Mon amie ne sait pas rediger un com sur un article. Du coup il voulais souligner par ce commentaire qu’il est ravi du contenu de ce blog internet.
je vous remercie
bourguiba abderrazak
I like to party, not look articles up online. You made it hpaepn.
On est mardi 1er novembre 2011, déjà neuf mois que ben ali s’est enfui et il est caché, comme un rat, en Arabie Saudite. Son collègue Gaddafi a été tué.
Après la lecture de cette lettre, tout cela parait être comme un cauchemar pour celles et ceux qui ne l’ont pas vécu personnellement. Cependant, le mal a sévi longtemps, beaucoup trop longtemps en Tunisie. Il est temps que ça change.
Tout un système policier qui s’effondre, la justice vient de renaître, certes encore fragile mais sera équitable insh’Allah.
Oui il a un fils qui est mon meilleur ami et croyez moi, même si son père et loin de lui sa ne fait pas de lui un mauvais père il s’occupe très bien de lui et Selim va le voir de temps en temps. Je suis au cœur de cette affaire et je peux donc savoir les ressentis de chacun...
ةcoutez quand on ne connait pas la personne on ne juge pas ! Je connais personnellement Monsieur Tebourski et je sais que c’est un homme bon, et je pense que si il a demander a rester en France c’est surtout pour son Fils !
Ne le jugez pas car vous ne le connaissez pas comme je le connais ! Je suis la meilleure amie de son fils Selim. Je sais qu’Adel est un homme bon alors arrêtez tous vos blabla et essayer donc de comprendre le fond de la chose. Merci et bonne soirée
the death of an African giant
Par : Y. Mérabet
En outre, contrairement à ce que pensent aujourd’hui de nombreux libyens, la chute de Kadhafi profite à tout le monde sauf à eux. Car, dans une Afrique où les pays de la zone subsaharienne riche en ressources minérales tournaient complètement le dos à la France pour aller vers la Chine, il fallait bien que monsieur Sarkozy trouve un autre terrain fertile pour son pays. La France n’arrive plus à vendre ses produits manufacturés ou de décrocher un marché en Afrique, elle risque de devenir un PSD C’est pour cela que l’on a vu une France prête à tout pour renverser ou assassiner Kadhafi ; surtout quand l’on sait que la Libye est l’une des premières réserves en Hydrocarbures d’Afrique et de Sebha est la capitale mondiale du trafic Franco-libyen de concentré d’uranium Nigérien. Egalement, l’on sait que jusqu’ici, les populations libyennes n’avaient rien à envier aux Français, ils vivaient richement mieux sans se suer. Puisque Kadhafi faisait tout son possible pour les mettre à l’abri du besoin. Il est donc temps pour les libyens de choisir pleinement futur partenaire occidental. Car si en cinquante ans de coopération la France n’a pu rien apporter à l’Afrique subsaharienne. Vat-elle apporter maintenant aux libyens un bonheur supérieur à celui que leur donnait leur Guide. Rien à offrir à ces ignorants de libyens, sauf des repas communs dans les poubelles de la ville Paris, en France c’est déjà la famine ? Lui, qui durant plusieurs décennies était l’un des faiseurs d’hommes les plus efficaces sur le continent Africain. De son existence, Kadhafi était le leader le plus généreux d’Afrique. Pas un seul pays africain ne peut nier aujourd’hui n’avoir jamais gouté un seul pétro –Dinar du guide Libyen. Aveuglement, et motivé par son projet des Etats-Unis d’Afrique, Kadhafi de son existence a partagé l’argent du pétrole libyen avec de nombreux pays africains, qu’ils soient Francophones, Anglophones ou Lusophones. Au sein même de l’union Africaine, le roi des rois d’Afrique s’était presque érigé en un bailleur de fond très généreux. Jusqu’à l’heure actuelle, il existe sur le continent de nombreux présidents qui ont été portés au pouvoir par Kadhafi. Mais, curieusement, même pas un seul de ces élèves de Kadhafi n’a jusqu’ici eu le courage de lui rendre le moindre hommage.Au lendemain du vote de la résolution 1973 du conseil de sécurité de l’ONU, certains pays membres de l’union africaine sous l’impulsion de Jacob Zuma ont tenté d’apporter un léger soutien au guide libyen. Un soutien qui finalement s’est éteint totalement sans que l’on ne sache