Mon amie ne sait pas rediger un com sur un article. Du coup il voulais souligner par ce commentaire qu’il est ravi du contenu de ce blog internet.
je vous remercie
bourguiba abderrazak
I like to party, not look articles up online. You made it hpaepn.
On est mardi 1er novembre 2011, déjà neuf mois que ben ali s’est enfui et il est caché, comme un rat, en Arabie Saudite. Son collègue Gaddafi a été tué.
Après la lecture de cette lettre, tout cela parait être comme un cauchemar pour celles et ceux qui ne l’ont pas vécu personnellement. Cependant, le mal a sévi longtemps, beaucoup trop longtemps en Tunisie. Il est temps que ça change.
Tout un système policier qui s’effondre, la justice vient de renaître, certes encore fragile mais sera équitable insh’Allah.
Oui il a un fils qui est mon meilleur ami et croyez moi, même si son père et loin de lui sa ne fait pas de lui un mauvais père il s’occupe très bien de lui et Selim va le voir de temps en temps. Je suis au cœur de cette affaire et je peux donc savoir les ressentis de chacun...
ةcoutez quand on ne connait pas la personne on ne juge pas ! Je connais personnellement Monsieur Tebourski et je sais que c’est un homme bon, et je pense que si il a demander a rester en France c’est surtout pour son Fils !
Ne le jugez pas car vous ne le connaissez pas comme je le connais ! Je suis la meilleure amie de son fils Selim. Je sais qu’Adel est un homme bon alors arrêtez tous vos blabla et essayer donc de comprendre le fond de la chose. Merci et bonne soirée
the death of an African giant
Par : Y. Mérabet
En outre, contrairement à ce que pensent aujourd’hui de nombreux libyens, la chute de Kadhafi profite à tout le monde sauf à eux. Car, dans une Afrique où les pays de la zone subsaharienne riche en ressources minérales tournaient complètement le dos à la France pour aller vers la Chine, il fallait bien que monsieur Sarkozy trouve un autre terrain fertile pour son pays. La France n’arrive plus à vendre ses produits manufacturés ou de décrocher un marché en Afrique, elle risque de devenir un PSD C’est pour cela que l’on a vu une France prête à tout pour renverser ou assassiner Kadhafi ; surtout quand l’on sait que la Libye est l’une des premières réserves en Hydrocarbures d’Afrique et de Sebha est la capitale mondiale du trafic Franco-libyen de concentré d’uranium Nigérien. Egalement, l’on sait que jusqu’ici, les populations libyennes n’avaient rien à envier aux Français, ils vivaient richement mieux sans se suer. Puisque Kadhafi faisait tout son possible pour les mettre à l’abri du besoin. Il est donc temps pour les libyens de choisir pleinement futur partenaire occidental. Car si en cinquante ans de coopération la France n’a pu rien apporter à l’Afrique subsaharienne. Vat-elle apporter maintenant aux libyens un bonheur supérieur à celui que leur donnait leur Guide. Rien à offrir à ces ignorants de libyens, sauf des repas communs dans les poubelles de la ville Paris, en France c’est déjà la famine ? Lui, qui durant plusieurs décennies était l’un des faiseurs d’hommes les plus efficaces sur le continent Africain. De son existence, Kadhafi était le leader le plus généreux d’Afrique. Pas un seul pays africain ne peut nier aujourd’hui n’avoir jamais gouté un seul pétro –Dinar du guide Libyen. Aveuglement, et motivé par son projet des Etats-Unis d’Afrique, Kadhafi de son existence a partagé l’argent du pétrole libyen avec de nombreux pays africains, qu’ils soient Francophones, Anglophones ou Lusophones. Au sein même de l’union Africaine, le roi des rois d’Afrique s’était presque érigé en un bailleur de fond très généreux. Jusqu’à l’heure actuelle, il existe sur le continent de nombreux présidents qui ont été portés au pouvoir par Kadhafi. Mais, curieusement, même pas un seul de ces élèves de Kadhafi n’a jusqu’ici eu le courage de lui rendre le moindre hommage.Au lendemain du vote de la résolution 1973 du conseil de sécurité de l’ONU, certains pays membres de l’union africaine sous l’impulsion de Jacob Zuma ont tenté d’apporter un léger soutien au guide libyen. Un soutien qui finalement s’est éteint totalement sans que l’on ne sache pourquoi. Même l’union africaine qui au départ conditionnait avec amertume la prise du pouvoir libyen par un groupe de terroristes et la reconnaissance du CNT libyen constitués de traitres, s’est finalement rétracté de façon inexplicable. Et curieusement, jusqu’aujourd’hui, aucun gouvernement consensuel n’a été formé en Libye. Depuis l’annonce de l’assassinat de Mouammar Kadhafi, cette union africaine dont Mouammar Kadhafi était pourtant l’un des principaux défenseurs et ayant assuré le dernier mandat, n’a encore délivré aucun message officiel de condoléance à ses proches ou de regret. Egalement, même ceux qui hier tentaient de le soutenir n’ont pas eu le moindre courage de lever leur petit doigt pour rendre hommage à leur mentor. Jusqu’à l’heure actuel, seul l’ancien archevêque sud-africain et prix Nobel de paix Desmond TUTU a regretté cet acte ignoble. Même le président Abdoulaye Wade que l’on sait pourtant proche des révoltés libyens n’a pas encore salué la mort de l’homme qu’il souhaitait tant. Le lendemain de sa mort, un vendredi pas un musulman n’a prié pour lui ?.. A ce jour, sur le continent Africain, seul l’homme de la rue et les medias ont le courage de parler de cette assassina crapuleux du guide libyen. Mais, cette attitude des dirigeants africains ne surprend personne, dans la mesure où l’on sait que chaque président a peur de se faire remarquer par un Nicolas Sarkozy qui est capable de tout si la tête d’un président africain ou d’un arabe l’énerve.
