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Derniers messages des forums


Une action en hommage à Zouhair Yahyaoui
18 juillet 2014, par jectk79

Mon amie ne sait pas rediger un com sur un article. Du coup il voulais souligner par ce commentaire qu’il est ravi du contenu de ce blog internet.


Pourquoi aller tracer partout pour faire établir des évaluations de d’assurances familiales alors qu’existent des portails tels que Sherpa-mutuelle.fr proposant de rapprocher les propositions avec un comparateur mutuelle sophistiqué en restant votre demeure ? site => mutuelle obligatoire


Abderrazek Bourguiba condamné à 25 mois de prison
15 novembre 2011, par Bourguiba

je vous remercie
bourguiba abderrazak



Quelques points marquant contre l’environnement en Tunisie
6 novembre 2011, par xZNRpEkXvbSPvAf

I like to party, not look articles up online. You made it hpaepn.



Et puis y a eu la Révolution :)
1er novembre 2011, par liliopatra

On est mardi 1er novembre 2011, déjà neuf mois que ben ali s’est enfui et il est caché, comme un rat, en Arabie Saudite. Son collègue Gaddafi a été tué.
Après la lecture de cette lettre, tout cela parait être comme un cauchemar pour celles et ceux qui ne l’ont pas vécu personnellement. Cependant, le mal a sévi longtemps, beaucoup trop longtemps en Tunisie. Il est temps que ça change.
Tout un système policier qui s’effondre, la justice vient de renaître, certes encore fragile mais sera équitable insh’Allah.



Va chialer ailleurs ( reponse)
30 octobre 2011, par Maud

Oui il a un fils qui est mon meilleur ami et croyez moi, même si son père et loin de lui sa ne fait pas de lui un mauvais père il s’occupe très bien de lui et Selim va le voir de temps en temps. Je suis au cœur de cette affaire et je peux donc savoir les ressentis de chacun...



Va chialer ailleurs ( reponse)
30 octobre 2011, par Maud

ةcoutez quand on ne connait pas la personne on ne juge pas ! Je connais personnellement Monsieur Tebourski et je sais que c’est un homme bon, et je pense que si il a demander a rester en France c’est surtout pour son Fils !
Ne le jugez pas car vous ne le connaissez pas comme je le connais ! Je suis la meilleure amie de son fils Selim. Je sais qu’Adel est un homme bon alors arrêtez tous vos blabla et essayer donc de comprendre le fond de la chose. Merci et bonne soirée



> Une pétition de 86 prisonniers tunisiens
30 octobre 2011, par Moussa

the death of an African giant

Par : Y. Mérabet
En outre, contrairement à ce que pensent aujourd’hui de nombreux libyens, la chute de Kadhafi profite à tout le monde sauf à eux. Car, dans une Afrique où les pays de la zone subsaharienne riche en ressources minérales tournaient complètement le dos à la France pour aller vers la Chine, il fallait bien que monsieur Sarkozy trouve un autre terrain fertile pour son pays. La France n’arrive plus à vendre ses produits manufacturés ou de décrocher un marché en Afrique, elle risque de devenir un PSD C’est pour cela que l’on a vu une France prête à tout pour renverser ou assassiner Kadhafi ; surtout quand l’on sait que la Libye est l’une des premières réserves en Hydrocarbures d’Afrique et de Sebha est la capitale mondiale du trafic Franco-libyen de concentré d’uranium Nigérien. Egalement, l’on sait que jusqu’ici, les populations libyennes n’avaient rien à envier aux Français, ils vivaient richement mieux sans se suer. Puisque Kadhafi faisait tout son possible pour les mettre à l’abri du besoin. Il est donc temps pour les libyens de choisir pleinement futur partenaire occidental. Car si en cinquante ans de coopération la France n’a pu rien apporter à l’Afrique subsaharienne. Vat-elle apporter maintenant aux libyens un bonheur supérieur à celui que leur donnait leur Guide. Rien à offrir à ces ignorants de libyens, sauf des repas communs dans les poubelles de la ville Paris, en France c’est déjà la famine ? Lui, qui durant plusieurs décennies était l’un des faiseurs d’hommes les plus efficaces sur le continent Africain. De son existence, Kadhafi était le leader le plus généreux d’Afrique. Pas un seul pays africain ne peut nier aujourd’hui n’avoir jamais gouté un seul pétro –Dinar du guide Libyen. Aveuglement, et motivé par son projet des Etats-Unis d’Afrique, Kadhafi de son existence a partagé l’argent du pétrole libyen avec de nombreux pays africains, qu’ils soient Francophones, Anglophones ou Lusophones. Au sein même de l’union Africaine, le roi des rois d’Afrique s’était presque érigé en un bailleur de fond très généreux. Jusqu’à l’heure actuelle, il existe sur le continent de nombreux présidents qui ont été portés au pouvoir par Kadhafi. Mais, curieusement, même pas un seul de ces élèves de Kadhafi n’a jusqu’ici eu le courage de lui rendre le moindre hommage.Au lendemain du vote de la résolution 1973 du conseil de sécurité de l’ONU, certains pays membres de l’union africaine sous l’impulsion de Jacob Zuma ont tenté d’apporter un léger soutien au guide libyen. Un soutien qui finalement s’est éteint totalement sans que l’on ne sache pourquoi. Même l’union africaine qui au départ conditionnait avec amertume la prise du pouvoir libyen par un groupe de terroristes et la reconnaissance du CNT libyen constitués de traitres, s’est finalement rétracté de façon inexplicable. Et curieusement, jusqu’aujourd’hui, aucun gouvernement consensuel n’a été formé en Libye. Depuis l’annonce de l’assassinat de Mouammar Kadhafi, cette union africaine dont Mouammar Kadhafi était pourtant l’un des principaux défenseurs et ayant assuré le dernier mandat, n’a encore délivré aucun message officiel de condoléance à ses proches ou de regret. Egalement, même ceux qui hier tentaient de le soutenir n’ont pas eu le moindre courage de lever leur petit doigt pour rendre hommage à leur mentor. Jusqu’à l’heure actuel, seul l’ancien archevêque sud-africain et prix Nobel de paix Desmond TUTU a regretté cet acte ignoble. Même le président Abdoulaye Wade que l’on sait pourtant proche des révoltés libyens n’a pas encore salué la mort de l’homme qu’il souhaitait tant. Le lendemain de sa mort, un vendredi pas un musulman n’a prié pour lui ?.. A ce jour, sur le continent Africain, seul l’homme de la rue et les medias ont le courage de parler de cette assassina crapuleux du guide libyen. Mais, cette attitude des dirigeants africains ne surprend personne, dans la mesure où l’on sait que chaque président a peur de se faire remarquer par un Nicolas Sarkozy qui est capable de tout si la tête d’un président africain ou d’un arabe l’énerve.
Conclusion La Libye et l’Afrique toute entière viennent de tourner une page d’or avec la perte de Mouammar .
Traitre et maudit que je sois, si j’étais un libyen ?

Journaliste indépendant (Algérian Society for International Relations)
119, Rue Didouche Mourad
Alger centre



Liberté pour le Docteur Sadok Chourou
29 octobre 2011, par Dr. Jamel Tazarki

J’ai écrit un livre qui mérite d’être lu :
TOUT EST POSSIBLE - L’AVENIR DE LA TUNISIE
Vous pouvez télécharger le livre sur mon site Internet :
http://www.go4tunisia.de
Dr. Jamel Tazarki
Allemagne



DECES D’OMAR CHLENDI
28 octobre 2011, par bourguiba

Ma mére Térésa oui notre mére je suis abderrazak bourguiba le frére de mon meilleur ami Farouk .
vous peut etre me connait mais je pense pas que nous avont eu l’occasion de vous voir .

je suis désolé pour ce qui a passé pour mon frére Farouk .
Omar etait un homme exeptionnel un vrai homme j’ai passé avec lui 6 mois dans le prison nous étions plus que deux fréres.

soyez fiére de Farouk
et que la paradi soit pour lui



Projet libéral pour une nouvelle monarchie démocratique et laïque en Tunisie
22 octobre 2011, par Victor Escroignard

La Monarchie Constitutionnelle est l’avenir est la garantie des droits et libertés pour la Tunisie, la Libye et toute l’Afrique du Nord. Le Roi est l’âme du peuple, Il est porteur du sentiment d’unité nationale et du patrimoine historique du peuple. LA MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE EST LE PLUS SUR MOYEN POUR EVITER QU’UN PRESIDENT FINISSE UN JOUR EN DICTATEUR (voyez le cas du roi d’Espagne, sauveur des libertés après le Franquisme).



> Lotfi Hamdi, une Barbouze qui se voit ministrable
4 octobre 2011, par Anti Lotfi Hamdi

Bonjour Mesdames, Messieurs,

Je souhaite attirer votre attention sur le faite que ce Barbouze comme vous le dites, a retourné sa veste à l’instant où il s’est assuré du départ définitif du ZABA plus exactement le 18 Janvier 2011.

