Mon amie ne sait pas rediger un com sur un article. Du coup il voulais souligner par ce commentaire qu’il est ravi du contenu de ce blog internet.
je vous remercie
bourguiba abderrazak
I like to party, not look articles up online. You made it hpaepn.
On est mardi 1er novembre 2011, déjà neuf mois que ben ali s’est enfui et il est caché, comme un rat, en Arabie Saudite. Son collègue Gaddafi a été tué.
Après la lecture de cette lettre, tout cela parait être comme un cauchemar pour celles et ceux qui ne l’ont pas vécu personnellement. Cependant, le mal a sévi longtemps, beaucoup trop longtemps en Tunisie. Il est temps que ça change.
Tout un système policier qui s’effondre, la justice vient de renaître, certes encore fragile mais sera équitable insh’Allah.
Oui il a un fils qui est mon meilleur ami et croyez moi, même si son père et loin de lui sa ne fait pas de lui un mauvais père il s’occupe très bien de lui et Selim va le voir de temps en temps. Je suis au cœur de cette affaire et je peux donc savoir les ressentis de chacun...
ةcoutez quand on ne connait pas la personne on ne juge pas ! Je connais personnellement Monsieur Tebourski et je sais que c’est un homme bon, et je pense que si il a demander a rester en France c’est surtout pour son Fils !
Ne le jugez pas car vous ne le connaissez pas comme je le connais ! Je suis la meilleure amie de son fils Selim. Je sais qu’Adel est un homme bon alors arrêtez tous vos blabla et essayer donc de comprendre le fond de la chose. Merci et bonne soirée
the death of an African giant
Par : Y. Mérabet
En outre, contrairement à ce que pensent aujourd’hui de nombreux libyens, la chute de Kadhafi profite à tout le monde sauf à eux. Car, dans une Afrique où les pays de la zone subsaharienne riche en ressources minérales tournaient complètement le dos à la France pour aller vers la Chine, il fallait bien que monsieur Sarkozy trouve un autre terrain fertile pour son pays. La France n’arrive plus à vendre ses produits manufacturés ou de décrocher un marché en Afrique, elle risque de devenir un PSD C’est pour cela que l’on a vu une France prête à tout pour renverser ou assassiner Kadhafi ; surtout quand l’on sait que la Libye est l’une des premières réserves en Hydrocarbures d’Afrique et de Sebha est la capitale mondiale du trafic Franco-libyen de concentré d’uranium Nigérien. Egalement, l’on sait que jusqu’ici, les populations libyennes n’avaient rien à envier aux Français, ils vivaient richement mieux sans se suer. Puisque Kadhafi faisait tout son possible pour les mettre à l’abri du besoin. Il est donc temps pour les libyens de choisir pleinement futur partenaire occidental. Car si en cinquante ans de coopération la France n’a pu rien apporter à l’Afrique subsaharienne. Vat-elle apporter maintenant aux libyens un bonheur supérieur à celui que leur donnait leur Guide. Rien à offrir à ces ignorants de libyens, sauf des repas communs dans les poubelles de la ville Paris, en France c’est déjà la famine ? Lui, qui durant plusieurs décennies était l’un des faiseurs d’hommes les plus efficaces sur le continent Africain. De son existence, Kadhafi était le leader le plus généreux d’Afrique. Pas un seul pays africain ne peut nier aujourd’hui n’avoir jamais gouté un seul pétro –Dinar du guide Libyen. Aveuglement, et motivé par son projet des Etats-Unis d’Afrique, Kadhafi de son existence a partagé l’argent du pétrole libyen avec de nombreux pays africains, qu’ils soient Francophones, Anglophones ou Lusophones. Au sein même de l’union Africaine, le roi des rois d’Afrique s’était presque érigé en un bailleur de fond très généreux. Jusqu’à l’heure actuelle, il existe sur le continent de nombreux présidents qui ont été portés au pouvoir par Kadhafi. Mais, curieusement, même pas un seul de ces élèves de Kadhafi n’a jusqu’ici eu le courage de lui rendre le moindre hommage.Au lendemain du vote de la résolution 1973 du conseil de sécurité de l’ONU, certains pays membres de l’union africaine sous l’impulsion de Jacob Zuma ont tenté d’apporter un léger soutien au guide libyen. Un soutien qui finalement s’est éteint totalement sans que l’on ne sache pourquoi. Même l’union africaine qui au départ conditionnait avec amertume la prise du pouvoir libyen par un groupe de terroristes et la reconnaissance du CNT libyen constitués de traitres, s’est finalement rétracté de façon inexplicable. Et curieusement, jusqu’aujourd’hui, aucun gouvernement consensuel n’a été formé en Libye. Depuis l’annonce de l’assassinat de Mouammar Kadhafi, cette union africaine dont Mouammar Kadhafi était pourtant l’un des principaux défenseurs et ayant assuré le dernier mandat, n’a encore délivré aucun message officiel de condoléance à ses proches ou de regret. Egalement, même ceux qui hier tentaient de le soutenir n’ont pas eu le moindre courage de lever leur petit doigt pour rendre hommage à leur mentor. Jusqu’à l’heure actuel, seul l’ancien archevêque sud-africain et prix Nobel de paix Desmond TUTU a regretté cet acte ignoble. Même le président Abdoulaye Wade que l’on sait pourtant proche des révoltés libyens n’a pas encore salué la mort de l’homme qu’il souhaitait tant. Le lendemain de sa mort, un vendredi pas un musulman n’a prié pour lui ?.. A ce jour, sur le continent Africain, seul l’homme de la rue et les medias ont le courage de parler de cette assassina crapuleux du guide libyen. Mais, cette attitude des dirigeants africains ne surprend personne, dans la mesure où l’on sait que chaque président a peur de se faire remarquer par un Nicolas Sarkozy qui est capable de tout si la tête d’un président africain ou d’un arabe l’énerve.
