Mon amie ne sait pas rediger un com sur un article. Du coup il voulais souligner par ce commentaire qu’il est ravi du contenu de ce blog internet.
je vous remercie
bourguiba abderrazak
I like to party, not look articles up online. You made it hpaepn.
On est mardi 1er novembre 2011, déjà neuf mois que ben ali s’est enfui et il est caché, comme un rat, en Arabie Saudite. Son collègue Gaddafi a été tué.
Après la lecture de cette lettre, tout cela parait être comme un cauchemar pour celles et ceux qui ne l’ont pas vécu personnellement. Cependant, le mal a sévi longtemps, beaucoup trop longtemps en Tunisie. Il est temps que ça change.
Tout un système policier qui s’effondre, la justice vient de renaître, certes encore fragile mais sera équitable insh’Allah.
Oui il a un fils qui est mon meilleur ami et croyez moi, même si son père et loin de lui sa ne fait pas de lui un mauvais père il s’occupe très bien de lui et Selim va le voir de temps en temps. Je suis au cœur de cette affaire et je peux donc savoir les ressentis de chacun...
ةcoutez quand on ne connait pas la personne on ne juge pas ! Je connais personnellement Monsieur Tebourski et je sais que c’est un homme bon, et je pense que si il a demander a rester en France c’est surtout pour son Fils !
Ne le jugez pas car vous ne le connaissez pas comme je le connais ! Je suis la meilleure amie de son fils Selim. Je sais qu’Adel est un homme bon alors arrêtez tous vos blabla et essayer donc de comprendre le fond de la chose. Merci et bonne soirée
the death of an African giant
Par : Y. Mérabet
En outre, contrairement à ce que pensent aujourd’hui de nombreux libyens, la chute de Kadhafi profite à tout le monde sauf à eux. Car, dans une Afrique où les pays de la zone subsaharienne riche en ressources minérales tournaient complètement le dos à la France pour aller vers la Chine, il fallait bien que monsieur Sarkozy trouve un autre terrain fertile pour son pays. La France n’arrive plus à vendre ses produits manufacturés ou de décrocher un marché en Afrique, elle risque de devenir un PSD C’est pour cela que l’on a vu une France prête à tout pour renverser ou assassiner Kadhafi ; surtout quand l’on sait que la Libye est l’une des premières réserves en Hydrocarbures d’Afrique et de Sebha est la capitale mondiale du trafic Franco-libyen de concentré d’uranium Nigérien. Egalement, l’on sait que jusqu’ici, les populations libyennes n’avaient rien à envier aux Français, ils vivaient richement mieux sans se suer. Puisque Kadhafi faisait tout son possible pour les mettre à l’abri du besoin. Il est donc temps pour les libyens de choisir pleinement futur partenaire occidental. Car si en cinquante ans de coopération la France n’a pu rien apporter à l’Afrique subsaharienne. Vat-elle apporter maintenant aux libyens un bonheur supérieur à celui que leur donnait leur Guide. Rien à offrir à ces ignorants de libyens, sauf des repas communs dans les poubelles de la ville Paris, en France c’est déjà la famine ? Lui, qui durant plusieurs décennies était l’un des faiseurs d’hommes les plus efficaces sur le continent Africain. De son existence, Kadhafi était le leader le plus généreux d’Afrique. Pas un seul pays africain ne peut nier aujourd’hui n’avoir jamais gouté un seul pétro –Dinar du guide Libyen. Aveuglement, et motivé par son projet des Etats-Unis d’Afrique, Kadhafi de son existence a partagé l’argent du pétrole libyen avec de nombreux pays africains, qu’ils soient Francophones, Anglophones ou Lusophones. Au sein même de l’union Africaine, le roi des rois d’Afrique s’était presque érigé en un bailleur de fond très généreux. Jusqu’à l’heure actuelle, il existe sur le continent de nombreux présidents qui ont été portés au pouvoir par Kadhafi. Mais, curieusement, même pas un seul de ces élèves de Kadhafi n’a jusqu’ici eu le courage de lui rendre le moindre hommage.Au lendemain du vote de la résolution 1973 du conseil de sécurité de l’ONU, certains pays membres de l’union africaine sous l’impulsion de Jacob Zuma ont tenté d’apporter un léger soutien au guide libyen. Un soutien qui finalement s’est éteint totalement sans que l’on ne sache pourquoi. Même l’union africaine qui au départ conditionnait avec amertume la prise du pouvoir libyen par un groupe de terroristes et la reconnaissance du CNT libyen constitués de traitres, s’est finalement rétracté de façon inexplicable. Et curieusement, jusqu’aujourd’hui, aucun gouvernement consensuel n’a été formé en Libye. Depuis l’annonce de l’assassinat de Mouammar Kadhafi, cette union africaine dont Mouammar Kadhafi était pourtant l’un des principaux défenseurs et ayant assuré le dernier mandat, n’a encore délivré aucun message officiel de condoléance à ses proches ou de regret. Egalement, même ceux qui hier tentaient de le soutenir n’ont pas eu le moindre courage de lever leur petit doigt pour rendre hommage à leur mentor. Jusqu’à l’heure actuel, seul l’ancien archevêque sud-africain et prix Nobel de paix Desmond TUTU a regretté cet acte ignoble. Même le président Abdoulaye Wade que l’on sait pourtant proche des révoltés libyens n’a pas encore salué la mort de l’homme qu’il souhaitait tant. Le lendemain de sa mort, un vendredi pas un musulman n’a prié pour lui ?.. A ce jour, sur le continent Africain, seul l’homme de la rue et les medias ont le courage de parler de cette assassina crapuleux du guide libyen. Mais, cette attitude des dirigeants africains ne surprend personne, dans la mesure où l’on sait que chaque président a peur de se faire remarquer par un Nicolas Sarkozy qui est capable de tout si la tête d’un président africain ou d’un arabe l’énerve.
Conclusion La Libye et l’Afrique toute entière viennent de tourner une page d’or avec la perte de Mouammar .
Traitre et maudit que je sois, si j’étais un libyen ?
Journaliste indépendant (Algérian Society for International Relations)
119, Rue Didouche Mourad
Alger centre
J’ai écrit un livre qui mérite d’être lu :
TOUT EST POSSIBLE - L’AVENIR DE LA TUNISIE
Vous pouvez télécharger le livre sur mon site Internet :
http://www.go4tunisia.de
Dr. Jamel Tazarki
Allemagne
Ma mére Térésa oui notre mére je suis abderrazak bourguiba le frére de mon meilleur ami Farouk .
vous peut etre me connait mais je pense pas que nous avont eu l’occasion de vous voir .
je suis désolé pour ce qui a passé pour mon frére Farouk .
Omar etait un homme exeptionnel un vrai homme j’ai passé avec lui 6 mois dans le prison nous étions plus que deux fréres.
soyez fiére de Farouk
et que la paradi soit pour lui
La Monarchie Constitutionnelle est l’avenir est la garantie des droits et libertés pour la Tunisie, la Libye et toute l’Afrique du Nord. Le Roi est l’âme du peuple, Il est porteur du sentiment d’unité nationale et du patrimoine historique du peuple. LA MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE EST LE PLUS SUR MOYEN POUR EVITER QU’UN PRESIDENT FINISSE UN JOUR EN DICTATEUR (voyez le cas du roi d’Espagne, sauveur des libertés après le Franquisme).
Bonjour Mesdames, Messieurs,
Je souhaite attirer votre attention sur le faite que ce Barbouze comme vous le dites, a retourné sa veste à l’instant où il s’est assuré du départ définitif du ZABA plus exactement le 18 Janvier 2011.
Mais encore ce dernier qui détient pas un seul titre comme auprès du RCD mais aussi faison parti de plusieurs association et surout la chambre Franco-Tunisienne de marseille ou il a volé récemment le portfolio pour se faire une nouvelle peau et une nouvelle virginité auprès de la Tunisie, avec un pseudo symposium tenue au pôle technologique sis à la Gazelle (Ariana).
Rappel du passé : Khaled Néji représentant de l’office de l’huile près du consulat générale de Tunisie à Marseille a été victime de sa (Stoufida).
Monsieur Kahled Néji a été limogé de son poste, radié de ses fonctions, décédés suite à une attaque cardiaque après avoir visité les prisons Tunisiennes
Je souhaite que cette personne n’intervienne plus sur le sol Tunisien afin de crée des réseaux encore pire qu’avant et revenir au pouvoir par la fenêtre.
Aidez moi à dire la vérité sur ce malheureux de la Sbikha (kairouan) qui fout la honte à son peuple.
Ce Virus, qui trompe sa femme sans scrupule ni honte. A trahit ce que nos ancêtres ont essayé de bâtir, bravour, fraternité dévouement, sincérité.
Il est et il sera toujours à l’antipode des Tunisiens , lèches botes et au plurielles
Vive la Tunisie sans hypocrites
bonjour je suis tres heureuse que mr tlili soit libere mais je n arrive pas avoir de nouvelles precises je tiens a dire que c est un MONSIEUR exceptionnel et qu il ne merite vraiment pas ce qu il a endure j aimerai pouvoir lui exprimer tte ma sympathie
Voilà quatre ans se sont écoulés et votre combat a porté ses fruits. J’aurais pas osé signer ces quelques mots par mon nom réel si vous n’avez pas milité pour ’ma’ liberté. Reconnaissante et le mot ne peut résumer ce que je ressens et tout le respect que je vous porte.
Merci...
