Mon amie ne sait pas rediger un com sur un article. Du coup il voulais souligner par ce commentaire qu’il est ravi du contenu de ce blog internet.
je vous remercie
bourguiba abderrazak
I like to party, not look articles up online. You made it hpaepn.
On est mardi 1er novembre 2011, déjà neuf mois que ben ali s’est enfui et il est caché, comme un rat, en Arabie Saudite. Son collègue Gaddafi a été tué.
Après la lecture de cette lettre, tout cela parait être comme un cauchemar pour celles et ceux qui ne l’ont pas vécu personnellement. Cependant, le mal a sévi longtemps, beaucoup trop longtemps en Tunisie. Il est temps que ça change.
Tout un système policier qui s’effondre, la justice vient de renaître, certes encore fragile mais sera équitable insh’Allah.
Oui il a un fils qui est mon meilleur ami et croyez moi, même si son père et loin de lui sa ne fait pas de lui un mauvais père il s’occupe très bien de lui et Selim va le voir de temps en temps. Je suis au cœur de cette affaire et je peux donc savoir les ressentis de chacun...
ةcoutez quand on ne connait pas la personne on ne juge pas ! Je connais personnellement Monsieur Tebourski et je sais que c’est un homme bon, et je pense que si il a demander a rester en France c’est surtout pour son Fils !
Ne le jugez pas car vous ne le connaissez pas comme je le connais ! Je suis la meilleure amie de son fils Selim. Je sais qu’Adel est un homme bon alors arrêtez tous vos blabla et essayer donc de comprendre le fond de la chose. Merci et bonne soirée
the death of an African giant
Par : Y. Mérabet
En outre, contrairement à ce que pensent aujourd’hui de nombreux libyens, la chute de Kadhafi profite à tout le monde sauf à eux. Car, dans une Afrique où les pays de la zone subsaharienne riche en ressources minérales tournaient complètement le dos à la France pour aller vers la Chine, il fallait bien que monsieur Sarkozy trouve un autre terrain fertile pour son pays. La France n’arrive plus à vendre ses produits manufacturés ou de décrocher un marché en Afrique, elle risque de devenir un PSD C’est pour cela que l’on a vu une France prête à tout pour renverser ou assassiner Kadhafi ; surtout quand l’on sait que la Libye est l’une des premières réserves en Hydrocarbures d’Afrique et de Sebha est la capitale mondiale du trafic Franco-libyen de concentré d’uranium Nigérien. Egalement, l’on sait que jusqu’ici, les populations libyennes n’avaient rien à envier aux Français, ils vivaient richement mieux sans se suer. Puisque Kadhafi faisait tout son possible pour les mettre à l’abri du besoin. Il est donc temps pour les libyens de choisir pleinement futur partenaire occidental. Car si en cinquante ans de coopération la France n’a pu rien apporter à l’Afrique subsaharienne. Vat-elle apporter maintenant aux libyens un bonheur supérieur à celui que leur donnait leur Guide. Rien à offrir à ces ignorants de libyens, sauf des repas communs dans les poubelles de la ville Paris, en France c’est déjà la famine ? Lui, qui durant plusieurs décennies était l’un des faiseurs d’hommes les plus efficaces sur le continent Africain. De son existence, Kadhafi était le leader le plus généreux d’Afrique. Pas un seul pays africain ne peut nier aujourd’hui n’avoir jamais gouté un seul pétro –Dinar du guide Libyen. Aveuglement, et motivé par son projet des Etats-Unis d’Afrique, Kadhafi de son existence a partagé l’argent du pétrole libyen avec de nombreux pays africains, qu’ils soient Francophones, Anglophones ou Lusophones. Au sein même de l’union Africaine, le roi des rois d’Afrique s’était presque érigé en un bailleur de fond très généreux. Jusqu’à l’heure actuelle, il existe sur le continent de nombreux présidents qui ont été portés au pouvoir par Kadhafi. Mais, curieusement, même pas un seul de ces élèves de Kadhafi n’a jusqu’ici eu le courage de lui rendre le moindre hommage.Au lendemain du vote de la résolution 1973 du conseil de sécurité de l’ONU, certains pays membres de l’union africaine sous l’impulsion de Jacob Zuma ont