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Derniers messages des forums


Une action en hommage à Zouhair Yahyaoui
18 juillet 2014, par jectk79

Mon amie ne sait pas rediger un com sur un article. Du coup il voulais souligner par ce commentaire qu’il est ravi du contenu de ce blog internet.


Pourquoi aller tracer partout pour faire établir des évaluations de d’assurances familiales alors qu’existent des portails tels que Sherpa-mutuelle.fr proposant de rapprocher les propositions avec un comparateur mutuelle sophistiqué en restant votre demeure ? site => mutuelle obligatoire


Abderrazek Bourguiba condamné à 25 mois de prison
15 novembre 2011, par Bourguiba

je vous remercie
bourguiba abderrazak



Quelques points marquant contre l’environnement en Tunisie
6 novembre 2011, par xZNRpEkXvbSPvAf

I like to party, not look articles up online. You made it hpaepn.



Et puis y a eu la Révolution :)
1er novembre 2011, par liliopatra

On est mardi 1er novembre 2011, déjà neuf mois que ben ali s’est enfui et il est caché, comme un rat, en Arabie Saudite. Son collègue Gaddafi a été tué.
Après la lecture de cette lettre, tout cela parait être comme un cauchemar pour celles et ceux qui ne l’ont pas vécu personnellement. Cependant, le mal a sévi longtemps, beaucoup trop longtemps en Tunisie. Il est temps que ça change.
Tout un système policier qui s’effondre, la justice vient de renaître, certes encore fragile mais sera équitable insh’Allah.



Va chialer ailleurs ( reponse)
30 octobre 2011, par Maud

Oui il a un fils qui est mon meilleur ami et croyez moi, même si son père et loin de lui sa ne fait pas de lui un mauvais père il s’occupe très bien de lui et Selim va le voir de temps en temps. Je suis au cœur de cette affaire et je peux donc savoir les ressentis de chacun...



Va chialer ailleurs ( reponse)
30 octobre 2011, par Maud

ةcoutez quand on ne connait pas la personne on ne juge pas ! Je connais personnellement Monsieur Tebourski et je sais que c’est un homme bon, et je pense que si il a demander a rester en France c’est surtout pour son Fils !
Ne le jugez pas car vous ne le connaissez pas comme je le connais ! Je suis la meilleure amie de son fils Selim. Je sais qu’Adel est un homme bon alors arrêtez tous vos blabla et essayer donc de comprendre le fond de la chose. Merci et bonne soirée



> Une pétition de 86 prisonniers tunisiens
30 octobre 2011, par Moussa

the death of an African giant

Par : Y. Mérabet
En outre, contrairement à ce que pensent aujourd’hui de nombreux libyens, la chute de Kadhafi profite à tout le monde sauf à eux. Car, dans une Afrique où les pays de la zone subsaharienne riche en ressources minérales tournaient complètement le dos à la France pour aller vers la Chine, il fallait bien que monsieur Sarkozy trouve un autre terrain fertile pour son pays. La France n’arrive plus à vendre ses produits manufacturés ou de décrocher un marché en Afrique, elle risque de devenir un PSD C’est pour cela que l’on a vu une France prête à tout pour renverser ou assassiner Kadhafi ; surtout quand l’on sait que la Libye est l’une des premières réserves en Hydrocarbures d’Afrique et de Sebha est la capitale mondiale du trafic Franco-libyen de concentré d’uranium Nigérien. Egalement, l’on sait que jusqu’ici, les populations libyennes n’avaient rien à envier aux Français, ils vivaient richement mieux sans se suer. Puisque Kadhafi faisait tout son possible pour les mettre à l’abri du besoin. Il est donc temps pour les libyens de choisir pleinement futur partenaire occidental. Car si en cinquante ans de coopération la France n’a pu rien apporter à l’Afrique subsaharienne. Vat-elle apporter maintenant aux libyens un bonheur supérieur à celui que leur donnait leur Guide. Rien à offrir à ces ignorants de libyens, sauf des repas communs dans les poubelles de la ville Paris, en France c’est déjà la famine ? Lui, qui durant plusieurs décennies était l’un des faiseurs d’hommes les plus efficaces sur le continent Africain. De son existence, Kadhafi était le leader le plus généreux d’Afrique. Pas un seul pays africain ne peut nier aujourd’hui n’avoir jamais gouté un seul pétro –Dinar du guide Libyen. Aveuglement, et motivé par son projet des Etats-Unis d’Afrique, Kadhafi de son existence a partagé l’argent du pétrole libyen avec de nombreux pays africains, qu’ils soient Francophones, Anglophones ou Lusophones. Au sein même de l’union Africaine, le roi des rois d’Afrique s’était presque érigé en un bailleur de fond très généreux. Jusqu’à l’heure actuelle, il existe sur le continent de nombreux présidents qui ont été portés au pouvoir par Kadhafi. Mais, curieusement, même pas un seul de ces élèves de Kadhafi n’a jusqu’ici eu le courage de lui rendre le moindre hommage.Au lendemain du vote de la résolution 1973 du conseil de sécurité de l’ONU, certains pays membres de l’union africaine sous l’impulsion de Jacob Zuma ont tenté d’apporter un léger soutien au guide libyen. Un soutien qui finalement s’est éteint totalement sans que l’on ne sache pourquoi. Même l’union africaine qui au départ conditionnait avec amertume la prise du pouvoir libyen par un groupe de terroristes et la reconnaissance du CNT libyen constitués de traitres, s’est finalement rétracté de façon inexplicable. Et curieusement, jusqu’aujourd’hui, aucun gouvernement consensuel n’a été formé en Libye. Depuis l’annonce de l’assassinat de Mouammar Kadhafi, cette union africaine dont Mouammar Kadhafi était pourtant l’un des principaux défenseurs et ayant assuré le dernier mandat, n’a encore délivré aucun message officiel de condoléance à ses proches ou de regret. Egalement, même ceux qui hier tentaient de le soutenir n’ont pas eu le moindre courage de lever leur petit doigt pour rendre hommage à leur mentor. Jusqu’à l’heure actuel, seul l’ancien archevêque sud-africain et prix Nobel de paix Desmond TUTU a regretté cet acte ignoble. Même le président Abdoulaye Wade que l’on sait pourtant proche des révoltés libyens n’a pas encore salué la mort de l’homme qu’il souhaitait tant. Le lendemain de sa mort, un vendredi pas un musulman n’a prié pour lui ?.. A ce jour, sur le continent Africain, seul l’homme de la rue et les medias ont le courage de parler de cette assassina crapuleux du guide libyen. Mais, cette attitude des dirigeants africains ne surprend personne, dans la mesure où l’on sait que chaque président a peur de se faire remarquer par un Nicolas Sarkozy qui est capable de tout si la tête d’un président africain ou d’un arabe l’énerve.
Conclusion La Libye et l’Afrique toute entière viennent de tourner une page d’or avec la perte de Mouammar .
Traitre et maudit que je sois, si j’étais un libyen ?

