir l’OTAN cautionner par avance une opération militaire en Irak en apportant son soutien à la Turquie.
M. Bush, devant les républicains, et Mme Rice, sur CNN, ont présenté, l’un et l’autre, des arguments tendant à justifier une action américaine au nom du "droit de se défendre".
Ce point de vue ne fait pas l’unanimité. Certes, les sondages montrent que l’exposé de M. Powell au Conseil de sécurité, le 5 février, a eu un effet sur l’opinion publique américaine. Le général Norman Schwarzkopf, commandant en chef au moment de la guerre du Golfe, en 1991, qui s’était déclaré sceptique quant à la nécessité d’une nouvelle guerre, a dit, dimanche, sur NBC, que le secrétaire d’Etat l’avait convaincu. Toutefois, des démocrates comme Carl Levin, leur chef de file à la commission de la défense du Sénat, reprochent au gouvernement Bush de présenter l’ONU comme un obstacle, au lieu de rechercher l’appui de la communauté internationale "pour éviter la guerre ou, si elle se révèle nécessaire, pour en limiter les risques".
Patrick Jarreau
http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3208—308668-,00.html
La "vieille Europe" face à la nouvelle Amérique. Depuis que le secrétaire à la défense, Donald Rumsfeld, a renvoyé Français et Allemands à leurs turpitudes ancestrales, l’image fait florès. Comme tous les clichés, elle contient une part de vérité, manifeste encore pendant le dernier week-end. Alors que les représentants américains à la conférence internationale sur la sécurité de Munich laissaient éclater la nature de leur nouvelle doctrine sur la guerre préventive, les dirigeants de Paris et de Berlin, avec le renfort ambigu mais réel de Moscou, proposaient de revenir à la bonne vieille méthode de l’endiguement, qui a fait ses preuves dans le passé.
En d’autres termes, les premiers estiment que l’Irak n’a pas respecté la résolution 1441 du Conseil de sécurité des Nations unies et qu’il doit en subir les conséquences dans les plus brefs délais. Les seconds pensent que les inspections n’ont pas encore épuisé leurs effets. Si le but, disent-ils, est bien de désarmer le régime de Saddam Hussein et de veiller à ce qu’il ne se dote pas d’armes de destruction massive, le nombre des inspecteurs doit être triplé, les recherches intensifiées, les contrôles resserrés.
L’esprit de ce plan franco-allemand avait été évoqué le 5 février par le ministre français des affaires étrangères, Dominique de Villepin, en réponse aux "preuves" présentées par son collègue américain, Colin Powell, devant le Conseil de sécurité. Il a été éventé par une indiscrétion allemande un peu plus tôt qu’on ne l’aurait souhaité à Paris, avec des détails, comme l’envoi massif de casques bleus en Irak, qui ont été abandonnés en cours de route, ne serait-ce qu’à cause du temps nécessaire à leur mise en œuvre dans les arcanes bureaucratiques de l’ONU.
Car le plan franco-allemand a un aspect tactique. Jacques Chirac et Gerhard Schrِder ne se contentent pas de s’opposer aux ardeurs belliqueuses de George W. Bush et de son entourage. Ils font des propositions concrètes pour atteindre le but officiellement partagé par tous : le désarmement de l’Irak. Les Américains sont avertis. S’ils présentent avec les Britanniques un projet de résolution à l’ONU, autorisant l’emploi de la force, ils auront en face un projet concurrent.
Pour le moment, la Russie et la Chine, deux membres permanents du Conseil de sécurité qui disposent d’un droit de veto, soutiennent le plan franco-allemand. Vladimir Poutine l’a dit à Berlin avant de se rendre, ce lundi 10 février, à Paris. Il y sera choyé. Moins que jamais les crimes russes en Tchétchénie lui seront reprochés. Realpolitik oblige, rien ne sera dit qui pourrait l’inciter à tomber du côté où il penche spontanément, c’est-à-dire du côté des Américains.
