Mon amie ne sait pas rediger un com sur un article. Du coup il voulais souligner par ce commentaire qu’il est ravi du contenu de ce blog internet.
je vous remercie
bourguiba abderrazak
I like to party, not look articles up online. You made it hpaepn.
On est mardi 1er novembre 2011, déjà neuf mois que ben ali s’est enfui et il est caché, comme un rat, en Arabie Saudite. Son collègue Gaddafi a été tué.
Après la lecture de cette lettre, tout cela parait être comme un cauchemar pour celles et ceux qui ne l’ont pas vécu personnellement. Cependant, le mal a sévi longtemps, beaucoup trop longtemps en Tunisie. Il est temps que ça change.
Tout un système policier qui s’effondre, la justice vient de renaître, certes encore fragile mais sera équitable insh’Allah.
Oui il a un fils qui est mon meilleur ami et croyez moi, même si son père et loin de lui sa ne fait pas de lui un mauvais père il s’occupe très bien de lui et Selim va le voir de temps en temps. Je suis au cœur de cette affaire et je peux donc savoir les ressentis de chacun...
ةcoutez quand on ne connait pas la personne on ne juge pas ! Je connais personnellement Monsieur Tebourski et je sais que c’est un homme bon, et je pense que si il a demander a rester en France c’est surtout pour son Fils !
Ne le jugez pas car vous ne le connaissez pas comme je le connais ! Je suis la meilleure amie de son fils Selim. Je sais qu’Adel est un homme bon alors arrêtez tous vos blabla et essayer donc de comprendre le fond de la chose. Merci et bonne soirée
the death of an African giant
Par : Y. Mérabet
En outre, contrairement à ce que pensent aujourd’hui de nombreux libyens, la chute de Kadhafi profite à tout le monde sauf à eux. Car, dans une Afrique où les pays de la zone subsaharienne riche en ressources minérales tournaient complètement le dos à la France pour aller vers la Chine, il fallait bien que monsieur Sarkozy trouve un autre terrain fertile pour son pays. La France n’arrive plus à vendre ses produits manufacturés ou de décrocher un marché en Afrique, elle risque de devenir un PSD C’est pour cela que l’on a vu une France prête à tout pour renverser ou assassiner Kadhafi ; surtout quand l’on sait que la Libye est l’une des premières réserves en Hydrocarbures d’Afrique et de Sebha est la capitale mondiale du trafic Franco-libyen de concentré d’uranium Nigérien. Egalement, l’on sait que jusqu’ici, les populations libyennes n’avaient rien à envier aux Français, ils vivaient richement mieux sans se suer. Puisque Kadhafi faisait tout son possible pour les mettre à l’abri du besoin. Il est donc temps pour les libyens de choisir pleinement futur partenaire occidental. Car si en cinquante ans de coopération la France n’a pu rien apporter à l’Afrique subsaharienne. Vat-elle apporter maintenant aux libyens un bonheur supérieur à celui que leur donnait leur Guide. Rien à offrir à ces ignorants de libyens, sauf des repas communs dans les poubelles de la ville Paris, en France c’est déjà la famine ? Lui, qui durant plusieurs décennies était l’un des faiseurs d’hommes les plus efficaces sur le continent Africain. De son existence, Kadhafi était le leader le plus généreux d’Afrique. Pas un seul pays africain ne peut nier aujourd’hui n’avoir jamais gouté un seul pétro –Dinar du guide Libyen. Aveuglement, et motivé par son projet des Etats-Unis d’Afrique, Kadhafi de son existence a partagé l’argent du pétrole libyen avec de nombreux pays africains, qu’ils soient Francophones, Anglophones ou Lusophones. Au sein même de l’union Africaine, le roi des rois d’Afrique s’était presque érigé en un bailleur de fond très généreux. Jusqu’à l’heure actuelle, il existe sur le continent de nombreux présidents qui ont été portés au pouvoir par Kadhafi. Mais, curieusement, même pas un seul de ces élèves de Kadhafi n’a jusqu’ici eu le courage de lui rendre le moindre hommage.Au lendemain du vote de la résolution 1973 du conseil de sécurité de l’ONU, certains pays membres de l’union africaine sous l’impulsion de Jacob Zuma ont tenté d’apporter un léger soutien au guide libyen. Un soutien qui finalement s’est éteint totalement sans que l’on ne sache pourquoi. Même l’union africaine qui au départ conditionnait avec amertume la prise du pouvoir libyen par un groupe de terroristes et la reconnaissance du CNT libyen constitués de traitres, s’est finalement rétracté de façon inexplicable. Et curieusement, jusqu’aujourd’hui, aucun gouvernement consensuel n’a été formé en Libye. Depuis l’annonce de l’assassinat de Mouammar Kadhafi, cette union africaine dont Mouammar Kadhafi était pourtant l’un des principaux défenseurs et ayant assuré le dernier mandat, n’a encore délivré aucun message officiel de condoléance à ses proches ou de regret. Egalement, même ceux qui hier tentaient de le soutenir n’ont pas eu le moindre courage de lever leur petit doigt pour rendre hommage à leur mentor. Jusqu’à l’heure actuel, seul l’ancien archevêque sud-africain et prix Nobel de paix Desmond TUTU a regretté cet acte ignoble. Même le président Abdoulaye Wade que l’on sait pourtant proche des révoltés libyens n’a pas encore salué la mort de l’homme qu’il souhaitait tant. Le lendemain de sa mort, un vendredi pas un musulman n’a prié pour lui ?.. A ce jour, sur le continent Africain, seul l’homme de la rue et les medias ont le courage de parler de cette assassina crapuleux du guide libyen. Mais, cette attitude des dirigeants africains ne surprend personne, dans la mesure où l’on sait que chaque président a peur de se faire remarquer par un Nicolas Sarkozy qui est capable de tout si la tête d’un président africain ou d’un arabe l’énerve.