Mais encore ce dernier qui détient pas un seul titre comme auprès du RCD mais aussi faison parti de plusieurs association et surout la chambre Franco-Tunisienne de marseille ou il a volé récemment le portfolio pour se faire une nouvelle peau et une nouvelle virginité auprès de la Tunisie, avec un pseudo symposium tenue au pôle technologique sis à la Gazelle (Ariana).

Rappel du passé : Khaled Néji représentant de l’office de l’huile près du consulat générale de Tunisie à Marseille a été victime de sa (Stoufida).
Monsieur Kahled Néji a été limogé de son poste, radié de ses fonctions, décédés suite à une attaque cardiaque après avoir visité les prisons Tunisiennes

Je souhaite que cette personne n’intervienne plus sur le sol Tunisien afin de crée des réseaux encore pire qu’avant et revenir au pouvoir par la fenêtre.

Aidez moi à dire la vérité sur ce malheureux de la Sbikha (kairouan) qui fout la honte à son peuple.

Ce Virus, qui trompe sa femme sans scrupule ni honte. A trahit ce que nos ancêtres ont essayé de bâtir, bravour, fraternité dévouement, sincérité.

Il est et il sera toujours à l’antipode des Tunisiens , lèches botes et au plurielles

Vive la Tunisie sans hypocrites



Blog dédié à la défense du prisonnier politique Abderrahmane TLILI
4 octobre 2011, par bechim

bonjour je suis tres heureuse que mr tlili soit libere mais je n arrive pas avoir de nouvelles precises je tiens a dire que c est un MONSIEUR exceptionnel et qu il ne merite vraiment pas ce qu il a endure j aimerai pouvoir lui exprimer tte ma sympathie



> Tunisie, l’agression abjecte sur Samia Abbou par les voyous de Ben Ali
26 septembre 2011, par Liliopatra

Voilà quatre ans se sont écoulés et votre combat a porté ses fruits. J’aurais pas osé signer ces quelques mots par mon nom réel si vous n’avez pas milité pour ’ma’ liberté. Reconnaissante et le mot ne peut résumer ce que je ressens et tout le respect que je vous porte.

Merci...

Lilia Weslaty



> Les procès de l’ignorance et les progrés de l’Homme
24 septembre 2011, par a posteriori, l’auteur Nino Mucci

Les petits cons s’amusent à faire leurs graffitis imbéciles même sur les statues couvertes de prestige et d’histoire de Carthage ; on en a maintenant fini avec Ben Ali, avec la censure et l’étouffement des idées et de coeur opéré par son régime. Mais on en finira jamais avec l’idiotie des fondamentalistes islamiques qui promenent leurs femmes en burka, parce que c’est la seule façon par laquelle savent voir une femme : comme une bête dangeureuse. On en finira pas facilement, terrible dictature, avec ceux qui demandent maintenant de couper les mains, les jambes et les bras, suivant l’obsolète loi coranique, sans se faire aucun souci de l’Homme. Jésus, le Christ en est le plus grand champion, le Rédempteur de l’humanité, Lui qui a porté la Croix pour nous TOUS ; quant à la mafia et à al-Capone, nous les plaçerons comme un héritage historique de cet islam que tant s’acharnent à défendre par l’ignorance (mafia vient de l’arabe dialectal anciene "mafiah", c’est-à-dire "protection", la mafia est nait et c’est culturellement radiquée dans une ancienne terre d’islam, la Sicile)



que dieu te glorifie.
23 août 2011, par adyl

j’ai aimé ce que vous pensé . suis de ton coté. tu me trouvera a l’appui



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Dossiers thématiques > Union de l’opposition
Quelques réactions à la conférence de AIX parues sur le forum tunezine.com
par hasni
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L’annonce à 3 jours des rencontres de Aix du 23, 24 et 25 mai 2003 a provoqué de vives réactions des participants au forum.


Quelques réactions à la conférence de AIX parues sur tunezine.com

Un minimum de sérieux, de respect et de transparence ne fait pas de mal par : Abdel Wahab Hani

Le juge Mokhtar Yahyaoui vient de transférer, ce midi, un texte non signé, portant programme des "rencontres d’Aix" de "l’opposition tunisienne", manifestation prévue cette semaine dans le sud de la France. Le bruit court à Tunis et dans la diaspora sur cette grand messe, devant ressembler à la plate forme des partis politiques algériens, réunis, au début des années 90, à Saint Egidio et sous le patronage de la confrérie du même nom.

Le texte transmis par le juge Yahyaoui ne porte aucune mention sur la partie qui organise ce rassemblement, ni sur le lieu, ni sur les contacts presse, ni ceux pour le public, ni les sources de financement de la réunion. Tout semble indiquer qu’il s’agit d’une réunion privée, à l’instar des célèbres réunions du Salon de Rouz El Youssef, regroupant l’intelligensia citadine au Caire du début du siécle passé, ou de ceux de Ali Abdallah Salah dans son exil Damasquin après la dislocation du Yemen uni, au début de la décennie écoulée.

Et en gardant toute la bonne volonté du monde, on ne peut qu’être que désolé et perturbé par ce désir d’opacité. C’est du formalisme, mais c’est important. Dans chaque réunion, on a besoin d’une partie qui invite et organise, d’une annonce publique préalable, d’un lieu public, d’invités publics, d’un ordre du jour public connu bien à l’avance, avec des animateurs et des rapporteurs de séances connus du public et à l’avance, ainsi que d’une transparence sur les sources de financement...

On s’est posé énormément de questions lors des conclaves de l’opposition en mai de l’année dernière, le 12 à Tunis et le 18 à Paris. Il semble que la leçon n’ait pas été comprise, pire elle semble être bien digérée et l’opacité mieux travaillée.

Il me vient à l’esprit, une réunion de l’opposition irakienne, tenue en pleine guerre à Paris, dans les salons de l’Assemblée nationale, et à laquelle j’ai représenté le Congrès Pour la République (CPR). Ce sont les Verts qui avaient mis à disposition les lieux, et puis le reste ce fut l’oeuvre du Forum Irakien en France, présidé par le talentueux Wathab Al-Saadi, et du Forum Démocratique du Moyen Orient, structure naissante regroupant des arabes et des iraniens de la diaspora. On était en pleine guerre et malgré les conditions exceptionnelles, Wathab a eu le temps de publier le programme détaillé, plus de 10 jours à l’avance. Je l’avais moi même rendu public sur les sites tunisiens, avec un contact public.

On y trouvait tous les acteurs politiques et humanitaires, dans le sens de l’action et de l’assistance humanitaire, et non celui des défenseurs des droits de l’homme, souvent cités dans écrits tunisiens. Des Communistes au représentant de l’Ayatollah Baqer Al-Hakim. Des vrais résistants aux dissidents de marionnettes de dernière minute. Des analystes universitaires, aux militants de terrain, à ceux qui se voyaient déjà dans des postes de ministres avec des programmes de décollage clefs en main. Des étudiants qui récitaient leurs travaux de Sciences Politiques, d’Etudes Commerciales ou de Sciences Economiques, aux érudits de politique. On y trouvait un programme détaillé de la réunion, avec deux grands axes : "Comment sortir de la crise" et "la mise en place du système démocratique". Le débat a été animé par des animateurs connus de tous et annoncés depuis la publicaton initiale du programme.

Des irakiens débattaient, avec la participation active de deux délégations, et de plusieurs observateurs. L’Ambassade d’Espagne dépêchait deux diplomates, d’autres chancelleries firent de même, certaines ONG qui travaillaient sur la démocratisation, ainsi que de nombreux organes de presse. Les organisateurs avaient insisté à ce que le débat fut alimenté par un regard étranger. La parole fut accordée à maintes reprises aux deux délégations sus-mentionnées, à Alain Chenal, du Parti Socialiste (PS) français, et à moi même, au nom du CPR. Le monde arabe et l’Europe anti-guerre en quelque sorte. La sincérité était de mise et le débat coulait de source, sans énervement ni dérapages. L’organisation sérieuse, calme et transparente de Wathab, au nom du très respectueux et unanime Forum Irakien en France, en fut pour quelque chose. Dire qu’il n’y a pas mieux que la transparence...

Agir dans la précipitation, l’impulsivité, l’opacité et la clandestinité est la marque de fabrique du Dictateur Ben Ali. Et ce n’est certainement pas en adoptant la culture de la dictature qu’on va pouvoir la débobiner. Ibn Khaldoun disait déjà que "le vaincu est porté à imiter le vainqueur", mais ce fut pour des sociétés archaïques, qui ne font que se reproduire les unes à partir des autres, en perpétuant le même code. L’opposition tunisienne aura certainement mieux à proposer à la nation et aux générations futures.

