Mon amie ne sait pas rediger un com sur un article. Du coup il voulais souligner par ce commentaire qu’il est ravi du contenu de ce blog internet.
je vous remercie
bourguiba abderrazak
I like to party, not look articles up online. You made it hpaepn.
On est mardi 1er novembre 2011, déjà neuf mois que ben ali s’est enfui et il est caché, comme un rat, en Arabie Saudite. Son collègue Gaddafi a été tué.
Après la lecture de cette lettre, tout cela parait être comme un cauchemar pour celles et ceux qui ne l’ont pas vécu personnellement. Cependant, le mal a sévi longtemps, beaucoup trop longtemps en Tunisie. Il est temps que ça change.
Tout un système policier qui s’effondre, la justice vient de renaître, certes encore fragile mais sera équitable insh’Allah.
Oui il a un fils qui est mon meilleur ami et croyez moi, même si son père et loin de lui sa ne fait pas de lui un mauvais père il s’occupe très bien de lui et Selim va le voir de temps en temps. Je suis au cœur de cette affaire et je peux donc savoir les ressentis de chacun...
ةcoutez quand on ne connait pas la personne on ne juge pas ! Je connais personnellement Monsieur Tebourski et je sais que c’est un homme bon, et je pense que si il a demander a rester en France c’est surtout pour son Fils !
Ne le jugez pas car vous ne le connaissez pas comme je le connais ! Je suis la meilleure amie de son fils Selim. Je sais qu’Adel est un homme bon alors arrêtez tous vos blabla et essayer donc de comprendre le fond de la chose. Merci et bonne soirée
the death of an African giant
Par : Y. Mérabet
En outre, contrairement à ce que pensent aujourd’hui de nombreux libyens, la chute de Kadhafi profite à tout le monde sauf à eux. Car, dans une Afrique où les pays de la zone subsaharienne riche en ressources minérales tournaient complètement le dos à la France pour aller vers la Chine, il fallait bien que monsieur Sarkozy trouve un autre terrain fertile pour son pays. La France n’arrive plus à vendre ses produits manufacturés ou de décrocher un marché en Afrique, elle risque de devenir un PSD C’est pour cela que l’on a vu une France prête à tout pour renverser ou assassiner Kadhafi ; surtout quand l’on sait que la Libye est l’une des premières réserves en Hydrocarbures d’Afrique et de Sebha est la capitale mondiale du trafic Franco-libyen de concentré d’uranium Nigérien. Egalement, l’on sait que jusqu’ici, les populations libyennes n’avaient rien à envier aux Français, ils vivaient richement mieux sans se suer. Puisque Kadhafi faisait tout son possible pour les mettre à l’abri du besoin. Il est donc temps pour les libyens de choisir pleinement futur partenaire occidental. Car si en cinquante ans de coopération la France n’a pu rien apporter à l’Afrique subsaharienne. Vat-elle apporter maintenant aux libyens un bonheur supérieur à celui que leur donnait leur Guide. Rien à offrir à ces ignorants de libyens, sauf des repas communs dans les poubelles de la ville Paris, en France c’est déjà la famine ? Lui, qui durant plusieurs décennies était l’un des faiseurs d’hommes les plus efficaces sur le continent Africain. De son existence, Kadhafi était le leader le plus généreux d’Afrique. Pas un seul pays africain ne peut nier aujourd’hui n’avoir jamais gouté un seul pétro –Dinar du guide Libyen. Aveuglement, et motivé par son projet des Etats-Unis d’Afrique, Kadhafi de son existence a partagé l’argent du pétrole libyen avec de nombreux pays africains, qu’ils soient Francophones, Anglophones ou Lusophones. Au sein même de l’union Africaine, le roi des rois d’Afrique s’était presque érigé en un bailleur de fond très généreux. Jusqu’à l’heure actuelle, il existe sur le continent de nombreux présidents qui ont été portés au pouvoir par Kadhafi. Mais, curieusement, même pas un seul de ces élèves de Kadhafi n’a jusqu’ici eu le courage de lui rendre le moindre hommage.Au lendemain du vote de la résolution 1973 du conseil de sécurité de l’ONU, certains pays membres de l’union africaine sous l’impulsion de Jacob Zuma ont