Mon amie ne sait pas rediger un com sur un article. Du coup il voulais souligner par ce commentaire qu’il est ravi du contenu de ce blog internet.
je vous remercie
bourguiba abderrazak
I like to party, not look articles up online. You made it hpaepn.
On est mardi 1er novembre 2011, déjà neuf mois que ben ali s’est enfui et il est caché, comme un rat, en Arabie Saudite. Son collègue Gaddafi a été tué.
Après la lecture de cette lettre, tout cela parait être comme un cauchemar pour celles et ceux qui ne l’ont pas vécu personnellement. Cependant, le mal a sévi longtemps, beaucoup trop longtemps en Tunisie. Il est temps que ça change.
Tout un système policier qui s’effondre, la justice vient de renaître, certes encore fragile mais sera équitable insh’Allah.
Oui il a un fils qui est mon meilleur ami et croyez moi, même si son père et loin de lui sa ne fait pas de lui un mauvais père il s’occupe très bien de lui et Selim va le voir de temps en temps. Je suis au cœur de cette affaire et je peux donc savoir les ressentis de chacun...
ةcoutez quand on ne connait pas la personne on ne juge pas ! Je connais personnellement Monsieur Tebourski et je sais que c’est un homme bon, et je pense que si il a demander a rester en France c’est surtout pour son Fils !
Ne le jugez pas car vous ne le connaissez pas comme je le connais ! Je suis la meilleure amie de son fils Selim. Je sais qu’Adel est un homme bon alors arrêtez tous vos blabla et essayer donc de comprendre le fond de la chose. Merci et bonne soirée
the death of an African giant
Par : Y. Mérabet
En outre, contrairement à ce que pensent aujourd’hui de nombreux libyens, la chute de Kadhafi profite à tout le monde sauf à eux. Car, dans une Afrique où les pays de la zone subsaharienne riche en ressources minérales tournaient complètement le dos à la France pour aller vers la Chine, il fallait bien que monsieur Sarkozy trouve un autre terrain fertile pour son pays. La France n’arrive plus à vendre ses produits manufacturés ou de décrocher un marché en Afrique, elle risque de devenir un PSD C’est pour cela que l’on a vu une France prête à tout pour renverser ou assassiner Kadhafi ; surtout quand l’on sait que la Libye est l’une des premières réserves en Hydrocarbures d’Afrique et de Sebha est la capitale mondiale du trafic Franco-libyen de concentré d’uranium Nigérien. Egalement, l’on sait que jusqu’ici, les populations libyennes n’avaient rien à envier aux Français, ils vivaient richement mieux sans se suer. Puisque Kadhafi faisait tout son possible pour les mettre à l’abri du besoin. Il est donc temps pour les libyens de choisir pleinement futur partenaire occidental. Car si en cinquante ans de coopération la France n’a pu rien apporter à l’Afrique subsaharienne. Vat-elle apporter maintenant aux libyens un bonheur supérieur à celui que leur donnait leur Guide. Rien à offrir à ces ignorants de libyens, sauf des repas communs dans les poubelles de la ville Paris, en France c’est déjà la famine ? Lui, qui durant plusieurs décennies était l’un des faiseurs d’hommes les plus efficaces sur le continent Africain. De son existence, Kadhafi était le leader le plus généreux d’Afrique. Pas un seul pays africain ne peut nier aujourd’hui n’avoir jamais gouté un seul pétro –Dinar du guide Libyen. Aveuglement, et motivé par son projet des Etats-Unis d’Afrique, Kadhafi de son existence a partagé l’argent du pétrole libyen avec de nombreux pays africains, qu’ils soient Francophones, Anglophones ou Lusophones. Au sein même de l’union Africaine, le roi des rois d’Afrique s’était presque érigé en un bailleur de fond très généreux. Jusqu’à l’heure actuelle, il existe sur le continent de nombreux présidents qui ont été portés au pouvoir par Kadhafi. Mais, curieusement, même pas un seul de ces élèves de Kadhafi n’a jusqu’ici eu le courage de lui rendre le moindre hommage.Au lendemain du vote de la résolution 1973 du conseil de sécurité de l’ONU, certains pays membres de l’union africaine sous l’impulsion de Jacob Zuma ont