Ce soutien à une tentative de la dernière chance suffira-t-il à dissuader les Américains de forcer une décision au Conseil de sécurité ou d’agir seuls ? Dénoncé à Washington comme une manœuvre de retardement, le plan franco-allemand vise en effet à éloigner l’heure de la guerre. Mieux, à empêcher qu’elle ne sonne.
http://infos.netscape.fr/info/NDepeche?id=123165&cat_id=3
10 février, 11h33
La France saluée dans le monde arabe en "championne" du droit international
II Palestine :
http://infos.netscape.fr/info/NDepeche?id=123174&cat_id=3
10 février, 11h47
Sharon s’attelle à la formation d’une coalition, deux Palestiniens tués
par Jacques PINTO
Le Premier ministre israélien Ariel Sharon a entamé officiellement lundi ses tractations en vue de la formation de sa prochaine coalition gouvernementale, alors que les travaillistes restent sourds à ses appels à l’union nationale.
Dans les territoires, deux activistes, dont un était armé, ont été tués par l’armée israélienne, alors qu’un troisième Palestinien, blessé samedi par des tirs israéliens, a succombé à ses blessures et que trois Palestiniens qui projetaient de commettre des attentats suicide ont été arrêtés.
Le parti de M. Sharon, le Likoud, a invité le parti travailliste (19 élus), le Shinouï (laïc, 15 élus), le Shass (juifs orientaux, 11 élus) et l’Union nationale (coalition de formations d’extrême-droite, 7 élus) à participer à cette première journée de consultations, mais les travaillistes, qui se refusent à toute "cohabitation" avec la droite, ont refusé de venir.
Les tractations devaient se poursuivre mardi avec quatre autres formations.
Le Likoud a remporté les élections législatives du 28 janvier en doublant le nombre de ses députés à la Knesset (Parlement, 120 sièges) avec 38 élus.
Après avoir absorbé la semaine dernière les deux députés du petit parti russophone Israël B’Alya, le Likoud a désormais 40 élus, soit le tiers de la Chambre (120 sièges), où sont représentées 12 autres formations.
M. Sharon dispose d’un délai total de 42 jours pour former sa coalition.
Officiellement désigné dimanche par le président Moshé Katzav, M. Sharon a confirmé qu’il oeuvrerait pour la formation d’un cabinet reposant sur "une large entente nationale" en raison des urgences de l’heure.
Il a notamment évoqué le "terrorisme" palestinien, l’imminence d’un conflit armé en Irak et la gravité de la situation économique du pays.
"Nul ne saurait se dérober. Nous sommes obligés de marcher ensemble. Celui qui désire la paix doit entrer au gouvernement ou bien endosser la responsabilité de son refus" a déclaré M. Sharon à l’adresse du leader travailliste Amram Mitzna.
Ce dernier a immédiatement réagi en adressant une lettre à M. Sharon l’enjoignant de "cesser de faire pression sur le parti" et considérant ses propos comme "une ingérence grossière dans les affairesintérieures du parti", a rapporté la presse locale.
"Jesuis conscient de l’urgence de l’heure, mais il n’existe aucune base qui pourrait justifier notre entrée au gouvernement", affirme M. Mitzna dans cette lettre, selon le quotidien Maariv.
"Au parti travailliste, on craint que le refus catégorique de participer aux tractations avec le Likoud ne porte atteinte à son image", l’opinion étant largement favorable à un gouvernement d’union nationale, ajoute le journal.
Dans le camp de réfugiés de Aïn Beit elmaa, près de Naplouse, dans le nord de la Cisjordanie, Imad Mabrouk, 25 ans, un responsable de la branche militaire du Front Populaire de Libération de la Palestine (FPLP), a été tué par des militaires israéliens venus l’arrêter à son domicile.
Dans le nord de la bande de Gaza, un Palestinien armé a été tué par l’armée israélienne. Un autre Palestinien, en possession de grenades, a été arrêté dans le même secteur, où ont été trouvées des charges explosives.
L’armée a, par ailleurs, annoncé avoir arrêté en Cisjordanie trois kamikazes palestiniens qui projetaient de commettre des attentats suicide. L’un d’entre eux était en possession d’une charge explosive de 20 k.
