Mon amie ne sait pas rediger un com sur un article. Du coup il voulais souligner par ce commentaire qu’il est ravi du contenu de ce blog internet.
je vous remercie
bourguiba abderrazak
I like to party, not look articles up online. You made it hpaepn.
On est mardi 1er novembre 2011, déjà neuf mois que ben ali s’est enfui et il est caché, comme un rat, en Arabie Saudite. Son collègue Gaddafi a été tué.
Après la lecture de cette lettre, tout cela parait être comme un cauchemar pour celles et ceux qui ne l’ont pas vécu personnellement. Cependant, le mal a sévi longtemps, beaucoup trop longtemps en Tunisie. Il est temps que ça change.
Tout un système policier qui s’effondre, la justice vient de renaître, certes encore fragile mais sera équitable insh’Allah.
Oui il a un fils qui est mon meilleur ami et croyez moi, même si son père et loin de lui sa ne fait pas de lui un mauvais père il s’occupe très bien de lui et Selim va le voir de temps en temps. Je suis au cœur de cette affaire et je peux donc savoir les ressentis de chacun...
ةcoutez quand on ne connait pas la personne on ne juge pas ! Je connais personnellement Monsieur Tebourski et je sais que c’est un homme bon, et je pense que si il a demander a rester en France c’est surtout pour son Fils !
Ne le jugez pas car vous ne le connaissez pas comme je le connais ! Je suis la meilleure amie de son fils Selim. Je sais qu’Adel est un homme bon alors arrêtez tous vos blabla et essayer donc de comprendre le fond de la chose. Merci et bonne soirée
the death of an African giant
Par : Y. Mérabet
En outre, contrairement à ce que pensent aujourd’hui de nombreux libyens, la chute de Kadhafi profite à tout le monde sauf à eux. Car, dans une Afrique où les pays de la zone subsaharienne riche en ressources minérales tournaient complètement le dos à la France pour aller vers la Chine, il fallait bien que monsieur Sarkozy trouve un autre terrain fertile pour son pays. La France n’arrive plus à vendre ses produits manufacturés ou de décrocher un marché en Afrique, elle risque de devenir un PSD C’est pour cela que l’on a vu une France prête à tout pour renverser ou assassiner Kadhafi ; surtout quand l’on sait que la Libye est l’une des premières réserves en Hydrocarbures d’Afrique et de Sebha est la capitale mondiale du trafic Franco-libyen de concentré d’uranium Nigérien. Egalement, l’on sait que jusqu’ici, les populations libyennes n’avaient rien à envier aux Français, ils vivaient richement mieux sans se suer. Puisque Kadhafi faisait tout son possible pour les mettre à l’abri du besoin. Il est donc temps pour les libyens de choisir pleinement futur partenaire occidental. Car si en cinquante ans de coopération la France n’a pu rien apporter à l’Afrique subsaharienne. Vat-elle apporter maintenant aux libyens un bonheur supérieur à celui que leur donnait leur Guide. Rien à offrir à ces ignorants de libyens, sauf des repas communs dans les poubelles de la ville Paris, en France c’est déjà la famine ? Lui, qui durant plusieurs décennies était l’un des faiseurs d’hommes les plus efficaces sur le continent Africain. De son existence, Kadhafi était le leader le plus généreux d’Afrique. Pas un seul pays africain ne peut nier aujourd’hui n’avoir jamais gouté un seul pétro –Dinar du guide Libyen. Aveuglement, et motivé par son projet des Etats-Unis d’Afrique, Kadhafi de son existence a partagé l’argent du pétrole libyen avec de nombreux pays africains, qu’ils soient Francophones, Anglophones ou Lusophones. Au sein même de l’union Africaine, le roi des rois d’Afrique s’était presque érigé en un bailleur de fond très généreux. Jusqu’à l’heure actuelle, il existe sur le continent de nombreux présidents qui ont été portés au pouvoir par Kadhafi. Mais, curieusement, même pas un seul de ces élèves de