Journaliste indépendant (Algérian Society for International Relations)
119, Rue Didouche Mourad
Alger centre



Liberté pour le Docteur Sadok Chourou
29 octobre 2011, par Dr. Jamel Tazarki

J’ai écrit un livre qui mérite d’être lu :
TOUT EST POSSIBLE - L’AVENIR DE LA TUNISIE
Vous pouvez télécharger le livre sur mon site Internet :
http://www.go4tunisia.de
Dr. Jamel Tazarki
Allemagne



DECES D’OMAR CHLENDI
28 octobre 2011, par bourguiba

Ma mére Térésa oui notre mére je suis abderrazak bourguiba le frére de mon meilleur ami Farouk .
vous peut etre me connait mais je pense pas que nous avont eu l’occasion de vous voir .

je suis désolé pour ce qui a passé pour mon frére Farouk .
Omar etait un homme exeptionnel un vrai homme j’ai passé avec lui 6 mois dans le prison nous étions plus que deux fréres.

soyez fiére de Farouk
et que la paradi soit pour lui



Projet libéral pour une nouvelle monarchie démocratique et laïque en Tunisie
22 octobre 2011, par Victor Escroignard

La Monarchie Constitutionnelle est l’avenir est la garantie des droits et libertés pour la Tunisie, la Libye et toute l’Afrique du Nord. Le Roi est l’âme du peuple, Il est porteur du sentiment d’unité nationale et du patrimoine historique du peuple. LA MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE EST LE PLUS SUR MOYEN POUR EVITER QU’UN PRESIDENT FINISSE UN JOUR EN DICTATEUR (voyez le cas du roi d’Espagne, sauveur des libertés après le Franquisme).



> Lotfi Hamdi, une Barbouze qui se voit ministrable
4 octobre 2011, par Anti Lotfi Hamdi

Bonjour Mesdames, Messieurs,

Je souhaite attirer votre attention sur le faite que ce Barbouze comme vous le dites, a retourné sa veste à l’instant où il s’est assuré du départ définitif du ZABA plus exactement le 18 Janvier 2011.

Mais encore ce dernier qui détient pas un seul titre comme auprès du RCD mais aussi faison parti de plusieurs association et surout la chambre Franco-Tunisienne de marseille ou il a volé récemment le portfolio pour se faire une nouvelle peau et une nouvelle virginité auprès de la Tunisie, avec un pseudo symposium tenue au pôle technologique sis à la Gazelle (Ariana).

Rappel du passé : Khaled Néji représentant de l’office de l’huile près du consulat générale de Tunisie à Marseille a été victime de sa (Stoufida).
Monsieur Kahled Néji a été limogé de son poste, radié de ses fonctions, décédés suite à une attaque cardiaque après avoir visité les prisons Tunisiennes

Je souhaite que cette personne n’intervienne plus sur le sol Tunisien afin de crée des réseaux encore pire qu’avant et revenir au pouvoir par la fenêtre.

Aidez moi à dire la vérité sur ce malheureux de la Sbikha (kairouan) qui fout la honte à son peuple.

Ce Virus, qui trompe sa femme sans scrupule ni honte. A trahit ce que nos ancêtres ont essayé de bâtir, bravour, fraternité dévouement, sincérité.

