Mon amie ne sait pas rediger un com sur un article. Du coup il voulais souligner par ce commentaire qu’il est ravi du contenu de ce blog internet.
je vous remercie
bourguiba abderrazak
I like to party, not look articles up online. You made it hpaepn.
On est mardi 1er novembre 2011, déjà neuf mois que ben ali s’est enfui et il est caché, comme un rat, en Arabie Saudite. Son collègue Gaddafi a été tué.
Après la lecture de cette lettre, tout cela parait être comme un cauchemar pour celles et ceux qui ne l’ont pas vécu personnellement. Cependant, le mal a sévi longtemps, beaucoup trop longtemps en Tunisie. Il est temps que ça change.
Tout un système policier qui s’effondre, la justice vient de renaître, certes encore fragile mais sera équitable insh’Allah.
Oui il a un fils qui est mon meilleur ami et croyez moi, même si son père et loin de lui sa ne fait pas de lui un mauvais père il s’occupe très bien de lui et Selim va le voir de temps en temps. Je suis au cœur de cette affaire et je peux donc savoir les ressentis de chacun...
ةcoutez quand on ne connait pas la personne on ne juge pas ! Je connais personnellement Monsieur Tebourski et je sais que c’est un homme bon, et je pense que si il a demander a rester en France c’est surtout pour son Fils !
Ne le jugez pas car vous ne le connaissez pas comme je le connais ! Je suis la meilleure amie de son fils Selim. Je sais qu’Adel est un homme bon alors arrêtez tous vos blabla et essayer donc de comprendre le fond de la chose. Merci et bonne soirée
the death of an African giant
Par : Y. Mérabet
En outre, contrairement à ce que pensent aujourd’hui de nombreux libyens, la chute de Kadhafi profite à tout le monde sauf à eux. Car, dans une Afrique où les pays de la zone subsaharienne riche en ressources minérales tournaient complètement le dos à la France pour aller vers la Chine, il fallait bien que monsieur Sarkozy trouve un autre terrain fertile pour son pays. La France n’arrive plus à vendre ses produits manufacturés ou de décrocher un marché en Afrique, elle risque de devenir un PSD C’est pour cela que l’on a vu une France prête à tout pour renverser ou assassiner Kadhafi ; surtout quand l’on sait que la Libye est l’une des premières réserves en Hydrocarbures d’Afrique et de Sebha est la capitale mondiale du trafic Franco-libyen de concentré d’uranium Nigérien. Egalement, l’on sait que jusqu’ici, les populations libyennes n’avaient rien à envier aux Français, ils vivaient richement mieux sans se suer. Puisque Kadhafi faisait tout son possible pour les mettre à l’abri du besoin. Il est donc temps pour les libyens de choisir pleinement futur partenaire occidental. Car si en cinquante ans de coopération la France n’a pu rien apporter à l’Afrique subsaharienne. Vat-elle apporter maintenant aux libyens un bonheur supérieur à celui que leur donnait leur Guide. Rien à offrir à ces ignorants de libyens, sauf des repas communs dans les poubelles de la ville Paris, en France c’est déjà la famine ? Lui, qui durant plusieurs décennies était l’un des faiseurs d’hommes les plus efficaces sur le continent Africain. De son existence, Kadhafi était le leader le plus généreux d’Afrique. Pas un seul pays africain ne peut nier aujourd’hui n’avoir jamais gouté un seul pétro –Dinar du guide Libyen. Aveuglement, et motivé par son projet des Etats-Unis d’Afrique, Kadhafi de son existence a partagé l’argent du pétrole libyen avec de nombreux pays africains, qu’ils soient Francophones, Anglophones ou Lusophones. Au sein même de l’union Africaine, le roi des rois d’Afrique s’était presque érigé en un bailleur de fond très généreux. Jusqu’à l’heure actuelle, il existe sur le continent de nombreux présidents qui ont été portés au pouvoir par Kadhafi. Mais, curieusement, même pas un seul de ces élèves de Kadhafi n’a jusqu’ici eu le courage de lui rendre le moindre hommage.Au lendemain du vote de la résolution 1973 du conseil de sécurité de l’ONU, certains pays membres de l’union africaine sous l’impulsion de Jacob Zuma ont tenté d’apporter un léger soutien au guide libyen. Un