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Mon amie ne sait pas rediger un com sur un article. Du coup il voulais souligner par ce commentaire qu’il est ravi du contenu de ce blog internet.
je vous remercie
bourguiba abderrazak
I like to party, not look articles up online. You made it hpaepn.
On est mardi 1er novembre 2011, déjà neuf mois que ben ali s’est enfui et il est caché, comme un rat, en Arabie Saudite. Son collègue Gaddafi a été tué.
Après la lecture de cette lettre, tout cela parait être comme un cauchemar pour celles et ceux qui ne l’ont pas vécu personnellement. Cependant, le mal a sévi longtemps, beaucoup trop longtemps en Tunisie. Il est temps que ça change.
Tout un système policier qui s’effondre, la justice vient de renaître, certes encore fragile mais sera équitable insh’Allah.
Oui il a un fils qui est mon meilleur ami et croyez moi, même si son père et loin de lui sa ne fait pas de lui un mauvais père il s’occupe très bien de lui et Selim va le voir de temps en temps. Je suis au cœur de cette affaire et je peux donc savoir les ressentis de chacun...
ةcoutez quand on ne connait pas la personne on ne juge pas ! Je connais personnellement Monsieur Tebourski et je sais que c’est un homme bon, et je pense que si il a demander a rester en France c’est surtout pour son Fils !
Ne le jugez pas car vous ne le connaissez pas comme je le connais ! Je suis la meilleure amie de son fils Selim. Je sais qu’Adel est un homme bon alors arrêtez tous vos blabla et essayer donc de comprendre le fond de la chose. Merci et bonne soirée
the death of an African giant
Par : Y. Mérabet
En outre, contrairement à ce que pensent aujourd’hui de nombreux libyens, la chute de Kadhafi profite à tout le monde sauf à eux. Car, dans une Afrique où les pays de la zone subsaharienne riche en ressources minérales tournaient complètement le dos à la France pour aller vers la Chine, il fallait bien que monsieur Sarkozy trouve un autre terrain fertile pour son pays. La France n’arrive plus à vendre ses produits manufacturés ou de décrocher un marché en Afrique, elle risque de devenir un PSD C’est pour cela que l’on a vu une France prête à tout pour renverser ou assassiner Kadhafi ; surtout quand l’on sait que la Libye est l’une des premières réserves en Hydrocarbures d’Afrique et de Sebha est la capitale mondiale du trafic Franco-libyen de concentré d’uranium Nigérien. Egalement, l’on sait que jusqu’ici, les populations libyennes n’avaient rien à envier aux Français, ils vivaient richement mieux sans se suer. Puisque Kadhafi faisait tout son possible pour les mettre à l’abri du besoin. Il est donc temps pour les libyens de choisir pleinement futur partenaire occidental. Car si en cinquante ans de coopération la France n’a pu rien apporter à l’Afrique subsaharienne. Vat-elle apporter maintenant aux libyens un bonheur supérieur à celui que leur donnait leur Guide. Rien à offrir à ces ignorants de libyens, sauf des repas communs dans les poubelles de la ville Paris, en France c’est déjà la famine ? Lui, qui durant plusieurs décennies était l’un des faiseurs d’hommes les plus efficaces sur le continent Africain. De son existence, Kadhafi était le leader le plus généreux d’Afrique. Pas un seul pays africain ne peut nier aujourd’hui n’avoir jamais gouté un seul pétro –Dinar du guide Libyen. Aveuglement, et motivé par son projet des Etats-Unis d’Afrique, Kadhafi de son existence a partagé l’argent du pétrole libyen avec de nombreux pays africains, qu’ils soient Francophones, Anglophones ou Lusophones. Au sein même de l’union Africaine, le roi des rois d’Afrique s’était presque érigé