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Mon amie ne sait pas rediger un com sur un article. Du coup il voulais souligner par ce commentaire qu’il est ravi du contenu de ce blog internet.
je vous remercie
bourguiba abderrazak
I like to party, not look articles up online. You made it hpaepn.
On est mardi 1er novembre 2011, déjà neuf mois que ben ali s’est enfui et il est caché, comme un rat, en Arabie Saudite. Son collègue Gaddafi a été tué.
Après la lecture de cette lettre, tout cela parait être comme un cauchemar pour celles et ceux qui ne l’ont pas vécu personnellement. Cependant, le mal a sévi longtemps, beaucoup trop longtemps en Tunisie. Il est temps que ça change.
Tout un système policier qui s’effondre, la justice vient de renaître, certes encore fragile mais sera équitable insh’Allah.
Oui il a un fils qui est mon meilleur ami et croyez moi, même si son père et loin de lui sa ne fait pas de lui un mauvais père il s’occupe très bien de lui et Selim va le voir de temps en temps. Je suis au cœur de cette affaire et je peux donc savoir les ressentis de chacun...
ةcoutez quand on ne connait pas la personne on ne juge pas ! Je connais personnellement Monsieur Tebourski et je sais que c’est un homme bon, et je pense que si il a demander a rester en France c’est surtout pour son Fils !
Ne le jugez pas car vous ne le connaissez pas comme je le connais ! Je suis la meilleure amie de son fils Selim. Je sais qu’Adel est un homme bon alors arrêtez tous vos blabla et essayer donc de comprendre le fond de la chose. Merci et bonne soirée
the death of an African giant
Par : Y. Mérabet
En outre, contrairement à ce que pensent aujourd’hui de nombreux libyens, la chute de Kadhafi profite à tout le monde sauf à eux. Car, dans une Afrique où les pays de la zone subsaharienne riche en ressources minérales tournaient complètement le dos à la France pour aller vers la Chine, il fallait bien que monsieur Sarkozy trouve un autre terrain fertile pour son pays. La France n’arrive plus à vendre ses produits manufacturés ou de décrocher un marché en Afrique, elle risque de devenir un PSD C’est pour cela que l’on a vu une France prête à tout pour renverser ou assassiner Kadhafi ; surtout quand l’on sait que la Libye est l’une des premières réserves en Hydrocarbures d’Afrique et de Sebha est la capitale mondiale du trafic Franco-libyen de concentré d’uranium Nigérien. Egalement, l’on sait que jusqu’ici, les populations libyennes n’avaient rien à envier aux Français, ils vivaient richement mieux sans se suer. Puisque Kadhafi faisait tout son possible pour les mettre à l’abri du besoin. Il est donc temps pour les libyens de choisir pleinement futur partenaire occidental. Car si en cinquante ans de coopération la France n’a pu rien apporter à l’Afrique subsaharienne. Vat-elle apporter maintenant aux libyens un bonheur supérieur à celui que leur donnait leur Guide. Rien à offrir à ces ignorants de libyens, sauf des repas communs dans les poubelles de la ville Paris, en France c’est déjà la famine ? Lui, qui durant plusieurs décennies était l’un des faiseurs d’hommes les plus efficaces sur le continent Africain. De son existence, Kadhafi était le leader le plus généreux d’Afrique. Pas un seul pays africain ne peut nier aujourd’hui n’avoir jamais gouté un seul pétro –Dinar du guide Libyen. Aveuglement, et motivé par son projet des Etats-Unis d’Afrique, Kadhafi de son existence a partagé l’argent du pétrole libyen avec de nombreux pays africains, qu’ils soient Francophones, Anglophones ou Lusophones. Au sein même de l’union Africaine, le roi des rois d’Afrique s’était presque érigé en un bailleur de fond très généreux. Jusqu’à l’heure actuelle, il existe sur le continent de nombreux présidents qui ont été portés au pouvoir par Kadhafi. Mais, curieusement, même pas un seul de ces élèves de Kadhafi n’a jusqu’ici eu le courage de lui rendre le moindre hommage.Au lendemain du vote de la résolution 1973 du conseil de sécurité de l’ONU, certains pays membres de l’union africaine sous l’impulsion de Jacob Zuma ont tenté d’apporter un léger soutien au guide libyen. Un soutien qui finalement s’est éteint totalement sans que l’on ne sache pourquoi. Même l’union africaine qui au départ conditionnait avec amertume la prise du pouvoir libyen par un groupe de terroristes et la reconnaissance du CNT libyen constitués de traitres, s’est finalement rétracté de façon inexplicable. Et curieusement, jusqu’aujourd’hui, aucun gouvernement consensuel n’a été formé en Libye. Depuis l’annonce de l’assassinat de Mouammar Kadhafi, cette union africaine dont Mouammar Kadhafi était pourtant l’un des principaux défenseurs et ayant assuré le dernier mandat, n’a encore délivré aucun message officiel de condoléance à ses proches ou de regret. Egalement, même ceux qui hier tentaient de le soutenir n’ont pas eu le moindre courage de lever leur petit doigt pour rendre hommage à leur mentor. Jusqu’à l’heure actuel, seul l’ancien archevêque sud-africain et prix Nobel de paix Desmond TUTU a regretté cet acte ignoble. Même le président Abdoulaye Wade que l’on sait pourtant proche des révoltés libyens n’a pas encore salué la mort de l’homme qu’il souhaitait tant. Le lendemain de sa mort, un vendredi pas un musulman n’a prié pour lui ?.. A ce jour, sur le continent Africain, seul l’homme de la rue et les medias ont le courage de parler de cette assassina crapuleux du guide libyen. Mais, cette attitude des dirigeants africains ne surprend personne, dans la mesure où l’on sait que chaque président a peur de se faire remarquer par un Nicolas Sarkozy qui est capable de tout si la tête d’un président africain ou d’un arabe l’énerve.