Il est et il sera toujours à l’antipode des Tunisiens , lèches botes et au plurielles

Vive la Tunisie sans hypocrites



Blog dédié à la défense du prisonnier politique Abderrahmane TLILI
4 octobre 2011, par bechim

bonjour je suis tres heureuse que mr tlili soit libere mais je n arrive pas avoir de nouvelles precises je tiens a dire que c est un MONSIEUR exceptionnel et qu il ne merite vraiment pas ce qu il a endure j aimerai pouvoir lui exprimer tte ma sympathie



> Tunisie, l’agression abjecte sur Samia Abbou par les voyous de Ben Ali
26 septembre 2011, par Liliopatra

Voilà quatre ans se sont écoulés et votre combat a porté ses fruits. J’aurais pas osé signer ces quelques mots par mon nom réel si vous n’avez pas milité pour ’ma’ liberté. Reconnaissante et le mot ne peut résumer ce que je ressens et tout le respect que je vous porte.

Merci...

Lilia Weslaty



> Les procès de l’ignorance et les progrés de l’Homme
24 septembre 2011, par a posteriori, l’auteur Nino Mucci

Les petits cons s’amusent à faire leurs graffitis imbéciles même sur les statues couvertes de prestige et d’histoire de Carthage ; on en a maintenant fini avec Ben Ali, avec la censure et l’étouffement des idées et de coeur opéré par son régime. Mais on en finira jamais avec l’idiotie des fondamentalistes islamiques qui promenent leurs femmes en burka, parce que c’est la seule façon par laquelle savent voir une femme : comme une bête dangeureuse. On en finira pas facilement, terrible dictature, avec ceux qui demandent maintenant de couper les mains, les jambes et les bras, suivant l’obsolète loi coranique, sans se faire aucun souci de l’Homme. Jésus, le Christ en est le plus grand champion, le Rédempteur de l’humanité, Lui qui a porté la Croix pour nous TOUS ; quant à la mafia et à al-Capone, nous les plaçerons comme un héritage historique de cet islam que tant s’acharnent à défendre par l’ignorance (mafia vient de l’arabe dialectal anciene "mafiah", c’est-à-dire "protection", la mafia est nait et c’est culturellement radiquée dans une ancienne terre d’islam, la Sicile)



que dieu te glorifie.
23 août 2011, par adyl

j’ai aimé ce que vous pensé . suis de ton coté. tu me trouvera a l’appui



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Bibliothèque > Revue de presse > RdP d’Ahmed Fouednejm
Revue de Presse n°347
par Ahmed Fouednejm
22 février 2003

La Revue de Presse (RDP) est publiée quotidiennement sur le site www.reveiltunisien.org.

Vous êtes désormais 150 personnes à recevoir quotidiennement la RDP.
N’hésitez pas à la transférer à vos amis.

fouednejm@hotmail.com


La revue de presse, ce sont les meilleurs articles des principaux quotidiens européens ainsi que les infos de dernière minute des agences de presse choisis pour vous en toute subjectivité par Ahmed fouednejm. Les URL de quelques articles du site de la télévision qatarie Al Jazeera (en arabe) et d’Al Quds Al Arabi (journal panarabe édité à Londres) seront également donnés.


Sommaire :

Partie arabe : (Al Quds Al Arabi) :

  1. La moitié des fonctionnaires des Nations Unies, a, d’ores et déjà. quitté Bagdad http://www.alquds.co.uk/index.asp ?fname=2003\02\02-22\m47.htm&storytitle=ff ???%20 ?????%20 ?????%20 ???????%20 ??????%20??????%20fff (AFP)
 
Partie Française : (Le Monde, AFP, La Presse, communiqué)
 
Au sommaire aujourd’hui 10 articles et dépêches du Monde (édition du 23 février), de La Presse et de l’AFP.
  1. Guerre contre l’Irak : Les inspecteurs fixent une date butoir à l’Irak, Les boucliers humains se déploient, Moubarak sceptique, Répression des manifs en Egypte, Les chinois voudraient bien pouvoir marcher (Le Monde, AFP)
  2. Tunisie : ةditorial HONTEUX qui assimile les manifestations (interdites et réprimées) contre la guerre à de "la dégradation de biens publics" (La Presse)
  3. Palestine : une intifada démilitarisée (Le Monde)
Achevée aujourd’hui à 18 H 30 GMT.
 
Bonne lecture !

 
 
I Guerre contre l’Irak :
 
 
22 février, 16h57
L’Irak ne coopère pas pleinement avec les inspecteurs (ElBaradei)
 
L’Irak ne coopère pas pleinement avec les inspecteurs en désarmement, a affirmé samedi à Téhéran le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) Mohamed ElBaradei.
"Nous n’avons pas encore terminé notre travail et l’Irak ne coopère pas pleinement avec nous", a déclaré le chef de l’AIEA lors d’une conférence de presse à Téhéran.
"En particulier, nous n’avons pas un accès complet aux scientifiques irakiens et nous espérons que l’Irak coopèrera dans les semaines à venir", a-t-il ajouté.
M. ElBaradei, arrivé vendredi matin en Iran pour tenter de vérifier la vocation pacifique du programme nucléaire iranien, soupçonné par les Etats-Unis de couvrir un programme militaire, a écourté sa visite et devait repartir dans la nuit de samedi à dimanche.
"Nous continuons à penser que la guerre n’est pas inévitable", a ajouté M. ElBaradei, qui partage avec Hans Blix la supervision des inspections en Irak.
Les inspecteurs en désarmement doivent remettre d’ici à la fin du mois un nouveau rapport aux Nations unies.
Leur chef Hans Blix a fixé à Bagdad la date butoir du 1er mars pour le début de la destruction des missiles irakiens Al-Samoud 2 prohibés. De son côté, le Pentagone a annoncé avoir déployé 210.000 militaires dans le Golfe.
Les Américains déposeront la semaine prochaine aux Nations unies un deuxième projet de résolution sur l’Irak, peut-être dès lundi, a confirmé la Maison Blanche. Le Conseil de sécurité pourrait se prononcer sur ce texte début mars, après une nouvelle rencontre avec les chefs des inspecteurs en désarmement de l’Onu, selon des diplomates.
 