Conclusion La Libye et l’Afrique toute entière viennent de tourner une page d’or avec la perte de Mouammar .
Traitre et maudit que je sois, si j’étais un libyen ?
Journaliste indépendant (Algérian Society for International Relations)
119, Rue Didouche Mourad
Alger centre
J’ai écrit un livre qui mérite d’être lu :
TOUT EST POSSIBLE - L’AVENIR DE LA TUNISIE
Vous pouvez télécharger le livre sur mon site Internet :
http://www.go4tunisia.de
Dr. Jamel Tazarki
Allemagne
Ma mére Térésa oui notre mére je suis abderrazak bourguiba le frére de mon meilleur ami Farouk .
vous peut etre me connait mais je pense pas que nous avont eu l’occasion de vous voir .
je suis désolé pour ce qui a passé pour mon frére Farouk .
Omar etait un homme exeptionnel un vrai homme j’ai passé avec lui 6 mois dans le prison nous étions plus que deux fréres.
soyez fiére de Farouk
et que la paradi soit pour lui
La Monarchie Constitutionnelle est l’avenir est la garantie des droits et libertés pour la Tunisie, la Libye et toute l’Afrique du Nord. Le Roi est l’âme du peuple, Il est porteur du sentiment d’unité nationale et du patrimoine historique du peuple. LA MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE EST LE PLUS SUR MOYEN POUR EVITER QU’UN PRESIDENT FINISSE UN JOUR EN DICTATEUR (voyez le cas du roi d’Espagne, sauveur des libertés après le Franquisme).
Bonjour Mesdames, Messieurs,
Je souhaite attirer votre attention sur le faite que ce Barbouze comme vous le dites, a retourné sa veste à l’instant où il s’est assuré du départ définitif du ZABA plus exactement le 18 Janvier 2011.
Mais encore ce dernier qui détient pas un seul titre comme auprès du RCD mais aussi faison parti de plusieurs association et surout la chambre Franco-Tunisienne de marseille ou il a volé récemment le portfolio pour se faire une nouvelle peau et une nouvelle virginité auprès de la Tunisie, avec un pseudo symposium tenue au pôle technologique sis à la Gazelle (Ariana).
Rappel du passé : Khaled Néji représentant de l’office de l’huile près du consulat générale de Tunisie à Marseille a été victime de sa (Stoufida).
Monsieur Kahled Néji a été limogé de son poste, radié de ses fonctions, décédés suite à une attaque cardiaque après avoir visité les prisons Tunisiennes
Je souhaite que cette personne n’intervienne plus sur le sol Tunisien afin de crée des réseaux encore pire qu’avant et revenir au pouvoir par la fenêtre.
Aidez moi à dire la vérité sur ce malheureux de la Sbikha (kairouan) qui fout la honte à son peuple.
Ce Virus, qui trompe sa femme sans scrupule ni honte. A trahit ce que nos ancêtres ont essayé de bâtir, bravour, fraternité dévouement, sincérité.
Il est et il sera toujours à l’antipode des Tunisiens , lèches botes et au plurielles
Vive la Tunisie sans hypocrites
bonjour je suis tres heureuse que mr tlili soit libere mais je n arrive pas avoir de nouvelles precises je tiens a dire que c est un MONSIEUR exceptionnel et qu il ne merite vraiment pas ce qu il a endure j aimerai pouvoir lui exprimer tte ma sympathie
Voilà quatre ans se sont écoulés et votre combat a porté ses fruits. J’aurais pas osé signer ces quelques mots par mon nom réel si vous n’avez pas milité pour ’ma’ liberté. Reconnaissante et le mot ne peut résumer ce que je ressens et tout le respect que je vous porte.