Conclusion La Libye et l’Afrique toute entière viennent de tourner une page d’or avec la perte de Mouammar .
Traitre et maudit que je sois, si j’étais un libyen ?
Journaliste indépendant (Algérian Society for International Relations)
119, Rue Didouche Mourad
Alger centre
J’ai écrit un livre qui mérite d’être lu :
TOUT EST POSSIBLE - L’AVENIR DE LA TUNISIE
Vous pouvez télécharger le livre sur mon site Internet :
http://www.go4tunisia.de
Dr. Jamel Tazarki
Allemagne
Ma mére Térésa oui notre mére je suis abderrazak bourguiba le frére de mon meilleur ami Farouk .
vous peut etre me connait mais je pense pas que nous avont eu l’occasion de vous voir .
je suis désolé pour ce qui a passé pour mon frére Farouk .
Omar etait un homme exeptionnel un vrai homme j’ai passé avec lui 6 mois dans le prison nous étions plus que deux fréres.
soyez fiére de Farouk
et que la paradi soit pour lui
La Monarchie Constitutionnelle est l’avenir est la garantie des droits et libertés pour la Tunisie, la Libye et toute l’Afrique du Nord. Le Roi est l’âme du peuple, Il est porteur du sentiment d’unité nationale et du patrimoine historique du peuple. LA MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE EST LE PLUS SUR MOYEN POUR EVITER QU’UN PRESIDENT FINISSE UN JOUR EN DICTATEUR (voyez le cas du roi d’Espagne, sauveur des libertés après le Franquisme).
Bonjour Mesdames, Messieurs,
Je souhaite attirer votre attention sur le faite que ce Barbouze comme vous le dites, a retourné sa veste à l’instant où il s’est assuré du départ définitif du ZABA plus exactement le 18 Janvier 2011.
Mais encore ce dernier qui détient pas un seul titre comme auprès du RCD mais aussi faison parti de plusieurs association et surout la chambre Franco-Tunisienne de marseille ou il a volé récemment le portfolio pour se faire une nouvelle peau et une nouvelle virginité auprès de la Tunisie, avec un pseudo symposium tenue au pôle technologique sis à la Gazelle (Ariana).
Rappel du passé : Khaled Néji représentant de l’office de l’huile près du consulat générale de Tunisie à Marseille a été victime de sa (Stoufida).
Monsieur Kahled Néji a été limogé de son poste, radié de ses fonctions, décédés suite à une attaque cardiaque après avoir visité les prisons Tunisiennes
Je souhaite que cette personne n’intervienne plus sur le sol Tunisien afin de crée des réseaux encore pire qu’avant et revenir au pouvoir par la fenêtre.
Aidez moi à dire la vérité sur ce malheureux de la Sbikha (kairouan) qui fout la honte à son peuple.
Ce Virus, qui trompe sa femme sans scrupule ni honte. A trahit ce que nos ancêtres ont essayé de bâtir, bravour, fraternité dévouement, sincérité.
Il est et il sera toujours à l’antipode des Tunisiens , lèches botes et au plurielles
Vive la Tunisie sans hypocrites
bonjour je suis tres heureuse que mr tlili soit libere mais je n arrive pas avoir de nouvelles precises je tiens a dire que c est un MONSIEUR exceptionnel et qu il ne merite vraiment pas ce qu il a endure j aimerai pouvoir lui exprimer tte ma sympathie
Voilà quatre ans se sont écoulés et votre combat a porté ses fruits. J’aurais pas osé signer ces quelques mots par mon nom réel si vous n’avez pas milité pour ’ma’ liberté. Reconnaissante et le mot ne peut résumer ce que je ressens et tout le respect que je vous porte.
Merci...
Lilia Weslaty
Les petits cons s’amusent à faire leurs graffitis imbéciles même sur les statues couvertes de prestige et d’histoire de Carthage ; on en a maintenant fini avec Ben Ali, avec la censure et l’étouffement des idées et de coeur opéré par son régime. Mais on en finira jamais avec l’idiotie des fondamentalistes islamiques qui promenent leurs femmes en burka, parce que c’est la seule façon par laquelle savent voir une femme : comme une bête dangeureuse. On en finira pas facilement, terrible dictature, avec ceux qui demandent maintenant de couper les mains, les jambes et les bras, suivant l’obsolète loi coranique, sans se faire aucun souci de l’Homme. Jésus, le Christ en est le plus grand champion, le Rédempteur de l’humanité, Lui qui a porté la Croix pour nous TOUS ; quant à la mafia et à al-Capone, nous les plaçerons comme un héritage historique de cet islam que tant s’acharnent à défendre par l’ignorance (mafia vient de l’arabe dialectal anciene "mafiah", c’est-à-dire "protection", la mafia est nait et c’est culturellement radiquée dans une ancienne terre d’islam, la Sicile)
j’ai aimé ce que vous pensé . suis de ton coté. tu me trouvera a l’appui
Tunisnews du 29/05/03
La rencontre d’Aix :
Un pas hésitant vers la réconciliation de l’opposition
C’est avec plaisir et soulagement que nous avons accueilli dans l’AISPPT l’invitation du Comité Pour les Libertés en Tunisie d’Aix Marseille pour participer à une rencontre de certaines formations de la société civile tunisienne ayant pour but la discussion des méthodes et des moyens qui permettent d’assurer la liberté pour notre peuple et d’asseoir la démocratie dans notre pays.