tenté d’apporter un léger soutien au guide libyen. Un soutien qui finalement s’est éteint totalement sans que l’on ne sache pourquoi. Même l’union africaine qui au départ conditionnait avec amertume la prise du pouvoir libyen par un groupe de terroristes et la reconnaissance du CNT libyen constitués de traitres, s’est finalement rétracté de façon inexplicable. Et curieusement, jusqu’aujourd’hui, aucun gouvernement consensuel n’a été formé en Libye. Depuis l’annonce de l’assassinat de Mouammar Kadhafi, cette union africaine dont Mouammar Kadhafi était pourtant l’un des principaux défenseurs et ayant assuré le dernier mandat, n’a encore délivré aucun message officiel de condoléance à ses proches ou de regret. Egalement, même ceux qui hier tentaient de le soutenir n’ont pas eu le moindre courage de lever leur petit doigt pour rendre hommage à leur mentor. Jusqu’à l’heure actuel, seul l’ancien archevêque sud-africain et prix Nobel de paix Desmond TUTU a regretté cet acte ignoble. Même le président Abdoulaye Wade que l’on sait pourtant proche des révoltés libyens n’a pas encore salué la mort de l’homme qu’il souhaitait tant. Le lendemain de sa mort, un vendredi pas un musulman n’a prié pour lui ?.. A ce jour, sur le continent Africain, seul l’homme de la rue et les medias ont le courage de parler de cette assassina crapuleux du guide libyen. Mais, cette attitude des dirigeants africains ne surprend personne, dans la mesure où l’on sait que chaque président a peur de se faire remarquer par un Nicolas Sarkozy qui est capable de tout si la tête d’un président africain ou d’un arabe l’énerve.
Conclusion La Libye et l’Afrique toute entière viennent de tourner une page d’or avec la perte de Mouammar .
Traitre et maudit que je sois, si j’étais un libyen ?
Journaliste indépendant (Algérian Society for International Relations)
119, Rue Didouche Mourad
Alger centre
J’ai écrit un livre qui mérite d’être lu :
TOUT EST POSSIBLE - L’AVENIR DE LA TUNISIE
Vous pouvez télécharger le livre sur mon site Internet :
http://www.go4tunisia.de
Dr. Jamel Tazarki
Allemagne
Ma mére Térésa oui notre mére je suis abderrazak bourguiba le frére de mon meilleur ami Farouk .
vous peut etre me connait mais je pense pas que nous avont eu l’occasion de vous voir .
je suis désolé pour ce qui a passé pour mon frére Farouk .
Omar etait un homme exeptionnel un vrai homme j’ai passé avec lui 6 mois dans le prison nous étions plus que deux fréres.
soyez fiére de Farouk
et que la paradi soit pour lui
La Monarchie Constitutionnelle est l’avenir est la garantie des droits et libertés pour la Tunisie, la Libye et toute l’Afrique du Nord. Le Roi est l’âme du peuple, Il est porteur du sentiment d’unité nationale et du patrimoine historique du peuple. LA MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE EST LE PLUS SUR MOYEN POUR EVITER QU’UN PRESIDENT FINISSE UN JOUR EN DICTATEUR (voyez le cas du roi d’Espagne, sauveur des libertés après le Franquisme).
Bonjour Mesdames, Messieurs,
Je souhaite attirer votre attention sur le faite que ce Barbouze comme vous le dites, a retourné sa veste à l’instant où il s’est assuré du départ définitif du ZABA plus exactement le 18 Janvier 2011.
Mais encore ce dernier qui détient pas un seul titre comme auprès du RCD mais aussi faison parti de plusieurs association et surout la chambre Franco-Tunisienne de marseille ou il a volé récemment le portfolio pour se faire une nouvelle peau et une nouvelle virginité auprès de la Tunisie, avec un pseudo symposium tenue au pôle technologique sis à la Gazelle (Ariana).
Rappel du passé : Khaled Néji représentant de l’office de l’huile près du consulat générale de Tunisie à Marseille a été victime de sa (Stoufida).
Monsieur Kahled Néji a été limogé de son poste, radié de ses fonctions, décédés suite à une attaque cardiaque après avoir visité les prisons Tunisiennes
Je souhaite que cette personne n’intervienne plus sur le sol Tunisien afin de crée des réseaux encore pire qu’avant et revenir au pouvoir par la fenêtre.