soutien qui finalement s’est éteint totalement sans que l’on ne sache pourquoi. Même l’union africaine qui au départ conditionnait avec amertume la prise du pouvoir libyen par un groupe de terroristes et la reconnaissance du CNT libyen constitués de traitres, s’est finalement rétracté de façon inexplicable. Et curieusement, jusqu’aujourd’hui, aucun gouvernement consensuel n’a été formé en Libye. Depuis l’annonce de l’assassinat de Mouammar Kadhafi, cette union africaine dont Mouammar Kadhafi était pourtant l’un des principaux défenseurs et ayant assuré le dernier mandat, n’a encore délivré aucun message officiel de condoléance à ses proches ou de regret. Egalement, même ceux qui hier tentaient de le soutenir n’ont pas eu le moindre courage de lever leur petit doigt pour rendre hommage à leur mentor. Jusqu’à l’heure actuel, seul l’ancien archevêque sud-africain et prix Nobel de paix Desmond TUTU a regretté cet acte ignoble. Même le président Abdoulaye Wade que l’on sait pourtant proche des révoltés libyens n’a pas encore salué la mort de l’homme qu’il souhaitait tant. Le lendemain de sa mort, un vendredi pas un musulman n’a prié pour lui ?.. A ce jour, sur le continent Africain, seul l’homme de la rue et les medias ont le courage de parler de cette assassina crapuleux du guide libyen. Mais, cette attitude des dirigeants africains ne surprend personne, dans la mesure où l’on sait que chaque président a peur de se faire remarquer par un Nicolas Sarkozy qui est capable de tout si la tête d’un président africain ou d’un arabe l’énerve.
Conclusion La Libye et l’Afrique toute entière viennent de tourner une page d’or avec la perte de Mouammar .
Traitre et maudit que je sois, si j’étais un libyen ?
Journaliste indépendant (Algérian Society for International Relations)
119, Rue Didouche Mourad
Alger centre
J’ai écrit un livre qui mérite d’être lu :
TOUT EST POSSIBLE - L’AVENIR DE LA TUNISIE
Vous pouvez télécharger le livre sur mon site Internet :
http://www.go4tunisia.de
Dr. Jamel Tazarki
Allemagne
Ma mére Térésa oui notre mére je suis abderrazak bourguiba le frére de mon meilleur ami Farouk .
vous peut etre me connait mais je pense pas que nous avont eu l’occasion de vous voir .
je suis désolé pour ce qui a passé pour mon frére Farouk .
Omar etait un homme exeptionnel un vrai homme j’ai passé avec lui 6 mois dans le prison nous étions plus que deux fréres.
soyez fiére de Farouk
et que la paradi soit pour lui
La Monarchie Constitutionnelle est l’avenir est la garantie des droits et libertés pour la Tunisie, la Libye et toute l’Afrique du Nord. Le Roi est l’âme du peuple, Il est porteur du sentiment d’unité nationale et du patrimoine historique du peuple. LA MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE EST LE PLUS SUR MOYEN POUR EVITER QU’UN PRESIDENT FINISSE UN JOUR EN DICTATEUR (voyez le cas du roi d’Espagne, sauveur des libertés après le Franquisme).
Bonjour Mesdames, Messieurs,
Je souhaite attirer votre attention sur le faite que ce Barbouze comme vous le dites, a retourné sa veste à l’instant où il s’est assuré du départ définitif du ZABA plus exactement le 18 Janvier 2011.
Mais encore ce dernier qui détient pas un seul titre comme auprès du RCD mais aussi faison parti de plusieurs association et surout la chambre Franco-Tunisienne de marseille ou il a volé récemment le portfolio pour se faire une nouvelle peau et une nouvelle virginité auprès de la Tunisie, avec un pseudo symposium tenue au pôle technologique sis à la Gazelle (Ariana).
Rappel du passé : Khaled Néji représentant de l’office de l’huile près du consulat générale de Tunisie à Marseille a été victime de sa (Stoufida).
Monsieur Kahled Néji a été limogé de son poste, radié de ses fonctions, décédés suite à une attaque cardiaque après avoir visité les prisons Tunisiennes
Je souhaite que cette personne n’intervienne plus sur le sol Tunisien afin de crée des réseaux encore pire qu’avant et revenir au pouvoir par la fenêtre.
Aidez moi à dire la vérité sur ce malheureux de la Sbikha (kairouan) qui fout la honte à son peuple.