pourquoi. Même l’union africaine qui au départ conditionnait avec amertume la prise du pouvoir libyen par un groupe de terroristes et la reconnaissance du CNT libyen constitués de traitres, s’est finalement rétracté de façon inexplicable. Et curieusement, jusqu’aujourd’hui, aucun gouvernement consensuel n’a été formé en Libye. Depuis l’annonce de l’assassinat de Mouammar Kadhafi, cette union africaine dont Mouammar Kadhafi était pourtant l’un des principaux défenseurs et ayant assuré le dernier mandat, n’a encore délivré aucun message officiel de condoléance à ses proches ou de regret. Egalement, même ceux qui hier tentaient de le soutenir n’ont pas eu le moindre courage de lever leur petit doigt pour rendre hommage à leur mentor. Jusqu’à l’heure actuel, seul l’ancien archevêque sud-africain et prix Nobel de paix Desmond TUTU a regretté cet acte ignoble. Même le président Abdoulaye Wade que l’on sait pourtant proche des révoltés libyens n’a pas encore salué la mort de l’homme qu’il souhaitait tant. Le lendemain de sa mort, un vendredi pas un musulman n’a prié pour lui ?.. A ce jour, sur le continent Africain, seul l’homme de la rue et les medias ont le courage de parler de cette assassina crapuleux du guide libyen. Mais, cette attitude des dirigeants africains ne surprend personne, dans la mesure où l’on sait que chaque président a peur de se faire remarquer par un Nicolas Sarkozy qui est capable de tout si la tête d’un président africain ou d’un arabe l’énerve.
Conclusion La Libye et l’Afrique toute entière viennent de tourner une page d’or avec la perte de Mouammar .
Traitre et maudit que je sois, si j’étais un libyen ?
Journaliste indépendant (Algérian Society for International Relations)
119, Rue Didouche Mourad
Alger centre
J’ai écrit un livre qui mérite d’être lu :
TOUT EST POSSIBLE - L’AVENIR DE LA TUNISIE
Vous pouvez télécharger le livre sur mon site Internet :
http://www.go4tunisia.de
Dr. Jamel Tazarki
Allemagne
Ma mére Térésa oui notre mére je suis abderrazak bourguiba le frére de mon meilleur ami Farouk .
vous peut etre me connait mais je pense pas que nous avont eu l’occasion de vous voir .
je suis désolé pour ce qui a passé pour mon frére Farouk .
Omar etait un homme exeptionnel un vrai homme j’ai passé avec lui 6 mois dans le prison nous étions plus que deux fréres.
soyez fiére de Farouk
et que la paradi soit pour lui
La Monarchie Constitutionnelle est l’avenir est la garantie des droits et libertés pour la Tunisie, la Libye et toute l’Afrique du Nord. Le Roi est l’âme du peuple, Il est porteur du sentiment d’unité nationale et du patrimoine historique du peuple. LA MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE EST LE PLUS SUR MOYEN POUR EVITER QU’UN PRESIDENT FINISSE UN JOUR EN DICTATEUR (voyez le cas du roi d’Espagne, sauveur des libertés après le Franquisme).
Bonjour Mesdames, Messieurs,
Je souhaite attirer votre attention sur le faite que ce Barbouze comme vous le dites, a retourné sa veste à l’instant où il s’est assuré du départ définitif du ZABA plus exactement le 18 Janvier 2011.
Mais encore ce dernier qui détient pas un seul titre comme auprès du RCD mais aussi faison parti de plusieurs association et surout la chambre Franco-Tunisienne de marseille ou il a volé récemment le portfolio pour se faire une nouvelle peau et une nouvelle virginité auprès de la Tunisie, avec un pseudo symposium tenue au pôle technologique sis à la Gazelle (Ariana).
Rappel du passé : Khaled Néji représentant de l’office de l’huile près du consulat générale de Tunisie à Marseille a été victime de sa (Stoufida).
Monsieur Kahled Néji a été limogé de son poste, radié de ses fonctions, décédés suite à une attaque cardiaque après avoir visité les prisons Tunisiennes
Je souhaite que cette personne n’intervienne plus sur le sol Tunisien afin de crée des réseaux encore pire qu’avant et revenir au pouvoir par la fenêtre.
Aidez moi à dire la vérité sur ce malheureux de la Sbikha (kairouan) qui fout la honte à son peuple.
Ce Virus, qui trompe sa femme sans scrupule ni honte. A trahit ce que nos ancêtres ont essayé de bâtir, bravour, fraternité dévouement, sincérité.