Kadhafi n’a jusqu’ici eu le courage de lui rendre le moindre hommage.Au lendemain du vote de la résolution 1973 du conseil de sécurité de l’ONU, certains pays membres de l’union africaine sous l’impulsion de Jacob Zuma ont tenté d’apporter un léger soutien au guide libyen. Un soutien qui finalement s’est éteint totalement sans que l’on ne sache pourquoi. Même l’union africaine qui au départ conditionnait avec amertume la prise du pouvoir libyen par un groupe de terroristes et la reconnaissance du CNT libyen constitués de traitres, s’est finalement rétracté de façon inexplicable. Et curieusement, jusqu’aujourd’hui, aucun gouvernement consensuel n’a été formé en Libye. Depuis l’annonce de l’assassinat de Mouammar Kadhafi, cette union africaine dont Mouammar Kadhafi était pourtant l’un des principaux défenseurs et ayant assuré le dernier mandat, n’a encore délivré aucun message officiel de condoléance à ses proches ou de regret. Egalement, même ceux qui hier tentaient de le soutenir n’ont pas eu le moindre courage de lever leur petit doigt pour rendre hommage à leur mentor. Jusqu’à l’heure actuel, seul l’ancien archevêque sud-africain et prix Nobel de paix Desmond TUTU a regretté cet acte ignoble. Même le président Abdoulaye Wade que l’on sait pourtant proche des révoltés libyens n’a pas encore salué la mort de l’homme qu’il souhaitait tant. Le lendemain de sa mort, un vendredi pas un musulman n’a prié pour lui ?.. A ce jour, sur le continent Africain, seul l’homme de la rue et les medias ont le courage de parler de cette assassina crapuleux du guide libyen. Mais, cette attitude des dirigeants africains ne surprend personne, dans la mesure où l’on sait que chaque président a peur de se faire remarquer par un Nicolas Sarkozy qui est capable de tout si la tête d’un président africain ou d’un arabe l’énerve.
Conclusion La Libye et l’Afrique toute entière viennent de tourner une page d’or avec la perte de Mouammar .
Traitre et maudit que je sois, si j’étais un libyen ?
Journaliste indépendant (Algérian Society for International Relations)
119, Rue Didouche Mourad
Alger centre
J’ai écrit un livre qui mérite d’être lu :
TOUT EST POSSIBLE - L’AVENIR DE LA TUNISIE
Vous pouvez télécharger le livre sur mon site Internet :
http://www.go4tunisia.de
Dr. Jamel Tazarki
Allemagne
Ma mére Térésa oui notre mére je suis abderrazak bourguiba le frére de mon meilleur ami Farouk .
vous peut etre me connait mais je pense pas que nous avont eu l’occasion de vous voir .
je suis désolé pour ce qui a passé pour mon frére Farouk .
Omar etait un homme exeptionnel un vrai homme j’ai passé avec lui 6 mois dans le prison nous étions plus que deux fréres.
soyez fiére de Farouk
et que la paradi soit pour lui
La Monarchie Constitutionnelle est l’avenir est la garantie des droits et libertés pour la Tunisie, la Libye et toute l’Afrique du Nord. Le Roi est l’âme du peuple, Il est porteur du sentiment d’unité nationale et du patrimoine historique du peuple. LA MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE EST LE PLUS SUR MOYEN POUR EVITER QU’UN PRESIDENT FINISSE UN JOUR EN DICTATEUR (voyez le cas du roi d’Espagne, sauveur des libertés après le Franquisme).
Bonjour Mesdames, Messieurs,
Je souhaite attirer votre attention sur le faite que ce Barbouze comme vous le dites, a retourné sa veste à l’instant où il s’est assuré du départ définitif du ZABA plus exactement le 18 Janvier 2011.
Mais encore ce dernier qui détient pas un seul titre comme auprès du RCD mais aussi faison parti de plusieurs association et surout la chambre Franco-Tunisienne de marseille ou il a volé récemment le portfolio pour se faire une nouvelle peau et une nouvelle virginité auprès de la Tunisie, avec un pseudo symposium tenue au pôle technologique sis à la Gazelle (Ariana).