Lilia Weslaty
Les petits cons s’amusent à faire leurs graffitis imbéciles même sur les statues couvertes de prestige et d’histoire de Carthage ; on en a maintenant fini avec Ben Ali, avec la censure et l’étouffement des idées et de coeur opéré par son régime. Mais on en finira jamais avec l’idiotie des fondamentalistes islamiques qui promenent leurs femmes en burka, parce que c’est la seule façon par laquelle savent voir une femme : comme une bête dangeureuse. On en finira pas facilement, terrible dictature, avec ceux qui demandent maintenant de couper les mains, les jambes et les bras, suivant l’obsolète loi coranique, sans se faire aucun souci de l’Homme. Jésus, le Christ en est le plus grand champion, le Rédempteur de l’humanité, Lui qui a porté la Croix pour nous TOUS ; quant à la mafia et à al-Capone, nous les plaçerons comme un héritage historique de cet islam que tant s’acharnent à défendre par l’ignorance (mafia vient de l’arabe dialectal anciene "mafiah", c’est-à-dire "protection", la mafia est nait et c’est culturellement radiquée dans une ancienne terre d’islam, la Sicile)
j’ai aimé ce que vous pensé . suis de ton coté. tu me trouvera a l’appui
Droits et Libertés des Maghrébins et au Maghreb Association d’Aide, d’Assistance, de Soutien et de Défense des Droits de l’Homme 2.Place Eugène Thomas 93160 Noisy-le-Grand Cedex- France E-Mail : DLMMAbdss@hotmail.Com - CCP Paris 5 336 77 P
Communiqué
TUNISIE
En Tunisie on a soif de liberté et de respect de soi en être Humain
assainir le climat politique par le dialogue
Dans une société du droit et des institutions, toute solution se trouve dans le
dialogue et la Concertation.
POUR UNE LOI D’AMNISTIE GENERALE
Préservons les valeurs de l’Islam traditionnel du pays comme partie intégrante
Un système d’étouffement des libertés est mis en place en Tunisie, visant à museler
toute voie discordante.
La volonté positive du palais de Carthage en directions des prisonniers que nous
saluons attend d’autres. Des promesses, encore des promesses.
Noisy-le-Grand, le 10 Juillet 2005
Les témoignages sur les droits humains en Tunisie sont multiples, par les familles de prisonniers ainsi que par d’anciens détenus et des avocats .Le droit d’expression est complètement bafoué, les avocats sont dans l’incapacité d’exercer normalement leur métier, les journalistes sont emprisonnés pour avoir osé diffuser l’information et internet sous haute surveillance. Depuis la nuit des temps, les droits fondamentaux de l’être humain sont inexistants dans ce pays.
La misère du système carcérale est toujours identique et le procédé est toujours le
même quelque soit le motif pour lequel on vous enferme (tortures, détention
arbitraire) les conditions de détention de tous les détenus sont inhumaines. Quand
je vois l’état de santé, de délabrement physique et psychologique de mon fils, qui
est celui d’une vieille personne, on peut présumer de l’état des autres prisonniers.
Souffrant de multiples infections depuis son incarcération , on vient tout juste de
lui accorder des antibiotiques au bout de 2 ans et demi de souffrances.
Devant les prisons tunisiennes la misère est immense, des centaines de personnes
défilent toute la journée pour pouvoir avoir ces précieuses minutes avec la personne
chère et amener la nourriture de survie ; très souvent ce sont des petits enfants
avec leur mère qui visiblement devront revenir pendant plusieurs années ou des
vieilles personnes, qui elles, ne seront plus là pour continuer d’attendre([1])...
Je
rappelle a tous les tunisiens et surtout à ceux qui résident en Europe, dans des
pays libres, qu’il est temps de réagir, pour leur propre pays, pour leur liberté et
leurs droits.
Deux avocats condamnés à moins d’une semaine d’intervalle. L’avocat tunisien Faouzi
Ben Merad a été condamné à quatre mois de prison pour outrage à magistrat, moins
d’une semaine après la condamnation d’un de ses collègues, a annoncé Mokhtar Trifi,
président de la Ligue tunisienne des droits de l’homme et avocat lui-même.
Le Conseil supérieur de la Magistrature (CMS) en Tunisie s’est dit "indigné" du
comportement de certains avocats et a lancé une mise en garde contre des "abus,
dépassements" et "atteintes aux devoirs de la profession", dans un communiqué du 3
Mai 2005 à Tunis. Cette mise en garde intervient dans un climat de fronde, les
avocats enchaînant les protestations depuis l’arrestation début mars de Me Mohamed
Abbou, jugé le 28 avril 2005, pour "délit d’opinion", selon la défense.
Le CMS, organisme présidé par le chef de l’Etat Zine El Abidine Ben Ali, a exprimé
son "indignation face aux pratiques et comportements de certains avocats
enregistrés ces derniers jours", faisant état de "grave préjudice pour la dignité
de la magistrature et d’atteinte à l’intégrité des tribunaux". Affirmant avoir
"constaté des abus et dépassements de certains avocats dans les salles d’audience
et dans les bureaux d’instruction", le CSM lance une mise en garde contre "les
atteintes aux devoirs de la profession d’avocats et les dérives...".
Le Conseil, réuni en séance extraordinaire au ministère de la Justice, insiste sur
"la nécessité de préserver la dignité de la magistrature et de défendre l’intégrité
des tribunaux" et appelle les magistrats "à prendre toutes les mesures qui
s’imposent pour maintenir l’ordre" dans les tribunaux.
L’agence gouvernementale TAP, le CSM rend enfin hommage au président Zine El
Abidine Ben Ali et salue ses "efforts visant à garantir l’indépendance de la
magistrature". Cette prise de position très ferme fait suite à des incidents ayant
opposé, ces derniers jours, des avocats à des responsables de prisons et
magistrats, selon certains d’entre eux et des militants des droits de l’Homme
Le Bâtonnier du Conseil de l’Ordre des avocats tunisiens, Abdelsattar Ben Moussa, a
accusé le pouvoir d’utiliser la justice et la presse pour mater les avocats,
selon lui, "en danger".
Me Ben Moussa s’adressait à la presse le lendemain d’une
sévère mise en garde du Conseil supérieur de la Magistrature
(CSM) aux avocats en fronde depuis deux mois pour exiger la libération d’un leur
confrère, Mohamed Abbou, emprisonné, selon eux, "pour délit d’opinion".
"La profession est en danger et les attaques sont quotidiennes", a-t-il dit,
dénonçant l’incarcération mardi d’un autre avocat, Fawzi Ben Mrad, condamné le 2
Mai 2005 à quatre mois de prison pour délit d’audience devant un tribunal de
province où il plaidait une affaire ordinaire. "La série continue et même le
Conseil de l’ordre est menacé de dissolution", a-t-il ajouté, révélant une affaire
en cours intentée par un avocat membre du parti au pouvoir contestant la régularité
des élections de l’Ordre en juin 2004.
"Les attaques contre la profession sont menées par le biais de la justice et de
médias instrumentalisés", a dit M. Ben Moussa, accusant le pouvoir d’avoir utilisé
le CSM pour attaquer les avocats.
Dans un communiqué, le CSM présidé par le chef de l’Etat Zine El Abidine Ben Ali, a
fustigé "abus, dépassements et dérives" de certains avocats et demandé aux
magistrats de "prendre toutes les mesures qui s’imposent pour maintenir l’ordre"
dans les tribunaux.
Ces "menaces portent un coup flagrant à l’indépendance de la
justice. Nous les rejetons et sommes prêts à aller en prison pour sauvegarder cette
indépendance", a lancé le Bâtonnier applaudi par ses confrères à la Maison du
Barreau.
Me Ben Moussa a également dénoncé une "campagne de dénigrement dans la presse
officielle" publiant ces derniers jours "des articles anonymes" contre les avocats
et leurs représentants. La tension était montée d’un cran mardi entre les avocats
et le pouvoir après la condamnation de Fawzi Ben Mrad et la mise en garde du CSM.
Celle-ci faisait suite au procès de Mohamed Abbou, condamné le 28 avril à 3 ans et
demi de prison, pour publication d’un article sur Internet dénonçant la torture
dans les prisons et plainte d’une avocate pour "violences".
Au moment où les critiques se multiplient au sein de l’opposition et des ONG sur l’état de la presse en Tunisie, le président Ben Ali a promis de consolider la liberté d’expression, à l’occasion de la journée internationale de la liberté de la presse. "Nous continuerons à soutenir notre presse nationale afin qu’elle soit plus apte à traduire les mutations profondes que connaît la société sur la voie de la démocratie et de la modernité", a déclaré le chef de l’Etat dans un message adressé à l’association tunisienne des journalistes (AJT) et à celle des directeurs des journaux (ATDJ).
Le président Ben Ali a espéré que le sommet mondial sur la société de l’information (SMSI) que la Tunisie accueillera en novembre prochain, permettra aux journalistes de "jouer un rôle majeur". Et a fait état de nouvelles perspectives d’investissements privés dans l’audiovisuel qui a vu l’ouverture depuis plus d’un an des premières station radio (Mosaïque FM) et TV (Hannibal) privées en Tunisie. Parallèlement, une série de manifestations viennent dénoncer l’état de la liberté de presse et d’expression en Tunisie. Le régime est entre autres critiqué pour son "verrouillage" des sites Internet.
Au siège du Parti démocratique progressiste (PDP), une rencontre était organisée en
solidarité avec "les internautes de Zarzis", groupe de jeunes condamnés à de lourdes
peines de prison pour "terrorisme", ainsi qu’avec le journaliste islamiste Abdallah
Zouari, assigné à résidence dans le sud du pays, à 500 km de sa famille, après avoir
purgé une peine de plus de 12 ans de prison.
Les organisateurs entendent également apporter leur soutien à l’avocat Mohamed
Abou condamné la semaine dernière à trois ans et demi de prison après avoir
publié deux articles particulièrement critiques envers le pouvoir et pour
"agression" d’une consoeur.
Au nom de la sécurité, et la lutte contre le terrorisme, qui est légitime, car tout
état est en devoir de protéger son peuple mais n’a pas le droit de bâillonner des
hommes et des femmes et les libertés de tout un peuple ; c’est inacceptable mais
malheureusement c’est souvent le cas.
Nous avons appris ce mercredi 6 Juillet 2005, que monsieur Salaheddine Aloui, né en
1951 à Boussalem (gouvernorat de Jendouba), Il était ingénieur adjoint dans une
société agricole et libéré le 27/06/2004 en fin de peine, - après quatorze longues
années de privation des se libertés.- ex prisonnier politique, est en grève de la
faim trois jours par semaine depuis le début du mois de juillet afin de procurer,
selon ses propres termes, neuf repas aux membres de sa famille cette grève de la
faim survient à la suite de la double peine dont il subi qui le prive de toute
possibilité de mener une vie normale ou de travail dans des conditions humaines -
Le contrôle administratif qui lui est imposé et des traitements qu’il subit ainsi
que beaucoup d’autres, dont Abdallah Zouari, Zied Doulatli ou Ali Laareyedh, en
tant qu’ex prisonnier politique privé de tous ses droits,
DLMM soutien et salue à l’occasion la secrétaire générale de l’Association
Internationale de Soutien aux Prisonniers Politiques et avocate, Maître Saïda
Akremi, pour tout ce que son association fait pour tous les prisonniers politiques
avocats et journalistes et autres privés de leur Droit de Citoyen
DR Moncef Marzouki, en réflexion à la suite des attentats qui ont touché
dernièrement Londres, que nous condamnons par principe, comme nous condamnons tout
acte de Violence de la part des Etats contre les peuples civils que ce soit en
Irak, en Palestine ou en Tunisie et ailleurs .