Conclusion La Libye et l’Afrique toute entière viennent de tourner une page d’or avec la perte de Mouammar .
Traitre et maudit que je sois, si j’étais un libyen ?
Journaliste indépendant (Algérian Society for International Relations)
119, Rue Didouche Mourad
Alger centre
J’ai écrit un livre qui mérite d’être lu :
TOUT EST POSSIBLE - L’AVENIR DE LA TUNISIE
Vous pouvez télécharger le livre sur mon site Internet :
http://www.go4tunisia.de
Dr. Jamel Tazarki
Allemagne
Ma mére Térésa oui notre mére je suis abderrazak bourguiba le frére de mon meilleur ami Farouk .
vous peut etre me connait mais je pense pas que nous avont eu l’occasion de vous voir .
je suis désolé pour ce qui a passé pour mon frére Farouk .
Omar etait un homme exeptionnel un vrai homme j’ai passé avec lui 6 mois dans le prison nous étions plus que deux fréres.
soyez fiére de Farouk
et que la paradi soit pour lui
La Monarchie Constitutionnelle est l’avenir est la garantie des droits et libertés pour la Tunisie, la Libye et toute l’Afrique du Nord. Le Roi est l’âme du peuple, Il est porteur du sentiment d’unité nationale et du patrimoine historique du peuple. LA MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE EST LE PLUS SUR MOYEN POUR EVITER QU’UN PRESIDENT FINISSE UN JOUR EN DICTATEUR (voyez le cas du roi d’Espagne, sauveur des libertés après le Franquisme).
Bonjour Mesdames, Messieurs,
Je souhaite attirer votre attention sur le faite que ce Barbouze comme vous le dites, a retourné sa veste à l’instant où il s’est assuré du départ définitif du ZABA plus exactement le 18 Janvier 2011.
Mais encore ce dernier qui détient pas un seul titre comme auprès du RCD mais aussi faison parti de plusieurs association et surout la chambre Franco-Tunisienne de marseille ou il a volé récemment le portfolio pour se faire une nouvelle peau et une nouvelle virginité auprès de la Tunisie, avec un pseudo symposium tenue au pôle technologique sis à la Gazelle (Ariana).
Rappel du passé : Khaled Néji représentant de l’office de l’huile près du consulat générale de Tunisie à Marseille a été victime de sa (Stoufida).
Monsieur Kahled Néji a été limogé de son poste, radié de ses fonctions, décédés suite à une attaque cardiaque après avoir visité les prisons Tunisiennes
Je souhaite que cette personne n’intervienne plus sur le sol Tunisien afin de crée des réseaux encore pire qu’avant et revenir au pouvoir par la fenêtre.
Aidez moi à dire la vérité sur ce malheureux de la Sbikha (kairouan) qui fout la honte à son peuple.
Ce Virus, qui trompe sa femme sans scrupule ni honte. A trahit ce que nos ancêtres ont essayé de bâtir, bravour, fraternité dévouement, sincérité.
Il est et il sera toujours à l’antipode des Tunisiens , lèches botes et au plurielles
Vive la Tunisie sans hypocrites
bonjour je suis tres heureuse que mr tlili soit libere mais je n arrive pas avoir de nouvelles precises je tiens a dire que c est un MONSIEUR exceptionnel et qu il ne merite vraiment pas ce qu il a endure j aimerai pouvoir lui exprimer tte ma sympathie
Voilà quatre ans se sont écoulés et votre combat a porté ses fruits. J’aurais pas osé signer ces quelques mots par mon nom réel si vous n’avez pas milité pour ’ma’ liberté. Reconnaissante et le mot ne peut résumer ce que je ressens et tout le respect que je vous porte.
Merci...
Lilia Weslaty
Les petits cons s’amusent à faire leurs graffitis imbéciles même sur les statues couvertes de prestige et d’histoire de Carthage ; on en a maintenant fini avec Ben Ali, avec la censure et l’étouffement des idées et de coeur opéré par son régime. Mais on en finira jamais avec l’idiotie des fondamentalistes islamiques qui promenent leurs femmes en burka, parce que c’est la seule façon par laquelle savent voir une femme : comme une bête dangeureuse. On en finira pas facilement, terrible dictature, avec ceux qui demandent maintenant de couper les mains, les jambes et les bras, suivant l’obsolète loi coranique, sans se faire aucun souci de l’Homme. Jésus, le Christ en est le plus grand champion, le Rédempteur de l’humanité, Lui qui a porté la Croix pour nous TOUS ; quant à la mafia et à al-Capone, nous les plaçerons comme un héritage historique de cet islam que tant s’acharnent à défendre par l’ignorance (mafia vient de l’arabe dialectal anciene "mafiah", c’est-à-dire "protection", la mafia est nait et c’est culturellement radiquée dans une ancienne terre d’islam, la Sicile)
j’ai aimé ce que vous pensé . suis de ton coté. tu me trouvera a l’appui
Posted by Site Tunezine on 9/1/2001 from 62.253.64.5 :
Dr. EL AMRI SAHBI
Envoi de Dr. EL AMRI SAHBI le 01 Septembre 2001 :