Conclusion La Libye et l’Afrique toute entière viennent de tourner une page d’or avec la perte de Mouammar .
Traitre et maudit que je sois, si j’étais un libyen ?
Journaliste indépendant (Algérian Society for International Relations)
119, Rue Didouche Mourad
Alger centre
J’ai écrit un livre qui mérite d’être lu :
TOUT EST POSSIBLE - L’AVENIR DE LA TUNISIE
Vous pouvez télécharger le livre sur mon site Internet :
http://www.go4tunisia.de
Dr. Jamel Tazarki
Allemagne
Ma mére Térésa oui notre mére je suis abderrazak bourguiba le frére de mon meilleur ami Farouk .
vous peut etre me connait mais je pense pas que nous avont eu l’occasion de vous voir .
je suis désolé pour ce qui a passé pour mon frére Farouk .
Omar etait un homme exeptionnel un vrai homme j’ai passé avec lui 6 mois dans le prison nous étions plus que deux fréres.
soyez fiére de Farouk
et que la paradi soit pour lui
La Monarchie Constitutionnelle est l’avenir est la garantie des droits et libertés pour la Tunisie, la Libye et toute l’Afrique du Nord. Le Roi est l’âme du peuple, Il est porteur du sentiment d’unité nationale et du patrimoine historique du peuple. LA MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE EST LE PLUS SUR MOYEN POUR EVITER QU’UN PRESIDENT FINISSE UN JOUR EN DICTATEUR (voyez le cas du roi d’Espagne, sauveur des libertés après le Franquisme).
Bonjour Mesdames, Messieurs,
Je souhaite attirer votre attention sur le faite que ce Barbouze comme vous le dites, a retourné sa veste à l’instant où il s’est assuré du départ définitif du ZABA plus exactement le 18 Janvier 2011.
Mais encore ce dernier qui détient pas un seul titre comme auprès du RCD mais aussi faison parti de plusieurs association et surout la chambre Franco-Tunisienne de marseille ou il a volé récemment le portfolio pour se faire une nouvelle peau et une nouvelle virginité auprès de la Tunisie, avec un pseudo symposium tenue au pôle technologique sis à la Gazelle (Ariana).
Rappel du passé : Khaled Néji représentant de l’office de l’huile près du consulat générale de Tunisie à Marseille a été victime de sa (Stoufida).
Monsieur Kahled Néji a été limogé de son poste, radié de ses fonctions, décédés suite à une attaque cardiaque après avoir visité les prisons Tunisiennes
Je souhaite que cette personne n’intervienne plus sur le sol Tunisien afin de crée des réseaux encore pire qu’avant et revenir au pouvoir par la fenêtre.
Aidez moi à dire la vérité sur ce malheureux de la Sbikha (kairouan) qui fout la honte à son peuple.
Ce Virus, qui trompe sa femme sans scrupule ni honte. A trahit ce que nos ancêtres ont essayé de bâtir, bravour, fraternité dévouement, sincérité.
Il est et il sera toujours à l’antipode des Tunisiens , lèches botes et au plurielles
Vive la Tunisie sans hypocrites
bonjour je suis tres heureuse que mr tlili soit libere mais je n arrive pas avoir de nouvelles precises je tiens a dire que c est un MONSIEUR exceptionnel et qu il ne merite vraiment pas ce qu il a endure j aimerai pouvoir lui exprimer tte ma sympathie
Voilà quatre ans se sont écoulés et votre combat a porté ses fruits. J’aurais pas osé signer ces quelques mots par mon nom réel si vous n’avez pas milité pour ’ma’ liberté. Reconnaissante et le mot ne peut résumer ce que je ressens et tout le respect que je vous porte.
Merci...
