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Derniers messages des forums


Une action en hommage à Zouhair Yahyaoui
18 juillet 2014, par jectk79

Mon amie ne sait pas rediger un com sur un article. Du coup il voulais souligner par ce commentaire qu’il est ravi du contenu de ce blog internet.


Pourquoi aller tracer partout pour faire établir des évaluations de d’assurances familiales alors qu’existent des portails tels que Sherpa-mutuelle.fr proposant de rapprocher les propositions avec un comparateur mutuelle sophistiqué en restant votre demeure ? site => mutuelle obligatoire


Abderrazek Bourguiba condamné à 25 mois de prison
15 novembre 2011, par Bourguiba

je vous remercie
bourguiba abderrazak



Quelques points marquant contre l’environnement en Tunisie
6 novembre 2011, par xZNRpEkXvbSPvAf

I like to party, not look articles up online. You made it hpaepn.



Et puis y a eu la Révolution :)
1er novembre 2011, par liliopatra

On est mardi 1er novembre 2011, déjà neuf mois que ben ali s’est enfui et il est caché, comme un rat, en Arabie Saudite. Son collègue Gaddafi a été tué.
Après la lecture de cette lettre, tout cela parait être comme un cauchemar pour celles et ceux qui ne l’ont pas vécu personnellement. Cependant, le mal a sévi longtemps, beaucoup trop longtemps en Tunisie. Il est temps que ça change.
Tout un système policier qui s’effondre, la justice vient de renaître, certes encore fragile mais sera équitable insh’Allah.



Va chialer ailleurs ( reponse)
30 octobre 2011, par Maud

Oui il a un fils qui est mon meilleur ami et croyez moi, même si son père et loin de lui sa ne fait pas de lui un mauvais père il s’occupe très bien de lui et Selim va le voir de temps en temps. Je suis au cœur de cette affaire et je peux donc savoir les ressentis de chacun...



Va chialer ailleurs ( reponse)
30 octobre 2011, par Maud

ةcoutez quand on ne connait pas la personne on ne juge pas ! Je connais personnellement Monsieur Tebourski et je sais que c’est un homme bon, et je pense que si il a demander a rester en France c’est surtout pour son Fils !
Ne le jugez pas car vous ne le connaissez pas comme je le connais ! Je suis la meilleure amie de son fils Selim. Je sais qu’Adel est un homme bon alors arrêtez tous vos blabla et essayer donc de comprendre le fond de la chose. Merci et bonne soirée