J’ai accepté volontiers la proposition de représenter l’AISPPT dans cette rencontre et lorsque j’ai reçu le texte de l’invitation et le programme des travaux par e-mail mon enthousiasme fut accentué lorsque j’ai su qu’il n’y aura pas d’étrangers dans cette rencontre même pas en tant qu’observateurs et que les discussions se feront uniquement avec la langue nationale(ceci n’affiche ni chauvinisme ni racisme de ma part mais je trouve que c’est la chose la plus normale du monde que des tunisiens discutent leurs problèmes à eux sans interventions d’éléments étrangers à la Tunisie même s’il s’agit d’amis ou de partenaires, et c’est la chose la plus normale du monde que nos discussions soient menées dans notre langue nationale si nous nous sentons vraiment indépendants et fiers de notre identité)
La veille du départ j’ai appris à Tunis que certaines composantes de la société civiles tunisiennes invités n’entendaient pas participer à la rencontre et émettaient quelques réserves.
Par ailleurs j’ai pu lire par Internet certaines réactions à la tenue de cette rencontre qui vont de la suspicion de ceux qui l’ont préparé à l’accusation de traîtrise à l’encontre de ceux qui ont l’intention d’y participer. Et comme ces réactions émanaient de militants connus et respectables, j’ai eu un peu de doute, et après discussions avec certains amis j’ai décidé d’y aller quand même pour voir ce qu’il en est.
En arrivant sur les lieux j’ai senti dès le départ qu’il y avait quelque chose qu’il faut chercher à comprendre : L’absence de certains invités et les réserves plus ou moins prononcées, exprimées aussi bien par des invités présents que par d’autres absents, étaient-elles justifiées par un manque de transparence ou par un empressement excessif de la part des organisateurs comme le soutiennent quelques uns ou expriment-elles une hésitation à franchir la ligne rouge qui veut maintenir les islamistes en dehors de la vie politique de leur pays ?
De toute façon la rencontre en elle-même est très importante puisqu’elle a permis à des tunisiens voyant le monde différemment de rester face à face et de discuter librement, et le texte final adopté par la réunion exprime incontestablement une réussite. Ce texte prévoit une autre rencontre à la fin de l’année qui reste ouverte à toutes les bonnes volontés.
D’ici là beaucoup de choses vont être éclaircies.
Et, je veux encore rappeler ici ce que j’ai exprimé plusieurs fois : Il n’ y aura jamais de démocratie dans notre pays et il n’ y aura jamais de liberté pour notre peuple si nous continuons à véhiculer dans notre cervelle l’esprit d’exclusion et de prétendre posséder le monopole de la vérité. Ceux qui persistent à répéter les mêmes chansons à propos d’un danger présumé de2 l’intégrisme2, de2 l’obscurantisme2…et qui prêchent la laïcité comme une nouvelle religion devant être imposée par la force au peuple tunisien, doivent se rappeler que ce peuple est profondément musulman et qu’il est suffisamment lésé dans sa dignité et dans sa foi par quarante sept ans de répression et de terreur et que rien ne peut nous assurer qu’il pourra encore supporter cet avilissement sans réagir dans un monde qui s’enfonce de plus en plus dans l’injustice, la pauvreté, l’exclusion, le chaos, la violence et la terreur.
SMIAI AHMED
KAIROUAN le 29/05/2003
Tunisnews du 30 mai 2003
REACTION(S) TUNISIENNES à LA RENCONTRE D’AIX (suite)
FDTL Mise au point
Le FDTL a accepté, sans hésitation, de se joindre à la rencontre d’Aix du 23 au 25 mai 2003, dès lors que les informations fournies par les organisateurs faisaient état de la participation de tous les partis de l’opposition et ONG indépendantes .
Dans des conditions analogues, le FDTL a participé à la réunion du 18 mai 2002 à Paris, une semaine avant le referendum-plébiscite du 26 mai 2002. auparavant, le 12 mai 2002 , j’ai eu l’honneur de présider à Tunis une conférence qui a rassemblé , outre les partis et les ONG, près de 300 militants et militantes, venus de tous les coins du pays pour rejeter la réforme de la Constitution et appeler au boycott du référendum. Aussi le rendez-vous d’Aix n’est-il qu’un nouveau jalon dans ce processus qui doit conduire les divers courants de l’opposition à mieux se connaître, dissiper leurs malentendus, comprendre leurs divergences pour mieux préparer la transition démocratique pacifique dont la Tunisie a grand besoin.
Il ne faut pas, pour autant, tomber dans l’autosatisfaction. Pour des raisons que j’ignore, les organisateurs n’ont pas invité tous ceux qui méritaient de l’être et ceux qui ont été invités n’ont pas tous été présents. Malgré ces défaillances, les débats ont été francs et utiles. Les résultats doivent cependant être appréciés avec modestie et humilité.