tenté d’apporter un léger soutien au guide libyen. Un soutien qui finalement s’est éteint totalement sans que l’on ne sache pourquoi. Même l’union africaine qui au départ conditionnait avec amertume la prise du pouvoir libyen par un groupe de terroristes et la reconnaissance du CNT libyen constitués de traitres, s’est finalement rétracté de façon inexplicable. Et curieusement, jusqu’aujourd’hui, aucun gouvernement consensuel n’a été formé en Libye. Depuis l’annonce de l’assassinat de Mouammar Kadhafi, cette union africaine dont Mouammar Kadhafi était pourtant l’un des principaux défenseurs et ayant assuré le dernier mandat, n’a encore délivré aucun message officiel de condoléance à ses proches ou de regret. Egalement, même ceux qui hier tentaient de le soutenir n’ont pas eu le moindre courage de lever leur petit doigt pour rendre hommage à leur mentor. Jusqu’à l’heure actuel, seul l’ancien archevêque sud-africain et prix Nobel de paix Desmond TUTU a regretté cet acte ignoble. Même le président Abdoulaye Wade que l’on sait pourtant proche des révoltés libyens n’a pas encore salué la mort de l’homme qu’il souhaitait tant. Le lendemain de sa mort, un vendredi pas un musulman n’a prié pour lui ?.. A ce jour, sur le continent Africain, seul l’homme de la rue et les medias ont le courage de parler de cette assassina crapuleux du guide libyen. Mais, cette attitude des dirigeants africains ne surprend personne, dans la mesure où l’on sait que chaque président a peur de se faire remarquer par un Nicolas Sarkozy qui est capable de tout si la tête d’un président africain ou d’un arabe l’énerve.
Conclusion La Libye et l’Afrique toute entière viennent de tourner une page d’or avec la perte de Mouammar .
Traitre et maudit que je sois, si j’étais un libyen ?
Journaliste indépendant (Algérian Society for International Relations)
119, Rue Didouche Mourad
Alger centre
J’ai écrit un livre qui mérite d’être lu :
TOUT EST POSSIBLE - L’AVENIR DE LA TUNISIE
Vous pouvez télécharger le livre sur mon site Internet :
http://www.go4tunisia.de
Dr. Jamel Tazarki
Allemagne
Ma mére Térésa oui notre mére je suis abderrazak bourguiba le frére de mon meilleur ami Farouk .
vous peut etre me connait mais je pense pas que nous avont eu l’occasion de vous voir .
je suis désolé pour ce qui a passé pour mon frére Farouk .
Omar etait un homme exeptionnel un vrai homme j’ai passé avec lui 6 mois dans le prison nous étions plus que deux fréres.
soyez fiére de Farouk
et que la paradi soit pour lui
La Monarchie Constitutionnelle est l’avenir est la garantie des droits et libertés pour la Tunisie, la Libye et toute l’Afrique du Nord. Le Roi est l’âme du peuple, Il est porteur du sentiment d’unité nationale et du patrimoine historique du peuple. LA MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE EST LE PLUS SUR MOYEN POUR EVITER QU’UN PRESIDENT FINISSE UN JOUR EN DICTATEUR (voyez le cas du roi d’Espagne, sauveur des libertés après le Franquisme).
Bonjour Mesdames, Messieurs,
Je souhaite attirer votre attention sur le faite que ce Barbouze comme vous le dites, a retourné sa veste à l’instant où il s’est assuré du départ définitif du ZABA plus exactement le 18 Janvier 2011.
Mais encore ce dernier qui détient pas un seul titre comme auprès du RCD mais aussi faison parti de plusieurs association et surout la chambre Franco-Tunisienne de marseille ou il a volé récemment le portfolio pour se faire une nouvelle peau et une nouvelle virginité auprès de la Tunisie, avec un pseudo symposium tenue au pôle technologique sis à la Gazelle (Ariana).
Rappel du passé : Khaled Néji représentant de l’office de l’huile près du consulat générale de Tunisie à Marseille a été victime de sa (Stoufida).
Monsieur Kahled Néji a été limogé de son poste, radié de ses fonctions, décédés suite à une attaque cardiaque après avoir visité les prisons Tunisiennes
Je souhaite que cette personne n’intervienne plus sur le sol Tunisien afin de crée des réseaux encore pire qu’avant et revenir au pouvoir par la fenêtre.