Lilia Weslaty
Les petits cons s’amusent à faire leurs graffitis imbéciles même sur les statues couvertes de prestige et d’histoire de Carthage ; on en a maintenant fini avec Ben Ali, avec la censure et l’étouffement des idées et de coeur opéré par son régime. Mais on en finira jamais avec l’idiotie des fondamentalistes islamiques qui promenent leurs femmes en burka, parce que c’est la seule façon par laquelle savent voir une femme : comme une bête dangeureuse. On en finira pas facilement, terrible dictature, avec ceux qui demandent maintenant de couper les mains, les jambes et les bras, suivant l’obsolète loi coranique, sans se faire aucun souci de l’Homme. Jésus, le Christ en est le plus grand champion, le Rédempteur de l’humanité, Lui qui a porté la Croix pour nous TOUS ; quant à la mafia et à al-Capone, nous les plaçerons comme un héritage historique de cet islam que tant s’acharnent à défendre par l’ignorance (mafia vient de l’arabe dialectal anciene "mafiah", c’est-à-dire "protection", la mafia est nait et c’est culturellement radiquée dans une ancienne terre d’islam, la Sicile)
j’ai aimé ce que vous pensé . suis de ton coté. tu me trouvera a l’appui
Sommaire :
Partie arabe : (Al Quds Al Arabi) :
New York, Los Angeles de nos correspondant
Dans un froid polaire, une foule estimée à 250 000 personnes s’est massée, samedi 17 février, pendant plusieurs heures à Manhattan, se réchauffant tant bien que mal en chantant, en applaudissant et en agitant des pancartes réclamant la paix et conspuant George Bush. Il s’agissait, de loin, de la plus importante manifestation à New York depuis deux décennies. La municipalité avait interdit un défilé et autorisé seulement un rassemblement statique.
Le déploiement de police était impressionnant. Les manifestants étaient littéralement parqués dans des enclos de barrières métalliques, le long de la Ire avenue. Cela a fini par en agacer un petit nombre, qui a tenté de prendre le contrôle de rues adjacentes et s’est heurté aux forces de l’ordre. Il y a eu 295 arrestations. Un inspecteur a été conduit à l’hôpital et deux chevaux de la police montée ont été blessés.
"Finalement, rien de bien grave", a déclaré en fin de journée Raymond Kelly, le chef de la police de New York, plutôt soulagé que "la très vaste majorité des participants aient été très coopératifs." Il a évalué la foule à 100 000 personnes, les organisateurs à 400 000. La première avenue étant noire de monde sur plus de 2 kilomètres, les spécialistes estimaient que 250 000 participants était un chiffre vraisemblable.
En dehors des quelques incidents, l’atmosphère était plutôt bon enfant et les participants venus d’horizons très divers. Il y avait bien sûr des "anciens combattants", qui s’étaient déjà opposés aux guerres du Vietnam et du Golfe, des gauchistes et des anarchistes, mais on trouvait aussi, en grand nombre, des lycéens, des étudiants, des couples avec de jeunes enfants, des personnes plus âgées venues défendre les droits civiques ou membres de groupes religieux chrétiens, juifs, musulmans. Il y avait également des antiracistes, des défenseurs de l’environnement, des syndicalistes, des organisations professionnelles.
"VIVE LA FRANCE !"
"Le monde dit non à la guerre", proclamait une gigantesque banderole au croisement de la 51e Rue, là où la foule était la plus dense. Au milieu des drapeaux américains, les slogans écrits sur les pancartes étaient pour tous les goûts : de "Tuer des innocents n’est pas la solution, mais le problème" à un plus classique "Non à la guerre impérialiste", en passant par "Pas de sang pour le pétrole"ou "Les vétérans du Vietnam vous en conjurent, pas de guerre". On pouvait même voir parfois un "Vive la France !" ou "Merci la France" griffonnés sur un morceau de carton.
"Je n’ai aucune sympathie pour Saddam Hussein, mais je n’ai pas donné tout ce que je pouvais depuis vingt-neuf ans à mes élèves pour qu’ils aillent se faire tuer dans le désert irakien", déclarait Glenn Tepper, 52 ans, professeur d’anglais dans un lycée du Bronx. "Je suis déçu que Colin Powell se soit rallié à Bush et à Cheney. La guerre ne résoudra pas, bien au contraire, le problème du terrorisme", expliquait Angela Tsang, 21 ans, une étudiante membre de la Coalition antiguerre de l’Université Columbia. "Bien sûr il faut empêcher Saddam Hussein de posséder des armes de destruction massive, c’est un dictateur sanguinaire, mais une attaque préventive n’est pas moralement défendable et creusera encore le fossé entre les Etats-Unis et l’Europe, les Etats-Unis et les Arabes et les Etats-Unis et le monde", estimait Kristin Casper, 31 ans, informaticienne.
Sur le podium installé au carrefour de la 49e Rue et de la Ire Avenue, d’où l’on pouvait distinguer, dans le fond, la silhouette du bâtiment de l’ONU, se sont succédé des personnalités dont l’archevêque sud-africain Desmond Tutu, le chanteur Pete Seeger, les acteurs Danny Glover, Susan Sarandon et Harry Belafonte, le sénateur de l’Etat de New York Al Sharpton et Donna Lieberman, responsable du mouvement de défense des libertés civiles. "Ce n’est pas parce que vous avez le plus gros fusil que vous devez absolument vous en servir", a crié Martin Luther King III. "Il y a d’autres problèmes dont il faut nous occuper en urgence sur cette planète", a ajouté Angela Davis.
Les manifestations aux Etats-Unis ne se résumaient pas à celle de New York, même si elle était la plus importante. Des rassemblements ont eu lieu dans plus d’une centaine de villes dont Chicago, Philadelphie, Miami, Seattle, Detroit, Austin...
