Mon amie ne sait pas rediger un com sur un article. Du coup il voulais souligner par ce commentaire qu’il est ravi du contenu de ce blog internet.
je vous remercie
bourguiba abderrazak
I like to party, not look articles up online. You made it hpaepn.
On est mardi 1er novembre 2011, déjà neuf mois que ben ali s’est enfui et il est caché, comme un rat, en Arabie Saudite. Son collègue Gaddafi a été tué.
Après la lecture de cette lettre, tout cela parait être comme un cauchemar pour celles et ceux qui ne l’ont pas vécu personnellement. Cependant, le mal a sévi longtemps, beaucoup trop longtemps en Tunisie. Il est temps que ça change.
Tout un système policier qui s’effondre, la justice vient de renaître, certes encore fragile mais sera équitable insh’Allah.
Oui il a un fils qui est mon meilleur ami et croyez moi, même si son père et loin de lui sa ne fait pas de lui un mauvais père il s’occupe très bien de lui et Selim va le voir de temps en temps. Je suis au cœur de cette affaire et je peux donc savoir les ressentis de chacun...
ةcoutez quand on ne connait pas la personne on ne juge pas ! Je connais personnellement Monsieur Tebourski et je sais que c’est un homme bon, et je pense que si il a demander a rester en France c’est surtout pour son Fils !
Ne le jugez pas car vous ne le connaissez pas comme je le connais ! Je suis la meilleure amie de son fils Selim. Je sais qu’Adel est un homme bon alors arrêtez tous vos blabla et essayer donc de comprendre le fond de la chose. Merci et bonne soirée
the death of an African giant
Par : Y. Mérabet
En outre, contrairement à ce que pensent aujourd’hui de nombreux libyens, la chute de Kadhafi profite à tout le monde sauf à eux. Car, dans une Afrique où les pays de la zone subsaharienne riche en ressources minérales tournaient complètement le dos à la France pour aller vers la Chine, il fallait bien que monsieur Sarkozy trouve un autre terrain fertile pour son pays. La France n’arrive plus à vendre ses produits manufacturés ou de décrocher un marché en Afrique, elle risque de devenir un PSD C’est pour cela que l’on a vu une France prête à tout pour renverser ou assassiner Kadhafi ; surtout quand l’on sait que la Libye est l’une des premières réserves en Hydrocarbures d’Afrique et de Sebha est la capitale mondiale du trafic Franco-libyen de concentré d’uranium Nigérien. Egalement, l’on sait que jusqu’ici, les populations libyennes n’avaient rien à envier aux Français, ils vivaient richement mieux sans se suer. Puisque Kadhafi faisait tout son possible pour les mettre à l’abri du besoin. Il est donc temps pour les libyens de choisir pleinement futur partenaire occidental. Car si en cinquante ans de coopération la France n’a pu rien apporter à l’Afrique subsaharienne. Vat-elle apporter maintenant aux libyens un bonheur supérieur à celui que leur donnait leur Guide. Rien à offrir à ces ignorants de libyens, sauf des repas communs dans les poubelles de la ville Paris, en France c’est déjà la famine ? Lui, qui durant plusieurs décennies était l’un des faiseurs d’hommes les plus efficaces sur le continent Africain. De son existence, Kadhafi était le leader le plus généreux d’Afrique. Pas un seul pays africain ne peut nier aujourd’hui n’avoir jamais gouté un seul pétro –Dinar du guide Libyen. Aveuglement, et motivé par son projet des Etats-Unis d’Afrique, Kadhafi de son existence a partagé l’argent du pétrole libyen avec de nombreux pays africains, qu’ils soient Francophones, Anglophones ou Lusophones. Au sein même de l’union Africaine, le roi des rois d’Afrique s’était presque érigé en un bailleur de fond très généreux. Jusqu’à l’heure actuelle, il existe sur le continent de nombreux présidents qui ont été portés au pouvoir par Kadhafi. Mais, curieusement, même pas un seul de ces élèves de