Merci...
Lilia Weslaty
Les petits cons s’amusent à faire leurs graffitis imbéciles même sur les statues couvertes de prestige et d’histoire de Carthage ; on en a maintenant fini avec Ben Ali, avec la censure et l’étouffement des idées et de coeur opéré par son régime. Mais on en finira jamais avec l’idiotie des fondamentalistes islamiques qui promenent leurs femmes en burka, parce que c’est la seule façon par laquelle savent voir une femme : comme une bête dangeureuse. On en finira pas facilement, terrible dictature, avec ceux qui demandent maintenant de couper les mains, les jambes et les bras, suivant l’obsolète loi coranique, sans se faire aucun souci de l’Homme. Jésus, le Christ en est le plus grand champion, le Rédempteur de l’humanité, Lui qui a porté la Croix pour nous TOUS ; quant à la mafia et à al-Capone, nous les plaçerons comme un héritage historique de cet islam que tant s’acharnent à défendre par l’ignorance (mafia vient de l’arabe dialectal anciene "mafiah", c’est-à-dire "protection", la mafia est nait et c’est culturellement radiquée dans une ancienne terre d’islam, la Sicile)
j’ai aimé ce que vous pensé . suis de ton coté. tu me trouvera a l’appui
TABLE DES MATIERES
1. l’Association des droits de la personne au Maghreb (ADPM) et son
rayonnement au Canada et dans le monde
2. Campagne : Le Sommet mondial sur la société de l’information (SMSI)
et le droit à la liberté d’expression en Tunisie
2.1. Contexte
2.2. Importance du Sommet
2.3. Points de vue des ONG internationales
2.4. Les partenaires de la campagne
2.5. Programme de la campagne
2.6 Lancement de la campagne
3. Conférence « Paver la voie de Tunis-SMIS II » Winnipeg, Manitoba,
du 13 au 15 mai 2005
3.1. Conférence préparatoire
3.2. Participants et résultats
3.3 Objectif de la rencontre
3.4. Appuis
4. A propos du SMSI, www.itu.int/wsis
4.1. Un Sommet sur la société de l’information : pourquoi ?
4.2. Le sommet mondial répond à un besoin
4.3. ONU : Résolution 56/183 (21 décembre 2001)
4.4. Un comité d’organisation de haut niveau du sommet (COHNS)
4.5. Phase 1 : Genève, 10-12 décembre 2003
4.6. Phase 2 : Tunis, 16-18 novembre 2005
Annexes
Annexe 1 : Première phase Genève 2003, documents clés. Extraits de la déclaration de
principes
Annexe 2 : Deuxième phase Tunis 2005 Financement du SMSI
Annexe 3 : Résolution adoptée par l’Assemblée générale 56/183. Sommet mondial de la
société de l’information
Annexe 4 : Déclaration canadienne prononcée au Sommet mondial sur la société de
l’information
Annexe 5 : Tunisie : La liberté d’expression assiégée, Rapport du groupe de l’IFEX
Annexe 6 : Commission des droits de l’Homme, Droits civils et politiques, la situation des
droits humains en Tunisie
Annexe 7 : Pétition au premier ministre du Canada
Annexe 8 : Les Tunisiens bâillonnés (dépliant)
Annexe 9 : Union internationale des éditeurs
Annexe 10 : Human Rights Watch, Rapport mondial 2005
Annexe 11 : Amnistie internationale, Déclaration publique
Annexe 12 : Reporters sans frontière, La censure se raidit au pays du SMSI
Annexe 13 : Autres sources
1. l’Association des droits de la personne au Maghreb (ADPM) et son rayonnement au Canada et dans le monde
L’Association des droits de la personne au Maghreb (ADPM), a été créée en 1996 par des
Canadiens qui, du fait de leur profession, de leur origine ou de leur engagement personnel,
s’intéressent au développement démocratique dans la région du Maghreb. Elle ne possède
aucune ressource financière. Elle agit typiquement comme initiateur, rassembleur et
coordonnateur d’actions conjointes entreprises par des ONG, des syndicats, des associations
professionnelles et autres groupes, chacun défrayant sa propre participation. Elle sert également
de source d’information et de documentation et assure le suivi des actions, y compris leur
médiatisation.
Depuis sa création, l’ADPM a limité ses activités, à quelques exceptions près, à la Tunisie.
