Mon amie ne sait pas rediger un com sur un article. Du coup il voulais souligner par ce commentaire qu’il est ravi du contenu de ce blog internet.
je vous remercie
bourguiba abderrazak
I like to party, not look articles up online. You made it hpaepn.
On est mardi 1er novembre 2011, déjà neuf mois que ben ali s’est enfui et il est caché, comme un rat, en Arabie Saudite. Son collègue Gaddafi a été tué.
Après la lecture de cette lettre, tout cela parait être comme un cauchemar pour celles et ceux qui ne l’ont pas vécu personnellement. Cependant, le mal a sévi longtemps, beaucoup trop longtemps en Tunisie. Il est temps que ça change.
Tout un système policier qui s’effondre, la justice vient de renaître, certes encore fragile mais sera équitable insh’Allah.
Oui il a un fils qui est mon meilleur ami et croyez moi, même si son père et loin de lui sa ne fait pas de lui un mauvais père il s’occupe très bien de lui et Selim va le voir de temps en temps. Je suis au cœur de cette affaire et je peux donc savoir les ressentis de chacun...
ةcoutez quand on ne connait pas la personne on ne juge pas ! Je connais personnellement Monsieur Tebourski et je sais que c’est un homme bon, et je pense que si il a demander a rester en France c’est surtout pour son Fils !
Ne le jugez pas car vous ne le connaissez pas comme je le connais ! Je suis la meilleure amie de son fils Selim. Je sais qu’Adel est un homme bon alors arrêtez tous vos blabla et essayer donc de comprendre le fond de la chose. Merci et bonne soirée
the death of an African giant
Par : Y. Mérabet
En outre, contrairement à ce que pensent aujourd’hui de nombreux libyens, la chute de Kadhafi profite à tout le monde sauf à eux. Car, dans une Afrique où les pays de la zone subsaharienne riche en ressources minérales tournaient complètement le dos à la France pour aller vers la Chine, il fallait bien que monsieur Sarkozy trouve un autre terrain fertile pour son pays. La France n’arrive plus à vendre ses produits manufacturés ou de décrocher un marché en Afrique, elle risque de devenir un PSD C’est pour cela que l’on a vu une France prête à tout pour renverser ou assassiner Kadhafi ; surtout quand l’on sait que la Libye est l’une des premières réserves en Hydrocarbures d’Afrique et de Sebha est la capitale mondiale du trafic Franco-libyen de concentré d’uranium Nigérien. Egalement, l’on sait que jusqu’ici, les populations libyennes n’avaient rien à envier aux Français, ils vivaient richement mieux sans se suer. Puisque Kadhafi faisait tout son possible pour les mettre à l’abri du besoin. Il est donc temps pour les libyens de choisir pleinement futur partenaire occidental. Car si en cinquante ans de coopération la France n’a pu rien apporter à l’Afrique subsaharienne. Vat-elle apporter maintenant aux libyens un bonheur supérieur à celui que leur donnait leur Guide. Rien à offrir à ces ignorants de libyens, sauf des repas communs dans les poubelles de la ville Paris, en France c’est déjà la famine ? Lui, qui durant plusieurs décennies était l’un des faiseurs d’hommes les plus efficaces sur le continent Africain. De son existence, Kadhafi était le leader le plus généreux d’Afrique. Pas un seul pays africain ne peut nier aujourd’hui n’avoir jamais gouté un seul pétro –Dinar du guide Libyen. Aveuglement, et motivé par son projet des Etats-Unis d’Afrique, Kadhafi de son existence a partagé l’argent du pétrole libyen avec de nombreux pays africains, qu’ils soient Francophones, Anglophones ou Lusophones. Au sein même de l’union Africaine, le roi des rois d’Afrique s’était presque érigé en un bailleur de fond très généreux. Jusqu’à l’heure actuelle, il existe sur le continent de nombreux présidents qui ont été portés au pouvoir par Kadhafi. Mais, curieusement, même pas un seul de ces élèves de Kadhafi n’a jusqu’ici eu le courage de lui rendre le moindre hommage.Au lendemain du vote de la résolution 1973 du conseil de sécurité de l’ONU, certains pays membres de l’union africaine sous l’impulsion de Jacob Zuma ont tenté d’apporter un léger soutien au guide libyen. Un soutien qui finalement s’est éteint totalement sans que l’on ne sache