Kadhafi n’a jusqu’ici eu le courage de lui rendre le moindre hommage.Au lendemain du vote de la résolution 1973 du conseil de sécurité de l’ONU, certains pays membres de l’union africaine sous l’impulsion de Jacob Zuma ont tenté d’apporter un léger soutien au guide libyen. Un soutien qui finalement s’est éteint totalement sans que l’on ne sache pourquoi. Même l’union africaine qui au départ conditionnait avec amertume la prise du pouvoir libyen par un groupe de terroristes et la reconnaissance du CNT libyen constitués de traitres, s’est finalement rétracté de façon inexplicable. Et curieusement, jusqu’aujourd’hui, aucun gouvernement consensuel n’a été formé en Libye. Depuis l’annonce de l’assassinat de Mouammar Kadhafi, cette union africaine dont Mouammar Kadhafi était pourtant l’un des principaux défenseurs et ayant assuré le dernier mandat, n’a encore délivré aucun message officiel de condoléance à ses proches ou de regret. Egalement, même ceux qui hier tentaient de le soutenir n’ont pas eu le moindre courage de lever leur petit doigt pour rendre hommage à leur mentor. Jusqu’à l’heure actuel, seul l’ancien archevêque sud-africain et prix Nobel de paix Desmond TUTU a regretté cet acte ignoble. Même le président Abdoulaye Wade que l’on sait pourtant proche des révoltés libyens n’a pas encore salué la mort de l’homme qu’il souhaitait tant. Le lendemain de sa mort, un vendredi pas un musulman n’a prié pour lui ?.. A ce jour, sur le continent Africain, seul l’homme de la rue et les medias ont le courage de parler de cette assassina crapuleux du guide libyen. Mais, cette attitude des dirigeants africains ne surprend personne, dans la mesure où l’on sait que chaque président a peur de se faire remarquer par un Nicolas Sarkozy qui est capable de tout si la tête d’un président africain ou d’un arabe l’énerve.
Conclusion La Libye et l’Afrique toute entière viennent de tourner une page d’or avec la perte de Mouammar .
Traitre et maudit que je sois, si j’étais un libyen ?
Journaliste indépendant (Algérian Society for International Relations)
119, Rue Didouche Mourad
Alger centre
J’ai écrit un livre qui mérite d’être lu :
TOUT EST POSSIBLE - L’AVENIR DE LA TUNISIE
Vous pouvez télécharger le livre sur mon site Internet :
http://www.go4tunisia.de
Dr. Jamel Tazarki
Allemagne
Ma mére Térésa oui notre mére je suis abderrazak bourguiba le frére de mon meilleur ami Farouk .
vous peut etre me connait mais je pense pas que nous avont eu l’occasion de vous voir .
je suis désolé pour ce qui a passé pour mon frére Farouk .
Omar etait un homme exeptionnel un vrai homme j’ai passé avec lui 6 mois dans le prison nous étions plus que deux fréres.
soyez fiére de Farouk
et que la paradi soit pour lui
La Monarchie Constitutionnelle est l’avenir est la garantie des droits et libertés pour la Tunisie, la Libye et toute l’Afrique du Nord. Le Roi est l’âme du peuple, Il est porteur du sentiment d’unité nationale et du patrimoine historique du peuple. LA MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE EST LE PLUS SUR MOYEN POUR EVITER QU’UN PRESIDENT FINISSE UN JOUR EN DICTATEUR (voyez le cas du roi d’Espagne, sauveur des libertés après le Franquisme).
Bonjour Mesdames, Messieurs,
Je souhaite attirer votre attention sur le faite que ce Barbouze comme vous le dites, a retourné sa veste à l’instant où il s’est assuré du départ définitif du ZABA plus exactement le 18 Janvier 2011.
Mais encore ce dernier qui détient pas un seul titre comme auprès du RCD mais aussi faison parti de plusieurs association et surout la chambre Franco-Tunisienne de marseille ou il a volé récemment le portfolio pour se faire une nouvelle peau et une nouvelle virginité auprès de la Tunisie, avec un pseudo symposium tenue au pôle technologique sis à la Gazelle (Ariana).
