Les articles publiés réflètent exclusivement les opinions des auteurs
Plan du site nous contacter joindre votre espace privé inscription

Information libre
Willis Fromtunis
Cliquez sur l'image pour accéder à l'article associé
Les images du Réveil
Cliquez sur l'image pour accéder à l'article associé

Derniers messages des forums


Une action en hommage à Zouhair Yahyaoui
18 juillet 2014, par jectk79

Mon amie ne sait pas rediger un com sur un article. Du coup il voulais souligner par ce commentaire qu’il est ravi du contenu de ce blog internet.


Pourquoi aller tracer partout pour faire établir des évaluations de d’assurances familiales alors qu’existent des portails tels que Sherpa-mutuelle.fr proposant de rapprocher les propositions avec un comparateur mutuelle sophistiqué en restant votre demeure ? site => mutuelle obligatoire


Abderrazek Bourguiba condamné à 25 mois de prison
15 novembre 2011, par Bourguiba

je vous remercie
bourguiba abderrazak



Quelques points marquant contre l’environnement en Tunisie
6 novembre 2011, par xZNRpEkXvbSPvAf

I like to party, not look articles up online. You made it hpaepn.



Et puis y a eu la Révolution :)
1er novembre 2011, par liliopatra

On est mardi 1er novembre 2011, déjà neuf mois que ben ali s’est enfui et il est caché, comme un rat, en Arabie Saudite. Son collègue Gaddafi a été tué.
Après la lecture de cette lettre, tout cela parait être comme un cauchemar pour celles et ceux qui ne l’ont pas vécu personnellement. Cependant, le mal a sévi longtemps, beaucoup trop longtemps en Tunisie. Il est temps que ça change.
Tout un système policier qui s’effondre, la justice vient de renaître, certes encore fragile mais sera équitable insh’Allah.



Va chialer ailleurs ( reponse)
30 octobre 2011, par Maud

Oui il a un fils qui est mon meilleur ami et croyez moi, même si son père et loin de lui sa ne fait pas de lui un mauvais père il s’occupe très bien de lui et Selim va le voir de temps en temps. Je suis au cœur de cette affaire et je peux donc savoir les ressentis de chacun...



Va chialer ailleurs ( reponse)
30 octobre 2011, par Maud

ةcoutez quand on ne connait pas la personne on ne juge pas ! Je connais personnellement Monsieur Tebourski et je sais que c’est un homme bon, et je pense que si il a demander a rester en France c’est surtout pour son Fils !
Ne le jugez pas car vous ne le connaissez pas comme je le connais ! Je suis la meilleure amie de son fils Selim. Je sais qu’Adel est un homme bon alors arrêtez tous vos blabla et essayer donc de comprendre le fond de la chose. Merci et bonne soirée