tenté d’apporter un léger soutien au guide libyen. Un soutien qui finalement s’est éteint totalement sans que l’on ne sache pourquoi. Même l’union africaine qui au départ conditionnait avec amertume la prise du pouvoir libyen par un groupe de terroristes et la reconnaissance du CNT libyen constitués de traitres, s’est finalement rétracté de façon inexplicable. Et curieusement, jusqu’aujourd’hui, aucun gouvernement consensuel n’a été formé en Libye. Depuis l’annonce de l’assassinat de Mouammar Kadhafi, cette union africaine dont Mouammar Kadhafi était pourtant l’un des principaux défenseurs et ayant assuré le dernier mandat, n’a encore délivré aucun message officiel de condoléance à ses proches ou de regret. Egalement, même ceux qui hier tentaient de le soutenir n’ont pas eu le moindre courage de lever leur petit doigt pour rendre hommage à leur mentor. Jusqu’à l’heure actuel, seul l’ancien archevêque sud-africain et prix Nobel de paix Desmond TUTU a regretté cet acte ignoble. Même le président Abdoulaye Wade que l’on sait pourtant proche des révoltés libyens n’a pas encore salué la mort de l’homme qu’il souhaitait tant. Le lendemain de sa mort, un vendredi pas un musulman n’a prié pour lui ?.. A ce jour, sur le continent Africain, seul l’homme de la rue et les medias ont le courage de parler de cette assassina crapuleux du guide libyen. Mais, cette attitude des dirigeants africains ne surprend personne, dans la mesure où l’on sait que chaque président a peur de se faire remarquer par un Nicolas Sarkozy qui est capable de tout si la tête d’un président africain ou d’un arabe l’énerve.
Conclusion La Libye et l’Afrique toute entière viennent de tourner une page d’or avec la perte de Mouammar .
Traitre et maudit que je sois, si j’étais un libyen ?
Journaliste indépendant (Algérian Society for International Relations)
119, Rue Didouche Mourad
Alger centre
J’ai écrit un livre qui mérite d’être lu :
TOUT EST POSSIBLE - L’AVENIR DE LA TUNISIE
Vous pouvez télécharger le livre sur mon site Internet :
http://www.go4tunisia.de
Dr. Jamel Tazarki
Allemagne
Ma mére Térésa oui notre mére je suis abderrazak bourguiba le frére de mon meilleur ami Farouk .
vous peut etre me connait mais je pense pas que nous avont eu l’occasion de vous voir .
je suis désolé pour ce qui a passé pour mon frére Farouk .
Omar etait un homme exeptionnel un vrai homme j’ai passé avec lui 6 mois dans le prison nous étions plus que deux fréres.
soyez fiére de Farouk
et que la paradi soit pour lui
La Monarchie Constitutionnelle est l’avenir est la garantie des droits et libertés pour la Tunisie, la Libye et toute l’Afrique du Nord. Le Roi est l’âme du peuple, Il est porteur du sentiment d’unité nationale et du patrimoine historique du peuple. LA MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE EST LE PLUS SUR MOYEN POUR EVITER QU’UN PRESIDENT FINISSE UN JOUR EN DICTATEUR (voyez le cas du roi d’Espagne, sauveur des libertés après le Franquisme).
Bonjour Mesdames, Messieurs,
Je souhaite attirer votre attention sur le faite que ce Barbouze comme vous le dites, a retourné sa veste à l’instant où il s’est assuré du départ définitif du ZABA plus exactement le 18 Janvier 2011.
Mais encore ce dernier qui détient pas un seul titre comme auprès du RCD mais aussi faison parti de plusieurs association et surout la chambre Franco-Tunisienne de marseille ou il a volé récemment le portfolio pour se faire une nouvelle peau et une nouvelle virginité auprès de la Tunisie, avec un pseudo symposium tenue au pôle technologique sis à la Gazelle (Ariana).
Rappel du passé : Khaled Néji représentant de l’office de l’huile près du consulat générale de Tunisie à Marseille a été victime de sa (Stoufida).
Monsieur Kahled Néji a été limogé de son poste, radié de ses fonctions, décédés suite à une attaque cardiaque après avoir visité les prisons Tunisiennes
Je souhaite que cette personne n’intervienne plus sur le sol Tunisien afin de crée des réseaux encore pire qu’avant et revenir au pouvoir par la fenêtre.
