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Une action en hommage à Zouhair Yahyaoui
18 juillet 2014, par jectk79

Mon amie ne sait pas rediger un com sur un article. Du coup il voulais souligner par ce commentaire qu’il est ravi du contenu de ce blog internet.


Pourquoi aller tracer partout pour faire établir des évaluations de d’assurances familiales alors qu’existent des portails tels que Sherpa-mutuelle.fr proposant de rapprocher les propositions avec un comparateur mutuelle sophistiqué en restant votre demeure ? site => mutuelle obligatoire


Abderrazek Bourguiba condamné à 25 mois de prison
15 novembre 2011, par Bourguiba

je vous remercie
bourguiba abderrazak



Quelques points marquant contre l’environnement en Tunisie
6 novembre 2011, par xZNRpEkXvbSPvAf

I like to party, not look articles up online. You made it hpaepn.



Et puis y a eu la Révolution :)
1er novembre 2011, par liliopatra

On est mardi 1er novembre 2011, déjà neuf mois que ben ali s’est enfui et il est caché, comme un rat, en Arabie Saudite. Son collègue Gaddafi a été tué.
Après la lecture de cette lettre, tout cela parait être comme un cauchemar pour celles et ceux qui ne l’ont pas vécu personnellement. Cependant, le mal a sévi longtemps, beaucoup trop longtemps en Tunisie. Il est temps que ça change.
Tout un système policier qui s’effondre, la justice vient de renaître, certes encore fragile mais sera équitable insh’Allah.



Va chialer ailleurs ( reponse)
30 octobre 2011, par Maud

Oui il a un fils qui est mon meilleur ami et croyez moi, même si son père et loin de lui sa ne fait pas de lui un mauvais père il s’occupe très bien de lui et Selim va le voir de temps en temps. Je suis au cœur de cette affaire et je peux donc savoir les ressentis de chacun...



Va chialer ailleurs ( reponse)
30 octobre 2011, par Maud

ةcoutez quand on ne connait pas la personne on ne juge pas ! Je connais personnellement Monsieur Tebourski et je sais que c’est un homme bon, et je pense que si il a demander a rester en France c’est surtout pour son Fils !
Ne le jugez pas car vous ne le connaissez pas comme je le connais ! Je suis la meilleure amie de son fils Selim. Je sais qu’Adel est un homme bon alors arrêtez tous vos blabla et essayer donc de comprendre le fond de la chose. Merci et bonne soirée