Rappel du passé : Khaled Néji représentant de l’office de l’huile près du consulat générale de Tunisie à Marseille a été victime de sa (Stoufida).
Monsieur Kahled Néji a été limogé de son poste, radié de ses fonctions, décédés suite à une attaque cardiaque après avoir visité les prisons Tunisiennes
Je souhaite que cette personne n’intervienne plus sur le sol Tunisien afin de crée des réseaux encore pire qu’avant et revenir au pouvoir par la fenêtre.
Aidez moi à dire la vérité sur ce malheureux de la Sbikha (kairouan) qui fout la honte à son peuple.
Ce Virus, qui trompe sa femme sans scrupule ni honte. A trahit ce que nos ancêtres ont essayé de bâtir, bravour, fraternité dévouement, sincérité.
Il est et il sera toujours à l’antipode des Tunisiens , lèches botes et au plurielles
Vive la Tunisie sans hypocrites
bonjour je suis tres heureuse que mr tlili soit libere mais je n arrive pas avoir de nouvelles precises je tiens a dire que c est un MONSIEUR exceptionnel et qu il ne merite vraiment pas ce qu il a endure j aimerai pouvoir lui exprimer tte ma sympathie
Voilà quatre ans se sont écoulés et votre combat a porté ses fruits. J’aurais pas osé signer ces quelques mots par mon nom réel si vous n’avez pas milité pour ’ma’ liberté. Reconnaissante et le mot ne peut résumer ce que je ressens et tout le respect que je vous porte.
Merci...
Lilia Weslaty
Les petits cons s’amusent à faire leurs graffitis imbéciles même sur les statues couvertes de prestige et d’histoire de Carthage ; on en a maintenant fini avec Ben Ali, avec la censure et l’étouffement des idées et de coeur opéré par son régime. Mais on en finira jamais avec l’idiotie des fondamentalistes islamiques qui promenent leurs femmes en burka, parce que c’est la seule façon par laquelle savent voir une femme : comme une bête dangeureuse. On en finira pas facilement, terrible dictature, avec ceux qui demandent maintenant de couper les mains, les jambes et les bras, suivant l’obsolète loi coranique, sans se faire aucun souci de l’Homme. Jésus, le Christ en est le plus grand champion, le Rédempteur de l’humanité, Lui qui a porté la Croix pour nous TOUS ; quant à la mafia et à al-Capone, nous les plaçerons comme un héritage historique de cet islam que tant s’acharnent à défendre par l’ignorance (mafia vient de l’arabe dialectal anciene "mafiah", c’est-à-dire "protection", la mafia est nait et c’est culturellement radiquée dans une ancienne terre d’islam, la Sicile)
j’ai aimé ce que vous pensé . suis de ton coté. tu me trouvera a l’appui
En matière de Libertés, les améliorations sont médiocres, depuis 15 ans de pouvoir sans partage ! L’opposition tunisienne est à la croisée des chemins, avec ou sans les Islamistes face à une dictature organisée et terrifiante.
POUR UNE LOI D’AMNISTIE GENERALE.
Quel respect pour la déclaration universelle des Droits de l’Homme de Tunisie 54 Ans après ?
COMMENT FAIRE POUR ASSAINIR LE CLIMAT POLITIQUE AVANT 2004 ?
En 2002,à l’occasion de l’anniversaire du 7 novembre 1987, le Président Ben Ali, nous a déçu encore une fois, et non la dernière fois, par la libération de 6 malheureux prisonniers politiques sur un millier condamné à une mort lente, à petit feu, et par la médiocrité des réformes promises, ignorant les véritables aspirations du peuple Tunisien à la Démocratie, par une participation plus accrue de la composante globale de la population de Tunisie. Depuis 1994, que le pluralisme a été adopté par une décision venue d’en haut. Il se limitait à la nomination de dix-neuf opposants au sein du Parlement. Une loi taillée sur mesure fut adoptée pour entériner cette "nouvelle donne" et l’opération fut justifiée dès lors qu’elle était censée être "exceptionnelle", le temps de mettre en place un environnement permettant une réelle compétition entre le parti au pouvoir et ses adversaires politiques.
