Mon amie ne sait pas rediger un com sur un article. Du coup il voulais souligner par ce commentaire qu’il est ravi du contenu de ce blog internet.
je vous remercie
bourguiba abderrazak
I like to party, not look articles up online. You made it hpaepn.
On est mardi 1er novembre 2011, déjà neuf mois que ben ali s’est enfui et il est caché, comme un rat, en Arabie Saudite. Son collègue Gaddafi a été tué.
Après la lecture de cette lettre, tout cela parait être comme un cauchemar pour celles et ceux qui ne l’ont pas vécu personnellement. Cependant, le mal a sévi longtemps, beaucoup trop longtemps en Tunisie. Il est temps que ça change.
Tout un système policier qui s’effondre, la justice vient de renaître, certes encore fragile mais sera équitable insh’Allah.
Oui il a un fils qui est mon meilleur ami et croyez moi, même si son père et loin de lui sa ne fait pas de lui un mauvais père il s’occupe très bien de lui et Selim va le voir de temps en temps. Je suis au cœur de cette affaire et je peux donc savoir les ressentis de chacun...
ةcoutez quand on ne connait pas la personne on ne juge pas ! Je connais personnellement Monsieur Tebourski et je sais que c’est un homme bon, et je pense que si il a demander a rester en France c’est surtout pour son Fils !
Ne le jugez pas car vous ne le connaissez pas comme je le connais ! Je suis la meilleure amie de son fils Selim. Je sais qu’Adel est un homme bon alors arrêtez tous vos blabla et essayer donc de comprendre le fond de la chose. Merci et bonne soirée
the death of an African giant
Par : Y. Mérabet
En outre, contrairement à ce que pensent aujourd’hui de nombreux libyens, la chute de Kadhafi profite à tout le monde sauf à eux. Car, dans une Afrique où les pays de la zone subsaharienne riche en ressources minérales tournaient complètement le dos à la France pour aller vers la Chine, il fallait bien que monsieur Sarkozy trouve un autre terrain fertile pour son pays. La France n’arrive plus à vendre ses produits manufacturés ou de décrocher un marché en Afrique, elle risque de devenir un PSD C’est pour cela que l’on a vu une France prête à tout pour renverser ou assassiner Kadhafi ; surtout quand l’on sait que la Libye est l’une des premières réserves en Hydrocarbures d’Afrique et de Sebha est la capitale mondiale du trafic Franco-libyen de concentré d’uranium Nigérien. Egalement, l’on sait que jusqu’ici, les populations libyennes n’avaient rien à envier aux Français, ils vivaient richement mieux sans se suer. Puisque Kadhafi faisait tout son possible pour les mettre à l’abri du besoin. Il est donc temps pour les libyens de choisir pleinement futur partenaire occidental. Car si en cinquante ans de coopération la France n’a pu rien apporter à l’Afrique subsaharienne. Vat-elle apporter maintenant aux libyens un bonheur supérieur à celui que leur donnait leur Guide. Rien à offrir à ces ignorants de libyens, sauf des repas communs dans les poubelles de la ville Paris, en France c’est déjà la famine ? Lui, qui durant plusieurs décennies était l’un des faiseurs d’hommes les plus efficaces sur le continent Africain. De son existence, Kadhafi était le leader le plus généreux d’Afrique. Pas un seul pays africain ne peut nier aujourd’hui n’avoir jamais gouté un seul pétro –Dinar du guide Libyen. Aveuglement, et motivé par son projet des Etats-Unis d’Afrique, Kadhafi de son existence a partagé l’argent du pétrole libyen avec de nombreux pays africains, qu’ils soient Francophones, Anglophones ou Lusophones. Au sein même de l’union Africaine, le roi des rois d’Afrique s’était presque érigé en un bailleur de fond très généreux. Jusqu’à l’heure actuelle, il existe sur le continent de nombreux présidents qui ont été portés au pouvoir par Kadhafi. Mais, curieusement, même pas un seul de ces élèves de