en un bailleur de fond très généreux. Jusqu’à l’heure actuelle, il existe sur le continent de nombreux présidents qui ont été portés au pouvoir par Kadhafi. Mais, curieusement, même pas un seul de ces élèves de Kadhafi n’a jusqu’ici eu le courage de lui rendre le moindre hommage.Au lendemain du vote de la résolution 1973 du conseil de sécurité de l’ONU, certains pays membres de l’union africaine sous l’impulsion de Jacob Zuma ont tenté d’apporter un léger soutien au guide libyen. Un soutien qui finalement s’est éteint totalement sans que l’on ne sache pourquoi. Même l’union africaine qui au départ conditionnait avec amertume la prise du pouvoir libyen par un groupe de terroristes et la reconnaissance du CNT libyen constitués de traitres, s’est finalement rétracté de façon inexplicable. Et curieusement, jusqu’aujourd’hui, aucun gouvernement consensuel n’a été formé en Libye. Depuis l’annonce de l’assassinat de Mouammar Kadhafi, cette union africaine dont Mouammar Kadhafi était pourtant l’un des principaux défenseurs et ayant assuré le dernier mandat, n’a encore délivré aucun message officiel de condoléance à ses proches ou de regret. Egalement, même ceux qui hier tentaient de le soutenir n’ont pas eu le moindre courage de lever leur petit doigt pour rendre hommage à leur mentor. Jusqu’à l’heure actuel, seul l’ancien archevêque sud-africain et prix Nobel de paix Desmond TUTU a regretté cet acte ignoble. Même le président Abdoulaye Wade que l’on sait pourtant proche des révoltés libyens n’a pas encore salué la mort de l’homme qu’il souhaitait tant. Le lendemain de sa mort, un vendredi pas un musulman n’a prié pour lui ?.. A ce jour, sur le continent Africain, seul l’homme de la rue et les medias ont le courage de parler de cette assassina crapuleux du guide libyen. Mais, cette attitude des dirigeants africains ne surprend personne, dans la mesure où l’on sait que chaque président a peur de se faire remarquer par un Nicolas Sarkozy qui est capable de tout si la tête d’un président africain ou d’un arabe l’énerve.
Conclusion La Libye et l’Afrique toute entière viennent de tourner une page d’or avec la perte de Mouammar .
Traitre et maudit que je sois, si j’étais un libyen ?
Journaliste indépendant (Algérian Society for International Relations)
119, Rue Didouche Mourad
Alger centre
J’ai écrit un livre qui mérite d’être lu :
TOUT EST POSSIBLE - L’AVENIR DE LA TUNISIE
Vous pouvez télécharger le livre sur mon site Internet :
http://www.go4tunisia.de
Dr. Jamel Tazarki
Allemagne
Ma mére Térésa oui notre mére je suis abderrazak bourguiba le frére de mon meilleur ami Farouk .
vous peut etre me connait mais je pense pas que nous avont eu l’occasion de vous voir .
je suis désolé pour ce qui a passé pour mon frére Farouk .
Omar etait un homme exeptionnel un vrai homme j’ai passé avec lui 6 mois dans le prison nous étions plus que deux fréres.
soyez fiére de Farouk
et que la paradi soit pour lui
La Monarchie Constitutionnelle est l’avenir est la garantie des droits et libertés pour la Tunisie, la Libye et toute l’Afrique du Nord. Le Roi est l’âme du peuple, Il est porteur du sentiment d’unité nationale et du patrimoine historique du peuple. LA MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE EST LE PLUS SUR MOYEN POUR EVITER QU’UN PRESIDENT FINISSE UN JOUR EN DICTATEUR (voyez le cas du roi d’Espagne, sauveur des libertés après le Franquisme).
Bonjour Mesdames, Messieurs,
Je souhaite attirer votre attention sur le faite que ce Barbouze comme vous le dites, a retourné sa veste à l’instant où il s’est assuré du départ définitif du ZABA plus exactement le 18 Janvier 2011.
