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Une action en hommage à Zouhair Yahyaoui
18 juillet 2014, par jectk79

Mon amie ne sait pas rediger un com sur un article. Du coup il voulais souligner par ce commentaire qu’il est ravi du contenu de ce blog internet.


Pourquoi aller tracer partout pour faire établir des évaluations de d’assurances familiales alors qu’existent des portails tels que Sherpa-mutuelle.fr proposant de rapprocher les propositions avec un comparateur mutuelle sophistiqué en restant votre demeure ? site => mutuelle obligatoire


Abderrazek Bourguiba condamné à 25 mois de prison
15 novembre 2011, par Bourguiba

je vous remercie
bourguiba abderrazak



Quelques points marquant contre l’environnement en Tunisie
6 novembre 2011, par xZNRpEkXvbSPvAf

I like to party, not look articles up online. You made it hpaepn.



Et puis y a eu la Révolution :)
1er novembre 2011, par liliopatra

On est mardi 1er novembre 2011, déjà neuf mois que ben ali s’est enfui et il est caché, comme un rat, en Arabie Saudite. Son collègue Gaddafi a été tué.
Après la lecture de cette lettre, tout cela parait être comme un cauchemar pour celles et ceux qui ne l’ont pas vécu personnellement. Cependant, le mal a sévi longtemps, beaucoup trop longtemps en Tunisie. Il est temps que ça change.
Tout un système policier qui s’effondre, la justice vient de renaître, certes encore fragile mais sera équitable insh’Allah.



Va chialer ailleurs ( reponse)
30 octobre 2011, par Maud

Oui il a un fils qui est mon meilleur ami et croyez moi, même si son père et loin de lui sa ne fait pas de lui un mauvais père il s’occupe très bien de lui et Selim va le voir de temps en temps. Je suis au cœur de cette affaire et je peux donc savoir les ressentis de chacun...



Va chialer ailleurs ( reponse)
30 octobre 2011, par Maud

ةcoutez quand on ne connait pas la personne on ne juge pas ! Je connais personnellement Monsieur Tebourski et je sais que c’est un homme bon, et je pense que si il a demander a rester en France c’est surtout pour son Fils !
Ne le jugez pas car vous ne le connaissez pas comme je le connais ! Je suis la meilleure amie de son fils Selim. Je sais qu’Adel est un homme bon alors arrêtez tous vos blabla et essayer donc de comprendre le fond de la chose. Merci et bonne soirée