Après New-York, c’était Madrir et aujourd’hui Londres - et toutes les opérations qui
visent des civils - nous sous joignons à l’analyse de Dr Moncef Marzouki, ces actes
de violences à l’intérieur et en dehors du monde arabo-musulman, sont des crimes
contre l’Humanité.
Pas seulement au sens des principes de droits de l’Homme, mais
selon des valeurs encore plus profondes et plus spécifiques de notre culture
arabo-musulmane.
« ہ condition, bien sûr que les groupes qui revendiquent ces actes se réclament de
ces deux versets coraniques : le premier stipule que : « personne ne portera la
responsabilité des actes d’autrui » et le second rappelle que « quiconque tuerait une
personne non coupable d’un meurtre ou d’une corruption sur la terre, c’est comme
s’il avait tué tous les hommes. Et quiconque lui fait don de la vie, c’est comme
s’il faisait don de la vie à tous les hommes. »
« Ces trois actes, et tous ceux qui ont visé des civils dans le monde arabe, sont
des crimes contre l’Humanité et particulièrement contre les peuples arabes. Si la
politique signifie la poursuite de grands objectifs - et pas juste l’accumulation de
réactions absurdes ou de vengeances aveugles - elle doit être jugée sur ses
résultats et non pas sur les intentions.([2])
« ‘En voyant les résultats inéluctables des attentats de Londres - qui sont une
poursuite d’actions militaires contre des cibles civiles et en dehors du terrain
réel de combat - nous découvrons à quel point ces derniers sont néfastes pour toutes
les causes que nous défendons. ([3])
« Premièrement, ils contribueront à renforcer la mauvais image des arabes et des
musulmans partout dans le monde.
Ils compliqueront la vie à ceux qui vivent en
Europe ou en Amérique qui seront toujours des suspects en puissance. Ils donneront
plus d’échos aux groupes extrémistes en Occident qui haïssent les arabes et les
musulmans et qui pousseront vers la guerre des civilisations, cette grande
catastrophe qu’il faut absolument éviter([4]).
« Ils conforteront les solutions sécuritaires des gouvernements occidentaux. Et
conduiront ces dernières à soutenir les dictatures les considérant comme leur
dernière ligne de défense, alors qu’elles (les dictatures) sont la cause de la
situation épeurante à laquelle nous sommes tous arrivés, arabes et occidentaux.
([5])
« Ces attentats débiles auront donc servi les pires ennemis de la oumma (la
communauté des croyants) en frappant de plein fouet nos meilleurs amis dans les
sociétés civiles occidentales et toutes nos chances de casser l’alliance
contre-nature entre nos régimes dictatoriaux et les régimes démocratiques([6]).
« C’est une stratégie sotte qui s’est toujours retournée contre nous comme
individus, comme peuples et nations. La vraie lutte est et restera à l’intérieur
même de nos pays et pas en dehors. Contre la dictature et non pas contre les civils
occidentaux. En utilisant des méthodes pacifiques et non pas des tueries aveugles
qui satisfassent certains esprits malades, mais ne changent rien à notre déplorable
situation. ([7])
Pour Mme Neila Charchour Hachicha([8]) :,la condamnation de ces actes ne suffit pas .
Elle va beaucoup plus loin, car elle se demande « Quand est-ce que l’Occident
imposera-t-il
sérieusement aux dictateurs Musulmans d’engager des réformes politiques dans leurs
pays ? »
Donc, si je la comprend pas , elle appelle à une ingérence étrangère, que nous ne
partageons pas, voir nous rejetons de toutes nos forces. Est- ce que l’exemple de
l’Irak, de l’Afganistan, et plus loin encore de la Palestine ne suffisent pas. C’est
un Appel à une intervention étrangère, comme si les peuples sont et resteront des
mineurs à l’infini, puisqu’on qu’ils leur faut toujours des tuteurs ou des
protecteurs et perdent à l’occasion leur Droit irrévocable reconnu par les Nations
Unies qui n’est autre que le Droit des peuples à l’autodétermination, voulez-elle
qu’on revient à deux siècles en arrière, avec tout le respect pour elle et pour son
père défunt que je n’ai pas partagé tous ses idées.
« Quand est-ce que l’Occident écoutera-t-il attentivement les démocrates Arabes et
leur apportera un soutien fort et transparent ? Ou bien la Communauté Internationale
va enfin soutenir nos voix ou alors c’est l’Islamisme militant qui va s’instaurer
partout.
« Je n’ai cessé d’appeler à l’écoute, je n’ai cessée d’appeler à la démocratie, je
n’ai cessez d’appeler à la liberté d’expression, mais ni dans mon pays ni ailleurs,
je ne semble convaincre que le terrorisme est la résultante directe et exclusive des
dictatures soutenues par la dite Communauté Internationale. ([9])
« Les Islamistes ont bien compris que les dictateurs Musulmans détiennent leur
légitimité exclusivement du soutien Occidental et International. Les Islamistes ont
donc décidé de s’en prendre aux occidentaux qui observent et laissent faire et ne
réagissent que lorsqu’il s’agit de protéger leurs intérêts économiques et
financiers([10]). Si certains Islamistes ont pris ce choix qui est le pire des
choix, à mon avis. Permettez-moi chère Madame de m’opposer extrêmement à votre
analyse des choses. Le meilleur choix que je maintiens à proposer est la
concertation , le Dialogue et la Négociation.
DLMM soutien tous les prisonniers politiques avocats et journalistes, qui
aujourd’hui n’ont pas la liberté de s’exprimer, et saluons leur courage.
Nous pourrons croire, et seulement lorsqu’ils seront dehors, qu’en Tunisie une
démocratie existe. Mais tant qu’ils seront en prison, et qu’un homme utilise comme
instrument la justice pour régler ses comptes et utilise les médias pour diffuser sa
propagande, en toute impunité, autant de violations que nous ne pouvons pas
cautionner.
Le 5 Juillet 2005, La treizième chambre correctionnelle de la Cour d’Appel de Tunis,
présidée par monsieur Jedidi Ghani, a rendu, dimanche 3 juillet dans la matinée, un
verdict sévère à l’encontre de plusieurs jeunes intellectuels pieux, s’adonnant à
l’étude de la pensée salafiste.
Ils ont été accusés d’avoir adhéré à une organisation hors du territoire de la
République ayant fait du terrorisme un moyen de réaliser ses objectifs, d’avoir
utilisé un pseudonyme pour l’organisation et ses activités, d’avoir reçu des
entraînements militaires hors du territoire de la République dans l’intention de
perpétrer des crimes terroristes, d’avoir appelé à adhérer à une organisation en
relation avec les crimes terroristes, d’avoir utilisé le territoire de la République
pour donner mission à un groupe de personnes de commettre des actes terroristes hors
du territoire de la République, d’avoir mis à disposition des locaux pour des
réunions de personnes ayant un rapport avec les crimes terroristes et y participant.
Le tribunal a considéré que certaines de ces accusations étaient avérées pour certains d’entre eux et que chaque chef d’inculpation méritait une peine de cinq ans d’emprisonnement et une amende de cinq mille dinars. Sur cette base, les condamnations ont fluctué de vingt ans d’emprisonnement et vingt mille dinars d’amende à cinq ans d’emprisonnement et cinq mille dinars. Voici les condamnations dans le détail :
N° d’Ordre
Nom & Prénoms
Condamnations
1
Mohammed Anis Bajouia
20 ans
2
Rached Gasmi
10 ans
3
Mohammed Lamine Hedhly
10 ans
4
Khaled Mehdi
5 ans
5
Lotfi Zine
5 ans
6
Zayed Chafroud
5 ans
7
Zyad Trabelsi
Acquittement
8
Mohammed Ben Mohammed
Acquittement
9
Tarek Zdiri
Acquittement
10
Nizar Riachi
Acquittement
Le procès qui s’est prolongé du samedi 2 juillet jusqu’au matin du dimanche 3 sans
interruption a été dominé par une atmosphère de tension entre la défense et monsieur
le président de la chambre criminelle qui a refusé de consigner les déclarations de
certains accusés lorsqu’elles se rapportaient à l’usage de diverses méthodes de
torture pratiquée sur eux par la brigade de la Sûreté de l’Etat ou au fait qu’ils
avaient dû signer les procès verbaux d’enquête sous la torture dont leurs corps
portent encore les traces.
Le tribunal a refusé également d’accéder à la requête de soumettre les accusés à un
examen médical de même qu’il a refusé la demande de la défense de poser des
questions aux accusés par l’entremise du tribunal pour éclaircir certains éléments
de l’accusation. A plusieurs reprises la défense a dû déclarer qu’elle serait
contrainte de se retirer et de considérer le procès verbal de séance comme falsifié
La défense a été patiente en dépit des menaces directes à l’encontre des avocats
émanant du tribunal. Le procès a été semi confidentiel car la salle d’audience avait
été encerclée par la police qui n’autorisait que les avocats ou certains membres des
familles des accusés à y pénétrer.
Elle en a interdit l’accès aux correspondants des agences de presse et a confisqué
les papiers d’identité des observateurs pour les montrer à monsieur le procureur de
la République dans le but d’obtenir des autorisations de suivre et d’assister aux
travaux. Il faut savoir que lors d’une audience précédente, le tribunal avait été
encerclé, les observateurs juristes s’étaient vus interdire de suivre le procès.
L’atmosphère s’est tendue le temps passant mais le tribunal n’a admis aucune
allusion à la nullité du procès en première instance qui avait été boycotté par les
accusés ; il s’agit d’un sujet irrecevable pour la Cour d’Appel alors que les
condamnations prononcées par le tribunal de première instance étaient effrayantes
allant de trente ans à dix ans d’emprisonnement fermes.