Mais encore ce dernier qui détient pas un seul titre comme auprès du RCD mais aussi faison parti de plusieurs association et surout la chambre Franco-Tunisienne de marseille ou il a volé récemment le portfolio pour se faire une nouvelle peau et une nouvelle virginité auprès de la Tunisie, avec un pseudo symposium tenue au pôle technologique sis à la Gazelle (Ariana).
Rappel du passé : Khaled Néji représentant de l’office de l’huile près du consulat générale de Tunisie à Marseille a été victime de sa (Stoufida).
Monsieur Kahled Néji a été limogé de son poste, radié de ses fonctions, décédés suite à une attaque cardiaque après avoir visité les prisons Tunisiennes
Je souhaite que cette personne n’intervienne plus sur le sol Tunisien afin de crée des réseaux encore pire qu’avant et revenir au pouvoir par la fenêtre.
Aidez moi à dire la vérité sur ce malheureux de la Sbikha (kairouan) qui fout la honte à son peuple.
Ce Virus, qui trompe sa femme sans scrupule ni honte. A trahit ce que nos ancêtres ont essayé de bâtir, bravour, fraternité dévouement, sincérité.
Il est et il sera toujours à l’antipode des Tunisiens , lèches botes et au plurielles
Vive la Tunisie sans hypocrites
bonjour je suis tres heureuse que mr tlili soit libere mais je n arrive pas avoir de nouvelles precises je tiens a dire que c est un MONSIEUR exceptionnel et qu il ne merite vraiment pas ce qu il a endure j aimerai pouvoir lui exprimer tte ma sympathie
Voilà quatre ans se sont écoulés et votre combat a porté ses fruits. J’aurais pas osé signer ces quelques mots par mon nom réel si vous n’avez pas milité pour ’ma’ liberté. Reconnaissante et le mot ne peut résumer ce que je ressens et tout le respect que je vous porte.
Merci...
Lilia Weslaty
Les petits cons s’amusent à faire leurs graffitis imbéciles même sur les statues couvertes de prestige et d’histoire de Carthage ; on en a maintenant fini avec Ben Ali, avec la censure et l’étouffement des idées et de coeur opéré par son régime. Mais on en finira jamais avec l’idiotie des fondamentalistes islamiques qui promenent leurs femmes en burka, parce que c’est la seule façon par laquelle savent voir une femme : comme une bête dangeureuse. On en finira pas facilement, terrible dictature, avec ceux qui demandent maintenant de couper les mains, les jambes et les bras, suivant l’obsolète loi coranique, sans se faire aucun souci de l’Homme. Jésus, le Christ en est le plus grand champion, le Rédempteur de l’humanité, Lui qui a porté la Croix pour nous TOUS ; quant à la mafia et à al-Capone, nous les plaçerons comme un héritage historique de cet islam que tant s’acharnent à défendre par l’ignorance (mafia vient de l’arabe dialectal anciene "mafiah", c’est-à-dire "protection", la mafia est nait et c’est culturellement radiquée dans une ancienne terre d’islam, la Sicile)
j’ai aimé ce que vous pensé . suis de ton coté. tu me trouvera a l’appui
Sommaire :
Partie arabe : (Al Quds Al Arabi, Al Jazeera) :
Le dépôt d’une deuxième résolution à l’ONU. Le nouveau projet de résolution américain, qui doit être soumis au Conseil de sécurité réuni à huis clos à partir de 15 h 30 (21 h 30 en France), affirme que "l’Irak a manqué la dernière chance qui lui était offerte dans la résolution 1441" adoptée fin 2002, selon une copie de ce texte. Ce projet de résolution est présenté à la fois par les Etats-Unis, la Grande Bretagne et l’Espagne. Le projet - qui tient sur une seule feuille de papier - comporte 11 paragraphes de préambule dont le premier énumère l’ensemble des références des résolutions du Conseil de sécurité concernant l’Irak, dont la 1441 du 8 novembre 2002. L’un des paragraphes suivants note que la déclaration par l’Irak sur ses armements de destruction massive "contient de fausses déclarations et des omissions". Il note également que l’Irak "a manqué à l’obligation de se conformer, et de coopérer pleinement avec la mise en œuvre de la résolution" 1441 du 8 novembre 2002. Un autre paragraphe "reconnaît que le refus de l’Irak de se conformer aux résolutions du Conseil de sécurité et la prolifération des armes de destruction massives et des missiles à longue portée pose une menace à la paix et à la sécurité internationale".