Croire ou faire croire qu’une alliance vient d’être scellée entre les différents courants de l’opposition autour d’ un’’ nouveau contrat social et politique’’ est prématuré : il ne faut pas prendre ses désirs pour des réalités…. Il est en effet illusoire et peu sérieux de s’imaginer qu’un échange de quelques heures suffit pour répondre à des interrogations multiples, gommer des divergences parfois profondes et rétablir une confiance encore fragile, même si les participants y ont mis beaucoup de passion … Toute instrumentalisation ou tentative de récupération de la part d’un parti ou d’une personne risque, si l’on n’y prend garde, de nous ramener au point de départ et de dresser, de nouveau, le mur de défiance qui a jusque là empêché l’indispensable dialogue citoyen.
Le 28 mai 2003,
Mustapha BENJAAFAR, secrétaire général du FDTL
M. KHALED BEN M’BAREK
Aix-en-Provence, l’immense malentendu
Les rencontres d’Aix-en-Provence du 23 au 25 mai courant ont été précédées et suivies d’un échange inter-tunisien passionné, parfois outrancier, auquel des agents du pouvoir se sont mêlés pour accentuer la confusion. A l’intérieur de l’opposition le malentendu s’apparente à un immense quiproquo.
Les amis de bonne foi qui se sont opposés à cette initiative avaient certainement leurs raisons pour le faire ; et il est légitime que l’on en parle.
Les difficultés d’organisation étaient énormes et on aurait certainement gagné à impliquer des militants tels que Salah Karker, La Colombe, Abdelaziz Agoubi ou Mondher Sfar... en vue de réaliser un vieux rêve des pionniers du défunt Forum CNLT (La Colombe, Liberté Chérie, Krankil et d’autres s’en souviennent) : concrétiser une entente de l’opposition qui la rende crédible aux yeux de l’opinion. Il n’en reste pas moins que nous ne sommes pas fondés à donner au pouvoir des raisons de penser que, quelle que soit l’origine de l’initiative politique (lui ou l’opposition), c’est toujours lui qui garde l’avantage.
J’appelle donc les militants contre la tortiocratie de Tunis à mettre un terme aux campagnes publiques entre les composantes de l’opposition.
Ce dont nous avons besoin maintenant c’est d’un recul critique en vue d’évaluer la situation et de prendre les mesures nécessaires à même d’éviter que toute querelle aboutisse à être récupéré par le pouvoir et, donc, à décrédibiliser l’opposition dans son ensemble.
Il est évident que cet appel ne s’adresse nullement à ceux qui professent qu’il n’existe pas d’opposition en Tunisie (on attend encore une explication à propos d’une prétendue "3ème opposition", inventée sur Réveil tunisien...) et que, par conséquent, le général de renseignement Zine Ben Ali est la seule réalité concrète dans un désert politique jonché de cadavres...
On ne lance pas d’appel à l’intention des agents et mercenaires de M. Ben Ali.
Khaled Ben M’barek
29 MAI 2003
M. Abdelaziz Agoubi
Merci pour l’attention que vous apportez à ma personne, malheureusement pour la 1ére fois que l’opposition tunisienne ont eu une attention vers les gens qui ont combattu dés la première heure la dictature de ben ali et qui ont fait tout le travail pour une cause que je trouve juste, personnellement j’étais toujours mis à l’écart avec d’autre personnes comme Dr Mondher Sfar et d’autres ....
En ce qui concerne la rencontre d’aix, je n’étais pas invité par qui que soit de l’opposition Tunisienne.
Agoubi,
Président de la ligue de Droits de l’homme Villefranche S/s et membre de Bureau Politique de PS Villefranche S/s
Ancien Président du comité de soutien du Forum Démocratique ( de Ben Jaafar)
et ancien porte-parole de l’opposition Tunisienne de RHONE Alpes (1992 à1994)
29 mai 2003
J’assume !
Par Chokri Hamrouni
« La haine, comme l’amour, se nourrit des plus petites choses, tout lui va », disait Honoré de Balzac. Aix-Marseille, deux belles villes devenues depuis des jours un déversoir de haine et de rancune.
« La peur est la plus terrible des passions parce qu’elle fait ses premiers effets sur la raison ; elle paralyse le cœur et l’esprit », disait Rivarol. Aix-Marseille, deux charmantes villes venues remuer le clandestin et dévoiler l’intime : la peur.
La rencontre Aix-Marseille fera date dans l’histoire de la Tunisie tant elle mis à nu une propension rébarbative à vouloir tuer son prochain. Un jeu de massacre s’alimentant d’une haine enfuie mais trahie par une peur longtemps dissimulée mais faillant au premier test.
La haine s’agrippant aux détails et au dérisoire pour mieux contrecarrer l’essentiel. La peur de changer, de trancher, de s’engager, de partager, d’être démasqué, d’être minimisé, d’être relativisé, d’être démenti, d’être oublié, d’être ignoré, d’être devancé…
Ces peurs pour légitimes qu’elles soient ne doivent pas paralyser l’action et plaider le statu quo.
La Tunisie est devant un tournant, tout le monde en est conscient même les plus réservés. Cette situation fait jaillir les tensions, attise les stratagèmes et favorise toutes sortes de dérives…Quel gâchis ! Nous plaisons-nous dans l’infamie et l’autodérision ! Aimerions-nous être taxé d’opposition la plus bête du monde ?