Bon courage à celles et à ceux qui vont débattre dans l’opacité d’un couvent marseillais. Et il se peut que : "de l’obsucrité jaillit la lumière !"...

Paris, le soir du 19 mai 2003 Abdel Wahab Hani *****

Les Néo-Gharnatis sont-ils différents des anciens de l’époque coloniale ? Salah Karker Le 21/05/2003

Une bonne lecture de notre histoire tunisienne contemporaine s’impose pour comprendre pas mal de chose. Pourquoi Bourguiba a-t-il gagné, alors que ceux de l’ancien destour, les Gharnatis, ont perdu. Pour répondre à cette répondre à cette très importante question, il faut faire une très profonde et vaste recherche. Mais, même en absence de cette recherche, il y a des vérités éclatantes sur la question qui ne peuvent pas ignorer par un averti.

- Bourguiba était un animal politique extrêmement fin, averti et clairvoyant. Alors que les Gharnatis étaient tout sauf des politiques. Ils étaient, tous, complètement, à coté de la barre.
- Bourguiba a levé très haut le plafond des revendications et a exigé l’indépendance, alors les Gharnatis ont gardé le plafond de leurs revendications à un niveau très, très bas.
- Bourguiba a rompu avec le colonisateur, et il n’a noué avec, qu’après avoir devenu un homme d’Etat incontournable. Alors que plusieurs des Gharnatis ont gardé le contact avec l’administration coloniale. Certains parmi eux ont pratiqué la trahison en faisant le mouchard et l’indicateur. Ils criaient les militants anticolonialistes tout en gardant les mains dans le sac.

Une bonne partie de ceux qui s’autoproclament opposants au régime, ne sont rien d’autre que des néo-Gharnatis.
- Ils ne savent rien ou presque de l’art de la politique. Si Bourguiba a gouverné en maître absolu et a refusé de faire participer les vrais visages politiques autour de lui tout en les laissant agir librement, le dictateur qui lui a succédé, en plus qu’il complètement étranger à la politique, il a créé le vide total à ce niveau dans le pays, et a laissé tous les aventuriers et les intrus à la politique, rêver, eux aussi, de gouverner chacun parmi eux la Tunisie un jour. Sans savoir toutefois comment ça va se produire.
- L’écrasante majorité de ces éminents chefs de l’opposition ont longuement applaudi le dictateur, nous ne devons pas l’oublier. D’autres, jusqu’à présent, ne bougent que sous ses ordres. Plusieurs aussi n’hésitent pas une seconde pour répondre volontiers à la moindre de ses gestes pour le servir. Alors la grande majorité de cette « opposition » n’a pas un vrai plafond de revendication, même très bas. Quant à notre plafond d’objectifs consiste à édifier une nouvelle Tunisie, libre, fière et démocratique, dans laquelle nous mettrons fin définitivement à la gouvernance RCDiste, et où nous nettoierons le terrain politique pour rendre à la politique et au peuple tunisien leur considération.
- La majorité parmi ces dirigeants de l’opposition connue, à l’exception d’un petit nombre parmi lesquels on peut citer Ennahdha et Monsieur Marzouki, les autres, comme les anciens Gharnatis, ils le militantisme et l’opposition au régime, tout en gardant les mains dans le sac, en collaborant avec ce régime et en gardant le contact avec lui. L’un des principaux organisateurs de la rencontre d’AIX est un agent et collaborateur du régime tunisien. Le futur nous enseignera que tous ceux qui vont participer à cette rencontre ont été enroulés dans la farine. Celui qui dit que le dictateur et ses services, sont dépassés par les évènements, il se trompe. Ce sont eux qui ont préparé pour « l’opposition » sa rencontre !!!

Très bonne chance pour votre rencontre Messieurs les « chefs de l’opposition tunisienne ». N’oubliez pas surtout que vous êtes tous sollicités pour cette rencontre par un agent des services tunisiens. Le futur vous l’apprendra.

******

Paris le 19 mai 2003 (publié le 23) Bismillah Arrahman Arrahim A l’Attention de Monsieur Chokri Hamrouni. Organisateur des Rencontres d’Aix- Marseille. C/ Comité pour les Libertés en Tunisie d’Aix- Marseille Assalamu Alaikum

Je voudrai vous remercier d’avoir pensé à m’inviter aux rencontres d’Aix- Marseille que vous organisez entre le 23 et le 25 mai 03 et souhaiter plein succès à votre entreprise. Réunir autant de tunisiens, même à l’étranger, n’est pas toujours chose aisée. C’est donc avec une grande sympathie que je salue vos efforts et ceux de vos amis, pour réussir cette rencontre. Cependant je ne peux y participer pour les raisons suivantes : 1) Dans le premier programme que vous m’avez envoyé, il y a près de deux mois, et l’échange téléphonique qui l’avait suivi, vous m’aviez demandé d’animer une table ronde sur les problèmes de la corruption en Tunisie. Je constate, au vu du programme définitif, qu’il n’en est plus question, ce que vous m’avez confirmé d’ailleurs au téléphone, aujourd’hui 19 mai. 2) L’invitation que vous m’avez adressée, à titre personnel, ne mentionne nulle part l’Institut des relations internationales que j’anime depuis près de six ans, avec, pour votre information, trente deux tunisiens. Il est vrai que mes amis et moi-même avons choisi de travailler dans la discrétion. Il s’agit en fait d’un cercle de réflexion peu engagé dans la gestion du quotidien, si bien que nous ne réagissons pas toujours sur Internet à l’actualité Tunisienne. C’est un choix que nous assumons entièrement. Mais je peux vous assurer que le travail que nous avons accompli n’est pas négligeable. Ainsi et pour ne citer qu’un des aspects de notre activité, l’ITRI a eu une part très active, ces dernières années, dans l’élaboration de trois livres sur la Tunisie, à savoir : Le Silence Tunisien de Lise Garon, Notre ami Ben Ali de J.P.Tuquoi et N.Beau et Tounès Al Ghad. Rien que cela aurait justifié de mentionner notre modeste organisation. 3) Personnellement, vous pouvez me croire, ne pas être invité à votre rencontre, ne m’aurait nullement affecté. J’en ai l’habitude. Mais je m’insurge que d’autres, présents sur la scène associative, culturelle et politique depuis 12 ans au moins, en soient exclus. Je pense notamment à Monder Sfar, Cofondateur et président du comité Tunisien d’appel à la démission de Ben Ali en 1993 et militant infatigable de la première heure ( j’apprends aujourd’hui qu’il vient d’être invité au téléphone), à Salah Kerker, avec tous ses titres, son passé et son action au quotidien, à Abdellatif Ben Salem, intellectuel et militant de tous les instants et qui a produit récemment un numéro spécial de « Horizons Maghrébins »sur la Tunisie, à Noureddine Khatrouche, dont les écrits, quoique rares, témoignent d’un rare sens critique , à Abdel Aziz Aggoubi, actuel président de la LDH à Ville- Franche sur Saône, lui aussi militant de la première heure et, d’autres encore. Que toutes ces personnes ou certaines d’entre elles ne soient pas sympathiques à certains de vos illustres invités, ne peut justifier leur exclusion. A moins qu’il ne s’agisse du poids politique de chacun d’eux, auquel cas, je crains qu’aucun d’entre eux ne soit, à de rares exceptions, moins représentatif que les présents à la rencontre. L’une des conséquences de ces quinze années de dictature est d’avoir réduit à néant toute prétention à la représentativité. 4) Mais la raison principale qui m’empêche de participer à votre rencontre, tient aux problématiques et aux thèmes que vous avez choisis de débattre et auxquels il ne m’a pas été offert de faire la moindre suggestion ou proposition:1) Liberté d’expression et verrouillage médiatique, Stratégie de communication, 2) l’indépendance de la justice en question, droits de l’homme quel combat,3) Acteurs politiques/ associatifs : même combat. Quel projet démocratique pour l’après dictature ? Est-ce vraiment de cela que l’opposition et le pays ont tant besoin ? Le moment n’est-il pas venu au contraire, pour que tous ceux qui sont impliqués dans l’action politique et associative et militent pour l’avènement d’une démocratie dans notre pays, se retrouvent, sans complexe d’aucune sorte, pour faire leur propre autocritique et analyser les raisons qui font que les millions de tunisiens qui abhorrent le régime, ne font guère confiance non plus à leur opposition ? Je le dis très sincèrement et sans aucune arrière pensée. Il m’est arrivé d’appeler les opposants tunisiens à une plus grande humilité, non pas par provocation mais simplement pour donner plus de crédit à notre action, individuelle ou collective. Je l’ai fait encore une fois, il y a quelques mois, dans un article qui, contre toute attente, m’a valu l’adhésion de deux chefs de partis de l’opposition. Dans cet article, j’ai fait une analyse de l’état des lieux et j’ai conclu que les opposants tunisiens ne constituent pas actuellement une opposition, capable de gérer une transition démocratique et qu’ils pourraient, tout au plus et moyennant de profondes révisions de leur stratégie et une recomposition de leurs forces, inciter ou obliger d’autres, plus proches du système, à entreprendre cette tâche. Ainsi, l’opposition aura au moins servi de catalyseur au changement. C’est mon point de vue et si l’occasion m’aurait été donnée, je serai venu le défendre, à la lumière, entre autres, de ce qui s’est passé en Irak. Je pensais franchement, qu’après le cataclysme Irakien et la faillite de l’opposition Irakienne, vous alliez changer de programme et, qu’au lieu de débattre de ce que tous les tunisiens connaissent déjà depuis longtemps, de la dépendance de la justice, au verrouillage de l’information et à la corruption du régime, vous vous pencheriez sur la situation de l’opposition, que vous discutiez de son émiettement, de son peu de crédit, national et international et de cette tendance de certains de ses chefs, à se croire présidentiables dès lors qu’ils se retrouvent à la tête d’une trentaine de militants. Enfin, qu’aurai-je ajouté, en parlant de l’image du régime ou de celle de la Tunisie à l’étranger, alors que le véritable problème est celui de l’image de l’opposition et de son crédit auprès de son peuple ? Je vais me hasarder à proposer un début d’explication au fossé qui sépare les opposants de la grande majorité des tunisiens, actuellement hostiles au régime. Et c’est le panel de vos invités qui me l’inspire. En effet, nous avons d’un côté le mouvement Nahdha et quelques associations et personnalités proches et, à l’autre extrémité, une kyrielle de partis, de personnalités et d’associations rivés, disons à gauche. C’est là un rassemblement des extrêmes qui ne peut en aucune façon, quelque soit son activisme et l’idée qu’il se fait de son poids médiatique, traduire la réalité sociologique et politique de la Tunisie. et encore moins initier une transition démocratique dans le pays A mon humble avis, c’est entre ces deux extrêmes, c’est à dire au sein de ce large centre, indifférent à l’idéologie des uns et des autres et qui demeure encore muet et sans porte parole, qu’il faudrait espérer sortir un jour de l’impasse actuelle. Je suis sûr que vous ne serez pas insensibles à toutes ces questions et qu’il sortira de votre rencontre une bonne déclaration et, pourquoi pas, un futur candidat à l’élection présidentielle. Je regrette encore une fois de ne pouvoir être des vôtres et je dénonce vigoureusement la campagne de suspicion visant à dénigrer votre initiative. Avec mes souhaits de plein succès. Wassalam. Ahmed Manaï Institut Tunisien des Relations Internationales. Tunisielibre@yahoo.fr