Aidez moi à dire la vérité sur ce malheureux de la Sbikha (kairouan) qui fout la honte à son peuple.
Ce Virus, qui trompe sa femme sans scrupule ni honte. A trahit ce que nos ancêtres ont essayé de bâtir, bravour, fraternité dévouement, sincérité.
Il est et il sera toujours à l’antipode des Tunisiens , lèches botes et au plurielles
Vive la Tunisie sans hypocrites
bonjour je suis tres heureuse que mr tlili soit libere mais je n arrive pas avoir de nouvelles precises je tiens a dire que c est un MONSIEUR exceptionnel et qu il ne merite vraiment pas ce qu il a endure j aimerai pouvoir lui exprimer tte ma sympathie
Voilà quatre ans se sont écoulés et votre combat a porté ses fruits. J’aurais pas osé signer ces quelques mots par mon nom réel si vous n’avez pas milité pour ’ma’ liberté. Reconnaissante et le mot ne peut résumer ce que je ressens et tout le respect que je vous porte.
Merci...
Lilia Weslaty
Les petits cons s’amusent à faire leurs graffitis imbéciles même sur les statues couvertes de prestige et d’histoire de Carthage ; on en a maintenant fini avec Ben Ali, avec la censure et l’étouffement des idées et de coeur opéré par son régime. Mais on en finira jamais avec l’idiotie des fondamentalistes islamiques qui promenent leurs femmes en burka, parce que c’est la seule façon par laquelle savent voir une femme : comme une bête dangeureuse. On en finira pas facilement, terrible dictature, avec ceux qui demandent maintenant de couper les mains, les jambes et les bras, suivant l’obsolète loi coranique, sans se faire aucun souci de l’Homme. Jésus, le Christ en est le plus grand champion, le Rédempteur de l’humanité, Lui qui a porté la Croix pour nous TOUS ; quant à la mafia et à al-Capone, nous les plaçerons comme un héritage historique de cet islam que tant s’acharnent à défendre par l’ignorance (mafia vient de l’arabe dialectal anciene "mafiah", c’est-à-dire "protection", la mafia est nait et c’est culturellement radiquée dans une ancienne terre d’islam, la Sicile)
j’ai aimé ce que vous pensé . suis de ton coté. tu me trouvera a l’appui
Sommaire:
Partie arabe: (Al Quds Al Arabi) :
Par Daniel Schneidermann
Que nous donne-t-on à voir, au fond ? Nous voyons des chars foncer dans le désert, des envoyés spéciaux retour de briefings de propagande, mais d'où nous la raconte-t-on, cette guerre ? Pour tout dire, il nous semblait plutôt la voir côté américain. Les soldats américains. Les avancées américaines. Les intox des Américains. Les bavures des Américains. Parfois, au hasard d'un bombardement de civils, le "20 heures" donne un coup de barre vers le point de vue des bombardés, sur des images d'Al-Jazira. Puis on revient au point de vue dominant. Et tout d'un coup surgit une offensive inattendue. Un cinéaste, Saad Salman, est invité sur le plateau de Pujadas. C'est un opposant à Saddam Hussein, exilé en France. Et, sur le plateau du "20 heures", il va tenter une démonstration acrobatique : le journal serait le relais de la propagande irakienne.
L'affrontement s'amorce en sourdine. Pujadas : "Vous êtes favorable à cette intervention. Vous dîtes que le peuple irakien aussi. Alors pourquoi on ne l'entend pas ? Vous ne pensez pas qu'il y a ce réflexe nationaliste ? - Absolu-ment pas. Les Irakiens ont la haine. - Mais on ne l'entend pas beaucoup, cette haine !" Et le cinéaste de répondre en mettant en cause l'incohérence des médias, qui à la fois expliquent que Saddam Hussein coupe la langue de ses opposants et s'étonnent de ne pas entendre davantage les mêmes opposants. Puis, enhardi, il commet le sacrilège : il passe à la deuxième personne.
"Je regardais l'ouverture de votre journal. Votre correspondant, il est assis dans son hôtel, et il dit tout va bien à Bagdad... - Non, il ne dit pas tout va bien. Il fait son métier, et il dit que les signes d'un pouvoir fort sont toujours installés. - Il se félicite... - Non, il ne se félicite pas, il fait un constat. - Qu'il parle donc des escadrons de la mort !"