Il est et il sera toujours à l’antipode des Tunisiens , lèches botes et au plurielles
Vive la Tunisie sans hypocrites
bonjour je suis tres heureuse que mr tlili soit libere mais je n arrive pas avoir de nouvelles precises je tiens a dire que c est un MONSIEUR exceptionnel et qu il ne merite vraiment pas ce qu il a endure j aimerai pouvoir lui exprimer tte ma sympathie
Voilà quatre ans se sont écoulés et votre combat a porté ses fruits. J’aurais pas osé signer ces quelques mots par mon nom réel si vous n’avez pas milité pour ’ma’ liberté. Reconnaissante et le mot ne peut résumer ce que je ressens et tout le respect que je vous porte.
Merci...
Lilia Weslaty
Les petits cons s’amusent à faire leurs graffitis imbéciles même sur les statues couvertes de prestige et d’histoire de Carthage ; on en a maintenant fini avec Ben Ali, avec la censure et l’étouffement des idées et de coeur opéré par son régime. Mais on en finira jamais avec l’idiotie des fondamentalistes islamiques qui promenent leurs femmes en burka, parce que c’est la seule façon par laquelle savent voir une femme : comme une bête dangeureuse. On en finira pas facilement, terrible dictature, avec ceux qui demandent maintenant de couper les mains, les jambes et les bras, suivant l’obsolète loi coranique, sans se faire aucun souci de l’Homme. Jésus, le Christ en est le plus grand champion, le Rédempteur de l’humanité, Lui qui a porté la Croix pour nous TOUS ; quant à la mafia et à al-Capone, nous les plaçerons comme un héritage historique de cet islam que tant s’acharnent à défendre par l’ignorance (mafia vient de l’arabe dialectal anciene "mafiah", c’est-à-dire "protection", la mafia est nait et c’est culturellement radiquée dans une ancienne terre d’islam, la Sicile)
j’ai aimé ce que vous pensé . suis de ton coté. tu me trouvera a l’appui
Sommaire :
Partie arabe : (Al Quds Al Arabi) :
Au Proche-Orient, il y a "l’autre conflit". C’est celui que les Etats-Unis, tout occupés à lancer leur offensive contre l’Irak, aimeraient bien momentanément rayer de la carte : l’affrontement sans cesse recommencé entre Israéliens et Palestiniens. La Maison Blanche voudrait tant que ces derniers, les Palestiniens, se fassent oublier. Eh bien, non ! Avec un sens certain de l’opportunité politique, à quelques jours de la guerre contre Bagdad, les Palestiniens se font entendre, ils rappellent leur existence. Ils disent qu’ils sont encore là et, loin de répéter l’erreur de 1990-1991 lorsque Yasser Arafat proclamait son soutien à Saddam Hussein, ils donnent un signal politique de sagesse et de modération, en s’apprêtant à faire ce qu’on leur demandait de faire : commencer à changer de direction.
Sous la pression des Etats-Unis, d’Israël, mais aussi de la rue en Cisjordanie, à Gaza, à Jérusalem et dans la diaspora, Yasser Arafat, le chef de l’Autorité palestinienne, va nommer un premier ministre. C’est une décision qui doit encore être confirmée par le Conseil législatif palestinien. Selon toute vraisemblance, le titulaire du poste devrait être Mahmoud Abbas (alias Abou Mazen). Ce choix est intéressant.
آgé de 68 ans, M. Abbas n’est pas en manque de légitimité : fondateur du Fatah avec M. Arafat, il est l’une des figures historiques du mouvement national palestinien. Et il ne manque pas non plus de crédibilité politique : il fut, au sein de l’OLP, l’un des premiers à prôner le dialogue avec l’Etat hébreu, avant de devenir l’un des principaux négociateurs des accords d’Oslo, en 1993, aujourd’hui moribonds.
Mahmoud Abbas n’a pas vocation à être une potiche. Toute la question est de savoir quelle sera la liberté d’action que lui laissera un Yasser Arafat affaibli et qui peut craindre l’ombre d’un premier ministre de poids. Mais cette question-là s’adresse à d’autres aussi. Au premier ministre israélien, Ariel Sharon, d’abord. Comment le chef de la droite, qui vient de constituer un gouvernement droite-droite, réagira-t-il à l’appel au dialogue que représente le choix de M. Abbas ? A George W. Bush, ensuite, qui a été jusqu’à présent le plus fidèle soutien de M. Sharon.