****** Par Sami Ben Gharbia alias Chamseddine.

Le mécontentement est grandissant dans le milieu des jeunes intervenants sur les forums de discussions. D’un côté, ils observent avec amertume et impuissance la dérive de plus en plus autoritaire du régime, et de l’autre ils suivent les épisodes de la déroute de l’opposition tunisienne. Qu’il soit sur les pages du forum TUNeZINE ou celles de Tunisnews et de Tunisia2003, le désenchantement a laissé la place à l’exacerbation ; et l’indifférence à la colère. Avec l’information concernant la Rencontre d’Aix-en-Provence, il est devenu de plus en plus pénible de dissimuler le désarroi, voire le découragement, chez tous ceux qui avaient espéré voir s’amorcer un front de salut national. Hâtée, mal informée, louche, mais porteuse d’un rêve, peut-être trompeur, qui nous a pourtant longtemps caressés, celui de rassembler les divers partis et organisations de la société civile, la Rencontre, prévue pour cette fin de semaine, avait trompé plus d’un, à commencé par l’auteur de ces lignes, au point que le fameux RCDiste, Dédé, l’ange gardien du régime, assidu sur le forum de TUNeZINE, avait secoué ce qu’il a appelé ma « naïveté politique », celle de voir se rencontrer les « acteurs » de la société civile.

A-t-on vraiment tort d’espérer une telle conciliation nationale ? Bien sûr que non. L’optimisme, même dans les moments les plus sombre, est le moteur de la vie. Pourquoi donc nous - les jeunes indépendants- considérons ces coquilles vides que sont les partis comme des cas désespérés, incapables de faire avancer les choses ? Pourquoi n’a-t-on jamais entendu parler d’un quelconque changement à la tête des partis de l’opposition tunisienne se réclamant de la démocratie ? Y a-t-il une carence au niveau des ressources humaines ou bien au niveau de la culture démocratique ? Peut-on combattre la dictature avec ses moyens ?

Favoritisme, soif du pouvoir, insensibilité, élitisme, arrogance et prétention ne sont-elles pas les maux que partage le régime avec ceux qui sont censés le combattre ? Pourquoi, les représentants de la société civile préfèrent-t-ils être des invités d’honneur des émissions télévisés, des conférences et des colloques que d’être à l’écoute de leurs concitoyens ? Combien de fois à-t-on invité les leaders de l’opposition de venir discuter sur le forum de Tunezine ? Hormis S. Karker, M. Yahyaoui, Mondher Sfar et quelques autres rares figures de la diaspora,pourquoi le reste de ces « personnalités publiques » déclinent-ils l’invitation et refusent-ils le débat ? Est-ce que l’opinion publique internationale, et en moindre mesure les chancelleries occidentales, aux quelles ils paraissent être dévoués corps et âmes, sont plus importantes que l’opinion de la jeunesse tunisienne ? Pourquoi réservent-ils du temps à une chaîne de télévision espagnole ou à un colloque italien alors qu’ils se fâchent lorsqu’un jeune tunisien (Tsar Boris) leur pose de la façon la plus directe une série de questions qui nous concernent tous ? L’audimat, cette nouvelle obsession de l’opposition tunisienne et des représentants de la société civile, est tout sauf tunisienne, pourquoi ?

A lire les réponses retournées de la manière la plus déchaînée et la plus désagréable au questionnaire de Tsar Boris adressé aux petits dictateurs de l’opposition, ces pastiches de Zaba, on n’a plus aucun doute sur la nature de la culture qui prévaut au sein des cercles, ô combien restreints, de ces partis ou ces « sociétés privées » selon les termes de Abdo Maalaoui [1].

Cette coquille vide, nommée opposition tunisienne, s’abreuve de la même source que la dictature : la culture de l’autoritarisme, le culte de la personne et le mépris du peuple. La transition vers la démocratie ne peut s’effectuer sans l’ancrage des valeurs démocratiques dans les têtes même des leaders des partis et des représentant de la société civile. Comme l’a bien rappelé Abdel Wahab Hani : « ce n’est certainement pas en adoptant la culture de la dictature qu’on va pouvoir la débobiner. » [2]. On n’a jamais vu ces étoilés de la politique descendre de leur tour pour aborder les sujets avec les jeunes des forums.

Ghannouchi, à la tête de son parti, depuis déjà un quart de siècle, malgré ses échecs consécutifs, nous raconte encore et encore le mythe de l’Etat islamique de la Médina ; Marzouki s’emporte du questionnaire de Tsar Boris comme si un intrus avait violer son harem politico-intellectuel ; Ben Sedrine est embauchée à plein temps dans les émission télévisées pour sensibiliser l’opinion publique internationale oubliant que l’enjeu essentiel réside dans l’opinion publique tunisienne ; Hammami était plus intéressant lorsqu’il était mystifié par sa cachette et l’épisode de sa cavale surréaliste ; Charfi, encore obnubilé par les honneurs du ministère, les salons des hôtels luxueux et les mensonges de sa « pensée réformiste » n’a pas encore réalisé la gravité de son parcours comme lieutenant idéologique de Zaba.

Les partis de l’opposition et les défenseurs des droits de l’homme qui cherchent le soutien dans les capitales européennes n’ont pas encore compris que ce chemin ne mène nulle part. C’est le chemin vers le cœur et l’esprit de la jeunesse tunisienne qui nous garantira la réussite. Et le chemin vers notre jeunesse doit se faire par le biais d’un discours jeune, vierge, hardi, désintéressé, frais et rebelle. Il faut qu’il y ait toujours quelqu’un pour répondre aux gens, puis pour évaluer les idées discutées et pourquoi pas pour faire le suivi et mettre en œuvre les suggestions émises lors des débats. Nous sommes convaincus de la nécessité d’une politique de terrain. Et si le terrain intérieur nous est interdit par Zaba, le terrain extérieur dont le terrain virtuel qu’assure Internet, nous permet d’exercer le principal droit/devoir démocratique qu’est le débat. Il faut investir dans le débat. Il est inacceptable qu’on abandonne des groupes entiers de jeunes engagés dans l’action politique, épris de l’amour de leur patrie et concernés par le sort de leur pays.