> Une pétition de 86 prisonniers tunisiens
30 octobre 2011, par Moussa

the death of an African giant

Par : Y. Mérabet
En outre, contrairement à ce que pensent aujourd’hui de nombreux libyens, la chute de Kadhafi profite à tout le monde sauf à eux. Car, dans une Afrique où les pays de la zone subsaharienne riche en ressources minérales tournaient complètement le dos à la France pour aller vers la Chine, il fallait bien que monsieur Sarkozy trouve un autre terrain fertile pour son pays. La France n’arrive plus à vendre ses produits manufacturés ou de décrocher un marché en Afrique, elle risque de devenir un PSD C’est pour cela que l’on a vu une France prête à tout pour renverser ou assassiner Kadhafi ; surtout quand l’on sait que la Libye est l’une des premières réserves en Hydrocarbures d’Afrique et de Sebha est la capitale mondiale du trafic Franco-libyen de concentré d’uranium Nigérien. Egalement, l’on sait que jusqu’ici, les populations libyennes n’avaient rien à envier aux Français, ils vivaient richement mieux sans se suer. Puisque Kadhafi faisait tout son possible pour les mettre à l’abri du besoin. Il est donc temps pour les libyens de choisir pleinement futur partenaire occidental. Car si en cinquante ans de coopération la France n’a pu rien apporter à l’Afrique subsaharienne. Vat-elle apporter maintenant aux libyens un bonheur supérieur à celui que leur donnait leur Guide. Rien à offrir à ces ignorants de libyens, sauf des repas communs dans les poubelles de la ville Paris, en France c’est déjà la famine ? Lui, qui durant plusieurs décennies était l’un des faiseurs d’hommes les plus efficaces sur le continent Africain. De son existence, Kadhafi était le leader le plus généreux d’Afrique. Pas un seul pays africain ne peut nier aujourd’hui n’avoir jamais gouté un seul pétro –Dinar du guide Libyen. Aveuglement, et motivé par son projet des Etats-Unis d’Afrique, Kadhafi de son existence a partagé l’argent du pétrole libyen avec de nombreux pays africains, qu’ils soient Francophones, Anglophones ou Lusophones. Au sein même de l’union Africaine, le roi des rois d’Afrique s’était presque érigé en un bailleur de fond très généreux. Jusqu’à l’heure actuelle, il existe sur le continent de nombreux présidents qui ont été portés au pouvoir par Kadhafi. Mais, curieusement, même pas un seul de ces élèves de Kadhafi n’a jusqu’ici eu le courage de lui rendre le moindre hommage.Au lendemain du vote de la résolution 1973 du conseil de sécurité de l’ONU, certains pays membres de l’union africaine sous l’impulsion de Jacob Zuma ont tenté d’apporter un léger soutien au guide libyen. Un soutien qui finalement s’est éteint totalement sans que l’on ne sache pourquoi. Même l’union africaine qui au départ conditionnait avec amertume la prise du pouvoir libyen par un groupe de terroristes et la reconnaissance du CNT libyen constitués de traitres, s’est finalement rétracté de façon inexplicable. Et curieusement, jusqu’aujourd’hui, aucun gouvernement consensuel n’a été formé en Libye. Depuis l’annonce de l’assassinat de Mouammar Kadhafi, cette union africaine dont Mouammar Kadhafi était pourtant l’un des principaux défenseurs et ayant assuré le dernier mandat, n’a encore délivré aucun message officiel de condoléance à ses proches ou de regret. Egalement, même ceux qui hier tentaient de le soutenir n’ont pas eu le moindre courage de lever leur petit doigt pour rendre hommage à leur mentor. Jusqu’à l’heure actuel, seul l’ancien archevêque sud-africain et prix Nobel de paix Desmond TUTU a regretté cet acte ignoble. Même le président Abdoulaye Wade que l’on sait pourtant proche des révoltés libyens n’a pas encore salué la mort de l’homme qu’il souhaitait tant. Le lendemain de sa mort, un vendredi pas un musulman n’a prié pour lui ?.. A ce jour, sur le continent Africain, seul l’homme de la rue et les medias ont le courage de parler de cette assassina crapuleux du guide libyen. Mais, cette attitude des dirigeants africains ne surprend personne, dans la mesure où l’on sait que chaque président a peur de se faire remarquer par un Nicolas Sarkozy qui est capable de tout si la tête d’un président africain ou d’un arabe l’énerve.
Conclusion La Libye et l’Afrique toute entière viennent de tourner une page d’or avec la perte de Mouammar .
Traitre et maudit que je sois, si j’étais un libyen ?

Journaliste indépendant (Algérian Society for International Relations)
119, Rue Didouche Mourad
Alger centre



Liberté pour le Docteur Sadok Chourou
29 octobre 2011, par Dr. Jamel Tazarki

J’ai écrit un livre qui mérite d’être lu :
TOUT EST POSSIBLE - L’AVENIR DE LA TUNISIE
Vous pouvez télécharger le livre sur mon site Internet :
http://www.go4tunisia.de
Dr. Jamel Tazarki
Allemagne



DECES D’OMAR CHLENDI
28 octobre 2011, par bourguiba

Ma mére Térésa oui notre mére je suis abderrazak bourguiba le frére de mon meilleur ami Farouk .
vous peut etre me connait mais je pense pas que nous avont eu l’occasion de vous voir .

je suis désolé pour ce qui a passé pour mon frére Farouk .
Omar etait un homme exeptionnel un vrai homme j’ai passé avec lui 6 mois dans le prison nous étions plus que deux fréres.

soyez fiére de Farouk
et que la paradi soit pour lui



Projet libéral pour une nouvelle monarchie démocratique et laïque en Tunisie
22 octobre 2011, par Victor Escroignard

La Monarchie Constitutionnelle est l’avenir est la garantie des droits et libertés pour la Tunisie, la Libye et toute l’Afrique du Nord. Le Roi est l’âme du peuple, Il est porteur du sentiment d’unité nationale et du patrimoine historique du peuple. LA MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE EST LE PLUS SUR MOYEN POUR EVITER QU’UN PRESIDENT FINISSE UN JOUR EN DICTATEUR (voyez le cas du roi d’Espagne, sauveur des libertés après le Franquisme).