Aidez moi à dire la vérité sur ce malheureux de la Sbikha (kairouan) qui fout la honte à son peuple.
Ce Virus, qui trompe sa femme sans scrupule ni honte. A trahit ce que nos ancêtres ont essayé de bâtir, bravour, fraternité dévouement, sincérité.
Il est et il sera toujours à l’antipode des Tunisiens , lèches botes et au plurielles
Vive la Tunisie sans hypocrites
bonjour je suis tres heureuse que mr tlili soit libere mais je n arrive pas avoir de nouvelles precises je tiens a dire que c est un MONSIEUR exceptionnel et qu il ne merite vraiment pas ce qu il a endure j aimerai pouvoir lui exprimer tte ma sympathie
Voilà quatre ans se sont écoulés et votre combat a porté ses fruits. J’aurais pas osé signer ces quelques mots par mon nom réel si vous n’avez pas milité pour ’ma’ liberté. Reconnaissante et le mot ne peut résumer ce que je ressens et tout le respect que je vous porte.
Merci...
Lilia Weslaty
Les petits cons s’amusent à faire leurs graffitis imbéciles même sur les statues couvertes de prestige et d’histoire de Carthage ; on en a maintenant fini avec Ben Ali, avec la censure et l’étouffement des idées et de coeur opéré par son régime. Mais on en finira jamais avec l’idiotie des fondamentalistes islamiques qui promenent leurs femmes en burka, parce que c’est la seule façon par laquelle savent voir une femme : comme une bête dangeureuse. On en finira pas facilement, terrible dictature, avec ceux qui demandent maintenant de couper les mains, les jambes et les bras, suivant l’obsolète loi coranique, sans se faire aucun souci de l’Homme. Jésus, le Christ en est le plus grand champion, le Rédempteur de l’humanité, Lui qui a porté la Croix pour nous TOUS ; quant à la mafia et à al-Capone, nous les plaçerons comme un héritage historique de cet islam que tant s’acharnent à défendre par l’ignorance (mafia vient de l’arabe dialectal anciene "mafiah", c’est-à-dire "protection", la mafia est nait et c’est culturellement radiquée dans une ancienne terre d’islam, la Sicile)
j’ai aimé ce que vous pensé . suis de ton coté. tu me trouvera a l’appui
La revue de presse, ce sont les meilleurs articles des principaux quotidiens européens ainsi que les infos de dernière minute des agences de presse choisis pour vous en toute subjectivité par Ahmed fouednejm. Les URL de quelques articles du site de la télévision qatarie El Jazira (en arabe) et d’Al Quds Al Arabi (journal panarabe édité à Londres) seront également donnés.
Sommaire :
Partie arabe : (Al Quds Al Arabi, Al Jazeera) :
Partie Française : (Le Monde, La Presse) :
Au sommaire aujourd’hui 6 articles du Monde (édition du 13 octobre, sauf indication contraire) et de La Presse.
Bonne lecture !
Washington de notre correspondant
Au terme d’une guerre dont l’issue serait le renversement de Saddam Hussein et de son régime, comment et par qui l’Irak serait-il gouverné ? La question a reçu un début de réponse, vendredi 11 octobre, avec la révélation, par le New York Times, d’un projet de la Maison Blanche qui consisterait à placer l’Irak sous l’autorité de l’armée américaine, en s’inspirant de l’administration militaire installée au Japon en 1945 et qui a géré ce pays jusqu’à 1952.
Selon le quotidien de New York, les dirigeants irakiens seraient jugés pour crimes de guerre et l’armée américaine administrerait le pays, en organisant une transition vers un pouvoir civil irakien, processus qui prendrait plusieurs mois, voire plusieurs années. Le journal cite un discours prononcé, le 5 octobre, par Zalmay Khalilzad, conseiller spécial du président George W. Bush pour le monde arabe et l’Asie méridionale, selon lequel "la coalition assumera (...) la responsabilité de la défense territoriale et de la sécurité de l’Irak après la libération".