Ce Virus, qui trompe sa femme sans scrupule ni honte. A trahit ce que nos ancêtres ont essayé de bâtir, bravour, fraternité dévouement, sincérité.
Il est et il sera toujours à l’antipode des Tunisiens , lèches botes et au plurielles
Vive la Tunisie sans hypocrites
bonjour je suis tres heureuse que mr tlili soit libere mais je n arrive pas avoir de nouvelles precises je tiens a dire que c est un MONSIEUR exceptionnel et qu il ne merite vraiment pas ce qu il a endure j aimerai pouvoir lui exprimer tte ma sympathie
Voilà quatre ans se sont écoulés et votre combat a porté ses fruits. J’aurais pas osé signer ces quelques mots par mon nom réel si vous n’avez pas milité pour ’ma’ liberté. Reconnaissante et le mot ne peut résumer ce que je ressens et tout le respect que je vous porte.
Merci...
Lilia Weslaty
Les petits cons s’amusent à faire leurs graffitis imbéciles même sur les statues couvertes de prestige et d’histoire de Carthage ; on en a maintenant fini avec Ben Ali, avec la censure et l’étouffement des idées et de coeur opéré par son régime. Mais on en finira jamais avec l’idiotie des fondamentalistes islamiques qui promenent leurs femmes en burka, parce que c’est la seule façon par laquelle savent voir une femme : comme une bête dangeureuse. On en finira pas facilement, terrible dictature, avec ceux qui demandent maintenant de couper les mains, les jambes et les bras, suivant l’obsolète loi coranique, sans se faire aucun souci de l’Homme. Jésus, le Christ en est le plus grand champion, le Rédempteur de l’humanité, Lui qui a porté la Croix pour nous TOUS ; quant à la mafia et à al-Capone, nous les plaçerons comme un héritage historique de cet islam que tant s’acharnent à défendre par l’ignorance (mafia vient de l’arabe dialectal anciene "mafiah", c’est-à-dire "protection", la mafia est nait et c’est culturellement radiquée dans une ancienne terre d’islam, la Sicile)
j’ai aimé ce que vous pensé . suis de ton coté. tu me trouvera a l’appui
LIBERTE DE LA PRESSE
TUNISIE - 22 octobre 2004
La presse tunisienne vote Ben Ali
« Tous les matins, je trouve sur mon bureau tous les journaux. Je les feuillette tous. Pourtant, il me suffit d’en lire un pour ne pas avoir besoin de lire les autres : les mêmes photos, les mêmes articles, les mêmes informationsٹ Franchement, je vous dirai que je ne trouve pratiquement rien à y lire. »
Qui a prononcé ce discours, le 3 mai 2000, à l’occasion de la Journée internationale de la liberté de la presse, avant de s’adresser dans les termes suivants aux journalistes ?
« Ecrivez. Cela nous permettra au moins de trouver de quoi lire. Et si l’on vous importune, ou si l’on vous met des bâtons dans les roues, avisez-moi, j’agirai en conséquenceٹ Mais de grâce, ne vous cachez plus derrière le réflexe de peur et d’autocensure. »
Ce haut responsable n’est autre que le président tunisien Zine El Abidine Ben Ali en personne.
« Alors que se clôture aujourd’hui la campagne officielle pour l’élection présidentielle en Tunisie, il est désespérant de constater qu’une fois encore la liberté d’informer échappe aux journalistes tunisiens, a déclaré Reporters sans frontières. Etroitement encadrés et surveillés par les autorités, ils ne disposent quasiment d’aucune marge de man¦uvre pour rendre compte objectivement et sereinement de la vie politique à leurs concitoyens. Comme le déplore de manière spectaculaire le président Ben Ali, il existe en Tunisie une multitude de titres, en arabe et en français, mais l’information est uniforme. La radio et la télévision sont réservées au divertissement. Surtout, pas de politique ! »
Les quelque 4,6 millions d’électeurs tunisiens appelés à participer au scrutin présidentiel du 24 octobre auront été privés, pendant toute la campagne, d’une information indépendante dans les médias nationaux. On ne leur a proposé qu’une information tronquée, monocorde et pompeuse. Dans ces conditions, il semble totalement illusoire et impossible d’organiser des élections "libres et transparentes", comme M. Ben Ali l’a promis.