Aidez moi à dire la vérité sur ce malheureux de la Sbikha (kairouan) qui fout la honte à son peuple.
Ce Virus, qui trompe sa femme sans scrupule ni honte. A trahit ce que nos ancêtres ont essayé de bâtir, bravour, fraternité dévouement, sincérité.
Il est et il sera toujours à l’antipode des Tunisiens , lèches botes et au plurielles
Vive la Tunisie sans hypocrites
bonjour je suis tres heureuse que mr tlili soit libere mais je n arrive pas avoir de nouvelles precises je tiens a dire que c est un MONSIEUR exceptionnel et qu il ne merite vraiment pas ce qu il a endure j aimerai pouvoir lui exprimer tte ma sympathie
Voilà quatre ans se sont écoulés et votre combat a porté ses fruits. J’aurais pas osé signer ces quelques mots par mon nom réel si vous n’avez pas milité pour ’ma’ liberté. Reconnaissante et le mot ne peut résumer ce que je ressens et tout le respect que je vous porte.
Merci...
Lilia Weslaty
Les petits cons s’amusent à faire leurs graffitis imbéciles même sur les statues couvertes de prestige et d’histoire de Carthage ; on en a maintenant fini avec Ben Ali, avec la censure et l’étouffement des idées et de coeur opéré par son régime. Mais on en finira jamais avec l’idiotie des fondamentalistes islamiques qui promenent leurs femmes en burka, parce que c’est la seule façon par laquelle savent voir une femme : comme une bête dangeureuse. On en finira pas facilement, terrible dictature, avec ceux qui demandent maintenant de couper les mains, les jambes et les bras, suivant l’obsolète loi coranique, sans se faire aucun souci de l’Homme. Jésus, le Christ en est le plus grand champion, le Rédempteur de l’humanité, Lui qui a porté la Croix pour nous TOUS ; quant à la mafia et à al-Capone, nous les plaçerons comme un héritage historique de cet islam que tant s’acharnent à défendre par l’ignorance (mafia vient de l’arabe dialectal anciene "mafiah", c’est-à-dire "protection", la mafia est nait et c’est culturellement radiquée dans une ancienne terre d’islam, la Sicile)
j’ai aimé ce que vous pensé . suis de ton coté. tu me trouvera a l’appui
Aujourd’hui, il existe encore quelques personnes, à travers le monde, qui fêtent le 85ème anniversaire de la révolution "d’octobre 1917". (Eh oui, la révolution d’octobre a eu lieu dans la nuit du 6 au 7 novembre). Cet anniversaire nous permet de nous rappeler à quel point des idées fortes et généreuses peuvent quelquefois accoucher, à long terme, sur des atrocités sans nom. A méditer !
Sommaire :
Partie arabe : (Al Jazeera, Al Quds Al Arabi) :
Bonne lecture !
Après près de deux mois d’une rude bataille diplomatique, la France s’apprête à voter en faveur de la résolution sur l’Irak proposée par les Etats-Unis et la Grande-Bretagne. "Nos principales préoccupations ont été prises en compte, même si certaines formules posent encore problème", indiquait-on, mercredi 6 novembre, de source proche de l’Elysée.
Des contacts ont encore eu lieu entre Washington, Moscou et Paris, notamment un entretien téléphonique entre Jacques Chirac et Vladimir Poutine, et l’on n’excluait pas qu’il puisse être procédé à d’"ultimes ajustements". MM. Chirac et Poutine "ont estimé que beaucoup d’améliorations du texte sont déjà intervenues", a précisé la porte-parole de l’Elysée, Catherine Colonna, mais les deux présidents jugent encore nécessaire de "lever certaines ambiguités". M. Chirac a également déclaré à M. Poutine "qu’il y aurait des avantages à ce que la résolution soit adoptée de façon unanime" par le Conseil de sécurité.
Pour la France, le texte américain remanié, présenté mardi au Conseil de sécurité, est considéré comme un terrain d’entente. Il n’est pas parfait et, si l’on continue de le disséquer mot à mot, il ne satisfait qu’"à peu près" aux revendications de la France. Mais le moment étant venu de passer de l’exégèse à la stratégie politique, la France se contentera de cet "à peu près", pour plusieurs raisons.