pourquoi. Même l’union africaine qui au départ conditionnait avec amertume la prise du pouvoir libyen par un groupe de terroristes et la reconnaissance du CNT libyen constitués de traitres, s’est finalement rétracté de façon inexplicable. Et curieusement, jusqu’aujourd’hui, aucun gouvernement consensuel n’a été formé en Libye. Depuis l’annonce de l’assassinat de Mouammar Kadhafi, cette union africaine dont Mouammar Kadhafi était pourtant l’un des principaux défenseurs et ayant assuré le dernier mandat, n’a encore délivré aucun message officiel de condoléance à ses proches ou de regret. Egalement, même ceux qui hier tentaient de le soutenir n’ont pas eu le moindre courage de lever leur petit doigt pour rendre hommage à leur mentor. Jusqu’à l’heure actuel, seul l’ancien archevêque sud-africain et prix Nobel de paix Desmond TUTU a regretté cet acte ignoble. Même le président Abdoulaye Wade que l’on sait pourtant proche des révoltés libyens n’a pas encore salué la mort de l’homme qu’il souhaitait tant. Le lendemain de sa mort, un vendredi pas un musulman n’a prié pour lui ?.. A ce jour, sur le continent Africain, seul l’homme de la rue et les medias ont le courage de parler de cette assassina crapuleux du guide libyen. Mais, cette attitude des dirigeants africains ne surprend personne, dans la mesure où l’on sait que chaque président a peur de se faire remarquer par un Nicolas Sarkozy qui est capable de tout si la tête d’un président africain ou d’un arabe l’énerve.
Conclusion La Libye et l’Afrique toute entière viennent de tourner une page d’or avec la perte de Mouammar .
Traitre et maudit que je sois, si j’étais un libyen ?
Journaliste indépendant (Algérian Society for International Relations)
119, Rue Didouche Mourad
Alger centre
J’ai écrit un livre qui mérite d’être lu :
TOUT EST POSSIBLE - L’AVENIR DE LA TUNISIE
Vous pouvez télécharger le livre sur mon site Internet :
http://www.go4tunisia.de
Dr. Jamel Tazarki
Allemagne
Ma mére Térésa oui notre mére je suis abderrazak bourguiba le frére de mon meilleur ami Farouk .
vous peut etre me connait mais je pense pas que nous avont eu l’occasion de vous voir .
je suis désolé pour ce qui a passé pour mon frére Farouk .
Omar etait un homme exeptionnel un vrai homme j’ai passé avec lui 6 mois dans le prison nous étions plus que deux fréres.
soyez fiére de Farouk
et que la paradi soit pour lui
La Monarchie Constitutionnelle est l’avenir est la garantie des droits et libertés pour la Tunisie, la Libye et toute l’Afrique du Nord. Le Roi est l’âme du peuple, Il est porteur du sentiment d’unité nationale et du patrimoine historique du peuple. LA MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE EST LE PLUS SUR MOYEN POUR EVITER QU’UN PRESIDENT FINISSE UN JOUR EN DICTATEUR (voyez le cas du roi d’Espagne, sauveur des libertés après le Franquisme).
Bonjour Mesdames, Messieurs,
Je souhaite attirer votre attention sur le faite que ce Barbouze comme vous le dites, a retourné sa veste à l’instant où il s’est assuré du départ définitif du ZABA plus exactement le 18 Janvier 2011.
Mais encore ce dernier qui détient pas un seul titre comme auprès du RCD mais aussi faison parti de plusieurs association et surout la chambre Franco-Tunisienne de marseille ou il a volé récemment le portfolio pour se faire une nouvelle peau et une nouvelle virginité auprès de la Tunisie, avec un pseudo symposium tenue au pôle technologique sis à la Gazelle (Ariana).
Rappel du passé : Khaled Néji représentant de l’office de l’huile près du consulat générale de Tunisie à Marseille a été victime de sa (Stoufida).
Monsieur Kahled Néji a été limogé de son poste, radié de ses fonctions, décédés suite à une attaque cardiaque après avoir visité les prisons Tunisiennes
Je souhaite que cette personne n’intervienne plus sur le sol Tunisien afin de crée des réseaux encore pire qu’avant et revenir au pouvoir par la fenêtre.
Aidez moi à dire la vérité sur ce malheureux de la Sbikha (kairouan) qui fout la honte à son peuple.
Ce Virus, qui trompe sa femme sans scrupule ni honte. A trahit ce que nos ancêtres ont essayé de bâtir, bravour, fraternité dévouement, sincérité.