Rappel du passé : Khaled Néji représentant de l’office de l’huile près du consulat générale de Tunisie à Marseille a été victime de sa (Stoufida).
Monsieur Kahled Néji a été limogé de son poste, radié de ses fonctions, décédés suite à une attaque cardiaque après avoir visité les prisons Tunisiennes
Je souhaite que cette personne n’intervienne plus sur le sol Tunisien afin de crée des réseaux encore pire qu’avant et revenir au pouvoir par la fenêtre.
Aidez moi à dire la vérité sur ce malheureux de la Sbikha (kairouan) qui fout la honte à son peuple.
Ce Virus, qui trompe sa femme sans scrupule ni honte. A trahit ce que nos ancêtres ont essayé de bâtir, bravour, fraternité dévouement, sincérité.
Il est et il sera toujours à l’antipode des Tunisiens , lèches botes et au plurielles
Vive la Tunisie sans hypocrites
bonjour je suis tres heureuse que mr tlili soit libere mais je n arrive pas avoir de nouvelles precises je tiens a dire que c est un MONSIEUR exceptionnel et qu il ne merite vraiment pas ce qu il a endure j aimerai pouvoir lui exprimer tte ma sympathie
Voilà quatre ans se sont écoulés et votre combat a porté ses fruits. J’aurais pas osé signer ces quelques mots par mon nom réel si vous n’avez pas milité pour ’ma’ liberté. Reconnaissante et le mot ne peut résumer ce que je ressens et tout le respect que je vous porte.
Merci...
Lilia Weslaty
Les petits cons s’amusent à faire leurs graffitis imbéciles même sur les statues couvertes de prestige et d’histoire de Carthage ; on en a maintenant fini avec Ben Ali, avec la censure et l’étouffement des idées et de coeur opéré par son régime. Mais on en finira jamais avec l’idiotie des fondamentalistes islamiques qui promenent leurs femmes en burka, parce que c’est la seule façon par laquelle savent voir une femme : comme une bête dangeureuse. On en finira pas facilement, terrible dictature, avec ceux qui demandent maintenant de couper les mains, les jambes et les bras, suivant l’obsolète loi coranique, sans se faire aucun souci de l’Homme. Jésus, le Christ en est le plus grand champion, le Rédempteur de l’humanité, Lui qui a porté la Croix pour nous TOUS ; quant à la mafia et à al-Capone, nous les plaçerons comme un héritage historique de cet islam que tant s’acharnent à défendre par l’ignorance (mafia vient de l’arabe dialectal anciene "mafiah", c’est-à-dire "protection", la mafia est nait et c’est culturellement radiquée dans une ancienne terre d’islam, la Sicile)
j’ai aimé ce que vous pensé . suis de ton coté. tu me trouvera a l’appui
Sommaire :
Partie arabe : (Al Jazeera) :
Washington de notre correspondant
Le débat est clos. Il n’est plus temps de se demander si une nouvelle guerre avec l’Irak aura lieu ou pas. "Je pense que le peuple américain comprend totalement qu’il peut y en avoir une", déclare George W. Bush dans un entretien publié par le quotidien USA Today vendredi 28 février. Si Saddam Hussein "avait l’intention de désarmer, il aurait désarmé", observe le président américain, qui ajoute : "Nous allons le désarmer maintenant." Dès lors, l’affaire des missiles Al-Samoud ou les démarches des inspecteurs de l’ONU ne sont que péripéties négligeables.
Dès jeudi, M. Bush avait qualifié les missiles, dont la portée excède les limites imposées à l’Irak après la guerre du Golfe, de "partie émergée de l’iceberg". Bagdad ayant accepté, finalement, le "principe" de la destruction de ces missiles, le porte-parole de la Maison Blanche, Ari Fleischer, a présenté cette décision comme un élément du "jeu de tromperie" pratiqué par les dirigeants irakiens.