> Une pétition de 86 prisonniers tunisiens
30 octobre 2011, par Moussa

the death of an African giant

Par : Y. Mérabet
En outre, contrairement à ce que pensent aujourd’hui de nombreux libyens, la chute de Kadhafi profite à tout le monde sauf à eux. Car, dans une Afrique où les pays de la zone subsaharienne riche en ressources minérales tournaient complètement le dos à la France pour aller vers la Chine, il fallait bien que monsieur Sarkozy trouve un autre terrain fertile pour son pays. La France n’arrive plus à vendre ses produits manufacturés ou de décrocher un marché en Afrique, elle risque de devenir un PSD C’est pour cela que l’on a vu une France prête à tout pour renverser ou assassiner Kadhafi ; surtout quand l’on sait que la Libye est l’une des premières réserves en Hydrocarbures d’Afrique et de Sebha est la capitale mondiale du trafic Franco-libyen de concentré d’uranium Nigérien. Egalement, l’on sait que jusqu’ici, les populations libyennes n’avaient rien à envier aux Français, ils vivaient richement mieux sans se suer. Puisque Kadhafi faisait tout son possible pour les mettre à l’abri du besoin. Il est donc temps pour les libyens de choisir pleinement futur partenaire occidental. Car si en cinquante ans de coopération la France n’a pu rien apporter à l’Afrique subsaharienne. Vat-elle apporter maintenant aux libyens un bonheur supérieur à celui que leur donnait leur Guide. Rien à offrir à ces ignorants de libyens, sauf des repas communs dans les poubelles de la ville Paris, en France c’est déjà la famine ? Lui, qui durant plusieurs décennies était l’un des faiseurs d’hommes les plus efficaces sur le continent Africain. De son existence, Kadhafi était le leader le plus généreux d’Afrique. Pas un seul pays africain ne peut nier aujourd’hui n’avoir jamais gouté un seul pétro –Dinar du guide Libyen. Aveuglement, et motivé par son projet des Etats-Unis d’Afrique, Kadhafi de son existence a partagé l’argent du pétrole libyen avec de nombreux pays africains, qu’ils soient Francophones, Anglophones ou Lusophones. Au sein même de l’union Africaine, le roi des rois d’Afrique s’était presque érigé en un bailleur de fond très généreux. Jusqu’à l’heure actuelle, il existe sur le continent de nombreux présidents qui ont été portés au pouvoir par Kadhafi. Mais, curieusement, même pas un seul de ces élèves de Kadhafi n’a jusqu’ici eu le courage de lui rendre le moindre hommage.Au lendemain du vote de la résolution 1973 du conseil de sécurité de l’ONU, certains pays membres de l’union africaine sous l’impulsion de Jacob Zuma ont tenté d’apporter un léger soutien au guide libyen. Un soutien qui finalement s’est éteint totalement sans que l’on ne sache pourquoi. Même l’union africaine qui au départ conditionnait avec amertume la prise du pouvoir libyen par un groupe de terroristes et la reconnaissance du CNT libyen constitués de traitres, s’est finalement rétracté de façon inexplicable. Et curieusement, jusqu’aujourd’hui, aucun gouvernement consensuel n’a été formé en Libye. Depuis l’annonce de l’assassinat de Mouammar Kadhafi, cette union africaine dont Mouammar Kadhafi était pourtant l’un des principaux défenseurs et ayant assuré le dernier mandat, n’a encore délivré aucun message officiel de condoléance à ses proches ou de regret. Egalement, même ceux qui hier tentaient de le soutenir n’ont pas eu le moindre courage de lever leur petit doigt pour rendre hommage à leur mentor. Jusqu’à l’heure actuel, seul l’ancien archevêque sud-africain et prix Nobel de paix Desmond TUTU a regretté cet acte ignoble. Même le président Abdoulaye Wade que l’on sait pourtant proche des révoltés libyens n’a pas encore salué la mort de l’homme qu’il souhaitait tant. Le lendemain de sa mort, un vendredi pas un musulman n’a prié pour lui ?.. A ce jour, sur le continent Africain, seul l’homme de la rue et les medias ont le courage de parler de cette assassina crapuleux du guide libyen. Mais, cette attitude des dirigeants africains ne surprend personne, dans la mesure où l’on sait que chaque président a peur de se faire remarquer par un Nicolas Sarkozy qui est capable de tout si la tête d’un président africain ou d’un arabe l’énerve.
Conclusion La Libye et l’Afrique toute entière viennent de tourner une page d’or avec la perte de Mouammar .
Traitre et maudit que je sois, si j’étais un libyen ?

Journaliste indépendant (Algérian Society for International Relations)
119, Rue Didouche Mourad
Alger centre



Liberté pour le Docteur Sadok Chourou
29 octobre 2011, par Dr. Jamel Tazarki

J’ai écrit un livre qui mérite d’être lu :
TOUT EST POSSIBLE - L’AVENIR DE LA TUNISIE
Vous pouvez télécharger le livre sur mon site Internet :
http://www.go4tunisia.de
Dr. Jamel Tazarki
Allemagne



DECES D’OMAR CHLENDI
28 octobre 2011, par bourguiba

Ma mére Térésa oui notre mére je suis abderrazak bourguiba le frére de mon meilleur ami Farouk .
vous peut etre me connait mais je pense pas que nous avont eu l’occasion de vous voir .

je suis désolé pour ce qui a passé pour mon frére Farouk .
Omar etait un homme exeptionnel un vrai homme j’ai passé avec lui 6 mois dans le prison nous étions plus que deux fréres.

soyez fiére de Farouk
et que la paradi soit pour lui



Projet libéral pour une nouvelle monarchie démocratique et laïque en Tunisie
22 octobre 2011, par Victor Escroignard

La Monarchie Constitutionnelle est l’avenir est la garantie des droits et libertés pour la Tunisie, la Libye et toute l’Afrique du Nord. Le Roi est l’âme du peuple, Il est porteur du sentiment d’unité nationale et du patrimoine historique du peuple. LA MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE EST LE PLUS SUR MOYEN POUR EVITER QU’UN PRESIDENT FINISSE UN JOUR EN DICTATEUR (voyez le cas du roi d’Espagne, sauveur des libertés après le Franquisme).