LE SHOW-BIZ DE HOLLYWOOD
Trente mille personnes, d’après la police, 10 000 selon les organisateurs, ont défilé à Los Angeles dans le quartier de Hollywood, un beau résultat pour une ville sans grande tradition de rassemblements. En tête, des personnalités du show-biz tenaient une bannière bilingue : "No war on Iraq ! - No a la guerra en Irak !". En première ligne, on reconnaissait l’actrice Anjelica Huston, son mari, le sculpteur Robert Graham, le réalisateur Rob Reiner, les acteurs Martin Sheen, Christine Lahti, James Cromwell et Mike Farrell, arborant tous deux le T-shirt blanc de l’organisation hollywoodienne contre la guerre, Artists United to Win Without War.
Sur les pancartes brandies par cette foule bigarrée - de très jeunes et de plus âgés, des Blancs, des Latinos et des Noirs, des novices ou d’anciens militants -, on lisait : "La guerre n’est pas un jeu", "De l’argent pour les enfants, par pour la guerre". Le slogan "Agissez comme sur un globe, pas comme dans un empire" était particulièrement populaire. Au rythme des tambours, les Angelenos ont scandé de vieux refrains pacifistes : "Que voulons-nous ? La paix ! Quand la voulons-nous ? Maintenant !" La musique hip-hop du rappeur Tupac Shakur, Changes, a clos la marche.
A l’angle de Sunset Boulevard et de La Brea Avenue, quelques élus locaux, des leaders syndicaux, latinos, se sont exprimés, et l’acteur Martin Sheen, le "président" de la série "A la Maison Blanche", a supplié : " Que notre pays se réveille !"
Une pancarte se faisait particulièrement remarquer devant l’estrade : " Thank you, France !" "M. de Villepin a fait la plaidoirie la plus éloquente et la plus responsable en faveur des inspections, a déclaré au Monde le réalisateur Rob Reiner. Ici, nous demandons à Bush de nous prouver que l’Irak représente un danger imminent." Josh Lucas représente la génération des jeunes acteurs de Hollywood qui s’engagent actuellement : "Je viens d’une famille antinucléaire, a-t-il expliqué. Je ne pense pas que cette guerre soit nécessaire, car je ne vois pas de corrélation avec la lutte contre le terrorisme."
"Le solaire, pas le balistique", entendait-on à San Francisco, où 150 000 personnes - dont les chanteuses Joan Baez et Bonnie Raitt et l’acteur Danny Glover - ont marché de l’Embarcadero au Civic Center, dimanche, la manifestation ayant été décalée en raison des festivités du Nouvel An chinois.
Eric Leser et Claudine Mulard
http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3210—309555-,00.html
Washington de notre correspondant
Après la réunion du Conseil de sécurité de l’ONU, le 14 février, et les manifestations contre la guerre, samedi 15 et dimanche 16 février, le gouvernement américain estime que le débat se réduit à un choix entre deux solutions : permettre à Saddam Hussein de se soustraire, une fois de plus, aux exigences de la communauté internationale ou, au contraire, mettre un point final à ses manigances. Condoleezza Rice, conseillère du président George Bush pour la sécurité nationale, a porté ce message dans les émissions télévisées du dimanche. Les manifestants, a-t-elle dit sur Fox News, "ne doivent pas oublier qu’en Irak, exprimer un désaccord est interdit et peut vous valoir d’avoir la langue coupée". "Veulent-ils vraiment que Saddam Hussein puisse continuer à faire, pendant douze ans, ce qu’il fait depuis douze ans ?", a-t-elle demandé.
Il n’y a pas de troisième terme : c’est ce que Mme Rice et ceux qui soutiennent le gouvernement n’ont cessé de répéter. La formule proposée par la France est assimilée à une "tactique de retardement".
John McCain, sénateur républicain de l’Arizona, a été particulièrement sévère pour Paris. Les Allemands, a-t-il dit, "sont présents en Afghanistan et dans les Balkans" et "assurent la sécurité" des bases américaines sur leur territoire. "Ce n’est pas la même chose que les Français", a ajouté le sénateur. Sur NBC, le journaliste qui interrogeait Mme Rice lui a demandé avec insistance si le gouvernement ne devait pas envisager des mesures de rétorsion sur les importations de produits français, c’est-à-dire, a-t-il précisé, le champagne et l’eau minérale. La conseillère de M. Bush a répondu, avec un sourire un peu gêné, que "ce ne serait pas convenable".
LES CRITIQUES DE WESLEY CLARK
Cependant, Mme Rice a insisté sur l’idée que ceux qui s’opposent à la guerre, au premier rang desquels elle a placé la France, sont complices de Saddam Hussein. "En prenant en compte la procédure plutôt que la substance", dans la mise en œuvre de la résolution 1441, "on fait le jeu de Saddam Hussein", a-t-elle dit. Elle a souligné, aussi, que l’Irak s’était félicité de la séance du Conseil de sécurité. "Ce qui s’est passé permet à Saddam d’espérer une cassure qui lui permettrait de s’en tirer une fois de plus", a-t-elle soutenu. Demander davantage de temps pour les inspections, a expliqué encore Mme Rice, "allège la pression sur l’Irak" et ne l’incite donc pas à passer d’une coopération passive à une coopération active avec les inspecteurs.