Le porte-parole de la Maison Blanche, Ari Fleischer, a largement confirmé les informations du New York Times. Il a expliqué que le souci de l’exécutif est l’unité et la stabilité de l’Irak. Parmi les options étudiées, a-t-il dit, il y a "la possibilité que les services des affaires civiles des forces armées soient engagés dans l’Irak de l’après-Saddam Hussein".
Le porte-parole a précisé que la question de l’administration de l’Irak après la défaite du régime actuel est envisagée aussi "dans le cadre d’une coalition internationale et dans le cadre de l’ONU", en fonction des situations qui se présenteront selon que les Etats-Unis agissent sur la base d’une résolution des Nations unies ou bien seulement avec les alliés qui accepteront de les suivre. Il a marqué clairement que l’exécutif se prépare à ce que les forces armées américaines assument des responsabilités, en Irak, au-delà de la guerre elle-même.
Interrogé sur la radio publique NPR, Colin Powell, le secrétaire d’Etat, a indiqué que sont étudiés des plans s’inspirant de "différents modèles historiques", dont celui du Japon, mais aussi celui de l’Allemagne, après la seconde guerre mondiale. Dans le cas de l’Allemagne, des zones d’occupation avaient été délimitées entre les quatre pays alliés contre le nazisme. Les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la France avaient fusionné leurs zones et organisé le transfert des responsabilités administratives à un pouvoir civil, en 1948, en réponse à la fermeture de la frontière avec la zone soviétique. Au Japon, le général Douglas MacArthur, nommé gouverneur en 1945, avait dirigé le pays jusqu’à son limogeage en 1951.
Le général Tommy Franks, chef du commandement central, qui serait chargé de la guerre contre Saddam, deviendrait-il le MacArthur de l’Irak ? Ces dernières semaines, les désaccords entre le département d’Etat et le Pentagone avaient paru se réduire. Les réunions d’opposants irakiens, organisées à Washington, avaient été prises en charge conjointement par les deux ministères, jusqu’alors en conflit au sujet de la représentativité de ces opposants et, notamment, du Congrès national irakien (INC), dirigé par Ahmed Chalabi. Le ministère de la défense plaidait en faveur de M. Chalabi et de son organisation, alors que M. Powell et son équipe étaient nettement plus réservés sur la confiance qu’il convenait de leur faire.
Cette divergence resurgit, puisque l’idée de confier les responsabilités du pays aux militaires vient du département d’Etat, de la CIA (Agence centrale de renseignement) et de la Maison Blanche. Lors de son point de presse, la porte-parole du Pentagone, Victoria Clarke, a insisté sur le rôle qui doit être celui des Irakiens eux-mêmes et sur l’importance de l’INC.
Richard Perle, le président du Defense Policy Board, organisme consultatif du ministère de la défense, soutient les opposants irakiens qui veulent constituer un gouvernement provisoire en exil, capable d’assurer la direction du pays après la défaite du régime aujourd’hui en place à Bagdad. M. Perle avait regretté l’absence de représentant officiel de l’exécutif au cours d’une journée de débats sur l’après-Saddam, organisée, le 3 octobre, par un institut de Washington. Henry Kissinger, qui siège au Defense Policy Board, a mis en garde contre l’"occupation prolongée" d’un pays musulman par une ou des puissances occidentales.
La question du futur gouvernement de l’Irak a aussi donné l’occasion à la Maison Blanche de préciser la façon dont elle envisage le jugement des dirigeants irakiens accusés de crimes de guerre, à commencer par Saddam Hussein. M. Fleischer a expliqué que cette tâche ne pourra pas être confiée à la Cour pénale internationale (CPI), que les Etats-Unis rejettent. Il faudra créer, a-t-il dit, une juridiction spéciale, telle que le tribunal de La Haye, chargé des crimes de guerre dans l’ex-Yougoslavie. Il est vrai que les crimes dont sont accusés, à ce jour, les dirigeants irakiens sont antérieurs à la création de la CPI.
Patrick Jarreau
http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3210—293993-,00.html
New york (nations unies) de notre correspondante
On l’appelle OP 10 : "operational paragraph 10" (paragraphe opérationnel numéro 10). C’est le paragraphe qui concentre aujourd’hui le bras de fer diplomatique entre Paris et Washington sur l’Irak. Sur le reste du texte de la résolution de l’ONU, on estime de part et d’autre pouvoir tomber d’accord, au besoin au moyen de formules vagues. Mais l’OP 10, "c’est le cœur du sujet", dit un observateur.
