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Une action en hommage à Zouhair Yahyaoui
18 juillet 2014, par jectk79

Mon amie ne sait pas rediger un com sur un article. Du coup il voulais souligner par ce commentaire qu’il est ravi du contenu de ce blog internet.


Pourquoi aller tracer partout pour faire établir des évaluations de d’assurances familiales alors qu’existent des portails tels que Sherpa-mutuelle.fr proposant de rapprocher les propositions avec un comparateur mutuelle sophistiqué en restant votre demeure ? site => mutuelle obligatoire


Abderrazek Bourguiba condamné à 25 mois de prison
15 novembre 2011, par Bourguiba

je vous remercie
bourguiba abderrazak



Quelques points marquant contre l’environnement en Tunisie
6 novembre 2011, par xZNRpEkXvbSPvAf

I like to party, not look articles up online. You made it hpaepn.



Et puis y a eu la Révolution :)
1er novembre 2011, par liliopatra

On est mardi 1er novembre 2011, déjà neuf mois que ben ali s’est enfui et il est caché, comme un rat, en Arabie Saudite. Son collègue Gaddafi a été tué.
Après la lecture de cette lettre, tout cela parait être comme un cauchemar pour celles et ceux qui ne l’ont pas vécu personnellement. Cependant, le mal a sévi longtemps, beaucoup trop longtemps en Tunisie. Il est temps que ça change.
Tout un système policier qui s’effondre, la justice vient de renaître, certes encore fragile mais sera équitable insh’Allah.



Va chialer ailleurs ( reponse)
30 octobre 2011, par Maud

Oui il a un fils qui est mon meilleur ami et croyez moi, même si son père et loin de lui sa ne fait pas de lui un mauvais père il s’occupe très bien de lui et Selim va le voir de temps en temps. Je suis au cœur de cette affaire et je peux donc savoir les ressentis de chacun...



Va chialer ailleurs ( reponse)
30 octobre 2011, par Maud

ةcoutez quand on ne connait pas la personne on ne juge pas ! Je connais personnellement Monsieur Tebourski et je sais que c’est un homme bon, et je pense que si il a demander a rester en France c’est surtout pour son Fils !
Ne le jugez pas car vous ne le connaissez pas comme je le connais ! Je suis la meilleure amie de son fils Selim. Je sais qu’Adel est un homme bon alors arrêtez tous vos blabla et essayer donc de comprendre le fond de la chose. Merci et bonne soirée



> Une pétition de 86 prisonniers tunisiens
30 octobre 2011, par Moussa

the death of an African giant

Par : Y. Mérabet
En outre, contrairement à ce que pensent aujourd’hui de nombreux libyens, la chute de Kadhafi profite à tout le monde sauf à eux. Car, dans une Afrique où les pays de la zone subsaharienne riche en ressources minérales tournaient complètement le dos à la France pour aller vers la Chine, il fallait bien que monsieur Sarkozy trouve un autre terrain fertile pour son pays. La France n’arrive plus à vendre ses produits manufacturés ou de décrocher un marché en Afrique, elle risque de devenir un PSD C’est pour cela que l’on a vu une France prête à tout pour renverser ou assassiner Kadhafi ; surtout quand l’on sait que la Libye est l’une des premières réserves en Hydrocarbures d’Afrique et de Sebha est la capitale mondiale du trafic Franco-libyen de concentré d’uranium Nigérien. Egalement, l’on sait que jusqu’ici, les populations libyennes n’avaient rien à envier aux Français, ils vivaient richement mieux sans se suer. Puisque Kadhafi faisait tout son possible pour les mettre à l’abri du besoin. Il est donc temps pour les libyens de choisir pleinement futur partenaire occidental. Car si en cinquante ans de coopération la France n’a pu rien apporter à l’Afrique subsaharienne. Vat-elle apporter maintenant aux libyens un bonheur supérieur à celui que leur donnait leur Guide. Rien à offrir à ces ignorants de libyens, sauf des repas communs dans les poubelles de la ville Paris, en France c’est déjà la famine ? Lui, qui durant plusieurs décennies était l’un des faiseurs d’hommes les plus efficaces sur le continent Africain. De son existence, Kadhafi était le leader le plus généreux d’Afrique. Pas un seul pays africain ne peut nier aujourd’hui n’avoir jamais gouté un seul pétro –Dinar du guide Libyen. Aveuglement, et motivé par son projet des Etats-Unis d’Afrique, Kadhafi de son existence a partagé l’argent du pétrole libyen avec de nombreux pays africains, qu’ils soient Francophones, Anglophones ou Lusophones. Au sein même de l’union Africaine, le roi des rois d’Afrique s’était presque érigé en un bailleur de fond très généreux. Jusqu’à l’heure actuelle, il existe sur le continent de nombreux présidents qui ont été portés au pouvoir par Kadhafi. Mais, curieusement, même pas un seul de ces élèves de Kadhafi n’a jusqu’ici eu le courage de lui rendre le moindre hommage.Au lendemain du vote de la résolution 1973 du conseil de sécurité de l’ONU, certains pays membres de l’union africaine sous l’impulsion de Jacob Zuma ont tenté d’apporter un léger soutien au guide libyen. Un soutien qui finalement s’est éteint totalement sans que l’on ne sache pourquoi. Même l’union africaine qui au départ conditionnait avec amertume la prise du pouvoir libyen par un groupe de terroristes et la reconnaissance du CNT libyen constitués de traitres, s’est finalement rétracté de façon inexplicable. Et curieusement, jusqu’aujourd’hui, aucun gouvernement consensuel n’a été formé en Libye. Depuis l’annonce de l’assassinat de Mouammar Kadhafi, cette union africaine dont Mouammar Kadhafi était pourtant l’un des principaux défenseurs et ayant assuré le dernier mandat, n’a encore délivré aucun message officiel de condoléance à ses proches ou de regret. Egalement, même ceux qui hier tentaient de le soutenir n’ont pas eu le moindre courage de lever leur petit doigt pour rendre hommage à leur mentor. Jusqu’à l’heure actuel, seul l’ancien archevêque sud-africain et prix Nobel de paix Desmond TUTU a regretté cet acte ignoble. Même le président Abdoulaye Wade que l’on sait pourtant proche des révoltés libyens n’a pas encore salué la mort de l’homme qu’il souhaitait tant. Le lendemain de sa mort, un vendredi pas un musulman n’a prié pour lui ?.. A ce jour, sur le continent Africain, seul l’homme de la rue et les medias ont le courage de parler de cette assassina crapuleux du guide libyen. Mais, cette attitude des dirigeants africains ne surprend personne, dans la mesure où l’on sait que chaque président a peur de se faire remarquer par un Nicolas Sarkozy qui est capable de tout si la tête d’un président africain ou d’un arabe l’énerve.
Conclusion La Libye et l’Afrique toute entière viennent de tourner une page d’or avec la perte de Mouammar .
Traitre et maudit que je sois, si j’étais un libyen ?