Le projet de résolution rappelle également que "le Conseil a, de manière répétée, averti l’Irak que s’il continuait à violer ses obligations, il aurait à faire face à de graves conséquences". Cette expression "graves conséquences" ("serious consequences" en anglais) - qui figure également dans la résolution 1441 - est généralement compris comme un euphémisme diplomatique signifiant la guerre.
Le projet de résolution souligne enfin que le Conseil "est décidé à s’assurer que ses décisions sont totalement mises en œuvre" ainsi que sa détermination à "restaurer la paix et la sécurité internationales dans la région". Ce texte ne doit pas être immédiatement soumis à un vote. Selon les Britanniques, une procédure de vote ne devrait pas intervenir avant le 7 mars.
"Le président (George W. Bush) s’attend à ce qu’elle (la résolution) soit examinée rapidement", a déclaré le porte-parole de la Maison Blanche, Ari Fleischer, en début d’après-midi, soulignant toutefois que "la stratégie du président va être la diplomatie et les consultations". Le président américain a lui-même accru la pression sur les Nations unies. "C’est le moment, pour cette organisation, dont nous espérons qu’elle perdurera, de déterminer si elle demeurera pertinente pour faire face aux menaces du XXIe siècle", a-t-il déclaré dans un discours aux gouverneurs prononcé à la Maison Blanche.
Les opposants à une deuxième résolution. Le ministre français des affaires étrangères, Dominique de Villepin, a annoncé, lundi à Bruxelles, la remise, dans la journée au siège de l’ONU à New York, d’un deuxième mémorandum destiné notamment à "crédibiliser et concrétiser le travail des inspecteurs" de l’ONU en Irak. Dans ce contexte, M. de Villepin a réitéré l’opposition de la France à une deuxième résolution sur l’Irak, qui serait "une erreur". En outre, selon lui, "il n’y a pas, clairement, de majorité" au Conseil de sécurité pour une telle résolution. La nouvelle initiative française à l’ONU fait suite à un premier mémorandum dans lequel la France avait déjà proposé de renforcer les moyens et les effectifs à disposition des inspecteurs, a-t-il précisé. "Nous voulons aller plus loin et c’est pour cela que nous allons déposer aujourd’hui à New York un deuxième mémorandum qui a deux objectifs essentiels", a déclaré M. de Villepin lors d’une conférence de presse en marge d’une réunion avec ses homologues de l’Union européenne. Le premier de ces objectifs, "c’est de fixer des échéanciers programme par programme" pour le démantèlement de l’arsenal irakien, a-t-il expliqué. "Il est important de crédibiliser et de concrétiser le travail des inspecteurs. Pour cela, dans les différents domaines que nous connaissons - le nucléaire, le chimique, le balistique, le biologique -, il faut programme par programme fixer des échéanciers concrets", a-t-il estimé. "Il faut par ailleurs essayer de préciser les repères, préciser les critères qui, dans les mains des inspecteurs, leur permettront d’agir de façon plus rapide et plus efficace", a-t-il ajouté. M. de Villepin a fait état d’une "large majorité sur la scène internationale" en faveur d’une poursuite des inspections et réitéré l’opposition de la France à une deuxième résolution de l’ONU sur l’Irak. Un tel texte ne serait "pas utile" a-t-il affirmé. Pour le moment, "il y a toutes les raisons de poursuivre les inspections sur le terrain", a-t-il insisté.