Le tribunal a appliqué dans cette affaire la loi promulguée le 10 décembre 2003 dite
« loi d’appui aux efforts internationaux de lutte contre le terrorisme » et
considérée par l’ensemble des militants pour les droits en Tunisie et à l’étranger
contraire aux principes de base de la Constitution,-certains avocats ont demandé au
tribunal de l’écarter et de ne pas l’appliquer.
Quiconque aura suivi ce procès aura eu l’impression qu’il visait à dissuader les
jeunes Tunisiens de rejoindre la résistance irakienne alors que tous les accusés ont
nié ce fait et que le dossier ne contenait aucune preuve d’enrôlement des accusés ou
de leur projet de rejoindre la résistance irakienne.
De même, les pièces saisies versées au dossier ne consistaient qu’en un communiqué
émanant de l’une des factions de la résistance et en CD confisqués chez l’un des
accusés qui aura été acquitté par ce même tribunal. Il a même été infligé une peine
d’emprisonnement de cinq ans à plusieurs accusés pour un chef d’accusation non prévu
par la loi : l’utilisation d’un pseudonyme.
DLMM rappelle sa revendication d’abrogation de la loi anticonstitutionnelle du 10
décembre 2003, car elle ne garantit pas un procès équitable et condamne
l’utilisation de la torture pour arracher des aveux .
DLMM, Exige la libération de tous de tous les prisonniers d’opinion en général et
les prisonniers accusés dans cette affaire en Tunisie
Ce qui n’a pu se réaliser sous le protectorat Français devient réalité
Selon Ridha Kefi « nous nous sommes rendu chez Paul Geers, Père blanc d’origine belge
vivant dans le pays depuis quarante-sept ans, qui nous a reçu dans son bureau, près
de l’église de La Goulette, station balnéaire au nord de Tunis. « Il y a trente ans,
si un Tunisien musulman m’avait dit qu’il voulait devenir chrétien, j’en aurais été
très choqué. Les conversions étaient rares, et les musulmans exprimaient rarement
des doutes sur leur religion. Aujourd’hui, , on assiste à un regain d’intérêt pour
le christianisme », nous a déclaré le père Geers
« Combien sont-ils ? En l’absence d’étude, il est difficile d’avancer des
statistiques fiables. On parle cependant d’un peu plus 500 personnes : une toute
petite communauté dans un pays qui compte 10 millions d’âmes.
« Samedi 25 juin2005, à l’église anglicane Saint-Georges, construite en 1901, à La
Hafsia, quartier populaire à la lisière de la Médina de Tunis : une centaine de
fidèles assistent à un service religieux évangélique. Prédication, prière et chants
liturgiques. Le service est assuré en arabe par des pasteurs tunisiens. Les fidèles
aussi, dans leur majorité, sont des Tunisiens. Ils s’appellent Imed, Anouar, Mériem,
Fatma, Yacine, Nassim, Moez...
« L’itinéraire de Yacine est plus étonnant : ancien agent de banque, il était
musulman pratiquant et sympathisant du mouvement islamiste Ennahdha, non reconnu. Ce
qui lui valut d’être condamné par contumace à un an de prison, en 1991, avant d’être
arrêté peu de temps après. Les six mois passés en détention l’ont amené à repenser
sa vie. Il s’est senti abandonné de tous et, d’abord, d’Allah. La prison lui a aussi
fait découvrir le vrai visage des dirigeants d’Ennahdha : « Ils ont tous les défauts
de ceux qu’ils combattent », dit-il. ہ sa libération, Yacine a eu du mal à repartir
: il devait pointer plusieurs fois par jour au poste de
police du quartier. Sa famille, qui recevait régulièrement la visite des agents de
l’ordre, n’en pouvait plus. « J’étais malheureux et désespéré. J’ai même envisagé le
suicide », raconte-t-il.
« En 1998, cet enfant unique prit son courage à deux mains pour annoncer sa
conversion à ses parents. Il fut aussitôt renvoyé de la maison. Une jeune femme a
accepté de se lier à lui. « Elle pensait pouvoir me réconcilier avec l’islam.
« Notre relation a duré trois ans. ہ la fin, elle m’a quitté », raconte Yacine. Et
les policiers ? « Ils m’ont interpellé plus d’une fois dans la rue, comme ils font
souvent avec les nouveaux convertis. Ils essayent maintenant de me faire revenir,
non pas à l’islamisme, mais à l’islam », répond-il avec un sourire malicieux.
« On pourrait multiplier les témoignages. Leurs parcours diffèrent, convergent et se
recoupent en plusieurs endroits... Ils ressemblent à ceux d’autres convertis dans
d’autres régions du monde. Mais ils n’expliquent pas pourquoi de plus en plus de
Tunisiens optent aujourd’hui pour le christianisme. Nous avons posé la question au
père Geers. Selon lui, la Tunisie a connu, sous le règne d’Habib Bourguiba
(1956-1987), une période de « déspiritualisation ».([11])
Fâce à ce phénomène, on constate que les Musulmans déséspérés sont de plus en plus
emprisonnés, et les autres cherchent refuge, dont l’église des pères Blancs leur
ouvre les bras, pour trouver refuge et protection, d’un système policier qui
s’acharne sur tout ce qui bouge et en particulier les Islamistes, des questions
restent sans réponse de notre, part, nous nous dirigeons à la tête de l’Etat qui est
protecteur de l’Islam et de ses institutions, selon la Constitution, et nous
demandons humblement des réponses à ce phénomène. Qui peut arrêter cette catastrophe
à venir ? Où sont -ils tous les théolégiens de l’Université de la Grande Mosquée de
la Zitouna ? Sont-ils complices devant cette attaque organisée contre l’identité
Arabo Musulmane de la Tunisie. Est- ce le résultat de la nouvelle croisade de
l’Empereur en chef des Etats Unis d’Amérique.
Depuis 1994, que le pluralisme a été adopté par une décision venue d’en haut. Il se
limitait à la nomination de dix-neuf opposants au sein du Parlement.
Une loi
taillée sur mesure fut adoptée pour entériner cette "nouvelle donne" et l’opération
fut justifiée dès lors qu’elle était censée être "exceptionnelle", le temps de
mettre en place un environnement permettant une réelle compétition entre le parti
au pouvoir et ses adversaires politiques. Sauf que l’"exceptionnel" et le
"temporaire" sont
devenus la norme sur laquelle s’appuie désormais la nouvelle législation spéciale
régissant le "pluralisme" des élections présidentielles de 2004.
La Constitution révisée et corrigée le 22 mai 2002 autorisa le président Ben Ali à
se représenter pour deux mandats présidentiels supplémentaires. Ainsi, la
Constitution tunisienne a été amendée quatorze fois depuis l’indépendance, en 1956,
ce qui est beaucoup pour un texte fondamental censé être à la source du corpus
législatif. La Constitution tunisienne a donc été soumise au charcutage du pouvoir
Exécutif.
Pourquoi ne pas décréter une règle interdisant à tout parti politique d’avoir plus
du tiers des sièges au Parlement, comme une procédure intermédiaire, pour limiter le
monopole de la vie politique, par un seul parti politique. Face aux dérives du
régime tunisien, à l’approche des prochaines échéances électorales de Mai 2005, il
est temps de réfléchir aux moyens et méthodes pour résister devant les multitudes
atteintes aux droits les plus
élémentaires du citoyen Tunisien dans sa diversité. Pourquoi l’opposition n’arrive
pas à se faire entendre ?
Parmi les critiques faites à l’opposition toutes tendances confondues, un reproche
du comportement des responsables des partis politiques entre eux ou du manque dire
absence de programme de gouvernement. Les Tunisiens ont besoin de s’exprimer, de
dépasser la peur de la police qui les encadrent, et contrôle leurs faits et gestes
les plus intimes.
Le citoyen a besoin de reprendre la confiance en soi, pour dire ce qu’il pense, de
la chose publique, sans crainte ou pression. Les Tunisiens ne se trouvent pas dans
l’opposition officielle pour défendre leurs intérêts. Plusieurs sujets ont été
abordés et ont fait l’objet d’interventions intéressantes portant notamment sur les
moyens à mettre en oeuvre pour bâtir l’avenir en Tunisie et sur les choix
stratégiques des diverses formations.
Les élections organisés le 1° novembre 81, qui ont donné une campagne électorale
intense, à l’occasion des premières élections législatives pluralistes, ce qui fait
écrire François Poli « Les représentants de l’opposition se montrent effectivement à
la radio et à la télévision. Ils disent des choses dont le centième les aurait menés
en prison deux ans plus tôt »([12])
Ce qui a fait paniquer le régime, selon le témoignage de Tahar Belkhodja, qui
occupait le poste de ministre de l’Information « Le ministre de l’Intérieur(Driss
Guiga) s’entretient avec le chef de l’Etat, puis se rend directement à Monastir où
le Premier ministre (Mohamed Mzali) faisait sa campagne. La décision est aussitôt
prise de revenir à la tradition : la victoire absolue du PSD »([13])
Depuis, que ce premier scrutin qui est tourné à la mascarade, qui a donné au
Mouvement des démocrates socialistes (MDS) d’Ahmed Mestiri, du Mouvement de l’Unité
populaire (MUP) d’Ahmed Ben Salah et le Parti communiste tunisien de Mohamed Harmel
ont dénoncé la fraude électorale, sans résultat. Depuis, c’est l’histoire qui se
répète avec le nouveau président en 1989, 1994 et enfin 1999. (voir tableau)
Les Tunisiens ne donnent plus l’impression d’être vraiment concernés par (la
politique, puisqu’elle peut mener à la prison, la torture et à la mort des fois) les
élections en général que ce soit présidentielles, législatives ou municipales,
puisque les résultats sont plus ou moins connus à l’avance. Tout se passe comme si
rien d’important ne pouvant résulter.