> Lotfi Hamdi, une Barbouze qui se voit ministrable
4 octobre 2011, par Anti Lotfi Hamdi

Bonjour Mesdames, Messieurs,

Je souhaite attirer votre attention sur le faite que ce Barbouze comme vous le dites, a retourné sa veste à l’instant où il s’est assuré du départ définitif du ZABA plus exactement le 18 Janvier 2011.

Mais encore ce dernier qui détient pas un seul titre comme auprès du RCD mais aussi faison parti de plusieurs association et surout la chambre Franco-Tunisienne de marseille ou il a volé récemment le portfolio pour se faire une nouvelle peau et une nouvelle virginité auprès de la Tunisie, avec un pseudo symposium tenue au pôle technologique sis à la Gazelle (Ariana).

Rappel du passé : Khaled Néji représentant de l’office de l’huile près du consulat générale de Tunisie à Marseille a été victime de sa (Stoufida).
Monsieur Kahled Néji a été limogé de son poste, radié de ses fonctions, décédés suite à une attaque cardiaque après avoir visité les prisons Tunisiennes

Je souhaite que cette personne n’intervienne plus sur le sol Tunisien afin de crée des réseaux encore pire qu’avant et revenir au pouvoir par la fenêtre.

Aidez moi à dire la vérité sur ce malheureux de la Sbikha (kairouan) qui fout la honte à son peuple.

Ce Virus, qui trompe sa femme sans scrupule ni honte. A trahit ce que nos ancêtres ont essayé de bâtir, bravour, fraternité dévouement, sincérité.

Il est et il sera toujours à l’antipode des Tunisiens , lèches botes et au plurielles

Vive la Tunisie sans hypocrites



Blog dédié à la défense du prisonnier politique Abderrahmane TLILI
4 octobre 2011, par bechim

bonjour je suis tres heureuse que mr tlili soit libere mais je n arrive pas avoir de nouvelles precises je tiens a dire que c est un MONSIEUR exceptionnel et qu il ne merite vraiment pas ce qu il a endure j aimerai pouvoir lui exprimer tte ma sympathie



> Tunisie, l’agression abjecte sur Samia Abbou par les voyous de Ben Ali
26 septembre 2011, par Liliopatra

Voilà quatre ans se sont écoulés et votre combat a porté ses fruits. J’aurais pas osé signer ces quelques mots par mon nom réel si vous n’avez pas milité pour ’ma’ liberté. Reconnaissante et le mot ne peut résumer ce que je ressens et tout le respect que je vous porte.

Merci...

Lilia Weslaty



> Les procès de l’ignorance et les progrés de l’Homme
24 septembre 2011, par a posteriori, l’auteur Nino Mucci

Les petits cons s’amusent à faire leurs graffitis imbéciles même sur les statues couvertes de prestige et d’histoire de Carthage ; on en a maintenant fini avec Ben Ali, avec la censure et l’étouffement des idées et de coeur opéré par son régime. Mais on en finira jamais avec l’idiotie des fondamentalistes islamiques qui promenent leurs femmes en burka, parce que c’est la seule façon par laquelle savent voir une femme : comme une bête dangeureuse. On en finira pas facilement, terrible dictature, avec ceux qui demandent maintenant de couper les mains, les jambes et les bras, suivant l’obsolète loi coranique, sans se faire aucun souci de l’Homme. Jésus, le Christ en est le plus grand champion, le Rédempteur de l’humanité, Lui qui a porté la Croix pour nous TOUS ; quant à la mafia et à al-Capone, nous les plaçerons comme un héritage historique de cet islam que tant s’acharnent à défendre par l’ignorance (mafia vient de l’arabe dialectal anciene "mafiah", c’est-à-dire "protection", la mafia est nait et c’est culturellement radiquée dans une ancienne terre d’islam, la Sicile)



que dieu te glorifie.
23 août 2011, par adyl

j’ai aimé ce que vous pensé . suis de ton coté. tu me trouvera a l’appui



Les derniers articles de la rubrique RdP d’Ahmed Fouednejm

3 juin 2004

Revue de presse n°444 du jeudi 3 juin 2004
par Ahmed Fouednejm
N ° 444 La Revue de Presse (RDP) est publiée (...)