Il est et il sera toujours à l’antipode des Tunisiens , lèches botes et au plurielles
Vive la Tunisie sans hypocrites
bonjour je suis tres heureuse que mr tlili soit libere mais je n arrive pas avoir de nouvelles precises je tiens a dire que c est un MONSIEUR exceptionnel et qu il ne merite vraiment pas ce qu il a endure j aimerai pouvoir lui exprimer tte ma sympathie
Voilà quatre ans se sont écoulés et votre combat a porté ses fruits. J’aurais pas osé signer ces quelques mots par mon nom réel si vous n’avez pas milité pour ’ma’ liberté. Reconnaissante et le mot ne peut résumer ce que je ressens et tout le respect que je vous porte.
Merci...
Lilia Weslaty
Les petits cons s’amusent à faire leurs graffitis imbéciles même sur les statues couvertes de prestige et d’histoire de Carthage ; on en a maintenant fini avec Ben Ali, avec la censure et l’étouffement des idées et de coeur opéré par son régime. Mais on en finira jamais avec l’idiotie des fondamentalistes islamiques qui promenent leurs femmes en burka, parce que c’est la seule façon par laquelle savent voir une femme : comme une bête dangeureuse. On en finira pas facilement, terrible dictature, avec ceux qui demandent maintenant de couper les mains, les jambes et les bras, suivant l’obsolète loi coranique, sans se faire aucun souci de l’Homme. Jésus, le Christ en est le plus grand champion, le Rédempteur de l’humanité, Lui qui a porté la Croix pour nous TOUS ; quant à la mafia et à al-Capone, nous les plaçerons comme un héritage historique de cet islam que tant s’acharnent à défendre par l’ignorance (mafia vient de l’arabe dialectal anciene "mafiah", c’est-à-dire "protection", la mafia est nait et c’est culturellement radiquée dans une ancienne terre d’islam, la Sicile)
j’ai aimé ce que vous pensé . suis de ton coté. tu me trouvera a l’appui
Sommaire :
Partie arabe : (Al Jazeera) :
Achevée aujourd’hui à 19 H 05 GMT.
Bonne lecture !
II Palestine :
http://infos.netscape.fr/info/NDepeche?id=110507&cat_id=3
16 décembre, 18h18
Les Palestiniens rejettent l’exploitation de leur lutte par ben Laden
par Majeda AL-BATSH
Les Palestiniens, Yasser Arafat en tête, soucieux que leur lutte ne soit liée au terrorisme international, ont rejeté toute exploitation de leur combat par le chef du réseau Al-Qaïda Oussama ben Laden.
"Je lui dis de cesser de se cacher derrière la cause palestinienne", a déclaré dimanche au Sunday Times M. Arafat, le président de l’Autorité palestinienne, en référence au commanditaire des attentats terroristes du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis.
"Pourquoi ben Laden se met-il maintenant à parler de la Palestine ? Il ne nous a jamais aidés", a ajouté M. Arafat, estimant que ben Laden "agissait dans un terrain totalement différent et contre nos intérêts".
Pour la députée Hanane Achraoui, la lutte des Palestiniens contre Israël pour recouvrer leurs droits n’a rien à voir avec les attentats contre des civils lancés par Al-Qaïda.
"La cause palestinienne est un combat que nul n’a le droit d’exploiter, et il faut éviter de s’impliquer dans une situation particulièrement mauvaise", a dit Mme Achraoui à l’AFP.
"Ce n’est pas la première fois que le président Arafat fait des déclarations contre ben Laden. Il s’était exprimé dans ce sens après les attentats du 11 septembre", a-t-elle ajouté.
Cette levée de boucliers parmi les Palestiniens survient après les affirmations le 5 décembre du Premier ministre israélien Ariel Sharon sur la présence de membres d’Al-Qaïda dans la bande de Gaza.
"Quelques membres d’Al-Qaïda" se trouvent "depuis quelque temps" dans la bande de Gaza, a soutenu M. Sharon sans apporter des preuves à ces accusations.
M. Arafat avait alors parlé d’un "gros, gros, gros mensonge".
Interrogé par le Sunday Times sur la sympathie dont ben Laden bénéficierait parmi des jeunes palestiniens, M. Arafat a répondu : "Ces jeunes ne savent pas vraiment qui est ben Laden".
Ces tentatives israéliennes d’établir un lien entre l’homme le plus recherché au monde et le vieux chef palestinien n’ont, selon Moustafa Barghouthi, qu’un seul but : avoir un prétexte pour augmenter la répression des Palestiniens.