> Une pétition de 86 prisonniers tunisiens
30 octobre 2011, par Moussa

the death of an African giant

Par : Y. Mérabet
En outre, contrairement à ce que pensent aujourd’hui de nombreux libyens, la chute de Kadhafi profite à tout le monde sauf à eux. Car, dans une Afrique où les pays de la zone subsaharienne riche en ressources minérales tournaient complètement le dos à la France pour aller vers la Chine, il fallait bien que monsieur Sarkozy trouve un autre terrain fertile pour son pays. La France n’arrive plus à vendre ses produits manufacturés ou de décrocher un marché en Afrique, elle risque de devenir un PSD C’est pour cela que l’on a vu une France prête à tout pour renverser ou assassiner Kadhafi ; surtout quand l’on sait que la Libye est l’une des premières réserves en Hydrocarbures d’Afrique et de Sebha est la capitale mondiale du trafic Franco-libyen de concentré d’uranium Nigérien. Egalement, l’on sait que jusqu’ici, les populations libyennes n’avaient rien à envier aux Français, ils vivaient richement mieux sans se suer. Puisque Kadhafi faisait tout son possible pour les mettre à l’abri du besoin. Il est donc temps pour les libyens de choisir pleinement futur partenaire occidental. Car si en cinquante ans de coopération la France n’a pu rien apporter à l’Afrique subsaharienne. Vat-elle apporter maintenant aux libyens un bonheur supérieur à celui que leur donnait leur Guide. Rien à offrir à ces ignorants de libyens, sauf des repas communs dans les poubelles de la ville Paris, en France c’est déjà la famine ? Lui, qui durant plusieurs décennies était l’un des faiseurs d’hommes les plus efficaces sur le continent Africain. De son existence, Kadhafi était le leader le plus généreux d’Afrique. Pas un seul pays africain ne peut nier aujourd’hui n’avoir jamais gouté un seul pétro –Dinar du guide Libyen. Aveuglement, et motivé par son projet des Etats-Unis d’Afrique, Kadhafi de son existence a partagé l’argent du pétrole libyen avec de nombreux pays africains, qu’ils soient Francophones, Anglophones ou Lusophones. Au sein même de l’union Africaine, le roi des rois d’Afrique s’était presque érigé en un bailleur de fond très généreux. Jusqu’à l’heure actuelle, il existe sur le continent de nombreux présidents qui ont été portés au pouvoir par Kadhafi. Mais, curieusement, même pas un seul de ces élèves de Kadhafi n’a jusqu’ici eu le courage de lui rendre le moindre hommage.Au lendemain du vote de la résolution 1973 du conseil de sécurité de l’ONU, certains pays membres de l’union africaine sous l’impulsion de Jacob Zuma ont tenté d’apporter un léger soutien au guide libyen. Un soutien qui finalement s’est éteint totalement sans que l’on ne sache pourquoi. Même l’union africaine qui au départ conditionnait avec amertume la prise du pouvoir libyen par un groupe de terroristes et la reconnaissance du CNT libyen constitués de traitres, s’est finalement rétracté de façon inexplicable. Et curieusement, jusqu’aujourd’hui, aucun gouvernement consensuel n’a été formé en Libye. Depuis l’annonce de l’assassinat de Mouammar Kadhafi, cette union africaine dont Mouammar Kadhafi était pourtant l’un des principaux défenseurs et ayant assuré le dernier mandat, n’a encore délivré aucun message officiel de condoléance à ses proches ou de regret. Egalement, même ceux qui hier tentaient de le soutenir n’ont pas eu le moindre courage de lever leur petit doigt pour rendre hommage à leur mentor. Jusqu’à l’heure actuel, seul l’ancien archevêque sud-africain et prix Nobel de paix Desmond TUTU a regretté cet acte ignoble. Même le président Abdoulaye Wade que l’on sait pourtant proche des révoltés libyens n’a pas encore salué la mort de l’homme qu’il souhaitait tant. Le lendemain de sa mort, un vendredi pas un musulman n’a prié pour lui ?.. A ce jour, sur le continent Africain, seul l’homme de la rue et les medias ont le courage de parler de cette assassina crapuleux du guide libyen. Mais, cette attitude des dirigeants africains ne surprend personne, dans la mesure où l’on sait que chaque président a peur de se faire remarquer par un Nicolas Sarkozy qui est capable de tout si la tête d’un président africain ou d’un arabe l’énerve.
Conclusion La Libye et l’Afrique toute entière viennent de tourner une page d’or avec la perte de Mouammar .
Traitre et maudit que je sois, si j’étais un libyen ?

Journaliste indépendant (Algérian Society for International Relations)
119, Rue Didouche Mourad
Alger centre



Liberté pour le Docteur Sadok Chourou
29 octobre 2011, par Dr. Jamel Tazarki

J’ai écrit un livre qui mérite d’être lu :
TOUT EST POSSIBLE - L’AVENIR DE LA TUNISIE
Vous pouvez télécharger le livre sur mon site Internet :
http://www.go4tunisia.de
Dr. Jamel Tazarki
Allemagne



DECES D’OMAR CHLENDI
28 octobre 2011, par bourguiba

Ma mére Térésa oui notre mére je suis abderrazak bourguiba le frére de mon meilleur ami Farouk .
vous peut etre me connait mais je pense pas que nous avont eu l’occasion de vous voir .

je suis désolé pour ce qui a passé pour mon frére Farouk .
Omar etait un homme exeptionnel un vrai homme j’ai passé avec lui 6 mois dans le prison nous étions plus que deux fréres.

soyez fiére de Farouk
et que la paradi soit pour lui



Projet libéral pour une nouvelle monarchie démocratique et laïque en Tunisie
22 octobre 2011, par Victor Escroignard

La Monarchie Constitutionnelle est l’avenir est la garantie des droits et libertés pour la Tunisie, la Libye et toute l’Afrique du Nord. Le Roi est l’âme du peuple, Il est porteur du sentiment d’unité nationale et du patrimoine historique du peuple. LA MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE EST LE PLUS SUR MOYEN POUR EVITER QU’UN PRESIDENT FINISSE UN JOUR EN DICTATEUR (voyez le cas du roi d’Espagne, sauveur des libertés après le Franquisme).



> Lotfi Hamdi, une Barbouze qui se voit ministrable
4 octobre 2011, par Anti Lotfi Hamdi

Bonjour Mesdames, Messieurs,

Je souhaite attirer votre attention sur le faite que ce Barbouze comme vous le dites, a retourné sa veste à l’instant où il s’est assuré du départ définitif du ZABA plus exactement le 18 Janvier 2011.

Mais encore ce dernier qui détient pas un seul titre comme auprès du RCD mais aussi faison parti de plusieurs association et surout la chambre Franco-Tunisienne de marseille ou il a volé récemment le portfolio pour se faire une nouvelle peau et une nouvelle virginité auprès de la Tunisie, avec un pseudo symposium tenue au pôle technologique sis à la Gazelle (Ariana).