22 février, 13h11
Blix fixe une date butoir à l’Irak pour la destruction de missiles
 
Le chef des inspecteurs en désarmement de l’Onu Hans Blix a fixé à Bagad la date butoir du 1er mars pour le début de la destruction des missiles irakiens Al-Samoud 2 prohibés, alors que le Pentagone annonçait avoir 210.000 militaires dans le Golfe.
Cette demande a été formulée dans une lettre envoyée vendredi au général Amir al-Saadi, conseiller du président irakien Saddam Hussein, selon le le New York Times.
M. Blix rappelle dans cette lettre les récentes conclusions d’experts en désarmement selon lesquelles les missiles Al-Samoud que possède l’Irak dépassent la portée autorisée par l’Onu de 150 kilomètres.
Il demande aussi à l’Irak de détruire des moteurs qui auraient été importés illégalement pour équiper les missiles, dont certains sont déjà déployés dans le cadre du dispositif de défense irakien contre une éventuelle attaque américaine, selon le journal.
A Washington, le Pentagone a annoncé que 210.000 militaires étaient désormais déployés dans la région du Golfe, dont 98.000 au Koweit, prêts à entrer en guerre contre l’Irak sur l’ordre du président George W. Bush.
Le parlement turc devrait débattre mardi d’un déploiement en Turquie d’unités combattantes américaines en prévision d’une guerre en Irak, après la conclusion d’un accord sur des compensations financières réclamées par Ankara, selon la presse turque.
Mais Ankara a également fait passer le message à Washington que "les derniers points de litige" dans les discussions turco-américaines, concernant notamment sur une intervention conjointe dans le nord de l’Irak, doivent être surmontées d’ici mardi.
"Nous pensons possible que le gouvernement turc saisisse le Parlement au début de la semaine prochaine" sur la question de la présence de troupes américaines en Turquie, a déclaré pour sa part le secrétaire d’Etat Colin Powell, évoquant des progrès dans les discussions.
Les deux alliés négocient depuis plusieurs jours, notamment sur le montant d’une aide financière américaine à la Turquie, condition requise par Ankara pour autoriser les Américains à utiliser son territoire.
Sur le plan diplomatique, les Américains déposeront la semaine prochaine aux Nations unies un deuxième projet de résolution sur l’Irak, peut-être dès lundi, a confirmé vendredi la Maison Blanche. Le Conseil de sécurité pourrait se prononcer sur ce texte début mars, après une nouvelle rencontre avec les chefs des inspecteurs en désarmement de l’Onu, selon des diplomates.
Le texte proposé soulignera "que l’Irak n’a pas respecté la résolution 1441" qui lui fait obligation de désarmer, mais, selon les indications du secrétaire d’Etat Colin Powell, il ne contiendrait pas de "date butoir".
Face à la détermination de Washington, la Russie a indiqué être contre une résolution qui prônerait le recours automatique à la force contre l’Irak.
"Nous continuons à considérer qu’une nouvelle résolution du Conseil de sécurité de l’ONU sur l’Irak n’est pas nécessaire" pour l’instant, a déclaré samedi le vice-ministre des Affaires étrangères Iouri Fedotov.
Dans le camp opposé, le chef du gouvernement espagnol José Maria Aznar, invité à Crawford (Texas, sud) du président américain George W. Bush, devait discuter du projet de nouvelle résolution sur l’Irak.
A Kuala Lumpur, la politique des Etats-Unis sur l’Irak a été critiquée samedi lors d’une réunion des ministres des Affaires étrangères du mouvement des Non alignés.
Pour sa part, la presse irakienne a appelé samedi les pays européens, et notamment la France, l’Allemagne et la Belgique, à maintenir leur position hostile à une guerre contre l’Irak.
L’Irak est prêt au dialogue avec les Etats-Unis à condition qu’ils abandonnent leur projet militaire contre son régime et "s’il n’y a pas d’ingérence dans les affaires intérieures" des deux pays, avait affirmé le vice-président irakien, Taha Yassine Ramadan.
A Bagdad, 70 volontaires européens venant d’Italie, de Suède, d’Espagne et de Finlande se sont déployés vendredi autour d’une usine de traitement de l’eau, dans la première opération de "boucliers humains", ont constaté les journalistes sur place.
A Téhéran, le chef de l’Agence internationale de l’énergie atomiqueMohamed ElBaradei a décidé d’abréger sa visite en Iran pour partir dès samedi soir, a indiqué l’Organisation atomique iranienne, sans préciser sa destination.
Alors qu’un sommet arabe est prévu le 1er mars au Caire, le président égyptien Hosni Moubarak a exprimé ses doutes quant aux possibilités d’empêcher une guerre en Irak, soulignant que les "troupes américaines et britanniques étaient déjà prêtes au combat dans la région", dans un entretien à l’hebdomadaire der Spiegel à paraître lundi.
Enfin, le secrétaire général de l’OPEP Alvaro Silva-Calderon a assuré qu’il n’y aurait pas de pénurie de pétrole en cas de guerre en Irak, en marge d’un Conseil informel des ministres de l’Energie de l’Union europénne à Salonique, (nord de la Grèce).
 