"Israël tente de vendre sa version selon laquelle la lutte palestinienne est liée au terrorisme international pour justifier ses pratiques à l’encontre du peuple palestinien", a estimé ce militant des droits de l’Homme et directeur d’une ONG médicale palestinienne.
"Le peuple palestinien ne doit permettre à aucune partie extérieure d’exploiter sa cause à ses propres fins", a-t-il souligné.
Selon lui, ces nouvelles accusations s’ajoutent à une longue liste d’interventions étrangères dans le conflit israélo-palestinien.
"Les souffrances du peuple palestinien sont dues aux tentatives de parties étrangères d’exploiter notre cause, depuis la Déclaration de Balfouraux tentatives de Sharon de lier le peuple palestinien aux talibans et à Al-Qaïda", a encore affirmé M. Barghouthi.
Le réseau Al-Qaïda a menacé de lancer de nouvelles attaques contre des cibles israéliennes et américaines après avoir revendiqué les attentats anti-israéliens du 28 novembre au Kenya.
Dix Kenyans et trois Israéliens avaient alors été tués près de Mombasa dans l’explosion d’une voiture piégée devant l’hôtel Paradise. Quelques minutes plus tôt, deux missiles avaient été tirés contre un avion israélien décollant de Mombasa, sans cependant l’atteindre.
Dans un enregistrement sonore diffusé par le site (www.jehadonline.org), le porte-parole d’Al-Qaïda Soulaimane Abou Ghaïth avait revendiqué ces attentats. "L’alliance des Croisés et des juifs ne sera plus à l’abri des attaques des moudjahidine", avait-il dit appelant les musulmans à "libérer en particulier la Palestine et la terre des deux saintes mosquées (l’Arabie saoudite)".
http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3230—302337-,00.html
Kippa sur la tête, Michael Brown insère dans un interstice du mur des Lamentations un papier sur lequel, conformément à la tradition juive, il a écrit un vœu. La suite est plus inattendue : front contre pierre, il entame une prière. "Merci Jésus, merci Seigneur." Chef du lobby officiel de la Christian Coalition of America (Coalition chrétienne américaine - CCA), M. Brown semble au comble de l’émotion. Le temps de quelques photos devant le saint des saints du judaïsme et, déjà, le guide israélien appelle. Le lobbyiste, la nouvelle présidente de la CCA, Roberta Combs, et cinq autres de ses dirigeants, invités du ministère israélien du tourisme, pressent le pas. La journée est encore longue.
La Coalition chrétienne est la plus grande organisation de la droite conservatrice américaine. Fondée en 1989 par le prédicateur Pat Robertson, elle réunit 2 millions de membres et toucherait 18 millions de sympathisants, pour la plupart des évangélistes baptistes et pentecôtistes. Elle mène campagne pour le retour de la prière à l’école, contre l’avortement, les homosexuels, les "papistes", épiscopaliens, presbytériens, "humanistes laïques" et autres représentants de "l’esprit de l’Antéchrist", dixit Robertson. Désormais, il faut ajouter à la liste le soutien inconditionnel à Israël, plus précisément à sa fraction politique la plus nationaliste.
"Roberta Combs, vante Ronn Torossian, directeur de la communication de la CCA, est très puissante. Lorsqu’elle appelle Bush, il la rappelle au plus tard le lendemain." Le 11 octobre, le président américain a envoyé un chaleureux message vidéo à sa convention nationale. En Israël, Roberta ne cessera d’évoquer son "ami George Bush".
Quatre jours durant, du 18 au 21 novembre, la délégation va visiter quelques Lieux saints chrétiens et juifs et, surtout, rencontrer une série de personnalités religieuses et ultranationalistes israéliennes. Pour la plupart, ses interlocuteurs seront issus des deux mouvances du Grand Israël les plus idéologiquement structurées : ceux originaires du Betar, le noyau dur du Likoud au pouvoir, et les adeptes de l’école rabbinique Merkaz HaRav, pour qui la création d’Israël, en 1948, constitue le début de la rédemption juive, et la conquête des territoires palestiniens en 1967 le signe annonciateur de l’avènement du Messie.