Rien n’incite à l’optimisme. Le président américain, le 24 juin, a bien évoqué la création d’un Etat palestinien, aux côtés d’Israël, d’ici à 2005. Mais les Etats-Unis se refusent depuis à publier le calendrier arrêté - avec l’Union européenne, la Russie et l’ONU - pour atteindre cet objectif. Cela fait douter, une fois de plus, de leur détermination dans cette affaire. M. Sharon, lui, a repris le contrôle de toute la Cisjordanie et d’une partie de la bande de Gaza, sans arrêter les attaques terroristes du Hamas ; il n’entend démanteler aucune implantation ; il multiplie préalables et pré-conditions avant toute reprise du dialogue avec les Palestiniens. Bref, il est à craindre qu’on laisse sans réponse le geste de bonne volonté palestinien. Comme si Ramallah était moins important que Bagdad.
Yasser Arafat a approuvé la création du poste de premier ministre et a proposé son bras droit Mahmoud Abbas, alias Abou Mazen, considéré comme un modéré. "Les réformes au sein de l’Autorité palestinienne (...) arrivent en retard et apparaissent comme une réponse aux exigences israélo-américaines. En fait, ce sont des revendications palestiniennes. L’objectif étant d’assainir le système politique et non pas de transformer le poste de Yasser Arafat en un poste honorifique", commente Al Ayyam.
"La création d’un poste de premier ministre répond à la volonté américano-israélienne d’écarter Arafat, bien qu’il soit arrivé au pouvoir par des élections libres", enchaîne Al Quds Al Arabi. Le quotidien palestinien de Londres qualifie les accords d’Oslo, dont Abou Mazen fut l’un des artisans, d’"erreur stratégique" et le met en garde contre "toutes négociations, secrètes ou publiques, qui pourraient aboutir à des accords sacrifiant Jérusalem ou brader le droit au retour des réfugiés palestiniens".
Les deux quotidiens appuient "la poursuite des réformes et la démocratisation de l’Autorité palestinienne", mais restent méfiants, car c’est "sous la pression des critiques internationales" que ces initiatives sont prises. Ils s’inquiètent surtout de l’opposition de certaines factions qui contraste avec l’approbation quasi unanime du Conseil législatif. En effet, les islamistes du Hamas et du Djihad, tout comme les laïcs du Front populaire et du Front démocratique, précise Al Quds Al Arabi, ont rejeté l’idée de nommer un premier ministre. C’est, pour les islamistes, "une mesure qui restera sans lendemain. Elle est inefficace tant que l’occupation israélienne se poursuit. La priorité actuelle du peuple palestinien est la lutte pour la libération et non pas l’innovation dans la hiérarchie politique".
Yasser Arafat continuant de contrôler la défense et la diplomatie, le Jerusalem Post ne voit "rien de nouveau" dans ces réformes. Américains, Européens et Israéliens s’attendaient "à un vrai transfert du pouvoir et au remplacement d’Arafat. Or, ce n’est pas le cas". Ils sont prêts à "sacraliser Mahmoud Abbas, car ils recherchent plus un interlocuteur qu’une vraie démocratisation palestinienne". Mais celui-ci a beau être considéré comme un "modéré, en réalité, il n’a pas appelé à l’arrêt total des violences mais seulement à l’arrêt des attaques-suicides à l’intérieur d’Israël". Paradoxalement, le Post arrive à la même conclusion que les islamistes : "Cette nomination n’a aucune importance." Le travailliste Yossi Beilin ne partage pas cet avis et décrit, dans le Yediot Aharonoth, Abou Mazen comme "un pragmatique, ouvert au dialogue avec n’importe quel Israélien".
Hoda Saliby-Yehia
Les Palestiniens de Taoufik Jebali au centenaire du Théâtre municipal
Lire, entre les mots de Genet
D’après Les Palestiniens, texte méconnu de Jean Genet, des extraits de Quatre heures à Chétila, et du Captif amoureux œuvre testamentaire de cet auteur, Taoufik Jebali a mis en espace une lecture danse-théâtre-musique, pour célébrer l’auteur engagé, le 6 mars au Théâtre municipal.