> Lotfi Hamdi, une Barbouze qui se voit ministrable
4 octobre 2011, par Anti Lotfi Hamdi

Bonjour Mesdames, Messieurs,

Je souhaite attirer votre attention sur le faite que ce Barbouze comme vous le dites, a retourné sa veste à l’instant où il s’est assuré du départ définitif du ZABA plus exactement le 18 Janvier 2011.

Mais encore ce dernier qui détient pas un seul titre comme auprès du RCD mais aussi faison parti de plusieurs association et surout la chambre Franco-Tunisienne de marseille ou il a volé récemment le portfolio pour se faire une nouvelle peau et une nouvelle virginité auprès de la Tunisie, avec un pseudo symposium tenue au pôle technologique sis à la Gazelle (Ariana).

Rappel du passé : Khaled Néji représentant de l’office de l’huile près du consulat générale de Tunisie à Marseille a été victime de sa (Stoufida).
Monsieur Kahled Néji a été limogé de son poste, radié de ses fonctions, décédés suite à une attaque cardiaque après avoir visité les prisons Tunisiennes

Je souhaite que cette personne n’intervienne plus sur le sol Tunisien afin de crée des réseaux encore pire qu’avant et revenir au pouvoir par la fenêtre.

Aidez moi à dire la vérité sur ce malheureux de la Sbikha (kairouan) qui fout la honte à son peuple.

Ce Virus, qui trompe sa femme sans scrupule ni honte. A trahit ce que nos ancêtres ont essayé de bâtir, bravour, fraternité dévouement, sincérité.

Il est et il sera toujours à l’antipode des Tunisiens , lèches botes et au plurielles

Vive la Tunisie sans hypocrites



Blog dédié à la défense du prisonnier politique Abderrahmane TLILI
4 octobre 2011, par bechim

bonjour je suis tres heureuse que mr tlili soit libere mais je n arrive pas avoir de nouvelles precises je tiens a dire que c est un MONSIEUR exceptionnel et qu il ne merite vraiment pas ce qu il a endure j aimerai pouvoir lui exprimer tte ma sympathie



> Tunisie, l’agression abjecte sur Samia Abbou par les voyous de Ben Ali
26 septembre 2011, par Liliopatra

Voilà quatre ans se sont écoulés et votre combat a porté ses fruits. J’aurais pas osé signer ces quelques mots par mon nom réel si vous n’avez pas milité pour ’ma’ liberté. Reconnaissante et le mot ne peut résumer ce que je ressens et tout le respect que je vous porte.

Merci...

Lilia Weslaty



> Les procès de l’ignorance et les progrés de l’Homme
24 septembre 2011, par a posteriori, l’auteur Nino Mucci

Les petits cons s’amusent à faire leurs graffitis imbéciles même sur les statues couvertes de prestige et d’histoire de Carthage ; on en a maintenant fini avec Ben Ali, avec la censure et l’étouffement des idées et de coeur opéré par son régime. Mais on en finira jamais avec l’idiotie des fondamentalistes islamiques qui promenent leurs femmes en burka, parce que c’est la seule façon par laquelle savent voir une femme : comme une bête dangeureuse. On en finira pas facilement, terrible dictature, avec ceux qui demandent maintenant de couper les mains, les jambes et les bras, suivant l’obsolète loi coranique, sans se faire aucun souci de l’Homme. Jésus, le Christ en est le plus grand champion, le Rédempteur de l’humanité, Lui qui a porté la Croix pour nous TOUS ; quant à la mafia et à al-Capone, nous les plaçerons comme un héritage historique de cet islam que tant s’acharnent à défendre par l’ignorance (mafia vient de l’arabe dialectal anciene "mafiah", c’est-à-dire "protection", la mafia est nait et c’est culturellement radiquée dans une ancienne terre d’islam, la Sicile)