Pujadas, pincé : "Ah ! il faut être clair, il n'a aucune sympathie pour le pouvoir en place."Salman, haussant le ton : "Moi, quand je regarde le journal, c'est le relais de la télévision de Saddam Hussein." Pujadas, impavide : "Vous avez le droit d'exprimer ce sentiment, mais soyez assuré que ce n'est pas du tout le nôtre. - Je suis chef monteur, j'ai travaillé à l'information. Regardez le sujet d'hier [sur les manifestations antiguerre à Paris, NDLR]. Il y a une seule photo de Saddam Hussein parmi des dizaines de milliers de manifestants, et on finit le reportage avec elle."
Il est l'heure de passer à la suite. Pujadas amorce le congédiement rituel : "Merci M. Salman, on a compris votre sentiment, et on avait envie de l'entendre." Une demi-seconde de silence. Tout pourrait s'arrêter là. Mais c'est le présentateur qui soudain peine à sortir de ce débat. Tout d'un coup, il semble comme attiré, aimanté. "... Euh, en revanche vos propos concernant notre travail sont à côté de la réalité. Parce qu'il n'y a aucune sympathie. Il y a la retranscription d'une réalité, celle de la guerre. Ce n'est pas nous qui les inventons, ces photos. Elles existent dans les manifestations. - C'est une question de montage. - C'est aussi une réalité qu'il faut montrer. - Une seule photo, parmi des dizaines de milliers de manifestants ! - Mais ça existe aussi. - Alors parlez aussi des escadrons de la mort ! - Merci M. Salman."
Qui a raison, qui a tort ? Qu'en est-il de ces "escadrons de la mort"? France 2 en a-t-elle déjà parlé ? Et cette photo de Saddam Hussein, dans le cortège ? On essaie de se souvenir de l'image. Vraiment, n'y en avait-il qu'une seule ? Qui a raison, qui a tort ? Peu importe. Evidemment, entendre traiter le journal télévisé de relais de la propagande irakienne semble pour le moins caricatural. Mais, après tout, pourquoi ne pas les regarder avec d'autres yeux, ces JT de guerre ? Les regarder depuis la rive de Saad Salman nous aide simplement à nous souvenir qu'il n'y a jamais d'information innocente, et moins que jamais en temps de guerre. Et puis quelle instructive jubilation, toujours, de voir le présentateur secoué sur son trône. Voir Pujadas se défendre pied à pied, calmement mais obstinément, nous aide à mieux comprendre ce que nous voyons tous les soirs : une impossible marche vers la neutralité, implacable et angoissante, sur une route minée de toutes parts.
http://infos.netscape.fr/info/NDepeche?id=140040&cat_id=3
4 avril, 15h01
Saddam Hussein appelle les Irakiens à défendre Bagdad, sans eau ni électricité
par Ezzedine SAID
Le président Saddam Hussein a appelé les Irakiens à défendre Bagdad qui était vendredi privé d'eau et d'électricité, alors que les forces américaines ont affirmé avoir pris le contrôle de l'aéroport Saddam.
"Quand la capitale résiste, les envahisseurs ne peuvent plus progresser et battent en retraite", a affirmé le chef de l'Etat dans un message lu en son nom à la télévision par le ministre de l'Information Mohammad Saïd Al-Sahhaf.
"Si l'ennemi veut envahir notre chère Bagdad comme il le dit, il trouvera sur son chemin des hommes croyants prêts à se sacrifier pour défendre la patrie", a-t-il ajouté.
Les habitants de la capitale ont mis en marche leurs générateurs et les quelques magasins ouverts en ce jour de repos hebdomadaire étaient pris d'assaut par des clients voulant renforcer leurs stocks de vivres et d'eau, alors que la bataille pour la prise de la ville semble imminente.
Dans son message, Saddam Hussein les a appelés à ne pas céder à la panique, leur promettant la victoire contre les forces américano-britanniques.
"Que chaque famille à Bagdad et ailleurs dans notre chère patrie soit rassurée. Je répète ce que je vous ai déjà dit. Nous n'attendons plus la victoire finale, elle est déjà presque entre nos mains", a-t-il dit.
Après une intense nuit de bombardements, le bruit des combats provenait dans la matinée du sud-ouest de la ville où se trouve l'aéroport international Saddam, à une vingtaine de km du centre de la capitale.