Bref, qui n’est pas d’accord avec Washington se range, en fait, du côté du dictateur irakien et de son régime. Mme Rice a confirmé que les Etats-Unis travaillent, "avec [leurs] amis", sur une seconde résolution. Selon M. McCain, ce texte va être déposé dans les tout prochains jours. S’il ne trouve pas une majorité au Conseil de sécurité, les Etats-Unis devront "prendre une décision pour, entre guillemets, ’désarmer’ Saddam Hussein", a dit le sénateur de l’Arizona, qui avait rivalisé avec M. Bush pour la candidature républicaine à la présidence, en 2000, et qui dispose d’une forte autorité morale et politique.
Si M. McCain a félicité M. Bush pour sa politique irakienne, Wesley Clark, ancien commandant en chef des forces de l’OTAN en Europe, l’a critiqué, en revanche, pour son incapacité à rallier les opinions européennes. "Nos alliés sont des démocraties, a dit M. Clark. C’est d’ailleurs pour cela qu’ils sont nos alliés. Dans une démocratie, il faut convaincre les citoyens." M. Clark a confirmé qu’il envisage de concourir pour la candidature démocrate à l’élection présidentielle de 2004.
Patrick Jarreau
http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3210—309541-,00.html
L’irak demeurait, lundi 17 février, au cœur de la diplomatie internationale, tandis que les différentes capitales concernées mesuraient les retombées de la lame de fond antiguerre qui a balayé le monde au cours des dernières quarante-huit heures.
A l’initiative de la Grèce, présidente en exercice de l’Union, les Quinze devaient tenir, lundi à Bruxelles, une réunion consacrée à l’Irak. Le président français Jacques Chirac et le chancelier allemand Gerhard Schrِder, chefs de file des partisans d’une solution si possible diplomatique à la crise irakienne, devaient être les vedettes de cette réunion.
M. Chirac, dans un entretien à l’hebdomadaire américain Time magazine, a notamment estimé que c’est grâce à la pression militaire américaine que l’Irak a fini par concéder de collaborer avec les inspecteurs en désarmement des Nations unies. La fin du régime de Saddam hussein lui paraît une issue souhaitable.
Le premier ministre britannique, Tony Blair, concède qu’il faut donner "plus de temps" aux experts en désarmement, mais à "l’argument moral" de ceux qui protestent contre la guerre, il en oppose un autre : ce sont, selon lui, les milliers d’Irakiens victimes de la répression de Saddam Hussein.
Le premier ministre danois, Anders Fogh Rasmussen , est pratiquement sur la même longueur d’onde, qui reproche aux manifestants contre la guerre de ne pas s’être exprimés contre les violations des droits de l’homme par le dictateur irakien. Il leur reproche aussi d’avoir allégé la pression sur le régime irakien, tout en admettant la nécessité de donner davantage de temps aux inspecteurs des Nations unies.
Le président du gouvernement espagnol, José Maria Aznar, dans un entretien au journal conservateur ABC, indique que, s’il respecte et comprend le "non à la guerre"des Espagnols, il n’en estime pas moins que les "désirs de paix" ne suffisent pas pour éviter un conflit. Le secrétaire général du Parti socialiste, José Luis Zapatero, a exhorté le chef du gouvernement a "défendre la paix et représenter les Espagnols, et non Bush". M. Aznar s’est entretenu par téléphone, samedi et dimanche, avec plusieurs dirigeants de pays arabes : le colonel Mouammar Kadhafi de Libye, ainsi que les présidents égyptien, syrien et algérien Hosni Moubarak et Bachar Al-Assad et Abdelaziz Bouteflika. Il a également pris contact avec le premier ministre turc, Abdullah Gül, avec les premiers ministres danois et canadien Jean Chrétien, le président du Mexique, Vicente Fox, et avec Jacques Chirac. L’objectif est d’obtenir un "consensus international"sur la crise irakienne et d’expliquer la position espagnole.
A l’OTAN, la crise qui s’était ouverte depuis plus d’un mois, à propos de mesures de protection de la Turquie en cas de guerre contre l’Irak, a trouvé une issue, dimanche. Le Comité des plans de défense, chargé de la planification de l’Alliance va pouvoir planifier les mesures envisagées : déploiement d’avions de surveillance Awacs, envoi éventuel de batteries de missiles antimissiles Patriot et déploiement éventuel de capacités de lutte contre la guerre chimique et biologique.
Les ministres des affaires étrangères de la Ligue arabe, réunis samedi et dimanche au Caire, sont convenus de ne pas participer à une guerre qui serait dirigée contre l’Irak. Bien que cette résolution ne soit pas contraignante, elle a indisposé le Koweït qui a exprimé des "réserves".
Les manifestations contre la guerre ont regroupé des millions de protestataires à travers le monde.
A Bagdad, le cardinal Etchegaray a rencontré Saddam Hussein.
http://infos.netscape.fr/info/NDepeche?id=125155&cat_id=3
16 février, 23h21
Les Arabes expriment leur refus d’une frappe, le Koweit mécontent
Par Acil TABBARA et Marwa ABDEL REHIM)
= = Les ministres arabes des Affaires étrangères ont proclamé dimanche leur refus d’une frappe contre l’Irak et appelé les Arabes à ne pas accorder de facilités à une opération militaire américaine, suscitant le mécontentement du Koweit.