Kadhafi n’a jusqu’ici eu le courage de lui rendre le moindre hommage.Au lendemain du vote de la résolution 1973 du conseil de sécurité de l’ONU, certains pays membres de l’union africaine sous l’impulsion de Jacob Zuma ont tenté d’apporter un léger soutien au guide libyen. Un soutien qui finalement s’est éteint totalement sans que l’on ne sache pourquoi. Même l’union africaine qui au départ conditionnait avec amertume la prise du pouvoir libyen par un groupe de terroristes et la reconnaissance du CNT libyen constitués de traitres, s’est finalement rétracté de façon inexplicable. Et curieusement, jusqu’aujourd’hui, aucun gouvernement consensuel n’a été formé en Libye. Depuis l’annonce de l’assassinat de Mouammar Kadhafi, cette union africaine dont Mouammar Kadhafi était pourtant l’un des principaux défenseurs et ayant assuré le dernier mandat, n’a encore délivré aucun message officiel de condoléance à ses proches ou de regret. Egalement, même ceux qui hier tentaient de le soutenir n’ont pas eu le moindre courage de lever leur petit doigt pour rendre hommage à leur mentor. Jusqu’à l’heure actuel, seul l’ancien archevêque sud-africain et prix Nobel de paix Desmond TUTU a regretté cet acte ignoble. Même le président Abdoulaye Wade que l’on sait pourtant proche des révoltés libyens n’a pas encore salué la mort de l’homme qu’il souhaitait tant. Le lendemain de sa mort, un vendredi pas un musulman n’a prié pour lui ?.. A ce jour, sur le continent Africain, seul l’homme de la rue et les medias ont le courage de parler de cette assassina crapuleux du guide libyen. Mais, cette attitude des dirigeants africains ne surprend personne, dans la mesure où l’on sait que chaque président a peur de se faire remarquer par un Nicolas Sarkozy qui est capable de tout si la tête d’un président africain ou d’un arabe l’énerve.
Conclusion La Libye et l’Afrique toute entière viennent de tourner une page d’or avec la perte de Mouammar .
Traitre et maudit que je sois, si j’étais un libyen ?
Journaliste indépendant (Algérian Society for International Relations)
119, Rue Didouche Mourad
Alger centre
J’ai écrit un livre qui mérite d’être lu :
TOUT EST POSSIBLE - L’AVENIR DE LA TUNISIE
Vous pouvez télécharger le livre sur mon site Internet :
http://www.go4tunisia.de
Dr. Jamel Tazarki
Allemagne
Ma mére Térésa oui notre mére je suis abderrazak bourguiba le frére de mon meilleur ami Farouk .
vous peut etre me connait mais je pense pas que nous avont eu l’occasion de vous voir .
je suis désolé pour ce qui a passé pour mon frére Farouk .
Omar etait un homme exeptionnel un vrai homme j’ai passé avec lui 6 mois dans le prison nous étions plus que deux fréres.
soyez fiére de Farouk
et que la paradi soit pour lui
La Monarchie Constitutionnelle est l’avenir est la garantie des droits et libertés pour la Tunisie, la Libye et toute l’Afrique du Nord. Le Roi est l’âme du peuple, Il est porteur du sentiment d’unité nationale et du patrimoine historique du peuple. LA MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE EST LE PLUS SUR MOYEN POUR EVITER QU’UN PRESIDENT FINISSE UN JOUR EN DICTATEUR (voyez le cas du roi d’Espagne, sauveur des libertés après le Franquisme).
Bonjour Mesdames, Messieurs,
Je souhaite attirer votre attention sur le faite que ce Barbouze comme vous le dites, a retourné sa veste à l’instant où il s’est assuré du départ définitif du ZABA plus exactement le 18 Janvier 2011.
Mais encore ce dernier qui détient pas un seul titre comme auprès du RCD mais aussi faison parti de plusieurs association et surout la chambre Franco-Tunisienne de marseille ou il a volé récemment le portfolio pour se faire une nouvelle peau et une nouvelle virginité auprès de la Tunisie, avec un pseudo symposium tenue au pôle technologique sis à la Gazelle (Ariana).