22 février, 14h11
Les "boucliers humains" redoutent davantage les courbatures que les bombes US
 
par Nayla RAZZOUK
Après avoir passé la nuit dans une usine de traitement et de distribution d’eau à Bagdad, 18 pacifistes étrangers se sont certes réveillés samedi le dos courbatu, mais avec une volonté renforcée de faire face en cas d’intervention militaire américaine contre l’Irak.
"A part le mal de dos, tout va bien. La première nuit a été un succès", affirme le Turc Murad Kalayci en faisant la grimace, les mains posées sur les reins, après être retourné à l’hôtel où il loge dans la capitale irakienne.
"Un +bouclier humain+ italien et moi avons été obligés de dormir sur de petits sièges, vu le manque de lits. Mais même ceux qui avaient des lits ont passé une mauvaise nuit", dit-il, s’empressant d’ajouter : "Cela ne peut que nous rendre plus forts".
M. Kalayci, qui est normalement cuisinier dans un hôtel cinq étoiles de la côte turque, est l’un des 70 pacifistes qui se sont déployés vendredi pour la première fois dans l’usine de traitement d’eau du 7-Avril, au nord de Bagdad.
Les "boucliers humains", en provenance d’Italie, de Suède, d’Espagne, de Turquie et de Finlande, se sont installés dans une grande salle de l’usine où ont été installées des rangées de lits, 18 d’entre eux passant la nuit sur place.
"Nous sommes ici car nous pensons qu’une guerre contre l’Irak est un crime et nous sommes ici pour rester", a dit M. Kalayci.
Le directeur de l’usine du 7-avril, date de la création (1947) du parti Baas au pouvoir, Hachim Hassan, assure que le bombardement de l’installation serait un désastre pour plus d’un million d’habitants de Bagdad.
Les pacifistes craignent que de telles infrastructures civiles ne soient la cible de frappes militaires, dans le cas d’une offensive conduite par les Etats-Unis contre l’Irak.
Pendant la guerre du Golfe en 1991, la coalition alliée menée par les Etats-Unis avaient frappé plusieurs sites civils à travers l’Irak.
La salle où les "boucliers humains" ont passé la nuit est située dans le bâtiment administratif de l’usine. Samedi matin, elle était vide.
"Ils sont partis très tôt ce matin. Je pense qu’ils sont retournés à l’hôtel", a expliqué M. Hassan.
"Ils devaient rester ici une seule nuit. Il s’agissait uniquement d’un geste symbolique et d’un test pour la logistique", a-t-il dit.
Le groupe avait emmené sa propre nourriture, a précisé M. Hassan, avant d’ajouter : "Nous leur avons offert l’eau".
Avant de partir, les pacifistes ont laissé une affiche sur la porte du bâtiment sur laquelle est écrit : "Bombarder ce site est un crime de guerre. Non à l’agression contre l’Irak".
"Nous étions vraiment contents de les recevoir. C’est très généreux de leur part de faire tout ce qu’ils font", a affirmé Hussein Ali, un employé au centre d’information de l’usine.
"Nous avons passé une soirée agréable", dit-il, ajoutant avec un sourire : "Ils ont dansé à l’extérieur au son de la radio d’une de leurs voitures".
Un autre groupe de 15 pacifistes britanniques, turcs, algériens, syriens, russes, finlandais et sud-africains doivent s’installer dimanche dans une centrale électrique du sud de Bagdad.
"Les boucliers vivront, mangeront et dormiront ici. Ils resteront sur ce site jusqu’à ce que les menaces de guerre se dissipent", affirme un communiqué des pacifistes affiché au centre de presse du ministère irakien de l’Information.
Le secrétaire à la Défense américain Donald Rumsfeld avait affirmé mercredi que l’utilisation de volontaires comme "boucliers humains" par les autorités irakiennes était un "crime contre l’humanité".
 
22 février, 12h54
Hosni Moubarak sceptique sur les possibilités d’empêcher une guerre en Irak
 
Le président égyptien Hosni Moubarak a exprimé ses doutes quant aux possibilités d’empêcher une guerre en Irak, soulignant que les "troupes américaines et britanniques étaient déjà prêtes au combat dans la région", dans un entretien à l’hebdomadaire der Spiegel à paraître lundi.
Interrogé sur la possibilité d’empêcher une guerre, M. Moubarak répond : "je ne peux pas le garantir".
"Les troupes américaines et britanniques sont déjà prêtes au combat dans la région, c’est un grand problème. Seront-elles prêtes à faire retomber ce déploiement, si Saddam Hussein montre qu’il n’a plus d’armes de destruction massives dans le pays ?", s’interroge-t-il.
Toutefois, estime-t-il, (le président français) "Jacques Chirac l’a dit clairement : si Saddam partait, les trois quarts du problème seraient résolus".
Mais le président égyption précise qu’il ne croit pas à un départ de Saddam Hussein. Il exclut également un exil du président irakien en Egypte : "là, je dis non", dit-il.
Hosni Moubarak s’est également montré sceptique quant au succès de l’installation d’une démocratie en Irak après une éventuelle victoire contre Saddam Hussein.
"En ce qui concerne l’Irak, je crois qu’un gouvernement démocratique n’aurait maintenant pas de succès", a-t-il dit, à propos des projets américains d’implanter dans ce pays une démocratie, qui serait un modèle pour toute la région, après le départ de Saddam Hussein.
"Regardez simplement ce qui s’est passé à la dernière conférence de l’opposition irakienne : il y a eu de grands conflits entre les sunnites et les chiites. Ils ne sont même pas arrivés à un plus petit dénominateur commun", a-t-il remarqué.
Le président égyptien a par ailleurs mis en garde contre une attaque américaine contre l’Irak sans l’approbation du conseil de sécurité de l’Onu. "Alors le terrorisme sera une menace sur toute la terre. Ce sera terrible. Peut-être que cela ne se passera pas d’un coup, mais le terrorisme va prendre des formes effrayantes", prévient-il.
 