Journaliste indépendant (Algérian Society for International Relations)
119, Rue Didouche Mourad
Alger centre



Liberté pour le Docteur Sadok Chourou
29 octobre 2011, par Dr. Jamel Tazarki

J’ai écrit un livre qui mérite d’être lu :
TOUT EST POSSIBLE - L’AVENIR DE LA TUNISIE
Vous pouvez télécharger le livre sur mon site Internet :
http://www.go4tunisia.de
Dr. Jamel Tazarki
Allemagne



DECES D’OMAR CHLENDI
28 octobre 2011, par bourguiba

Ma mére Térésa oui notre mére je suis abderrazak bourguiba le frére de mon meilleur ami Farouk .
vous peut etre me connait mais je pense pas que nous avont eu l’occasion de vous voir .

je suis désolé pour ce qui a passé pour mon frére Farouk .
Omar etait un homme exeptionnel un vrai homme j’ai passé avec lui 6 mois dans le prison nous étions plus que deux fréres.

soyez fiére de Farouk
et que la paradi soit pour lui



Projet libéral pour une nouvelle monarchie démocratique et laïque en Tunisie
22 octobre 2011, par Victor Escroignard

La Monarchie Constitutionnelle est l’avenir est la garantie des droits et libertés pour la Tunisie, la Libye et toute l’Afrique du Nord. Le Roi est l’âme du peuple, Il est porteur du sentiment d’unité nationale et du patrimoine historique du peuple. LA MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE EST LE PLUS SUR MOYEN POUR EVITER QU’UN PRESIDENT FINISSE UN JOUR EN DICTATEUR (voyez le cas du roi d’Espagne, sauveur des libertés après le Franquisme).



> Lotfi Hamdi, une Barbouze qui se voit ministrable
4 octobre 2011, par Anti Lotfi Hamdi

Bonjour Mesdames, Messieurs,

Je souhaite attirer votre attention sur le faite que ce Barbouze comme vous le dites, a retourné sa veste à l’instant où il s’est assuré du départ définitif du ZABA plus exactement le 18 Janvier 2011.

Mais encore ce dernier qui détient pas un seul titre comme auprès du RCD mais aussi faison parti de plusieurs association et surout la chambre Franco-Tunisienne de marseille ou il a volé récemment le portfolio pour se faire une nouvelle peau et une nouvelle virginité auprès de la Tunisie, avec un pseudo symposium tenue au pôle technologique sis à la Gazelle (Ariana).

Rappel du passé : Khaled Néji représentant de l’office de l’huile près du consulat générale de Tunisie à Marseille a été victime de sa (Stoufida).
Monsieur Kahled Néji a été limogé de son poste, radié de ses fonctions, décédés suite à une attaque cardiaque après avoir visité les prisons Tunisiennes

Je souhaite que cette personne n’intervienne plus sur le sol Tunisien afin de crée des réseaux encore pire qu’avant et revenir au pouvoir par la fenêtre.

Aidez moi à dire la vérité sur ce malheureux de la Sbikha (kairouan) qui fout la honte à son peuple.

Ce Virus, qui trompe sa femme sans scrupule ni honte. A trahit ce que nos ancêtres ont essayé de bâtir, bravour, fraternité dévouement, sincérité.

Il est et il sera toujours à l’antipode des Tunisiens , lèches botes et au plurielles

Vive la Tunisie sans hypocrites



Blog dédié à la défense du prisonnier politique Abderrahmane TLILI
4 octobre 2011, par bechim

bonjour je suis tres heureuse que mr tlili soit libere mais je n arrive pas avoir de nouvelles precises je tiens a dire que c est un MONSIEUR exceptionnel et qu il ne merite vraiment pas ce qu il a endure j aimerai pouvoir lui exprimer tte ma sympathie



> Tunisie, l’agression abjecte sur Samia Abbou par les voyous de Ben Ali
26 septembre 2011, par Liliopatra

Voilà quatre ans se sont écoulés et votre combat a porté ses fruits. J’aurais pas osé signer ces quelques mots par mon nom réel si vous n’avez pas milité pour ’ma’ liberté. Reconnaissante et le mot ne peut résumer ce que je ressens et tout le respect que je vous porte.

Merci...