Cependant, toutes les critiques et tous les reproches qui ont été faits sur cette rencontre ne sont pas tous infondés et dénoués de raison. Certaines positions ont fait preuve de discernement et d’un sens irréprochable de la responsabilité. Elles doivent nous inspirer. Il est grotesque et malsain de les mettre dans le même sac avec les premières : tendancieuses et malveillantes. A ces amis et frères, je voudrais exprimer mon profond regret et mes sincères excuses. Les déboires des derniers jours ne peuvent en rien entamer des rapports bâtis sur le respect et l’amitié.
Chers amis, lorsque j’ai pu convaincre le Comité de Marseille d’abandonner le concept dans sa dimension académique( que j’ai proposé moi-même ) et lui substituer un autre politique autour de la seule question qui vaille : quel avenir pour la Tunisie ? J’ai hérité d’une lourde charge, car le Comité à vocation humanitaire ne voulait pas s’impliquer dans une démarche politique. Nous avons convenu qu’ils maintiennent néanmoins l’organisation d’une conférence publique en présence d’acteurs de la société civile française ( la soirée du 24 mai). J’assume donc seul la responsabilité de tous les manquements et de tous les dysfonctionnements qui ont jalonné la préparation et le déroulement de cette rencontre. Ceux qui veulent chercher d’autres cibles pour déverser leur haine font fausse route. Il est intolérable pour moi de laisser mes amis et tous ceux qui m’ont fait confiance payer pour mes « limites », mon « manque de professionnalisme », diront certains ou mon « opacité » et mes « petits calculs » diront d’autres.
Oui, j’endosse seul la responsabilité du choix des concepts, des personnes, de la stratégie de communication. Les détracteurs sont servis, la cible est connue, pourquoi chercher ailleurs ?
Oui, j’assume les tenants et les aboutissants de toute cette affaire. Il n’y a pas de honte à ne pas plaire à tout le monde. Toutefois, je reste persuadé que cette rencontre a largement ( sans le vouloir) dépassé les objectifs qui lui étaient assignés, à savoir : réfléchir ensemble à l’alternative… Défouloir, pour les uns, alibi pour certains…moment de vérité, espoir, opportunité, interrogation, curiosité, compétition, danger pour les autres. Cette rencontre pour imparfaite qu’elle soit, elle a mis l’accent sur les imperfections de l’opposition tunisienne. Peu transparente au départ, elle a fini par dévoiler les stratégies des uns et des autres. Fragilisée par les stratagèmes de toutes sortes, elle est en train de fragiliser les fossoyeurs.
Oui, j’assume seul les revers, bien que je dispose d’éléments matériels qui contredisent les allégations de certains…Mais je partage avec mes amis les éléments de satisfaction. Dieu sait qu’ils sont nombreux. On était parti sur des doutes, des appréhensions, des interrogations, des blocages…On en arrive à une rencontre sans incidents malgré les tentatives d’intimidation, à des débats extrêmement constructifs malgré les différences, à une déclaration commune et un groupe de liaison malgré les réticences. Mes amis, merci pour tous ces messages de soutien, merci d’avoir sorti de mon « incompétence » un espoir. Cet espoir on saura l’entretenir et le concrétiser avec tous les amoureux de la Tunisie.
Paris, le 30 mai 2003
Chokri Hamrouni
Encore des precisions sur la rencontre : IMPORTANT
Par : La Colombe
Je viens de lire le numero de TUNISNEWS et la reaction d’un des leaders de l’opposition Mr Marzouki. Je trouve qu’il a ete clair parce que je savais de quoi il parlait. Une chose qui me preocupe et qui pourrait preocuper tout tunisien c’est le manque de transparence aussi bien que dans la preparation de la rencontre que dans les declarations emanant de cette rencontre.
D’abord, on a limite les invitations a des courants traditionnels qui nous ont habitue par leurs querelles qui avaient longtemps evineme leurs relations. Cela ne nous interesse pas pour autant, le jeu democratqiue fera le necessaire. Mais a dire que nous avons invite toutes les composantes de l’opposition la c’’est vraiment une exageration.
Au contraire, l’exclusion d’une large partie de l’opposition a ete premeditee et voulue. Notez bien que la fleche aujourd’hui est dirigee par les principaux courants existants contre ceux naissants et a juste titre ceux rayonnant par une vision plus moderne s’adapatant a ce monde libre. Et je peux considerer que vous avez fait un pas en avant mais vous devez le savoir vous avez viole beaucoup de regles de travail democratique.
Voyez-vous vous avez decide par vous meme quels sont les opposants et quels sont les representatnts de la societe civite. Le voyez-vous juste ce choix ? Et ce qui est plus dangereux c’est que les points saillants qui ont jailli de cette rencontre n’appartiennent pas a cette frange de l’opposition mais ils sont les miens a 90%. Drole d’elistisme ! Ou sont-elles cette justice et cette democratie ?
Moi je ne regrette pas d’avoir fourni des efforts pour marquer ce tournant historique de notre pays mais je regrette le jeu des coulisses qui tentent par tous les moyens de nous rendre des suiveurs en nous infligeant une autre forme d’exclusion alors que nous sommes des acteurs. Il est regrettable qu’on voudrait batir une democratie de la sorte basee sur le manque de transparence et sur l’exclusion.