Les combats pour le contrôle de l'aéroport ont fait dans la nuit des dizaines de tués et de blessés parmi les militaires irakiens et les habitants d'une banlieue de Bagdad, selon des témoins et des sources hospitalières.
Des journalistes ont pu voir vendredi des dizaines de ces blessés à l'hôpital Al-Yarmouk de Bagdad.
D'autres témoins ont affirmé que des hélicoptères américains survolaient des localités proches de l'aéroport et que leurs habitants les fuyaient en grand nombre en direction de Bagdad.
Des combattants du corps paramilitaire de Fedayin de Saddam prenaient le chemin inverse en direction de l'aéroport, selon les témoins.
"Je n'ai pas pu fermer l'oeil de la nuit", a raconté Louaï, un journaliste à la retraite qui vit près de l'aéroport. "L'artillerie (irakienne) a tiré sans discontinuer", a-t-il assuré à l'AFP.
En fin d'après-midi, les forces américaines ont annoncé avoir pris le contrôle de l'aéroport, qu'elles ont rebaptisé Aéroport international de Bagdad. Les forces irakiennes tiraient depuis l'extérieur de l'aéroport sur les positions américaines.
Grâce à des transistors à piles, les Bagdadis ont suivi sur les radios étrangères la progression des troupes américaines, ni la télévision ni la radio officielles n'en ayant fait état. Vendredi matin, la télévision était brouillée, présentant un écran vide avec de la musique quasi-inaudible en fond sonore.
La télévision satellitaire irakienne fonctionnait normalement.
La circulation était rare dans le centre de la capitale, où les transports en commun continuent toutefois de circuler. Des files d'attente se sont formées devant les stations-service équipées de générateurs.
Des dizaines de générateurs individuels ont été mis en marche dès jeudi soir, après une coupure d'électricité ayant plongé la ville dans l'obscurité, mais la très grande majorité de la capitale où vivent cinq millions d'habitants reste sans courant électrique.
De rares boulangeries étaient ouvertes, le manque d'eau les empêchant de travailler. Le dinar a fortement chuté, passant de 2.800 à 3.500 dinars pour un dollar. La chaleur par contre a connu une forte hausse, frisant les 30 degrés Celsius après une période de relative fraîcheur.
Les bombardements de la nuit ont également visé plusieurs bâtiments officiels dans Bagdad, selon des témoins.
Voulant couper court aux spéculations sur le sort de Saddam Hussein, le chef de la diplomatie Naji Sabri a assuré que le président irakien et ses lieutenants étaient sains et saufs.
Saddam Hussein "va bien, les dirigeants vont bien, ils dirigent et assument leurs fonctions normalement", a déclaré M. Sabri à la BBC.
Par ailleurs, un responsable de l'Assemblée suprême de la révolution islamique en Irak (Asrii) a affirmé à l'AFP à Téhéran que les chiites, sur lesquels les Américains semblent parier pour déstabiliser Saddam Hussein à Bagdad, resteraient à l'écart des hostilités tant qu'ils ne seront pas sûrs de la fin du régime.
http://infos.netscape.fr/info/NDepeche?id=140082&cat_id=3
4 avril, 16h48
Aéroport: les forces US encerclées, action "non-conventionnelle" à venir (Irak)
Le ministre de l'Information irakien Mohammed Saïd al-Sahhaf a affirmé vendredi que les forces américaines étaient totalement "encerclées" à l'aéroport Saddam de Bagdad et leur a promis pour cette "cette nuit" une "action non-conventionelle".
Les forces américano-britanniques étaient "complètement encerclées ce matin" dans l'aéroport, a affirmé M. Sahhaf, lors d'une conférence de presse à Bagdad, a ajouté le minustre.
"Cette nuit, nous allons leur faire (voir) une action non-conventionnelle", a encore affirmé le ministre, évoquant la bataille de Dien Bien Phu, au Vietnam en 1954.
Le Commandement central américain (Centcom) au Qatar a annoncé vendredi que ses forces avaient pris l'aéroport international Saddam de Bagdad.
http://infos.netscape.fr/info/NDepeche?id=140085&cat_id=3
4 avril, 16h56
La guerre des mots fait rage entre Saddam Hussein et George W. Bush
par Taïeb MAHJOUB
La guerre entre Irakiens et Américains, aujourd'hui aux portes de Bagdad, se joue aussi sur le terrain de la propagande: Washington assure que le régime irakien touche à sa fin. Ce régime répète qu'il vaincra.