D’une part, la disponibilité limitée de ses bénévoles excluait une action plus large et, d’autre
part, la Tunisie se trouvait être le pays de la région le mieux connu de l’équipe. Au cours des
années, elle s’est créé un large réseau de contacts et de collaborateurs au sein de la société civile,
au Québec d’abord, puis peu à peu ailleurs au Canada. ہ un moment ou l’autre, elle a sollicité et
obtenu la collaboration et l’appui moral ou financier des organisations et institutions suivantes :
• Alternatives
• Ligue des droits et libertés
• Amnistie internationale, Section canadienne francophone
• Association des étudiants et étudiantes de Laval inscrits aux études supérieures
• Fédération des femmes du Québec (FFQ)
• Association québécoise des organismes de coopération internationale (AQOCI)
• Centrale des syndicats du Québec (CSQ)
• Confédération des syndicats nationaux (CSN)
• Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ)
• Congrès du travail du Canada (CTC)
• Centre des études arabes pour le développement (CEAD)
• Département d’information et de communication de l’Université Laval
• Droits et Démocratie
• Groupe de recherches et d’initiatives pour la libération de l’Afrique
• Internet des droits humains/Human Rights Internet
L’ADPM entretient aussi des rapports réguliers avec les instances officielles à Ottawa et Québec
et avec des personnalités de divers partis politiques.
En Tunisie, l’ADPM a établi des relations étroites et des rapports de confiance avec les
principales organisations indépendantes de défense des droits. Elle a un accès direct aux
principaux dirigeants de ces organisations et entretient des rapports réguliers avec eux, de même
qu’avec le Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie
(CRLDHT), établi à Paris.
Les initiatives des dernières années visaient généralement à intensifier la pression internationale
exercée sur le gouvernement tunisien pour qu’il mette fin à la répression des défenseurs des
droits et pour qu’il améliore les conditions de vie dans les prisons, libère les prisonniers
politiques et cesse toute autre forme de violation des droits de ses citoyens. Elles visaient aussi à
conforter les victimes et à les encourager à poursuivre leur lutte pour le respect de leurs droits.
Ces initiatives ont pris la forme de lettres ouvertes aux autorités tunisiennes, de rassemblements
et manifestations publiques et d’interventions dans les médias. L’adoption de certains cas
particuliers a permis de mener des campagnes sur des questions générales en mettant des visages
sur les problèmes.
Quant à l’information et à la sensibilisation du public canadien, l’ADPM a utilisé largement les
conférences-débats publiques, souvent en milieu étudiant, centrées sur des personnalités du
Maghreb en tournée au Canada. Aux mêmes fins, elle a organisé pour ces visiteurs des entretiens
avec des parlementaires et des représentants des gouvernements canadien et québécois.
L’ADPM consacre une partie importante de son énergie et de son temps à assurer la
médiatisation de ses initiatives et des questions qui en font l’objet. Les conférences de presse, les
articles de journaux, les interviews et reportages sont, de l’avis de l’ADPM, de la plus haute
importance pour l’accomplissement de la mission qu’elle se donne et constituent les leviers qui,
en dernière analyse, exercent les pressions nécessaires dans le sens des changements souhaités.
2. Campagne : Le Sommet mondial sur la société de l’information (SMSI) et le droit à la liberté d’expression en Tunisie
2.1 Contexte
En Tunisie, la presse est maintenue sous un contrôle total par les autorités, les sites Web et les
journaux qui critiquent le gouvernement sont bloqués ou empêchés de publier, la censure de
l’Internet est pratique courante et l’on continue d’emprisonner des citoyens parce qu’ils exercent
leur droit à la liberté d’expression. La journaliste Sihem Bensedrine, tabassée le 2 janvier 2004,
fouillée minutieusement à son départ pour l’Allemagne quelques jours plus tard, s’est vu refuser
trois fois depuis 1999 l’autorisation de publier son hebdomadaire bilingue Kalima. En novembre
2004, à Toronto, elle recevait le prix International Press Freedom Award de l’association
Canadian Journalists for Free Expression (CJFE).
Au cours des années 2003 et 2004, 7 jeunes internautes de Zarzis, et 12 de l’Ariana ont été
accusés d’avoir utilisé l’Internet pour préparer des attentats terroristes et ont été condamnés à des
peines allant jusqu’à 19 ans et 3 mois de prison ferme. De sérieux vices de procédure ont été
relevés autour et au cours des procès, notamment par l’observatrice mandatée par la Fédération
internationale des Ligues des droits de l’homme (FIDH), le Réseau euro-méditerranéen des
droits de l’homme (REMDH) et Avocats sans frontières (ASF), qui était présente à plusieurs
audiences. Selon les avocats de la défense et Reporters sans frontières (RSF), les condamnations
ont été fondées sur des aveux extorqués sous la torture et en l’absence de toute preuve sérieuse.