Lilia Weslaty



> Les procès de l’ignorance et les progrés de l’Homme
24 septembre 2011, par a posteriori, l’auteur Nino Mucci

Les petits cons s’amusent à faire leurs graffitis imbéciles même sur les statues couvertes de prestige et d’histoire de Carthage ; on en a maintenant fini avec Ben Ali, avec la censure et l’étouffement des idées et de coeur opéré par son régime. Mais on en finira jamais avec l’idiotie des fondamentalistes islamiques qui promenent leurs femmes en burka, parce que c’est la seule façon par laquelle savent voir une femme : comme une bête dangeureuse. On en finira pas facilement, terrible dictature, avec ceux qui demandent maintenant de couper les mains, les jambes et les bras, suivant l’obsolète loi coranique, sans se faire aucun souci de l’Homme. Jésus, le Christ en est le plus grand champion, le Rédempteur de l’humanité, Lui qui a porté la Croix pour nous TOUS ; quant à la mafia et à al-Capone, nous les plaçerons comme un héritage historique de cet islam que tant s’acharnent à défendre par l’ignorance (mafia vient de l’arabe dialectal anciene "mafiah", c’est-à-dire "protection", la mafia est nait et c’est culturellement radiquée dans une ancienne terre d’islam, la Sicile)



que dieu te glorifie.
23 août 2011, par adyl

j’ai aimé ce que vous pensé . suis de ton coté. tu me trouvera a l’appui



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Bibliothèque > Revue de presse > RdP d’Ahmed Fouednejm
Revue de presse n°411
par Ahmed Fouednejm
24 mai 2003
N ° 411
La Revue de Presse (RDP) est publiée quotidiennement sur le site www.reveiltunisien.org. 
Ettounsi, webmestre de www.tunezine.com, et prisonnier d’opinion depuis presqu’un an, entame aujourd’hui sa 8ème journée de grève de la faim.

Vous êtes désormais 160 personnes à recevoir quotidiennement la RDP.
N’hésitez pas à la transférer à vos amis.

fouednejm@hotmail.com et fouednejm@yahoo.com 


La revue de presse, ce sont les meilleurs articles des principaux quotidiens européens ainsi que les infos de dernière minute des agences de presse choisis pour vous en toute subjectivité par Ahmed fouednejm. Les URL de quelques articles du site de la télévision qatarie Al Jazeera (en arabe) et d’Al Quds Al Arabi (journal panarabe édité à Londres) seront également donnés.

Sommaire :

Partie arabe : (Al Quds Al Arabi) :

  1. "Prémisses d’une plus grande explosion", ةditorial de A. Atwan  LIRE L’ARTICLE
Partie Française : (Le Monde, AFP, Solidarite-palestine.org, Le Soir)
 
Au sommaire aujourd’hui 8 articles et dépèches du Monde (édition du 24 mai), de solidarite-palestine.org, du Soir et de l’AFP.
  1. Agression contre l’Irak : L’ONU légitime l’occupation, Oudaï songerait à se rendre (Le Soir, AFP)
  2. Palestine : Vote du cabinet israélien sur la FDR, Tentative d’assassinat d’Arafat ?, Courrier poignant d’une coopérante belge à Gaza (Solidarite-palestine, Le Soir, AFP)
  3. Algérie : 1467 morts au moins, Terrible nuit à Boumerdès (AFP, Le Monde)
  4. Roland Garros : Les 1/8 de finale Théoriques (AFP)
Achevée aujourd’hui à 17 H 25 GMT.
 
Bonne lecture !
 
- Le tirage au sort de Roland Garros, effectué ce matin, a été globalement positif pour les favoris (exclusion faite de L. Hewitt). Dans le tableau féminin, une finale entre les soeurs Williams, placée dans deux moités de tableau différentes, est envisageable.
- Selima Sfar, la tenniswoman tunisienne, a perdu au deuxième tour des qualifications de Roland Garros, contre une adversaire israélienne.

 
 
I Agression contre l’Irak :
 
 
 

Irak - Le Conseil de sécurité adopte une résolution mettant fin aux sanctions

Pourquoi l’ONU a avalisé l’occupation

ANALYSE

BAUDOUIN LOOS

C’est le temps du consensus revenu : à part la Syrie, qui a boudé le vote, tous les membres du Conseil de sécurité des Nations unies ont adopté la résolution 1483 présentée par Washington et Londres pour définir le cadre juridique de l’ère post-Saddam dans un Irak occupé par les troupes américano-britanniques.

Il s’agit d’un précédent et aussi d’une victoire diplomatique des coalisés. Ceux-ci avaient vainement cherché, pendant des mois, à faire entériner leur guerre d’invasion à l’ONU. Désormais, la plus haute instance de l’ONU avalise l’occupation d’un pays par d’autres puissances, avec des pouvoirs plus étendus que les conventions de Genève n’octroient aux occupants. Certes, les Français, Russes et Allemands ont-ils précisé que leur vote ne pouvait être traduit comme une légitimation a posteriori de la guerre, mais comme la recherche d’un consensus autour d’un texte qui n’est pas parfait. Mais personne n’est dupe : les coalisés, que Paris, Moscou et Berlin n’avaient plus le courage d’affronter à New York, ont imposé l’essentiel de leurs vues.

La puissance occupante devient, dans le texte, l’« Autorité ». Elle se voit confier la reconstruction de l’Irak, la gestion des ressources pétrolières du pays, mais concédera aux Nations unies, sous la forme d’un représentant spécial du secrétaire général, un rôle plus important que ne le prévoyait le brouillon de la résolution revu et corrigé à trois reprises. Ce représentant sera indépendant et sa mission consistera à travailler avec l’Autorité et les Irakiens pour faciliter l’avènement d’un gouvernement représentatif.