"Quand la capitale résiste, les envahisseurs ne peuvent plus progresser et ils battent en retraite", a affirmé vendredi le président Saddam Hussein.
Il semble répondre à George W. Bush qui, déterminé à achever le travail de son père lors de la guerre du Golfe en 1991, a répété: "L'étau se referme sur Bagdad et le régime irakien approche de sa fin".
Bien avant le déclenchement des hostilités, le 20 mars, les deux hommes et leurs entourages respectifs s'étaient livrés à une surenchère verbale, qui est allée crescendo au fil des jours.
Axée à l'origine sur l'élimination des armes de destruction que Washington accuse Bagdad de détenir, la confrontation a abouti à un conflit armé.
Et bien avant le déclenchement des hostilités, George W. Bush a clairement indiqué que son objectif était de renverser le régime de Saddam Hussein pour lui substituer "une démocratie".
Saddam Hussein qui, contrairement à Bush, ne fait pas d'apparition publique, adresse des messages télévisés ou lus en son nom à la télévision pour promettre la victoire à son peuple et appeler au jihad, la guerre sainte, des musulmans.
Mais la guérilla urbaine, tant promise par le chef de l'Etat irakien et ses collaborateurs, conscients de la supériorité militaire des Etats-Unis, semble marquer le pas.
Après la conquête par la coalition d'Oum Qasr, sur le Golfe, les forces anglo-américaines ont progressé, en deux semaines, vers Bassorah, Najaf, Kerbala et enfin les faubourgs de Bagdad, sans rencontrer de grande résistance, même si elles n'ont pas pris le contrôle total de ces villes.
Pourtant les responsables irakiens, dont le ministre de l'Information Mohammed Saïd Al-Sahhaf et le vice-président Taha Yassine Ramadan ont averti que l'Irak sera transformé en "cimetière" pour les envahisseurs.
Le secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld tirait mardi les conclusions sur un ton sarcastique: "Ce qui m'inquiète surtout c'est le fait que le régime irakien a tué plus d'hommes, de femmes et d'enfants innocents (durant le conflit) en Irak que les destructions collatérales" des forces américaines.
Pour lui, la seule chose que la coalition était prête à discuter avec Saddam Hussein et ses collaborateurs était leur "reddition inconditionnelle".
Donald Rumsfeld, sous les feux de la critique dans la presse américaine pour le début hâtif de la guerre, a jugé jeudi "peu utiles" les efforts de "certains gouvernements" pour tenter d'obtenir un départ négocié de Saddam Hussein.
Un tel départ ne semble plus un impératif pour l'administration américaine, dont l'avantage militaire sur le terrain se confirme au fil des jours.
Le président Bush proclamera la victoire une fois le gros de la résistance irakienne éliminé, même si Saddam Hussein et ses principaux lieutenants n'ont pas eux mêmes capitulé, affirme vendredi le Washington Post en citant des responsables américains.
"L'administration américaine ne tient pas à ce que ses plans ambitieux pour l'après-guerre ne deviennent otages de recherches engagées pour retrouver le président irakien", ajoute le Washington Post en citant ces responsables.
Saddam Hussein a assuré qu'il mourrait en Irak, laissant entendre qu'il ne se laisserait jamais prendre ni qu'il ne fuirait son pays.
http://infos.netscape.fr/info/NDepeche?id=139823&cat_id=7
4 avril, 00h30
Deux professeurs mis à pied pour des dessins pacifistes de leurs élèves
Deux enseignants d'un lycée du Nouveau-Mexique (sud-ouest) ont été mis à pied après avoir refusé de décrocher des murs de leurs classes des dessins d'élèves portant sur la guerre en Irak, ont annoncé jeudi les autorités scolaires.
"L'un a été mis à pied une journée, et l'autre reste suspendu de ses fonctions dans l'attente d'une procédure administrative", a déclaré à l'AFP le porte-parole des autorités scolaires d'Alburquerque, Rigo Chavez.
Allen Cooper, professeur d'anglais au lycée Highland d'Alburquerque, a pu retrouver ses élèves dès mercredi. Il lui était reproché une pancarte écrite par un élève afghan, sur laquelle on pouvait lire "non à la guerre, M. Cooper".