Rappel du passé : Khaled Néji représentant de l’office de l’huile près du consulat générale de Tunisie à Marseille a été victime de sa (Stoufida).
Monsieur Kahled Néji a été limogé de son poste, radié de ses fonctions, décédés suite à une attaque cardiaque après avoir visité les prisons Tunisiennes
Je souhaite que cette personne n’intervienne plus sur le sol Tunisien afin de crée des réseaux encore pire qu’avant et revenir au pouvoir par la fenêtre.
Aidez moi à dire la vérité sur ce malheureux de la Sbikha (kairouan) qui fout la honte à son peuple.
Ce Virus, qui trompe sa femme sans scrupule ni honte. A trahit ce que nos ancêtres ont essayé de bâtir, bravour, fraternité dévouement, sincérité.
Il est et il sera toujours à l’antipode des Tunisiens , lèches botes et au plurielles
Vive la Tunisie sans hypocrites
bonjour je suis tres heureuse que mr tlili soit libere mais je n arrive pas avoir de nouvelles precises je tiens a dire que c est un MONSIEUR exceptionnel et qu il ne merite vraiment pas ce qu il a endure j aimerai pouvoir lui exprimer tte ma sympathie
Voilà quatre ans se sont écoulés et votre combat a porté ses fruits. J’aurais pas osé signer ces quelques mots par mon nom réel si vous n’avez pas milité pour ’ma’ liberté. Reconnaissante et le mot ne peut résumer ce que je ressens et tout le respect que je vous porte.
Merci...
Lilia Weslaty
Les petits cons s’amusent à faire leurs graffitis imbéciles même sur les statues couvertes de prestige et d’histoire de Carthage ; on en a maintenant fini avec Ben Ali, avec la censure et l’étouffement des idées et de coeur opéré par son régime. Mais on en finira jamais avec l’idiotie des fondamentalistes islamiques qui promenent leurs femmes en burka, parce que c’est la seule façon par laquelle savent voir une femme : comme une bête dangeureuse. On en finira pas facilement, terrible dictature, avec ceux qui demandent maintenant de couper les mains, les jambes et les bras, suivant l’obsolète loi coranique, sans se faire aucun souci de l’Homme. Jésus, le Christ en est le plus grand champion, le Rédempteur de l’humanité, Lui qui a porté la Croix pour nous TOUS ; quant à la mafia et à al-Capone, nous les plaçerons comme un héritage historique de cet islam que tant s’acharnent à défendre par l’ignorance (mafia vient de l’arabe dialectal anciene "mafiah", c’est-à-dire "protection", la mafia est nait et c’est culturellement radiquée dans une ancienne terre d’islam, la Sicile)
j’ai aimé ce que vous pensé . suis de ton coté. tu me trouvera a l’appui
Sommaire :
Partie arabe : (Al Jazeera) :
Bonne lecture !
La navette spatiale Columbia, avec sept astronautes à bord, a disparu des écrans de la Nasa durant son processus de rentrée dans l’atmosphère, alors que son atterrissage était prévu samedi 9H16 locales (15H16, heure française). Elle s’est volatilisée, alors qu’elle volait à basse altitude (une soixantaine de kilomètres), à quelques centaines de kilomètres de son lieu d’atterrissage, et à plus de six fois la vitesse du son.
Des images du passage de la navette au dessus de Dallas, diffusées par la chaîne de télévision CNN, ont montré plusieurs traînées blanches, au moment où la navette s’est désintégrée. Des témoins auraient signalé un bruit d’explosion. Des débris de Columbia ont été retrouvés au Texas ; apparemment, ils seraient éparpillés sur une centaine de kilomètres sur tout le Texas central et oriental. La Nasa demande aux personnes qui pourraient trouver d’autres pièces de la navette au sol de ne pas chercher à les récupérer. Toucher à ces débris serait très risqué en raison de la présence d’un produit toxique, indique l’agence américaine.