Quelle difference y aurait-il en demandant a quelqu’un de se deplacer de Tunis ou de se deplacer d’un autre pays meme lointain ? Pour moi, nous sommes tous des tunisiens concernes par le combat pacifique contre la dictature de laquelle nous avons tous souffert de son injustice et de sa methode repressive et antidemocratique. Aujourd’hui, le defi est de taille.
Combien aimeriez-vous qu’on ferme les yeux sur les petites choses qui deviendront avec le temps derangeantes pour une democratie que l’on voudrait permanente et durable dans notre pays ? Jouons tous egal a egal et mettons l’avenir de notre pays en premier lieu...
La Colombe
©Tous droits reserves
(Source : Forum TUNeZINE, le 30 mai 2003 à 00h08 )
CONFERENCE D’AIX SUITE
Notre pays traverse une phase critique de son histoire
Par : M. Abdelaziz Agoubi
Notre pays traverse une phase critique de son histoire. Il s’agit d’une affirmation connue et partagée par tous. Cependant, nous voulons que le rôle de l’opposition tunisienne soit constructif et à la hauteur du défi. La participation de tous est donc indispensable et l’exclusion politique n’est apparemment pas une pratique exclusive du pouvoir en place que l’opposition lui reproche constamment.
Nous avons parlé de défi car à notre avis les problèmes de notre pays ne se résument pas à la simple dimension politique, bien qu’elle soit certainement importante. Mais, nous sommes face à un problème de civilisation beaucoup plus vaste et beaucoup plus profond. Autrement dit, tous les domaines (politique, économique, social, éducatif…) nécessitent des reformes profondes.
Si nous adhérons à cette analyse, nous affirmions que l’exclusion n’a pas à exister du fait que notre pays a besoin à toutes les compétences, à toute les idées créatives et à la participation de tous les citoyens tunisiens qu’ils soient dans l’opposition ou non. L’union de tous les efforts est indispensable même s’il est normal que les programmes soient différents puisque la différence est une source de richesse. C’est dans ce sens qu’il faut agir et les intérêts personnels n’ont pas à définir nos actions.
Chacun selon ses capacités et compétences doit participer à la construction de notre pays et de son développement. C’est une lourde tâche qui n’est peu être assurée par une formation politique, un parti ou un groupe (même si certains assurent qu’ils assument pleinement leur responsabilité). Quelle sens de la responsabilité si on prive une composante ou certaines personnes de participer à des entreprises sensées les concerner.
Nous appelons solennellement à une union nationale pour préserver notre pays de toutes les dérives éventuelles. Il ne faut pas se jouir d’un exploit passager et il faut se rappeler constamment de nos devoirs envers notre pays, des devoirs de civilisation fructueux qui seront reconnus ultérieurement par tous les Tunisiens pour l’honnêteté des actions.
Abdelaziz AGOUBI
Le 01/06/03
Rectification à propos de la présence de Charfi à la rencontre d’Aïx
Leila Charfi
Veuillez noter que M. Charfi n’a pas assisté à la rencontre d’Aïx comme beaucoup de gens l’ont dit. Il n’a pas bougé de la Tunisie durant cette période.
Il n’a pas rejoint la rencontre ni de Tunis ni "de Paris" comme ça a été dit.
C’est comme ça que commencent les rumeurs. Aprés on se demande pourquoi on dit qu’il ne vit plus en Tunisie, alors qu’il lutte, de chez lui à Tunis, pour une Tunisie meilleure, avec les risques qu’il peut en courir.
Je pense que c’est plus intelligent et constructif de confronter Charfi en présentant des éventuels désaccords idéologiques plutot qu’en inventant des mensonges sur lui.
Merçi,
Leila.
(Message reçu par e-mail le 2 juin 2003)
Réaction de Tarek Ibn Zied
Et c’est parti... Ce matin, j’étais heureux de lire l’intervention de Chokri Hamrouni. Voilà une déclaration pleine de sens, de responsabilité et d’humilité.
La dernière rencontre d’Aix, tout le monde le sait maintenant, était un baromètre pour jauger l’état de l’opposition. Tout n’a pas été parfait ! mais qu’est-ce qui peut l’être dans une société qui a été laminée par une dictature idiote.
Il est venu le temps où tout le monde doiot prendre ses responsabiltés et aller de l’avant. Tout le monde a critiqué, tout le monde a donné son point de vue et même les participants à la rencontre ont fait l’analyse objective du travail qui a été accompli durant ce WE là. Tout le monde a retenu les leçons. Et tout le monde est d’accord sur l’avenir de l’espace démocartique en Tunisie.
Alors il est venu le temps d’enterrer les hâches de guerre et commencer un travail constructif. Il est venu le temps de travailler tous ensemble pour un projet de société (appelez le comme vous voulez) qui sortira la tunisie des ténébres. Il est venu le temps de débattre intelligement. Un débat d’idées et non de personnes. Un débat démocartique où si on veut donner son point de vue, on doit accepter la critique car nul ne détient la vérité absolue. Un échange démocratique qui permet le dialogue, la critique, l’enrichissement pour enfin esquisser les contours d’un projet profitable pour tous. Mais pour cela il faut accepter qu’on soit critiquer et surtout il faut accepter l’avis de l’autre même si on ne le partage pas. C’est cela aussi faire de la politique, être tolérant, diplomate et constructif. Il faut faire passer l’intérêt national sur les ambitions personnelles. La Tunisie a besoin d’une équipe qui travaille la main dans la main plutôt que des individus qui se marquent pour le sprint final vers le trône.