Les 22 membres de la Ligue arabe n’ont pas pu s’entendre sur une date définitive pour la tenue d’un sommet extraordinaire sur l’Irak, auquel l’Egypte a appelé, mais le ministre égyptien des Affaires étrangères Ahmed Maher a assuré qu’il aurait lieu "avant la fin du mois de février".
Dans une résolution adoptée au terme d’une réunion de deux jours au Caire, les ministres ont souligné "la nécessité que les Etats arabes s’abstiennent de tout soutien à une action militaire qui conduirait à une menace à la sécurité de l’Irak et à son intégrité territoriale".
Ils ont également demandé que soit donné aux inspecteurs en désarmement de l’Onu "le temps suffisant" pour achever leur mission en Irak.
Dans leur communiqué final, les ministres se sont engagés à "préserver la sécurité et la stabilité de la république irakienne et de l’Etat du Koweit et leur unité territoriale".
Ils ont exprimé leur "refus de toute agression contre l’un ou l’autre (l’Irak et le Koweit) et de toute menace contre la sécurité de tout pays arabe".
Les Etats arabes ont "salué la poursuite de la coopération de l’Irak avec les inspecteurs et l’établissement d’une confiance mutuelle", a poursuivi la résolution.
Ils ont "demandé la poursuite du travail avec les pays membres du Conseil de sécurité, l’Union européenne, l’Organisation de la conférence islamique (OCI) et le Mouvement des non-alignés, pour intensifier les efforts afin d’éviter une guerre à l’Irak", selon le texte.
Ils ont estimé que "le recours à la force serait une preuve, non seulement de l’impuissance du Conseil de sécurité de l’Onu à remplir sa mission de protection de la sécurité et de la paix internationale, mais de l’échec de l’ensemble du régime international, qui se base sur la charte des Nations unies".
Dans une critique claire des Etats-Unis, qui ne sont cependant pas nommés, les ministres ont "refusé tous les plans et les politiques visant à imposer des changements dans la région, à s’ingérer dans ses affaires et à ignorer les intérêts légitimes des Etats et des peuples de la région et de leurs justes causes".
Le ministre libanais des Affaires étrangères Mahmoud Hammoud a indiqué, dans une conférence de presse à l’issue de la réunion, que le Koweit avait exprimé "des réserves" sur la clause du communiqué appelant les Etats arabes à s’abstenir de fournir une assistance ou des facilités à une frappe militaire contre l’Irak.
Le secrétaire général de la Ligue arabe Amr Moussa a pour sa part reconnu que cette question avait donné lieu à un "débat très franc".
Les effectifs militaires américains massés dans la région du Golfe, notamment le Koweit, et certains pays de la région, atteignent désormais les 150.000 hommes, selon le Pentagone.
Pour la première fois, l’Union européenne, représentée par le ministre grec des Affaires étrangères Georges Papandréou, dont le pays assure la présidence tournante de l’UE a participé à la séance d’ouverture.
M. Papandréou a déclaré que les Arabes et l’UE sont décidés à "travailler étroitement de concert, pour trouver un règlement pacifique à la crise irakienne".
M. Moussa a par ailleurs indiqué que les pays arabes allaient se concerter au cours des prochains jours pour fixer une date pour le sommet extraordinaire sur l’Irak.
Selon une source à la Ligue arabe, le sommet pourrait avoir lieu les 21 et 22 février, ou les 27 et 28 février. Mais des participants à la réunion ont indiqué que cinq pays —la Syrie, le Maroc, la Libye, l’Algérie et la Tunisie— s’opposaient à la tenue d’un tel sommet si ses objectifs n’étaient pas clairement définis à l’avance.
AFP |16 .02. 03|14 h 35
Manifestation de soutien à l’Irak dispersée par la police : 20 blessés
Une manifestation de soutien à l’Irak, organisée dimanche en Tunisie par l’Union régionale tunisienne du travail (URTT) de Sfax, dans le centre de la Tunisie, a été dispersée par la police, faisant une vingtaine de blessés dont deux graves, apprend-on auprès des organisateurs. Selon des témoins contactés par téléphone par l’AFP depuis Tunis, plusieurs centaines de manifestants étaient réunis dans le centre de Sfax, ville industrielle et côtière située à 270 km au sud de Tunis, pour manifester leur solidarité avec l’Irak. "La police a chargé brutalement les manifestants en les frappant à coups de matraques sur la tête, faisant une vingtaine de blessés qui ont été soignés aux urgences de l’hôpital", selon les mêmes sources. Deux personnes auraient été gravement blessées et la police aurait procédé à une quinzaine d’interpellations. Un responsable de l’URTT -qui est membre de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT)-, interrogé par l’AFP peu après les incidents, a indiqué que la centrale régionale de Sfax envisageait de lancer un mot d’ordre de grève générale et d’organiser une nouvelle manifestation lundi dans cette même ville. Déjà en décembre dernier, une manifestation de solidarité envers l’Irak et contre une éventuelle frappe sur ce pays avait été interdite à Tunis par les autorités pour "raisons de sécurité", provoquant une protestation de ses organisateurs. La manifestation avait été annoncée par une coordination conduite par le Parti démocrate progressiste (Parti Démocrate Progressiste, opposition légale), et comprenant d’autres partis d’opposition légale et non reconnus, ainsi que le Conseil de l’Ordre des avocats, la Ligue tunisienne de défense des droits de l’Homme (LTDH) et le Conseil national pour les libertés en Tunisie (CNLT, non reconnu).