Une chape de plomb pèse sur les médias tunisiens : le code de la presse prévoit de lourdes amendes et des peines de prison pour tout auteur d’un article ou de propos un peu trop critiques. Confrontés à un appareil répressif rôdé de longue date, les journalistes tunisiens ont fait de l’autocensure une seconde nature.
« Nous n’entrevoyons malheureusement aucun signe encourageant, a ajouté l’organisation. L’annonce, fin 2003, de l’ouverture de l’audiovisuel tunisien au secteur privé n’a donné naissance qu’à une nouvelle radio musicale. Cette libéralisation n’abuse personne puisqu’il est d’ores et déjà décidé que seuls les proches du président tunisien bénéficieront des autorisations pour démarrer des radios et des télévisions privées. Dans l’attente de faits, les déclarations du président Ben Ali en faveur de la liberté de la presse ne sont qu’illusions destinées à satisfaire la communauté internationale. En outre, elles font doublement tort à la presse tunisienne : non seulement les journalistes savent qu’ils ne peuvent accorder aucun crédit à ces discours lénifiants, mais ils sont, en plus, contraints d’en rendre compte dans leurs médias. »
M. Ben Ali, au pouvoir depuis 17 ans, est candidat à sa succession pour un quatrième mandat de cinq ans, rendu possible par un amendement de la Constitution. L’élection présidentielle, à laquelle concourent également trois autres candidats, se déroulera le 24 octobre, en même temps que des élections législatives.
Un florilège édifiant
Quelques exemples suffisent à montrer que « presse privée » ne signifie pas « presse indépendante » en Tunisie. Dès le 8 octobre 2004, avant le début officiel de la campagne, on pouvait lire dans La Presse, premier quotidien tunisien en langue française diffusé à 45 000 exemplaires :
« Cependant, ce n’est pas seulement de performances économiques et d’acquis sociaux qu’il s’agira le 24 octobre 2004, même si le bilan peut suffire à lui seul à justifier le geste reconnaissant et intelligent d’un électorat averti. »
Dès avant le démarrage de la campagne, le 8 octobre, des fonctionnaires ont encensé dans la presse le président Ben Ali telle Mme Habiba Mejri-Cheikh, qui se présente comme « journaliste » et « directrice générale de la communication et de l’information au ministère des Affaires de la femme, de la famille et de l’enfance » :
« Au siècle des masses mondialisées, de la jungle du marché, de la révolution technologique, des terrorismes et du nouvel ordre mondial indécis, les Tunisiens, qui ont mesuré les avancées enregistrées chez eux, sous la conduite du président Ben Ali, dévoilent normalement leurs intentions d’aller dire en connaissance de cause et quasi unanimement : oui. »
Ce haut responsable ministériel s’enthousiasme publiquement pour son candidat, président sortant. Pourtant, dix jours après, s’extasie sur la « neutralité de l’administration » et le bon déroulement de la campagne :
« La Tunisie continue à vivre au rythme de la campagne pour les élections présidentielle et législatives du 24 octobre, campagne qui se déroule dans une ambiance de fête, la saine émulation entre candidats et la neutralité de l’administration. »
Le 18 octobre, La Presse, distribué gratuitement dans la fonction publique, ne faisait plus mystère de son candidat favori :
« Le dynamisme que connaît notre pays depuis le Changement [ndlr : 7 novembre 1987, date de la destitution d’Habib Bourguiba et de l’arrivée au pouvoir du président Ben Ali] et les grands succès enregistrés dans tous les secteurs de l’économie inspirent à tout Tunisien d’exprimer sa pleine reconnaissance à celui qui a rendu tout cela possible : le président Zine El Abidine Ben Ali. Et de souhaiter voir cette prodigieuse dynamique de volonté, d’initiative et de travail se poursuivre et s’amplifier sur le chemin de la prospérité la plus large. »
L’hebdomadaire Réalités n’est pas, lui non plus, parvenu à cacher ses préférences en rendant compte d’un meeting politique qui s’est tenu, le 10 octobre, au parc des expositions du Kram, à Tunis :
« Quelques heures avant l’arrivée du chef de l’Etat, la foule était déjà en liesse, criant des slogans et des phrases exprimant son attachement et son sentiment de loyauté envers le Président. Le parc des expositions s’est paré ce jour-là de ses meilleurs atours, avec des banderoles, des drapeaux, des affiches toutes aux couleurs de la Tunisie et du RCD [ndlr : Rassemblement constitutionnel démocratique, parti du président Ben Ali]. Un décor extraordinaire et une organisation, extraordinairement maîtrisée, démontrant incontestablement le grand art et le professionnalisme du RCD (ٹ).