2 juin 2004

Revue de presse n°443 du lundi 31 mai 2004
par Ahmed Fouednejm
N ° 443 La Revue de Presse (RDP) est publiée (...)

12 novembre 2003

Radia Nasraoui hospitalisée suite à la dégradation de son état de santé
par Ahmed Fouednejm
Remarque personnelle : Vous noterez que la (...)

8 novembre 2003

L’arbitraire règne toujours à Tunis (Le Soir)
par Ahmed Fouednejm
Le Soir (belge), 8 novembre 2003 http://www.lesoir

19 octobre 2003

RDP spéciale : Palestine + Tunisie
par Ahmed Fouednejm
Cette RDP spéciale contient un communiqué de (...)

1er octobre 2003

Revue de presse spéciale : Comment réussit-on à transformer deux ordures en deux héros ?
par Ahmed Fouednejm
http://www.kalimatunisie.com/num17/... (...)

30 septembre 2003

RDP spéciale : Deux infos tunisiennes
par Ahmed Fouednejm
Quand j’écrivais, hier, "A très bientôt", je ne (...)

29 septembre 2003

Revue de presse n°442
par Ahmed Fouednejm
N ° 442 La Revue de Presse (RDP) est publiée (...)

22 septembre 2003

RDP spéciale "politique-fiction
par Ahmed Fouednejm
Quinze mois après l’arrestation de son (...)

21 juillet 2003

Revue de Presse : Décès du père de Zouhair Yahyaoui
par Ahmed Fouednejm
Décès du père de Zouhair Yahyaoui 21 juillet (...)

partager:
Bibliothèque > Revue de presse > RdP d’Ahmed Fouednejm
Revue de presse n°265
par Ahmed Fouednejm
28 octobre 2002
 La Revue de Presse (RDP) est publiée quotidiennement sur le site www.reveiltunisien.org

Vous êtes désormais 148 personnes à recevoir quotidiennement la RDP.
N'hésitez pas à la transférer à vos amis.

fouednejm@hotmail.com


La revue de presse, ce sont les meilleurs articles des principaux quotidiens européens ainsi que les infos de dernière minute des agences de presse choisis pour vous en toute subjectivité par Ahmed fouednejm. Les URL de quelques articles du site de la télévision qatarie El Jazira (en arabe) et d'Al Quds Al Arabi (journal panarabe édité à Londres) seront également donnés.


Sommaire:

Partie arabe: (Al Quds Al Arabi, Al Jazeera) :

  1. "Une boucherie dans un théâtre moscovite". ةditorial de Atwan qui va encore plus loin que celui du Monde (voir plus loin dans la RDP). Même si la nature de l'intervention russe est discutable, je ne partage pas l'avis de Atwan qui estime que les ravisseurs n'auraient  pas causé autant de victimes que l'intervention russe http://www.alquds.co.uk/display.asp?fname=/alquds/articles/data/2002/10/10-28/g26.htm
  2. Meurtre, en Jordanie, d'un diplomate américain. http://www.aljazeera.net/news/arabic/2002/10/10-28-9.htm
  3. Miss Maroc porte les habits traditionnels marocains, par peur de déplaîre aux islamistes http://www.alquds.co.uk/display.asp?fname=/alquds/articles/data/2002/10/10-28/g27.htm
  4. Abou Qatada a été arrêté en Angleterre, à cause du portable de sa femme (sous écoute)http://www.alquds.co.uk/alquds/articles/data/2002/10/10-28/mm36.htm
 
Partie Française: (Le Monde, AFP, communiqué) :
 
Au sommaire aujourd'hui 4 articles du Monde (édition du 29 octobre sauf indication contraire), de l'AFP et un communiqué de SK.
  1. Lula est le nouveau président brésilien (AFP)
  2. Un intervention "à la soviétique" (Le Monde) 
  3. "Le droit-de-l'hommisme" (Le Monde, édition du 26 octobre)
  4. Communiqué de Sadri Khiari
Selon ABG (forum du site www.tunezine.com), le site d'Al Jazeera a diffusé pendant quelques minutes (vers 12 H 30 GMT) une information selon laquelle un avion de ligne russe, qui effectuait un vol interne, a été détourné. Au bout de quelques minutes, l'information a été retirée du site. Il s'agit, selon toute vraisemblance, d'une fausse nouvelle.
 
 
Achevée aujourd'hui à 16 H 10 GMT.

 Bonne lecture !