Communiqué
 
Arrêtez la répression contre les mouvements de solidarité égyptiens avec les peuples palestinien et irakien

Alors que se succèdent les nouvelles de solidarité populaire avec les peuples palestinien et irakien, alors que s’élèvent les voix refusant la guerre américaine annoncée contre le peuple d’Irak et que s’organisent d’énormes manifestations dans presque toutes les capitales du monde pour annoncer une prise de position populaire unie contre la guerre américaine et les destructions qu’elle provoquera dans la région, les autorités égyptiennes resserrent l’étau sur les mouvements de solidarité. Après les campagnes de calomnie dans les journaux officiels (al-Ahram al-Arabi n°305), l’encerclement des sièges des organisations actives dans le domaine (la Sûreté a ainsi encerclé la conférence de presse organisée par le Comité Populaire de Solidarité avec l’Intifada du peuple palestinien au siège du centre al-Nadim) les autorités lancent une série d’arrestation de militants. Onze jeunes ont en effet été arrêtés après leur participation à la manifestation place Sayyida Zeinab contre la guerre américaine en Irak le 18 janvier dernier, le journaliste Ibrahim al-Sahari, membre du Centre d’Etudes Socialistes, a été arrêté à l’aube du samedi 8 février 2003 à son domicile, ainsi que M.Sabri Al-Sammak, directeur de production auprès de l’entreprise de Youssef Chahine, Misr al-Alamiyya Films.
Une guerre atroce est sur le point de toucher les peuples de la région et personne ne peut prévoir les catastrophes et la destruction qui s’ensuivront. Il est important, dans ces moments historiques si noirs, que puisse s’élever la voix des peuples du monde entier - le peuple égyptien n’en est pas exclu- pour annoncer leur refus de cette guerre et des intérêts qui la commandent.
Nous demandons la libération immédiate de nos camarades emprisonnés et l’arrêt de l’agression contre les mouvements de solidarité égyptien, qui ne font qu’exercer un droit légitime à s’exprimer collectivement et pacifiquement, confirmé par le jugement du tribunal de jugement administratif - premier district en annulant la décision gouvernementale d’interdire les manifestations pacifiques de protestation face aux menaces américaines de lancer une guerre contre l’Irak.

Signataires : Comité Populaire Egyptien de Solidarité avec l’Intifada du peuple palestinien, Groupe Egyptien Contre la Mondialisation (AGEG), Centre égyptien Social et démocratique, Centre des services syndicaux et ouvriers, Centre d’Etudes socialistes, Centre al-Adala pour les Etudes politiques et sociales, Centre al-Nadim pour la réhabilitation et les soins psychologiques, Centre des Droits de l’Homme d’aide aux prisonniers, Centre Hisham Moubarak pour la loi, Comité Populaire Egyptien de Résistance à l’attaque contre l’Irak et pour la victoire de la Palestine, Comité Egyptien pour le boycott, Centre de Communication de la Nation arabe (Said)

Pour la solidarité avec les militants anti-guerre détenus en Egypte, envoyez des lettres aux
adresses suivantes
 
President Mohammad Hosni Mubarak
President of the Arab Republic of Egypt
’Abedine Palace, Cairo, Egypt
Telex : 93794 WAZRA UN
Telegram : President of the Republic, Cairo, Egypt
Fax : + 202 390 1998
E-mail : webmaster@presidency.gov.eg

General Habib al-’Adeli
Ministry of the Interior
Al-Sheikh Rihan Street
Bab al-Louk, Cairo, Egypt
Telegram:Minister Interior, Cairo, Egypt
Fax : + 202 579 2031
E-mail : moi@idsc.gov.eg

Dr Fathi Sorour
Speaker, The People’s Assembly
Magles al-Sha’ab Street, Cairo, Egypt
Fax : + 202 574 9175
 
Procureur Général
Rue Ramsès, Le Caire,
Fax : + 202 5774716
Tel : +202 5757165

and to diplomatic representatives of Egypt accredited to your country.

PLEASE SEND APPEALS IMMEDIATELY.