Pour les Américains, ce serait une erreur de croire que Saddam Hussein a l’intention de jouer le jeu. Le Conseil de sécurité doit donc l’avertir de ce qui l’attend s’il ne s’acquitte "pas totalement" de ses obligations. Dans ce cas, "l’Irak portera l’entière responsabilité des sérieuses conséquences qui suivront", indique une version non définitive du paragraphe 10. Ces termes sont en retrait par rapport au premier projet de fin septembre, qui autorisait "les Etats membres à utiliser tous les moyens nécessaires pour restaurer la paix et la sécurité dans la région". Mais, en langage diplomatique, ils laissent quand même la porte ouverte à une attaque militaire.
Les Français, eux, voudraient être bien sûrs que les Américains jouent le jeu du désarmement. Ils réclament une approche progressive. Premier temps : définition du cadre de travail des inspecteurs. Deuxième temps : retour au Conseil de sécurité si la mission d’inspection est entravée. Le Conseil décide alors des conséquences de l’infraction, sachant que l’attaque militaire n’est pas la seule réponse possible.
L’OP 10 français, dans sa version non définitive, indique qu’en cas d’incident le Conseil de sécurité décide "de se réunir immédiatement" afin de "décider de toute mesure nécessaire pour assurer le plein respect de toutes ses résolutions".
Les diplomates sont à la recherche d’un OP 10 de conciliation. "Toutes sortes de formules circulent dans tous les sens", affirme l’un d’eux. Certains observateurs sont optimistes, à long terme. "Une solution va être trouvée, quelque chose qui rende par exemple une deuxième résolution automatique, assure Nancy Soderberg, l’ancienne numéro 2 de la mission américaine, aujourd’hui directrice de l’International Crisis Group à New York. Mais les positions sont encore très éloignées."
Vendredi, le Conseil a réussi à s’accorder sur quelque chose : la date du débat public sur l’Irak demandé "d’urgence" par le groupe des non-alignés. Il a fallu plus de vingt-quatre heures de tractations et une séance en soirée pour trancher entre l’approche rapide des Français et celle, moins pressée, des Américains. Le débat aura lieu mercredi 16 octobre.
Les Irakiens, de leur côté, ont répondu vendredi à la lettre que M. Blix, le chef de la commission d’inspection (Unmovic), leur avait envoyée le 8 octobre pour leur répéter les termes de l’accord obtenu à Vienne sur les conditions d’inspection.
S’il avait voulu donner du grain à moudre à l’administration Bush, le régime de Bagdad ne s’y serait pas pris autrement. La lettre ignore les points les plus chatouilleux du régime d’inspection souhaité par l’ONU, comme les interrogatoires de scientifiques irakiens – que M. Bush veut faire pratiquer hors d’Irak – ou le survol d’avions espions U2. Mais le général Amir Al-Saadi indique attendre à bras ouverts l’avant-garde des inspecteurs le 19 octobre à Bagdad. Une date bien rapprochée, sur laquelle ne compte même plus M. Blix lui-même. Le diplomate suédois a indiqué mercredi, sur la chaîne publique PBS, avoir reporté son départ en espérant quand même se rendre à Bagdad "avant la fin octobre".
Corine Lesnes
II Politique française :
http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3224—294018-,00.html
Le maire de Paris, Bertrand Delanoë, blessé à l’abdomen d’un coup de couteau dans la nuit du 5 au 6 octobre, se porte beaucoup mieux. La preuve : dans le service de chirurgie générale où il a été transféré, après cinq jours passés en service de réanimation, la communication et la politique reprennent leurs droits. Pour sa première réapparition politique, Lionel Jospin, a, en effet, choisi de se rendre, vendredi soir, au chevet du maire de Paris, son ami et ancien camarade de parti. L’entretien, "très amical", a duré "environ trois quarts d’heure", selon Laurent Fary, porte-parole de M. Delanoë.