2.2 Importance du Sommet
Du 16 au 18 novembre 2005, la Tunisie sera le pays hôte de la deuxième phase du Sommet
mondial sur la société de l’information (SMSI) organisé par l’Union internationale des
télécommunications (UIT), sous les auspices de l’ONU. La première phase, tenue à Genève en
2003, réunissait des chefs d’ةtats et de Gouvernements, des ministres et des hauts fonctionnaires
de 175 pays ainsi que des représentants d’organisations internationales, du secteur privé et de la
société civile. Plus de 11,000 participants ont assisté au Sommet et aux activités connexes. On en
attend autant pour la deuxième phase à Tunis. En marge du SMSI, aura lieu le Congrès mondial
des jeunes dans la société du savoir et de la communication.
2.3 Points de vue des ONG internationales
“En accueillant le sommet de l’ONU sur la société de l’information, déclare Human Rights
Watch dans un communiqué du 14 décembre 2004, la Tunisie veut être considérée comme un
leader international en matière d’accès accru à l’information. Mais en ce qui concerne son bilan
dans le domaine des droits humains, le gouvernement tunisien est un leader en matière de
suppression de l’information”.
Dans une résolution adoptée à son congrès à Tromso (Norvège) du 6 au 12 septembre 2004,
l’organisation International PEN, prenant acte de la violation généralisée du droit à la liberté
d’expression en Tunisie, demande à l’ONU et à ses Etats membres qu’à l’occasion du SMSI de
novembre 2005 ils exigent que plus aucune personne ne soit inculpée ou emprisonnée parce
qu’elle a exercé son droit à la liberté d’expression, y compris le droit à des médias indépendants
et le droit à l’accès à l’Internet, libre de toute censure.
2.4. Les partenaires de la campagne :
• Alternatives www.alternatives.ca
• Amnistie internationale, Section canadienne francophone www.amnistie.qc.ca
• Association des droits de la personne au Maghreb (ADPM) www.adpminfo.org
• Centrale des syndicats du Québec (CSQ) www.csq.qc.net
• Centre québécois du P.E.N. international www.internationalpen.org.uk
• Confédération des syndicats nationaux (CSN) www.csn.qc.ca
• Droits et Démocratie www.dd-rd.ca
• Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) www.ftq.qc.ca
• Journalistes canadiens pour la liberté d’expression www.cjfe.org
• Ligue des droits et libertés www.liguedesdroits.ca
• PEN Canada www.pencanada.ca
• Reporters sans frontières (RSF) www.rsf.org
2.5. Programme de la campagne
• Diffusion d’affiches, de dépliants et pétition,
• Mobilisation de l’appui de parlementaires canadiens
• Conférences dans les CةGEP et universités, pétitions
• Publication d’articles et interventions dans les médias
• Appui aux familles des prisonniers
• Communiqués et information sur la situation des droits en Tunisie, à l’intention des
organismes canadiens qui participeront au Sommet mondial (SMSI)
2.6. Lancement de la campagne
Date
ةvénement
Du 9 au 13 mai
Lancement de la campagne avec Me Mokhtar Trifi, président de la Ligue
tunisienne des droits de l’homme (LTDH) et Kamel Jendoubi, président du
Réseau euro-méditerranéen des droits de l’homme (REMDH).
Juin
Journée mondiale pour l’amnistie des prisonniers d’opinion en Tunisie avec
Me Mohamed Nouri, président de l’Association de défense des prisonniers
politiques en Tunisie
Juillet
Visite en Tunisie de parlementaires canadiens pour s’entretenir avec des
représentants du gouvernement et de la société civile (Discussions en cours
avec des participants possibles. Thème possible : « La liberté d’expression,
un gage de paix sociale et de stabilité »
Novembre
Tournée de Me Radhia Nasraoui, Présidente de l’association contre la
torture en Tunisie. Dépôt d’une pétition à la Chambre des communes
3. Conférence Paver la voie de Tunis - SMSI II - Winnipeg, Manitoba, du 13 au 15 mai 2005
3.1. Conférence préparatoire
La Commission canadienne pour l’UNESCO www.unesco.ca organise une conférence
préparatoire à la deuxième phase du Sommet mondial sur la société de l’information (SMSI) qui
aura lieu du 13 au 15 mai 2005 au Delta Winnipeg, Manitoba, la conférence est intitulée Paver
la voie de Tunis - SMSI II : points de vue de la société civile canadienne sur le Plan d’action de
Genève et résultats possibles de la Phase II, réunira environ 200 représentants de la société civile
et du milieu académique en provenance de toutes les provinces et territoires, ainsi que des
représentants du secteur privé et des divers paliers de gouvernement. La Commission a préparé
la liste de participants en s’appuyant sur la participation au processus de la première phase du
SMSI et sur la contribution recherchée de groupes spécifiques pour la deuxième phase.