> Une pétition de 86 prisonniers tunisiens
30 octobre 2011, par Moussa

the death of an African giant

Par : Y. Mérabet
En outre, contrairement à ce que pensent aujourd’hui de nombreux libyens, la chute de Kadhafi profite à tout le monde sauf à eux. Car, dans une Afrique où les pays de la zone subsaharienne riche en ressources minérales tournaient complètement le dos à la France pour aller vers la Chine, il fallait bien que monsieur Sarkozy trouve un autre terrain fertile pour son pays. La France n’arrive plus à vendre ses produits manufacturés ou de décrocher un marché en Afrique, elle risque de devenir un PSD C’est pour cela que l’on a vu une France prête à tout pour renverser ou assassiner Kadhafi ; surtout quand l’on sait que la Libye est l’une des premières réserves en Hydrocarbures d’Afrique et de Sebha est la capitale mondiale du trafic Franco-libyen de concentré d’uranium Nigérien. Egalement, l’on sait que jusqu’ici, les populations libyennes n’avaient rien à envier aux Français, ils vivaient richement mieux sans se suer. Puisque Kadhafi faisait tout son possible pour les mettre à l’abri du besoin. Il est donc temps pour les libyens de choisir pleinement futur partenaire occidental. Car si en cinquante ans de coopération la France n’a pu rien apporter à l’Afrique subsaharienne. Vat-elle apporter maintenant aux libyens un bonheur supérieur à celui que leur donnait leur Guide. Rien à offrir à ces ignorants de libyens, sauf des repas communs dans les poubelles de la ville Paris, en France c’est déjà la famine ? Lui, qui durant plusieurs décennies était l’un des faiseurs d’hommes les plus efficaces sur le continent Africain. De son existence, Kadhafi était le leader le plus généreux d’Afrique. Pas un seul pays africain ne peut nier aujourd’hui n’avoir jamais gouté un seul pétro –Dinar du guide Libyen. Aveuglement, et motivé par son projet des Etats-Unis d’Afrique, Kadhafi de son existence a partagé l’argent du pétrole libyen avec de nombreux pays africains, qu’ils soient Francophones, Anglophones ou Lusophones. Au sein même de l’union Africaine, le roi des rois d’Afrique s’était presque érigé en un bailleur de fond très généreux. Jusqu’à l’heure actuelle, il existe sur le continent de nombreux présidents qui ont été portés au pouvoir par Kadhafi. Mais, curieusement, même pas un seul de ces élèves de Kadhafi n’a jusqu’ici eu le courage de lui rendre le moindre hommage.Au lendemain du vote de la résolution 1973 du conseil de sécurité de l’ONU, certains pays membres de l’union africaine sous l’impulsion de Jacob Zuma ont tenté d’apporter un léger soutien au guide libyen. Un soutien qui finalement s’est éteint totalement sans que l’on ne sache pourquoi. Même l’union africaine qui au départ conditionnait avec amertume la prise du pouvoir libyen par un groupe de terroristes et la reconnaissance du CNT libyen constitués de traitres, s’est finalement rétracté de façon inexplicable. Et curieusement, jusqu’aujourd’hui, aucun gouvernement consensuel n’a été formé en Libye. Depuis l’annonce de l’assassinat de Mouammar Kadhafi, cette union africaine dont Mouammar Kadhafi était pourtant l’un des principaux défenseurs et ayant assuré le dernier mandat, n’a encore délivré aucun message officiel de condoléance à ses proches ou de regret. Egalement, même ceux qui hier tentaient de le soutenir n’ont pas eu le moindre courage de lever leur petit doigt pour rendre hommage à leur mentor. Jusqu’à l’heure actuel, seul l’ancien archevêque sud-africain et prix Nobel de paix Desmond TUTU a regretté cet acte ignoble. Même le président Abdoulaye Wade que l’on sait pourtant proche des révoltés libyens n’a pas encore salué la mort de l’homme qu’il souhaitait tant. Le lendemain de sa mort, un vendredi pas un musulman n’a prié pour lui ?.. A ce jour, sur le continent Africain, seul l’homme de la rue et les medias ont le courage de parler de cette assassina crapuleux du guide libyen. Mais, cette attitude des dirigeants africains ne surprend personne, dans la mesure où l’on sait que chaque président a peur de se faire remarquer par un Nicolas Sarkozy qui est capable de tout si la tête d’un président africain ou d’un arabe l’énerve.
Conclusion La Libye et l’Afrique toute entière viennent de tourner une page d’or avec la perte de Mouammar .
Traitre et maudit que je sois, si j’étais un libyen ?

Journaliste indépendant (Algérian Society for International Relations)
119, Rue Didouche Mourad
Alger centre



Liberté pour le Docteur Sadok Chourou
29 octobre 2011, par Dr. Jamel Tazarki

J’ai écrit un livre qui mérite d’être lu :
TOUT EST POSSIBLE - L’AVENIR DE LA TUNISIE
Vous pouvez télécharger le livre sur mon site Internet :
http://www.go4tunisia.de
Dr. Jamel Tazarki
Allemagne



DECES D’OMAR CHLENDI
28 octobre 2011, par bourguiba

Ma mére Térésa oui notre mére je suis abderrazak bourguiba le frére de mon meilleur ami Farouk .
vous peut etre me connait mais je pense pas que nous avont eu l’occasion de vous voir .

je suis désolé pour ce qui a passé pour mon frére Farouk .
Omar etait un homme exeptionnel un vrai homme j’ai passé avec lui 6 mois dans le prison nous étions plus que deux fréres.

soyez fiére de Farouk
et que la paradi soit pour lui



Projet libéral pour une nouvelle monarchie démocratique et laïque en Tunisie
22 octobre 2011, par Victor Escroignard

La Monarchie Constitutionnelle est l’avenir est la garantie des droits et libertés pour la Tunisie, la Libye et toute l’Afrique du Nord. Le Roi est l’âme du peuple, Il est porteur du sentiment d’unité nationale et du patrimoine historique du peuple. LA MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE EST LE PLUS SUR MOYEN POUR EVITER QU’UN PRESIDENT FINISSE UN JOUR EN DICTATEUR (voyez le cas du roi d’Espagne, sauveur des libertés après le Franquisme).