Les sanctions économiques en place depuis août 1990 appartiennent enfin au passé, sauf le volet des armes, dont le commerce vers l’Irak reste prohibé.

S’agissant de la recherche des armes de destruction massive - toujours massivement introuvables à ce jour -, la résolution donne pleine satisfaction aux coalisés qui ne veulent pas que l’ONU reprenne cette mission. La Cocovinu, mission d’inspection onusienne, n’est cependant pas dissoute, mais confirmée dans son impuissance actuelle même si un rôle futur n’est pas forcément écarté.

La force de stabilisation que les coalisés mettent au point, avec des alliés comme la Pologne, ne sera même pas mandatée par l’ONU. On peut dire qu’elle est tacitement concernée par le passage du texte demandant aux membres de l’ONU de « contribuer aux conditions de stabilité et de sécurité » en Irak.

L’argent produit par les richesses irakiennes ne sera plus géré par l’ONU. Un « fonds de développement pour l’Irak » s’en chargera sous le contrôle de la Banque centrale irakienne, elle-même sous supervision américano-britannique. L’argent doit servir aux besoins humanitaires et à la reconstruction du pays.

On ne peut affirmer que les Irakiens se soient montrés enthousiastes à propos de cette résolution qui ne leur laisse qu’une « administration de transition dirigée par des Irakiens », visiblement dominée par les occupants durant un temps non limité.

Les anciens opposants exilés et les chefs kurdes ne cachent pas leur déception de se voir ainsi tenus éloignés des instances exécutives de la reconstruction - sachant que des élections qui devraient mener à un gouvernement représentatif ne sont pas envisagées par les Anglo-Saxons avant un an ou deux au plus tôt, tandis que rien n’indique dans le texte de la 1483 quand l’occupation doit prendre fin, seul étant prévu un examen de la situation dans douze mois. Les Américains et Britanniques ont indiqué hier qu’ils feraient des rapports trimestriels à l’ONU.

Personne n’a évoqué jeudi à Manhattan les mille et une difficultés que rencontrent les occupants d’un Irak sous l’empire du chaos. Mais ceux-ci ont désormais non seulement les pleins pouvoirs de facto, mais aussi l’aval des Nations unies. Donc du droit international.·

 

http://infos.netscape.fr/info/NDepeche?id=157798&cat_id=3

23 mai, 14h24

Oudaï songerait à se rendre aux forces américaines (presse)

Oudaï Saddam Hussein, le fils aîné du président irakien déchu, envisage de se rendre aux forces américaines, mais il hésite en raison de l’attitude inflexible adoptée par les Etats-Unis dans les tractations en cours, affirme vendredi le Wall Street Journal.
Selon le quotidien financier qui se réfère à une partie tierce, au courant des négociations engagées entre Oudaï et les Américains, le fils aîné de Saddam Hussein se cacherait dans un faubourg de Bagdad et il veut, avant de se rendre, connaître quelles accusations pèseront contre lui, ses conditions de détention et d’interrogation.
Le journal ajoute, en se réfèrant à la même source, que Saddam Hussein se cache lui aussi dans la banlieue de Bagdad et qu’il serait dans un "état mental douteux". Ces informations auraient été obtenues par cette source auprès d’un proche de l’ancien président, précise le Wall Street Journal.
En ce qui concerne Oudaï, les Etats-Unis ne sont pas désireux de lui offrir un traitement de faveur en cas reddition, selon le journal, d’autant qu’ils estiment qu’ils finiront de toutes manières par le capturer un jour ou l’autre.
Oudaï, toujours selon la même source, craindrait de se faire tuer par des Irakiens s’il était découvert. Il estime qu’une prison américaine lui offrirait davantage de sécurité, mais change fréquemment d’avis. "Il n’a pas de bonnes options", a commenté la source citée par le Wall Street Journal.
Les tractations se dérouleraient au travers d’intermédiaires, ajoute le quotidien.
As de coeur et numéro trois sur la liste américaine des dignitaires de l’ex-régime irakien les plus recherchés, après son père et son frère Oussaï, qui était chef des forces spéciales et de sécurité, Oudaï Saddam Hussein était en charge des forces paramilitaires irakiennes, les "Fedayins de Saddam". Il était aussi le président du comité olympique irakien.
En décembre 1996, il avait été victime d’un attentat qui avait failli lui coûter la vie et avait handicapé la motricité de ses jambes.
Selon le Wall Street Journal, l’ancien vice-Premier ministre irakien Tarek Aziz aurait confié à des proches avant de se rendre aux Américains le 24 avril, que les fils de Saddam Hussein s’étaient emparés à la Banque centrale irakienne de plus d’un milliard de dollars en lingots d’or, avant de disparaître.
Des responsables du Trésor américain avaient indiqué début mai que des membres de la famille de Saddam Hussein avaient fait retirer l’équivalent d’un milliard de dollars, en coupures de dollars et d’euros, des caisses de la Banque quelques heures avant les premiers bombardements sur la capitale.

 
 
II Palestine : 
 
 
 
23 mai, 16h10
 
"Feuille de route" : vers un vote du cabinet israélien (presse)
 
La déclaration américaine sur la "feuille de route" "ouvre la voie à la présentation de ce plan (de paix) devant le gouvernement (israélien), où il devrait recevoir l’aval d’une majorité", selon des responsables israéliens cités vendredi par le site internet du quotidien Yédiot Aharonot.
"La déclaration américaine est conforme aux accords auxquels sont parvenus les deux pays et ouvre la voie à la présentation de ce plan (de paix) devant le gouvernement (israélien), où il devrait recevoir l’aval d’une majorité", ont affirmé ces responsables cités par le journal, qui ne précise pas leur identité.
Interrogé par l’AFP, le porte-parole du Premier ministre israélien Ariel Sharon avait affirmé un peu plus tôt qu’il n’y avait pas encore de réaction officielle à la déclaration américaine.
Dans un communiqué publié à Crawford (Texas), où se trouve le ranch du président George W. Bush, la Maison Blanche a indiqué vendredi que les Etats-Unis "partagent" les préoccupations d’Israël sur la "feuille de route" et en "tiendront pleinement et
sérieusement compte" dans la mise en oeuvre de ce plan de paix.