LETTRE OUVERTE
A L’ATTENTION DE
Monsieur JACQUES ROGGE
Président du Comité International Olympique
& A
Monsieur CLAUDE COLLARD
Président du Comité International des Jeux Méditerranéens
Dr. EL AMRI SAHBI
Médecin de libre pratique
90 Avenue Habib Bourguiba.
Dahmani. 7170 / Le Kef - Tunisie
Tél : 0216 (8) 28 05 03
00216 (9) 44 74 55
00216 (9) 73 33 72
00216 (9) 22 27 51
Tunisie le 30 Août 2001
Messieurs les présidents,
Permettez moi de vous dire le calvaire d’un médecin ordinaire vivant dans le pays, le mien, qui s’apprête à se livrer aux “joies” du sport durant les jeux méditerranéens de Tunis 2001.
Sous la terreur, je vis. Sous l’angoisse, je travaille. Sous la peur, je rentre chez moi. Je combas le coup d’éponge qui essaie de m’éffacer. Pourtant on n’est pas en état de guerre chez nous en Tunisie. Mais on vit sous la tutelle d’un Etat policier où règne la sécurité du responsable et l’insécurité du citoyen.
Les persecutions, harcelements, détentions illégales, menaces allant de l’agression physique à la tentative d’assassinat sur la voie publique aux meutres sous la pression tortionnaire primiditée, à la suppression d’emploi, à la persécussion financière et fiscale, à la confiscation de biens personnels sans jugement et autres pratiques malsaines, sont devenus une monotonie de la multitude de formes et maneuvres manipulées par la police politique.
Ma vigilence permanente pour assurer ma sécurité personnelle et familiale par des moyens primitifs, me fatigue l’esprit et déconcentre mes objectifs ainsi que les horizons de mes enfants.
Je suis un opposant politique du régime du Président Ben Ali dès l’aube de 07 Novembre 1987.
J’étais accusé d’avoir fomenté un coup d’état le 08 Novembre 1987 avec un groupe d’opposants tunisiens sans avoir jamais été ni inculpé ni jugé ni comdamné puisque le groupe a décidé de s’aligner et soutenir le coup d’état de Président Ben Ali survenu le 07 Novembre 1987.
On était pris en otage à la prison civile de Tunis en vue d’un marchandage politique avec les courants d’opposition.
J’étais arrêté le 22 Novembre 1987 par la police politique du Président Ben Ali dans les locaux du département de la sécurité de l’état au Ministère de l’intérieur dont le patron des scènes de torture et de barbarie était le général Habib Ammar qui venait d’être nommé à l’aube de 07 Novembre 1987 Ministre de l’intérieur par le Président Ben Ali.
J’y ai vu ce que je n’imaginais pas faisant partie de la réalité amère de la Tunisie. J’ai vécu durant 38 jours au sous-sol du ministère de l’intérieur ce que je ne croyais pas être compatible avec la déclaration historique du Président Ben Ali à l’aube du 07 Novembre 1987.
Au fait ce n’était qu’un masque qui cachait l’horreur d’un excrabe. La torture dans les lieux de détention au ministère de l’intérieur au cours de l’enquête préliminaire était un art où les tortionnaires manifestaient leurs vocations sadiques et inhumaines : Les insultes, les injures, les coups de poing en pleine figure et en pleine poitrine ou ventre, le crachat... ne pouvaient prendre place devant d’autres plus graves atrocités pour voiler le terrorisme de l’état Tunisien.
C’est un terrorisme codé et autorisé sous l’impunité des hauts responsables. Les coups de battons fermes, la dénudation, la position de “roti” entre deux bureaux, l’électrocution, les brulûres par mégots de cigarettes, la sodomisation par batton, les menaces de viol de l’épouse ou de la soeur, l’arrestation des parents, les violations de domicile au cours desquelles les vols de biens personnels passent sous les yeux des détenus, l’introduction de clous entre les métacarpes de la main et les métatarses des pieds, l’atelage pieds au plafond tête en bas, noyade de la tête dans une bassine d’eau de javel, menace par arme à feu à tirer dans le crane, menace d’enterrement vivant dans un lieu désertique, brulûres caustiques...
J’ai pu visualiser au cours de mon séjour au sous-sol du ministère de l’intérieur des actes de barbarie et de sauvagerie : Le général Habib Ammar était content et fier du boulot de ses collaborateurs frustrés.
Tout se cache. Rien ne sort, personne n’en parle sauf les familles des détenus victimes de l’inhumanisme des humains sous la régidité du général Habib Ammar.
Au cours de mon arrestation dans ce foyer infecte d’esprit et d’ames le 22 Novembre 1987, j’ai vu à mon passage au bureau destiné à mon interrogatoire des urines coulées sous les portes. J’ai senti l’odeur de matières fécales humaines qui jaillissait des bureaux dans le couloir jointivement avec des cris de souffrances et de gémissements entrecoupés par des bruits de coups de battons ou de caoutchouc et des voix d’enquêteurs qui émettaient des injures et des insultes ainsi que des questions en rapport avec les éléments propres de l’enquête.