Les Partis Politiques
2004
1999
1994
1989
1986
1981
Le RCD ([14])
152 sièges
91.59%(148siéges)
97.73%(144siéges)
80.48%(141siéges)
97.86%
94.77%
Le MDS ([15])
14 sièges
3.18% (13séges)
1.08%(10 siéges)
3.76%(0 siéges)
Boycotté
3.28%(0siéges)
Le Renouveau ([16])
2 sièges
1.4% (5siéges)
0.39%(4 siéges)
Boycotté
Boycotté
0.78%(0siéges)
L’UDU ([17])
8 sièges
1.7% (7siéges)
0.32%(3 siéges)
0.25%(0 siéges)
Boycotté
Boycotté
Le PUP ([18])
11 sièges
1.68% (7siéges)
0.29%(2 siéges)
0.72%(0 siéges)
0.93%(0siéges)
0.81%(0siéges)
Le Parti Social- Libéral([19])
2 sièges
0.48% (2siéges)
0.066%(0 siéges)
0.21%(0 siéges)
Boycotté
Boycotté
Le PD P([20])
0.18% (0siéges)
0.061%(0siéges)
0.37%(0siéges)
Boycotté
Boycotté
FDTL ([21])
Boycotté
Listes Indépendantes
0.12% (0siéges)
0.37% (0siéges)
14.23%([22]) (0siéges)
1.21%(0siéges)
1.33%(0siéges)
Les Partis Politiques
1999
1994
1989
1986
1981
Le premier constat est l’état d’esprit du régime en place depuis 1957 est la représentation n’est qu’un mensonge et que la violence est la seule vérité, cette violence et la terreur qui vient du sommet de la politique (répression contre les partisans de Salah Ben Youssef (ex-Secrétaire général du Parti du Néo-Destour), contre l’UGTT, contre les Perspectivistes, contre les Islamistes, contre la Ligue des Droits de l’Homme, contre le POCT, etc..) Cette entreprise a abouti à la naissance d’une culture dont l’élément fondamental est la violence de l’Etat contre l’opposition de tout bord qui n’a épargné ni les étudiants (8 morts par balles dans la journée du 8 mai 1991), ni les enseignants, Abderraouf Laaribi, n’est qu’un exemple et la liste est longue des prisonniers politiques qui se comptent par centaines dont des médecins , des journalistes, pharmaciens, des ingénieurs, des universitaires et non les moindres, sans parler des milliers d’exilés et de nombreux citoyens démunis de passeport à l’intérieur du pays comme à l’extérieur, dont le seul tort qu’il ont est qu’ils ne rentrent pas dans la seule moule de pensée du pouvoir ou, ce qui est pire, qu’une personne a un de ses proches qui ne rentre pas dans cette moule de pensée unique. Avec 16000 bureaux de vote et un système électoral basé sur le trucage et la manipulation et un manque de moyens d’expression aucun parti n’est capable d’affronter une élection qu’en partant convaincu qu’il n’a rien à espérer d’autre que grignoter quelques postes de députés distribués en fonction de l’allégeance vis à vis du Prince, dont l’immunité est garantie à vie selon l’article 39 de la Constitution approuvée par le référendum du 26 Mai 2002 . Le pouvoir s’est réservé le choix, parmi ses adversaires les plus dociles, ses alliés de faits. Donc parler d’une confrontation en ordre dispersé ou même réuni dans de telles conditions, c’est plutôt s’inscrire dans cette logique de mépris de l’intelligence des citoyens. La véritable question est : peut on revoir toute la question autrement ? Nous avons un régime dénué de toute légitimité en abordant l’échéance de 2004. En face, une opposition incapable de gouverner. Le consensus qu’elle dégage maintenant sur la nécessité d’ouverture des libertés publiques et la gestion démocratique de l’Etat sans exclusion ne peut qu’escamoter de profondes divergences de fond sur des questions qui peuvent constituer un programme de gouvernement. Laminée et coupée de la société par un système qui ne l’a jamais véritablement accepté, cette opposition n’a même aucun moyen de mesurer sa représentativité dans la société et l’ordre d’importance entre ses différentes composantes. Chaque année depuis 18 ans, le régime tunisien tente de faire croire que le 7 novembre est le point de départ pour une Tunisie plus libre, plus heureuse, plus ouverte, cela s’accompagne de quelques mesures qui se veulent spectaculaires et de prises de positions, d’excuses, de renoncements de la part de personnalités mais également d’inconnus. Cette année 2005 n’a pas dévié à la règle.
Le 24 Octobre 2004, le score de M. Ben Ali, même s’il se situe en dessous des 99,44 % qu’il avait obtenus lors de la première présidentielle en 1999, n’en a pas moins l’allure d’un plébiscite. Il a réalisé son score le plus faible (92,56 %) dans la circonscription de Tunis-I, centre de la capitale, et le plus fort (96,52) à Zaghouan (nord-est). Zine El-Abidine Ben Ali, 68 ans, est arrivé au pouvoir il y a dix-sept ans. Il a remporté son quatrième mandat grâce à un amendement de la Constitution approuvé par référendum et contesté par une partie de l’opposition, l’ancien texte limitant à trois le nombre des mandats présidentiels. Le taux de participation a été de 91,52 %, selon des chiffres officiels et les résultats définitifs de la présidentielle et des législatives. Résultats de l’élection présidentielle du 24 octobre 2004 Voici les résultats de l’élection présidentielle du 24 octobre 2004 : Nombre des Inscrits : 4.877.905, Nombre des Votants : 4.464.337, Nombre des Bulletins nuls : 14.779, Nombre des Suffrages exprimes : 4.449.558, Taux de participation : 91,52 % Nombre des voix obtenues : Nombre Total de voix à l’étranger inclus Zine El Abidine Ben Ali 4.204.292 94,49 % 3.959.774 244.518 - Mohamed Bouchiha 167.986 3.78% 166.629 1.357 - Mohamed Ali Halouani 42.213 0.95% 41.176 1.037 - Mohamed Mounir Beji 35.067 0.79% 34.219 848 Plus de 4,6 millions d’électeurs inscrits étaient appelés à désigner leur président parmi quatre candidats et à élire un Parlement parmi les 26 listes du Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD), et de celles de six partis d’opposition, en plus de sept listes "indépendantes". Aux législatives, le Rassemblement Constitutionnel Démocratique a remporté la totalité des 152 sièges dans la compétition au niveau des 26 circonscriptions, soit 80 % des 189 à pourvoir dans la future Chambre des députés (Parlement unicaméral), selon un décompte de l’AFP à partir des résultats officiels. Les partis d’opposition se sont partagé 37 sièges (20 %) :Le Parti démocratique progressiste (PDP), qui s’est retiré en fin de campagne, tandis que Le Forum démocratique et des libertés a boycotté les élections ce qui fait que les deux partis restent seuls hors du Parlement. Résultats définitifs des élections législatives du 24 octobre 2004 - Nombre des Inscrits : 4.609.237, -Nombre des Votants : 4.215.151, - Nombre des Bulletins nuls : 15.305, - Nombre du Suffrages exprimes : 4.199.846 , -Taux de participation : 91,45 % - 189 sièges attribues dont 152 au Rassemblement Constitutionnel Démocratique et 37 Dans un communiqué daté du 25 Oct.2004, Le PDP estime que le retour à la légitimité passe par la convocation sans délai d’une Conférence Nationale, à laquelle doivent prendre part l’ensemble des forces sociales et politiques pour décider des réformes garantissant l’exercice effectif des libertés, la séparation des pouvoirs, la neutralité de l’administration, l’élargissement des prisonniers et le retour des exilés, la libération de la presse et des médias. Ces réformes urgentes doivent préluder à toute consultation libre et équitable du peuple tunisien et constituent la garantie même de la stabilité et du progrès dans notre pays. Le pouvoir ajoute, Le PDP, a prouvé au cours de ces élections qu’il ne possède aucune volonté d’ouverture et de réforme, il revient aux forces de l’opposition de l’y obliger par la mobilisation de l’opinion publique Le 27.05.2005 — A quelques mois du sommet mondial sur la société de l’information (SMSI) que la Tunisie abritera en novembre prochain, Le président tunisien a fait un geste en faveur de la presse, que les organisations non gouvernementales locales et étrangères dénoncent le "verrouillage". A l’occasion de la "journée nationale de la culture", le chef de l’Etat a annoncé l’abrogation de la procédure de dépôt légal, une mesure qui soumettait toute publication à un contrôle des autorités avant diffusion. Cette démarche est destinée à "faciliter les conditions de travail des médias et en renforcer la transparence", selon M. Ben Ali. Il a rappelé qu’elle intervient après trois amendements successifs du Code de la presse "dans le but de permettre aux journalistes d’assumer leur rôle en toute liberté et de bénéficier d’un climat adéquat pour exercer leurs activités dans un contexte d’objectivité et d’honnêteté".