Aucun problème signalé
Contrairement à la navette Challenger, dont l’accident avait traumatisé l’Amérique, et qui avait explosé lors de son décollage, c’est donc lors de son retour sur Terre, et bien après la "phase critique" de la rentrée dans l’atmosphère, que Columbia s’est volatilisée. L’enquête s’annonce longue et difficile pour déterminer les causes de cet accident. Un porte-parole de l’administration Bush a tenu à préciser qu’il n’y avait aucune présomption d’un acte terroriste.
Les astronautes de la navette spatiale Columbia, dont le premier Israélien dans l’espace, Ilan Ramon, revenaient d’une mission scientifique de 16 jours en orbite. Hormis quelques petits problèmes techniques avec certaines expériences qu’ils étaient chargés de mener, les astronautes n’avaient fait état d’aucun problème à bord de Columbia jusqu’à sa disparition.
Columbia, "l’aînée" des navettes américaines
Columbia avait effectué son premier vol en orbite autour de la Terre en 1981, et effectuait depuis le 16 janvier son 28ème vol. Elle avait été baptisée du nom du navire du capitaine américain Robert Gray, un sloop basé dans le Massachusetts qui, le 11 mai 1792, avait découvert une voie navigable au sud-est de la Colombie-Britannique (Canada). Le navire avait également été le premier bateau américain à faire le tour du monde. La première unité de la marine américaine à réaliser le tour de la Terre portait également ce nom, comme le module de commande d’Apollo 11, la première mission sur la lune. Depuis le début du programme des navettes, quatre "sœurs" ont rejoint Columbia au sein de la flotte de la NASA : Challenger en 1982, Discovery (1983), Atlantis (1985) et Endeavour en 1991 pour remplacer Challenger détruite en vol en 1986.
II Irak :
http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3208—307726-,00.html (édition du 1er février)
Bagdad de notre envoyé spécial
Shema n’a pas peur des chiens, elle craint plutôt les actualités télévisées. "Je ferme mes oreilles pour ne pas entendre, parce qu’ils racontent que des hommes vont venir nous attaquer et voler notre argent." Shema, 6 ans, raconte ses sentiments, ses joies et ses peines, au docteur Magne Raudalen, un psychologue norvégien spécialiste des traumatismes de la guerre chez l’enfant.
Pour la première fois, après trente années consacrées à réaliser des études pendant ou après les conflits, de la Bosnie au Rwanda, du Cambodge à la Sierra Leone, souvent pour l’Unicef (Fonds des Nations unies pour l’enfance), le docteur Raudalen parle à des enfants avant une guerre éventuelle, tentant de comprendre le mécanisme de la menace. Il vient de conduire une centaine d’entretiens avec des enfants irakiens, se promenant selon le système du porte-à-porte, afin que les familles ne soient pas prévenues et que les réponses soient spontanées.
-"Alors Shema, que disent-ils exactement à la télévision ?
- Qu’ils vont venir nous battre, nous voler et nous égorger.
- Et ils parlent aussi des bombes ?
- Oui. Quand les bombes vont tomber, l’air sera très chaud et le sol va nous engloutir. Et ça piquera les yeux.
- اa te fait peur ?
- Oui."
- Penses-tu que quelqu’un te protégera ?
- Mon frère m’interdira de sortir si les bombes tombent, et ma sœur me cachera si les soldats arrivent.
- Mais qui va t’attaquer ainsi ?
- Des gens qui portent des masques.
- Ils ont un nom, ces gens ?
- Des Américains. Ce sont des Américains qui portent des masques qu’ils achètent dans un grand magasin."
Shema précise que, si elle essaie de ne pas trop prêter attention à la télévision, elle "écoute attentivement lorsque les parents et leurs amis parlent de la guerre". Son frère de 18 ans est impressionné par son discours et ses peurs, qu’il n’avait pas soupçonnées. Shema, dès la fin de l’entretien avec le psychologue, retourne dans le jardin jouer au football, éclatant de rire à chaque tir au but, joyeuse et apparemment insouciante.