Premier jour. Réception chez le ministre du logement Nathan Chtcharanski. "La guerre ici n’est pas entre Juifs et Arabes, mais entre la liberté et l’esclavage, le Bien et le Mal. Il y a un accord entre les dirigeants européens et les terroristes pour nous faire évacuer les implantations. Nos colons défendent nos valeurs communes. Vous êtes nos meilleurs alliés. Il y a tant d’anti-Israéliens et de judéophobes dans le monde." Brown : "Nous, chrétiens, comprenons que la défense d’Israël est l’affaire de tous." Départ pour le mur des Lamentations. D’en bas, on aperçoit l’esplanade des Mosquées, qui surplombe le mont du Temple. Allan Marks, le guide israélien : "Jérusalem n’apparaît nulle part dans le Coran. Ici, les musulmans se sont approprié un lieu saint juif." Devant la via Dolorosa, Michelle Ammons, de la CCA, jette des regards inquiets. "Ces gens, là, ils sont tous musulmans ?"
A la yéshiva (école talmudique) Beit Orot, du rabbin et député Benny Elon, chef du parti Moledet (Patrie), qui prône le "transfert" des Palestiniens hors du Grand Israël, la réception est exceptionnellement chaleureuse. "Les Arabes veulent chasser les juifs et les chrétiens de Jérusalem", explique un dirigeant. L’assimilation Arabe-musulman sera, quatre jours durant, entretenue par les interlocuteurs israéliens, comme s’il n’existait pas d’Arabes palestiniens chrétiens. "Exigez de Bush qu’il applique l’American Embassy Act", demande encore ce responsable. Cette décision du Congrès de 1995, prônant le déplacement de l’ambassade américaine de Tel-Aviv à Jérusalem, n’a jamais été appliquée. "Notre représentant à la Chambre, Jim Sexton, va s’y employer", promet James Backlin, directeur juridique de la CCA.
Le soir, dîner avec Elie Cohen, chef de l’association parlementaire Terre d’Israël, qui regroupe des députés de tous partis opposés à la moindre évacuation de territoire palestinien. Après l’embuscade qui a coûté la vie à neuf soldats et trois membres de la sécurité des colons à Hébron, Ariel Sharon a annoncé son plan : débarrasser la route des Fidèles, où vivent éparpillés 400 à 500 colons, de ses habitants palestiniens. Une route, "c’est insuffisant ; toute la zone H2 doit devenir juive", dit Cohen. Dans cette zone, sous absolu contrôle israélien, résident 20 000 Palestiniens.
Hébron constitue le gros de la deuxième journée. Quatre heures durant, les délégués chrétiens déambulent en zone H2, mise sous couvre-feu intégral, hormis pour les colons. Derrière leurs fenêtres, on aperçoit, furtivement, ces Palestiniens confinés dans leurs appartements. Porte-parole des colons, David Wilder - qui dirige aussi le Hebron Fund - montre l’endroit où, trois jours avant, a eu lieu l’attaque palestinienne. "Des barbares", s’indigne Jim Backlin. "Depuis qu’Abraham a acheté ce lieu parce qu’il y a découvert les tombes d’Adam et Eve, explique Wilder au caveau des Patriarches, il appartient aux juifs. Et les musulmans y ont fait une mosquée !"
Benny Katzover, maire de la colonie limitrophe de Kyriat Arba, appelle la CCA à se mobiliser : "Actionnez vos députés, vos sénateurs. Nous en avons marre des pressions américaines. Sans elles, l’armée aurait détruit ici toutes les maisons des terroristes." Noam Arnon, chef de la communauté juive d’Hébron : "J’ai dit bien avant le 11 septembre que la troisième guerre mondiale a commencé ici. Nous, colons, sommes le front avancé du monde libre face au terrorisme. Ici, le défi de la culture occidentale est de ne pas reculer." Roberta Combs : "Vous êtes nos héros. Ne lâchez jamais."
Troisième jour. Petit déjeuner avec Ouzi Landau, ministre de la sécurité intérieure. Roberta Combs : "Pourquoi juifs et chrétiens sont-ils empêchés d’aller sur le mont du Temple [esplanade des mosquées pour les musulmans], plus haut lieu de notre patrimoine commun ?" Le ministre explique que le problème est délicat, l’Intifada ayant précisément éclaté après la visite d’Ariel Sharon sur l’esplanade des Mosquées. Mais, dit-il, "après la prochaine guerre du Golfe, ce sera certainement possible". Un autre rendez-vous, avec Shimon Pérès, est annulé. "Ce Pérès, j’aurais dû le rencontrer ?" demande Roberta. "C’est l’homme de l’accord d’Oslo avec Arafat, un libéral", explique le guide israélien. "Quelqu’un comme Bob Kennedy, ou Clinton ?", s’enquiert, d’une moue dégoûtée, Michelle Ammons.