Et puis arriva le chef de l’Etat. Les youyous et cris de joie se multiplièrent. La foule en liesse était face à son Président, qui a traversé l’estrade de bout en bout à plusieurs reprises pour saluer son peuple venu de bon matin le soutenir et s’engager à ses côtés. »
TUNISIA - 22 October
Press votes for Ben Ali in presidential election
"I find all the newspapers on my desk every morning. I leaf through them all. But it is enough to read one, I don’t need to read the others. The same photos, the same articles, the same news. In fact, I must admit I find virtually nothing at all to read in them."
Who said this ? In an address to journalists marking World Press Freedom Day on 3 May 2000 ? Going on to tell them :
"Write. That would at least allow us to find something to read. And if someone gives you a hard time, or if someone tries to interfere with your work, let me know, and I will take appropriate action. But please do not hide behind unthinking fear or self-censorship."
The speaker was none other than President Zine El Abidine Ben Ali.
As Tunisia’s presidential election campaign comes to an official close today, it is heart-breaking to see that the country’s journalists are still unable to report the news freely, Reporters Without Borders said.
"Subjected to close supervision and surveillance from the authorities, they have virtually no leeway to write objectively and calmly about Tunisia’s political life for their fellow citizens," the organisation continued. "As President Be Ali lamented so dramatically, there are scores of newspapers in Arabic and in French in Tunisia, but the reports are all the same. Radio and TV are reserved for entertainment. And above all, they never talk about politics."
The 4.6 million voters able to cast a ballot on 24 October have been starved of any independent news or views in the national media throughout the campaign. They have been fed only incomplete, insipid and pompous reports. It is utterly illusory and impossible to hold the "free and transparent" elections promised by Ben Ali in these conditions.
The Tunisian media work in a strait-jacket. The press code stipulates heavy fines or prison sentences for the author of any overly critical article or comment. Self-censorship has become second nature for journalists who have to co-exist with a well-oiled apparatus of repression.
"Unfortunately, we see no encouraging signs," Reporters Without Borders said. "The announcement at the end of 2003 that broadcasting would be opened up to the private sector has resulted in just one new music radio station. No one is fooled by this so-called liberalisation as it was decided in advance that only the president’s associates would be allowed to start up privately-owned radio and TV stations."
"In the absence of action, President Ben Ali’s statements in support of press freedom are no more than "illusions" designed to satisfy the international community", Reporters Without Borders continued. "And they are doubly harmful to the Tunisian press as journalists not only know they cannot give any credence to these saccharine speeches but they also have to report them for their news media."
Ben Ali has been president for 17 years and is now running for a fourth, five-year term. A constitutional amendment made this possible. There are three other candidates in the presidential election, which will take place the same day as legislative elections.
Newspaper passages that say it all
A few examples suffice to show that "privately-owned press" does not mean "independent press" in Tunisia. La Presse, Tunisia’s leading French-language daily with a print run of 45,000 copies, wrote this as early as 8 October :
"However, the 24 October elections are not just about economic performance and social gains, even if the record alone suffices to justify a grateful and intelligent response from a well-informed electorate."
Even before the start of the campaign, on 8 October, President Ben Ali was being praised in the press by such functionaries as Habiba Mejri-Cheikh, who identified herself as a "journalist" as well as director-general of communication and information at the ministry of women’s affairs, family and children :
"In the century of the globalized masses, the jungle on the march, the technological revolution, terrorism and the undecided new world order, Tunisians have appreciated the progress they have made under President Ben Ali’s guidance and, with full knowledge of the facts, are naturally revealing their intention of going and voting an almost unanimous ’Yes’."
This senior ministry official enthused publicly about her candidate, the incumbent president. But 10 days later, the same newspaper La Presse was ecstatic about the administration’s neutrality in a campaign that was progressing well :
"Tunisia continues to live according to the rhythm of the campaign for the presidential and legislative elections of 24 October, a campaign that is taking place in an atmosphere of festivity, healthy emulation between the candidates and the administration’s neutrality."