Personnellement, mes enquêteurs de la police politique ont constaté à quel point j’étais effrayé et déstabilisé par cette horreur, Moncef Ben Guébila le sous directeur de la direction de la police politique m’a offert à mon arrivée le premier jour d’hospitalité dans les locaux du ministère de l’intérieur, un café et une bouteille d’eau qui se sont avérés par la suite contenir un certain produit qui déprime rapidement la vigilence. Je ne pouvais me tenir convenablement assis sur une chaise. Je ne pouvais relever ma tête. Ma langue devenait de plus en plus lourde. Je m’appuyais sur le bureau du policer et du mur d’à côté sous les injures et les insultes (de l’agent d’en face) dont je ne suis nullement habitué.
L’enquête quotidienne durait de 9 heures du matin à 17 heures pendant 11 jours consécutifs avec une pause de 30 minutes à 13 heures.
J’assistais, après ma phase d’enquête, à la sortie de détenus de la géole marchant à pieds et revenir le soir transportés par deux agents de la police politique dans une couverture grise en émettant des sons de gémissements et de souffrances suite à des séances prolongées de torture.
J’ai même assisté aux conséquences graves de la torture physique subie par le commandant Mohamed Mansouri dans la nuit du 29 au 30 Novembre 1987.
Je l’ai bien examiné au dernières heures de sa vie suite à une panique de deux criminels policiers qui m’ont appelé de ma géole n° 4 en qualité de médecin pour secourir la victime après l’avoir bien tabassée et électrocutée.
Le certificat médical de la commission mercenaire des médecins légistes comportait la mention de mort subite par arrêt cardiaque donc mort naturelle dans les locaux de la police politique.
Pourtant la vérité est autre. C’est bizarre les médecins tunisiens deviennent des complices à la pratique de torture.
Durant ce séjour historique, les détenus mangaient un quart de pain avec un peu de confiture qu’on nous ramène après 17 heures dans le sous sol du ministère de l’intérieur.
La qualité et la quantité de la bouffe dans les géoles faisait partie de la torture par affamination. Il fallait tomber vraiement malade et ne souffrant pas de douleur de torture physique pour avoir le privilège d’un demi litre de lait par 24 heures.
L’amaigrissement, l’anémie, le vertige, l’insomnie, les cauchemars en cas de sommeil bref compliquaient l’état de santé des détenus devant l’angoisse, l’anxiété et l’avenir abstrait.
Dès que les traces de torture s’effacaient spontanément, les détenus sont transférés au juge d’instruction millitaire le colonnel Abdel Jalil Abbane (originaire de Kairouan) qui refusait d’entendre les plaintes et les requêtes à propos de la torture pratiquée dans les locaux de la police politique du ministère de l’intérieur et les mettait sur le compte d’une simple pression pour enquête et interrogatoire poussé malgré qu’il est totalement convaincu de l’existence de la pratique inhumaine manifeste de la torture par des criminels tortionnaires de police politique au ministère de l’intérieur.
Le simple fait d’évoquer et soulever ces violations horribles à la rédaction du procés mettait le poste de colonel , sa carrière et ses privilèges en péril pour l’inculper de sympathie avec le groupe dit sécuritaire qui est pris en otage et en captivité pour un procés intensionnel.
Aucun passage à l’acte n’a été élaboré puisque le groupe sécuritaire a porté son soutien au changement du président Ben Ali avec toute confiance au 07 Novembre 1987.
Personne ne voulait et ne voudrait entendre parler de la torture exercée dans les locaux de la police politique qui domine toutes les situations sous l’impunité totale manifeste et l’absentéisme de la Loi et des législations en vigueur.
Nombreux crimes commis dans ces locaux ont été exécutés sans qu’il y ait de suites conséquentes.
Tant d’handicapés de torture qui circulent aujourd’hui après détention ou emprisonnement, tant de malades chroniques victimes de cette procédure inhumaine lèvent les yeux au ciel pour demander réparation.
Pourtant personne n’ose en parler... Sujet tabou. Les risques sont connus.
La relève à la tête de ministère de l’intérieur n’a jamais ramené de mystère : toujours la même souche de mauvaise graine... Abdallah Kallel succède au général Habib Ammar sur un terrain propice. Il devait continuer la tache inachevée du général partant. Mais toujours est-il à sa manière et à la perfection ? Il devait se mesurer à un millitaire tortionnaire sans pour autant faire un pas en arrière. Il devait laisser ses empruntes de ministre criminel tortionnaire et rentabiliser l’activité dans la boucherie des locaux du ministère de l’intérieur. Ses victimes se comptent par centaines sinon des milliers et parmi elles mon cas :
Cinq jours après l’assassinat du président Algérien BOUDHIEF à Annaba le 29 Juin 1992, la police politique de Tunisie m’a arrêté le samedi 04 Juillet 1992 et m’a fait subir toutes les formes et variétés de torture imaginaires et possibles dans les locaux du département de la sécurité de l’Etat au ministère de l’intérieur à Tunis.
Les pratiques des tortionnaires s’étalaient entre les coups de poing en plein figure et poitrine, à la position de “roti” en étant dénudé avec des coups de batton sur la plante de mes pieds et des coups de pointes de chaussures dures sur le coccys, la nuque et le visage.
Je pleurais. Je criais. Je les suppliais. Je les insultais. Mes mains enchainées noircissaient à leurs yeux tout en étant en position de “roti”.
Aucune pitié. Aucun sentiment humain.
Je hurlais au point de m’évanouir.
Ils étaient quatre agents musclés, féroces, bien répartis au bureau pour me faire subir leurs atrocités.