La démocratie participative suppose d’être toujours à l’écoute des gens. Le plus important c’est que les gens puissent parler - ce qui est entrain de se produire de plus en plus-, que ceux qui se sont hissés à la tête des formations de l’opposition les écoutent et discutent avec eux. Les chefs des partis de l’opposition, ces miniature de la dictature, sont les premiers responsables de leur propre débâcle. Faire porter la responsabilité au régime de Zaba n’est qu’une tromperie d’une opposition ghettoïsée par ses propres procédés élitistes.

Travailler pour produire une culture de refus et de dialogue. Jeter les ponts entre la vieille et la nouvelle génération de militants avant qu’il ne soit trop tard. Lire les interventions des jeunes, apprendre à les lire humblement, écrire des réponses, intervenir sur les forums de discussion. Oser poser les questions qui font mal, celles qui éveilleront les âmes de nos cités somnolentes. Oser affronter le visage de notre quotidien : la vulgarité, l’insolence et l’irrespect qui caractérisent, malheureusement, notre social. Oser réinventer la littérature politique, la littérature qui dérange, celle qui fait peur aux gardiens de l’Ordre. Ce sont là les missions primordiales des partis de l’opposition tunisienne.

Tout peuple qui n’a pas produit une classe de révolutionnaires illuminés et courageux est un peuple condamné à la servilité et à la misère. Une classe d’intellectuelle qui n’a pas produit une culture de refus et de contestation et des penseur qui osent critiquer et mettre tout sous la lumière de la question et du doute est une classe corrompue qui se recrute au milieu des arrivistes et des dictateurs-apprentis. Notre peuple non seulement est humilié par ses gouverneurs, mais aussi par les leaders de l’opposition et les soi-disant intellectuels, ces avants-gardes de la culture des salons qui n’ont pas encore appris à aimer le peuple, à s’adresser à ses forces étouffées et à leur faire confiance. Chaque Tunisien et chaque être humain a un penchant vers la liberté et la dignité. Il faut savoir l’éveiller, le remuer et le réactiver. Comment attitrer l’attention de notre peuple qui a pourtant l’air d’être nonchalant ? C’est une question qui doit circuler entre nos cœur et nos têtes, car nous avons besoins d’ajouter une graine de sentiment à notre raisonnement et une graine de raison à nos sentiments. Nous avons besoin d’apprendre l’amour de notre prochain.

L’histoire de l’humanité nous l’a démontré : un peuple qui n’a pas produit une élite illuminée et autocritique n’est pas apte à se redresser ; une élite qui n’a pas produit un art, une culture et un discours qui associe le peuple et s’adresse avec amour à son âme n’est pas apte à représenter la volonté de renaissance et de changement.


[1] Chefs des Partis de l’Opposition : C’est assez !Abdo Maalaoui (Montréal, Canada)TUNISNEWS N° 1094 du 18.05.2003.

[2] Un minimum de sérieux, de respect et de transparence ne fait pas de mal, par Abdel Wahab Hani, le soir du 19 mai 2003

****** Opinion concernant la réunion d’Aix-Marseille Lecteur Assidu

1- L’invitation à la participation à cette rencontre s’est faite d’une façon plutôt opaque. Le juge rebelle a envoyé sur TUNeZINE le programme de la réunion quelques jours avant son début, sans que l’on sache qui invite qui (?), qui organise quoi (?) et quel est le but exact de la rencontre. Une plus grande transparence n’aurait fait de mal à personne.

2- Quand des personnes supposées bien connaître la situation tunisienne invitent « TUNeZINE-réveille-toi » (?), cela me peine et me choque ! Ainsi, nos chers opposants ne distinguent-ils pas encore "TUNeZINE" (e.mag + 2 forums de discussion) et "Reveil Tunisien" ? Se sont-ils sentis obligés d’inviter « la bande de jeunes supers sympathiques et qui militent sur Internet » ? Cette façon incorrecte et plutôt paternaliste de lancer l’invitation m’a chagriné d’autant plus que, d’après moi, le travail réalisé par Ettounsi (actuellement en prison) vaut au moins celui des autres opposants (je ne vais pas dire que son travail était plus important car je n’aime pas les surenchères).

3- Ces critiques ne m’empêchent pas de trouver grotesques les accusations lancées, sur le forum TUNeZINE, par de nombreux forumiers. Certains n’ont pas hésité à qualifier les participants à la rencontre d’Aix de traîtres (rappelons que cette accusation en droit tunisien peut conduire à la pendaison !). D’autres forumiers qui se prennent apparemment pour des Snipers ont expliqué que les participants sont dans leur « ligne de mire ». Certains autres participants nous expliquent doctement que Charfi = Chammari = Hammami. Les gens qui suivent l’actualité tunisienne savent évidemment que cette équation n’a aucun sens !

Les accusations les plus graves ont parlé de financement louche et de néocolonialisme français. Après une enquête personnelle, je peux affirmer que les rencontres auront lieu, à huis-clos, uniquement entre tunisiens (exclusion faite de la soirée du samedi avec le débat public). Selon les mêmes sources, l’intégralité du financement de la rencontre provient d’organisations tunisiennes.

5- Si le but de la rencontre avait été l’annonce d’un gouvernement provisoire ou bien la publication d’une nouvelle constitution, j’aurais pu comprendre le sentiment d’exclusion - vrai ou exagéré - éprouvé par certains militants tunisiens (en Tunisie ou à l’extérieur). Mais, il semble que le but de la rencontre est de débattre des différentes vues des organisations tunisiennes de l’avenir du pays. Ces débats, avant même leur début, ont déclenché un débat artificiellement passionnée.

6- La lutte contre un régime non démocratique devrait nous emmener à nous féliciter de toutes les possibilités de rencontre entre les représentants de l’opposition. Il ne faut pas oublier que cette opposition milite dans un contexte très difficile (répression, censure, brimades). Gardons à l’esprit que le premier adversaire reste le pouvoir et certainement pas l’opposition aussi imparfaite (et perfectible) soit elle !

7- Ennahda est une force politique tunisienne. Il est tout à fait normal qu’elle soit représentée à cette rencontre. La revendication de l’amnistie générale est une demande politique et morale qui doit représenter le mot d’ordre de tous les opposants de différentes obédiences. Ceci dit, je pense que les démocrates tunisiens ne devraient en aucun cas s’allier politiquement avec des représentants d’une tendance politique que j’estime obscurantiste et qui est au mieux une autre facette de la dictature. Il ne faut pas perdre de vue qu’Ennahda (et les autres islamistes qui n’appartiennent pas à ce mouvement) sont des adversaires politiques que les démocrates doivent combattre. Ce combat n’a pas à être différé sous le prétexte fallacieux de la lutte contre la dictature.

Voici en quelques mots mon opinion sur cette question.

Merci

Lecteur Assidu www.tunezine.com 21-5-2003

****** La rencontre : ma suggestion Abou dhar 20-05-2003

Le 23 date du début de la rencontre est pour très bientôt. Cette rencontre qu’on soit contre ou pour est un événement important et qui va se produire de toute façon. Je trouve que le fait que ce site internet et d’autres soit cités dans la liste des participants est une preuve de la volonté de ces gens de faire participer le maximum de personnes intéressés par le sort de leur pays. Ceci compte dans l’actif de ceux qui ont pris l’initiative de cette rencontre. Cette rencontre n’est pas parfaite, mais est-ce qu’on doit attendre le parfait et combien d’années on doit l’attendre ? Je vous demande, à tous d’oublier vos petites querelettes qui frôlent le comportement de petits gamins. C’est quoi cette mentalité de si je n’y suis pas en personne donc c’est de la merde, je suis contre, je la descend .. Il s’agit de l’avenir de votre pays, il s’agit du sort de vos familles, de vous même et de vos enfants. Est-ce que tout cela ne vaut pas qu’on soit un peu souple pour atteindre l’essentiel ? Ou est-ce qu’il ne s’agit de ne voir que sa petite personne ? Je commence à me poser la question si certaines personnes valent vraiment mieux que ceux qu’ils prétendent combattre. Je suggère que quelqu’un qui fréquente ce forum prend l’initiative de poster un message où il propose quelque chose aux participants sur un des thèmes de la rencontre et moi je le suivrais en développent le même thème. D’autres pourront se joindre à nous. A la fin je suggère à cette personne de poster ce message à TunisNews au nom de ceux qui ont participe*é à ce développement. A travers TunisNews il arrivera certainement aux participants à qui je demande et que ça soit demandé offciellement dans ce message qu’il soit lu au cours de cette rencontre. D’ici le soir s’il n’y a aucune réaction, ça serait dommage mais je prendrais une initiative personnelle.