La page qui fut d’abord blanche est maintenant parcourue de haut en bas de minuscules signes noirs, les lettres, les mots, les virgules, les points d’exclamation et c’est grâce à eux qu’on dit que cette page est lisible. Cependant, à une sorte d’inquiétude dans l’esprit, à ce haut-le-cœur très proche de la nausée au flottement qui me fait hésiter à écrire. La réalité est-elle cette totalité de signes noirs ? Le blanc ici est un artifice que remplace la translucidité du parchemin, l’ocre griffé des tablettes de glaise et cet ocre en relief comme la translucidité et le blanc ont peut-être une réalité plus forte que les signes qui les défigurent…
La révolution palestinienne fut-elle écrite sur le néant, un artifice sur du néant, et la page blanche, et chaque minuscule écart de papier blanc apparaissant entre deux mots, sont-ils plus réels que les signes noirs ? écrit Genet dans Un captif amoureux.
C’est de ce concept-là que Taoufik Jebali élabore l’espace et l’ambiance des Palestiniens plongé dans l’univers décrit, pressenti et ressenti par Genet. Cette lecture se révèle être une appréhension, sans aucune appropriation du texte.
Avec la présence vocale de Néjib Charradi, verbale de Jebali et Raouf Ben Amor, ou encore expressive et corporelle de Dorra Zarrouk et de Mohamed Ali Ben Jemaâ, l’approche dépasse l’énoncé pour adhérer à l’énonciation et transmettre aux présents l’esprit du texte.
Le dépassement de la structure textuelle vers une interprétation scénographique, scénique et émotionnelle nous renvoie à un véritable désir non d’adapter une œuvre au théâtre, mais plustôt des impressions, telles que celles qui ont marqué Genet à Chétila et dans d’autres camps de réfugiés.
De la justice à la justesse d’une cause
L’enferment du public dans un espace clos, son parcours à travers les coulisses, vers l’espace du jeu et son franchissement des limites de la réalité vers le lieu de la fiction, leur imposent la logique de l’œuvre.
Un happening sans début ni fin, un jeu de scène et un jeu de rôles impliquant l’assistance dans les méandres d’une situation, un état dramatique pris au piège d’une complicité souhaitée ou imposée. On se retrouve, pénétrant le décor, essayant de se faire petit pour contourner les cadavres et les décombres du massacre imprimés dans notre mémoire.
Partie intégrante de l’approche même qui allie interprétation, danse et chant, on est pris non par la justice de la cause mais par sa justesse, comme l’exprime Jean Genet.
Sans interpréter des rôles précis, les comédiens sont des témoins parmi d’autres qui prêtent leur voix et leur présence à l’auteur. Cette adhésion brutale et violente dans l’espace théâtral renverse les règles du jeu et le public se donne lui-même en spectacle.
Aux dernières contractions de l’amour, se confondent les premières convulsions de la mort. A-t-on affaire à des cadavres, des artistes ou à des témoins du temps perdu ?
« L’activité révolutionnaire ne se limite pas à l’usage d’un vocabulaire émotif, ni même à jouer du fusil. Elle réside également dans le défi qui consiste à vivre pleinement une vie heureuse... Il y a dans les camps une volonté de regarder la vérité dans les yeux... »
Asma DRISSI
http://fr.news.yahoo.com/030312/5/33cms.html
mercredi 12 mars 2003, 18h55
Pas de peine requise à l’encontre d’un maire poursuivi pour discrimination à l’encontre d’Israël
LILLE (AP) - Le ministère public n’a pas requis de peine à l’encontre du maire de Seclin (Nord), qui était poursuivi mercredi après-midi devant le tribunal correctionnel de Lille pour discrimination à l’encontre d’une nation ou d’un peuple, en l’occurrence le peuple israélien.
Jean-Claude Willem, le maire de Seclin, près de Lille (Nord), avait appelé en octobre dernier au boycott des produits israéliens, et notamment des jus de fruits, pour protester contre la politique du gouvernement d’Ariel Sharon. Deux plaintes émanant de l’association cultuelle de la communauté juive du Nord-Pas-de-Calais avaient alors été déposées contre le maire de Seclin.
Le jugement a été mis en délibéré au 26 mars.
"Il a fait appel au boycott au titre de sa liberté d’expression et ne s’est pas rendu coupable d’incitation ou de provocation raciale", a expliqué le procureur Gérald Vinsonneau, estimant "l’infraction insuffisamment caractérisée".