Je me souviens de quelques noms : Abderrahmène Guesmi connu au département sous le nom de “BOKASSA”, Mahmoud Ben Amor, Mohamed Naceur, Zouhaier Redissi, qui étaient tous supervisés par leurs chefs hiérarchiques : Ezzeddine Jnaieh (Frère du président de l’équipe de l’étoile sportive du Sahel) et Hassen Abid.
Ils étaient à la recherche d’une chaine de renseignements généraux et d’espionnage qui visait à assassiner le président Ben Ali à la même période que le président Algérien BOUDHIEF. Brecher le faux pour avoir le vrai. Puisque les dirigeants du pays n’ont pas la conscience tranquille.
Je n’étais au courant de rien et je ne savais pas de quoi ils parlaient.
On me brulait la jambe, déja enchainée, par un mégot de cigarette pour que je ne succombe pas à l’évanouissement d’apès leur savoir.
On me prenait alors par une chaine d’atelage rattachée par une poulie au plafond de la pièce, tout nu, tête en bas, pieds en haut, mains enchainées, derrière le dos.
L’épreuve était pour moi d’un moment très difficile inoubliable et très humilante .
Les coups de batton, les coups de pieds et les coups de poings me parvenaient de toutes directions au point où je ne pouvais réagir surtout après avoir reçu quelques coups d’électrocution.
On me faisait alors descendre la tête dans une bassine d’eau de javel où l’un des tortuonnaires m’étranglait du cou pour me faire suffoquer, réagir, et parler.
Parler pour respirer.
Parler pour dire n’importe quoi surtout ce que voulaient entendre les tortionnaires par imagination.
Ils se sont donc convaincus que je n’avais rien à l’esprit.
Ce pendant les tortionnaires me relachaient tout nu par terre dans une pièce mouillée d’eau de Javel, de sang et de vomissements sanguinolants.
J’étais dans un état lamentable.
Je ne pouvais me mettre debout ni marcher ni descendre les escaliers.
Je ne pouvais remettre tout seul mon slip pantalon et chemise souillés de sang et d’eau de javel.
La générosité des tortionnaires les ordonna de m’aider à le faire pour m’emmener dans une autre pièce d’aveux où toute leur équipe de responsables est réunie après avoir arrêté ma soeur professeur au lycée mère de trois enfants, pour m’humilier devant elle et me provoquer en me menacant de la violer en ma présence.
J’étais areflectif.
Je ne pouvais rien faire devant leurs insultes, injures et humiliations car je n’avais rien à avouer puisque je ne savais absolument rien de ce qu’ils prétendaient.
On me faisait signer des papiers que j’ignorais le contenu puis on m’a fait descendre dans une géole au sous-sol du ministère de l’intérieur.
J’y ai passé dix neuf jours où j’ai attrapé la gale et un essouflement persistant à l’effort depuis cette détention. Des précordiagies et des arythmies irrégulières me sont installées depuis cette date.
J’ai passé deux mois de convalescence sans pouvoir reprendre mon activité à mon cabinet médical.
Je ne pouvais ni m’asseoir ni marcher convenablement à l’aise.
Dès le début du mois de Septembre 1992, le contrôle administratif s’installa à mon égard sans procés ni jugement ni condamnation. C’est une forme de prison à domicile non couteuse au régime de la dictature de Ben Ali. C’est une repression gratuite.
Au cours de cette période je me chargeais d’acheter à chaque fois un registre de mon propre argent sur lequel je passais signer au poste de police du village de Dahmani au nord Ouest de la Tunisie deux fois par jour à des horaires qui ne me convenaient nullement et bien choisis en conséquent par les policiers.
Cette situation s’est prolongée durant six ans et trois mois. C’est à dire du premier Septembre 1992 au 07 Novembre 1998.
Comme vous le constatez, on vit toujours en Tunisie à la merci du Président Ben Ali et on survit toujours grâce aux festivités de la commémoration du 07 Novembre.
Cependant au cours de cette période de violations, de mesures pratiques abusives à la Tunisienne, tant d’évènements choquants ont marqué ma vie dans la grande prison de Tunisie par les prolongements et dérivés de la police politique et de la milice du parti au pouvoir (RCD) : Humiliations - Intimidations - Persécussions - Harcelements - Rejet socio - professionnel - Pressions fiscales - Violations de domicile à des horaires indisposants sans réquisitions du procureur (La police politique est toujours à la recherche de rien du tout chez moi) - Retrait permis de conduire sans motif légal - Procés judiciaires de chèque sans provision que je n’ai jamais signé ni avoir connu le bénéficiaire (l’écriture fait foi ainsi que d’autres indices) - Provocations de mes enfants à l’école - Harcelement de mon épouse médecin à l’hopital - contrôle d’identité de mes malades à l’intérieur de la salle d’attente à mon cabinet médical - Persécussions de la belle-famille Algérienne au niveau des postes frontaliers Tuniso-Algériens à l’entrée et à la sortie de la Tunisie (Fouille à corps et à poils hommes et femmes)...
Toutes ces pratiques invalidantes étaient orchestrées par les services spéciaux de police politiques avec la coordination des renseignements généraux du ministère de l’intérieur où les décideurs de ces locaux n’ont jamais apprécié la grace présidentielle que m’a attribué le président Ben Ali aux premières festivités du 07 Novembre 1988 avec le groupe sécuritaire.