3.2. Participants et résultats
Les résultats de la conférence seront transmis au Gouvernement canadien dans le but d’aider
leurs porte-parole à faire état des réalisations de la société civile auprès des autres délégations
participant au Sommet de Tunis et à les guider dans l’élaboration de futurs politiques et
initiatives. Un rapport sera préparé en prévision de la rencontre de Tunis. Tous les groupes
canadiens impliqués dans le processus préparatoire du SMSI II recevront un exemplaire ainsi que
tous les participants à la conférence. Le rapport sera également distribué à la 33e Conférence
générale de l’UNESCO à Paris, France en octobre 2005 et au Sommet de Tunis en novembre
2005.
3.3. Objectif de la rencontre
Tel que le suggère le titre de la conférence, le principal objectif de celle-ci est de recueillir les
points de vue de la société civile canadienne sur le Plan d’action de Genève. les participant, vont
serez invité à examiner l’état d’avancement des principaux éléments inclus dans le Plan d’action,
soit l’infrastructure, le coût de l’accès, le réseautage des communautés, les logiciels libres de
droits, les technologies adaptées, l’éducation, les médias traditionnels, la liberté d’expression
dans les nouveaux médias et les médias traditionnels, la diversité culturelle, la préservation des
langues autochtones, les partenariats avec les pays en voie de développement, la gouvernance de
l’Internet et les applications.
3.4. Appuis
La conférence bénéficie du soutien financier de :
• Affaires étrangères Canada
• Patrimoine canadien
• Ressources humaines et Développement des compétences Canada
• Industrie Canada
• Centre de recherches pour le développement international
4. A propos du SMSI, www.itu.int/wsis
4.1. Un Sommet sur la société de l’information : pourquoi ?
La révolution numérique, alimentée par les technologies de l’information et de la
communication, bouleverse radicalement nos modes de pensée, de comportement, de
communication, de travail et de rémunération. Elle ouvre de nouvelles perspectives à la création
du savoir, à l’éducation et à la diffusion de l’information. Elle modifie en profondeur la façon
dont les pays du monde gèrent leurs affaires commerciales et économiques, administrent la vie
publique et conçoivent leur engagement politique. Elle permet de fournir rapidement une
assistance humanitaire et des soins de santé et d’envisager autrement la protection de
l’environnement. Elle offre même de nouveaux débouchés à l’industrie des divertissements et des
loisirs. L’accès à l’information et au savoir, qui est indispensable à la réalisation des objectifs de
développement énoncés dans la Déclaration du Millénaire, peut améliorer le niveau de vie de
millions de personnes de par le monde. En outre, l’amélioration de la communication entre les
peuples contribue à la résolution des conflits et à la réalisation de la paix mondiale.
Paradoxalement, alors que la révolution numérique fait reculer les frontières du village global,
l’immense majorité des habitants du monde restent en marge de ces progrès. Alors que le fossé,
entre la connaissance et l’ignorance, ne cesse de s’élargir, l’écart de développement entre les
riches et les pauvres, d’un pays à l’autre et à l’intérieur d’un même pays, se creuse. Les pays
doivent donc impérativement s’efforcer de réduire cette fracture numérique et d’accélérer la
réalisation des objectifs de développement pour le Millénaire en utilisant les TIC.
4.2. Le Sommet mondial répond à un besoin
Reconnaissant que cette nouvelle dynamique nécessitait l’organisation d’un débat au niveau
mondial, l’Union internationale des télécommunications, suivant une proposition du
Gouvernement de la Tunisie, a décidé à sa Conférence de plénipotentiaires de Minneapolis en
1998, dans sa Résolution 73, d’organiser un Sommet mondial sur la société de l’information
(SMSI), dont la tenue serait inscrite à l’ordre du jour de l’Organisation des Nations Unies.
En 2001, le Conseil de l’UIT a décidé que le Sommet aurait lieu en deux phases, dont la première
se tiendrait du 10 au 12 décembre 2003 à Genève, et la seconde du 16 au 18 novembre 2005 à
Tunis. Cette décision a été approuvée par l’Assemblée générale des Nations Unies dans sa
Résolution 56/183, aux termes de laquelle l’UIT devait jouer un rôle de premier plan dans
l’organisation de ce Sommet, en collaboration avec d’autres organisations et partenaires
intéressés. Il était recommandé en outre dans cette même Résolution que le soin de préparer le
Sommet soit confié à un comité préparatoire intergouvernemental à composition non limitée - ou
PrepCom - qui en établirait l’ordre du jour, arrêterait les modalités de participation d’autres
parties prenantes au Sommet et mettrait au point le texte du projet de Déclaration de principes et
du projet de Plan d’action.