Sauf que l’"exceptionnel" et le "temporaire" sont devenus la norme sur laquelle s’appuie désormais la nouvelle législation spéciale régissant le "pluralisme" des élections présidentielles de 2004. Cette loi complète la révision constitutionnelle, la plus récente du 26 mai 2002 qui autorise le président Ben Ali à se représenter pour deux nouveaux mandats présidentiels supplémentaires. Ainsi, la Constitution tunisienne a été amendée quatorze fois depuis l’indépendance, en 1956, ce qui est beaucoup pour un texte fondamental censé être à la source du corpus législatif. La Constitution tunisienne a donc été soumise au charcutage du pouvoir Exécutif.
Pourquoi ne pas décréter une règle interdisant à tout parti politique d’avoir plus du tiers des sièges au Parlement, comme une procédure intermédiaire, pour limiter le monopole de la vie politique, par un seul parti politique ?
Ce nouveau projet de loi va à contre-courant de l’évolution politique au Maghreb, en Afrique et dans le monde. Elle décrédibilise encore plus les urnes dès lors que l’élection présidentielle est circonscrite à un Parlement d’où ont été évincés les représentants des courants de gauche, islamistes et nationalistes qui n’acceptent pas d’entrer dans le moule de l’"opposition loyale". Face aux dérives du régime tunisien, à l’approche des prochaines échéances électorales de 2004, il est temps de réfléchir aux moyens et méthodes pour résister devant les multitudes atteintes aux droits les plus élémentaires du citoyen Tunisien dans sa diversité.
Pourquoi l’opposition n’arrive pas à se faire entendre ? Parmi les critiques faites à l’opposition toutes tendances confondues, un reproche du comportement des responsables des partis politiques entre eux ou du manque, dire absence, de programme de gouvernement. Les Tunisiens ont besoin de s’exprimer, de dépasser la peur de la police qui les encadrent, et contrôle leurs faits et gestes les plus intimes.
Le citoyen a besoin de reprendre confiance en soi, pour dire ce qu’il pense, de la chose publique, sans crainte ou pression. Les Tunisiens ne se trouvent pas dans l’opposition officielle pour défendre leurs intérêts. Plusieurs sujets ont été abordés et ont fait l’objet d’interventions intéressantes portant notamment sur les moyens à mettre en oeuvre pour bâtir l’avenir en Tunisie et sur les choix stratégiques des diverses formations.
Où est le paradoxe dans la situation tunisienne ?
La communication sociale conduit les hommes à mélanger le faux et le vrai si bien qu’il n’est pas de menteur recuit qui ne fasse que mentir. Ainsi, la pratique du régime tunisien en place de la communication est basée sur le prêche du faux, du mensonge, de la falsification des réalités sociales, de l’état des libertés individuelles et du camouflage de la pratique systématique de la torture d’un côté, d’une description transparente de l’état de l’économie (sans doute à cause des pressions du FMI) et une volonté claire de passer le message de l’écrasante présence du RCD à tous les niveaux de la société, avec des scores électoraux de plus de 99%. Rien de paradoxal dans ce comportement mais uniquement une volonté, réfléchie et planifiée, d’affirmer un double objectif :
1- Projeter une belle image de la Tunisie qui contrôle la situation.
2- Maintenir une politique basée sur la peur, la terreur et la confiscation des avoirs du peuple.