Rappel du passé : Khaled Néji représentant de l’office de l’huile près du consulat générale de Tunisie à Marseille a été victime de sa (Stoufida).
Monsieur Kahled Néji a été limogé de son poste, radié de ses fonctions, décédés suite à une attaque cardiaque après avoir visité les prisons Tunisiennes

Je souhaite que cette personne n’intervienne plus sur le sol Tunisien afin de crée des réseaux encore pire qu’avant et revenir au pouvoir par la fenêtre.

Aidez moi à dire la vérité sur ce malheureux de la Sbikha (kairouan) qui fout la honte à son peuple.

Ce Virus, qui trompe sa femme sans scrupule ni honte. A trahit ce que nos ancêtres ont essayé de bâtir, bravour, fraternité dévouement, sincérité.

Il est et il sera toujours à l’antipode des Tunisiens , lèches botes et au plurielles

Vive la Tunisie sans hypocrites



Blog dédié à la défense du prisonnier politique Abderrahmane TLILI
4 octobre 2011, par bechim

bonjour je suis tres heureuse que mr tlili soit libere mais je n arrive pas avoir de nouvelles precises je tiens a dire que c est un MONSIEUR exceptionnel et qu il ne merite vraiment pas ce qu il a endure j aimerai pouvoir lui exprimer tte ma sympathie



> Tunisie, l’agression abjecte sur Samia Abbou par les voyous de Ben Ali
26 septembre 2011, par Liliopatra

Voilà quatre ans se sont écoulés et votre combat a porté ses fruits. J’aurais pas osé signer ces quelques mots par mon nom réel si vous n’avez pas milité pour ’ma’ liberté. Reconnaissante et le mot ne peut résumer ce que je ressens et tout le respect que je vous porte.

Merci...

Lilia Weslaty



> Les procès de l’ignorance et les progrés de l’Homme
24 septembre 2011, par a posteriori, l’auteur Nino Mucci

Les petits cons s’amusent à faire leurs graffitis imbéciles même sur les statues couvertes de prestige et d’histoire de Carthage ; on en a maintenant fini avec Ben Ali, avec la censure et l’étouffement des idées et de coeur opéré par son régime. Mais on en finira jamais avec l’idiotie des fondamentalistes islamiques qui promenent leurs femmes en burka, parce que c’est la seule façon par laquelle savent voir une femme : comme une bête dangeureuse. On en finira pas facilement, terrible dictature, avec ceux qui demandent maintenant de couper les mains, les jambes et les bras, suivant l’obsolète loi coranique, sans se faire aucun souci de l’Homme. Jésus, le Christ en est le plus grand champion, le Rédempteur de l’humanité, Lui qui a porté la Croix pour nous TOUS ; quant à la mafia et à al-Capone, nous les plaçerons comme un héritage historique de cet islam que tant s’acharnent à défendre par l’ignorance (mafia vient de l’arabe dialectal anciene "mafiah", c’est-à-dire "protection", la mafia est nait et c’est culturellement radiquée dans une ancienne terre d’islam, la Sicile)



que dieu te glorifie.
23 août 2011, par adyl

j’ai aimé ce que vous pensé . suis de ton coté. tu me trouvera a l’appui



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Bibliothèque > Revue de presse > RdP d’Ahmed Fouednejm
Revue de presse n° 421
par Ahmed Fouednejm
6 juin 2003
N ° 421
La Revue de Presse (RDP) est publiée quotidiennement sur le site www.reveiltunisien.org. 
- Ettounsi, webmestre de www.tunezine.com, et prisonnier d’opinion, continue sa grève de la faim. Il l’a commencée il y a 23 jours.
Vous êtes désormais 160 personnes à recevoir quotidiennement la RDP.
N’hésitez pas à la transférer à vos amis.

fouednejm@hotmail.com et fouednejm@yahoo.com 


La revue de presse, ce sont les meilleurs articles des principaux quotidiens européens ainsi que les infos de dernière minute des agences de presse choisis pour vous en toute subjectivité par Ahmed fouednejm. Les URL de quelques articles du site de la télévision qatarie Al Jazeera (en arabe) et d’Al Quds Al Arabi (journal panarabe édité à Londres) seront également donnés.