Les parties civiles, qui réclament un euro de dommages et intérêts, n’avaient pas attaqué le maire de Seclin pour ses propos tenus lors d’un conseil municipal mais pour des déclarations faites dans la presse. "L’acte du boycott est un acte nécessaire et utile. C’est une insulte de me traiter d’antisémite", a répété Jean-Claude Willem à l’audience. AP
III Québec :
http://infos.netscape.fr/info/NDepeche?id=131063&cat_id=3
12 mars, 17h27
Les indépendantistes québécois convoquent des élections le 14 avril
Le Premier ministre québécois Bernard Landry a convoqué mercredi des élections provinciales pour le 14 avril, a-t-on appris mercredi de source officielle à Québec.
Les indépendantistes du Parti Québécois (PQ), au pouvoir à Québec depuis septembre 1994, brigueront ainsi un troisième mandat consécutif, les dernières élections remontant à novembre 1998.
"Quand on a un bon gouvernement, on le garde", a déclaré M. Landry en conférence de presse, évoquant un sondage donnant 55 % d’opinions favorables à son action à la tête de la province.
"Nous jouissons d’un haut niveau de confiance dans la population à cause de notre bilan. Mais ce n’est pas suffisant pour que nous soyons réélus", a cependant ajouté le chef du parti québécois (PQ), se refusant à tout "triomphalisme".
M. Landry a rappelé une nouvelle fois que son "souhait le plus profond" serait que le Québec accède à l’indépendance d’ici 2005. "Je vais faire de mon mieux pour obtenir l’approbation du peuple québécois", a-t-il ajouté. Il a aussitôt précisé cependant qu’il n’y aurait "aucun referendum sans l’assurance de le remporter", alors même que l’indépendance éventuelle de la province est un dossier passé à l’arrière-plan de la vie politique québécoise, dominée par les problèmes de santé ou d’éducation.
En déclenchant les élections, le PQ entend profiter d’un regain de popularité dans les sondages les plus récents.
Il y a quelques mois, il faisait piètre figure face aux deux partis d’opposition, le Parti Libéral du Québec (PLQ), dirigé par Jean Charest, et l’Action Démocratique du Québec (ADQ) de Mario Dumont, arrivant au troisième rang dans les intentions de vote.
Depuis, le PQ a remonté la pente point par point et se trouve désormais au coude à coude avec le PLQ et loin devant l’ADQ dans les sondages.
DAVANTAGE que les bruits de bottes contre l’Irak, une affaire mobilise l’opinion publique marocaine : la mise sous les verrous de jeunes musiciens par une justice qui a confondu amateurs de hard rock et adeptes de pratiques sataniques.
Au départ, le fait divers a des allures de blague. Une bande de garçons ont pris l’habitude de se retrouver dans un café de Casablanca décoré en forme de grotte. Issus des classes moyennes, ils sont bons musulmans, ne se droguent pas, aiment le hard rock et donnent à l’occasion des concerts. Pas de quoi fouetter un chat, sauf dans un pays où l’influence des musulmans intégristes pèse de plus en plus.
A la mi-février, les policiers font une descente et arrêtent les jeunes gens au domicile de leurs parents. Le butin saisi est compromettant : des CD de hard rock, un stock de T-shirts noirs, un serpent en plâtre rouge, un minuscule crâne-bougeoir...
Le procès en appel des membres présumés de la "secte satanique" s’ouvre à la fin du mois. Les quatorze accusés sont poursuivis pour "actes pouvant ébranler la foi des musulmans" et pour "détention d’objets contraires aux bonnes mœurs".
Le juge les interroge. Pourquoi chanter en anglais ? Pourquoi écouter des cassettes de rock plutôt que de Fatna Bent L’Houcine, une chanteuse populaire marocaine ? Pourquoi porter des T-shirts et non pas un costume et une chemise comme "les gens normaux" ? "Il s’agit de crimes très graves (...). On touche aux fondements de notre Etat : l’islam", lance le procureur, selon l’hebdomadaire Tel quel.
Jeudi 6 mars, le verdict tombe : les treize jeunes et le tenancier du café sont condamnés à des peines allant de 1 mois à 1 an de prison ferme. Mais ce que le tribunal n’avait pas prévu, c’est le tollé qui suit. Des journaux dénoncent une "dérive" policière et judiciaire. Des pétitions circulent. Un site est créé sur Internet. Mercredi, un sit-in suivi d’un concert est prévu à Casablanca. On est prié d’y venir en T-shirt noir.
Devant cette mobilisation inattendue, les autorités judiciaires ont commencé à faire machine arrière. Mardi soir, onze des quatorze condamnés ont bénéficié d’une mise en liberté provisoire en attendant le jugement en appel.
Jean-Pierre Tuquoi