Face à cette politique, on aurait pu s’attendre à voir une opposition virulente, forte et surtout proche du peuple. Il n’en est rien et c’est là où se situe le paradoxe de la Tunisie. En face de la dictature organisée, terrifiante, opprimante, censurant tout ce qui bouge, on aurait pu s’imaginer l’émergence d’une solidarité au sein même du peuple. Le peuple est terrifié à un point où il devenu paralysé. Le paradoxe de l’opposition c’est qu’elle ne montre aucune organisation, aucun objectif, aucune stratégie, aucune clairvoyance. Ce qui est le plus grave, est qu’aucune discussion ou dialogue ne sont instaurés avec le peuple. Les différents débats ou échanges se font, en général, entre eux, dans la méfiance et la peur de payer le prix fort que les islamistes continuent à payer. Aujourd’hui, la résistance passe son temps à attendre que quelqu’un agisse ou prenne l’initiative de faire quelque chose pour que tous les autres lui sautent dessus avec des critiques acerbes, dures et parfois destructrices. A quoi ça rime ? N’oublions pas que seul le peuple doit juger en final de la légitimité qu’il doit accorder à un mouvement.
Discuter de la légalisation d’un parti est une critique nécessaire mais ne doit pas se transformer en une décision qu’on impose au peuple. Discuter de l’opportunité de l’islamisme peut servir à moderniser ses mouvements mais ne doit en aucun cas se substituer au choix du peuple. Discuter des actions et les moyens de faire la résistance doivent être un moyen d’élaborer un programme politique et non des ordres au peuple pour qu’il adapte son comportement.
Les politiciens ne doivent pas passer leur temps à discuter de ce qui est préférable pour le peuple ou de prendre des décisions à sa place, mais plutôt d’exposer leur point de vue directement au peuple, d’abord pour qu’il les connaît, ensuite pour qu’il accorde la légitimité à leurs mouvements. On oublie parfois l’objectif de chaque mouvement. On oublie parfois l’essentiel. On se borne à critiquer tous ceux qui ne partagent pas notre avis, des fois même au sein du même parti. Et comme la résistance est multiple et le régime du RCD est unique, le résultat est connu à l’avance comme le résultat des élections en Tunisie, depuis que ce parti a pris le monopole du pouvoir.
Le DLMM considère qu’il faut distinguer entre ceux qui sont prêt à accepter le verdict du peuple dans sa majorité, et ceux qui veulent exclure une partie qui ne rentre pas dans le moule qu’ils lui ont fabriqué outre-Mer, entre ceux qui veulent la Démocratie et ceux qui sont emprisonnés par leur idéologie stalinienne. Il faut distinguer entre ceux qui veulent rendre au citoyen sa fierté d’appartenir à une civilisation, qui les honore, qui a pu guider le monde vers la civilisation à un certain moment, cette civilisation de dialogue, avec l’autre, sans complexe. Il faut mettre l’être humain au centre de toute politique, qui doit être au service du citoyen, sans le respect de ses particularités, dans le respect du droit des minorités à s’exprimer. Ceux qui veulent imposer au peuple leurs idées et ceux qui veulent servir le peuple dans le respect de ses racines, de ses traditions et de sa culture. Ceux qui veulent ancrer le pays, dans sa civilisation, et ceux qui veulent les écorcher pour les attacher à une civilisation d’outre-Mer qui ne veut pas d’eux.
Je crois qu’il existe énormément de chantiers à ouvrir, que l’avenir est à construire, que de nouvelles formes de revendications sont à imaginer, qu’il existe énormément de personnes qui peuvent agir en dehors des cercles habituels, et que si l’opposition ne le fait pas, la rue le fera.
Propositions prioritaires :
1. Développer une démocratie de participation. Il s’agit de remplacer le modèle de la pratique de la vie politique représentative actuelle en l’enrichissant par la participation plus active et mieux informée des citoyens. Le peuple doit pouvoir exercer plus souvent sa souveraineté par la voie du référendum (local ou national).
2. Il s’agit de favoriser, à tous les niveaux de la décision, la prise de parole des citoyens, l’interpellation directe et publique du pouvoir politique par ceux-ci, pour l’inviter à rendre des comptes périodiquement, à prendre des engagements qu’il devra tenir.