Sommaire :

Partie arabe : (Al Quds Al Arabi) :

  1. Déçus du sommet, les Palestiniens renouvellent leur confiance en Arafat LIRE L’ARTICLE
Partie Française : (Le Monde, AFP, Le Soir, FVJ)
 
Au sommaire aujourd’hui 5 articles, communiqués et dépèches du Monde (édition du 7 juin), du Soir, de FVJ et de l’AFP.
  1. Palestine : Le Hamas rompt le dialogue avec Abou Mazen (AFP)
  2. Maroc : compte-rendu du procès de Lmrabet (FVJ)
  3. Birmanie : Pressions internationales pour libérer Aung (Le Monde)
  4. Télé française : Bilalian et les nettoyeurs (Le Monde)
  5. Tennis : Les belges sont contents (Le Soir)
Achevée aujourd’hui à 14 H 45 GMT.
 
Bonne lecture !
 
- Roland Garros : Chez les filles, demain, ce sera une finale 100% belge : Clijsters-Hénin. Chez les hommes, Verkerk (vainqueur surprise du coriace Coria) sera opposé au vainqueur de Costa-Ferrero.

 
 
I Palestine :
 
 
 
6 juin, 13h32
 
Après Aqaba : les violences reprennent et le Hamas rompt le dialogue avec Abbas
 
Par Adel ZAANOUN
Au surlendemain du sommet pour la paix qui s’est tenu mercredi à Aqaba (Jordanie), le mouvement radical palestinien Hamas rompait vendredi le dialogue avec le Premier ministre palestinien Mahmoud Abbas dans la foulée d’une reprise des violences israélo-palestiniennes.
Le Hamas a décidé de rompre le dialogue avec M. Abbas et appelé à des manifestations massives pour protester contre les résultats du sommet d’Aqaba, a déclaré vendredi à l’AFP un des dirigeants du mouvement, Abdelaziz al-Rantissi.
Selon lui, "Abou Mazen (nom de guerre de M. Abbas) ne représentait absolument pas le peuple palestinien lors de ce sommet et cela ne sert à rien de le rencontrer après les engagements qu’il a pris lors du sommet d’Aqaba", qui a réuni mercredi M. Abbas, son homologue israélien Ariel Sharon et le président américain George W. Bush, pour lancer l’application de la "feuille de route".
"En prenant des engagements dangereux que le peuple palestinien rejette catégoriquement, Abou Mazen a fermé la porte au dialogue", a estimé M. Rantissi.
Le dirigeant du Hamas a souligné que lors du sommet d’Aqaba, le Premier ministre palestinien avait "cédé sur les droits historiques des Palestiniens, notamment sur Jérusalem, le droit au retour des réfugiés et la libération des prisonniers".
M. Rantissi a accusé le gouvernement d’Abou Mazen d’avoir "réalisé tous les souhaits de Sharon".
M. Abbas avait rencontré en mai des représentants du Hamas, dont M. Rantissi, pour discuter de la possibilité d’une trêve dans les attentats anti-israéliens.
Le Hamas, selon M. Rantissi, a appelé à des manifestations massives dans la bande de Gaza vendredi pour protester "contre les résultats dangereux" du sommet d’Aqaba et "exprimer le rejet de la +feuille de route+", un plan de paix qui prévoit la fin des violences, le gel de la colonisation juive dans les territoires occupés, et la création d’ici à 2005 d’un Etat palestinien.
Lors du sommet d’Aqaba, Mahmoud Abbas s’était prononcé en faveur de la fin de "l’Intifada armée" et s’était solennellement engagé à lutter contre le terrorisme.
Les organisations radicales palestiniennes, le Hamas, le Jihad islamique ainsi que le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) et le Front démocratique de libération de la Palestine (FDLP) ont annoncé qu’ils refusaient de déposer les armes.
Sur le terrain, deux islamistes palestiniens embusqués dans une maison ont été tués jeudi soir au nord de Tulkarem (nord de la Cisjordanie), par les tirs d’une unité spéciale de l’armée israélienne.
Il s’agit, selon une source militaire israélienne, de membres du Hamas qui s’apprétaient à perpétrer un attentat-suicide en Israël. Un de leurs camarades a été blessé et capturé durant l’opération. Selon le Jihad islamique, il s’agit de trois de ses membres atteints lors d’un accrochage avec l’armée israélienne.
Nabil Abou Roudeïna, conseiller du dirigeant palestinien Yasser Arafat, a accusé jeudi soir Israël d’être "revenu à sa politique d’assassinats" et de "ne pas être prêt à appliquer la +feuille de route+ et ses engagements".
Vendredi, plusieurs obus de mortier ont été tirés sans faire de blessé contre une colonie juive et une position militaire du sud de la bande de Gaza et dans la nuit, six Palestiniens recherchés ont été arrêtés en Cisjordanie, selon un porte-parole militaire israélien.
L’armée a parallèlement découvert près de Rafah deux tunnels creusés sous la frontière entre l’Egypte et la bande de Gaza servant à la contrebande d’armes, et un Palestinien a été gravement blessé par balles durant l’opération.
Par ailleurs, la radio de l’armée israélienne a indiqué, citant des sources militaires, que "les alertes très sérieuses sur des tentatives d’attentats (palestiniens) anti-israéliens se multiplient".