En dépit de ces réformes, ce code est encore décrié par les professionnels pour ses dispositions jugées "rigides". La suppression du contrôle préalable du contenu des journaux est réclamée par plusieurs associations de protection des journalistes. "Al Mawkef", journal d’un parti d’opposition, le Parti démocratique progressiste (PDP), déplorait notamment le retard que cette contrainte occasionnait à sa publication. Le président tunisien fait état du lancement d’une deuxième radio privée dans le centre-est du pays qui s’ajoutera à la station Mosaïque FM, la première radio privée existe depuis un an en Tunisie, et à Hannibal TV, la première chaîne de télévision privée lancée depuis quelques mois. Le sommet mondial sur la société de l’information (SMSI) aura lieu en novembre prochain, quelques mesures doivent être mises en oeuvre en faveur de la culture numérique et l’usage des multimédias et les technologies de communication Les négociations avec le pouvoir Les islamistes tunisiens membres du parti d’opposition Ennahdha (non reconnu) sont divisés sur une éventuelle réconciliation avec le régime du président Ben Ali (près de cinq cents d’entre eux restent emprisonnés). Des contacts officieux ont néanmoins eu lieu récemment entre des émissaires du gouvernement et certains de leurs responsables en Tunisie et en Europe. Favorables à une intégration des mouvements islamistes dans le jeu politique des pays arabes, les Etats-Unis participent indirectement à ces initiatives par le biais de leur représentation diplomatique à Tunis.([23]) Un débat houleux agite le plus important parti de l’opposition tunisienne, le parti islamiste Ennahdha (interdit) autour de la question de la "Moussalha", la réconciliation avec le pouvoir. ([24]) En janvier dernier, l’ambassadeur de Tunisie à Genève a rencontré à Genève une délégation de haut niveau conduite par Rached Ghannouchi, le chef d’Ennahdha. L’émissaire était porteur d’un message de bonne intention du président de la république pour reprendre le dialogue avec Ennahdha. Ce premier contact n’a pas été suivi par d’autres du même niveau, mais à Tunis, on sait que des contacts ont été établis avec des figures de ce mouvement. ([25]) Ennahdha est aujourd’hui traversée par deux tendances, l’une défendue par la direction qui consiste à ne pas lâcher la pression tout en gardant une main tendue vers le pouvoir, la seconde privilégie un choix plus engagé dans les négociations, estimant que le dialogue ne s’accommode pas d’une discours contestataire virulent et prônant d’opter pour un profil bas, afin de favoriser la libération des prisonniers politiques. ([26]) Moncef Marzouki et Néjib Chabbi. auraient été prévenus à organiser des pourparlers secrets. Un nouveau parti politique vient de se constituer, animé par un proche d’Ennahdha, Khaled Traouli. Il a choisi un nom dans l’air du temps : « regroupement pour la réforme démocratique ».([27]) Médiation du PDP entre le Pouvoir et En-Nahdha - Une rencontre-déjeuner a eu lieu entre des membres du bureau politique du PDP et l’ambassadeur des USA à Tunis au domicile de monsieur Chabbi le 15 mai 2005. Au menu, la question d’Ennahdha. ([28]) Le PDP compte-t-il jouer les intermédiaires dans la Moussalha ? Les temps ont changé. Cela constitue une évolution notable dans la politique de ce parti qui a prôné, jusqu’il n’y a pas longtemps, l’exclusion des islamistes de toute initiative de l’opposition, affirmant que la coopération avec les islamistes constituait "une ligne rouge à ne pas franchir". ([29]) Rappelons que la conférence démocratique qui a eu lieu à l’initiative du PDP en juillet 2002 a été boycottée, entre autre, par le CNLT et le CPR, qui avaient refusé de cautionner l’exclusive frappant l’AISPP prônée par le chef du PDP à cette occasion. ([30]) De même, le chef du PDP s’était associé, en mai 2003, au boycott de la réunion d’Aix-en-Provence observée par les groupes éradicateurs([31]). Selon, Dr Ahmed Mannaï, « Un appel au Président de la République pour « la libération des prisonniers politiques pour des raisons humanitaires » a commencé à circuler il y a deux semaines à Paris après que son auteur l’ait couvé pendant deux mois. J’en ai eu copie le vendredi 20 mai2005. Ce n’était pas à vrai dire le texte historique qu’on nous avait promis et encore moins le discours de la méthode, version arabe, mais l’appel correspondait à ma vision des choses concernant la question des prisonniers. »([32]) Cet appel signé, au 6 Juin 2005, d’une cinquantaine de personnes([33]), les circonstances de la rédaction de ce texte, racontées par Dr Ahmed Mannaï, « Mon interlocuteur, toujours premier en tout, me promit de le faire d’autant « qu’il l’avait fait remarquer à l’auteur bien avant moi », me dit-il. Je promis de traduire le texte en français, d’aider à collecter des signatures, peut-être même celle de Cheikh Abdel Fettah Mourou que je savais partisan d’une telle démarche et d’aider par la suite à le médiatiser. Je fis faxer le texte au Cheikh qui me donna aussitôt son accord et le confirmera plus tard à un des initiateurs sans oublier de donner au préposé à l’information quelques adresses emel et des téléphones, notamment celui du correspondant d’Aljazeera à Tunis. Tout baigne donc ou presque... « A Hammadi Jebali, le seul détenu que je connais vraiment parmi les quatre cents prisonniers et plus : Depuis 15 ans, ton drame est le mien et ton appel à te sortir avec tes frères de l’enfer où vous êtes, me transperce le cœur. « Tu dois te souvenir- tu liras ce texte un jour - des prisonniers de 1981, du travail formidable que nous avons accompli à la section de la LTDH de Sousse, avec notamment le Dr Hammadi Farhat, les regrettés Taieb Kacem et Ali....Ce n’est pas ce travail et bien d’autres efforts qui ont permis la libération des prisonniers mais la lettre de Cheikh Mourou et les efforts de MM. Mzali et Ben Slama en direction du président Bourguiba. Tu le sais bien ! » ([34]). Enfin Dr Mannaï conclu par un Appel Au Président Ben Ali. « Vos conseillers et tous vos fonctionnaires, doivent vous informer que tous ceux qui sont en face de vous, mêmes unis, ce qu’ils ne seront jamais, ne menacent pas votre pouvoir. Alors s’il vous plaît Monsieur Le Président, un petit geste en faveur des prisonniers qui ont trop longtemps souffert. » ([35]). Relations Inter-Maghrébines Les Libyens ne veulent pas que les Tunisiens participent aux projets d’investissements américains en Libye. Pleurs à Carthage : c’est mal remercier la Tunisie, qui fournit de longue date huile d’olive, conserves alimentaires, produits de pêche surgelés, boisson non alcoolisées, volaille, meubles... à la Jamahiriya, et qui lui achète son pétrole. Le président Ben Ali rappelle aussi à ses interlocuteurs comment il avait plaidé début 2004 à la Maison Blanche, la cause de la Libye, "paria de la communauté internationale". Les Tunisiens prennent très au sérieux les bouderies libyennes. Hedi Djilani, le patron des patrons tunisiens (Utica), tentera ce mois-ci à Tripoli de convaincre les banques libyennes de débloquer des lignes de crédit pour financer les projets mixtes tunisiens, ce qu’elles refusent de faire aujourd’hui([36]) Merci , Hédi Jilani pour ses bons offices avec notre voisin du Sud, trois fois merci s’il fera de même avec nos frères Algériens et Marocains. Première chambre haute en Tunisie Près de 50 ans après son indépendance, la Tunisie va se doter, pour la première fois dans son histoire, d’un parlement bicaméral avec l’élection dimanche d’une Chambre des conseillers, l’équivalent d’un Sénat. La nouvelle chambre, qui siègera aux côtés de la Chambre des députés, a été instituée à la faveur de la réforme de la Constitution tunisienne adoptée par référendum en mai 2002. Le but de ses promoteurs est d’ »élargir la représentation des régions et des différentes composantes de la société, de manière à enrichir la fonction législative et la vie politique, en général ». Elle doit être composée de 126 membres contre 189 pour la Chambre des députés. Quatorze sièges reviennent à chacune des trois organisations socio-professionnelles (syndicat, employeurs et agriculteurs), tandis que les régions seront représentées par 43 conseillers (de 1 à 2 représentants par gouvernorat selon le nombre de leurs habitants). Les 41 restants seront désignés par le chef de l’Etat « parmi les personnalités et les compétences nationales ». Le scrutin du 3 juillet 2005 se déroulera au niveau des « grands électeurs », à savoir les élus de collectivités locales (députés et conseillers municipaux) dominées par le parti au pouvoir, le Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD). Ces élections seront cependant marquées par le forfait de la centrale syndicale. L’UGTT (Union générale tunisienne du travail) a refusé de présenter une liste de candidats comprenant le double des sièges qui lui reviennent comme le prévoit le Code électoral, exigeant de désigner elle-même ses représentants à la nouvelle Chambre des conseillers. Cet obstacle a été toutefois contourné par le Conseil constitutionnel qui a estimé que cette défaillance « ne doit pas entraver le déroulement normal de l’opération électorale ». Seulement, des élections complémentaires devront être organisées dans un délai ne dépassant pas les trois mois pour pourvoir aux 14 sièges qui resteront vacants La Tunisie s’apprête à adopter pour la première fois de son histoire un système législatif bicaméral avec l’élection, dimanche, des deux tiers des membres d’une chambre haute, un scrutin sans enjeu marqué par le forfait des syndicalistes, dont les sièges qui leur sont réservés vont rester vacants. La nouvelle Chambre des conseillers, créée par une réforme constitutionnelle approuvée par référendum en mai 2002, aura un "pouvoir législatif spécifique" aux côtés de la Chambre des députés qui détient le pouvoir législatif général. Elle vise à "élargir la représentation des régions et des différentes composantes de la société, de manière à enrichir la fonction législative et la vie politique en général". Les conseillers, dont le nombre ne doit pas dépasser les deux tiers de celui des députés (189 actuellement), sont élus au suffrage indirect par les membres élus des collectivités locales dominées à une écrasante majorité par le parti du président Zine El Abidine Ben Ali. Le Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD), qui dispose de 80% des sièges de députés, avait obtenu 94% des 4.366 sièges aux conseils communaux aux municipales de mai. La nouvelle chambre sera composée de 126 sièges : 46 représenteront les régions à raison d’un ou deux élus par gouvernorat, au prorata du nombre d’habitants, et 42 répartis à égalité entre salariés, représentés par la centrale syndicale unique UGTT (Union générale des travailleurs tunisiens), employeurs et agriculteurs. Les 38 autres conseillers seront désignés par le chef de l’Etat "parmi les personnalités et les compétences nationales". A l’élection des représentants des régions, dimanche, l’omniprésent RCD devrait ramasser la mise, la campagne étant passée inaperçue pour beaucoup de Tunisiens. Fait marquant du scrutin, le forfait de l’UGTT dont les 14 sièges qui lui étaient réservés vont rester vacants. La centrale syndicale avait exigé en effet de choisir elle-même ses quatorze représentants, contrairement au code électoral qui prévoit un nombre de candidats supérieur ou égal au double du nombre des sièges réservés à chaque organisation professionnelle (syndicat, employeurs, agriculteurs). Le Conseil constitutionnel a considéré le 16 juin que la non-participation du syndicat n’est "pas de nature à entraver le déroulement des opérations électorales aussi bien pour les secteurs que pour les gouvernorats". Le code électoral stipule qu’en cas de vacance de sièges réservés aux secteurs ou aux régions, des élections complémentaires seront organisées dans un délai maximum de trois mois. Les Elections Municipales Six mois après les élections présidentielle et législatives d’octobre 2004, remportées haut la main par le président Ben Ali avec 98,4 % des voix et par son parti, le Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD), les Tunisiens sont appelés à désigner leurs conseillers municipaux.