La classe de Geoffrey Barret, professeur d'histoire, avait fait un panneau collectif, portant des messages pro et antiguerre.
"Ils ont été suspendus de leurs fonctions pour insubordination, parce qu'ils avaient refusé de décrocher les panneaux et n'avaient pas respecté les règles des autorités scolaires concernant les sujets controversés: on peut accrocher des panneaux durant des débats en classe, mais quand le débat est terminé, ils doivent être décrochés", a expliqué M. Chavez.
Les autorités du lycée se sont refusées à tout commentaire.
II Palestine :
http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3462--315524-,00.html
Bethléem de notre envoyée spéciale
Les Etats-Unis vont-ils demander aux autorités israéliennes des "gestes" à l'égard des Palestiniens, alors que le conflit en Irak n'est pas achevé ? Le quotidien israélien Maariv, dans son édition du 31 mars, énumérait quelques pistes, dont l'assouplissement des bouclages à l'intérieur des territoires palestiniens et l'évacuation effective de "colonies illégales" israéliennes. Le Maariv ajoutait que l'administration américaine considérait d'un mauvais œil les projets d'infrastructures envisagés autour de Jérusalem et notamment celui prévu au sud de la ville, à l'entrée de Bethléem.
Régulièrement, des bus y acheminent des juifs religieux partis de Gilo, un quartier de Jérusalem construit en face de Bethléem dans la partie orientale de la ville, annexée par Israël en 1967. Plusieurs dizaines de juifs se rendent ainsi à la tombe de Rachel, lieu de prière du judaïsme situé à l'entrée nord de Bethléem, la ville palestinienne en Cisjordanie.
C'est officiellement pour protéger ces pèlerins et assurer le libre accès aux lieux de culte que le gouvernement israélien a ordonné l'érection d'un mur, au milieu de la rue Arafat, l'une des artères principales de Bethléem. Le 16 février, les habitants résidant du côté de la route qui regarde Gilo ont reçu la visite de soldats israéliens leur indiquant que leur quartier était décrété zone militaire et que, une fois le mur construit, il leur faudrait passer par le check point, situé à plusieurs centaines de mètres au nord, pour traverser leur rue.
Le maire de la ville, Hanna Nasser, a fait appel de cette décision devant la Cour suprême israélienne. En attendant que celle-ci se prononce, le projet est gelé. L'édile a aussi alerté la communauté internationale et les institutions religieuses.
"Selon les accords d'Oslo, toujours en vigueur, cette partie de Bethléem doit rester sous contrôle israélien, trois postes de garde assurant la sécurité de la tombe et la route principale demeurant libre à la circulation des Palestiniens, assure M. Nasser. Alors pourquoi, tout à coup, évoquer un problème de sécurité ? Depuis 1967, les juifs viennent prier ici, pas un seul n'a été blessé ou tué."
Les environs du tombeau de Rachel ont toutefois été le théâtre de violents affrontements durant cette Intifada, notamment lors des premières incursions de l'armée israélienne, à l'automne 2001.
"UN GHETTO"
Avant le début du conflit actuel, soixante-dix-huit commerces et restaurants faisaient vivre cette rue, passage obligé des bus de pèlerins chrétiens. Seuls huit sont encore ouverts. La famille Awad est l'une des dernières à tenir le choc, dans ce qui est devenu un quasi no man's land, depuis que les soldats israéliens ont transformé la tombe de Rachel en un fortin, il y a une dizaine d'années, et interdit la circulation aux abords du tombeau, peu après le début de l'Intifada.
"Notre épicerie se trouve du côté de la rue qui resterait intégrée à Bethléem,explique Elisabeth Awad, l'une des propriétaires. Entre notre maison et notre commerce se dressera donc un mur de 8 mètres de haut. Il faudra demander un permis aux Israéliens et passer par le check point. Comment être sûrs qu'ils nous donneront une permission tous les jours ? Cela n'existe nulle part au monde, un mur en plein milieu d'une rue !"
Si elle voit le jour, cette nouvelle ligne de démarcation viendra compléter le projet israélien d'édifier une "clôture de sécurité" tout autour de Jérusalem, pour isoler la ville sainte de ses voisins palestiniens. Les quelque 500 personnes vivant dans la "zone militaire" seront prises en tenaille.