 
 
 
II Maroc : 
 
 
Envoyé par fvj.france@club-internet.fr sur la liste Maghreb DDH
 
 
31 jours de grève de la faim et 4 ans de privation de liberté pour un journaliste qui réclame son droit légitime à l’_expression pacifique.
 
PROCES CONTRE LA PLUME ET CONTRE L’INTELLIGENCE

Informations sur la journée du 5 juin 2003
 
abréviations :
AB : Me Ahmed BENJELLOUN
AJ : le bâtonnier Abderrahim JAMAI
 
 
Ali LMRABET devait passer, à 9h30, dans une salle où l’on jugeait des petits voleurs (des gamins menottés, un en larmes, etc, ambiance)
A 10h, ses avocats ont demandé à ce que son cas soit prioritaire. On a expédié le voleur en cours et on l’a remenotté et fait rasseoir avec les autres et Ali est arrivé à 10h05, en chaise roulante, très amaigri. Il y avait beaucoup de monde et chacun l’appelait "Ali, Ali".

Ses avocats ont rappelé la présence de nombreux avocats marocains, venus soutenir Ali + présence de la presse étrangère. Ils ont aussi rappelé qu’il fallait se demander qui était derrière ce procès qui a conduit Ali à sa grève de la faim. (31ème jour)
Le président de la cour a rappelé quelles étaient les charges retenues contre Ali.
Ahmed Benjelloun (AB)a ensuite pris la parole pour rappeler qu’Ali avait été emprisonné en vertu de l’article 400, appliqué sans raison dans son cas. Abderrahim Jamaï(AJ) a annoncé qu’il y avait deux procès : celui des accusations et celui de l’article 400. + rappel : le 14 mai, on essayé de l’emprisonner, l’intention était donc déjà là.

Plaidoierie véhémente, AJ a accusé les juges du tribunal de 1ère instance d’être incompétents.
+ vices de procédure du 1er procès. Il a aussi accusé le président de la cour d’avoir donné son opinion en voulant expliquer le jugement.
Ali a protesté : "faites ce que vous voulez, je n’ai aucune crainte, vous pouvez prendre ma plume, mais vous ne pourrez pas me faire taire, je garderai toujours la tête haute."
A ce moment, on a évacué définitivement les petits voleurs, qui sont repartis en ribambelle, menottés.
Fin houleuse et suspension de séance. Les amis et militants se sont précipités autour d’Ali. (notamment A. Serfaty ; ils n’arrivaient pas à se toucher à cause des 2 fauteuils roulants. Radhia Nasraoui était là pour l’Observatoire pour la Protection des Défenseurs des Droits de l’Homme et pour la FIDH).

Il devait être à peu près 11h. Le procès a repris à 12h07. Le procureur a demandé le report et le président a juste précisé que le tribunal avait le droit d’ordonner son arrestation.
La défense a donc plaidé, le matin, contre l’arrestation arbitraire et a tenté une "défense de rupture" par rapport aux juges du tribunal de 1ère instance.
La séance a été levée, en raison de l’état de santé de Ali. (certificat médical exhibé par le juge, ce qui a permis à AB d’ironiser quant aux préoccupations humanitaires de la cour). Report à 15h.
Il y avait environ 200 personnes. Attente de presque 2h. Ali a été amené à 16h50, il a été longuement applaudi par la salle debout. Bziz, qui n’avait pas revu Ali depuis son incarcération (droit de visite refusé) a pleuré en le découvrant si affaibli. (il n’était pas là le matin : interviews pour des radios)
Ensuite, c’était très pénible. Il faisait chaud, tout le monde était fatigué. Il y a eu de nombreuses suspensions de séance.
 