Le chef de la diplomatie allemande, Joschka Fischer, a, de son côté, indiqué que "pour le moment, nous ne voyons pas d’utilité d’une seconde résolution". "Il ne s’agit pas d’en terminer avec la résolution 1441 et de la remplacer par une autre résolution, mais plutôt d’appliquer" la 1441, a expliqué M. Fischer en marge d’une rencontre des ministres des affaires étrangères de l’UE. "L’Irak, a-t-il dit, ne devrait pas posséder d’armes de destruction massive. Il doit désarmer, c’est l’objectif de la 1441. Nous voulons et nous devons y parvenir par des moyens pacifiques, ce qui veut dire grâce aux inspections et aux inspecteurs". "Nous devons actuellement poursuivre les inspections", a ajouté le chef de la diplomatie allemande, en exprimant une position très proche de celle de son homologue français, Dominique de Villepin. Au sein de l’UE, le projet de 2e résolution est en revanche fermement appuyé par la Grande-Bretagne et l’Espagne.
Comme la France et l’Allemagne, le mouvement des non-alignés, qui regroupe 116 pays, s’est aussi élevé, lundi, contre la perspective d’un conflit armé en Irak et s’est prononcé pour la poursuite des inspections des Nations unies. Six d’entre eux (Syrie, Cameroun, Pakistan, Chili, Angola et Guinée) siègent actuellement au Conseil de sécurité.
Le camp de la Russie. Moscou entend "utiliser tous les moyens de son arsenal diplomatique" pour résoudre la crise irakienne par la voie politique, a indiqué lundi le ministère russe des affaires étrangères dans un communiqué. Le chef de la diplomatie russe, Igor Ivanov, en a informé par téléphone ses homologues américain, allemand, français, britannique et espagnol, ajoute le texte. M. Ivanov a rappelé que "l’usage de la force (contre l’Irak) serait clairement contre-productif et repousserait la communauté internationale loin de son but", qui est de désarmer l’Irak, selon le communiqué. "La Russie entend utiliser tous les moyens de son arsenal diplomatique pour résoudre la situation critique actuelle sur l’Irak par la voie politique", a déclaré le ministre russe, dont le pays dispose d’un droit de veto sur les projets de résolution au Conseil de sécurité de l’ONU. Dans son message à ses homologues occidentaux, Igor Ivanov a estimé que le Conseil de sécurité a "réussi à obtenir une avancée décisive dans l’attitude de Bagdad et à convaincre les autorités irakiennes de donner leur accord à la restauration inconditionnelle d’une coopération avec l’ONU". La Russie, qui est partisan d’une poursuite des inspections en désarmement, juge qu’il existe grâce à elles "une véritable chance de répondre définitivement à la question du potentiel irakien d’armes de destruction massive", selon le communiqué du ministère.
De nouvelles manœuvres diplomatiques. A Pékin, le secrétaire d’Etat américain, Colin Powell, a tenté sans succès de convaincre la Chine - qui possède un droit de veto en qualité de membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU - de soutenir une seconde résolution. Le numéro un chinois, Hu Jintao, a réitéré que la crise irakienne devait être résolue politiquement dans le cadre des Nations unies, mais que Bagdad devait "mettre en œuvre pleinement, strictement et honnêtement les résolutions adoptées par le Conseil de sécurité, et tenir sa parole sur sa déclaration de ne pas posséder d’armes de destruction massive". Signe qu’elles pourraient se contenter de s’abstenir lors du vote de la résolution américano-britannique, les autorités chinoises ont toutefois ajouté qu’elles n’entendaient pas altérer l’"élan positif" des relations sino-américaines.