que dieu te glorifie.
23 août 2011, par adyl

j’ai aimé ce que vous pensé . suis de ton coté. tu me trouvera a l’appui



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Bibliothèque > Revue de presse > RdP d’Ahmed Fouednejm
Revue de presse n°390
par Ahmed Fouednejm
22 avril 2003
N ° 390
La Revue de Presse (RDP) est publiée quotidiennement sur le site www.reveiltunisien.org.
- Zouhaïer Yahyaoui, webmestre de TUNeZINE (www.tunezine.com) et prisonnier d’opinion depuis le 4 juin 2002, entame aujourd’hui son 25ème jour de grève de la faim.

Vous êtes désormais 160 personnes à recevoir quotidiennement la RDP.
N’hésitez pas à la transférer à vos amis.

fouednejm@hotmail.com et fouednejm@yahoo.com 


La revue de presse, ce sont les meilleurs articles des principaux quotidiens européens ainsi que les infos de dernière minute des agences de presse choisis pour vous en toute subjectivité par Ahmed fouednejm. Les URL de quelques articles du site de la télévision qatarie Al Jazeera (en arabe) et d’Al Quds Al Arabi (journal panarabe édité à Londres) seront également donnés.

Sommaire :

Partie arabe : (Al Quds Al Arabi) :

  1. "Le gouverneur américain de l’Irak et ses difficiles missions", LIRE L’ARTICLE
Partie Française : (Le Monde, AFP, TUNeZINE)
 
Au sommaire aujourd’hui 5 articles, dépèches et communiqués du Monde (édition du 22 avril), de TUNeZINE et de l’AFP.
  1. Agression contre l’Irak : Ferveur religieuse au pélerinage de Kerbala, Les irakiens goûtent aux chaînes satellitaires (AFP)
  2. France : Encore sous le choc du 21 avril 2002 ( ةdito du Monde)
  3. Palestine : Rupture des discussions Arafat/Abou Mazen, Prochaine crise diplomatique entre l’Egypte et Israël ? (AFP) Décalé. 
Achevée aujourd’hui à 15 H 25 GMT.
 
Bonne lecture !
 
Mise en contexte : Hier, une manifestation des avocats tunisiens qui devait débuter au palais de "justice" était empêchée par des centaines de policiers. Voici le reportage de la marche, tel qu’imaginé par l’excellent Omar Khayyâm de la TNA (TUNeZINE News Agency) :
 
TUNIS- (TNA) La place Bab Bnat à Tunis a connu hier, 21 avril 2003 à 11H00 du matin, une manifestation sans précédent dans l’histoire de La Tunisie. Des centaines de policiers en civil ont manifesté devant le Palais de Justice. Les manifestants ont bloqué toutes les issues du Palais de Justice et envahi les rues adjacentes. On ignore jusqu’à maintenant les revendications de ces agents dont la manifestation était plutôt silencieuse et dépourvue de banderoles. Une douzaine de citoyens, qui voulaient apparemment réprimer les policiers protestataires, se sont heurtés à un service d’ordre impeccable et ont dû rebrousser chemin devant la détermination des manifestants. Les autorités tunisiennes ont appelé les centaines d’avocats qui se trouvaient à l’intérieur du Palais de Justice au secours pour venir à bout de ce mouvement de protestation imprévu. Les avocats ont encerclé les policiers, mais se sont abstenus d’utiliser les matraques, les gaz lacrymogènes et les chiens avocatiers. La manifestation s’est dispersée, l’après-midi, dans le calme et aucun policier protestataire n’a été arrêté. Le Ministère de l’intérieur a observé un mutisme total au sujet de ce mouvement de protestation insolite et s’est refusé à tout commentaire.