 
I Lula:
 
 
Le fabuleux destin de Luiz Inacio Lula da Silva
 
Enfant pauvre des terres arides du nord-est du Brésil et ancien ouvrier tourneur, Luiz Inacio Lula da Silva, va s'installer à 57 ans au palais présidentiel de Planalto, nouvelle étape d'un destin hors du commun.Né le 6 octobre 1945 à Garanhuns, huitième et dernier enfant d'une famille de petits agriculteurs du Pernambouc (nord-est), Lula n'a que sept ans lorsque la sécheresse et la faim obligent sa famille à émigrer vers le port de Santos (Etat de Sao Paulo).Il vend d'abord du tapioca et des oranges dans les rues, suit l'école primaire pendant seulement trois ans, puis est embauché, à douze ans, dans une teinturerie de Sao Paulo. Tout en travaillant dix à douze heures par jour, il suit une formation professionnelle pour être tourneur. Embauché à 14 ans comme métallurgiste, il connaît la rigueur des tours de nuit et perdra un doigt - l'auriculaire gauche - dans une machine. A 21 ans, il entre au syndicat des métallurgistes.En 1972, il est Premier secrétaire de la section de Sao Bernardo do Campo, dans la banlieue industrielle de Sao Paulo, devenue depuis un lieu mythique du syndicalisme et de la gauche brésilienne. Président du syndicat en 1975, il conduit les grandes grèves de la fin des années 70, dont les meetings rassemblaient plus de cent mille métallurgistes, une foule considérable en pleine dictature militaire (1964-1985). Ce qui lui vaut d'être condamné et emprisonné pendant 31 jours au titre des Lois sur la sécurité de l'Etat. En 1980, il fonde le Parti des Travailleurs (PT), avec d'autres syndicalistes et intellectuels, après des débats longs et parfois houleux entre syndicalistes et "politiques", à l'égard desquels les "pionniers" de Sao Bernardo vouaient une grande méfiance. Il participe ensuite, en 1983 à la création de la Centrale Unique des Travailleurs (CUT), sans doute la plus grande centrale syndicale d'Amérique Latine.Sous sa conduite, le PT est de tous les combats, et en particulier la grande campagne "Diretas Ja", lancée en 1984 pour les élections au suffrage universel direct. Il faudra néanmoins attendre 89 pour que soient organisées les premières élections démocratiques, auxquelles Lula, déjà, est candidat. Il échouera, de très peu, contre Fernando Collor de Mello, écarté du pouvoir deux ans après avoir pris ses fonctions par une procédure d'empêchement, pour corruption.En 1993, il se lance dans une vaste campagne à travers tout le Brésil, parcourant près de 40.000 kilomètres pour "connaître les Brésiliens et leurs problèmes". A nouveau candidat à la présidentielle en 1994 et 98, il échoue contre Fernando Henrique Cardoso, instigateur du Plan Réal, qui a stabilisé l'inflation.Attentif aux débats sur la globalisation économique, Lula participe dès sa première édition, en 2000, au Forum Social Mondial, contrepoint au Forum économique de Davos, organisé à Porto Alegre (Rio Grande do Sul). Mais, pour sa quatrième course à l'élection présidentielle, Lula, le syndicaliste radical, proche du Mouvement des sans terre (MST) et ami des présidents cubain Fidel Castro et vénézuelien Hugo Chavez, surprend tout le monde par la modération de son discours.Loin des anathèmes d'autrefois contre le "grand capital" et les organismes financiers internationaux, il opte pour la conciliation et la négociation, invitant les Brésiliens à "travailler pour construire", et pour le respect scrupuleux des engagements du Brésil, y compris pour honorer la dette.A ceux qui s'étonnent de ces changements, il répond au fil des meetings de campagne qu'il a "mûri, comme tout le monde", que "le Brésil, et le monde, évoluent" et lui "aussi".Lula raconte volontiers qu'il "a tout entendu et tout supporté" avant d'arriver à la tête de la onzième économie du monde, "y compris de m'entendre dire qu'un ouvrier en salopette n'a pas à faire de politique". Ou de ne pas savoir l'anglais, ou de ne pas avoir de diplômes, ou d'être traité de "crapaud barbu" par Leonel Brizola, son adversaire à la présidentielle de 89. Catholique pratiquant, Lula a perdu sa première femme, Maria de Lourdes en 1969. Il est remarié depuis à Marisa Leticia Rocco, 52 ans, sa compagne depuis 28 ans et dont il a eu trois fils, Fabio, Sandro et Luiz Claudio.