Trois jours avant, il en faisait pourtant un "test". Pas de problème : "C’est une des questions du test, a-t-il expliqué vendredi. Il y en a sur le bacille du charbon, auxquelles -Saddam Hussein- n’a pas répondu." Et ainsi de suite pour le botulisme, les gaz, les têtes de missiles. Tony Blair a dit la même chose, à Madrid, après une rencontre avec José Maria Aznar. Les trois pays qui ont déposé un projet de résolution au Conseil de sécurité agissent en parfaite harmonie.
Le projet de rapport de Hans Blix, chef des inspecteurs, n’est pas de nature à dévier le cours des événements. Que les Irakiens ne désarment pas volontairement est en effet, comme le dit M. Bush, indiscutable. Le dispositif des inspections peut-il les y contraindre ? Pour les dirigeants américains, la question a cessé de se poser. De toute façon, depuis le discours de M. Bush, le 26 février, sur la démocratie future en Irak, le désarmement ne justifie plus, à lui seul, une guerre. "C’est le désarmement et le changement de régime", a dit M. Fleischer. Les deux sont indissociables, selon Washington, parce qu’il ne peut pas y avoir de désarmement sans changement de régime, mais, surtout, parce que l’établissement de la démocratie est devenu le but de la guerre. Steve Hadley, numéro deux du Conseil national de sécurité, a rappelé, dans le Washington Postde vendredi, que M. Bush en avait parlé dès le 12 septembre, à l’ONU, comme d’un "grand objectif stratégique". Les responsables gouvernementaux estiment, aujourd’hui, qu’ils ont eu tort de ne pas insister davantage, par la suite, sur les droits de l’homme et sur la démocratie.
OBSESSION ANTIFRANاAISE
M. Bush a tout ce qu’il lui faut pour passer à l’action : un motif (la menace des armes chimiques et biologiques), un idéal (la paix au Proche-Orient), une stratégie (la "libération" de l’Irak). Certes, son armée n’est pas prête, mais ce n’est pas une raison pour occuper le temps en essayant d’obtenir une seconde résolution du Conseil de sécurité, observait récemment Richard Holbrooke, ancien ambassadeur de Bill Clinton à l’ONU. Le point de vue de M. Holbrooke retient l’attention parce que, en août, il affirmait : "La route de Bagdad passe par New York." Il plaidait pour un débat au Conseil de sécurité. A présent, considérant que la résolution 1441 autorise les Etats-Unis à agir, il craint que ceux-ci ne se mettent dans la situation de faire la guerre en transgressant un vote contraire de l’ONU.
Pourquoi le président américain prend-il ce risque ? "Pour protéger Tony Blair", estime Ivo Daalder, ancien collaborateur du Conseil national de sécurité du temps de M. Clinton. Le premier ministre britannique a besoin de cette démarche face à une opinion publique réservée ou hostile, mais une autre explication s’ajoute peut-être à celle-là. Alors que l’obsession antifrançaise ne se dément pas dans les médias, certains partisans de M. Bush expliquent que Jacques Chirac ne se borne pas à empêcher l’Alliance atlantique de fonctionner, mais cherche à créer une coalition antiaméricaine. Cette tentative, disent-ils, doit être étouffée dans l’œuf. Il faut isoler la France au Conseil de sécurité, avant de s’attaquer, plus tard, à son statut de membre permanent, soit en essayant de l’en dépouiller, soit en agissant pour que d’autres pays accèdent au même rang.
Patrick Jarreau
Une centaine de missiles déjà produits
Testé pour la première fois en octobre 1997, le missile balistique sol-sol Al-Samoud, dont l’Irak accepte la destruction, est non conforme à la résolution 687 de l’ONU, en date du 3 avril 1991, et à une lettre de rappel adressée en 1994, à Bagdad, par l’Organisation internationale. Il a un diamètre de 760 mm, alors que les Nations unies ont fixé à 600 mm le diamètre maximal des missiles non prohibés, et il a atteint lors de ses essais la portée maximale de 183 km, au lieu des 150 autorisés.