([37]) Ce rituel qui se répète tous les cinq ans, le pouvoir a finalement renoncé à se donner la totalité des siéges de conseillers au RCD. La dizaine de listes que comptait présenter l’opposition a été purement et simplement rejetée. Plus de 10.000 candidats brigueront 4.264 sièges dans 264 conseils municipaux répartis dans toute la Tunisie, dirigée sans partage depuis près de 18 ans par le Parti au pouvoir. Pour la première fois, trois partis légaux contestataires avaient constitué des listes communes sous la bannière de l’Alliance démocratique pour la citoyenneté ont été déclarées non recevables par l’administration. Les listes du Forum démocratique pour le travail et les libertés (FTDL), du Parti démocratique progressiste (PDP) et d’Ettajdid considèrent cette exclusion un "enfermement" du pouvoir Dr Mustapha Ben Jaafar, chef du FTDL. Ce médecin de formation souligne qu’il ne se faisait "pas d’illusions" en entrant dans cette "bataille politique sans enjeu électoral", mais qu’il voulait profiter de ce scrutin pour sortir les Tunisiens de la "situation de démission dans laquelle ils se complaisent depuis quelques années" et "contribuer à une dynamique unitaire". ([38]) Pour sa part, Nejib Chebbi, avocat et secrétaire général du PDP, estime que le pouvoir manifeste sa "volonté de faire taire toute voix discordante". Cela fait quinze ans, dit-il, que la Tunisie est gérée "sur le mode sécuritaire". Le secrétaire général du PDP dit s’inquiéter des conséquences, à terme, de ce "verrouillage absolu". Mohammed Harmel, secrétaire général du parti Ettajdid, souligne, de son côté, le "divorce absolu" entre le discours officiel qui parle de démocratie et de pluralisme et la réalité([39]). "Le pluralisme, ici, consiste à promouvoir des partis satellisés qui font allégeance au pouvoir", insiste-t-il, avant de déplorer que ni son parti ni les deux autres formations engagées dans l’Alliance démocratique pour la citoyenneté n’aient pu accéder aux médias. "Notre problème est de réussir à impliquer l’opinion publique tunisienne. Elle n’y croit plus. Elle est devenue spectatrice", regrette-t-il. Le pouvoir, quant à lui, qualifie ces accusations d’"allégations irresponsables". Même son de cloche dans la presse, qui parle d’"événement national", et de "ferveur"([40]) L’équipe de juristes internationaux d’Human Rights Watch (HRW) est venue en Avril 2005, enquêter sur la situation des prisonniers Politiques. Elle accuse le gouvernement de violer les droits des prisonniers politiques du mouvement islamiste interdit Nahdha (La renaissance) en présence d’une délégation américaine. ([41]) L’ambassade des Etats-Unis est la seule mission diplomatique à avoir dépêché ses représentants. Les dissidents apprécient le geste qui ne les surprend pas. Les diplomates américains ont en effet pris l’habitude de soutenir les contestataires les plus virulents du régime et de dire à haute voix ce que bon nombre de diplomates occidentaux murmurent. Paru en février, son dernier rapport sur le respect des droits de l’homme dénonce la « piètre qualité » de la conduite d’un Etat « responsable d’abus graves ». Il s’inquiète notamment des « importantes limites » qui entravent « le droit des citoyens à changer de gouvernement ». ([42]) De mises en garde en coup de pouce à la société civile, Washington hausse depuis quelques mois le ton sur la question des libertés en Tunisie. Le virage s’est opéré avec le lancement du grand projet de remodelage du Grand Moyen-Orient. Après avoir soutenu les pouvoirs despotiques, les Etats-Unis entendent les réformer. « Les Américains bousculent leurs amis tunisiens en leur disant « réformez-vous ! ». L’effet est positif car les élites dissidentes se sentent encouragées tandis que le pouvoir est contrarié dans ses excès », commente Me Ahmed Nejib Chebbi, le secrétaire général du Parti démocratique progressiste (PDP), le fer de lance de l’opposition dite « réelle ». L’exercice a toutefois ses limites. Il n’est pas question de se brouiller avec un fidèle partenaire dans la lutte contre le terrorisme et un allié jouant un rôle de modérateur dans les pays arabes. ([43]) Si elle n’est pas une priorité dans l’agenda arabo-musulman de l’administration américaine, la petite et relativement prospère Tunisie n’en constitue pas moins une terre d’exception pour les réformes. Instruite, sa population bénéficie d’une éducation dénuée depuis plusieurs générations de scories obscurantistes. ([44]) Grâce à Bourguiba, les femmes sont émancipées comme nulle part ailleurs dans la région. Reste aux yeux des Américains à favoriser l’éclosion des libertés. Mais les discussions « ouvertes » et « franches » avec le partenaire tunisien se heurtent à un mur d’incompréhension. Intransigeants, les Tunisiens continuent de parler de « progression graduelle », autrement dit de surplace. ([45]) Avec leur pragmatisme habituel, les Américains entendent contourner l’obstacle en créant un environnement favorable à une éclosion des libertés. Ils mettent en réseau des initiatives, proposent des financements à des associations, invitent les futures élites tunisiennes aux Etats-Unis. Ouvert l’été dernier à Tunis, le bureau du MEPI (Initiative de partenariat avec le Moyen-Orient) forme des journalistes indépendants, lance des programmes de leadership étudiant, organise des forums sur la transparence judiciaire. ([46]) De puissantes organisations non gouvernementales qui ont joué un rôle d’éveil politique dans les révolutions de velours de l’Europe orientale s’engagent sur des projets concrets. Freedom House, Global Rights, International Republican Institute, Internews et d’autres commencent à tisser discrètement leurs toiles dans la région. « Les Etats-Unis ne décident pas de l’ordre du jour du changement mais tendent la main à ceux qui sont prêts à l’accepter », résume Peter Mulrean, le directeur du MEPI. « Pour que les réformes soient durables, il faut qu’elles soient issues de l’intérieur de la société. » ([47]) Mais le succès est loin d’être acquis. C’est que la présence militaire américaine en Irak électrise le nationalisme arabe. « Pour l’instant, seule une tendance minoritaire de la société civile pousse au dialogue avec les représentants américains. Les autres pratiquent la politique de la chaise vide », explique Lotfi Hajji, le président du syndicat des journalistes tunisiens (indépendant). Accusés d’hégémonisme, les missionnaires américains sont soupçonnés de vouloir détourner l’attention des crimes commis à Abou Ghraïb ou de faire diversion au soutien apporté à Sharon.. ([48]) Le Constat d’aujourd’hui. Pas une formation politique, pas un leader ne propose de démarche citoyenne participative. L’opposition joue le jeu du régime pour épuiser les bonnes volontés. Cette nouvelle génération, qui a décidé d’avancer avec ou sans eux, ces activistes de la défense des droits civiques, qui remettent la contestation en marche. Ce sont eux qui réinventent la revendication politique et trouvent de nouvelles formes d’expression et de revendication. Pendant ce temps les dinosaures de la politique continuent leurs petits calculs sans envergure, aveuglés par je ne sais quel objectif de pouvoir. On cause, on troque, on célèbre la forme. Loin des préoccupations des gens, loin des problèmes de la société, ils se perdent dans des altitudes et des attitudes trop abstraites et absurdes pour être simplement utiles à ceux qui pourtant sont le pays pour lequel ils disent travailler. Le plus petit dénominateur commun des partis d’opposition en place sont encore une véritable opposition virtuelle excepté le Parti de M° Nejib Chebbi (Parti démocratique progressiste) et Dr Mustapha Ben Jaafar(Forum Démocratique pour le Travail et les Libertés) légalisé en 2002. A dix ou vingt,ils pensent avoir en tête l’ensemble des questions et des réponses pour le pays et ne voient pas (encore) l’utilité de s’ouvrir aux gens, de s’organiser d’abord en échangeant et en tentant de s’accorder sur un fonds minimum pour un front minimum. Quelle stratégie commune prendre ? Comment mettre en place un régime démocratique dans lequel chacun acceptera totalement les règles du jeu ? Ceci concerne non seulement la façon d’accéder au pouvoir, mais la façon d’en user et de gouverner. Si un choix est opéré par une majorité, un gouvernement démocratique (au sens des droits de l’homme) se doit de protéger ses minorités, et de ne pas les brimer, ni jeter l’opprobre sur elles. La démocratie n’est pas une dictature de la majorité prolétaire, ou capitaliste mais de citoyens égaux devant la Loi, émanant d’un Parlement élu démocratiquement, dans la transparence la plus totale en présence d’observateurs neutres. C’est le droit de chaque citoyen, dans le respect des lois de la République, dans le respect des conventions internationales signées au nom de la Tunisie qui engagent l’Etat de Tunisie, depuis son indépendance à ce jour. On peut penser à toute sorte de jugements moraux et de lois portant atteinte à la liberté fondamentale de disposer de soi-même et son droit à choisir sa tenue vestimentaire, ou de participer à la vie active de son pays. On pourrait citer certains mouvements inspirés de petits livres rouges ou du "Capital". S’il existe deux types d’opposition, reconnue et non reconnue, l’impression de débandade de l’opposition, d’absence d’idées, de projets, de démarches