II A la sovétique:

http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3208--295974-,00.html

L'éditorial du Monde
A la soviétique

RIEN n'a donc changé à Moscou. Confrontées à l'ignominie d'une prise d'otages, les autorités russes ont réagi "à la soviétique". L'assaut lancé, samedi matin 26 octobre, contre le théâtre moscovite où une cinquantaine de terroristes tchétchènes retenaient quelque 800 personnes, a tourné au carnage. Lundi, on comptait 117 morts parmi les otages, outre la quasi-totalité du commando tchétchène. Seuls deux des otages ont été tués par balles. Les autres ont succombé aux effets du gaz utilisé par les forces spéciales russes. Près de 400 rescapés étaient hospitalisés, dont plusieurs dizaines, sinon plusieurs centaines, dans un état grave – gazés eux aussi.

Tout dans cette affaire rappelle l'ère soviétique. L'objectif, d'abord. La priorité pour Vladimir Poutine n'est pas la vie des otages. Le président russe veut avant tout rétablir "l'ordre": c'est le pouvoir du Kremlin qui est défié, et rien ne compte plus que de le rétablir. La manière, ensuite. L'emploi brutal de la force : les forces spéciales ont reconnu avoir "surdosé" les quantités de gaz utilisées pour saturer le théâtre. Le secret aussi : quarante-huit heures après le drame, les autorités se refusaient toujours à dire quel type de gaz elles avaient employé. Nombre de médecins se sont plaints – se plaignent encore – de ne pouvoir soigner les rescapés faute de connaître la nature de la substance qu'ils ont ingérée. Toutes les hypothèses courent, toutes vraisemblables, et notamment celle d'un gaz interdit par la convention sur les armes chimiques. Questions terribles encore : pourquoi interdit-on aux familles de venir voir les blessés ? pourquoi se refuse-t-on à la moindre précision sur les séquelles possibles de l'inhalation de ce gaz ?

Opacité, obsession du secret militaire, mensonges d'Etat, manipulation de l'opinion, mépris absolu de la vie humaine : la marque du soviétisme est là. Pour un moment peut-être, M. Poutine verra son image renforcée dans l'opinion russe. Ailleurs, le président ne sort pas grandi de cet épisode sinistre : il confirme son profil d'autocrate sans scrupule. Si elles se comportent ainsi à Moscou, on imagine la manière dont usent les forces spéciales russes en Tchétchénie... Certains dirigeants occidentaux ne se sont pas grandis non plus, qui ont jugé devoir féliciter M. Poutine.

Il faut que ceux-là comprennent qu'il y a une opinion internationale informée. Elle sait les nécessités de la lutte contre l'islamisme radical. Mais il ne sert à rien – sinon à galvauder les mots et leur sens – d'insulter son intelligence en continuant à lui servir la soupe rhétorique indigeste que l'on paraît tant apprécier à la Maison Blanche et au Kremlin : le combat contre le terrorisme justifierait tout, les amalgames et le refus de traiter les conflits régionaux – au Cachemire, au Proche-Orient, en Tchétchénie. Cette opinion sait que, si Saddam Hussein est coupable de crimes contre l'humanité contre ses Kurdes, alors Vladimir Poutine l'est aussi pour le traitement infligé à la Tchétchénie. Ce qui est en jeu, c'est la crédibilité de la lutte antiterroriste.

III "Le Droit-de-l'hommisme" :

http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3232--295620-,00.html

Du bon usage du "droits-de-l'hommisme", par Alain Pellet

Le "droits-de-l'hommisme" a mauvaise presse, en tout cas dans la bouche des ministres de l'intérieur. A Jean-Pierre Chevènement qui, en 1999, fustigeait le "droits-de-l'hommisme de pacotille" répondent, comme en écho, les diatribes de Nicolas Sarkozy contre "tous les droits-de-l'hommistes de la création".

Ceux qui, comme moi, ont naguère stigmatisé certaines dérives droits-de-l'hommistes en viennent à partager les indignations salutaires contre le "droits-de-l'ordrisme" des chefs successifs de notre police (Pierre Georges, Le Monde du 23 octobre) qui, à l'instar de Jean-Marie Le Pen lors du congrès du Front national de 1997, jettent le droits-de-l'hommisme en pâture à l'opinion publique.

Au-delà de l'invective, qu'est-ce que le droits-de-l'hommisme ? A vrai dire, cela peut-être plusieurs choses.