Il est mû par un moteur Volga SA2 à propulsion liquide dérivé du Scud ex-soviétique et importé illégalement à 380 exemplaires. De leur propre aveu, les Irakiens auraient produit entre 75 et 120 missiles de ce type ; une cinquantaine auraient été introduits dans l’arsenal opérationnel de régiments d’artillerie.
www.lesoir.be (semaine du 24 février) (je n’ai pas la date exacte de publication)
Gresh : " Saddam a un double avantage : c’est un monstre et… il n’est pas dangereux ! "
ENTRETIEN
BAUDOUIN LOOS
Envoyé spécial à Paris
Alain Gresh, vous êtes à la fois rédacteur en chef du " Monde diplomatique " et spécialiste du Proche-Orient. Tout se passe comme si la guerre y était devenue inéluctable…
Oui, bien que la décision ne procède pas du Proche-Orient. Certes, il y a le pétrole. Mais la dimension essentielle est ailleurs, d’un point de vue américain : vous avez un président Bush qui se fait élire dans les conditions peu évidentes que l’on sait, et qui arrive à la tête d’une équipe particulière. Et ils se trouvent confrontés aux attentats du 11 septembre 2001. Ce que j’appellerais la " clique " autour de Bush voit là l’occasion de mettre en œuvre un projet très élaboré qui remontait loin, à la fin des années 70. Ce sont des gens, une fraction de la droite américaine, qui avaient refusé la détente avec l’Union soviétique, qui avaient même été mécontents que Reagan s’entende avec Gorbatchev, des gens, en somme, qui s’étaient retrouvés orphelins de leur ennemi, et qui ont ensuite tout fait pour en retrouver un. Un texte d’avant le 11 septembre de la Fondation pour un nouveau siècle énonce leur doctrine, qui n’évoque pas le terrorisme mais bien les armes de destruction massive et les " rogue States " (Etats voyous) : " Nous sommes sans rivaux, il nous faut maintenir cette supériorité, augmenter encore les budgets militaires ; le monde n’a jamais été plus dangereux, les ennemis sont moins visibles, plus diffus ". Avec les attentats, ils ont ajouté la dimension du terrorisme et aussi la théorie de la guerre préventive. On va bien assister à une guerre dictée par une certaine vision du monde : ils y vont car ils ont besoin d’alimenter la lutte contre leurs ennemis, ceux qui remplacent les communistes. Et après, à qui sera-ce le tour ?
Donc le 11 septembre n’est qu’une prétexte…
De leur point de vue, oui, mais un prétexte qui leur a été indispensable pour imposer leur doctrine. N’oublions pas non plus l’aspect religieux, cette mise en perspective de la lutte éternelle du Bien contre le Mal, étant entendu que c’est eux qui décident qui est le Bien et qui est le Mal. George W. Bush est un fondamentaliste chrétien. Son ministre Ashcroft commence ses réunions de cabinet en lisant un verset de la Bible, et on dit que Ben Laden est un fanatique religieux… Je dirais qu’ils ne se placent pas au-dessus du droit international, ils estiment qu’ils sont ce droit ! Cela dit, il me semble que leur orientation doctrinale demeure fragile même si elle s’impose pour le moment, car leur pensée représente la droite extrême et elle n’incarne pas nécessairement les intérêts américains : à part le lobby des armes, est-ce que l’industrie américaine s’y retrouve ? Si un couac surgit, leur doctrine risque de se fissurer.
Peut-on dire qu’ils ont bien choisi leur première cible, Saddam Hussein, en ce que celui-ci est effectivement un monstre ?
Oui, Saddam Hussein a un double " avantage " : c’est un monstre et… il n’est pas dangereux ! S’en prendre militairement à la Corée du Nord, par exemple, serait bien plus risqué, tandis que l’Irak ne peut infliger 100.000 morts à l’armée américaine même si ce pays dispose sûrement encore de quelques armes interdites. La Corée du Nord, en outre, ne se situe pas au milieu d’une région stratégique.