Abou dhar 20-05-2003

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Je pense qu’il est aussi important, sinon plus, de réfléchir aux mécanismes qui peuvent rendre la démocratie irréversible qu’à la forme et aux institutions du régime qu’on doit oeuvrer à mettre en place. Je pense aussi que mettre en place, ou faire évoluer le système actuel imparfait mais solide et capable d’évoluer continuellement vers le meilleur est beaucoup mieux que d’essayer de définir un système évolué mais qui ne résisterais pas au temps et comporte de risques de retour en arrière. Avoir les deux reste bien sûr l’idéal. Pour s’assurer de cela je pense qu’il faudrait faire attention aux points suivants :
- Le mode électoral : priviligier au départ un mode qui assurerait la Abdelwaheb Hani a bien pointé, sur la forme, la faille communicationnelle et organisationnelle de la rencontre d’Aix, comparativement à l’exemple irakien qu’il cite. On est d’accord que la forme est une condition nécessaire en termes de transparence, de communication publique et d’organisation. A défaut de quoi, la rencontre d’Aix apparait comme une entreprise opaque qui autorise toutes les suspicions. Ses organisateurs, encore qu’on ne sait pas grand chose même la dessus, ont manifestement choisi de tenir à distance l’opinion démocratique, ce qui est en soi un révélateur politique des plus significatifs. La transparence sur les formes organisationnelles est nécessaire donc, mais pas suffisante. En fait tout dépend de l’objectif qu’on se fixe : s’agit-il de réunion meeting pour discuter et débattre, auquel cas tout ce qui est ou se dit opposant ayant quelque chose à dire peut avoir sa place. Cela a certainement ses avantages, mais il ne faut pas en attendre qu’il donne quelque chose de sensible et d’influent sur le cours immédiat des choses. Ca semble être le cas dans l’exemple irakien. Ou s’agit-t-il de réunion de travail pour donner à l’opposition quelques orientations et ou quelques axes de travail unificateurs, ainsi qu’on peut le supposer dans le cas de la rencontre d’Aix. Dans cette hypothèse, il devient tout aussi nécessaire de s’assurer d’un minimum de cohésion politique sur le fond, en plus de la transparence. Et c’est bien ce qui fait problème : sur le fond politique qui définit une opposition, la notre souffre de confusion et de contradictions, pour le moins, sur les deux questions fondatrices d’une opposition démocratique et nationale, capable de transcender les différentes sensibilités qui la composent, à savoir la question démocratique et la question nationale.

J’en conclue que l’opacité organisationnelle de la rencontre d’Aix sur fond de confusion politique n’annonce rien de bon sur ces deux points. Pour beaucoup, dont je suis, ce n’est pas un fait divers. L’opinion démocratique et patriotique ne peut pas l’ignorer pour cette raison simple : objectivement "l’opposition" tient tout ou parti de sa force de l’existence de cette opinion démocratique et patriotique. Tout ce qu’elle nous demande, c’est de l’ignorer, justement ; qu’on la laisse faire.... en notre nom ! AbouWalid 20-05-2003

***** hasni 20-05-03

cette réunion est une très mauvaise opération. Réaliser pour la désignation des thèmes et des participants, sans parler des organisateurs, dans la plus totale opacité.

On ne peut pas essayer de construire qq chose de sérieux entre copains sans prendre la peine de réfléchir au préalable à qq objectifs clairs. Le texte de Hani sur le sujet est parfaitement représentatif de ce que pense ici la plupart des personnes et tu remarqueras, des personnes très différentes.

cela ressemble à la construction d’une coquille vide où l’on perd son temps sur la forme au détriment du fonds juste pour ... rester entre soi.

Je reproche à cette rencontre son manque de sérieux, de transparence et de méthode. partir à l’aveuglette ne servira à rien si ce n’est à discréditer les rares personnes encore valables dans lesquelles on peut croire, à moins que cela soit un des objectifs.

Note s’il te plait, que le groupe auquel j’appartiens a été invité mais décline cette invitation pour les raisons maintenant exposées. je ne souhaite pas parler à la place de SK mais si j’en crois ces dernières interventions, il aurait tendance à partager ce point de vue après avoir été invité lui aussi.

On ne peut pas faire la Tunisie sans travailler avec les tunisiens. cette rencontre de AIX va se transformer en rencontre des EX. hasni 20-05-03

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J’ai violemment refusé le communiqué de la liberté d’expression. J’ai justifié ça par la cosignature de charfi et de personnes que je considère comme honnêtes et ne devrait pas donner une occasion pour cette crapule de faire oublier ses actes de collaboration avec la dictature. Au risque de paraître en contradiction avec moi même, je suis très favorable à cette rencontre même si la crapule y participe. Pourquoi ? Les actes et les prises de position en politique doivent être toujours régies par des règles. Une des règles principales est celle de l’intérêt. Il ne s’agit pas pour moi d’un intérêt personnel ça va de soit (mais ce n’est pas le cas de tout le monde vous l’avez certainement remarqué). pour moi l’intérêt est celui de ma ligne politique, mon clan politique (comme vous l’avez remarqué aussi je suis l’un des rares à être claire là dessus, je ne me réclame pas de "mon cher peuple", de "ma chère Tunisie" .. comme c’est monnaie courante. Tout ça relève de la langue de bois et de la démagogie). pour moi actuellement toute chose susceptible de faire reculer sérieusement et réellement le régime dans le sens d’une ouverture réelle m’intéresse et je suis prêt à l’accepter, même au prix de concessions. La politique est aussi savoir faire des concessions. Bien entendu les concessions ne peuvent porter sur les principes ni les constantes que je me définit à chaque phase du parcours. Cette union des forces de l’opposition sérieuses et désireuses d’un changement réel, toutes les forces sincères la désirent, mais aussi certaines forces opportunistes qui savent ne plus rien pouvoir obtenir du régime (en terme d’intérêts personnels), n’ont plus qu’à espérer un changement et veulent être au devant de la scène quand ce changement aura lieu. cet union peut constituer aussi un facteur décisif pour le triomphe des forces du changement s’il est correctement construit, rien n’est sûr ça va de soit mais peut on se permettre le luxe de ne pas essayer ? La participation de forces douteuses est inévitable, mais on peut en étant conscient et vigilant l’avoir constamment à l’œil et l’empêcher de nuire à la cause des forces sincères, celles de la construction d’une société réellement plurielle, libre et juste. Il faut continuer à dénoncer ces personnes douteuses qui continue à nous prendre pour des cons et ne cessent de changer de veste, même si on lui permet par nécessité, ne serait-ce que par soucis d’êtres crédibles envers nous mêmes et ne pas laisser la porte ouverte à l’exclusion de quiconque. Les éradicateurs c’est eux mais pas nous. pour cela je considère que la proposition de Sophie est à accepter. Organisons un débat entre nous sur ces thèmes qu’ils ont proposés et pourquoi pas d’autres ? Faisons une synthèse et imposons sa lecture au cours de cette conférence. D’ores et déjà je propose qu’on inclut à cette synthèse (on peut l’appeler autrement) un appel pour la tenue d’une conférence plus large dans un lieu plus accessible et qu’on ne fasse plus comme pour le sommet du G8, on fuit la foule, car la foule est le principal acteur du changement. Abou dhar 19-05-03

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On n’est pas contre leur rencontre. Qu’ils la fassent ! personne ne les empêche. Ces gens la dans leur ensemble veulent se monter en bons créatifs alors que les occasions étaient si nombreuses pour qu’ils travaillent avec la majorité mais ils n’ont jamais manifeste leur l’intérêt de travailler avec cette majorité et dans la transparence. Ils ont choisi de s’isoler par eux même. Ils ne sont pas aussi meilleurs que tout autre politicien ou opposant démocratique sur le plan qualitatif. Nous leur disons de cessez de passer a travers les efforts des autres et de faire cavalier seuls dans une si lourde et si importante tache qui est l’avenir d’un pays. J’étais l’un des rares qui a lance l’idée de la concession, de la concertation et du consensus. Ils ont passe a travers toute occasion de travail collectif qui respecte la voix de la majorité... Aujourd’hui, ça faisait presque trois ans que je les observais comment ils se comportaient. Comme je l’ai déjà dit auparavant, ce qui m’a pousse d’appeler a la tenue d’une Conférence. A mon avis, s’ils ne sont pas prêts a s’ouvrir sur la grande majorité, ils n’ont pas le droit moralement de parler a son nom. Nous leur rappelons que les tunisiens souhaiteraient voir un jour que leur pays soit gouverne par un gouvernement issu d’une réelle démocratie mais non pas dirige par de nouveaux dictateurs ou monarques (!)... Ils se sont déjà réunis à Paris le 18 mai 2002. Ils ont fait la concordance... Toujours pas de résultats concrets. Alors qu’ils cessent de faire à leur tête et qu’ils acceptent d’être mis à l’épreuve d’une façon démocratique. En ce moment la et seulement en ce moment la qu’ils auraient le soutien... La Colombe 19-05-03 @Tous droits réservés

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Conférence d’Aix :A qui profite le crime ?