En Turquie, le président du Parlement, Bulent Arinc, s’est déclaré opposé lundi à un vote au Parlement sur la question du déploiement de troupes américaines dans le pays en l’absence "des conditions requises pour une légitimité internationale" de guerre contre l’Irak. Ankara et Washington négocient actuellement les conditions du déploiement de troupes américaines dans le pays et le gouvernement turc a affirmé qu’il demanderait au Parlement de se prononcer sur la question dès qu’un accord serait trouvé avec les Américains.
Sur le terrain. Parallèlement à l’intense activité diplomatique, les experts des Nations unies poursuivent leur mission en Irak. Hans Blix, chef de la Commission de contrôle, de vérification et d’inspection des Nations unies (Unmovic), a ordonné, lundi à Bagdad ,de commencer à détruire à partir de samedi les missiles Al Samoud 2, dont la portée dépasse d’une trentaine de kilomètres les 150 km autorisés par l’Onu. Les autorités irakiennes ont laissé entendre qu’elles se plieraient à cette injonction. Mais la Maison blanche a d’ores et déjà prévenu que la destruction de ces missiles ne modifierait en rien son avis selon lequel les inspections sont vouées à l’échec. "C’est comme retirer une balle du barillet d’un pistolet et laisser le reste du pistolet chargé", a estimé M. Fleischer. Quoi qu’il en soit, les Etats-Unis poursuivent leur déploiement militaire autour de l’Irak. Deux bâtiments ont ainsi franchi le canal de Suez dimanche soir à destination du Golfe.
Avec AFP et Reuters
http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3266—310494-,00.html
Une planche, deux tréteaux et une cause… Sur la place Sproul du campus de l’université de Berkeley, les stands de militants sont légions. Ils fleurissent en un instant et se démontent aussi vite. Il y a, pêle-mêle, les étudiants musulmans, les Asiatiques, les Israéliens, les Iraniens, les Tibétains, le groupe de défense des droits des animaux… On a même vu, il y a quelques mois, une manifestation pour exiger que la municipalité de Berkeley interdise l’achat de café non issu du commerce équitable. Mais, au-delà de ses airs de bazar de la contestation, qu’en est-il réellement du légendaire pacifisme de Berkeley, en ces temps préguerriers ?
"La majorité des étudiants sont opposés à la guerre en Irak", affirme Tahnee Nye, du réseau international Answer (Act now to stop the war and end racism, soit, en français, Agir maintenant pour arrêter la guerre et mettre fin au racisme). "La motivation principale, c’est d’empêcher un massacre annoncé, que le gouvernement américain s’apprête à commettre en notre nom, poursuit-elle. Mais il y a aussi des raisons plus terre à terre. Les étudiants s’inquiètent de la crise que cette guerre va provoquer. Tous doivent travailler pour financer leurs études. C’est déjà dur aujourd’hui, et chacun sait qu’il aura de plus en plus de mal à trouver un job." Les plus jeunes ne sont pas en reste. Ainsi, vendredi 21 février, un groupe d’une soixantaine de lycéens traverse le campus au pas gymnastique en scandant : "De l’argent pour l’école, pas pour la guerre !" Un policier retardataire court rejoindre ses collègues qui ont pris position pour barrer une rue. " J’en ai marre", lâche-t-il. Dans le cortège, qui se rend au bureau de recrutement de l’armée du campus, Nick, 16 ans, s’indigne contre "les coupes dans le budget de l’éducation qui ont pour but de payer la guerre". Il se dit inquiet pour son avenir, mais aussi pour celui des élèves d’origine étrangère, en particulier arabe. "Les bourses pour les minorités ethniques sont les premières supprimées. En réalité, les élèves non blancs, presque tous issus de familles défavorisées, auront désormais plus de "chances" de se retrouver au front que sur les bancs de l’université."