Tout le boulot dans et les efforts des tortionnaires étaient mis dans l’eau. Leur bilan est nul.
Mais leur traces et sequelles sont gardées à vie. Les témoignages de leurs atrocités en cette période courent de bouche à oreille à l’intérieur et à l’extérieur de la Tunisie.
Cependant après avoir repris ma fonction le 07 Novembre 1988 en tant que médecin de la santé publique à Dahmani, j’étais réabilité. J’ai reçu l’ensemble de mes salaires et primes de l’année de détention avec régularisation de ma situation administrative (Ancienneté - Grade - Echelon...). Cette mesure a vivement provoqué l’orgueuil de la police politique obligeant de façon indirecte le ministre de la santé publique Mr. Dali Jézi ex-militant des droits de l’homme et ex-opposant politique à m’adresser un télégramme de Regret Mise Fin Fonction sans aucun motif ni raison légale après quinze mois de reprise de travail suite à une grace présidentielle à la sortie de prison et réhabilitation totale.
La reconciliation baffoue les calculs des services spéciaux de la police politique du ministère de l’intérieur qui devait trouver toujours un chewingum à macher.
La police politique ne peut vivre en Tunisie que dans les milieux infectes de tensions socio-politiques. Elle doit toujours provoquer les crises et les affrontements politiques. Il n’y a que des professionnels pour les magouilles des saletés.
La sérénité du pays fait mal à la tête des tortionnaires. Personne ne doit rester tranquille en Tunisie. Il fallait toujours créer des litiges. Toutes les structures de la police politique du parti au pouvoir exécutent les instructions frauduleuses et mensongères pour envénimer la vie socio-politique sans fondement.
A un certain moment, entre 1992 à 1998 mon cabinet médical était transformée en un bordel par le chef de la police de Dahmani le nommé Ahmed Hassen qui ramenait sa concubine pour la baiser sur le lit de la salle des soins de mon bureau en fermant la porte devant mes yeux après avoir garé la voiture de la police (Ritmo noire et blanche) devant l’entrée de mon cabinet médical pour effrayer les malades qui comptent consulter chez moi.
Cela s’est passé au regard de tous les habitants du village de Dahmani (Nord Ouest de la Tunisie). Je ne pouvais parler à l’époque par craintes de répercussions de représaille au contrôle administratif de la prison à domicile dont se charge le dit Chef de la police locale. Si ce n’était pas un voyoux, il n’osait pas faire d’acte pareil à mon bureau dans un petit village surtout qu’il était marié et père de plusieurs enfants.
Les représailles ne sont dénoncées en Tunisie par personne.
On vit la police. On respire la police en Tunisie.
Quant aux arrestations abusives, aberrantes, multiples et fréquentes, je les subissais à mon bureau au regard de mes malades par au moins six agents armés jusqu’au cou pour semer la terreur et me faire sortir les mains enchainées en blouse blanche. C’étaient des mises en scène de cinéma policier pour montrer à l’opinion publique que la police politique est bien vigilente sur tout le territoire.
Aucun soutien n’a été révelé par le Conseil de l’Ordre des Médecins Tunisiens ni par des institutions qui se considéraient défendre les droits de l’homme.
Mon seul soutien était mon épouse, mes enfants et la belle-famille d’Algérie Algérienne.
Mes arrestations duraient entre trois à quatre jours tous les deux mois environs entre 1990 et 1992 sans que je puisse avoir des explications ou justifications du motif de ces mesures.
J’étais toujours sequestré ou plus exactement en captivité provisoire les mains et pieds enchainées et rattachées au pieds d’un bureau et je dormais par terre sur un carton sans couverture. Un bout de pain sec m’est donné le soir à 20 heures chaque jour.
Par générosité mes agresseurs me laissaient prendre mon burnous en hiver avant de m’enbarquer pour une durée inconnue.
Aucun papier ne m’a jamais été livré à ce propos.
Toutes les structures de l’Etat et du parti au pouvoir étaient complices dans ce processus pour me briser ma carrière professionnelle de médecin dans le secteur privé puisque j’étais renvoyé du secteur public sans oser franchir les frontières du pays pour l’exil à l’étranger. Je suis déja en exil à l’intérieur de mon pays.
Le propriétaire du local qui me sert de cabinet médical à Dahmani a été condamné injustement pour trois ans de prison qu’il l’a purgé puis il a été renvoyé de ses fonctions d’instituteur pour un motif qui n’a jamais été révelé mais au fond pour m’avoir loué la maison de ses parents et défié l’autorité qui lui a donné des instructions au refus de me louer le cabinet médical et m’empêcher de m’installer à Dahmani en médecin de libre pratique.
Mais les harcelements de la police politique ne cessent de continuer par compression de mes droits de citoyenneté dont la forme prend le cadre de la discipline socio-administrative :
Malgré la traduction de mon épouse médecin à l’hopital de Dahmani au conseil de discipline au ministère de la santé à maintes reprises sous la tutelle du ministre Hédi Mhenni pour des motifs imaginaires (Venir en retard - Partir avant l’heure, divulgation des secrets de la santé publique, perte du carnet à souches...) qui lui valaient des suspensions provisoires de salaires avec mise à pieds.
Le recours du ministre de la santé publique Hédi Mhenni le 24 Juillet 2000 à la muter du Nord Ouest (Dahmani) au Sud (Sidi Bouzid) par mesure disciplinaire avec obligation de changement de résidence, avait pour but réel la fermeture de mon cabinet médical à Dahmani dont l’idée ne m’a jamais effleuré l’esprit après onze ans d’ancienneté dans le secteur privé. Le ministre de la santé continue le travail de persécussions et harcelements du ministre de l’intérieur.