 
 

Arafat aurait échappé au charbon

Le dirigeant palestinien Yasser Arafat a échappé à une tentative d’assassinat au bacille de charbon il y a trois semaines, a affirmé son conseiller pour la sécurité nationale Hani al-Hassan, cité vendredi par le quotidien arabe Al-Hayat.

Celui ou ceux qui ont tenté d’assassiner M. Arafat lui ont agi par lettre interposée, a dit M. Hassan.

« Les services de sécurité de la présidence ont soumis la lettre à des mesures de contrôle, comme d’habitude, avant de l’ouvrir, et ont découvert qu’elle contenait une poudre », a indiqué M. Hassan.

« Au début, nous ne savions pas quelleétait la nature de la poudre et nous avons mis un peu de temps pour pouvoir l’analyser dans un endroit sûr », et déterminer qu’il s’agissait d’anthrax, a ajouté M. Hassan.

« Les timbres poste sur la lettre montraient qu’elle provenait d’un pays asiatique », a-t-il précisé, ajoutant que « tous les messages postaux pour les territoires palestiniens passaient par Israël ».

Il a souligné que l’Autorité palestinienne a été « incapable de rechercher la source d’origine de la lettre, en raison de la situation dans laquelle elle se trouve » à cause des restrictions imposées par Israël.

« La vigilance des services de sécurité a empêché qu’une véritable catastrophe ait lieu », a ajouté le responsable palestinien, affirmant que c’était la 14ème tentative d’assassinat à laquelle échappait M. Arafat.

M. Hassan répondait au journal qui lui demandait si l’Autorité palestinienne « prenait au sérieux » les déclarations de « certains responsables israéliens qui ont évoqué l’assassinat ou la mise à l’écart d’Arafat » à la suite de la vague dernière vague d’attentats suicide israéliens entre samedi soir et lundi soir deniers, précise Al-Hayat.

« J’ai été témoin de 13 tentatives d’assassinat contre le président Arafat, à Beyrouth et à d’autres endroits. Il en a toutes échappées », a affirmé M. Hassan.

AFP

 

Beit Hanoun, 19 mai 2003
Par Marianne Blume

Marianne Blume est une coopérante belge qui enseigne à Gaza.

ہ lire également, le reportage photographique de Julien : Beit Hanoun

Mardi 20 mai 2003

Chers amis,

Je n’écris pas souvent, parce qu’à force de vivre dans l’injustice et l’absurde, on finit par avoir l’impression de se répéter et, souvent, pour rien.

Mais aujourd’hui, la coupe déborde plus que d’habitude. J’en ai marre d’entendre, de lire dans toutes les langues que les attentats sabotent la feuille de route et donc les efforts de paix, marre d’écouter les litanies contre Arafat et tous ceux qu’Israël n’aime pas, marre de ne rien lire ou entendre sur le terrorisme israélien qui tue dans l’œuf l’espoir même de la paix.

Alors, je décide de vous faire partager une petite part de notre quotidien.

Hier, 19 mai 2003, un ancien étudiant m’appelle avec une voix étrange que je ne lui connais pas. Il me demande de venir au plus vite pour voir... et d’amener des étrangers si je peux. Il s’arrête, et je me doute qu’il est ému, qu’il pleure. Les Israéliens ont démoli la maison de son beau-père et celle de son cousin. Ils ont aussi démoli une autre maison, endommagé la mosquée, et puis ils s’en sont pris aux arbres suivant une bonne vieille habitude. Les chars et les bulldozers sont encore là. J’hésite, prise d’angoisse à l’idée que je ne pourrai rien y faire et que je rencontrerai peut-être un de ces insectes hideux qui crachent des balles sur tout ce qui se passe. Avec un ami, nous décidons d’aller. Pour atteindre l’ezbah Beit Hanoun, nous ne pouvons prendre la route principale (Salah al-Dine), puisque les chars occupent Beit Hanoun depuis quatre jours. Nous sommes obligés d’aller par un chemin de traverse que je ne connais pas. Et nous arrivons. Les hommes sont assis comme pour les deuils, les femmes sont ensemble plus loin. L’atmosphère est si lourde que nous ne savons que dire. Nous écoutons le récit de la nuit passée. Les hommes sont extraordinairement calmes, mais les visages sont marqués par la fatigue et l’inquiétude. Les femmes sont là avec des enfants qui ne comprennent pas ce qui est arrivé ou qui comprennent trop bien et sont trop sages. Elles racontent et contemplent l’amas de ce qu’on a pu sauver, avec dans les yeux tout ce qui est perdu. Les plus grands cherchent leurs cahiers ou leurs livres, car les examens ont commencé.