Le docteur Raudalen, qui avait mené une étude en Irak immédiatement après la guerre du Golfe, trouve que "les familles irakiennes, surtout dans les milieux pauvres, ont changé". "Les parents sont très fatigués, dépressifs. Ils sont résignés, commente-t-il. Par rapport à il y a dix ans, ils ne parlent plus à leurs enfants, ils ne leur expliquent pas la différence entre des menaces réelles et des dangers imaginaires. Ils sont eux-mêmes effrayés et ne calment plus les peurs de leurs enfants." "J’ai rencontré un grand-père qui disait "Peut-être allons-nous tous mourir" devant ses neuf petits-enfants, qui, évidemment, le croient. A l’école, on ne leur parle de la menace d’un conflit que pour évoquer les consignes de sécurité. Or un enfant est comme un scientifique : il enregistre chaque indice, chaque paramètre, et tente d’analyser la situation. L’enfant est donc seul avec sa peur."
Magne Raudalen s’est intégré à une délégation scientifique canado-norvégienne, qui étudie en Irak les conséquences humanitaires de douze années d’embargo. Pour lui, le fait d’étudier le comportement de l’enfant avant une guerre éventuelle est un acte politique. "Je suis habitué à arriver après les guerres et, en tant que psychologue, à être souvent impuissant face à l’ampleur des traumatismes, dit-il. Ici, je suis un psychologue, et aussi un militant. Je suis opposé à ce conflit et j’ai un devoir moral d’être à Bagdad. Je voudrais contribuer à éviter que les enfants irakiens vivent un autre conflit."
Dans la capitale irakienne, les délégations occidentales se succèdent, politiques, pacifistes, humanitaires, en attendant l’arrivée prochaine, sous la houlette de l’ex-marine américain et vétéran de la guerre du Golfe, Ken O’Keefe, de soixante "boucliers humains" volontaires. Eric Hoskins, le chef de la délégation canado-norvégienne et directeur de l’ONG War Child Canada, qui travaille régulièrement en Irak depuis douze ans et affirme n’avoir "aucune position politique concernant le pouvoir irakien", pense que, "si l’on prend en compte les enseignements de la guerre du Golfe, les treize millions d’enfants irakiens seront en danger de mort, de malnutrition et de traumatismes mentaux en cas de nouveau conflit".
Selon lui, "l’Irak n’a pas plus d’un mois de stock de nourriture et de médicaments" et, compte-tenu de la décennie de sanctions économiques qui vient de frapper le pays de Saddam Hussein, "la population enfantine est nettement plus exposée aujourd’hui aux conséquences dramatiques d’une guerre qu’en 1991".
Rémy Ourdan
Hans Blix : la coopération est encore possible
Le chef des inspecteurs en désarmement des Nations unies, Hans Blix, a estimé, jeudi 30 janvier, à Washington qu’il n’était pas trop tard pour que l’Irak coopère avec l’ONU, déclarant par ailleurs que les autorités irakiennes n’avaient pas fait preuve d’une plus grande coopération depuis la remise de son rapport lundi 27 janvier. "Ils peuvent encore le faire, et si je détecte des signaux en ce sens, je plaiderai en faveur d’une prolongation des inspections", a-t-il déclaré avant d’ajouter : "Au vu de la situation, je serais certainement favorable à ce qu’un délai supplémentaire soit accordé aux inspections." M. Blix a également souligné que Bagdad n’avait pas semblé laisser les inspecteurs accéder plus facilement à des scientifiques irakiens de premier plan. D’autre part, l’Irak a invité jeudi Hans Blix et Mohamed ElBaradei à venir à Bagdad avant le 10 février. Ces entretiens auraient pour but de "discuter d’un certain nombre de questions liées au renforcement de la coopération et de la transparence" entre les deux parties, selon un communiqué du ministère des affaires étrangères. - (Reuters.)
http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3208—307726-,00.html
On ne sait s’il faut croire les Etats-Unis lorsqu’ils disent que le "changement de régime"en Irak est destiné à servir de modèle pour une réorganisation en chaîne des systèmes politiques du Moyen-Orient. Mais une chose est sûre : le monde arabe en a bien besoin. La faillite économique des 22 pays qui s’étendent du Golfe à l’Atlantique est patente. Il n’y a que l’Afrique subsaharienne qui puisse présenter plus triste figure.