 
 
I Agression contre l’Irak :
 
 
 
22 avril, 14h51
Ferveur religieuse retrouvée et premiers slogans anti-américains à Kerbala
par Catherine HOURS
Kerbala, la ville sainte des chiites en Irak, était envahie mardi par une foule de pélerins venus pleurer le martyre de leur imam Hussein, mais aussi fêter leur liberté de culte retrouvée et pour certains conspuer la présence américaine.
Les chiites irakiens, qui renouent avec des rites religieux que le régime de Saddam Hussein leur avait interdits pendant des années, ont vécu des moments de transe.
Après des jours, pour certains, de marche jusqu’à Kerbala et des nuits sans sommeil passées à louer le martyr, les fidèles ont repris leur défilé autour de la grande esplanade de la ville, se frappant la poitrine de toutes leurs forces, se flagellant le dos, ou avançant à quatre pattes.
Déferlant depuis deux semaines de toutes les régions d’Irak, notamment du sud majoritairement chiite, ils sont au moins plusieurs centaines de milliers, pour commémorer le souvenir du 40ème jour suivant le martyre de Hussein, décapité en 680 à Kerbala par le califat omeyyade.
Dans le somptueux mausolée de Hussein, un édifice de faïence bleue qui fait 100 mètres de côté, la marée est telle que le prêche n’a pu se dérouler : un flot incessant de pélerins entre et sort, pour toucher le tombeau au centre du sanctuaire.
Le service d’ordre, composé de jeunes bénévoles mobilisés pour l’occasion, canalise avec peine, en se tenant la main, les mouvements des fidèles, les uns concentrés dans leurs prières, les autres voulant embrasser la porte, d’autres encore en pleurs.
La situation est à peu près identique dans le mausolée d’Abbas, le demi-frère de Hussein, de l’autre côté de l’esplanade.
Religieuse, l’atmosphère est aussi revendicative et les premiers slogans anti-américains ont fait leur apparition mardi.
"Non, non au colonialisme, non, non à l’occupation, non, non à l’impérialisme", ont scandé quelque 3.000 fidèles répétant les paroles d’un religieux juché sur un camion.
"Si l’Amérique reste chez nous, elle souffrira", ont-ils ajouté, lançant aussi des "non, non à Israël".
"Oui, oui au chiisme, oui, oui au sunnisme, oui, oui à l’union de l’islam", ont-ils crié.
Au petit matin, une trentaine d’hommes dont le cortège passait devant un hôtel occupé par la presse étrangère avaient crié en anglais "Non à l’Amérique, non à Saddam". Puis "Non à l’Amérique, non à Saddam, non à la tyrannie," avaient-ils repris en arabe, massés derrière les drapeaux noirs du deuil chiite.
Les forces américaines ne sont pas présentes dans la ville sainte, préférant se faire discrètes, à l’extérieur.
Mais les dignitaires chiites ne cachent plus leur volonté de voir les troupes américaines quitter le pays "aussitôt que possible", tout en prônant pour cela des moyens pacifiques et en réclamant pour les chiites la part de pouvoir qui leur est selon eux due, vu leur supériorité démographique.
L’ancien régime de Bagdad avait fondé son pouvoir en partie sur une discrimination au profit des sunnites, contrôlant les manifestations chiites, notamment depuis le soulèvement de cette communauté en 1991 après la guerre du Golfe.
Mardi Saddam Hussein aussi était au centre des clameurs. "Saddam, voyou, où es-tu maintenant ? Montre-toi, que l’on puisse se battre", criait la foule. Un autre groupe s’adressait à Hussein : "O imam, regarde, Saddam le méprisable a disparu."
"Saddam est un âne", commentait un commerçant brandissant un portrait du vieil ayatollah Mohamed Bakr al-Sadr, éliminé par le pouvoir en 1980 et devenu une grande vedette du pélerinage de Kerbala.
En raison de la foule et des menaces reçues par certains ces dernières semaines, de grands dignitaires chiites annoncés ne devraient en revanche pas se rendre à Kerbala, croient savoir certains cheikhs.
Un religieux chiite koweitien Mohammad Baqer Moussawi Al-Mohri a mis en garde contre des attentats "terroristes" que pourraient lancer des fidèles de Saddam Hussein à Kerbala.
 