REMERCIEMENTS
Vendredi après-midi, le maire de Paris a aussi remercié par téléphone les personnalités qui lui avaient adressé des messages de sympathie, en commençant par le chef de l’Etat, Jacques Chirac, et son épouse Bernadette, le premier ministre, Jean-Pierre Raffarin, le ministre de l’intérieur, Nicolas Sarkozy, et, enfin, "son ami" François Hollande, premier secrétaire du PS.
M. Delanoë devrait, selon son entourage, recommencer assez vite à s’intéresser aux dossiers de la municipalité. Vendredi, il a reçu, pour la deuxième fois, deux de ses plus proches collaborateurs, Laurent Fary et Bernard Gaudillère, son directeur de cabinet, pour une première séance de travail. S’il semble qu’il ne pourra sans doute pas assister au prochain conseil de Paris, les 28 et 29 octobre – ses médecins le lui ont, en tout cas, fortement déconseillé –, le maire de Paris devrait en suivre lui-même, et de très près, tous les dossiers.
Ch. G.
La mise en scène est bien dans sa manière, à contre-pied, théâtrale. C’est du Québec, son refuge, que Philippe Séguin a annoncé, vendredi 11 octobre, sa démission du Conseil de Paris.
Par cet ultime pied de nez à la droite parisienne, à qui il n’a jamais pardonné l’enlisement de sa campagne, puis sa défaite, aux municipales de mars 2001, l’ancien président du RPR quitte la scène politique. Après avoir, le 11 septembre, réintégré la Cour des comptes comme simple conseiller référendaire de première classe, il a été nommé chef de la délégation gouvernementale française au conseil d’administration du Bureau international du travail. Il prendra ses fonctions à Genève le 7 novembre.
M. Séguin avait déjà fait place nette. Il a libéré son bureau de l’Hôtel de Ville et s’est enquis du sort des collaborateurs du défunt groupe RPR. Le 4 octobre, il a réuni une dernière fois les membres de son groupe. "Sinistre, relate un participant. Tout le monde regardait ses godasses. Tout le monde semblait s’en foutre. Sauf lui."
Celui qui s’est longtemps pensé en recours politique signifie, par ce renoncement, qu’il n’a plus sa place dans la nouvelle partie qui commence, à droite, sans le RPR et sous la houlette d’Alain Juppé, le "fils" préféré de Chirac. L’ancien candidat à la Mairie de Paris met aussi un terme à son calvaire : devoir siéger, chaque mois, au Conseil de Paris, aux côtés de Jean Tiberi, Claude Goasguen, Edouard Balladur, Laurent Dominati et Françoise de Panafieu, ces mentors de la droite parisienne dont il avait cru, en 2001, pouvoir transcender les clivages. Ils ont perdu, lui s’est noyé.
UN REPROCHE VIVANT
Depuis dix-huit mois, au Conseil de Paris, M. Séguin assistait silencieux à toutes les séances, présent dès l’ouverture des débats. Impassible dans son fauteuil, hormis une moue de temps à autre. Intervenant peu, ou pour quelques rappels de procédure. Comme un reproche vivant, appliqué à incarner la défaite cinglante de mars 2001.
M. Séguin avait fait un pari : que son irruption dans le maelstrِm parisien servirait d’électrochoc, que son profil – honnêteté et désintéressement – lui tiendrait lieu de sésame. Mais l’alchimie n’a pas pris et il a fallu qu’il compose avec une droite locale hostile à l’arrivée d’un sauveur dont il a dû relégitimer les principales têtes d’affiche pour se constituer une équipe. A cela se sont ajoutés l’acharnement de M. Tiberi à jouer les dissidents et les atermoiements de l’Elysée, tétanisé par les menaces de l’ancien maire de Paris. Sa campagne décalée, son ennui affiché et quelques grosses erreurs de stratégie ont ruiné ses chances.
Cette défaite a sans doute eu des conséquences plus profondes encore. Car la façon dont l’intéressé a mis lui-même en scène ce naufrage a aussitôt donné des armes nouvelles à ses adversaires. "Ce type a une névrose d’échec", soupirait M. Juppé. Et ce diagnostic est soudain devenu un verdict définitif au sein même de l’Elysée.