Le point de départ de la divergence d’évolution du monde arable avec les autres régions en développement remonte à la fin des années 1970. "La vague de démocratisation qui a transformé la gouvernance dans la plupart des pays d’Amérique latine et d’Asie orientale dans les années 1980, en Europe centrale et dans une bonne partie de l’Asie centrale dans les années 1990, a à peine effleuré les Etats arabes", note le rapport 2002 de l’ONU sur le développement dans la région. Plutôt donc que choisir l’ouverture politique et économique, les régimes de la région ont, au contraire, renforcé leur étatisme introverti, mélange d’un nationalisme protectionniste et d’un socialisme bureaucratique.
Sans doute faut-il faire des distinctions entre le Qatar et la Tunisie, le Yémen et l’ةgypte et, surtout, entre les producteurs de pétrole et les autres. Mais cette politique du renfermement est un trait commun. Voilà un ensemble de pays qui forment une communauté culturelle forte, qui partagent une langue, qui bénéficient d’un boom démographique (76 millions d’habitants en 1950, 280 millions aujourd’hui), qui, surtout, regorgent de pétrole et qui gâchent ces divins avantages.
ةCONOMISTES POST-MARXISTES
Au départ, le désert fleurit. La crise pétrolière remplit les caisses de milliards de dollars. Les Etats devenus richissimes se mettent à dépenser sans compter sur le modèle de l’investissement public, développé par les économistes post-marxistes dans les années 1950. Lorsque le contre-choc pétrolier assèche brutalement les recettes à partir de 1978, la croissance plonge. C’était, sans doute, inévitable. Mais ce qui surprend est le prolongement du déclin et de la stagnation jusqu’à aujourd’hui : le PIB des 22 pays gagne en moyenne moins de 1 % par an depuis dix ans. Faute de croissance, la région entre dans une spirale négative. Comme il faudrait une expansion de plus de 5 % chaque année pour donner un travail aux générations nouvelles, le chômage gonfle à des proportions considérables : 15 % en Arabie saoudite, plus de 40 % en Iran ou en Irak, alors même que la majorité des femmes reste totalement exclue du marché du travail. La pauvreté demeure faible dans des pays où la solidarité familiale joue à fond : 5 % de la population vit avec moins de 2 dollars par jour. Mais cette proportion ne régresse plus depuis vingt ans.
DةFICITS ET DETTES
Globalement, les habitants de la région s’appauvrissent. Le revenu par tête recule de 1965 à 2000 en Algérie, au Koweït, en Libye, dans les Emirats. Les Saoudiens, qu’on imagine parmi les riches de la planète, sont tombés au 65e rang mondial, leur revenu par tête s’est réduit de 60 % depuis 1980 ! Les comptes publics, autre conséquence, s’affichent en rouge : l’Arabie saoudite, premier producteur de pétrole du monde, avoue un déficit de 12 milliards de dollars en 2002 et sa dette accumulée grimpe à 102 % du PIB ; elle exploserait les critères de Maastricht.
Les pays arabes pourraient rétorquer qu’au moins l’Etat existe, quand il manque tant ailleurs, comme en Argentine et dans les pays de l’ex-URSS. Hélas, les volumineux investissements sont eux aussi gâchés. L’argent public "est dérivé vers de mauvais usages", selon un autre rapport sur le monde arabe, que vient de publier le World Economic Forum de Davos. Un record de routes inutiles, de grands travaux contestables, d’équipements somptueux, d’"éléphants blancs", comme on les nomme en Afrique. Plutôt que d’aider au développement économique ces dépenses "keynésiennes" le bloquent : la productivité recule à l’exception de l’ةgypte, d’Oman, de la Syrie et la Tunisie (ces pays s’en sortant mieux que les autres). Le système hospitalier reste "médiocre ou inexistant", selon l’ONU. L’habitat est délabré. L’éducation défaillante, les efforts engagés étant indéniables (quoique différents selon les pays) mais de piètre qualité : l’enseignement est trop tourné vers la religion et trop peu vers l’apprentissage d’un travail. Quant aux meilleurs élèves, ils partent dès que possible à l’étranger, en Angleterre ou aux Etats-Unis, et n’en reviennent pas.