militantes est persistante. Bien sur, ici ou là, on peut assister à des gesticulations médiatiques qui apparaissent comme des SOS mis dans des bouteilles lancées dans une mer déchaînée malheureusement indispensables pour sauver les meubles ou attirer l’attention sur la situation de nos camarades martyrisés. Pourtant, l’opposition n’est pas contagieuse. La mayonnaise de la mobilisation ne prend pas. Il est temps de se demander pourquoi et d’en tirer rapidement les conséquences. Mes réflexions sont basées simplement sur l’observation. D’abord, l’opposition, toutes tendances confondues, ne se parle qu’à elle-même. C’est à dire qu’elle ne cherche pas à convaincre, à expliquer la situation et ce qu’elle pourrait proposer en échange. Avec un discours passéiste, et des moyens de communication obsolètes et même les mots utilisés des années 50 plutôt qu’à une ligne politique d’avenir. Dés lors, comment reprocher à certains de nos camarades d’avoir des objectifs personnels et non collectifs. Les mots sont importants. Il faut en finir avec les discours pré formatés qui ne sont pas différentes des méthodes d’une certaine presse officielle. Brandir sans cesse les maux du pays comme un étendard sans rien apporter en face est inutile. Chacun connaît la situation. Elle a été dénoncée avec virulence par les uns, reconnus à demi mots par les autres. Au delà des discours généraux, même les analyses qui se veulent plus thématiques souffrent d’à peu prés. Il faut arrêter la langue de bois. Arrêter de se regarder le nombril et passer à une vitesse supérieure pour la mise en place de la démocratie. Ce qu’il faudrait faire ? Il n’y a pas 36 solutions, il n’y en a qu’une, la plus simple, consiste à : Allez à la rencontre des tunisiens là où ils se trouvent, les faire parler de leurs besoins, de leurs attentes, les écouter. C’est à dire aussi bien l’étudiant qui a des problèmes de bourses non perçues ou de logement, que la mère de famille qui veut parler de problèmes du couple, que l’agriculteur qui veut parler d’eau, que la femme qui ne comprend pas pourquoi le chômage féminin est plus important que le chômage masculin, que l’ouvrier qui veut parler formation professionnelle, le cinéaste ou le musicien qui ne trouvent pas les moyens de répandre ses productions, etc. ... Il faut reprendre contact avec le terrain, aller vers les " vraies " gens et une fois qu’ils auront collecté les problèmes, les besoins, les attentes, ils devront bâtir grâce à des cercles de réflexion un programme, un projet de société pour y répondre. Un document « projet des priorités » précis et détaillé, et non des déclarations générales d’intention, pour l’ensemble des secteurs (économique, social, éducation, culture, sécurité...) en tenant compte du budget de l’Etat afin d’affecter les ressources. Cette démarche leur permettra de plus de faire émerger dans leurs propres mouvements de nouvelles têtes qui j’en suis persuadé ont des idées qu’elles ne peuvent exprimer aujourd’hui. Au delà de la méthode, mon avis est que ce projet de société devra débuter par la mise en place d’une assemblée constituante afin de rendre au peuple ce qu’il lui revient : La souveraineté. Il faut penser l’après Ben Ali en sachant que le pays aura besoin de plusieurs années pour redresser la barre. Quelqu’un a écrit, il n’y a pas longtemps, qu’il y avait deux lignes pour l’opposition : le Charfisme et le Marzoukisme, toute 3° voie se rapprochant forcément de l’une de ces options. Le peuple Tunisien a -t-il une place dans cette stratégie ? Malheureusement, malgré les discours de bonne intention, l’exercice de la politique en Tunisie demeure en grande partie tribal, élitiste, pour ne pas dire sectaire. Tout se passe dans la clandestinité et l’irrationalité la plus totale. Des compromis se font et se défont et des accords se nouent et se dénouent sans que personne ne soit au courant de leurs tenants et aboutissants. Le manque de transparence flagrant, qui dépossède le peuple de sa souveraineté, constitue la tâche prioritaire qui incombe à la classe politique tunisienne afin que tarisse la rente relationnelle, depuis longtemps substituée à la légitimité populaire. DLMM qui continue à œuvrer pour l’assainissement du climat politique et milite pour l’instauration d’une vie publique pluraliste et démocratique afin de garantir à chaque citoyen de jouir de ses droits et des libertés énoncées dans la déclaration universelle et garantie par la constitution, cette demande pour combien de temps une partie de la population qui a participé aux élections en 1989 et qui représentent 20% du corps électoral soit ignorée et exclue de la participation de la vie publique de leur pays. Pour faire entendre nos voix de citoyens aspirant à un monde plus juste et fraternel sans exclusion entre toutes les familles politique d’un même peuple, qui ont assez d’être trompés et manipulés. Partant du principe que les Droits de l’Homme sont universelles et indivisibles qui est la Défense et le soutien de la personne humaine en faisant abstraction de ses idées politiques ou idéologiques et à plus forte raison lorsqu’il refuse la violence comme moyen de changement politique de la société. Pour la Tunisie, où les islamistes payent la lourde dote en nombre de 500 prisonniers, 50.000 exilés, pourront s’engager pour une période transitoire de réflexion et de préparation de l’avenir de leur mouvement en Tunisie afin de proposer des solutions à un crise qui ne fait que commencer Les modalités des solutions seront négociés et traités avec une direction légitime élue sur le sol Tunisien et non à l’Etranger. Nous réaffirmons notre attachement à la concertation, au dialogue et à la négociation comme seul et unique moyen pour mettre un terme à ce climat de démission collective pour la chose publique et qui ne peut servir la démocratisation du pays où la question sécuritaire a pris le pas sur la concertation et la liberté de penser selon les règles démocratiques, la matraque qui a pris le pas sur l’urne et où les journalistes sont priés de changer de profession et les partis d’(opposition) se sont contentés d’applaudir les bienfaits du système en place. DLMM rappelle son attachement au Droit de circulation pour tout citoyen dont son président est frappé par la confiscation de son passeport par les autorités tunisiennes depuis le 19 Mai 1990, et la lutte contre les préjugés politiques ou idéologiques, et par l’acceptation de l’autre avec ses différences et lui donner sa place dans la société, dans le respect des valeurs identitaires et républicaines. DLMM appelle et continue à appeler à une amnistie générale( ) qui se concrétisera par, la libération de tous les prisonniers d’opinion, à commencer par Dr Sadok Chourou, Hamadi Jebali, Mohamed Akrout, Habib Ellouze, Karim Harouni, et j’oubli bien d’autres, car la liste est bien longue, la reconnaissance de toutes les organisations populaires et syndicales et estudiantines, l’abolition des privilèges du parti au pouvoir en faisant du chef de l’Etat, le Président de tous les Tunisiens, l’ouverture d’une enquête publique sur la mort dans des conditions mystérieuses et responsabiliser les tortionnaires et leurs commanditaires, et engager des réparations des préjudices causés aux victimes de la torture, le retour des exilés dans la dignité Rassembler tous ceux et celles qui refusent la violence comme moyen de changement de la société autour d’un projet de réconciliation Pour Une Tunisie Libre Juste Démocratique et Indépendante . Noisy-Le-Grand, le 10 Juillet 2005 Le Président de D.L.M.M. BOUCHADEKH Abdessalem
[1] - Témoignage de Kamel JENDOUBI, président de CRLDHT le Samedi 25 juin 2005 au Palais du Luxembourg (Sénat)
[2] - Source M. Marzouki : Archives : www.tunisnews.net - 6° année, N° 1875 du 08.07.2005 - -
[3] - Source M. Marzouki : Archives : www.tunisnews.net - 6° année, N° 1875 du 08.07.2005 - -
[4] - Source M. Marzouki : Archives : www.tunisnews.net - 6° année, N° 1875 du 08.07.2005 - -
[5] - Source M. Marzouki : Archives : www.tunisnews.net - 6° année, N° 1875 du 08.07.2005 - -
[6] - Source M. Marzouki : Archives : www.tunisnews.net - 6° année, N° 1875 du 08.07.2005 - -
[7] - Source M. Marzouki : Archives : www.tunisnews.net - 6° année, N° 1875 du 08.07.2005 - -
[8] - Source : http://pages.zdnet.com/plm/id336.html
[9] - Source : http://pages.zdnet.com/plm/id336.html
[10] - Source : http://pages.zdnet.com/plm/id336.html
[11] - Christianisme en Tunisie -Jeune Afrique/L’Intelligent du 3 juillet 2005- par RIDHA KةFI,
[12] - Journaliste à Jeune Afrique, (Hebdomadaire parisien du 18-11-81)
[13] - Les trois décennies Bourguiba, de Tahar Belkhodja, éditions Publisud, 1998,Paris
[14] - Le Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD au pouvoir)
[15] - Le Mouvement des démocrates socialistes( MDS)
[16] - Ex-Parti communiste tunisien
[17] - l’Union démocratique unioniste (UDU).
[18] - Parti de l’Unité Populaire (PUP)
[19] - Le Parti Social Libéral (PSL)
[20] - Le Parti Démocratique Progressiste Ex - Rassemblement Socialiste Progressiste (PDP)
[21] - Le Forum Démocratique et des libertés de Dr Muustapha Ben Jaafar légalisé en 2002
[22] - Listes soutenus par le parti non reconnu En-Nahdha qui ont raflé environ 20% des voix exprimés.
[23] - JA/L’Intelligent N° 2317 du 05/06 au 11/06/2005
[24] - Archives : www.tunisnews.net - 6° année, N° 1838 du 01.06.2005
[25] - Archives : www.tunisnews.net - 6° année, N° 1838 du 01.06.2005
[26] - Archives : www.tunisnews.net - 6° année, N° 1838 du 01.06.2005
[27] - Archives : www.tunisnews.net - 6° année, N° 1838 du 01.06.2005
[28] - Source : Kalima, N° 35, mis en ligne le 30 mai 2005
[29] - Source : Kalima, N° 35, mis en ligne le 30 mai 2005
[30] - Source : Kalima, N° 35, mis en ligne le 30 mai 2005
[31] - Source : Kalima, N° 35, mis en ligne le 30 mai 2005
[32] - Archives : www.tunisnews.net - 6° année, N° 1839 du 02.06.2005 -
[33] - Le texte de l’Appel et les signataires en Arabe parue - Archives : www.tunisnews.net - 6°année, N° 1842 du 05.06.2005- -
[34] - Archives : www.tunisnews.net - 6° année, N° 1839 du 02.06.2005 -
[35] - Archives : www.tunisnews.net - 6° année, N° 1839 du 02.06.2005 -
[36] - Sources : MAGHREB CONFIDENTIEL N° 702, du 7 juillet 2005
[37] - Le Quotidien « Le Monde » du 7 mai 2005
[38] - Le Quotidien « Le Monde » du 7 mai 2005
[39] - Le Quotidien « Le Monde » du 7 mai 2005
[40] - Le Quotidien « Le Monde » du 7 mai 2005
[41] - Le Quotidien « Le Figaro » du 6 mai 2005
[42] - Le Quotidien « Le Figaro » du 6 mai 2005
[43] - Le Quotidien « Le Figaro » du 6 mai 2005
[44] - Le Quotidien « Le Figaro » du 6 mai 2005
[45] - Le Quotidien « Le Figaro » du 6 mai 2005
[46] - Le Quotidien « Le Figaro » du 6 mai 2005
[47] - Le Quotidien « Le Figaro » du 6 mai 2005
[48] - Le Quotidien « Le Figaro » du 6 mai 2005