"J'ai honte d'employer ce terme, mais ce que les Israéliens préparent là ressemblera à un ghetto", assure le maire. "On ne pourra plus recevoir de visite, on vivra entre nos voisins et les soldats israéliens, renchérit Mme Awad. Pour l'instant, nous n'envisageons pas de quitter nos maisons - pour aller où ? Mais si la pression est trop forte, des gens, notamment ceux qui ont des enfants, dont les écoles sont dans le centre de Bethléem, partiront. C'est une manière "douce" de nous mettre dehors."
Personne à Bethléem ne croit que la décision israélienne est liée à la liberté de culte, ainsi que l'a affirmé le gouvernement. "Ils veulent installer une colonie juive autour de la tombe de Rachel et annexer le quartier", accuse M. Nasser. "Moi, cela fait deux ans et demi que je ne peux plus aller prier au Saint-Sépulcre, à Jérusalem", s'indigne Mme Awad, la chrétienne.
Depuis le début de l'Intifada, l'écrasante majorité des musulmans de Cisjordanie n'a plus accès à la mosquée Al-Aqsa, sur le Haram Al-sharif (mont du Temple pour les juifs). Les pèlerins chrétiens, eux, ont déserté depuis des mois la ville qu'ils vénèrent comme le lieu de naissance de Jésus.
Stéphanie Le Bars
http://www.solidarite-palestine.org/doc-adm-030330-1.html
Des juifs renoncent à leur droit
à la citoyenneté israélienne
JEWSRENOUNCE.ORG
Jews renounce legal right to Israeli citizenship
http://www.jewsrenounce.org/
30 mars 2003
La lettre ci-dessous a été signée par plus de 150 juifs de la diaspora qui renoncent à leur droit légal à la citoyenneté israélienne. Cette lettre a été envoyée à l'ambassade d'Israël à New York. Par ce geste, les signataires rejettent toute approbation de la spoliation du peuple palestinien, de la brutalité de l'occupation et de la nature raciste et non démocratique de sa politique.
Nous publions cette lettre parce que d'autres juifs de la diaspora aimeraient certainement la signer (la version originale a été écrite en Grande Bretagne et a circulé parmi des artistes et des intellectuels. Voir signatures: http://pages.britishlibrary.net/redmagic/Return/) Nous espérons que vous serez en accord avec ces principes et que vous la signerez. Votre nom ne sera pas utilisé dans d'autres buts que ceux qui auront votre accord lors de la signature éventuelle.
LETTRE
Nous sommes Juifs, nés et élevés hors d'Israël et qui, sous la «loi du retour», avons un droit légal à vivre et devenir citoyen israélien. Nous désirons renoncer à ce droit que nous n'avons pas recherché parce que :
1) Nous considérons que ce droit est moralement injuste et ne devrait pas nous être accordé quand ceux qui devraient normalement en bénéficier en sont exclus après avoir été terrorisés et obligés de fuir.
2) La politique d'Israël vis-à-vis des Palestiniens est barbare et nous ne voulons pas nous identifier en quelque manière que ce soit avec ce que fait les dirigeants du pays.
3) Nous sommes en désaccord avec l'idée que l'émigration sioniste vers Israël est une solution pour les juifs de la diaspora face à l'antisémitisme ou le racisme - et même si les juifs ont été ou sont encore victimes de racisme, ils n'ont pas le droit de faire à leur tour d'autres victimes.
4) Nous voulons exprimer notre solidarité avec tous ceux qui travaillent pour qu'Israël, la Cisjordanie et la Bande de Gaza deviennent un lieu où les gens puissent vivre sans restrictions basées sur les origines soi-disant raciales, culturelles ou ethniques.
Nous attendons le jour où tous les peuples de la région pourront vivre ensemble dans la paix sur une base de non discrimination et de respect mutuel. Alors peut-être certains d'entre nous aimerions y vivre, mais seulement si les droits des Palestiniens sont respectés. ہ ceux qui considèrent qu'Israël est un «havre de sécurité» pour les juifs face à l'antisémitisme, nous disons qu'il ne peut pas y avoir de sécurité quand on devient un occupant et un oppresseur. Nous espérons que le peuple d'Israël et ses dirigeants réaliseront cela bientôt.
Signez la lettre : information@jewsrenounce.org
Traduit de l'anglais par Ana Cleja