M. Séguin a toujours fait mine de s’en moquer. De sa défaite, il n’a pas dit grand-chose. Quant aux analyses en cours à l’Elysée... cela fait belle lurette que la seule référence au palais présidentiel lui faisait lever les yeux au ciel, hausser les épaules et partir dans ce rire si particulier, énorme dans ses débuts, chuintant sur la fin : "schi-schi-schi..." M. Séguin a longtemps cultivé cette distance méprisante à l’égard de son propre camp. Combien de fois l’aura-t-on entendu lâcher, à propos d’un compagnon du RPR, un "nul !" sans appel ? Combien de fois aura-t-il publiquement fait la leçon aux leaders de la droite et à M. Chirac au premier chef ? Combien de fois aura-t-il rappelé aux gaullistes la grande figure tutélaire du général, comme s’il était le dernier porteur d’un petit bout de la croix lorraine ? Pendant vingt ans, pourtant, ses exigences intellectuelles et politiques, sa puissance critique, lui ont taillé une place à part au sein de la droite. "C’est un affectif qu’il faut savoir manier", a souvent dit M. Chirac, d’un air désabusé.
Affectif, Séguin l’est très certainement. Comment aurait-il pu en être autrement lorsqu’on est entré dans le monde des grandes personnes en recevant à l’âge de six ans et demi, en 1949, la médaille militaire destinée à un père mort cinq ans auparavant pour la libération de la France ? Mais cette affectivité-là a toujours été étroitement mêlée à une volonté orgueilleuse de nourrir les débats les plus importants de la politique. M. Séguin s’est donc taillé son parcours politique avec ce mélange-là : coups de gueule et grands discours fondateurs.
Cela lui a-t-il réussi ? Dans les débuts, oui. Son créneau du gaullisme social était peu occupé. Sa volonté de s’émanciper vis-à-vis du chef était peu partagée. Il en a fait une force et une identité, contestant M. Chirac par deux fois, allié à Charles Pasqua, en 1990, puis en 1992, en s’affirmant contre le traité de Maastricht.
M. Séguin n’a pourtant jamais vraiment fait en sorte de transformer cette identité politique en machine de guerre. Ne comptant que sur lui-même, il n’a pas cultivé ses réseaux, pas récompensé ses amis. Prenant enfin la tête du RPR, arraché aux mains d’un Alain Juppé exsangue, après la dissolution de 1997, il a lâché la direction du parti et la tête de liste aux élections européennes sans prévenir son allié de circonstance, Nicolas Sarkozy. Enfin, même s’il a aidé M. Chirac à gagner en 1995, même si celui-ci s’est finalement résolu à le laisser être le candidat du RPR à Paris, il n’a jamais réussi à regagner sa confiance. "On ne peut jamais savoir ce qu’il va faire", disait le président. Et M. Séguin s’est finalement retrouvé seul. Pour constater que la machine politique avait fini par tourner sans lui.
Raphaëlle Bacqué et Christine Garin
III FinancialTimes :
Londres de notre correspondant à la City
La langue de bois n’a jamais été le style de Marjorie Scardino. En bonne fille du Texas, la directrice générale du groupe de médias Pearson, qui publie notamment le Financial Times (FT), ne mâche jamais ses mots. "Je pense que la presse économique et financière, y compris le Financial Times, n’a pas été suffisamment assidue pour mettre au jour" le scandale des manipulations comptables chez Enron et ceux qui l’ont suivi, a-t-elle déclaré au magazine de la Royal Society of Arts. Et de poursuivre : "Si les journalistes avaient été capables de comprendre un bilan, ces malversations auraient été découvertes plus rapidement. Mais ceux qui sont chargés de suivre les entreprises ne savent pas grand-chose de la vie économique. C’est une honte."
La franchise de ces propos a embarrassé la direction du premier quotidien financier britannique. Quant aux journalistes, ils ont été ulcérés par cette attaque de leur patronne. Pour la première fois depuis un demi-siècle, la maison mère s’est autorisée à mettre en doute leur savoir-faire. Face à la levée de boucliers, dès le lendemain, Mme Scardino a fait marche arrière, affirmant que c’est l’ensemble de la communauté financière qui est visée, et pas seulement la presse. Par courrier électronique, elle a assuré aux 550 journalistes du FT qu’ils sont "les meilleurs du monde ".