L'expression peut être utilisée pour désigner l'état d'esprit de tous ceux qui militent pour les droits de l'homme, leur approfondissement et leur meilleur respect. C'est le militantisme des droits de l'homme qui vise à l'avènement d'un monde délivré de la peur et de la misère et dominé par la règle de droit. Sauf pour les amis de M. Le Pen et, semble-t-il, pour M. Chevènement et M. Sarkozy, le droits-de-l'hommisme a, dans ce sens, une connotation positive et éminemment respectable.

Toutefois, même ici, il faut savoir raison garder. Au-delà des excellentes intentions dont il est porteur, le droits-de-l'hommisme peut se dévoyer s'il se conçoit comme un projet de société exclusif.

Les ONG de défense des droits de l'homme sont, assurément, des contre-pouvoirs positifs à l'arbitraire des Etats ou à la domination "mondialisante" des pouvoirs économiques transnationaux. Pourtant, malgré le respect que l'on peut avoir pour beaucoup d'entre elles et l'admiration que suscitent les hommes et les femmes qui s'y dévouent, elles ne sauraient se substituer aux Etats démocratiques pour la gestion des sociétés humaines.

Autant, en effet, elles ont la plus grande utilité en tant que contrepoids, comme instruments de pression et d'alerte, autant elles pourraient être, elles aussi, potentiellement dangereuses si des pouvoirs excessifs leur étaient reconnus.

Les buts qu'elles poursuivent sont, en général, parfaitement estimables en soi. Mais de deux choses l'une. Ou bien ils sont spécialisés et, pour importants qu'ils soient – la cause des femmes, des enfants, des pauvres, des exploités, même des droits de l'homme en général... – ils ne suffisent pas à tenir lieu de politique, de projet global pour la "cité du monde". Ou bien ils se veulent tels, et il s'agit pour elles de remplacer les Etats. On risque alors de tomber de Charybde en Scylla, la bonne conscience d'une juste cause risquant de les conduire à encore plus d'intolérance que n'en montrent les pouvoirs politiques existants. La mondialisation du "politiquement correct" m'effraie !

Ce dévoiement de la défense des droits de l'homme, érigée en pensée unique et "autosuffisante", est dangereux aussi dans le domaine des sciences sociales, et plus particulièrement du droit, et plus spécialement encore du droit international.

Dans cette perspective, on peut définir le droits-de-l'hommisme comme cette "posture" qui consiste à vouloir à toute force conférer une autonomie (qu'elle n'a pas) à une "discipline" (qui n'existe pas en tant que telle) : la protection (internationale pour mon propos, mais c'est vrai aussi en droit interne) des droits de l'homme. Or nombre de spécialistes de droit international tombent aujourd'hui dans ce travers : ils présentent et analysent leur discipline exclusivement à travers le prisme – déformant parce qu'unique – de la défense des droits de l'homme. Ce faisant, les droits-de-l'hommistes - et j'emploie cette fois le mot dans un sens péjoratif – font plus de tort à la cause qu'ils entendent défendre qu'ils ne la servent.

L'un des pères de la Déclaration universelle des droits de l'homme, John Humphrey, a écrit que l'une des caractéristiques des spécialistes de droits de l'homme était de prendre leurs désirs pour des réalités. Les internationalistes n'échappent pas à la règle. Trop souvent, ils tiennent pour des vérités juridiques des tendances encore balbutiantes qui n'existent que dans leurs espoirs. En témoignent certaines proclamations de droits, parfois adoptées sous la forme de conventions en bonne et due forme, surtout dans les domaines économiques et sociaux, qui font naître des espoirs inconsidérés alors que l'environnement économique et social ne se prête nullement à leur réalisation effective. Ou bien ils inventent des coutumes sans pratique ou des "principes généraux de droit" (qui se définissent comme étant communs à tous les Etats) en l'absence de toute reconnaissance dans les droits internes de nombreux pays du monde.

Je ne suis pas sûr que la cause des droits de l'homme en soit très avancée. A quoi sert de "violer" ainsi des Etats qui ne veulent pas s'engager par un traité (ou ne le font qu'après s'être assurés qu'ils pourront impunément n'en tenir aucun compte), qui manifestent clairement leur opposition à la formation d'une coutume générale et qui s'abstiennent soigneusement de reconnaître les droits en cause dans leur ordre interne ?