 

http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3208—310290-,00.html

Le ventre de « une »
Interdits de rue, les antiguerre chinois pétitionnent en ligne

Pékin de notre correspondant

Les antiguerre chinois existent, s’expriment, pétitionnent sur Internet, mais ils sont interdits de rue. "Risque de trouble à l’ordre public", invoque la police du quartier des ambassades à Pékin, pour refuser à un groupe d’étudiants le droit de manifester devant l’ambassade américaine lors de la journée de mobilisation internationale du 15 février. Le syndicat étudiant (officiel) a pris le contrôle de leur petit mouvement. "Je me sens un peu honteux de voir que la Chine n’était pas représentée dans le grand mouvement international contre la guerre en Irak", grince un de ses étudiants. Le gouvernement de Pékin a pourtant demandé la poursuite des inspections, mais la voix des étudiants antiguerre, qui souhaitaient que la Chine soit mieux entendue sur la scène internationale, s’est brisée sur la chape de plomb entourant les rassemblements publics en Chine.

Le petit monde intellectuel chinois n’est pas unanime : le groupe d’étudiants éconduits se veut plus pacifiste qu’antiaméricain. Il s’en prend à la politique américaine comme au régime de Saddam Hussein, qui "a agressé ses voisins plusieurs fois et violé les résolutions de l’ONU". Un autre courant, plus influent, ne s’embarrasse pas de telles nuances. A l’initiative d’intellectuels connus pour leur proximité avec la "nouvelle gauche" - le dramaturge contestataire Zhang Guangtian, l’économiste anti-OMC Han Deqiang, ou l’essayiste nationaliste Wang Xiaodong... -, une pétition rassemblant cinq cents signatures circule en ligne et a été remise à l’ambassade américaine. Elle dénonce la "menace" américaine sur " tous les peuples du monde, en particulier les nations faibles". Les auteurs veulent "participer au mouvement mondial antiguerre", mais sans défier le gouvernement chinois, où ils comptent de nombreux amis.

Très minoritaires, les partisans des Etats-Unis existent aussi, mais seul Yu Jie, un jeune essayiste, persona non grata dans la presse et l’édition, a soutenu publiquement Washington dans une pétition circulant sur Internet. Dénonçant "la haine profonde des Etats- Unis", qui motive selon lui le texte de la "nouvelle gauche", il apporte son "soutien aux actions du gouvernement américain visant à détruire la dictature de Saddam, qui a commis des crimes abominables".

Frédéric Bobin

 

II Tunisie :

La Presse, 22 février 2003 (gouvernemental)
 
 
 
Question irakienne
Savoir raison garder
Par Moncef GOUJA
 
Le monde vit un tournant historique et un nouvel ordre mondial accouche dans la douleur. La question d’une actualité brûlante qui polarise l’attention de tous les peuples et nations est : qui l’emportera ces quelques jours ou quelques semaines qui viennent, l’instinct de mort ou l’instinct de vie, le droit ou l’arbitraire, la volonté des peuples ou les intérêts de quelques lobbies et groupes de pression, la guerre ou la paix ?
La réponse à cette question qui ne tardera pas à s’imposer déterminera pour longtemps l’avenir de l’humanité. Que devons-nous faire, nous peuples pacifiques épris de liberté, tendant vers la démocratie, se situant du côté du droit et de la justice, sinon déclarer notre refus de la guerre, déployer toutes nos ressources politiques et diplomatiques pour éviter la catastrophe et exprimer notre volonté de paix par tous les moyens dont nous disposons dont les manifestations de rue pacifiques et organisées par les partis politiques et les associations représentatives de la société civile. C’est le Chef de l’Etat lui-même, l’autorité suprême et représentant de tout le peuple qui, depuis le début de la crise, n’a cessé d’affirmer l’opposition de notre peuple à la guerre et sa volonté d’œuvrer pour rétablir la paix en Irak, dans le cadre du consensus onusien qui a abouti à la résolution 1441.
Ce sont aussi les partis politiques parlementaires, au pouvoir et dans l’opposition, les grandes organisations de masse et l’essentiel du tissu associatif représentant la société civile qui ont manifesté de 7-Novembre jusqu’à Kheireddine, pour exprimer leur solidarité avec le peuple irakien et s’opposer à la guerre. Ce sont des milliers de manifestants, qui dans la légalité et avec un haut niveau de civisme, ont battu le macadam pour exprimer leur rejet de toute action guerrière visant l’Irak et leur conviction que seule l’action diplomatique dans le cadre de l’ONU est à même d’appliquer la résolution 1441, que le gouvernement de Bagdad a acceptée et collaboré à son application.
Alors, que signifie toute cette hystérie de « manifestite » qui pousse certains à braver la légalité républicaine et à saccager des biens publics si chèrement payés par les contribuables ? En quoi cela servirait le peuple irakien de détruire un arrêt de bus, de saccager le magasin d’un honnête citoyen ou briser les vitres d’un laboratoire ? Faut-il pour sauver Bagdad brûler Tunis ? Faut-il pour empêcher la guerre en Irak faire la guerre à notre économie, en proposant à tous ces médias étrangers, en quête de sensationnel, une aubaine médiatique, qui sera utilisée contre notre intérêt, pour dissuader les touristes de venir passer leurs vacances chez nous ? Tous les spécialistes des médias le savent. C’est dans ces moments cruciaux où la tension est à son comble que se fabrique l’image d’un pays. Ceux qui, prétextant d’une cause noble, comme la défense de la paix ou la solidarité avec le peuple irakien, sabotent un poteau électrique sabotent en fait l’économie nationale.
Les exemples de la dernière guerre du Golfe ou de l’affaire de la Ghriba, où la facture fut payée par l’ensemble de la communauté nationale, doivent rester dans la mémoire collective, surtout en ce moment crucial où la logique de guerre l’emporte, où les bruits de bottes couvrent toutes les voix et notamment celles appelant à la retenue et à la paix.
Alors que la Tunisie s’est exprimée à travers les positions de son Président, les médias nationaux et les structures politiques et associatives représentant la société ont reflété les sentiments les plus profonds de notre peuple, il convient de raison garder, pour suivre l’évolution de la crise irakienne, dont les répercussions à l’échelle planétaire en cas de guerre, et tous les spécialistes concordent pour le dire, seront catastrophiques.
Le sursaut patriotique qui consiste à préserver les intérêts du pays, et à l’aider à traverser la nouvelle tempête et à protéger sa stabilité lors d’un éventuel cataclysme moyen-oriental, est le seul capable de sauvegarder nos intérêts vitaux et de militer réellement pour un meilleur avenir pour les peuples arabes et notamment les peuples irakien et palestinien.
Le légendaire civisme des Tunisiens prouvera cette fois-ci encore que nous sommes un peuple mûr, qui sait exprimer sa colère dans le calme et le civisme, car nous aussi nous sommes une vieille civilisation et pas seulement la « vieille Europe ».
 