C’est l’éternelle question que pose la police judiciaire au moment où elle démarre une enquête criminelle suite à une mort suspecte dont elle ne connaît pas les mobiles ;

Il faut toujours procéder de la même façon quand un événement louche se produit, c’est le cas de cette conférence qui va se tenir le 23,24 et 25 mai prochain à Aix en Provence.

Les hommes sont connus et ce n’est pas la peine de revenir sur leur passé laico-communiste à outrance et leur collaboration criminelle avec le régime Ben Ali durant les années de plomb, sauf pour rappeler brièvement leur parcours à l’intention des nouveaux venus sur ce forum.

Voilà donc trois hommes, au passé chargé et qui se sont tus durant des années, qui sortent de l’ombre pour créer l’évènement profitant d’une actualité internationale brûlante.

Les questions à poser sont les suivantes : Pourquoi une conférence maintenant ? Quelles sont leurs réelles motivations ? Qui est derrière eux du point de vue financement et organisation ? Quels sont les personnes non tunisiennes qui participeront au débat ? Et enfin pourquoi Aix en Provence et pas Paris exemple ?

Répondez à ces questions, vous aurez tout compris et vous serez mieux armés pour dénoncer la machination, si machination il y a.

Je vais essayer de mon côté de donner quelques explications. Les évènements tragiques qui secouent le monde arabo-islamique font réfléchir beaucoup de monde notamment les Etats Occidentaux, seuls maîtres du jeu de la situation. Les dirigeants de ces Etats mesurent combien sont fragiles les régimes dictatoriaux qu’ils protègent contre vent et marée et à coup de milliards de dollars. Un gigantesque soulèvement populaire arabe n’est pas à exclure. Il faut peut être chercher des remèdes avant qu’il soit trop tard. En effet il vaut mieux prévenir que guérir ou mieux encore il vaudrait mieux avoir deux fers au feu.

La recherche d’une alternative à la situation actuelle dans le monde arabe est une hypothèse de travail plus que jamais d’actualité.

Les Etats Unis y travaillent déjà, la France aussi. Or si les USA s’accommodaient bien de n’importe quel régime arabe plus ou moins islamisant pourvu qu ’il ne soit pas anti-américain et pas trop anti-israélien, la France au contraire n’accepterait qu’un régime arabe laïc pur souche qui ne lui tournerait pas le dos.

Déjà évincée de l’Irak et même de la région du Proche Orient, la France n’aura d’autre choix, pour maintenir sa présence dans le monde arabe que de s’accrocher à ses deux pré-carré qui sont la Maghreb et l’Afrique. Or ce qui est sur c’est que la gauche française, particulièrement le PS voit d’un bon œil Charfi et compagnie. Je ne sais pas si l’UMP a la même stratégie, mais en cas de malheur on ne sait jamais. Après tout ces arabes sont tous les mêmes et le meilleurs d’entre eux est celui qui vient manger dans ma main.

Le régime tunisien est inquiet non seulement à cause du cancer de Ben Ali et parce que la situation intérieure est mauvaise, mais aussi à cause de l’activisme grandissant et dérangeant de l’opposition en exile dont il craigne un coup tordu du genre la Création d’un Conseil National de Salut, type irakien qui se proposera comme un recours le moment venu. Le régime va donc bouger pour peser sur ce qui se passe à l’extérieur. Il bat le rappel de ses anciens soldats mis à la retraite anticipée afin de se faire l’illusion qu’il est là et qu’il a la situation en main.

Il faut quand même savoir une chose, aucun opposant vrai ou supposé ne peut quitter la Tunisie pour aller participer un colloque à l’étranger sans l’aval du régime. Car deux cas de figure se présentent : vous êtes ami ou ennemi, c’est très à la mode. Vous êtes ennemi vous ne sortez pas du pays, même si vous êtes l’invité de Bush ou Chirac, le juge Yahyaoui, plusieurs fois refoulé à l’aéroport, en a fait l’amère expérience. Vous êtes ami, où un personnage récupérable, vous pouvez sortir mais porteur d’un message, bref jouer le messager du diable en personne, sans se faire trop remarquer.

Pourquoi Aix ? Un, parce que Aix c’est loin de Paris où se concentre l’opposition qui risque de squatter n’importe quelle réunion et la faire capoter. Deux parce que Aix université tournée vers le large, avec ses cercles de penseurs et chercheurs spécialistes du monde arabe, a un certain échos jusqu’aux hautes sphères du pouvoir en France. Voilà pour le décor.

Pour le reste, il faut soit traiter par le mépris ce colloque soit le soumettre à un tir de barrage nourri pour le faire voler en éclats avant même qu’il ne commence.

Car avec Ben Ali, son régime et ses anciens et nouveaux serviteurs il ne devrait y ni compromis ni compromission. Il faut que ce régime déguerpisse avec arme et bagage. C’est seulement en libérant le plancher qu’il ouvre la voix à une reconstruction politique, économique et sociale du pays. En 1987, le bon peuple avait cru bon de reconstruire avec Ben Ali sur les ruines de 30 ans de dictature bourguébiste, résultat il a eu droit à 15 ans de dictature supplémentaire, encore pire que les années précédentes. La leçon a-t-elle été retenue, il ne faut jamais prendre les mêmes et recommencer. Dhiab Al Hilali 19-05-03

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A tous ceux qui ont contribue de près ou de loin a la tenue de cette rencontre, veuillez svp utiliser la raison. Vous avez choisi volontairement de débattre de l’avenir du peuple sans le consentement de la majorité. Nous n’acceptons pas d’assister à des choses qui se passent a son issu. Nous ne permettons pas qu’il se fasse rouler de nouveau. Ce peuple a besoin d’une large représentativité de toutes les souches de sa société civile. Je tiens a vous rappeler qu’une large partie de vous à garder le silence durant la première décennie du règne de la dictature. Il a fallu qu ’éclatent au grand jour les dessous de la gouvernance de la dictature . Malheureusement ce sont rares parmi les participants qui ont osé lever leur voix pour dénoncer cette souffrance. L’affaire Ben Brik était la première manifestation publique de révolte contre le verrouillage de la liberté d’expression en Tunisie. Il semble qu’il ne sera pas présent dans cette rencontre. Il s’en suivait après le grand débat sur le forum CNLT sur tous les sujets de la chose publique en Tunisie et en particulier le mirage économique. De la naissait une nouvelle orientation de défense des libertés et de la démocratie en Tunisie. Certains en ont profite pour s’autoproclamer la signature du manifeste du 20 mars 2001. D’autres ont organise la caravane du décors. Quelques uns ont trouve le champ libre pour s’inspirer de ces débats pour préparer leurs programmes politiques. D’autres ont trouve intéressant d’écrire des articles sur la situation économique. D’autres sont montes sur scène pour se présenter sur Al-Mustakilla comme les vrais acteurs politiques sans honte osant des fois présenter au peuple des idées modernes qui ne leur appartiennent pas. Dans tout ça, la dictature s’est vu contrainte d’accentuer son verrouillage de la liberté d’expression en restreignant l’accès a Internet. Elle a agi en faisant un remaniement ministériel et en lançant une campagne par le RCD pour discréditer les dits de l’opposition car le miracle économique qu’elle se vantait a été mis en doute sans pouvoir défendre son existence. Elle a été contrainte début l’été 2001 de réviser son taux de croissance.... Nous avons pu assister a la naissance d’une nouvelle lutte pacifique qui était a mon sens assez prometteuse pour promouvoir la démocratie en Tunisie. Il est malheureux de constater que certains opposants ont profite de ce vide politique pour s’autoproclamer parlant au nom du peuple sans tenir compte de sa diversité sociale et politique. Par peur de perdre une part de leur notoriété, par désir de s’approprier les efforts des autres et par leur attachement a arriver au pouvoir coûte que coûte, ils ont toujours évité toute initiative d’organisation visant ainsi à maintenir une forme d’exclusion sans donner la chance a toutes les composantes des forces vives démocratiques de s’exprimer librement sur la chose publique du pays et a une large représentativité de la société civile. Ils ont voulu se présenter en maître alors la logique des choses les placeraient autrement. Ils ont outrepasse la volonté de la majorité en agissant a son nom en se rapprochant de certains canaux et en présentant des fois des programmes qui leur appartiennent pas... Suite a ces agissements, nous avons a maintes reprises appelé a la Tenue d’une Conférence Nationale qui n’exclurait aucune composante des forces vives de l’opposition démocratique. Il était malheureux de constater que certains préfèrent maintenir le statu- quo et que parait-il le jeu des rencontres ferait bien leur affaire. Force de constater aussi que la rencontre d’Aix qui se déroulera le 23, 24 et le 25 n’engagera que ses commanditaires. Il est a remarque qu’il faudrait faire preuve du respect des thèmes abordes : 1- Défense de liberté d’expression : le sont-ils vraiment ? 2- Défense des droits de l’homme : le sont-ils vraiment ? 3- Acteurs politiques : sont-ils les vrais acteurs et représentent-ils la majorité dans la transparence ?