La Presse, which is distributed free to civil servants, made no secret about its preferred candidate on 18 October :
"The dynamism our country has experienced since the Change [meaning Habib Bourguiba’s overthrow on 7 November 1987 and replacement by Ben Ali] and the great successes seen in all sectors of the economy inspire all Tunisians to express their full gratitude to the one who made all this possible : Président Zine El Abidine Ben Ali. And to wish to see this prodigious process of will, initiative and work continue and expand on the broadest possible road to prosperity."
The weekly Réalités did not manage to hide its preferences either when reporting on a rally on 10 October at the Kram exhibition park in Tunis :
"Several hours before the Head of State’s arrival, the crowd was already jubilant, chanting slogans and expressions of affection and loyalty to the President. The exhibition park was decked out in all its best finery that day, with banners, flags and posters in the colours of Tunisia and the RCD [the Constitutional Democratic Rally, President Ben Ali’s party]. The remarkable decorations and the extraordinarily well-managed organisation were indisputable evidence of the RCD’s high art and professionalism.
"And then the Head of State arrived. The ululation and cries of joy swelled. The jubilant crowed was in the presence of its President. He crossed the podium from one side to the other several times to greet his people, who had come early in the morning to extend him their support and commitment."
TUNEZ - 22 de octubre de 2004
La prensa tunecina vota a Ben Ali
"Todas las maٌanas encuentro en mi despacho todos los periَdicos. Los ojeo todos. Sin embargo, me basta leer uno para no necesitar leer los demلs : las mismas fotos, los mismos artيculos, las mismas informaciones. Francamente, os dirيa que prلcticamente no encuentro nada que leer".
؟Quién pronunciَ este discurso el 3 de mayo de 2000, con ocasiَn del Dيa Internacional de la Libertad de Prensa, antes de dirigirse a los periodistas en los siguientes términos ? :
"Escribid. Al menos eso nos permitirل tener algo que leer. Y si os importunan, si os ponen zancadillas, avisadme, actuaré en consecuencia. Pero por favor no continuéis escondiéndoos tras el reflejo del miedo y la autocensura"
Ese alto responsable no era otro que el presidente tunecino Zine El Abidine Ben Alي en persona.
"Cuando hoy se cierra la campaٌa oficial para las elecciones presidenciales en Tْnez resulta desesperante constatar que una vez mلs los periodistas tunecinos carecen de la libertad de informar", ha manifestado Reporteros sin Fronteras. "Estrechamente enmarcados y vigilados por las autoridades, apenas disponen de margen de maniobra para contar a sus conciudadanos la vida polيtica, objetiva y serenamente. Como deploraba de forma espectacular el presidente Ben Alي, en Tْnez existe una multitud de cabeceras, en لrabe y en francés, pero la informaciَn es uniforme. La radio y la televisiَn estلn reservadas para la diversiَn. ،Sobre todo, nada de polيtica !".
Durante toda la campaٌa, los cerca de 4,6 millones de electores tunecinos llamados a participar en las elecciones presidenciales del 24 de octubre, se han visto privados de una informaciَn independiente en los medios de comunicaciَn nacionales. Solo se les ha ofrecido una informaciَn mutilada, monocorde y pomposa. En esas condiciones parece totalmente ilusorio e imposible organizar unas elecciones "libres y trasparentes", como prometiَ Ben Alي.
Una capa de plomo pesa sobre los medios de comunicaciَn tunecinos : el cَdigo de prensa establece graves multas y condenas de cلrcel para cualquier autor de un artيculo, o de unas declaraciones, un poco demasiado crيticos. Enfrentados a un aparato represivo rodado desde hace mucho tiempo, los periodistas tunecinos han hecho de la autocensura su segunda naturaleza.
"Desgraciadamente no oteamos ningْn signo esperanzador", ha aٌadido la organizaciَn. "El anuncio, a finales de 2003, de la apertura del audiovisual tunecino al sector privado solo ha dado lugar a una nueva radio musical. Esta liberalizaciَn no engaٌa a nadie porque desde el inicio ya estaba decidido que solo los allegados al presidente tunecino disfrutarيan de autorizaciones para poner en marcha radios y televisiones privadas. En espera de los hechos, las declaraciones del presidente Ben Alي en favor de la libertad de prensa no son mلs que ilusiones, destinadas a satisfacer a la comunidad internacional. Ademلs, hacen un doble daٌo a la prensa tunecina : no solamente los periodistas saben que no pueden conceder ningْn crédito a esos discursos tranquilizantes, sino que ademلs se ven obligados a dar cuenta de ellos en sus medios".