Elle juge d’abord que l’essentiel est que le Conseil de sécurité refasse son unité s’il veut peser suffisamment sur le régime irakien pour que puissent reprendre les inspections sur le contrôle de ses armements. Le pire, explique-t-on, serait d’envoyer à Bagdad des signaux contradictoires - comme en 1998-1999, au moment de la résolution 1284 - qui inciteraient de nouveau Saddam Hussein à tenter de profiter des divisions internationales pour jouer au plus fin. "Si l’on veut avoir une chance de faire utilement pression sur Bagdad, il faut une forte majorité et, si possible, l’unanimité au Conseil".
Les dirigeants français estiment, d’autre part, que "les Américains ont fait un chemin énorme depuis l’été". "Nous avons obtenu beaucoup, nous ne pouvons pas ne pas en tenir compte", disent-ils : la balle est désormais dans le camp de Saddam Hussein ; c’est à lui de saisir "l’occasion qui lui est offerte", comme dit le texte de la résolution, d’éviter la guerre.
CONSIDةRATIONS ةLECTORALISTES
Quant aux interrogations qui taraudaient les Français - les Américains accepteront-ils de laisser repartir les inspecteurs en Irak ? Ne pourront-ils pas s’abriter derrière certains passages de leur résolution pour les en empêcher ? -, on estime à Paris qu’elles ont perdu de leur acuité. "Les Américains, dit-on, ont vraiment évolué sur le fond. Ils ne sont pas dans l’optique d’empêcher le retour des inspecteurs."
Depuis longtemps, Paris fait l’analyse que les accents les plus va-t-en-guerre de George Bush, ces derniers mois, sont dictés avant tout par des considérations électoralistes. Passée l’échéance du 5 novembre, l’intention proclamée de faire la guerre à l’Irak "sera peut-être moins nécessaire ; Les Etats-Unis, du moins, y regarderont peut-être à deux fois".
Le texte de résolution présenté au Conseil de sécurité n’est pas en tout point celui pour lequel la France s’est battue. Il ne concède pas clairement aux inspecteurs en désarmement de l’ONU la prérogative exclusive de constater les éventuels manquements de l’Irak à ses obligations ; il ne reconnaît pas non plus au Conseil de sécurité la prérogative exclusive de "décider" d’une intervention militaire, puisqu’il stipule seulement que le Conseil devra se réunir et "examiner" la situation.
Mais par rapport au temps où George Bush se faisait fort de renverser le régime irakien tout de go, avec l’ONU si elle voulait, mais sinon sans elle et sans regret, beaucoup de chemin a été parcouru. Le seul fait que ces négociations aient duré si longtemps sans se rompre est un indice, pour Paris, que les choses ne sont pas aussi simples qu’il y paraît et qu’on peut raisonnablement prendre le risque de conclure à leur succès.
Claire Tréan
Inspections, calendrier et sanctions
Voici les principaux points du projet de résolution américain sur l’Irak qui devrait être soumis au vote du Conseil de sécurité, vendredi 8 novembre.
Violation patente :
Le Conseil affirme que l’Irak "a été et continue d’être en violation patente" de ses obligations. Mais il décide de lui accorder "une dernière occasion" de s’y conformer.
Calendrier :
Bagdad a sept jours pour confirmer "son intention de respecter pleinement" les termes de la résolution.
Déclaration :
Bagdad doit fournir aux inspecteurs et au Conseil de sécurité, dans un délai de trente jours, "une déclaration précise, actualisée et complète de tous les aspects de ses programmes de développement d’armes chimiques, biologiques et nucléaires, de missiles balistiques et d’autres rampes de lancement".
Incidents :
Toute fausse déclaration ou omission et tout défaut de coopération de l’Irak "constituera une violation patente supplémentaire" qui sera "rapportée au Conseil de sécurité pour être évaluée". Compte tenu du délai serré donné aux Irakiens pour faire leur déclaration, cette disposition est jugée inquiétante par les Français et les Russes. C’est pourquoi ils ont négocié le "barrage" imposant le retour au Conseil pour "évaluer" les infractions.
Inspections :
L’Irak doit fournir un accès "immédiat, sans entraves, inconditionnel et sans restrictions" "aux zones, installations, bâtiments, équipements, aux archives et aux moyens de transport" ainsi qu’aux sites présidentiels.