Que savent ces chrétiens de l’Israël réel, de son histoire, de sa complexité ? Parfois, l’absurdité surgit à l’improviste. Comme lors d’une halte dans la colonie de Shilo, entre Ramallah et Naplouse. L’hôte, Yisraël Medad, rappelle qu’ici eut lieu, selon la Bible, une bataille entre Hébreux et Philistins. Michelle Ammons, surprise : "Une bataille ? Les Philistins n’étaient-ils pas juifs ?"
L’hôte, stupéfait : "Madame, c’étaient nos ennemis !"
Ammons : "Ah ! Comme les Palestiniens ?"
L’hôte : "Oui, mais la Bible parle de Philistins."
Ammons : "Et de quelle culture étaient-ils, à l’origine : juive, chrétienne ou musulmane ?"
L’hôte, horrifié : "Madame, à l’époque, nous seuls étions monothéistes, tous les autres étaient païens."
Ammons : "اa alors ! Et moi qui ai toujours cru que les Philistins étaient juifs..." L’Américaine confond-elle les Philistins de l’Ancien Testament et les pharisiens du Nouveau ? Ou s’agit-il d’une plus profonde ignorance ? Souvent, les évangélistes ne savent de la Bible que les seuls passages - Genèse, Josué, Isaïe, Ezéchiel... - utiles à leur vision millénariste.
Comment expliquer la convergence entre ces chrétiens conservateurs et ces ultras israéliens ? Du côté américain, l’alliance est, d’abord, spirituelle. Les évangélistes croient en la "seconde venue" du Christ, qui inaugurera le "royaume millénaire" de Dieu sur Terre. Cette vision de l’Apocalypse, dite "dispensionnaliste", se fonde sur une lecture des Ecritures dans laquelle les juifs sont investis d’une mission sacrée : rétablir le "royaume de David" en Terre sainte et "reconstruire le Temple", conditions requises pour l’affrontement final entre le Messie et l’Antéchrist. Alors, après sept années de "tribulations" ("guerres, épidémies, tremblements de terre..."), au cours desquelles deux tiers des juifs tomberont en "martyrs", le dernier tiers reconnaîtra en Jésus, revenu une seconde fois, le vrai Sauveur. Convertis, ils trouveront leur place immédiatement à la droite du Christ. Ces temps sont-ils proches ? Pat Robertson (72 ans) a énoncé sa conviction : "J’espère fermement être encore en vie lorsque Jésus reviendra sur terre."
Les juifs pieux pourraient nourrir quelques craintes devant cette vision. Car enfin, dit Gershom Gorenberg, juif religieux auteur du livre The End of Days (La Fin des temps), "la conception évangélique est une pièce en cinq actes où les juifs disparaissent au quatrième". Le pasteur Brown se veut rassurant : "Certains nous soupçonnent d’avancer masqués. Mais nous ne faisons pas de prosélytisme chez les juifs." Qu’en dit Benny Elon, son plus proche associé en Israël ? "Avec ces chrétiens-là, nous avons une langue commune : les Patriarches, la Bible, le Temple. Avec les musulmans, aucune. L’antisémitisme moderne s’est déplacé du catholicisme vers le monde arabo-musulman. C’est à Jénine, au Caire, à Téhéran qu’on entend le plus "Mort aux juifs". Quel est le ghetto le plus menacé au monde, désormais ? Israël ! Notre alliance avec la Coalition chrétienne américaine est bien plus naturelle que celle des gauchistes européens avec les islamistes."
Le rabbin Elon convient cependant que sa vision est exactement inverse à celle de la CCA : "Quand le Messie viendra, dit-il, les chrétiens comprendront leur erreur." Chaque partenaire tient ainsi l’autre par la barbichette, certain d’être, à la fin de l’histoire, le bénéficiaire d’une coopération qui, en attendant, se nourrit de motifs plus temporels. Roberta Combs : "Nous avons toujours soutenu Israël. Mais le 11 septembre a tout changé. Depuis, face au terrorisme, nous sommes frères par le sang versé."