Devant mon refus de partir de Dahmani et changer le lieu de travail, une tentative d’assassinat s’est orchestrée à mon égard par la police politique en vue de simuler un accident de la voie publique le 31 Juillet 2000 : Un semi-remorque a tenté en me croisant en ligne droite à 80 Km /heure de m’écraser sous ses roues, ma déviation brusque et brutale m’a valu une paralysie de l’épaule gauche et une voiture neuve de Seize Mille Dinars en épave (Citroen Saxo).
Les deux agents de la police politique les nommés Abdallah Bouazizi et Mouldi Khemassi qui me supervisaient au Kef le soir même de l’accident avant de prendre la route en ligne droite du Kef à Sidi Bouzid m’ont rendu une visite au service des urgences à l’hopital du Kef vers sept heures du matin du Premier Août 2000. L’accident est survenu le 31 Juillet 2000 à Neuf heures du soir à cinq - six kilomètres de la sortie du Kef, les secours de la garde nationale de circulation et de la protection civile étaient arrivés le Premier Août 2000 à une heure du matin.
Il fallait quatre heures pour secourir une victime d’un accident de la voie publique à cinq - six kilomètres du Kef. D’ailleurs ils n’ont pas mis beaucoup de temps pour venir sur le lieux. Ils croyaient que j’étais froissé.
L’agresseur ne s’est jamais arrêté et découvert.
La police et la garde nationale ne m’ont jamais soulevé ce sujet tabou.
Les révelations y sont proscrites à vie.
La voiture que mon père me l’a passé ensuite à titre de prêt au début de Juin 2001 (Renault Express) après rétablissement progressif et lent de mon état de santé pour me faciliter mes déplacements entre mon lieu de travail au Nord Ouest (Dahamani), mon domicile au Sud (Sidi Bouzid) et le lieu de réadaption fonctionnelle à l’Est (Tunis).
La police de la circulation sous ordre de la police politique m’a retiré la Renault Express sans motif légal bien que ses papiers étaient en règles pour me laisser me déplacer en bus et en taxi en plein été avec une bandoulière rattachée au cou depuis plus d’un an.
Le motif de cette confiscation abusive ou vol manifeste en plein jour était : Voiture suspecte.
Le véhicule demeure toujours au dépot municipal de Dahmani à partir du 22 Juin 2001 sans aucun papier justificatif de cette mesure abusive qui a été prise cinq jours après mon intervention téléphonique du 17 Juin 2001 à l’émission Grand Maghreb à la chaine Al Mustakilla de Londres. C’est à dire le jour où l’honorable Madame Sihem Ben Sedrine a fait des révelations qui n’ont pas plus à l’autorité au pouvoir qui l’a suquestré abusivement du 26 Juin 2001 au 13 Août 2001.
Madame Ben Sedrine est sortie du prison après ses déclarations publiques et mon véhicule demeure toujours en dépot après une communication téléphonique à la même émission du même jour à la chaine Al Mustakilla à Londres.
Violation, vol, banditisme, mépris... Je ne peux qualifier ces gestes et je vous laisse le soin d’en conclure et juger.
Quant à mon passport, la police politique m’a toujours épargné la fatigue et les dépenses des déplacements à l’extérieur de la Tunisie depuis 1990. Refus catégorique malgré le jugement prononcé au tribunall administratif le 07 Juin 2001 qui annule la décision du ministre de l’intérieur pour ce refus non justifié à la délivrance du passport et le droit au voyage à l’étranger.
La police politique a sequestré l’air du citoyen sous l’énigme de la prévention du terrorisme religieux (bien que je suis croyant non pratiquant depuis mon jeune âge) qu’elle essaie de me le coller gratuitement.
En Tunisie toute personne manifestant des idées contraires à celles de l’Etat est qualifiée d’intégriste jusqu’à preuve du contraire.
Actuellement je suis sans passport en l’absence d’une interdiction légale. Je suis privé de voyager depuis plus de dix ans, bien que j’ai des amis de la famille éparpillés au monde entier.
Je n’ai jamais pu assister à un congrés ou réunion à l’étranger depuis l’arrivée du président Ben Ali au pouvoir.
Je suis privé de conduire une voiture personnelle ou autre par risque de confiscation abusive sous l’ordre de la police politique et sans raison légale.
J’habite à Sidi Bouzid (à 350 Km au Sud de la capitale).
Je travaille à Dahmani (à 200 Km au Nord Ouest de la capitale Tunis).
Je poursuis une cure de réadaptation fonctionnelle à Tunis (la capitale) deux fois par semaine durant une autre année. C’est à dire jusqu’au mois d’Août 2002.
Pour joindre ma famille à Sidi Bouzid de Dahmani, je dois parcourir 150 Km.
Je me déplace en autobus et en taxi : ma voiture personnelle est en épave suite à une tentative d’assassinat perpétrée par la police politique en Juillet 2000. La voiture que mon père m’a prêté m’a été confisquée sans raison légale en Juin 2001.
Ma ligne téléphonique subit souvent des restrictions descriminatoires de certains numéros bien déterminés sinon elle est l’objet de suspension abusive sans justification.