Interviews :
Les inspecteurs doivent pouvoir approcher "tous les responsables et personnes" qu’ils veulent interroger. Ils "peuvent" mener leurs interviews hors d’Irak et proposer aux personnes d’emmener leur famille avec eux.
Les inspections doivent reprendre dans un délai de 45 jours. Rapport doit être fait au Conseil 60 jours plus tard.
Sanctions :
Les inspecteurs doivent rapporter immédiatement au Conseil de sécurité "toute interférence de la part de l’Irak dans les inspections", ainsi que "tout manquement". Le Conseil se réunit alors "immédiatement" pour "évaluer la situation et la nécessité du respect complet de toutes les résolutions du Conseil de sécurité". Le Conseil rappelle qu’il a "averti à plusieurs reprises l’Irak des graves conséquences auxquelles il aura à faire face s’il continue à manquer à ses obligations". Ce sont ces paragraphes qui autorisent l’action militaire internationale. Les Américains, refusant de se "lier les mains" en cas d’inaction prolongée du Conseil ou de désaccord sur l’ampleur des incidents, ont exigé la mention d’une évaluation par le Conseil et non d’une décision.
"La balle est dans le camp de l’Irak"
"Je crois que ce texte (le projet américain de résolution) est aujourd’hui tout près d’un juste équilibre", a déclaré, jeudi 7 novembre, le ministre français des affaires étrangères, Dominique de Villepin, interrogé par Europe 1. "Nous continuons à souhaiter encore des clarifications, notamment sur les clauses d’automaticité et le recours à la force (...). Nous pensons que ce texte peut être encore amélioré". Le ministre a estimé qu’"un vote pourrait intervenir d’ici à la fin de la semaine ou au tout début de la semaine prochaine". Selon M. de Villepin, avec ce texte, "la balle est dans le camp de l’Irak". La guerre "peut être évitée, et il appartient à Saddam Hussein de satisfaire aux obligations de cette résolution".
http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3208—297263-,00.html
D’ICI à la fin de la semaine, le Conseil de sécurité de l’ONU devrait voter une résolution sur l’Irak. Elle marquera la fin d’une formidable bataille politico-diplomatique qui a eu lieu ces dernières semaines à New York (lire le récit de notre correspondante pages 2 et 3). L’aspect d’obscure querelle sémantique qu’elle a pu revêtir ne doit pas cacher l’essentiel. La bataille a porté sur le respect de certains principes élémentaires, mais fondamentaux, pour la communauté internationale. C’est une affaire importante qui s’est jouée là, et dans laquelle la France a eu son rôle.
A l’origine, il y a la volonté du président George W. Bush, passé sa campagne d’Afghanistan, de s’en prendre à l’Irak. L’Afghanistan, c’était simple : on attaquait un régime, celui des talibans, qui se confondait, largement, avec Al-Qaida, l’auteur des attentats du 11 septembre 2001. L’Irak, c’était plus compliqué. Avant même l’agression terroriste contre New York, George W. Bush avait clairement laissé entendre son désir d’"en finir avec Saddam Hussein". L’Irak est un peu un test de virilité sur la scène politique américaine, particulièrement chez les républicains. Seulement voilà, les Etats-Unis n’ont jamais fourni la preuve de l’implication de Bagdad dans les attentats du 11 septembre, pas plus qu’ils n’ont établi de liens formels entre Saddam Hussein et Al-Qaida.
Qu’à cela ne tienne, disait-on, il y a quelques mois, à Washington : l’Irak, en violation des résolutions de l’ONU, développe des armes de destruction massive que, par antiaméricanisme viscéral, Saddam Hussein pourrait mettre à la disposition de groupes islamistes. Cette seule menace virtuelle placerait les Etats-Unis en situation de légitime défense, assurait-on, à la Maison Blanche, et les autoriserait à immédiatement attaquer l’Irak.
Au terme d’une bataille au sein de l’administration – remportée par le secrétaire d’Etat Colin Powell mais dans laquelle le Britannique Tony Blair a aussi pesé –, le président a changé de cap. Il a compris que, sauf à heurter de front la quasi-totalité de la communauté internationale, il devait en passer par l’ONU avant de s’en prendre à l’Irak.