Chokri Hamrouni a fait un pas important. Il en faut d’autres. C’est de la responsabilité de tout le monde maintenant de laisser les querelles et les défauts d’antan derrière soi et de tendre la main vers l’autre. Il est venu le temps où chacun doit faire des concessions à ses dépens pour le bien de toute la communauté.
Pour moi, pour des raisons de clarification et de cohérence, il serait plus judicieux de séparer le militantisme humanitaire des projets politiques. On l’a vu à Aix, ça pose plus de problèmes que ça en résoud. Chacun doit faire son travail avec les compétences qui sont les siennes. Mais ceci n’empêche pas de travailler de concert. Rien n’interdit un travail collaboratif et complémentaire entre des résistants qui militeraient pour les droits humains et les libertés individuelles et des politiques qui travailleraient sur un projet de société qui garantit le respect de ces droits et un avenir politique, économique et social pour la Tunisie.
A vous la balle chèrs opposants, ne nous decevez pas. On compte sur vous. TIZ 31-05-2003 11:06
Les putschistes d’Aix en province…."jusqu’aux Boues*"
« Vous ressemblez à des sépulcres blanchis. Au-dehors, ils paraissent beaux ; au-dedans, ils sont pleins d’ossements, de cadavres et de toutes sortes de pourritures. Vous, de même, vous paraissez justes ; au-dedans, vous êtes pleins d’hypocrisie et d’iniquité » NOUVEAU TESTAMENT (Mathieu 23)
Une semaine après Aix en province, il est attristant de constater l’énorme fossé qui commence à se creuser entre une frange de l’opposition et une large majorité de l’opinion publique qui est dans son droit de s’interroger aujourd’hui sur les conditions dans lesquelles s’est déroulées la réunion d’Aix. Car on commence à percevoir qu’outre l’opacité et l’exclusion préméditées qui ont accompagné cette dernière, il y est aujourd’hui une volonté manifeste de certains acteurs politiques d’attribuer à cette réunion une importance capitale. Chose qui n’est pas arrivée durant les deux dernières réunions de l’opposition qui se sont déroulées l’année dernière et dont ces mêmes acteurs passent sous silence.
A bien y regarder, tout n’a pas été un « fiasco ». Car, les idéologues de l’ombre ont procédé à une vaste opération de restructuration -une purge- de l’opposition à l’étranger pour la contenir et « récupérer politiquement ce qui est récupérable ». Mais pourquoi ceux qui savent et peuvent, continuent contre toute logique de cautionner par leur notoriété de telles dérives ? Pourquoi continuent-ils à cultiver les faux espoirs ? Aujourd’hui, ils endossent une nouvelle défaite politique. Une de plus. Car nombreux sont ceux qui commencent à s’organiser aujourd’hui pour empêcher les mains qui tremblaient à Aix en province de « pourrir » l’avenir de notre pays.
Une surenchère de plus diront certains ? Cela ne servira que le Pouvoir ? Il est vrai que nous avons devant les yeux un modèle de répression le plus efficace dans le monde qui a pu museler la presse et bâillonner les médias. Mais surtout, il a réussit à exporter ses méthodes dignes d’autres temps- des schémas de pensées totalitaires- dans cette frange de l’opposition qui aujourd’hui reproduit mécaniquement ces mêmes réflexes policiers.
Ainsi, n’est-il pas choquant ce parallélisme dans le comportement des deux acteurs ? Quand le Pouvoir justifie sa politique du tout sécuritaire par les intérêts suprêmes de la patrie dont il est le seul à en avoir le monopole de la définition -hautement malléable pour justifier son comportement plutôt que de l’inspirer- cette frange de l’opposition ne fait pas mieux et justifie sa dictature et ses pratiques peu transparentes par les intérêts suprêmes du Mouvement démocratique dont seule une oligarchie a le monopole de définition. Quand le Pouvoir qualifie ces adversaires par des « vendus à l’étranger ». Cette même frange de l’opposition, qualifie les siens par des « vendus au régime » refusant toute critique car « ridicule », « destructrice », « aidant à la division » et « servant les intérêts de la dictature ». Quand le Pouvoir justifie le long règne de M. Ben Ali par la lourde mission de laquelle s’est investie un 7 Novembre 1987, cette même frange de l’opposition se plie à la même logique rappelant les services tant rendus et les sacrifices consentis par certains de ses militants- devenus « jet-settistes »- devant la machine répressive qui sévissait et continue à sévir depuis des dizaines d’années, oubliant de préciser que certains d’entre eux l’ont aidé durant des années par leur silence complice ou par leurs alliances criminelles. Et aujourd’hui encore, ils veulent l’aider…
Quand le Pouvoir efface avec un trait de plume, la généralisation de la corruption, la torture omniprésente dans les prisons tunisiennes, l’existence et la souffrance de centaines de prisonniers politiques en Tunisie soutenant que tout va bien et pour le meilleur du monde, cette même frange de l’opposition ne fait pas mieux et soutient contre tout bon sens que du coté de l’opposition tout va bien et pour le meilleur du monde, en dépit des conseils, des critiques, des mises en garde et des contestations qu’on balaie avec un trait de plume. Car « ridicules ».