4.3. ONU : Résolution 56/183 (21 décembre 2001)
Aux termes de cette résolution l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies a
approuvé la tenue du Sommet mondial sur la société de l’information (SMSI) en deux phases,
dont la première a eu lieu à Genève, à l’invitation du Gouvernement de la Suisse, du 10 au 12
décembre 2003 et dont la seconde se tiendra à Tunis, à l’invitation du Gouvernement de la
Tunisie, du 16 au 18 novembre 2005
4.4. Un Comité d’organisation de haut niveau du sommet (COHNS)
Un Comité d’organisation de haut niveau du sommet (HLSOC) a été constitué sous l’égide de
Kofi Annan, Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies. Il a pour mandat de
coordonner les efforts déployés par les organisations du système des Nations Unies pour préparer
et organiser le SMSI et en assurer le bon déroulement. L’institution spécialisée des Nations Unies
qui joue un rôle de premier plan dans l’organisation du Sommet est l’Union internationale des
télécommunications (UIT), dont le siège est à Genève (Suisse). Un Secrétariat exécutif basé
au siège de l’UIT a été créé sous l’autorité du HLSOC pour aider à la préparation du Sommet. Les
pays hôtes, à savoir la Suisse et la Tunisie, ont également établi des Secrétariats exécutifs.
Il a été recommandé que les gouvernements soient représentés au plus haut niveau ; ont
également été invités à participer tous les organismes compétents des Nations Unies et d’autres
organisations internationales, les organisations non gouvernementales, le secteur privé, la société
civile et les médias, en vue de la mise en place d’un processus réellement multipartite.
Prise séparément, chaque phase du sommet marque l’aboutissement de nombreux mois de
consultations et de négociations entre les ةtats Membres, des experts des Nations Unies, le
secteur privé et des représentants des organisations non gouvernementales, qui analysent de
grandes quantités d’informations et ont en commun une vaste expérience des problèmes liés à la
société de l’information. Ces consultations et ces négociations, qui ont lieu avant le Sommet
proprement dit, constituent le processus préparatoire.
4.5. Phase 1 : Genève, 10-12 décembre 2003
L’objectif de la première phase était le suivant : formuler de façon parfaitement claire une volonté
politique et prendre des mesures concrètes pour poser les bases d’une société de l’information
accessible à tous, tout en tenant pleinement compte des différents intérêts en jeu. A la phase de
Genève du SMSI, presque 50 chefs d’Etat ou de Gouvernements et Vice-Présidents, 82 ministres
et 26 vice ministres ou Chefs de délégation de 175 pays, ainsi que d’éminents représentants
d’organisations internationales, du secteur privé et de la société civile ont apporté un appui
politique à la Déclaration de principes et au Plan d’action du SMSI qui ont été adoptés le 12
décembre 2003. Plus de 11 000 participants de 175 pays ont assisté au Sommet et aux activités
connexes. La portée et la teneur de cet ambitieux projet nécessitent la conclusion de nouveaux
partenariats entre secteur public et secteur privé, dont bon nombre ont été officialisés pendant le
Sommet de Genève, et dont certains visaient plus particulièrement à réduire la fracture
numérique.
4.6. Phase 2 Tunis, 16-18 novembre 2005
En prévision de la phase de Tunis, il est nécessaire de suivre et d’évaluer l’état d’avancement des
mesures indiquées dans le Plan d’action et qu’il est possible de mettre en oeuvre, ainsi que de
définir un ensemble de résultats tangibles qui doivent être obtenus avant la phase de Tunis, en
novembre 2005. On s’efforce actuellement de mettre en oeuvre le Plan d’action et de créer des
groupes de travail chargés d’aboutir à des solutions et de parvenir à des accords sur la
gouvernance de l’Internet et sur les mécanismes de financement. Ces groupes de travail
fourniront des contributions à la seconde phase du SMSI, qui se tiendra à Tunis. En outre, des
mesures seront prises pour contribuer à la réduction de la fracture numérique et pour accélérer la
réalisation des objectifs de développement définis dans la Déclaration du Millénaire, en utilisant
les technologies de l’information et de la communication.
Première phase Genève 2003 documents clés
Extraits de la déclaration de principes
Notre conception commune de la société de l’information
1 Nous, représentants des peuples du monde, réunis à Genève du 10 au 12 décembre 2003
pour la première phase du Sommet mondial sur la société de l’information, proclamons
notre volonté et notre détermination communes d’édifier une société de l’information à
dimension humaine, inclusive et privilégiant le développement, une société de l’information dans
laquelle chacun ait la possibilité de créer, d’obtenir, d’utiliser et de partager l’information et le
savoir et dans laquelle les individus, les communautés et les peuples puissent ainsi mettre en
œuvre toutes leurs potentialités en favorisant leur développement durable et en améliorant leur
qualité de vie, conformément aux buts et aux principes de la Charte des Nations Unies ainsi
qu’en respectant pleinement et en mettant en oeuvre la Déclaration universelle des droits de
l’homme.