3. Faire une large place à la concertation de proximité, pour concevoir un nouveau mode d’action publique. En instaurant une véritable responsabilité politique. En Tunisie, on préfère la stabilité et la puissance des gouvernants (nationaux et locaux) à leur contrôle démocratique.
4. Le président de la République a des pouvoirs de gouvernement énormes ; le Premier ministre et les ministres devront être collectivement responsables devant le Parlement.
5. Le Parlement, ne dispose pas de moyens efficaces pour contrôler l’action de l’exécutif ; les exécutifs locaux (maires, présidents de conseil général ou régional) sont le plus souvent de véritables monarques en leur fief, dispensés de rendre des comptes sur l’exécution de leur mandat, etc.
6. Le Parlement doit pouvoir créer des commissions d’enquête sur les activités des Gouverneurs et les Maires, cela suppose que les élus disposent de réels moyens de contrôle et d’investigation comparables.
7. Il manque en Tunisie une véritable organisation et une culture de la responsabilité politique qui implique que les gouvernants et les élus doivent rendre des comptes sur l’usage qu’ils font ou ont fait de la confiance qui leur a été accordée par leurs mandants.
8. Il faut créer des permanences assurées par les députés dans leurs circonscriptions mutuelles au siége de chaque commune, d’une façon périodique hebdomadaire de préférence. Ils doivent au moins çà à ceux qui l’ont élus.
9. Il faut alors inventer des mécanismes institutionnels permettant que pouvoir et responsabilité aillent véritablement de pair, car telle est l’une des premières conditions véritables de la démocratie.
10. Un système de gouvernement où le chef de l’exécutif sera l’émanation d’une majorité plurielle formée de députés ayant porté devant les électeurs un programme en forme de contrat passé avec les citoyens.
11. Aménager des pouvoirs équilibrés qui se contrôlent. La séparation des pouvoirs est une condition essentielle de la démocratie. Le pouvoir monopolisé par le Parti au pouvoir qui organise, la confusion entre le Parti - Etat. Tout laisse à penser que les relations entre le législatif, l’exécutif et le judiciaire, la séparation fonctionne à sens unique, au profit du seul Palais de Carthage.
12. Dans les collectivités territoriales, c’est à la confusion des pouvoirs que l’on assiste, les Assemblées délibérantes étant présidées par les gouverneurs qui sont soumis aux directives du Ministre de l’Intérieur.
13. La justice, qui n’est pas reconnue par la Constitution comme un pouvoir autonome. Il faut que les pouvoirs soient séparés de façon équilibrée comme dans tous les véritables régimes parlementaires, qu’ils collaborent dans le respect de l’autonomie de chacun et qu’existent des contre-pouvoirs disposant de vrais moyens.
14. Vers une réelle distinction des compétences et des fonctions des collectivités territoriales, par des garanties d’indépendance de la justice, par la mise en place de mécanismes d’information et de contrôle croisé dans les relations entre l’exécutif et le législatif.
15. Vers un véritable statut accordé à l’opposition est l’une des solutions pour aboutir la confiance du peuple qui ne se mérite, que par la persévérance aux côtés des couches populaires les plus défavorisés. Qu’est ce que l’on peut entendre par opposition ? C’est une race d’hommes et de femmes de l’hombre, ceux qui ne sont pas contents, et qui en ont conscience, et qui agissent pour un vrai changement des choses, pas forcement dans le cadre d’un parti politique. Ce sont ceux qui sont conscients qu’il y a un problème en Tunisie. Ceux qui courent pour avoir, un siége à l’assemblée nationale au prix de leurs convictions et de leur conscience ne font pas vraiment partie de l’opposition.
16. Réhabiliter le rôle des représentants élus de la nation. Les représentants du peuple qui ont été dépouillés du pouvoir législatif et de contrôle au profit de gouvernants tout-puissants qui s’appuient sur une technocratie sans âme. L’un des enjeux majeurs de la République est de rétablir la réalité de la représentation politique, dans sa grandeur et dans ses servitudes.