Quand le Pouvoir ne propose aux Tunisiens que « l’adhésion à des projets qui ont été arrêtés d’avance » en excluant les autres acteurs de la société civile, cette même frange de l’opposition ne fait pas mieux. Et on apprend qu’un « groupe d’hommes et de femmes dont nul ne peut mettre leur intégrité en doute » ont élaboré un projet avant-gardiste et l’ont est obligé d’adhérer inconditionnellement sous peine d’être taxé de « colporteur »,de « collabo » ou de « mercenaire » à la solde de la dictature. Sinon« ridicules »
Et si le Pouvoir a ses suppôts zélés qui nous présentent l’autoritarisme comme un mode démocratique de gouverner, le musellement de la presse comme une liberté d’_expression et la corruption comme un modèle économique…Cette même frange de l’opposition a et s’est construit des suppôts-vassaux qui- par naïveté, ignorance ou compromission- veulent, castrer l’émancipation des anciens « sujets » et asservir le sens critique à l’allégeance aveugle au nom de l’urgence d’une union, qui consacre l’enracinement de certains acteurs déjà enracinés, purge l’histoire du mouvement démocratique des sacrifices consentis par des milliers d’anonymes au profit d’une « nomenklatura » ancienne -qui se cherche toujours- au nom de l’objectivité historique et la logique de classe et sert de caution morale à certains nouveaux « carriéristes » dont le courage et la sincérité de leurs débuts servent aujourd’hui de cheval de Troie à des visées politiques soudainement assumées mais pas encore déclarées.
Il s’avère qu’il est utile de rappeler à certains de ces supposés leaders et spécialistes de la communication que le combat des Tunisiens n’est pas uniquement contre un Homme, un clan ou ces familles qui pillent la Tunisie. Mais contre une mentalité, un état d’esprit, une « hogra » ambiante, cette dictature des esprits, cette conception fasciste de réduire la majorité à des simples exécutants et de confisquer la faculté de réflexion de toute une génération traitée comme des mineurs sous tutelle. Cette conception paternaliste qui omet que l’enfer est pavé des plus belles intentions du monde, que penser autrement, n’est pas une sécession voire même une trahison qu’il faut combattre et éliminer. Car l’union que tous les acteurs appellent de leurs vœux ne s’emploiera pas à gérer « l’unanimité »…mais « la diversité ».
Car ceux qui croient que la Tunisie est devenue leur ferme privée et les Tunisiens des esclaves qui les servent se trompent toujours. Ceux qui croient que le Mouvement démocratique leur appartient et ceux qui ont été crédité jusque là d’un préjugé favorable doivent se rappeler que la confiance que les masses leur font n’est pas irréversible. Que veulent-ils ? Gouverner de nouveau au nom d’impératifs historiques ? Et ces jet-setteurs droit-de-l’hommiste qui font du show-bis avec les souffrances de tout un peuple ou ceux qui « jadis » ont fait l’opposition, et qui sont en train aujourd’hui de défaire la résistance doivent se rappeler que ces milliers d’anonymes qui les ont fait, peuvent les défaire. Ils ne sont pas une fatalité. La vérité n’est pas la parole révélée du Prince ou de ses clones. Elle demeurera-vaille qui vaille-une affaire de jugement entre deux ou plusieurs termes-plurielle- retentissant la voix des masses et des anonymes capables à leur tour d’éprouver « des sentiments nobles ». Car nul n’a le monopole du cœur ou de la vertu.
Enfin, alors que les putschistes d’Aix en province et les sept familles qui gouvernent la Gauche aspirent déjà à se concerter avec les sept autres familles installées au Pouvoir qui se livrent une rude guerre pour la succession jusqu’aux Boues*. La réunion d’Aix en province -par la vive controverse qu’elle a suscité entre plusieurs acteurs de la société civile- a montré l’urgence de démystifier et délégitimer les logiques actuelles, le devoir moral des témoins et des gardiens du temple d’écrire l’Histoire du Mouvement démocratique proie aujourd’hui aux tentations personnelles voulant la confondre avec l’histoire personnelle des uns . Par ailleurs, la nécessité de procéder à un réel examen de conscience qui éviterai une fuite en avant supplémentaire et nous immuniserai contre ces vers qui pourrissent nos fruits en rejetant l’unanimisme de commande et en coupant l’herbe sous les pieds des démagogues qui forcent notre imaginaire à des formules creuses, des slogans vides, des vœux pieux et des réactions passionnelles et non rationnelles .
A défaut, les « désertions » et « les défections » ne cesseront de croître...Cette génération qui a été pourchassé de tous bords, à qui on multiplie les procès, en qui, on voudrait tuer tout espoir et on oppose à ses suggestions une fin de non recevoir car « ridicules », se laisse aujourd’hui ronger par la drogue, range ses idéaux dans les étagères de l’oubli, enterre ses espoirs dans les cimetières collectives. Les files d’attente devant les ambassades étrangères et les exilés en témoignent - le chagrin du pays au cœur, mais sa colère est immense- restez y . Y en a marre du Pouvoir et de vous.
L’hémorragie continue.
* Selon l’_expression de Victor Hugo
Sami BEN ABDALLAH
Tunisie-Soir.com
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