En réponse à :
21 mai 2003, par Omar Khayyâm
COURRIER INTERNATIONAL : Au début de l’année on a beaucoup parlé d’une accalmie en Tunisie, d’une volonté d’ouverture du régime. Comment expliquer son brusque raidissement, caractérisé notamment par l’arrestation de Sihem Bensédrine, incarcérée depuis le 26 juin ?
TAOUFIK BEN BRIK : Cette accalmie n’était pas voulue par Ben Ali. C’était la volonté d’un Etat protecteur, l’unique Etat protecteur, la France. La Tunisie n’est ni un grand marché ni un puits de pétrole. Mais la politique intérieure tunisienne peut (...)