Parfois, cet activisme des droits de l'homme est franchement contre-productif. Je n'ai jamais compris, par exemple, l'opposition des droits-de-l'hommistes aux réserves aux traités (une pratique qui permet aux Etats de devenir parties à un traité tout en s'exemptant de certaines de ses dispositions, à condition toutefois de ne pas le vider de sa substance) et leur obstination à préférer un traité non ratifié à un traité ratifié avec de telles réserves.

Un autre travers fréquent des juristes droits-de-l'hommistes consiste à croire (ou à faire croire) qu'une technique juridique particulière est propre au droit des droits de l'homme, alors qu'elle est en fait bien connue du droit international général ou, au contraire, à mépriser des techniques traditionnelles qui, pourtant, judicieusement utilisées, pourraient faire avancer la cause des droits de l'homme plus efficacement que l'affirmation abusive d'un particularisme parfois imaginaire.

La Cour internationale de justice de La Haye, dans un remarquable arrêt rendu récemment dans une affaire opposant l'Allemagne aux Etats-Unis a mis les points sur les i à cet égard en faisant remarquer, par deux fois, que, puisqu'elle donnait raison à l'Allemagne sur le terrain du droit international général, point n'était besoin de se placer sur le terrain particulier des droits de l'homme (arrêt du 27 juin 2001, affaire LaGrand).

Il y a donc un mauvais usage du droits-de-l'hommisme. Mais ses dérives, ses excès, ses "petits côtés" ne sauraient lui valoir les critiques inconsidérées dont on croit bon de l'accabler aujourd'hui. S'il convient, bien sûr, de ne pas mêler activisme et science du droit, il reste que le droits-de-l'hommisme est à l'origine de maints progrès du droit ; que la capacité de mobilisation, d'indignation et de générosité des militants des droits de l'homme est la meilleure garantie de leur respect ; et que la croisade de M. Sarkozy contre ceux qu'il nomme "droits-de-l'hommistes" par mépris et dérision est sans doute l'aveu du mauvais coup que la loi qu'il se prépare à faire adopter portera aux droits de l'homme.

Alain Pellet est professeur à l'université Paris-X - Nanterre, membre et ancien président de la Commission du droit international des Nations unies.

IV Communiqué (SK) :

Violation de domicile, enlèvement, expulsion, menaces de poursuites judiciaires en réponse à un jeûne symbolique de trois jours !

Ce matin à 10h30, un groupe de policiers en civil ont pénétré de force dans mon domicile et ont enlevé mon ami le sociologue Philippe Corcuff, membre d’Attac France, avec lequel nous avions entamé ce vendredi 25 octobre une grève de la faim de trois jours pour souligner la communauté d’idéaux et d’action qui nous unit et demander le respect de mon droit de voyager. Je suis en effet interdit arbitrairement de quitter le territoire depuis plus de deux ans sous des prétextes fallacieux en raison de mes activités associatives. Phillippe Corcuff a été expulsé manu militari vers la France.

Vers 11h, un second groupe de policier s’est présenté à mon domicile dont le chef du commissariat de mon quartier la Cité el Khadra à Tunis. Ils m’ont demandé de les suivre. Lorsque j’ai exigé un mandat ou une convocation officielle, le scénario précédent s’est à nouveau répété. Ils ont pénétré de force chez moi et m’ont obligé à les accompagner au commissariat en me faisant cet aveu implicite : « on ne te frappe pas, toi, tu es un intellectuel ! » Après plusieurs heures d’attente, des policiers m’ont interrogé et établi un procès verbal : on me reproche d’avoir enfreint une loi qui oblige les Tunisiens à déclarer tout étranger qu’il héberge plus de 48h. Outre que cette loi est largement tombée en désuétude, il se trouve que les policiers ont embarqué Philipe Corcuff alors qu’il n’avait pas encore passé 48h chez moi. Violation de domicile, enlèvement, expulsion, menaces de poursuites judiciaires sont les réponses du pouvoir à une grève de la faim symbolique pour revendiquer un des droits les plus élémentaires, celui de voyager.


Ces événements sont l’expression de l’arbitraire policier généralisé dont les Tunisiens sont actuellement l’objet. Ils montrent également à quel point les autorités tunisiennes craignent la solidarité démocratique internationale.


Sadri Khiari
(RAID Attac Tunisie et CNLT)
Tunis, le 27/10/02
 

A demain



MSN Search, le moteur de recherche qui pense comme vous ! Cliquez-ici


Répondre à cet article