L’enjeu
2 L’enjeu consiste pour nous à tirer parti des possibilités qu’offrent les technologies de
l’information et de la communication (TIC) en faveur des objectifs de développement énoncés
dans la Déclaration du Millénaire, à savoir éliminer l’extrême pauvreté et la faim, dispenser à
tous un enseignement primaire , favoriser l’égalité entre hommes et femmes et rendre les femmes
autonomes, lutter contre la mortalité infantile, améliorer la santé des mères, lutter contre le
VIH/sida, le paludisme et d’autres maladies, assurer un environnement durable et élaborer des
partenariats mondiaux pour parvenir à un développement propice à l’instauration d’un monde
plus pacifique, plus juste et plus prospère. Nous renouvelons également notre engagement à
parvenir à un développement durable et à atteindre les objectifs de développement définis dans la
Déclaration de Johannesburg et son plan d’application et dans le consensus de Monterrey, ainsi
que dans d’autres textes issus de sommets appropriés des Nations Unies.
Nous réaffirmons
3 Nous réaffirmons l’universalité, l’indivisibilité et l’interdépendance de tous les droits de
l’homme et de toutes les libertés fondamentales, y compris le droit au développement consacré
par la Déclaration de Vienne, ainsi que l’existence de liens étroits entre eux. Nous réaffirmons
également que la démocratie, le développement durable et le respect des droits humains et des
libertés fondamentales ainsi que la bonne gouvernance à tous les niveaux constituent des
principes interdépendants qui se renforcent les uns les autres. Nous nous engageons par ailleurs à
développer le respect de la primauté du droit dans les affaires internationales et nationales.
Nous réaffirmons
4 Nous réaffirmons qu’à titre de fondement essentiel de la société de l’information et comme
l’énonce l’article 19 de la Déclaration universelle des droits de l’homme, tout individu a droit à la
liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions
et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considération de frontière, les informations
et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit. La communication est un processus
social fondamental, un besoin essentiel de l’être humain et la base de toute organisation sociale.
Elle est le pivot de la société de l’information. Toute personne, où que ce soit dans le monde,
devrait avoir la possibilité de participer à la société de l’information et nul ne devrait être privé
des avantages qu’elle offre.
Deuxième phase Tunis 2005 : Financement du SMSI
D’après les estimations, les dépenses pour la seconde phase du Sommet se monteraient à
quelque 15 millions de francs suisses, abstraction faite des frais pris en charge par le pays hôte,
en l’occurrence la Tunisie. L’objectif de la campagne est de recueillir, sous forme de
contributions financières, un montant minimal de 5 millions de francs suisses,
Contributions financières pour la phase de
Tunis* Statut Francs suisses
(CHF)
Gouvernements
Allemagne Reçu 75 445
Arabie saoudite Reçu 335 357
Azerbaïdjan Reçu 15 190
Botswana Reçu 15 000
Burkina Faso Reçu 25 000
Canada Reçu 100 000
Espagne Reçu 153 000
ةtat de la Cité du Vatican Reçu 4 000
Finlande Engagement 180 000
France Engagement 150 000
Japon Reçu 776 927
Libye Engagement 60,000
Malte Reçu 3 500
Namibie Reçu 12 500
Norvège Reçu 180 268
Oman Reçu 100 000
Pays-Bas Reçu 75 000
Sénégal Reçu 66 550
Suède Reçu 340 260
Syrie Engagement 12 500
Trinité-et-Tobago Engagement 6 000
Organisations internationales
Organisation Internationale de
Télécommunications par Satellites (ITSO) Reçu 5 688
Organisation Météorologique Mondiale
(OMM) Reçu 15 000
United Nations Federal Credit Union
(UNFCU) Reçu 1 280
Union Postale Universelle Reçu 10 000
ONG et entités de la société civile
International Institute for Non-Aligned Studies Reçu 200
Secteur privé
NTT DoCoMo Reçu 90 896
TOTAL 2 809 561
*Ceci inclut uniquement les contributions non limitées soutenant le processus préparatoire principal et le Sommet proprement dit. Les contributions limitées, comme celles pour le recrutement d u personnel et des experts du Secrétariat exécutif du SMSI (comptabilisées en tant que contributions en nature), les bourses et les événements parallèles ne sont pas comprises.