 
22 avril, 11h31
 
Les Irakiens goûtent aux délices d’une télévision différente
 
par Mohamed HASNI
Témoins d’une liberté retrouvée, les Irakiens se pressent chez les rares vendeurs de paraboles pour pouvoir regarder les chaînes de télévision étrangères dont ils ont été privés pendant les longues années du régime de Saddam Hussein.
Privilège rare dans le passé, cet équipement est devenu accessible au commun des mortels à condition d’y mettre le prix : de 300 à 350 dollars, une véritable fortune dans l’Irak qui vient d’émerger d’une longue période de parole unique, celle distillée par les médias officiels.
"La demande a explosé depuis que j’ai rouvert, il y a trois jours", indique mardi Ali Oubaïdi, un vendeur de la rue Al-Rabih, quartier Al-Jamiaa, dans le Bagdad petit bourgeois.
"J’en ai vendu cinquante en trois jours", dit ce propriétaire d’un magasin de produits électroniques qui ne cesse de renseigner les nombreux clients, venus acheter, s’informer, marchander ou comparer les prix.
M. Oubaïdi, qui dit avoir toujours vendu cet équipement sous le manteau, n’est pas nouveau dans le métier, alors que son voisin, un plombier, est fraîchement reconverti dans cette nouvelle activité qui s’annonce prometteuse.
En effet, le régime de Saddam Hussein interdisait toute ouverture au monde et contrôlait étroitement la réception des télévisions étrangères. Pendant les dernières années, il a proposé par câble un bouquet de programmes des télévisions arabes qui étaient cependant soigneusement expurgés par la censure.
Pour des raisons économiques, beaucoup d’Irakiens ne pouvaient s’abonner et ils avaient le choix entre la télévision d’Etat, austère et officielle, et celle de la Jeunesse, un peu plus originale mais tout autant officielle, que dirigeait Oudaï Saddam Hussein, le fils aîné du président déchu.
"Nous recevions des équipements introduits en contrebande du Kurdistan (qui échappait à l’autorité de Bagdad), de Syrie ou d’Iran mais on ne vendait qu’à des connaissances et après avoir été sûr qu’ils ne traitaient pas avec les services de renseignement", indique un autre vendeur, Yaroub Khalil.
"C’était un jeu du chat et de la souris, mais on a survécu", indique-t-il.
Les transactions se font uniquement au dollar aujourd’hui et les vendeurs prennent en charge l’installation du système de réception.
Mais sous Saddam Hussein, nombreux ont été ceux qui ont réussi à se procurer et à installer cet équipement, en prenant soin de le cacher à tout regard, dans un pays qui était sous étroite surveillance policière.
Majed Abbas, un jeune étudiant, l’a fait au risque de finir en prison.
"Personne, même pas le plus intime de mes amis ne savait pas qu’on pouvait regarder les télévisions étrangères", dit ce privilégié qui a pu suivre la guerre sur les trois principales chaînes arabes Al-Jazira, Al-Arabiya et Abu Dhabi TV.
"Nous avions installé la parabole tard dans la nuit et nous l’avion cachée dans une cage de pigeons. Résultat, j’ai pu mesurer la stupidité de Sahhaf lorsqu’il affirmait que les Américains étaient incapables de prendre Bagdad", raconte-t-il.
L’ancien ministre de l’Information, Mohammad Saïd al-Sahhaf, avait dit et répété aux chaînes arabes que les soldats américains seraient "exterminés" à Bagdad, avant l’entrée des Marines dans le coeur de la capitale.
En s’équipant, Majed Abbas savait qu’il s’exposait à l’époque à six mois de prison, la confiscation du système de réception et une amende de 100 dollars. Ces sanctions ont été doublées peu avant la guerre.
"L’argent n’a pas d’importance, ce qui importe, c’est de savoir ce qui passe et le meilleur moyen d’y arriver aujourd’hui, c’est d’avoir accès aux télévisions satellitaires", dit Amer Mohammad, un commerçant qui vient juste d’acquérir un système de réception chez l’un des vendeurs de la rue Al-Rabih.

 
II France : 
 
 
 
L’éditorial du Monde
Un an après
 

Du séisme qui a secoué la France il y a un an - disqualification de Lionel Jospin et de la gauche au soir du premier tour de l’élection présidentielle, accession du candidat de l’extrême droite au second tour, plébiscite républicain en faveur de Jacques Chirac le 5 mai, enfin triomphe du tout nouveau parti du président aux législatives de juin -, de ce tremblement de terre politique, les causes sont multiples.