Israéliens et Palestiniens devaient normalement poursuivre lundi leurs contacts en vue de parvenir à un cessez-le-feu. Des sources palestiniennes avaient indiqué dimanche qu’une rencontre était prévue à cet effet entre le ministre palestinien de l’Intérieur, Hani al-Hassan, et le chef de cabinet de M. Sharon, Dov Weisglass, mais on ne disposait encore d’aucune confirmation officielle sur la tenue de cette rencontre.
Sur le plan intérieur, une importante cérémonie officielle était prévue lundi en fin après midi à l’aéroport de Tel Aviv pour accueillir la dépouille d’Ilan Ramon, le premier astronaute israélien, tué le 1er février dans l’explosion de la navette spatiale américaine Columbia.
III Jordanie :
http://infos.netscape.fr/info/NDepeche?id=123240&cat_id=3
10 février, 15h51
Un quota de six femmes dans le prochain Parlement jordanien
Le roi Abdallah II de Jordanie a décidé de réserver six sièges aux femmes dans le nouveau Parlement en vue d’encourager leur participation à la vie politique, rapporte lundi la presse d’Amman.
La presse, citant un projet de décret royal, précise que ce quota devrait être appliqué lors des prochaines législatives prévues au printemps prochain.
Les six élues seront désignées parmi les femmes qui auront obtenu le plus de voix au niveau national quelles que soient leur origine ou leur confession. Si deux candidates obtiennent un nombre de voix égal, il sera procédé à un tirage au sort.
Ce quota portera le nombre de sièges du Parlement à 110. Avant 2001, l’assemblée était formée de 80 sièges mais une loi électorale avait porté le nombre de sièges à 104 (bien 104) et fixé l’âge des électeurs à 18 ans au lieu de 19.
Le roi de Jordanie avait décidé en août 2002 de reporter au printemps 2003 les législatives qui devaient avoir lieu en septembre, après avoir dissous le Parlement en juin 2001 en estimant nécessaire d’amender la loi électorale, ce qui avait avait entraîné un premier report du scrutin.
Seules deux femmes ont siégé à l’assemblée depuis le retour en 1989 de la Jordanie à la vie parlementaire. En 1993, Toujane Feyçal avait été élue dans une circonscription réservée à la minorité d’origine tchétchène mais avait perdu son siège quatre ans plus tard.
Peu avant la dissolution du Parlement, une autre femme, Noha Maayta, avait été cooptée par l’assemblée lors d’une élection interne, autorisée par la loi, après le décès de l’un des parlementaires.
Commentant le décret royal, qui entrera en vigueur après sa publication prochaine au journal officiel, le ministre d’Information Mohammad Adwan y a vu un signe de la volonté du souverain jordanien d’associer les femmes à la gestion des affaires politiques.
"Cette décision est destinée à favoriser l’égalité entre hommes et femmes", a-t-il déclaré au quotidien Al-Rai, qui rappelle que l’instauration d’un quota pour les femmes avait constitué une demande de différentes associations féminines qui n’ont cessé de déplorer la faible représentation des femmes au Parlement.
La reine Rania elle même est en faveur d’une évolution du statut de la femme jordanienne et n’a cessé d’y appeler. Elle a annoncé fin 2002 des amendements en faveur des femmes des lois sur les passeports, la nationalité et les retraites.
Ces amendements accordent aux enfants d’une Jordanienne mariée à un étranger le droit de bénéficier de la nationalité jordanienne. Ils permettraient aux femmes d’obtenir un passeport sans autorisation du mari et de pouvoir cumuler leur retraite avec celle du mari décédé.
Depuis son intronisation en février 1999, le roi Abdallah II s’est engagé à promouvoir la condition de la femme. En décembre 2001, il avait approuvé un amendement qui accorde aux Jordaniennes le droit de divorcer si elles renoncent aux compensations financières de leurs maris.
Outre le Parlement, la Jordanie a un Sénat de 40 membres nommés par le roi. Le Sénat actuel compte deux femmes.