En résumé

La cour a d’abord attaqué pour "outrage à magistrat de la part des avocats". Ce que les avocats ont récusé, puisque rien ne leur avait été notifié sur le champ, le matin. Ils ont donc accusé la cour de vouloir les éloigner de leur client, ont accusé le procureur de vouloir entraver le travail de la défense. AB a politisé le discours "On n’avait pas peur sous Dlimi ou Oufkir, ce n’est pas maintenant qu’on va avoir peur. On veut bien être gentils et patriotiques, mais dans le respect du droit." AJ a, lui, rappelé qu’on faisait diversion par rapport au sujet.
Après une suspension de 10 mn, les avocats ont demandé l’annulation du 1er procès. "Pour qui Ali Lmrabet est-il un danger ? Pourquoi l’a-t-on emprisonné ainsi sans attendre l’appel ?" Ont demandé que le procès soit annulé et qu’il soit rejugé comme homme libre et non comme prisonnier. AB : "on condamne la liberté d’__expression dans la personne de Ali LMRABET." , tout en demandant qui était "derrière tout ça." Il a cité Robert Ménard, affirmant que le ministre de la justice et des employés de ce ministère avaient dit que ça ne venait pas d’eux. Il a cité aussi l’ambassadeur du Maroc à Paris, Abouyoub expliquant qu’Ali et les médias étrangers avaient "contribué aux attentats de Casablanca" alors que c’est le contraire, que ces journaux luttent contre le terrorisme.
A 18h 36, un flic a remis un papier au procureur et AB a ironisé "on est dans un commissariat ou dans un tribunal ?"
Puis demande de libération immédiate et d’un procès indépendant. "Les yeux du monde entier sont fixés sur le Maroc, Ali reçoit une centaine d’appels chaque jour." Puis citation de Machiavel "Pour conserver votre pouvoir, vous devez commettre quelques injustices de temps en temps".
A 18h40, le procureur a expliqué pourquoi l’article 400 avait été utilisé et ajouté que, pour lui, le verdict était correct.
Bataille ensuite : le code de procédure pénale prévoit que l’utilisation de l’article 400 doit être motivée.
AJ : "les textes de loi ne doivent pas souffrir d’une interprétation personnelle comme celle qu’a donnée le procureur" Demande de libération définitive et de la levée de l’accusation.
19h19, la cour va délibérer. Tout le monde est crevé. Ali est sur son fauteuil inconfortable depuis des heures.
19h56 la cour revient et annonce que les deux dossiers (article 400 et accusations) ont été joints. Les avocats demandent le temps de la réflexion, car ils ne s’attendaient pas à cette décision.

rappel de l’état de santé de Ali et du certificat médical produit par le procureur général.

La défense demande 3 jours pour préparer une défense adéquate avec Ali. Le juge veut poursuivre et demande à Ali s’il est en état de se défendre ("vous devriez demander à un médecin") Epuisement et beaucoup de tension.

Ali parle, très fort : "Si vous voulez me rajouter une année, rajoutez là, mais sachez qu’il reste encore des hommes dans ce pays."
Toute la salle se met à crier "C’est injuste, la vie de Lmrabet est en danger". Huées. Re cris "libérez Ali Lmrabet, nous sommes tous Ali Lmrabet".
Bziz : "Le pouvoir est en train d’assassiner Ali Lmrabet, ce procès est un spectacle misérable contre un journaliste qui n’a rien fait, c’est le procès de la liberté."

Le procès étant reporté au 10 juin, les avocats demandent alors la liberté provisoire, pour éviter un conflit avec le tribunal et en raison de l’état de santé de Ali.
A 21h08, on emmène Ali, après avoir annoncé que la liberté provisoire est refusée et que le tribunal ne motivera pas sa décision, aucun texte ne l’y obligeant de manière explicite.

rideau. Les télés espagnoles interviewent les avocats, Ali est embarqué dans une "estafette" avec un gyrophare"


La cour semble jouer le temps (retards, suspensions, etc), les plaidoieries semblent ne pas les concerner (on a vu un juge se piler tranquillement le nez et faire des boulettes, en attendant que ça passe)...Ali est soutenu. Son frère médecin est très inquiet, son ulcère à l’estomac est très dangereux, sans compter le reste (atteinte neurologiques et toxines qui s’accumulent quand je ne sais plus quoi et les masses graisseuses fondent) il parle comme un vieillard, lesmuscles sont raidis et douloureux.
 

 
III Birmanie :

http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3216—322942-,00.html

Washington soupçonne la junte birmane d’avoir commandité l’attaque contre Aung San Suu Kyi
 
La communauté internationale exige la libération du Prix Nobel de la paix

Bangkok de notre correspondant en Asie du Sud-Est

La crise en Birmanie a pris une vilaine tournure pour la junte birmane avec l’annonce, par le département d’Etat américain, que le cortège d’Aung San Suu Kyi avait été victime, le 30 mai, dans le nord du pays, d’une "embuscade préméditée"montée par des "voyous à la solde du gouvernement". La populaire opposante, qui serait blessée au visage et à l’épaule, est détenue depuis, sans liens avec l’extérieur, dans une caserne de Rangoun.