Un an plus tard, elles ont été décortiquées par les acteurs comme par les analystes. Qu’il s’agisse de la difficulté de Lionel Jospin à se projeter dans la fonction présidentielle, mais aussi de l’éparpillement meurtrier de la gauche en général et de la gauche plurielle en particulier, ou encore de l’impuissance des candidats "de gouvernement" à proposer un projet de société convaincant et mobilisateur, ou enfin de l’habileté de Jean-Marie Le Pen à se faire oublier pour mieux attiser les peurs des Français.

De ce gigantesque carambolage d’accidents individuels et collectifs, reste un constat, qui surplombe tous les autres : le 21 avril 2002 apparaît bien comme le vote de tous les désabusements et de tous les rejets. Si l’on cumule la montée de l’abstention et des votes blancs et nuls (plus de 30 % des électeurs inscrits), et la marée des votes protestataires ou "hors système" d’extrême gauche (10,7 % des exprimés), d’extrême droite (19,2 %) ou des chasseurs (4,2 %), c’est plus de la moitié de l’électorat qui a boudé les urnes ou rejeté les candidats susceptibles de gouverner le pays.

Un an plus tard, il est tout sauf évident que les facteurs de cette dépression démocratique aient commencé à être soignés en profondeur. Certes, comme elle s’y était engagée, la droite s’est attaquée sans hésitation aux problèmes de l’insécurité qui minent la société française et en particulier ses territoires les plus fragiles. Elle a ainsi privé, pour partie au moins, l’extrême droite de son terrain de prédilection, sans pour autant renoncer à affirmer les principes républicains, comme vient par exemple de le faire le ministre de l’intérieur à propos de l’islam. Comme en atteste le reflux du Front national lors des élections partielles de ces derniers mois, même si le phénomène est classique entre les élections majeures.

Mais la droite au pouvoir bute plus que jamais sur une crise sociale lancinante, exacerbée, il est vrai, par une conjoncture économique exécrable qui relance un chômage ravageur. Quant à la gauche, elle n’a pas encore soldé les comptes de ses quinze années de pouvoir et ne paraît pas en capacité, pour l’heure, de retrouver ses bases sociales et de reconstruire un projet et une stratégie.

La crise de la représentation politique reste donc entière. La "France d’en bas" - celle des ouvriers, des employés, des chômeurs, des exclus, soit une grosse moitié des Français - a beau être cajolée dans les mots et dans les slogans par le premier ministre, elle reste la grande absente du débat politique. L’oublier exposerait la droite et plus encore la gauche à subir, demain, un rejet plus brutal encore que le 21 avril 2002.

 

III Palestine :