La facture de télécommunication me devient de plus en plus salée pour que l’autorité puisse justifier l’ultérieure coupure ou suspension totale et définitive de ma ligne téléphonique (incapacité de payer gratuitement les factures salées).
Je suis le seul témoin oculaire potentiel d’un assassinat d’un commandant millitaire Mohamed Mansouri dans les locaux de la police politique au ministère de l’intérieur dans la nuit du 29 au 30 Novembre 1987 par agression physique sauvage et électrocution massive malgré la prétention de l’autorité tunisienne que ce décés résulte d’un arrêt cardiaque et mort naturelle.
J’ai subi tant d’injustices à l’air du général Ben Ali par ses collaborateurs musclés.
Je garde des sequelles corporelles de pratique de torture depuis Novembre 1987 et Juillet 1992 et une impotence partielle permanente de 38 % suite à la tentative d’assassinat par simulation d’un accident de la voie publique en Fin Juillet 2000 par la police politique.
J’étais aussi victime depuis un an d’une escroquerie perpétrée par le chef de cabinet de l’ex-ministre de la santé le nommé Kamel Cherbib. Il m’a volé Douze Mille Dinars (Equivalent de 12 Mille Dollars environs) en promettant à mon père de suspendre les persécussions administratives engagées à l’encontre de mon épouse médecin. Il lui a vendu une voiture accidentée (PEUGEOT 306) dont le prix ne dépassait pas sur le marché les Six Mille Dinars (Six Mille Dollars environs). Mon père a accepté cette transaction malhonnête (corruption) pour arrager la situation administrative de mon épouse médecin Docteur ALLAOUA NADIRA. Mais aucune suite ne s’est révelée ultérieurement de ce compromis.
Mais à la suite d’une plainte administrative et juridique engagée de ma part à l’encontre de ce voleur administrateur, Mr. Hédi Mhenni est nommé ministre des affaires sociales et rapatrie Kamel Cherbib dans son nouveau cabinet aux affaires sociales à titre de couverture d’impunité administrative. Mes requêtes en ce sens courent dans les couloirs des tribunaux et dans les oubliettes.
Un embargo professionnel élaboré par la police politique étouffela rentabilité financière de mon cabinet et déstabilise la concurrence légale loyale et légitime avec les confrères du village.
Nombreuses plaintes judiciaires que j’ai engagées, à l’encontre du ministre de la santé, du ministre de l’intérieur, du ministre des télécommunications, du ministre de la jeunesse et du sport, n’ont jamais eu de suites.
En Tunisie du général Ben Ali, on ne vous tue pas mais on vous laisse creuver en silence dans l’obscurité.
Donc après quatorze ans de silence et de souffrance individuelle et familiale depuis le 22 Novembre 1987 date de ma première arrestation et captivité, je lève le ton et je me décide à tirer le rideau de la peur pour hausser la voix en claquant sur la table.
N’importe quelle conséquence de mes présents aveux et plaintes ultérieures auprès des instances internationales compétentes ne m’intriguent puisque le mal est déja fait. J’ai trop perdu et je n’ai plus rien à perdre.
J’ai supporté la torture physique, morale et financière.
Je me déchaine et je me révolte sans peur ni regret contre tous ceux qui ont porté atteinte de loin ou de près à ma personne et à ma famille avec le batton, l’électrode, l’affamination, le sourire et la propagande de l’hypocrisie démocratique avec les beaux discours du président le général Ben Ali.
Mon drame tragique a commencé avec l’arrivée du général dictateur le président Ben Ali au pouvoir du 07 Novembre 1987 où le citoyen ne crie plus pour exprimer ses souffrances mais gémit aux coins des rues et sous les murs à basse voix.
La dignité et la fiereté de chacun ont été manifestement touchées.
Il est honteux et injuste de voir des tortionnaires représenter la Tunisie et le peuple tunisien dans les cérémonies internationales officielles.
La complicité des responsables des pays frères et amis de notre pays tend à adoucir les différents avec les criminels tueurs de leur peuple.
Les victimes et leurs familles en sont profondément touchées des exigences des procédures du protocole d’Etat qui les obligent à supporter des scènes qui réactivent leurs mémoires en matière de torture et de toute sorte de violation de droits de l’homme.
La Tunisie et le peuple tunisien ne méritent pas toute cette misère imposée par les représailles d’un régime dictateur qui se dit Démocrate.
Messieurs les présidents,
Pardonnez-moi pour la longueur de ces propos qui ont pour seule intention de vous illustrer la gravité des atteintes insupportables, scandaleuses et inadmissibles aux droits de l’homme les plus élémentaires en Tunisie, et en particulier par le général Habib Ammar actuel président du COJM.
J’en appelle à votre conscience pour dénoncer ces crimes inqualifiables perpétrées par le général Habib Ammar, et je suis convaincu que votre moralité vous empêchera de serrer la main à ce criminel, de vous asseoir à ses côtés ou en sa présence.
La présence de ce criminel au sein du mouvement olympique constitue non seulement une violation des principes éthiques et moraux qui animent le sport et l’olympisme mais aussi une insulte à ses victimes, et à la mémoire des personnes assassinées.
Veuillez agréer, Messieurs les présidents, l’expression des mes sentiments les plus respectueux.
Salutations et respect
Dr. EL AMRI SAHBI
Médecin de libre pratique
90 Avenue Habib Bourguiba.
Dahmani. 7170 / Le Kef - Tunisie
Tél : 0216 (8) 28 05 03
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