Ces violences et la mise au secret de Mme Suu Kyi, un an seulement après la levée de sa dernière assignation à résidence, ont provoqué un tollé à l’étranger. Les généraux, qui ont repris le pouvoir en 1988, s’étaient engagés, en libérant en mai 2002 le Prix Nobel de la paix, à ne pas limiter ses déplacements et à négocier une "réconciliation nationale"avec la Ligue nationale pour la démocratie (LND) de Mme Suu Kyi. Le dialogue, "facilité" par un médiateur onusien, Razali Ismail, n’a jamais été amorcé et les dirigeants de la LND sont aujourd’hui sous les verrous.

Du coup, on comprend mieux pourquoi Kofi Annan n’a pas reporté le retour à Rangoun de son envoyé spécial, arrivé comme prévu vendredi 6 juin dans la capitale birmane. Il y est revenu moins en "facilitateur" qu’en messager : le secrétaire général de l’ONU veut faire comprendre aux généraux birmans que la réprobation est quasi unanime à l’étranger à l’égard d’un régime si peu respectueux des droits les plus élémentaires et qui a mené le pays au bord de la ruine.

Les condamnations pleuvent de partout. Washington a résumé l’opprobre, jeudi soir, en estimant que "la poursuite de la détention en isolement d’Aung San Suu Kyi et d’autres membres de son parti politique est outrageante et inacceptable". Les Etats-Unis ont, en outre, exigé des autorités birmanes, après enquête sur les lieux, que ces dernières fournissent "un bilan complet des morts, blessés et personnes manquantes" à la suite de l’attaque du cortège de Mme Suu Kyi. L’armée a fait état de quatre morts, mais d’autres sources indiquent que leur nombre pourrait être de soixante-dix.

MOYENS DE PRESSION

Fort de ces appuis, Razali Ismail a indiqué, avant de se rendre à Rangoun, que les puissances régionales - la Chine, le Japon et l’Inde -, jusqu’ici tolérantes à l’égard de la junte birmane, sont également invitées à exercer des pressions en faveur de réformes. La priorité est d’obtenir la libération de l’opposante et de ses collaborateurs et, dans un deuxième temps, l’amorce du dialogue politique promis voilà un an.

Compte tenu du secret qui entoure la junte, on ignore comment elle réagit. Des indices laissent penser que des généraux ont été pris à contre-pied par les violences et que d’autres ne s’attendaient pas une réaction aussi forte de la communauté internationale. Certains se demandent même comment leur gouvernement va pouvoir sortir de l’ornière, d’autant que Razali Ismail a demandé à rencontrer Mme Suu Kyi et que lui opposer un refus ne ferait qu’aggraver la situation.

Si les moyens de pression sur un régime reclus demeurent limités, un renforcement des sanctions internationales est déjà envisagé.

Jean-Claude Pomonti

 

IV Télé française :

http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3208—323031-,00.html

par Daniel Schneidermann
Bilalian et les nettoyeurs
 
daniel bilalian est sur le pied de guerre : le bureau du juge d’instruction de Toulouse chargé de l’affaire Alègre aurait été "visité" pendant le week-end. C’est La Dépêche du Midi qui le dit. Diable, si La Dépêche le dit ! L’envoyée spéciale de France 2 le confirme donc : "Les dossiers auraient été consultés, peut-être photocopiés." Emoi à Toulouse, réaction de M. le ministre cueillie dans la cour de l’Elysée : évidemment, une enquête est entre les mains de la gendarmerie. Parfait. Les plus hautes autorités de l’Etat se sont saisies du dossier. L’affaire est en mains. Et retour sur Bilalian, un peu déconfit : "Décidément dans cette affaire on est en pleine paranoïa, puisqu’on apprend à l’instant qu’il s’agirait d’un nettoyage complet effectué par une femme de ménage dans le bureau du juge."

"On apprend à l’instant" : on jurerait à cette seconde que Bilalian vient de prendre connaissance de ce démenti pendant la diffusion du reportage, quelques secondes plus tôt. Mais, l’information de l’AFP arrivant désormais chez nombre d’internautes comme l’eau courante, la vérification est facile. Et fatale : la dépêche relatant le grand ménage de printemps dans le bureau du juge est datée de 11 h 52, soit exactement une heure et huit minutes avant le début du "13 Heures" de Daniel Bilalian. Et quel démenti ! Cosigné par le président du tribunal de grande instance et le procureur de Toulouse, il rapporte avec une précision judiciaire que "les premières vérifications effectuées dans le cadre de l’enquête en cours sur les faits de "visite" du cabinet du doyen des juges d’instruction du tribunal de grande instance de Toulouse ont permis d’établir qu’un nettoyage, effectué dans le cadre de l’entretien habituel du bungalow dit de l’instruction, du bureau de ce magistrat l’a été le vendredi 30 mai au matin". Les deux magistrats offrent même aux foules la précision suivante : "Ce nettoyage a été effectué, comme dans l’ensemble du palais de justice, par les agents de propreté de la société Penauille, prestataire de services de la juridiction."