D’aucuns disent, pour justifier la guerre, que Saddam Hussein, calamité pour son peuple, ne tombera pas sans intervention extérieure…
C’est tout à fait exact ! Ce dictateur est à la tête d’un régime responsable de deux guerres, d’un génocide interne, je crois qu’il est légitime de vouloir le faire chuter. Mais en réfléchissant comment aider l’opposition irakienne à le faire. C’est l’une des faiblesses du mouvement mondial d’opposition à la guerre : ils n’accompagnent pas leurs protestations d’une réflexion sur Saddam Hussein, même si on peut dire que les protestataires n’entendent pas du tout le soutenir. Car si le régime devait s’en sortir, le peuple irakien continuerait à payer.
Colin Powell a dit que la chute du régime permettra de " remodeler le Proche-Orient "…
La dernière tentative extérieure de remodeler la région a eu lieu pendant la guerre 14-18. Ce ne fut guère probant ! Mais supposons un instant que les intentions américaines d’instaurer une démocratie en Irak soient réelles, compte tenu du sentiment antiaméricain féroce dans la région, le nouveau régime irakien pourrait très bien se révéler lui-même antiaméricain, est-ce que les Américcains seraient prêts à accepter cela ? Voyez, même au Koweït, il y a eu tout récemment une série d’attentats contre les Américains. En fait, la région est pétrifiée, et cette sorte de situation de guerre, le conflit israélo-arabe, permet aux dirigeants locaux de bloquer toute évolution de leurs sociétés, de figer la région.
Croyez-vous que l’Israélien Sharon pourrait aller jusqu’à déporter les Palestiniens en cas de guerre en Irak ?
Ce que je constate en tout cas c’est que ce qu’on appelle en Israël le " transfert " est devenu un choix acceptable pour une partie des Israéliens. Il s’agit d’un affaissement des barrières morales dû à deux ans d’intifada, de la part d’une société qui se trouve agressée et est prête à tout pour y répondre, sans voir ce qui se passe en face. Cette déportation me paraît difficile à effectuer, sauf dans un scénario de chaos régional généralisé. En revanche, un transfert au goutte-à-goutte est possible, l’évacuation forcée de villages, par exemple.
Jacques Chirac, dans la crise irakienne, démontre une ténacité inattendue, saluée dans le monde entier…
Deux élément expliquent cela : d’abord les Américains ne laissent pas beaucoup de marge de manœuvre, ensuite, la résistance de la France et de l’Allemagne cristallise une résistance mondiale assez étonnante, qui englobe d’ailleurs jusqu’aux opinions publiques des gouvernements européens les plus proches des thèses américaines, Espagne, Italie, Grande-Bretagne. Cela montre que ces Etats-Unis, surnommés " hyperpuissance " par l’ex-ministre français des Affaires étrangères Hubert Védrine, ne sont pas Dieu sur terre, l’Empire n’est pas aussi fort qu’on le croyait.
Chirac ira jusqu’à mettre son veto à l’ONU ?
Le veto, pour le moment, n’est pas le problème : pour les Américains, il s’agit d’abord de réunir les neuf voix nécessaires. Mais il y a dans le clan Bush cette idée que les autres, on s’en f…, puisque le droit c’est nous. Donc les Etats-Unis peuvent attaquer seuls. Le Conseil de sécurité n’exploserait pas car ce ne serait pas lui qui serait discrédité, mais ceux qui attaqueraient.
Une attaque pourtant donc inéluctable ?
Pour les Américains, avec le temps qui s’écoule, les choses ne peuvent que se dégrader. Et cela leur coûte cher pour le moment. D’ailleurs, la première guerre du Golfe leur avait été payée par les pétromonarchies, le Japon, l’Allemagne, etc., ici ils paient eux-mêmes. Ils sont donc pressés. Et leur crédibilité est en cause : reconnaître que les inspecteurs réussissent leur mission et renvoyer leurs soldats à la maison serait une telle claque, et tellement contraire à leur vision du monde…
Beaucoup de courrier ? Oui, bien sûr, et de toutes sortes : des messages de soutien, très nombreux, des conseils, des commentaires ironiques ou attristés, des questions... Depuis quelques jours, le livre de Pierre Péan et Philippe Cohen, La Face cachée du "Monde", a même pris le pas sur l’Irak, c’est tout dire.