Il a alors trouvé sur son chemin la France pour obtenir le respect de certains principes-clés. Déclarant Bagdad en violation du régime de désarmement imposé à l’Irak, ce dont tout le monde convient, M. Bush voulait que le Conseil de sécurité l’autorisât à user automatiquement de la force. Paris a dit non : pas de recours automatique à la force. La résolution donne à l’Irak "une der nière occasion" de se conformer à ses obligations : accepter le retour des inspecteurs du désarmement et leur laisser toute liberté. Deuxième principe : en cas de violation de ces dispositions, le Conseil de sécurité devra se réunir à nouveau et "examiner la situation", sous-entendu avant l’usage de la force – la formule laisse place à bien des interprétations.
L’évolution par rapport à la position initiale des Etats-Unis est importante. Ce n’est pas faire preuve d’antiaméricanisme que de s’en féliciter.
II Mea Culpa des publicitaires :
http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3236—297223-,00.html
Y a-t-il un film publicitaire que vous ne souhaiteriez plus refaire, que vous n’aimeriez pas revoir sur les écrans ? A l’occasion de la Semaine de la publicité, qui se tient jusqu’au 8 novembre à l’Union centrale des arts décoratifs à Paris, quatre annonceurs se sont livrés à l’exercice, et ont accepté de faire un "mea culpa", tout relatif il est vrai.
"Le film publicitaire dont je suis le moins fier, que je regrette d’avoir fait, est celui qui paradoxalement nous a coûté le plus cher. Il s’agissait du spot de lancement de l’offre "Orange sans limite", avec Zinedine Zidane", reconnaît Didier Quillot, directeur général d’Orange France, qui énumère la succession d’erreurs commises : " Nous sommes tombés dans le panneau de la Coupe du monde de football. Comme SFR avait signé un contrat avec Marcel Desailly et Bouygues Telecom avec Bixente Lizarazu, nous avons voulu faire mieux et nous avons choisi Zinedine Zidane [un contrat de 3 millions d’euros a été signé pour trois ans]. Finalement, le film était très beau, mais ce n’était pas un film pour Orange, plutôt pour un équipementier de sport."
HةGةMONIQUE ET AUTORITAIRE
Les filiales françaises des Nike et Coca-Cola ont, elles, choisi de dénoncer leurs spots marqués par leur ton péremptoire, dominateur. " Nous faisions l’apologie de la victoire par tous les moyens", affirme Jean-Pierre Petit, directeur général de Nike France. Très critiqués sur leurs ambitions hégémoniques et leur slogan autoritaire, ces entreprises ont adouci leur message, même si leurs ambitions restent intactes.
Plus surprenant : la société McDonald’s a choisi de montrer des extraits de journaux télévisés, d’articles de presse égrenant les différents griefs contre Mc Donald’s, en particulier sur ses pratiques sociales. Une façon un peu curieuse d’établir un raccourci entre informations et messages publicitaires.
De leur côté, les anti-publicitaires poursuivent leurs actions pour obliger certains annonceurs à abandonner des campagnes qui "vont trop loin". L’association La Meute a dénoncé, le 5 novembre, la campagne de la banque en ligne britannique Egg. "Sous prétexte de dénoncer des idées reçues, comme les "blacks ont un gros sexe" ou "les blondes n’ont rien dans la tête", cette publicité est raciste et sexiste", fustige Florence Montreynaud, cheftaine de file de La Meute. L’association Résistance à l’agression publicitaire (RAP), elle, s’interroge sur le bien-fondé du thème retenu pour la manifestation publicitaire "Les marques, dictature ou démocratie" qui ne donne, selon eux, la parole à aucun contestaire.
Le vrai mea culpa est rare. C’est pourtant ce qu’a été obligé de faire la SNCF, suite à sa dernière campagne pour Eurostar. Le spot de l’agence Leg, diffusé dans les salles de cinéma et destiné à la clientèle parisienne, présente une série de photos d’une tristesse très réaliste de la région Nord. Le slogan : "Sinon, à trois heures de Paris, il y a Londres." Cette campagne a suscité un tollé dans la région du Nord-Pas-de-Calais et dans la ville de Lille. La SNCF a décidé de suspendre la campagne et Louis Gallois a été contraint d’adresser une lettre d’excuses aux autorités chargées du tourisme de cette région.
Laurence Girard
III Tunisie :
Le discours du 7 novembre : compte-rendu rapide
A demain