Avec plus de tact, l’ancien directeur de la rédaction, Richard Lambert, avait aussi, quelques semaine avant, critiqué l’ensemble de la presse économique pour ne pas avoir révélé les manipulations des dirigeants de WorldCom et d’Enron.
GةNةRALISTES PLUS INCISIFS
Pour Mme Scardino, le quotidien de référence de la City s’est trop souvent contenté de rapporter et de commenter les nouvelles financières au lieu de faire du journalisme d’investigation. Ce manque d’audace se serait révélé dans la couverture des récents problèmes des compagnies d’assurances et des fonds de pension britanniques. Sur ce dossier explosif, le FT s’est fait damer le pion à plusieurs reprises par des concurrents généralistes, plus incisifs.
Au début des années 1990, Richard Lambert avait confié la direction d’une nouvelle cellule "enquêtes" à un ancien journaliste du tabloïd Daily Express. Le quotidien avait sorti d’innombrables scoops sur les escroqueries Maxwell, Polly Peck ou BCCI, qui avaient renforcé sa réputation de sérieux. L’expérience avait été toutefois rapidement arrêtée en raison de la résistance de la vieille garde journalistique et des pressions des milieux d’affaires, inquiets de cet activisme.
Le nouveau directeur de la rédaction, Andrew Gowers, se serait bien passé de cette polémique. Confronté à l’une des pires récessions publicitaires de son histoire plus que centenaire, le quotidien aux pages saumon s’est imposé une cure d’amaigrissement draconienne : gel des embauches, vérification des notes de frais et autres éléments du train de vie professionnel, arrêt du magazine de fin de semaine The Business, etc.
Pour s’implanter durablement en Allemagne et aux Etats-Unis, le quotidien a démesurément gonflé ses effectifs. Malgré la vigoureuse concurrence du Wall Street Journal, ces investissements ont été payants, comme l’indique la hausse des ventes à l’étranger, qui représentent 65 % de la diffusion (qui s’est élevée en moyenne à 475 000 exemplaires en 2002). En revanche, la diffusion en Grande-Bretagne, surtout en kiosques, ne cesse de baisser. Pour l’expert Roy Greenslade, "Scardino a raison. Pour sortir de l’ornière dans sa mère patrie, le Financial Times devrait donner plus souvent de la voix en misant sur le journalisme d’investigation dans la City." Après tout, la devise du FT proclame fièrement qu’il est "sans peur et sans préjugé".
Marc Roche
Promouvoir les relations de coopération
M. Mondher Zenaïdi, ministre du Tourisme, du Commerce et de l’Artisanat, s’est entretenu hier matin avec M. Yvon Charbonneau, député au Parlement fédéral canadien et président du groupe d’amitié parlementaire Canada-Tunisie, qui effectue actuellement une visite de travail en Tunisie à la tête d’une délégation d’hommes d’affaires canadiens.
Le ministre a relevé, à cette occasion, le rôle important joué par les différentes associations et les structures mixtes dans le développement de la coopération bilatérale dans les divers domaines.
M. Zenaïdi a, en outre, passé en revue les spécificités caractérisant la Tunisie, notamment en matière de stabilité, de sécurité et de cadre législatif évolutif ainsi que les importants pas franchis en termes d’ouverture sur l’extérieur.
De son côté, l’hôte canadien a exprimé sa volonté de poursuivre l’œuvre commune et de promouvoir les relations de coopération et d’amitié liant la Tunisie et le Canada.
De son côté, M. Mohamed Afif Chiboub, premier vice-président de la Chambre des Députés, s’est entretenu, hier, avec M. Charbonneau.
L’entrevue a porté sur les relations entre les deux pays amis et les perspectives de leur renforcement dans divers domaines, en particulier dans les secteurs de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.
M. Yvon Charbonneau avait eu auparavant un entretien avec MM. Slaheddine Glenza, président du groupe d’amitié parlementaire Tunisie-Canada, et Ali Slama, membre de la commission parlementaire de l’agriculture, de l’industrie et du commerce, qui a permis de mettre l’accent sur la solidité des relations parlementaires établies entre la Tunisie et le Canada et de mettre en relief le rôle des groupes d’amitié dans la consolidation et la diversification de la coopération bilatérale.
A lundi