M.G.

 

III Palestine :

http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3210—310297-,00.html

L’Autorité palestinienne propose une "démilitarisation" de l’Intifada

Jérusalem de notre correspondant

Les différentes factions palestiniennes devraient se retrouver une nouvelle fois au Caire, la semaine du lundi 24 février, sous l’égide de l’Egypte, pour tenter de trouver une position commune par rapport à la proposition de trêve d’un an avancée par le chef des services de sécurité égyptien, Omar Souleyman. Cette trêve viserait à la fois les opérations terroristes en Israël et les attaques contre les militaires et les colons israéliens dans les territoires occupés. Vendredi, le numéro deux officiel de l’OLP, Mahmoud Abbas (Abou Mazen), a assuré au cours d’une visite à Moscou que la direction palestinienne souhaitait une "démilitarisarion" de l’Intifada. Selon Saëb Erekat, l’un des principaux négociateurs palestiniens, M. Abbas faisait en fait référence à la proposition en discussion au Caire. Le numéro deux de l’OLP a critiqué, à de très nombreuses reprises, l’usage de la violence depuis le début du soulèvement palestinien, en septembre 2000, s’attirant à chaque fois les condamnations du Mouvement de la résistance islamique (Hamas) et des groupuscules militaires palestiniens.

Vendredi, le quotidien israélien Ha’aretz a affirmé que ces négociations qui butent jusqu’à présent sur l’hostilité du Hamas et du Jihad islamique seraient enrichies d’un nouvel élément. Le quotidien a en effet assuré que les autorités israéliennes auraient fait passer récemment des "messages" en direction du Hamas, signifiant que l’acceptation d’une trêve s’accompagnerait d’un changement d’attitude à son égard de la part d’Israël, alors qu’au contraire un refus ouvrirait à nouveau les hostilités. Des "messages" dont le Hamas a officiellement nié, vendredi, l’existence. Depuis le début des discussions entre factions palestiniennes, la formation islamiste n’a cessé d’exiger que la moindre trêve soit accompagnée par l’engagement d’Israël de ne pas procéder à l’élimination de ses militants.

Alors que l’Autorité palestinienne ne dispose plus en Cisjordanie de l’outil des services de sécurité pour imposer ses choix, la poursuite des opérations israéliennes ne contribue pas, il est vrai, à la désescalade. Cela a été le cas à Naplouse, le 16 février, lorsque l’armée a décidé l’arrestation d’un membre du Front démocratique de libération de la Palestine, Tayssir Khaled, 60 ans, par ailleurs membre du comité exécutif de l’OLP. Les heurts qui ont accompagné cette arrestation se sont soldés par la mort de trois Palestiniens. Cette opération suivait de quelques jours une médiation tentée par le ministre de l’intérieur palestinien, Hani Al-Hassan, auprès des factions les plus radicales de la ville pour tenter de faire baisser la tension.

A Gaza, l’explosion d’un blindé israélien près de la colonie de Dugit, le 15 février, dans lequel quatre soldats avaient trouvé la mort, a entraîné une série d’opérations qui ont fait plusieurs dizaines de morts palestiniens (trente en une semaine, en ajoutant les activistes tués dans d’autres tentatives d’attaques anti-israéliennes.) Ces ripostes israéliennes ont culminé dans la nuit du 18 au 19 février avec un raid dans la ville de Gaza qui a fait dix morts, dont des civils tués dans l’explosion de leur maison. Elles ont eu une conséquence quasi immédiate : la reprise des tirs de roquettes artisanales palestiniennes qui avaient cessé au cours des dernières semaines, notamment après les consignes données officiellement en ce sens par ce qui reste des services de sécurité palestiniens.

Ces tirs de roquettes artisanales n’ont fait jusqu’à présent que trois morts, dont un Palestinien employé dans une colonie, mais leur impact psychologique est considérable et l’armée israélienne elle-même, selon le quotidien Maariv du 21 février, n’estime pas être en mesure de les empêcher.

Gilles Paris

 

A lundi



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