La CCA est la plus connue d’une kyrielle d’organisations messianiques protestantes qui soutiennent la droite dure israélienne. Ehoud Olmert, maire de Jérusalem, "dur" du Likoud, était l’invité d’honneur de sa convention, en octobre à Washington. "Dieu est avec nous, vous êtes avec nous", a-t-il lancé aux délégués, dont certains brandissaient des panneaux "Dites non à un Etat Palestinien !" Ariel Sharon, en septembre, a été ovationné par 4 000 évangélistes, venus des cinq continents célébrer la fête des Tabernacles (fête juive de Soukkot), à l’appel de l’ambassade internationale chrétienne de Jérusalem, une association qui dit "travailler avec l’Agence juive" (l’organisme qui gère l’émigration vers Israël). Aux Etats-Unis, Stand for Israel, créé par le rabbin Eckstein et l’ancien vice-président de la Coalition chrétienne, Ralph Reed Jr, a réuni, le 20 octobre, 5 millions de fidèles pour un "jour de prières et de solidarité avec Israël". Sharon leur écrivit : "Ce soutien des chrétiens américains est un grand encouragement pour moi, mon gouvernement et, par-dessus tout, le peuple israélien." Les Christian Friends of Israeli Communities, eux, récoltent directement des fonds pour les colonies israéliennes.
Historiquement, les juifs américains sont majoritairement démocrates. Beaucoup restent très méfiants quant à la nature de l’amour porté à Israël par la CCA. Certains prédicateurs, dans le passé, n’ont-ils pas tenu des propos antisémites ? Mais le courant néoconservateur tend à devenir prédominant dans les organes de la communauté juive, et, sur fond de conflit israélo-palestinien, ses affinités avec la droite américaine, y compris religieuse, sont désormais publiques.
Les liens de la CCA avec les ultranationalistes israéliens sont si forts que son directeur de la communication, Ronn Torossian, sympathique au demeurant, est... américano-israélien. Il a travaillé avec Irwin Moskowitz, milliardaire de Floride qui finance les cercles activistes israéliens à Jérusalem-Est. "Dans beaucoup d’endroits où la Coalition est active, vous trouverez à côté des gens du Betar",glisse Torossian. Au-delà du lobbying politique, la CCA finance-t-elle les ultranationalistes israéliens ? Roberta Combs : "A aucun moment mes interlocuteurs ne me l’ont demandé." Le rabbin "transfériste" Elon : "La Coalition chrétienne aide peut-être certaines implantations. Mais pas mon parti. Je ramasse des millions de dollars dans la diaspora juive, je n’ai pas besoin d’elle."
Durant son périple israélien, la délégation a eu une entrevue discrète avec Haïm Silberstein, vice-président d’Uvneh Yerushalayim. Cette association a pour objet d’obtenir l’expropriation de Palestiniens de Jérusalem-Est qui, selon elle, y "habitent illégalement". Et aussi d’acheter des terrains ou des maisons appartenant à des Palestiniens désireux, volontairement ou las d’être harcelés par les amis de M.Silberstein, de quitter la ville.
Sylvain Cypel
III Algérie :
http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3210—302294-,00.html
Alger de notre envoyée spéciale
Une fois de plus, le Conseil national économique et social (CNES), dirigé par Mohammed Salah Mentouri, inflige un sérieux coup d’aiguillon au gouvernement algérien. Dans un rapport de conjoncture rendu public dimanche 15 décembre à Alger, cette instance consultative respectée, si critique que beaucoup oublient qu’elle est étatique, renouvelle sa défense d’une vision sociale presque oubliée en Algérie et pointe sans complaisance tous les dysfonctionnements de l’économie nationale. Il reconnaît toutefois la bonne tenue des indicateurs macroéconomiques fondamentaux et l’accumulation de réserves de change confortables (21 milliards de dollars en 2002).
Avec une croissance encore incertaine (aux alentours de 2,5 % pour 2002), bien en deçà des prévisions des pouvoirs publics (6 %), nettement insuffisante pour infléchir la courbe ascendante du chômage, l’économie "peine à s’extraire de la morosité qui l’affecte". Les problèmes structurels continuent de gripper les principales activités économiques. Malgré les espoirs suscités par le lancement, il y a dix-huit mois, du programme de soutien à la relance économique (PSRE) et du Plan national de développement agricole (PNDA), les résultats restent insuffisants et inégalement répartis.
Pour Mohammed Salah Mentouri, l’explication tient en quelques mots : défaillance, absence de visibilité, incohérence des programmes et politiques. La conduite des réformes économiques à partir d’un centre de décision unifié est "impérative", souligne-t-il, si l’on veut rompre avec les hésitations et les lenteurs d’exécution "qui valent la révision des textes avant même leur application". Il s’agit de savoir comment l’Algérie doit réorganiser son développement, quelle stratégie elle doit promouvoir pour son économie et comment il lui faut organiser ses ressources pour tirer profit de la globalisation.