Ce que j’ai vu est indescriptible. J’ai vu une maison rasée et enterrée avec du sable par ceux qui l’ont démolie. J’ai vu la famille, aidée des voisins, creuser pour retrouver tout ce qui serait récupérable. Leur quête désespérée ressemblait à un jeu morbide, car rien ne subsiste, pas même le tracteur écrasé avec le reste. J’ai vu une femme jeune errer sur les décombres où sont engloutis tous ses espoirs. J’ai vu les corps des chèvres et des animaux que le bulldozer a écrasés avec le reste. J’ai vu des ruchers saccagés et des arbres déracinés. J’ai vu des enfants surexcités qui ne trouvaient pas d’autre moyen de dire l’indicible que de se rassembler et de guetter le blindé qui passait et repassait sur la route, tirant sporadiquement vers des paysans qui tâchaient de traverser la rue. J’ai vu deux autres maisons embouties par les bulldozers et qui semblaient tenir par miracle. J’ai vu le poste électrique qui dessert l’ezbah, vandalisé. J’ai vu, ou plutôt je n’ai plus vu, la route nouvellement refaite : les Huns sont passés par là. Et pourtant, je n’ai pas vu de larmes, sauf dans les yeux de mon étudiant qui n’en peut déjà plus de cette vie absurde : il vient d’avoir un enfant et il se demande avec angoisse ce qu’il pourra pour lui.

J’ai respiré l’odeur de la poussière et de la terre retournée, l’odeur de la mort aussi : les mouches bleues sont agglutinées là où les animaux sont engloutis.

Et puis, j’ai entendu des récits si sobres que j’en ai eu la chair de poule. Les soldats sont venus, ont intimé l’ordre de sortir immédiatement sans rien prendre, ni l’argent, ni le lait pour les enfants, ni les papiers importants, ni les couvertures, ni... Tout cela dans la nuit. Tous sont sortis sans résistance pour assister de loin à l’anéantissement de leur bien. Ailleurs, les soldats s’en sont pris à un père de famille, sa gamine de 5 ans tout au plus s’est mise à pleurer et a couru vers son père. Le soldat a mis son arme sur sa tempe et lui a ordonné de lever les mains. Ailleurs, une femme a demandé aux soldats de pouvoir sortir au moins les animaux, le chien et les moutons. Et les soldats ont refusé. « Ils n’ont pitié de rien », me dit cette femme, « Pourquoi les animaux ? »

Maintenant, les familles ont trouvé asile chez leurs proches. Vingt personnes en plus tout d’un coup, dans une maison qui en abrite déjà à peu près autant. Des gens qui ont perdu leur logement et leur moyen de subsistance : plus d’oliviers, plus de citronniers, plus de troupeau, plus rien. Plus rien dans un hameau où les gens n’ont déjà rien.

Je vous raconte l’histoire d’une nuit à l’ezbah Beit Hanoun parce que j’ai vu. N’importe qui pourrait vous faire un récit similaire et plus sanglant sur Rafah, Khan Younis, al-Qarara, al-Moghraqa, Nusseirat, Jabaliya ou autre. C’est ça le quotidien. Et quand on vous dit à la radio ou à la TV ou dans vos journaux que, après une période d’accalmie, les attentats ont recommencé, vous devez savoir que l’accalmie, ici, en Palestine, c’est la mort, les destructions, les vexations quotidiennes. Le terrorisme, c’est l’occupation et son cortège répressif. Le terrorisme, c’est l’assassinat journalier d’un peuple et de son avenir. Et c’est ça aussi le sabotage de toutes les feuilles de route qu’on se plaira à imaginer.

Marianne Blume

 

III Algérie :

http://fr.news.yahoo.com/030523/202/37rkp.html

vendredi 23 mai 2003, 16h38

Tremblement de terre en Algérie : 1.467 tués, des centaines de disparus

ALGER (AFP) - Le tremblement de terre en Algérie a fait au moins 1.467 morts et 7.207 blessés ainsi que des centaines de disparus mercredi soir à Alger et dans ses environs, selon un bilan provisoire établi vendredi par le ministère algérien de l’Intérieur.

Le département de Boumerdès (50 km à l’est d’Alger) compte 955 morts et celui d’Alger 501. Une dizaine de morts sont aussi décomptés dans d’autres régions.

Le dernier bilan vendredi matin faisait état de 1.117 morts avec 6.782 blessés.

A Boumerdès-ville, petite préfecture balnéaire, les ravages du séisme étaient particulièrement impressionnants, a constaté un journaliste de l’AFP : des dizaines d’immeubles, jadis imposants, ont été aplatis, comme sous l’effet d’un pilon.

Ce séisme est d’ores et déjà le plus meurtrier en Algérie depuis 1980, année où 3.000 personnes avaient été tuées dans un tremblement de terre d’une magnitude de 7,5 sur l’échelle de Richter.

Armés de pelles, de pioches, des éléments de la protection civile, des militaires du contingent, aidés par les familles des disparus ou encore des amis souvent jeunes, apparaîssaient impuissants face aux ruines de Boumerdès. Mais ils tentaient encore désespérement de sauver des décombres, avec des moyens dérisoires, des victimes.

"Nous sommes là parce que ce sont nos voisins, nos parents, nos amis et que nous devons tout tenter", affirme, sur un ton las, Ali, arrachant quelques gravats à la main, sans trop d’illusion sur la finalité de ses efforts.

Le président Abdelaziz Bouteflika s’est rendu dans le département de Boumerdès et a décrété un deuil national de trois jours.

Le tremblement de terre a été enregistré à 19H44 (18H44 GMT). Il a paniqué les habitants d’Alger et du département voisin, les faisant sortir de chez eux alors que des milliers d’autres étaient ensevelis sous des dizaines d’immeubles et de villas effondrés.

L’épicentre du séisme, d’une magnitude de 5,8 sur l’échelle de Richter a été situé entre Thénia et Zemmouri, selon le Centre algérien de recherche en astronomie et astrophysique (CRAAG). L’observatoire de Strasbourg (est de la France) l’évalue à 6 sur la même échelle qui en compte 9.