VICTIMISATION
Même fuite pour les pétrodollars. Le capitalisme privé contenu à la portion congrue reste malingre et les classes dirigeantes investissent le plus qu’ils peuvent à l’étranger. Après le 11 septembre et la montée de la suspicion américaine sur les fonds d’origine arabe, l’argent n’est pas revenu à la maison, préférant Londres, Zurich ou les paradis fiscaux. Les réformes promises par les gouvernements sont mises en œuvre au compte-gouttes. La mentalité de défiance envers l’extérieur persiste, à l’abri de la rente du pétrole. Le monde arabe traduit au total moins de livres étrangers que la Grèce. Jadis source des sciences, il ne consacre que 0,6 % du PIB à la recherche-développement.
A cette faillite, source de désespérance populaire, les gouvernants ont ajouté, pour se défendre, un discours qui détourne le ressentiment vers l’étranger, Israël, l’Amérique, l’Occident, faisant au passage le lit de l’utopie islamiste.
Dans ce contexte, le départ de Saddam Hussein de Bagdad peut-il déboucher sur un "modèle irakien" de libération économique et politique, copiable dans la région ? On en voit à la fois l’urgente nécessité et la difficulté extrême. L’intrication malsaine entre la situation sociale et la psychologie de victimisation donne au pari de Bush un haut niveau d’octane. Le président américain a-t-il le doigté nécessaire ?
Eric Le Boucher
Le Soleil (Québec), 1er février 2003 (lire surtout le dernier paragraphe)
http://www.cyberpresse.ca/actualites/article/2,721,0,022003,193701.shtml
Dame Nature salue Bonhomme
Alexandra Perron
Le Soleil
Après le froid sibérien des dernières semaines, les quelque 6000 carnavaleux étaient bien contents de pouvoir mettre le nez dehors hier soir pour célébrer l’ouverture du 49e Carnaval de Québec. Avec seulement six degrés sous zéro, les joues étaient davantage rougies par l’excitation de l’événement et la chaleur du caribou.
« C’est extraordinaire la température ! », s’exclamaient les gens massés à la place D’Youville. L’an dernier, une tempête de neige avait retardé d’une journée le coup d’envoi du Carnaval, qui s’était finalement déroulé à -25 degrés.
Mais hier soir, la foule dansait non pas pour se réchauffer, mais par pur plaisir. Accompagné du maire Jean-Paul L’Allier et du président du Carnaval, Simon Théberge, Bonhomme a invité la foule à « sauter dans la parade », sous une pluie de ballons rouges, au grand bonheur des enfants.
Après son compte à rebours habituel pour souhaiter « Bon Carnaval ! », la célèbre mascotte à la voix caverneuse a cédé sa place au groupe Mes Aïeux. Sous un spectacle de feux d’artifice rouges et dorés, la musique a vite gagné les spectateurs qui se trémoussaient les yeux rivés vers le ciel.
Roxanne, sept ans et trois quarts, dansait avec énergie aux côtés de sa maman. « Moi, j’aime le Bonhomme... mais pas autant que le père Noël », a-t-elle confié. Plusieurs petites familles de Québec étaient venues apprécier leur festival d’hiver. « On a toujours hâte au Carnaval. L’hiver achève, on en profite pour sortir », a indiqué Sylvie Grenier, accompagnée de ses fils William et Christophe et de son mari.
Plusieurs jeunes étaient également du rendez-vous. Loin de trouver que « le Carnaval, c’est quétaine », comme le qualifient sans doute plusieurs, ceux qui étaient présents disaient au contraire l’apprécier. « C’est une belle fête de la communauté de Québec », a souligné Sabrina Charest, originaire de Kamouraska, mais qui a adopté la capitale en y étudiant. Vincent Pilote, 19 ans, regrette quant à lui les duchesses. « Maintenant, c’est un peu trop familial et il faut attendre plus tard pour faire la fête. Mais c’est quand même une bonne occasion de festoyer et de danser. »