La preuve par Penauille. Donc les nettoyeurs de la maison Penauille, privés de pont de l’Ascension, nettoyèrent. Ce qui est un non-événement. Ou devrait l’être, n’eût été l’état d’incandescence des esprits toulousains. A midi au plus tard, Bilalian en était informé. En une heure et huit minutes on a le temps, semble-t-il, de retirer un reportage du menu d’un journal télévisé. Eventuellement même de téléphoner pour vérification à la société Penauille Polypropreté qui a pignon dans les pages jaunes de Toulouse (05-62-71-50-50). Mais pourquoi se priver d’un petit plaisir ? Après tout, comme aurait dit (paraît-il) Pierre Lazareff, une information plus un démenti, cela fait deux informations. Et puis, le public en redemande, de cette affaire Alègre. La représentation mentale de dignes magistrats, et du non moins digne président du CSA, harnachés de cuir, un fouet à la main, est trop délectable pour que quiconque, journalistes, lecteurs, téléspectateurs, se prive du trouble désir de se vautrer dans ce feuilleton, dans ses emballements, dans ses embardées, dans la moindre de ses bouffées délirantes. Il y eut la semaine dernière les délires du travesti "Djamel", celui qui se prétendait le fils caché de Michael Jackson : TF1 et France 2 lui ouvrirent généreusement leurs journaux télévisés. Chaque jour apporte son lot confus d’images d’entrées et de sorties de magistrats du tribunal, où l’on finit par ne plus très bien démêler les chats et les souris. Voici donc, cette semaine, la vraie-fausse visite nettoyeuse du bureau du juge. La semaine prochaine, quoi ?

Il faut s’imaginer Bilalian plongé comme tous ses spectateurs dans ce magma virtuel de juges jugeant et de juges futurs jugés, dans ces échanges quasi tennistiques de prostituées et de contre-prostituées, la dépêche de 11 h 52 à la main. Alors, ce reportage, à la trappe ? Mais non. Il est construit, il est prêt, il est là, il nous tend la main. Et puis ce démenti cosigné par deux magistrats : pas clair, tout ça. On ne sait jamais ! Allez hop, un petit "à l’instant", ni vu ni connu, et chacun aura eu sa ration du jour !

 

V Tennis :

www.lesoir.be

Clouer le bec aux pessimistes

Kim avait ouvert la voie. La rédaction du " Soir " commençait à respirer. Bon, c’était logique, n’est-ce pas, puisque la pauvre Russe provenait des profondeurs du classement. Malgré quoi, le premier set nous avait déjà donné quelques sueurs froides. Mais notre Flamande… nationale avait ensuite mis les choses au point. Merci Kim. Restait Justine…

Ah, Justine ! C’est la plus petite du circuit professionnel, vous vous rendez compte ? Et puis, quoi ! elle affrontait la première joueuse du monde. La plus petite contre la meilleure... Elle allait perdre, dans l’honneur et puis voilà.

Que nenni ! Trois-zéro en dix minutes ! Contre le monstre Williams… Façon de parler, hein ! Quelqu’un, peut-être bien moi, a dit : " On croit rêver ! " Une demi-heure plus tard, la gamine emportait le premier set. Vibrations. Emotions.

Le pessimiste qui tient cette plume triomphait ensuite, avec ce petit mal au ventre classique de celui qui avait raison mais qui en crève : Serena, sans même bien jouer, s’accrochait et décrochait la deuxième manche. Quelques-uns, dont peut-être bien moi, s’en retournèrent tout penauds à leur bureau, persuadés que le ciel de Roland-Garros tombait sur la tête de " notre " Justine.

D’ailleurs, le dernier set allait confirmer cette évaluation de " spécialiste " : 4-2 pour l’Américaine. Quelqu’un, peut-être bien moi, lança même une appréciation peu flatteuse sur sa gorge généreuse, mais c’était sûrement par dépit.

Et puis, la divine surprise qui cloue le bec aux pessimistes de tout poil. Dans la rédaction, il n’y a plus de journalistes, plus que des supporters belges qui cernent les six postes de télévision. Les téléphones résonnent dans le vide. Quelle idée de téléphoner à ce moment ! Car Justine, sur ses deux petites jambes sautillantes, est en train de gagner. C’est fait ! Vibrations. Emotions. Les Parisiens auront droit à une finale 100 % belge, bien fait pour eux. Quelqu’un de très pessimiste, peut-être bien moi, est vraiment soulagé : qu’il est bon d’avoir tort…

BAUDOUIN LOOS

 
 
 
A lundi


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