http://infos.netscape.fr/info/NDepeche?id=145861&cat_id=3

22 avril, 15h51

Rupture des discussions Abbas/Arafat sur la formation du cabinet

par Hisham ABDALLAH
Le Premier ministre palestinien désigné Mahmoud Abbas a rompu les négociations avec le dirigeant Yasser Arafat sur la formation d’un gouvernement, à moins de 48 heures de l’échéance pour annoncer un cabinet.
Les discussions "entre Arafat et moi ont été un échec et sont rompues. Je ne discuterai plus de cela", a dit M. Abbas (Abou Mazen) cité par l’un des médiateurs impliqués dans les efforts visant à rapprocher les vues entre les deux dirigeants.
Ce blocage est intervenu malgré la pression internationale qui s’accroît sur M. Arafat pour qu’il accepte certaines des conditions posées par son Premier ministre, mais le vieux leader palestinien ne paraissait pas prêt à céder.
Le temps leur est particulièrement compté avant l’expiration, mercredi à minuit, du délai légal de cinq semaines pour la formation d’un gouvernement. D’ultimes efforts de médiation sont entrepris par des députés palestiniens et membres du mouvement Fatah de M. Arafat.
Mais le conseiller de M. Arafat, Nabil Abou Roudeina, a affirmé que "les prochaines 24 heures seront très importantes. Soit Abou Mazen annonce un gouvernement,soit Arafat nomme un nouveau Premier ministre pour le former".
Depuis sa menace de démission dimanche, M. Abbas n’a eu aucun contact direct avec le président de l’Autorité palestinienne.
Le président du Conseil législatif palestinien (Parlement) Ahmed Qoreï a été dépêché auprès de M. Abbas pour essayer de le convaincre de reprendre le dialogue, mais un député palestinien a indiqué à l’AFP que les chances de parvenir à un compromis étaient "très, très faibles".
Abou Mazen a transigé dans le choix de certains ministres, mais il insiste pour avoir la haute main dans les affaires de sécurité et a proposé au poste clé de ministre de l’Intérieur Mohammad Dahlan, ex-chef du service de la Sécurité préventive dans la bande de Gaza, que M. Arafat récuse.
Considéré comme un modéré, Abou Mazen prône la démilitarisation de l’Intifada, mais souffre d’un manque de soutien auprès de la population qui reste en faveur de la poursuite de la lutte armée.
Des députés palestiniens ont appelé MM. Arafat et Abbas de faire un ultime effort pour sortir de l’impasse, qui menace les efforts visant à réformer l’Autorité palestinienne et à mettre en application une initiative de paix internationale.
"Notre message au président et au Premier ministre est de parvenir à un accord et d’annoncer la formation d’un cabinet dans les prochaines heures", a déclaré la députée indépendante Hanane Ashraoui aux journalistes.
Qaddoura Farès, un député membre du Fatah, a indiqué que la "société palestinienne est à un stage critique et il appartient aussi bien à Abou Mazen qu’à Arafat de se montrer responsables vis-à-vis de leur peuple qui espère un changement du système politique".
La désignation de M. Abbas au nouveau poste de Premier ministre a été soutenue par les Etats-Unis, la Russie, l’Union européenne et l’Onu, qui l’estiment capable de réformer l’Autorité palestinienne en réduisant les pouvoirs de M. Arafat, accusé par Washington et Israël de terrorisme.
Les Etats-Unis ont pressé lundi les Palestiniens de mettre en place "d’urgence" un gouvernement dirigé par Abou Mazen, rappelant que le président George W. Bush s’est engagé à publier la "feuille de route" sur un règlement du conflit, immédiatement après l’investiture d’un cabinet palestinien.
Le président égyptien Hosni Moubarak s’est entretenu lundi soir au téléphone avec M. Arafat de la formation "rapide" d’un cabinet, afin d’obtenir la publication de ce plan de paix international prévoyant la création d’un Etat palestinien d’ici à 2005.
Le Premier ministre britannique Tony Blair et le chef de la diplomatie japonaise Yoriko Kawaguchi ont tous deux téléphoné à M. Arafat pour discuter de la crise, selon l’agence palestinienne Wafa.
Le chef de la diplomatie israélienne Sylvan Shalom a fait part à son homologue américain Colin Powell de son "inquiétude" face aux obstacles posés, selon lui, par M. Arafat à la formation d’un cabinet.

 

http://infos.netscape.fr/info/NDepeche?id=145807&cat_id=7

22 avril, 13h52

Le fils d’un diplomate égyptien accusé d’agression sexuelle.. à douze ans

Le fils d’un diplomate égyptien, âgé de douze ans et demi, a été accusé par des passantes à Tel-Aviv de les avoir agressées sexuellement, mais son immunité diplomatique lui a permis d’échapper à des poursuites, a indiqué mardi la police israélienne.
L’incident s’est produit lundi rue Yarkon, près du bord de mer, a précisé une porte-parole de la police à l’AFP.
En croisant deux passantes, l’enfant n’a pu résister à la tentation de toucher le sein de l’une puis de l’autre, malgré leurs protestations véhémentes, selon leurs témoignages.
Elles ont crié. Un policier est arrivé à la rescousse et a attrapé l’adolescent précoce après une course poursuite, selon le quotidien Maariv.
"Mais l’enfant a annoncé qu’il était fils d’un diplomate égyptien et, vérification faite, il s’est avéré qu’il disait vrai et bénéficiait de l’immunité diplomatique de son père", a ajouté la porte-parole.
Dans ces conditions, la police a décidé de ne pas donner de suite à cette affaire.
 
 
A demain


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