17. Il faut que les élus représentent vraiment, à plein-temps, sans autres charges ; qui auront les moyens juridiques, financiers et humains ; qui nous représenteront en étant représentatifs dans notre diversité sociologique et politique sans exclusion d’aucune famille politique ?
18. Tout cela suppose que soient supprimés les mécanismes qui interdisent toute véritable initiative parlementaire pour la création de commissions d’enquête. Cela suppose que les élus puissent véritablement peser sur la dimension maghrébine de la politique nationale et internationale.
19. Etablir une justice indépendante et égale pour tous. C’est l’institution judiciaire dans son ensemble qu’il faut repenser, afin d’aboutir à une véritable indépendance de la justice, au service des citoyens, dont elle doit garantir l’égalité devant la loi ; l’indépendance de la justice, car le pouvoir de juger doit aller de pair avec la responsabilité de ceux qui jugent. Une justice indépendante et responsable, mais aussi égale pour tous, doit être une justice accessible à tous.
20. Enfin, il faut instituer un véritable front pour défendre la République et la Démocratie. La République des citoyens, celle du peuple et ses représentants.
21. Organiser des Etats Généraux, dans tout le pays, où la parole sera donnée au peuple pour qu’il s’exprime sur tous les sujets politiques, économiques et sociales, sans qu’il ait peur, pour sa vie, sa famille ou ses biens. Sous forme d’une assemblée Constituante, afin d’abolir le monopole du pouvoir du Parti-Etat, qui détient toute l’administration à tous les niveaux régionaux et locaux.
22. Toutes les familles politiques qui acceptent le changement par la voie démocratique dans toute sa pluralité, sans exclusion seront inviter à débattre à travers les médias, dans le respect de la morale et les bonnes mœurs, sans aucune censure.
DLMM qui continue à œuvrer pour l’assainissement du climat politique et milite pour l’instauration d’une vie publique pluraliste et démocratique afin de garantir à chaque citoyen de jouir de ses droits et des libertés énoncées dans la déclaration universelle et garantie par la constitution, cette demande pour combien de temps une partie de la population qui a participé aux élections en 1989 et qui représentent 20% du corps électoral soit ignorée et exclue de la participation de la vie publique de leur pays.
Partant du principe que les Droits de l’Homme sont universelles et indivisibles qui est la défense et le soutien de la personne humaine en faisant abstraction de ses idées politiques ou idéologiques et à plus forte raison lorsqu’il refuse la violence comme moyen de changement politique de la société.
Nous réaffirmons notre attachement à la concertation, au dialogue et à la négociation comme seul et unique moyen pour mettre un terme à ce climat de démission collective pour la chose publique et qui ne peut servir la démocratisation du pays où la question sécuritaire a pris le pas sur la concertation et la liberté de penser selon les règles démocratiques, la matraque qui a pris le pas sur l’urne et où les journalistes sont priés de changer de profession et les partis d’(opposition) se sont contentés d’applaudir les bienfaits du système en place.
DLMM rappelle son attachement au Droit de circulation pour tout citoyen et la lutte contre les préjugés politiques ou idéologiques, et par l’acceptation de l’autre avec ses différences et lui donner sa place dans la société, dans le respect des valeurs identitaires et républicaines.
DLMM appelle et continue à appeler à une amnistie générale( ) qui se concrétisera par :
La libération de tous les prisonniers politiques d’opinion.
La reconnaissance de toutes les organisations populaires et syndicales et estudiantines
L’abolition des privilèges du parti au pouvoir en faisant du chef de l’Etat, le Président de tous les Tunisiens
L’ouverture d’une enquête publique sur la mort dans des conditions mystérieuses et responsabiliser les tortionnaires et leurs commanditaires, et engager des réparations des préjudices causés aux victimes de la torture
Le retour des exilés dans la dignité
Rassembler tous ceux et celles qui refusent la violence comme moyen de changement de la société autour d’un projet de réconciliation pour la Tunisie du 21ème siècle.