Un spécialiste du CRAAG a expliqué, sans réussir à rassurer les Algériens traumatisés, que des répliques, qui suivent habituellement les séismes et continuaient d’être ressenties à Alger, "vont s’atténuer et disparaître progessivement".

Le séisme a été ressenti sur la côte méditerranéenne espagnole, selon l’Institut géographique national espagnol. Aucune victime n’a cependant été signalée dans ce pays.

Dans l’archipel des Baléares, plus de 180 bateaux, chalutiers, remorqueurs et navires de plaisance ont été coulés ou endommagés par de brusques paquets de mer soulevés par le tremblement de terre, selon le gouvernement régional.

Le séisme a aussi provoqué la rupture de plusieurs câbles sous-marins, coupant le trafic téléphonique vers l’Algérie et perturbant les communications entre l’Europe et plusieurs pays d’Asie, du Moyen-Orient et du Pacifique, a indiqué France Télécom, qui a mobilisé plusieurs centaines de personnes pour réparer.

En Algérie, beaucoup de personnes ont été blessées ou tuées par des chutes de pierres et de briques tombées des immeubles.

Affolés, terrorisés, les habitants se sont rués mercredi soir, par milliers, hors de leurs appartements pour se masser dans des jardins publics ou des espaces nus, loin des immeubles, encore debout mais sécoués par intermittence par des répliques plus ou moins fortes.

Des femmes, des enfants, ont dormi à la belle étoile, par une nuit fraîche, dans des camionnettes, dans les cours des écoles où les jardins publics.

Beaucoup ont voulu, en voiture, aller s’enquérir de leurs proches habitant Boumerdès, occasionnant d’énormes embouteillages à la sortie d’Alger, où des ponts fissurés ont été interdits à la circulation.

Le chef du gouvernement Ahmed Ouyahia a qualifié ce drame de "catastrophe nationale".

Selon les médias algériens, la solidarité s’organise et l’aide arrive vers les régions sinistrées. L’aide internationale commence également à s’organiser.

Deux avions de l’armée de l’air française avec à bord de chaque appareil 60 membres de la sécurité civile sont arrivés jeudi à Alger.

Le ministre français de l’Intérieur, Nicolas Sarkozy, arrivé jeudi après-midi à Alger, s’est rendu à Rouiba (20 km à l’est d’Alger), un des lieux de la catastrophe.

Le pape Jean Paul II a exprimé sa solidarité aux autorités et aux familles des victimes, alors que de nombreux pays ont envoyé leurs condoléances, dont les Eats-Unis.

 

http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3212—321217-,00.html

 
Nuit de détresse et de miracles à Boumerdès après le séisme en Algérie qui a fait plus de mille morts

Cette ville à l’est d’Alger a été la plus durement touchée par le tremblement de terre le plus meurtrier depuis vingt ans. Selon un dernier bilan, on compte plus de 7 000 blessés.

Boumerdès de notre envoyé spécial

C’est à Boumerdès, une ville d’environ 50 000 habitants, à une cinquantaine de kilomètres à l’est d’Alger, que la catastrophe de mercredi soir qui, selon un dernier bilan, a fait 1 092 morts et près de 7 000 blessés, est le plus cruellement ressentie.OAS_AD(’TopRight’) ;

OAS_AD(’Middle’) ; Ici, un homme rencontré au hasard du chaos nocturne, lorsque l’obscurité n’était trouée que par quelques projecteurs éclairant des nuées de sauveteurs casqués, pourrait à lui seul résumer la profondeur de la nouvelle tragédie vécue par le peuple algérien.

Prostré au pied de ce qui fut un immeuble de six étages et qui ressemble à présent à un millefeuille de dalle de béton, il semble n’être qu’un simple curieux tellement son visage, ravagé par l’insomnie et l’angoisse, est devenu inexpressif. Et pourtant, Djamel Benkhier, 39 ans, est une sorte de concentré de douleur, un bloc de souffrance. "J’habitais au rez-de-chaussée de l’immeuble qui est encore debout là-bas, mais qui s’est cassé sur sa base en écrasant le niveau inférieur, raconte-t-il. Mercredi, j’étais sorti avec mon fils Rayane, 3 ans, pour lui acheter des bonbons lorsque tout à coup, il y a eu comme une énorme explosion. J’ai cru à un attentat et j’ai protégé la tête de mon gamin mais, au même moment, j’ai vu tout autour de moi les barres d’immeubles vaciller, s’effondrer, culbuter ou basculer comme des cubes. J’ai couru, mais il était trop tard. Mon appartement s’était comme enfoncé dans la terre. A l’intérieur, il y avait ma mère âgée de 65 ans, ma femme Fella, 38 ans, et ma fille Sylia, 8 ans."

ہ MAINS NUES

A mains nues, comme beaucoup de ses voisins qui avaient survécu au cataclysme, Djamel a tenté de pénétrer dans la masse de gravats et de ferraille tordue mais, perdu au milieu d’un paysage d’apocalypse, il a vite réalisé son impuissance. Plusieurs heures plus tard, dans la matinée de jeudi, des sauveteurs ont réussi à extraire des décombres le corps sans vie de son épouse Fella. "Elle avait les deux pieds coupés et on l’a transportée dans la salle omnisport transformée en morgue. Elle portait le numéro 158. Depuis, des dizaines d’autres cadavres l’ont rejointe. Malgré mon insistance, les secours n’ont pas prolongé les recherches dans le socle de mon immeuble où plusieurs personnes avaient pourtant l’impression d’entendre de faibles gémissements. Ils estimaient que les opérations de fouille étaient plus urgentes dans d’autres secteurs encore plus gravement touchés. Je ne peux pas supporter l’idée que ma mère et ma fille sont ensevelies, là, à quelques mètres de moi. Ma mère qui souffrait d’asthme et d’hypertension n’a sans doute pas survécu, même ma petite Sylia, si menue et frêle, est peut-être vivante coincée sous une poutrelle."