Deux jours auparavant, mercredi 19 février, des banderoles contre la guerre s’étaient déployées autour de l’auditorium Zellerbach, où Edward Said donnait une conférence. A 17 h 30, heure de la conférence, le théâtre de 2 200 places est plein (autant de spectateurs sans ticket viendront deux heures plus tard regarder l’enregistrement vidéo de l’intervention). L’assistance, étudiants et professeurs en grand nombre, attend sagement. Né à Jérusalem, ce professeur de littérature comparée, spécialiste de littérature anglaise, est connu pour son engagement en faveur des droits des Palestiniens. "Edward Said est un des rares intellectuels engagés dans le débat public aux Etats-Unis", explique Roberto Hernandez, 24 ans, doctorant en études ethniques. Roberto est membre du groupe des Etudiants pour la justice en Palestine. "J’ai grandi à San Isidro (Californie), près de la frontière mexicaine, raconte-t-il. Pendant toute mon enfance, j’ai vu des gens se faire arrêter dans la rue, arbitrairement, parce que la Migra, la police américaine des frontières, les soupçonnait d’être entrés illégalement aux Etats-Unis à la recherche d’un emploi. Alors, quand je vois les images de Palestiniens bloqués aux check-points israéliens qu’ils doivent passer pour aller travailler, je me sens proche d’eux." Pour Roberto, il est impossible de séparer la guerre en Irak de la situation israélo-palestinienne. "Les Etats-Unis, qui ont toujours soutenu Israël, veulent redessiner la carte de toute la région, déclare-t-il. Sharon utilise un discours antiterroriste pour envoyer l’armée dans les camps palestiniens et justifier la répression. Bush veut faire la même chose en Irak."
Claire Liénart
http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3208—310393-,00.html
Oran de notre envoyée spéciale
"Si la guerre en Irak doit avoir lieu, qu’elle se produise après la visite de Chirac à Oran !" Telle est la supplique des Oranais, à quelques jours de la venue du président français, attendu ici le 4 mars, troisième et dernier jour de sa visite d’Etat en Algérie. Une annulation de dernière minute, en raison de l’actualité internationale, serait vécue comme une catastrophe dans la plus francophone et la plus francophile des villes algériennes. L’engouement suscité par le déplacement de Jacques Chirac, y compris dans des bidonvilles, est énorme.
Qu’en attendent les uns et les autres ? "Des visas !", répondent les esprits chagrins, ce qui n’est pas faux, mais incomplet. L’espoir général est surtout "que l’Algérie redevienne fréquentable" et "qu’elle se transforme en un beau pays". D’avance, on apprécie "la chaleur, la spontanéité de Chirac, qui tranche", souligne un responsable du FLN, avec "la morgue" de Giscard d’Estaing et celle de Mitterrand, venus en Algérie respectivement dans les années 1970 et 1980. Bref, Oran la Bahia (la resplendissante) est déjà acquise au président français. "Chirac nous porte bonheur. Depuis qu’on a annoncé sa venue, il n’arrête pas de pleuvoir dans l’Oranie ! Et si le printemps est bon, l’été le sera, selon un proverbe arabe", affirment les habitants.
Depuis un mois, la capitale de l’Ouest algérien est sens dessus dessous. Qu’il pleuve ou qu’il vente, on refait les chaussées et les trottoirs vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Ici, on met des lampadaires ; là, on ravale des façades ; ailleurs, on installe des bancs publics flambant neufs, on replante des arbres ou on en arrache d’autres... Pas moins de vingt-neuf chantiers ont été ouverts ces dernières semaines, après une apathie de presque quinze ans. Ce zèle soudain vaut à la municipalité les sarcasmes de la presse et d’une partie de la population. "Merci, monsieur Chirac, tâchez de revenir chaque mois chez nous !", a ainsi ironisé Le Quotidien d’Oran. Le président jouit depuis longtemps d’un immense capital de sympathie, mais encore plus depuis ses prises de position sur l’Irak. A ceux qui maugréent qu’un tel déploiement d’égards, "ça fait un peu république bananière", le maire rétorque avec panache que, "même si ça coûtait les yeux de la tête", l’enjeu - "recevoir M. Chirac comme il le mérite" - en vaudrait la chandelle.