"LE RشLE DE L’ةTAT"
Les projets d’adhésion de l’Algérie à la zone de libre-échange et à l’OMC (Organisation mondiale du commerce) "nous trouveront très vite à court de ressources et à court de capacités et de facultés d’adaptation", avertit le CNES, qui relève "un manque de conviction de la nécessité de faire avancer les réformes", un décalage persistant entre le discours et la mise en œuvre, sur fond de "consensus social mou".
L’absence de stratégie claire et de mécanismes d’anticipation capables de déterminer les segments d’activité à préserver et à promouvoir laisse la privatisation "prisonnière de nombre d’incertitudes", qui condamnent les entreprises publiques "à une lente agonie". A ce sujet, le CNES constate que, si 35 % des entreprises publiques étaient déstructurées il y a deux ans, elles sont aujourd’hui près de 75 %.
L’autre grande réforme à entreprendre concerne le système financier et bancaire. Ce dernier est "archaïque" par rapport aux critères internationaux et "déconnecté de la sphère économique". Quant à la Bourse, elle pose "un véritable problème doctrinal". Elle n’a pas évolué depuis qu’elle a été mise en place. Son fonctionnement est même devenu "contre-productif" pour quelques titres cotés.
Toutes ces données, souligne l’institution de Mohammed Salah Mentouri, ont un effet direct sur la cohésion sociale et sur l’exacerbation des tensions en Algérie. Alimentées au départ par la précarité et par les difficultés d’accès à l’emploi, ces tensions sociales s’élargissent à présent aux questions "d’alimentation en eau, en électricité, d’amélioration des conditions de vie et de gouvernance en général".
En conclusion, le Conseil national économique et social recommande de "revenir sur le rôle de l’Etat" et de "démystifier les discours" qui font de son désengagement la seule forme du devenir économique compatible avec le système de marché en Algérie.
Florence Beaugé
New york de notre correspondant
Comme dans toute bonne production hollywoodienne, le suspense aura duré jusqu’au dernier moment. L’ultimatum des 34 000 employés des transports publics de New York expirait le 15 décembre à minuit. Ils promettaient ensuite une grève illimitée et le chaos dans une agglomération où chaque jour 7,2 millions de personnes empruntent le métro ou le bus. Dix minutes avant l’heure fatidique, Ed Watt, le secrétaire du syndicat des transports, a annoncé : "Compte tenu des progrès des négociations, nous renonçons pour le moment à cesser le travail et poursuivons les tractations."
La ville était déjà sur le pied de guerre. La semaine dernière, Michael Bloomberg, le maire de New York, avait cherché des accents dignes de son prédécesseur Rudolph Giuliani. "Les voitures ne transportant pas au minimum quatre personnes ne seront pas autorisées à emprunter les ponts et les tunnels pour entrer à Manhattan. Les taxis prendront plusieurs clients en même temps. Le nombre de ferries sera doublé. Mais nous ne laisserons pas un groupe irresponsable mettre la ville à genoux", déclarait-il. Qu’importe ! Les employés des transports publics ne voulaient pas céder. Ed Watt avait demandé au maire de "la fermer". Ce dernier avait répliqué : "Je n’ai pas été élu par les New-Yorkais pour me taire !"
Les salariés de la MTA (Metropolitan Transportation Authority) demandent depuis plusieurs mois une amélioration de la sécurité après la mort de quatre employés en un an et demi et une hausse des salaires de 6 % par an jusqu’en 2005. La municipalité considère que la ville, avec un déficit de 6 milliards de dollars en 2002, dont 1 milliard pour les transports publics, ne peut pas accorder de telles hausses.
Bref, les ponts et les tunnels de New York promettaient de devenir de véritables entonnoirs. Samedi et dimanche, les grands magasins avaient été pris d’assaut par ceux qui voulaient faire leurs achats de Noël avant la grève. Les commerçants, déjà mis à mal par la récession et les attentats du 11 septembre 2001, s’attendaient à perdre une partie des ventes de fin d’année.
La Bourse de New York semblait plus sereine. Elle avait déclaré avoir un plan pour faire face à cette immense grève et se refusait à en donner les détails. Sauf rupture improbable des négociations, il restera secret encore longtemps.
Eric Leser
A demain