http://infos.netscape.fr/info/NDepeche?id=125242&cat_id=3
17 février, 13h20
La pression va s’accroître sur Bagdad pour une franchise immédiate et totale
Par Jacques CHARMELOT
Bagdad sera soumis à une forte pression ces prochains jours pour fournir à l’Onu des preuves de son désarmement, dont certaines sont difficiles, voire impossibles à rassembler, estiment des responsables.
Selon des diplomates, cet exercice de franchise attendu d’un régime connu pour son souci du secret doit, pour être crédible, intervenir avant le prochain rapport des inspecteurs de l’Onu prévu au 1er mars.
Entre-temps, le Conseil de sécurité débattra en coulisses d’une nouvelle résolution voulue par la Grande-Bretagne et les Etats-Unis, qui précisera les termes de ce qui apparaît de plus en plus devoir être un ultimatum au président irakien Saddam Hussein.
Le directeur de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Mohamed ElBaradei, a été le premier à souligner dimanche la nécessité pour Bagdad d’aller dorénavant très vite et très loin dans ses efforts pour répondre aux questions en suspens.
"La balle est maintenant dans le camp de l’Irak", a-t-il averti dans un entretien avec la télévision égyptienne en appelant à des progrès importants de la part de Bagdad. "Si nous voulons éviter une guerre, il faudrait que l’Irak coopère avec un plus haut degré de transparence et d’efficacité", a-t-il souligné.
"Il faut que ceci ait lieu au plus vite, surtout sur le dossier chimique et biologique, car tel est le problème principal", a ajouté M. ElBaradei.
Le noeud du problème réside en effet dans l’impossibilité, ou le refus, de Bagdad de fournir à l’Onu des documents ou des témoignages établissant avec certitude que des tonnes d’agents chimiques et biologiques et de milieux de culture bactériologique, ont bien été détruits en 1991 comme l’affirme l’Irak.
Selon des diplomates, des gestes précis vont être demandés de la part de l’Irak pour aider la mission des inspecteurs à progresser dans ce domaine, sinon la poursuite de celle-ci sera jugée inutile.
Washington et Londres vont notamment exiger une accélération du processus d’entretiens avec les scientifiques irakiens. Le secrétaire d’Etat américain Colin Powell avait récemment estimé que si le régime de Bagdad voulait vraiment coopérer, ces scientifiques "feraient la file" pour répondre aux questions de l’Onu.
La bonne volonté de Bagdad dans ce domaine pourra être mesurée dans les prochains jours par l’accès donné à la Commission de contrôle, de vérification, et d’inspections de l’Onu (Cocovinu) à 83 scientifiques, témoins de la destruction d’armes chimiques, selon Bagdad, dont les noms ont été remis au chef de la Cocovinu, Hans Blix.
Ce dernier a également demandé que soit fournie une liste de scientifiques pouvant prouver la destruction du potentiel bactériologique de l’Irak.
Cet effort pourrait ne pas suffire à satisfaire Washington qui assure que les documents établissant le sort des armes chimiques et biologiques de l’Irak existent bel et bien. M. Powell avait souligné lui-même que si Bagdad était sérieux, les dossiers "sortiraient à flots des maisons et des usines".
"Nous pensons que Saddam Hussein sait ce qu’il a fait avec ces armes. Nous savons que ces armes ont existé. Et nous n’avons pas les preuves qu’elles ont été détruites ou qu’elles ont été stockées. C’est ce que nous attendons encore", avait-il souligné.
Mais même M. Blix reconnaît que cet exercice de documentation peut s’avérer impossible. Il avait illustré la difficulté en expliquant qu’un récent dossier irakien faisait état de 1.000 tonnes d’agents chimiques dont le sort ne pouvait pas être documenté.
"On ne peut pas en tirer la conclusion qu’ils existent. Toutefois cette éventualité ne doit pas être écartée. Et si c’est le cas, ces agents doivent être présenté et être détruits. S’il n’existent plus, des preuves crédibles doivent être apportées", avait-il souligné, résumant le dilemme qui doit être résolu à brève échéance pour éviter la guerre.
II Palestine :
http://infos.netscape.fr/info/NDepeche?id=125227&cat_id=3
17 février, 12h29
Trois Palestiniens tués, Israéliens et Palestiniens en route pour Londres
par Adel ZAANOUN
Un responsable militaire du mouvement islamiste Hamas, capturé lundi matin par l’armée au sud de la ville de Gaza, est décédé dans un hôpital israélien des suites de ses blessures, alors que deux autres Palestiniens étaient tués lors d’un raid israélien dans la nuit à Gaza.