En attendant de connaître le programme définitif de la journée - pensera-t-il à visiter le mausolée de Sidi El Houari, le saint patron d’Oran ? s’inquiète-t-on - les Oranais donnent foi aux rumeurs les plus fantaisistes. Jacques Chirac - fils unique - aurait un frère décédé et enterré dans un cimetière de la ville, peut-être même son père. "Il ira se recueillir sur leur tombe le 4 mars", assurent les uns. "De toutes les façons, il est pied-noir, puisque son père est né à Aïn Temouchent, à 80 kilomètres d’Oran", assurent les autres. "Parce que Chirac a mis Oran à son programme, on le considère comme l’enfant chéri de la ville, remarque une jeune députée. A croire qu’il est le cordon ombilical qui nous relie encore à la France..."
Florence Beaugé
http://www.lapresse.tn/societe/unmeeting.html (24-2-03) (gouvernemental)Gafsa
Un meeting de solidarité avec l’Irak qui tourne court
Fidèle à sa tradition militante et de haut lieu de la lutte nationale, la ville de Gafsa a connu hier, dimanche 23 février, la tenue d’un meeting de solidarité avec le peuple irakien au siège de l’Ugtt. Deux cents personnes étaient présentes, dont des cadres et des militants syndicalistes, et discutaient de la participation et de la préparation de la manifestation qui devait avoir lieu aujourd’hui, lundi 24, et qui serait organisée par toutes les composantes de la société civile. La salle était chauffée à blanc et la tension a atteint un degré tel qu’une petite partie des participants opta pour une manifestation sauvage et anarchique, en dépit des efforts déployés par le comité qui présidait l’assemblée pour ramener le calme et convaincre l’assistance de la nécessité de participer à la manifestation de lundi qui se déroulerait à 15h00 et à mobiliser massivement les syndicalistes pour cette action militante.
En vain, car cette minorité tenta de passer à l’action et d’imposer aux participants de sortir vers 10h55 dans une manifestation illégale et sans préparation.
Or, les autorités locales, qui n’étaient informées que de la tenue du meeting qui devait préparer la manifestation de lundi, regroupant toutes les bases syndicales et les représentants et associations de la société civile, n’avaient pas reçu de demande officielle, pour une manifestation le dimanche.
Dans un souci de préserver le droit et d’appliquer la légalité, ces autorités s’étaient opposées à ce coup de force et ont tenté d’empêcher qu’une telle action se produise. Ce qui a valu aux forces de l’ordre d’être la cible de jets de pierres, de briques et quelques chaises s’envolèrent à travers les vitres cassées, et touchèrent des personnes à l’extérieur du local. Une des victimes fut le secrétaire général du Syndicat régional des travailleurs et employés de l’enseignement supérieur, qui a reçu un projectile le blessant à la tête. Deux agents des forces de l’ordre en civil furent aussi blessés.
Tout rentra dans l’ordre par la suite et les participants regagnèrent le siège de l’UGTT dans le calme.
Cet événement montre encore une fois que les passions incontrôlées, ravivées par la perspective d’une guerre contre l’Irak, peuvent pousser certains individus à braver la légalité alors qu’il est possible de manifester sa colère avec civisme et d’une façon organisée.
Alors qu’il y a consensus national autour d’une question aussi brûlante que la question de la guerre contre l’Irak et que tous les partis politiques et organisations de masses coorganisent des manifestations de rue imposantes par leur teneur et leurs mots d’ordre, comme celle qui a eu lieu le jeudi 20 à Tunis, certains cherchent à récupérer une cause noble pour des objectifs partisans mesquins.
En outre, l’on ne peut pas se proclamer pour la paix et agir avec violence et anarchie, à moins de vouloir surfer sur l’événement pour provoquer une situation d’insécurité et d’instabilité. Cela ne passera pas.
Correspondance de Gafsa
A demain