Il est 4 heures du matin, vendredi, et Djamel, qui tient depuis 36 heures à grand renfort de café et de cigarettes, se refuse à quitter le périmètre maudit. Alors qu’une centaine d’immenses tentes ont été dressées sur la pelouse du terrain de football voisin, pour abriter les sinistrés pendant cette deuxième nuit dehors, il ne peut se résoudre à aller y prendre quelque repos.

A l’exception de quelques pans d’immeubles, bizarrement quasi intacts, la cité Ibn-Khaldoun n’est plus qu’un amas de ruines. Dans la lumière crue des projecteurs alimentés par des groupes électrogènes, des dizaines de secouristes se dépensent sans compter pour tenter d’arracher aux enchevêtrements de dalles et de poutres des survivants. Si des corps, parfois affreusement déchiquetés, sont évacués sous des bâches-linceul avec une fréquence désespérante, durant cette interminable nuit de combat contre la montre et la mort, nombreux sont cependant, aussi, les miraculés. Ici, une femme et ses deux enfants que l’on dégage avec mille précautions de la niche qui s’est formée sous des mètres cubes de béton, là, une jeune fille, atteinte de fractures ouvertes aux jambes, mais qui, mise sous perfusion dans une ambulance, semble pouvoir s’en sortir.

"C’EST VRAIMENT TERRIBLE"

Plus loin, sur d’autres "chantiers" de fouille, un garçonnet que l’on ampute sur place de la jambe gauche ou une fillette qui a le bras droit coincé sous un pan de mur. Pour la sauver, une galerie de contournement sera creusée à la hâte, à l’aide de marteaux-piqueurs sur le toit-terrasse descendu à trois mètres du sol. La petite fille est extirpée du cauchemar.

Au côté des paramilitaires de la protection civile algérienne, une soixantaine de sauveteurs de la sécurité civile française, venus de Brignoles (Var) s’est déployée à travers les cités de Boumerdès. Parmi eux, Salim Belhoucine, 22 ans, un jeune Français d’origine algérienne, particulièrement fier d’assurer sa première "mission extérieure" dans la région où il est né, mais où il n’était pas revenu depuis 1996 et qui a bien du mal à maîtriser sonémotiondevant la somme de malheurs qui l’assaille. "C’est vraiment terrible, souffle-t-il, en posant sa pioche pour aider à porter un brancard, dans un seul appartement, nous avons trouvé une douzaine de morts d’une famille. Toute une famille s’était réunie pour fêter le retour d’une grand-mère d’un pèlerinage à la Mecque."

A la "cité Frantz Fanon", les mêmes efforts aboutissent au même résultat. L’extraction de cadavres est la norme, mais elle est parfois ponctuée par la découverte de survivants. Dresser un bilan fiable relève encore de la gageure. "Cinq willayas -préfectures- ont été plus ou moins gravement touchés par le séisme : Alger, Boumerdès, Blida, Setif et Tipaza, explique le docteur Redha Merbah, capitaine de la protection civile algérienne qui a délaissé sa zone de Tipaza - où les dégâts sont surtout matériels - pour venir prêter main forte aux équipes de Boumerdes. Ici, nous avons installé un poste médical avancé de douze lits pour faire le premier tri avant d’évacuer les blessés vers les trois hôpitaux d’Alger. Nous avons essentiellement affaire à de la traumatologie et pour l’instant, nous faisons face mais le nombre des blessés dépassera sûrement largement les cinq mille." Le ciel commence à pâlir, et c’est sur un paysage aussi alarmant que dramatique qu’une deuxième aube se lève.

Robert Belleret

 
IV Tennis :
 
 
 
vendredi 23 mai 2003, 14h40
 
Roland-Garros - Les huitièmes de finale théoriques
 
PARIS, 23 mai (AFP) - Huitièmes de finale théoriques des 102e Internationaux de France de tennis à l’issue du tirage au sort effectué vendredi au stade Roland-Garros par l’Américain Michael Chang.

Simple dames

Serena Williams (USA/N.1) - Ai Sugiyama (JAP/N.16)

Daniela Hantuchova (TCH/N.9) - Amélie Mauresmo (FRA/N.5)

Justine Henin-Hardenne (BEL/N.4) - Eleni Daniilidou (GRE/N.14)

Anastasia Myskina (RUS/N.11) - Chanda Rubin (USA/N.8)

Jennifer Capriati (USA/N.7) - Monica Seles (USA/N.12)

Elena Dementieva (RUS/N.13) - Venus Williams (USA/N.3)

Lindsay Davenport (USA/N.6) - Jelena Dokic (YOU/N.10)

Magdalena Maleeva (BUL/N.15) - Kim Clijsters (BEL/N.2)

Simple messieurs

Lleyton Hewitt (AUS/N.1) - Gustavo Kuerten (BRE/N.15)

Albert Costa (ESP/N.9) - David Nalbandian (ARG/N.8)

Juan Carlos Ferrero (ESP/N.3) - Sébastien Grosjean (FRA/N.14)

Sjeng Schalken (PBS/N.12) - Andy Roddick (USA/N.6)

Roger Federer (SUI/N.5) - Rainer Schuettler (ALL/N.11)

Jiri Novak (TCH/N.13) - Carlos Moya (ESP/N.4)

Guillermo Coria (ARG/N.7) - Paradorn Srichaphan (THA/N.10)

Alex Corretja (ESP/N.16) - Andre Agassi (USA/N.2)

 
 
A lundi


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