CONCLUSION : J’ai beau a croire comme une bonne majorité que cette rencontre ne regroupe pas toutes les composantes des forces vives de l’opposition et non plus toutes les souches de la société civile. J’appelle ceux qui sont de bonne foi a trouver la bonne manière pour une plus large représentativité de la society civile dans l’esprit d’une Conférence Nationale qui n’exclura personne. Je propose que le juge MY se chargera de préparer une nouvelle formule acceptable et équitable qui n’exclurait personne pour éventuellement la Tenue d’une Conférence ou le choix après une plus large consultation d’une structure parlant au nom de la majorite. La Colombe @Tous droits réservés 19-05-03

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J’appelle tous les tunisiens honnêtes et patriotes de Paris, de Marseille, de Lyon, Nice et de par tout en France à venir manifester le 23/05/2003 contre le complot les trois traîtres Mohamed Charfi, Kmaies Chammari et Hamma Hammami et leurs complices dans cette massacre, à Aix Marseille lors de la rencontre de la trahison. C’est une humiliation pour tout le peuple tunisien, c’est une humiliation pour nos ancêtres qui ont payé très cher de leurs sangs pour arracher l’indépendance !!! C’est une Humiliation pour touts les prisonniers politiques actuellement en Tunisie !!! On ne doit pas permettre au cercle perspectiviste et co et aux collabos de toucher à l’image de notre patrie !!! J’appelle aussi touts les personnes honnêtes et patriotes de l’opposition qui sont invités à ce cinéma de ne pas tomber dans ce piège, de ne pas permettre à un type vendu et minable comme charfi de profiter des malheurs et des drames des tunisiens et des prisonniers politiques, dont il était l’un de ceux qui ont orchestré cette drame. Je les appelle à faire demi tour s’ils veulent garder leurs crédibilités et leurs places dans les cœurs des tunisiens, sinon ils seront dénoncés un par un et seront rejetés dans la poubelle de l’histoire comme d’autres.

...A suivre !!!

Ps:Je vous donnes ultérieurement l’adresse du lieu de rencontre ! Nationaliste arabe 19-05-03

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Cher NA, je pense que tu sais très bien que je n’ai rien a voir avec cette rencontre ni de près ni de loin, et je pense que tu as remarque que je donne de l’importance a l’action culturelle et intellectuelle plus qu’a la politique, ceci dit, de crois qu’il n’est pas sage de s’acharner de la sorte sur les quelques rares occasions qui donneront, peut-être, de la vie a cette opposition agonisante. Comme chaque peuple nous avons besoin de rencontre pour souder les rangs, pour rapprocher les vues et pour concilier les"freres-ennemis". Il ne s’agit pas d’islamistes, de Charfistes, de Pociste...etc. mais de Tunisiens, simplement de Tunisiens. Alors c’est en notre devoir, en tant que Tunisiens, de patienter, de ne pas saboter ce genres d’initiatives pour la simple raison qu’on n’a pas ete invite et de voir les résultats concrets. Peut-être que Charif présentera ses excuses sur ces ’crimes’ passes ? Peut-etre qu’Annahdha reformera a structure et son approche de la Politique ? Peut-être que le Poct s’avisera de cet océan inconciliable qui sépare sa théorie de la réalité tunisienne.....peut-être, peut-être. Comme dit le proverbe : "Il faut donner du temps au temps pour que la vie aie raison." C’était mon humble avis, bien que ma conviction personnelle est que sans le peuple et sans la jeunesse de l’intérieur rien ne pourra être fait en Tunisie, mais il faut donne la chance a la réconciliation, c’est humain, c’est islamique et c’est patriotique. Bien a vous. Sami Ben Gharbia alias Chamseddine 19-05-03

***** Après conciliabule officiel au QG officiel des officiel de RT, le groupe en entier, après vote officiel, et après avoir constaté officiellement que le 23-24-25 mai prochains les membres officiels de RT ont officiellement piscine, les délais d’information de l’existence de cette rencontre à Aix étant très courts et peu officiels, le groupe de RT ne peut pas annuller la piscine sans risque d’incident officiel. Désolés de pas pouvoir être là, ce sera pour une autre fois.

PS : des sources informées par des biais non officielles font état d’un site dissident du nom de Tunézine_réveille-toi. Les officiels de RT et de Tunézine officiellement séparés mais conjointement pour l’occasion réfutent toute responsabilité officielle de propos émanant d’un groupe inconnu portant ce nom. Reveiltunisien.org 19-05-03

***** Je mets en garde tous ceux qui vont participer à cette soi-disant "conférence" et trahir leur pays et leur peuple. Avant de participer, ils ont intérêt à préparer leurs réponses aux questions qui vont leurs être poser devant le tribunal du peuple demain.

- Parmi les participants, la trahison c’est leur nature, hier, ils étaient les premiers à soutenir le dictateur et à renforcer leur rang autour de lui. Ce n’est de ces traîtres qu’on est en train de parler, car ils ont signé leur acte de décès depuis cette époque. Mais parlons d’autres personnes qui sont réputés d’être correctes, et voila qui sont à leur tour enroulées dans la farine aussi. Qu’ils soient conscients aussi qu’ils sont en train de signer leur acte de décès à leur tour.

- A tout ce monde, nous disons que leurs calculs sont faux, leur évaluation des choses est complètement incorrecte. Nous allons les combattre aussi acharnement que pour notre combat pour le dictateur. Je précise bien que nous allons leur rester une très douloureuse épine dans leurs gorges. C’est à nous de les anéantire de la carte politique ou c’est à eux s’ils sont bien capables de le faire.

- Certains simples d’esprit vont peut être rire de notre parole. Nous leur disons : "ris qui rit, nous allons voir qui rira le dernier", la démocratie se construira en Tunisie inchaallah sur vos restes.

- Sans citer de nom, nous appelons tous les hommes de bonnes foi de reculer et de ne pas participer dans cette comédie. Salah Karker 19-05-03

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un nouyeau de ce front existe déjà, il fonctionne sur le terrain sans être annoncé. Le reste viendra très bientôt. La tenue de cette conférence mascarade et de son échec plus que certain, vont accélérer la consolidation du front nationale et de son officialisation. Tous ceux qui refusent la tenue de cette conférence manipulation vont être obliger de se mettre en front commun.

Ceux, de bonne foi, qui vont participer à cette comédie et qui vont s’apercevoir de non sérieux de cet acte, vont aussi être plus convaincu par le travail dans un front national et vont passer à la pratique.

Je dis et je répète que la vraie force d’un éventuel front réside dans les indépendants qui n’appartiennent à aucun parti politique existant, dans la jeunesse, dans les masses insatisfaites, dans les les marginalisés de la part de tous, régime et opposition de carton.

Nous sommes en train de travailler, tous ceux qui veulent nous rejoindre sont les biens venus, les bien considérés et les bien respectés. Nous ne fermons nos portes devant aucun tunisien sérieux quelques soient ses conviction.

Notre stratégie, que nous avons épuisé de notre histoire nationale récente, consiste dans l’assainissement du terrain politique des mauvaises herbes, pour mobiliser tout le peuple et partir en force contre le régime dictatorial. Une bonne partie de ce qui s’appelle opposition n’est rien d’autre qu’une force d’attraction vers l’arrière. Elle n’est utile pour être éliminer définitivement par le peuple du terrain politique Salah Karker 19-05-03

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Heureusement que c’est une rencontre Sinon nous ne sommes pas manifestement sortis de l’auberge. L’essentiel est de maintenir l’usage du terme Rencontre et que les intéressés ne se trompent pas en l’appelant Conférence. Car, la société civile n’est pas représentée par tous les défenseurs de ses intérêts et encore la cette rencontre ne représente pas la majorité des acteurs pacifiques de l’opposition démocratique. De la sorte, on aurait du enrichir les débats et assurer le maximum de succès. Limiter le nombre des participants est a mon avis un non sens et cela ne renforcera pas le soutien qu’il faudrait souhaiter. Nous sommes loin d’une large représentativité de la société civile qui souhaiterait pas être dans les circonstances entachées d’aucune couleur politique. Je crois que le texte d’un de nos citoyens sur TUNISNEWS d’hier en disait quelque chose. On ne pourrait nier que bon nombre de participants ont failli a leur devoir de mettre a nue la dictature durant sa première décennie de règne.... !!!! Tout de même, j’espère que cette rencontre sortirait avec beaucoup d’actions pacifiques positives hors de tout contexte exlusionniste mais favorisant une action participative de l’ensemble de la société civile tunisienne. La Colombe @Tous droits réservés 19-05-03



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