"Parce que "Le Monde" m’est devenu aussi indispensable que l’air que je respire, écrit Anne Bourgeois (courriel), je veux lui assurer tout mon soutien dans cette mauvaise querelle." Michel Bailly, de Savigny-sur-Orge (Essonne) : "J’ai l’honneur de vous annoncer que "la face cachée du "Monde" ne m’intéresse nullement, que les faits rapportés par MM. Péan et Cohen soient avérés ou non. Seule m’importe sa face visible." Jean-François Funck, internaute belge : "Je ne connais pas "la face cachée du "Monde" et j’ignore s’il y en a une. Je voulais simplement vous dire que depuis plus de vingt ans je lis votre journal avec le même bonheur. Continuez. Sans vous préoccuper des bourrasques passagères." Marc Ambrogelly, de Villeurbanne (Rhône), lui, a eu une bonne inspiration : "Tiens..., ça me donne envie de m’abonner, moi, ma mère, ma sœur, ma fille, bref, je vais offrir des abonnements au "Monde" à tour de bras..., bien fait pour Péan et Cohen."
Un abonné de 65 ans, Michel Sébastien, demeurant à Saint-Jean-du-Falga (Ariège) et qui déclare lire Le Monde depuis un demi-siècle, nous invite à prendre cette affaire "avec la désinvolture, l’humour et le sourire qui conviennent". Voici son message : "A côté des malheurs du temps, tout cela est insignifiant. Comme on dit en termes sportifs, allez-y, les petits, continuez." Sa lettre est accompagnée d’un chèque de 10 euros "pour que les trois larrons [j’imagine qu’il s’agit de Jean-Marie Colombani, Edwy Plenel et Alain Minc] puissent se payer un verre - ils le valent bien !"
J’ai naturellement renvoyé le chèque à M. Sébastien - ce n’est peut-être pas le moment pour le médiateur d’aller en prison - en le remerciant pour son clin d’œil affectueux. Mais je doute que son appel à la désinvolture soit entendu. Si le climat est paisible au Monde, cette affaire n’amuse personne. Le conseil de la Société des rédacteurs a déclaré solennellement que "c’est l’ensemble de la collectivité du "Monde", ses rédacteurs, ses cadres, ses employés, ses ouvriers, qui est livrée à l’opprobre, à la vindicte de l’opinion, de ses lecteurs, de ses actionnaires et de ses alliés" (Le Monde du 28 février). Son communiqué correspond bien aux interventions très consensuelles faites au cours de cette assemblée. Je constate cependant un sous-titre abusif ("Les deux cents rédacteurs réunis mercredi 26 février en comité de rédaction ont réfuté les graves accusations..."), car de telles rencontres ne comprennent aucun vote et tous les présents n’avaient pas encore lu la totalité du livre. La rédaction est suffisamment unie pour ne pas vouloir apparaître uniforme, comme le lui reprochent ses détracteurs. J’en profite pour rappeler que le médiateur est extérieur à la rédaction, qu’il jouit d’une entière liberté et n’a jamais eu à se plaindre d’une quelconque censure.
Après la publication des bonnes feuilles de L’Express, le journal s’est contenté de dire en quelques lignes qu’une "campagne" était lancée contre Le Monde et que celui-ci répondrait après avoir pu se procurer le livre. Plusieurs lecteurs ont alors protesté. "N’avez-vous pas le sentiment d’exagérer le trait quand vous parlez de "campagne". N’est-ce pas (un peu) parano ?", demandait par exemple Jean-Philippe Bocquillon (courriel).
Je pense en effet que le mot "campagne" était malvenu. Le Monde, victime de son succès, de sa puissance et parfois de son arrogance, subit une addition de rancœurs, d’agacements, de jalousies, d’amours déçus et parfois de haines, mais, sauf preuve du contraire, il n’y a pas de "campagne"...