Ces nouveaux décès sont survenus au lendemain de la mort à Gaza de six membres du mouvement islamiste Hamas dans une mystérieuse explosion attribuée par les Palestiniens à Israël.
Des militaires israéliens déguisés en Palestiniens circulant dans un véhicule banalisé ont tenté de stopper une voiture palestinienne à l’aide d’une herse sur une route proche de la colonie de Netzarim, au sud de la ville de Gaza, puis ouvert le feu, selon des témoins.
Ils ont ensuite extirpé de la voiture ses trois occupants, tous trois blessés, dont l’un dans un état grave.
La radio publique israélienne a affirmé que ce dernier, Riyad Abou Zaïd, avait succombé à ses blessures. La radio a indiqué, citant des sources militaires, qu’il s’agissait du chef de la branche militaire du Hamas dans la bande de Gaza.
Un porte-parole de l’hôpital Soroka de Beersheba (sud d’Israël) a confirmé à l’AFP qu’un Palestinien "arrivé dans un état désespéré", mais dont il a refusé de fournir l’identité, était décédé des suites de ses blessures.
L’armée israélienne s’est refusée à tout commentaire.
En dépit de ces violences, une délégation palestinienne et une délégation israélienne sont parties pour Londres pour y mener des contacts sur les réformes en cours au sein de l’Autorité palestinienne avec des représentants du quartette (Etats-Unis, Onu, Russie et UE).
Ces discussions font suite à l’annonce vendredi par le président de l’Autorité palestinienne, Yasser Arafat, qu’il acceptait la création d’un poste de Premier ministre.
Dans la nuit, quelque 40 blindés, appuyés par des hélicoptères de combat et des bulldozers, ont participé à une opération israélienne dans la bande de Gaza qui a fait deux tués, dont un membre des forces de sécurité, et quatre blessés du côté palestinien et a pris fin à l’aube.
Ces trois décès portent à 2.961 le nombre de personnes tuées depuis le début de l’Intifada, fin septembre 2000, dont 2.211 Palestiniens et 694 Israéliens.
Dans le district voisin de Cheikh Radouan, quatre Palestiniens, dont une femme, ont été légèrement blessés par des tirs d’hélicoptères.
Au même moment, des soldats israéliens pénétraient dans le secteur proche de Al-Soudaniyeh, où ils ont détruit à l’explosif un immeuble de cinq étages appartenant à Ahmed al-Ghandour, un chef local du Hamas recherché par les autorités israéliennes.
Al-Ghandour, qui n’a pas été appréhendé lors de l’opération, est accusé par Israël d’être responsable de la mort samedi de quatre soldats israéliens tués dans le nord de la bande de Gaza par l’explosion d’une charge de forte puissance au passage de leur char.
L’attaque avait été revendiquée par trois groupes armés, dont les Brigades Ezzedine al-Qassam, la branche armée du Hamas, et le ministre israélien de la Défense, Shaoul Mofaz, avait averti qu’Israël y riposterait de manière sévère.
Dimanche, six membres de la branche militaire du Hamas avaient été tués à Gaza dans une explosion d’origine inconnue attribuée par le mouvement à Israël.
L’armée israélienne s’est refusée à tout commentaire.
L’explosion est survenue alors que les membres du Hamas maniaient un petit appareil sans pilote bourré d’explosifs qui devait servir pour une attaque en territoire israélien, selon le quotidien israélien Yédiot Aharonot.
Par ailleurs, 26 activistes palestiniens ont été arrêtés au cours de la nuit par l’armée israélienne en Cisjordanie, dont onze à Jénine (nord), a indiqué l’armée.
La délégation palestinienne partie pour Londres devait discuter "à la fois des réformes, de l’aide aux Palestiniens et de la feuille de route du quartette", a indiqué Saëb Erakat, principal négociateur palestinien, qui la dirige.
Les discussions de la délégation israélienne à Londres devraient porter, pour leur part, uniquement sur les questions d’ordre économique, a indiqué à l’AFP un porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères.
III USA :
http://infos.netscape.fr/info/NDepeche?id=125251&cat_id=3
17 février, 14h39
Chicago : 21 morts dans une bousculade à la sortie d’une boîte de nuit
Vingt et une personnes ont été tuées et 19 autres gravement blessées dans une bousculade lundi matin à la sortie d’une boîte de nuit de Chicago (nord), a-t-on appris auprès de la police.
Selon la presse locale, c’est une bagarre à l’intérieur de la boîte de nuit, le "Epitome Nightclub", qui a poussé le personnel de sécurité à asperger du gaz au poivre, suscitant un mouvement de panique de la foule qui a cherché à quitter les lieux précipitamment.
Selon le chaîne CNN, les quelque 1.500 clients ont tenté d’échapper au gaz en se précipitant sur un escalier et plusieurs ont été écrasés dans la bousculade.
Quand les secouristes sont arrivés sur les lieux, la porte à l’arrière de l’édifice, qui contient une restaurant et une boîte de nuit, était verrouillée et a dû être forcée, retardant ainsi l’arrivée des secours.
L’accident s’est produit vers 03H00 du matin heure locale (09H00 GMT).
A demain