En el poder desde hace 17 aٌos, Ben Alي, es candidato a sucederse a sي mismo en un nuevo mandato de cinco aٌos, que se ha hecho posible gracias a una enmienda de la Constituciَn. Las elecciones presidenciales, a las que concurren también otros tres candidatos, tendrلn lugar el 24 de octubre, al mismo tiempo que las elecciones legislativas.
Un florilegio edifiante
Unos pocos ejemplos son suficientes para mostrar que, en Tْnez, "prensa privada" no significa "prensa independiente". El 8 de octubre de 2004, antes del comienzo oficial de la campaٌa, podيa leerse en La Presse, primer diario tunecino en lengua francesa que tira 45.000 ejemplares :
"Sin embargo, el 24 de octubre no se tratarل solo de éxitos econَmicos y logros sociales, incluso aunque el balance sea suficiente, por sي solo, para justificar el gesto agradecido e inteligente de un electorado advertido".
Desde el 8 de octubre, antes del inicio de la campaٌa, algunos funcionarios se han dedicado a incensar en la prensa al presidente Ben Alي, como hizo la seٌora Habiba Merji-Cheikh, que se presentaba como "periodista" y "directora general de comunicaciَn e informaciَn del Ministerio de Asuntos de la Mujer, la Familia y la Infancia" :
"En el siglo de las masas globalizadas, de la jungla del mercado, de la revoluciَn tecnolَgica, de los terrorismos y del nuevo orden mundial indeciso, los tunecinos, que han medido los avances registrados por su paيs bajo la direcciَn del presidente Ben Alي, desvelan con naturalidad su intenciَn de decir con conocimiento de causa, y casi unلnimemente : Sي"
Esta alta responsable ministerial se entusiasma pْblicamente con su candidato, presidente saliente. Sin embargo, diez dيas después, se extasيa con la "neutralidad de la administraciَn" y el buen desarrollo de la campaٌa :
"Tْnez continْa viviendo al ritmo de la campaٌa para las elecciones presidenciales y legislativas del 24 de octubre, campaٌa que se estل desarrollando en un ambiente de fiesta, sana emulaciَn entre candidatos y neutralidad de la administraciَn".
El 18 de octubre, La Presse, que se distribuye gratuitamente a la funciَn pْblica, no hacيa ningْn misterio de su candidato favorito :
"El dinamismo que ha conocido nuestro paيs desde el Cambio (ndlr : 7 de noviembre de 1987, fecha de la destituciَn de Habib Bourguiba y de la llegada al poder del presidente Ben Alي) y los grandes éxitos conseguidos en todos los sectores de la economيa, inspiran a cualquier tunecino a manifestar su pleno agradecimiento a quien ha hecho posible todo ello : el presidente Zine El Abidine Ben Alي. Y a desear que esa prodigiosa dinلmica de voluntad, iniciativa y trabajo, continْe y aumente en el camino de la mayor prosperidad".
Tampoco el semanario Réalités quiso ocultar sus preferencias, al dar cuenta de un mitin polيtico celebrado el 10 de octubre, en el parque de exposiciones de Kram, en Tْnez :
"Horas antes de la llegada del jefe del Estado la multitud ya estaba entusiasmada, gritando eslَganes y frases que expresaban su compromiso y su sentimiento de lealtad al Presidente. Ese dيa, el parque de las exposiciones se adornَ con sus mejores galas, con banderolas, banderas, carteles con los colores de Tْnez y de la RDC (ndlr : Agrupaciَn Constitucional Democrلtica, partido del presidente Ben Alي). Un decorado extraordinario y una organizaciَn, extraordinariamente controlada, que demostraban incontestablemente el arte y la profesionalidad del RCD (S).
Y luego llegَ el Jefe del Estado. Se multiplicaron los yuyْs y los gritos de alegrيa. La multitud entusiasmada se encontraba frente a su Presidente, que recorriَ varias veces el estrado de punta a punta para saludar a su pueblo, llegado de buena maٌana a apoyarle y comprometerse con él".
— Maghreb & Middle-East Desk
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