Pour répondre au livre, la direction du journal a choisi la stratégie suivante :
- dénoncer le "procès idéologique" fait aux trois dirigeants du Monde et mettre en lumière le caractère grotesque de certaines accusations ;
- souligner qu’au-delà de leurs personnes, c’est le journal qu’on cherche à déstabiliser ;
- ne pas accepter d’interviews ou de débats sur les ondes ;
- s’assurer avant tout de la solidarité des différentes catégories de personnels de l’entreprise ;
- engager des poursuites judiciaires.
Dans son compte rendu du livre, Edwy Plenel a donc analysé "le procès idéologique", dénoncé les "erreurs, mensonges, diffamations et calomnies" de "ce roman d’espionnage", mais n’a volontairement pas répondu aux accusations. Sauf sur deux points : les comptes et la diffusion, qui ont fait l’objet d’articles et de schémas.
Nombre de lecteurs n’ont pas compris cette retenue. "Pour sa réplique, écrit Edouard Salathé (courriel), Edwy Plenel a choisi une ironie discrète, glacée et acérée du meilleur effet. L’indignation passe formidablement bien. Cependant, une fois finie la lecture des deux pages, de l’éditorial et de la chronique de Pierre Georges, on se dit que sur le fond, hormis la question des finances, vous ne répondez à rien."
Un autre internaute, Dieudonné Kuoh, âgé de 30 ans : "J’éprouve un certain malaise à cet énième usage par le journal de la rhétorique du complot et des "procédés d’extrême droite des années 1930", surtout quand je me souviens des louanges que le journal adressait autrefois à Péan lorsque celui-ci s’intéressait plutôt à François Mitterrand ou à TF1."
Un abonné parisien, Julien Roger, est encore plus précis : "Vous avez répondu sur les attaques personnelles à propos des pères de Plenel et Colombani, et vous avez mille fois raison. En revanche, rien sur le fond : rien sur Deleplace, rien sur le Rainbow-Warrior, rien sur le faux scoop de Panama (...), rien sur le journalisme de dénonciation, rien sur l’abus de pouvoir, rien sur Balladur, rien sur Messier, rien sur Jospin, rien sur les démêlés fiscaux de Colombani, rien sur 20 Minutes, etc. Répondez sur le fond, sinon vous perdrez beaucoup de lecteurs et d’abonnés."
Ce livre est redoutable. Il nourrit des soupçons en tout genre et porte sur cent questions différentes, souvent entremêlées ou indémontrables. Jamais, dans son histoire, Le Monde n’a été mis en cause de manière aussi globale. Sous les directions d’Hubert Beuve-Méry puis de Jacques Fauvet, il a connu des attaques très violentes, mais qui se concentraient chaque fois sur un aspect particulier. Rien de commun avec le procès d’aujourd’hui.
Après avoir fait front, ce qui est sain et normal, la rédaction va devoir tirer les enseignements de cette tempête. L’énorme retentissement du réquisitoire de Péan et Cohen - qui est aussi un hommage indirect au Monde - l’incitera à s’interroger davantage sur ses pratiques et sur le strict respect des règles qu’elle s’est fixées. De toute manière, la meilleure réponse du journal réside dans la qualité de sa production quotidienne : la face visible du Monde...
lundi 24 février 2003
Si les mannequins des vitrines de magasins étaient de vraies femmes, leurs hanches seraient trop étroites pour avoir des enfants ! Il existe 3 milliards de femmes dans le monde qui ne ressemblent pas aux super top-models et seulement 8 qui sont des super top-models ! Marilyn Monroe s’habillait en taille 42 et le 42 de l’époque c’est du 46 actuel. Si la poupée Barbie était une vraie femme, elle ne pourrait que marcher à quatre pattes car, avec ses proportions, elle ne pourrait pas se tenir droite ni debout ! La Femme Moyenne pèse environ 66 kilos. Les top models dans les journaux sont retouchées par ordinateur, donc elles ne sont pas non plus parfaites ! Un sondage de 1995 montre que 70 % des femmes sont déprimées et se sentent coupables après avoir feuilleté pendant 3 min un magazine féminin. Il y a 20 ans les top-models pesaient 8 kilos de moins que la Femme Moyenne. Aujourd’hui elles pèsent 23 kilos de moins !
A lundi