> Lotfi Hamdi, une Barbouze qui se voit ministrable
4 octobre 2011, par Anti Lotfi Hamdi

Bonjour Mesdames, Messieurs,

Je souhaite attirer votre attention sur le faite que ce Barbouze comme vous le dites, a retourné sa veste à l’instant où il s’est assuré du départ définitif du ZABA plus exactement le 18 Janvier 2011.

Mais encore ce dernier qui détient pas un seul titre comme auprès du RCD mais aussi faison parti de plusieurs association et surout la chambre Franco-Tunisienne de marseille ou il a volé récemment le portfolio pour se faire une nouvelle peau et une nouvelle virginité auprès de la Tunisie, avec un pseudo symposium tenue au pôle technologique sis à la Gazelle (Ariana).

Rappel du passé : Khaled Néji représentant de l’office de l’huile près du consulat générale de Tunisie à Marseille a été victime de sa (Stoufida).
Monsieur Kahled Néji a été limogé de son poste, radié de ses fonctions, décédés suite à une attaque cardiaque après avoir visité les prisons Tunisiennes

Je souhaite que cette personne n’intervienne plus sur le sol Tunisien afin de crée des réseaux encore pire qu’avant et revenir au pouvoir par la fenêtre.

Aidez moi à dire la vérité sur ce malheureux de la Sbikha (kairouan) qui fout la honte à son peuple.

Ce Virus, qui trompe sa femme sans scrupule ni honte. A trahit ce que nos ancêtres ont essayé de bâtir, bravour, fraternité dévouement, sincérité.

Il est et il sera toujours à l’antipode des Tunisiens , lèches botes et au plurielles

Vive la Tunisie sans hypocrites



Blog dédié à la défense du prisonnier politique Abderrahmane TLILI
4 octobre 2011, par bechim

bonjour je suis tres heureuse que mr tlili soit libere mais je n arrive pas avoir de nouvelles precises je tiens a dire que c est un MONSIEUR exceptionnel et qu il ne merite vraiment pas ce qu il a endure j aimerai pouvoir lui exprimer tte ma sympathie



> Tunisie, l’agression abjecte sur Samia Abbou par les voyous de Ben Ali
26 septembre 2011, par Liliopatra

Voilà quatre ans se sont écoulés et votre combat a porté ses fruits. J’aurais pas osé signer ces quelques mots par mon nom réel si vous n’avez pas milité pour ’ma’ liberté. Reconnaissante et le mot ne peut résumer ce que je ressens et tout le respect que je vous porte.

Merci...

Lilia Weslaty



> Les procès de l’ignorance et les progrés de l’Homme
24 septembre 2011, par a posteriori, l’auteur Nino Mucci

Les petits cons s’amusent à faire leurs graffitis imbéciles même sur les statues couvertes de prestige et d’histoire de Carthage ; on en a maintenant fini avec Ben Ali, avec la censure et l’étouffement des idées et de coeur opéré par son régime. Mais on en finira jamais avec l’idiotie des fondamentalistes islamiques qui promenent leurs femmes en burka, parce que c’est la seule façon par laquelle savent voir une femme : comme une bête dangeureuse. On en finira pas facilement, terrible dictature, avec ceux qui demandent maintenant de couper les mains, les jambes et les bras, suivant l’obsolète loi coranique, sans se faire aucun souci de l’Homme. Jésus, le Christ en est le plus grand champion, le Rédempteur de l’humanité, Lui qui a porté la Croix pour nous TOUS ; quant à la mafia et à al-Capone, nous les plaçerons comme un héritage historique de cet islam que tant s’acharnent à défendre par l’ignorance (mafia vient de l’arabe dialectal anciene "mafiah", c’est-à-dire "protection", la mafia est nait et c’est culturellement radiquée dans une ancienne terre d’islam, la Sicile)



que dieu te glorifie.
23 août 2011, par adyl

j’ai aimé ce que vous pensé . suis de ton coté. tu me trouvera a l’appui



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par Rédaction de reveiltunisien.org
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Communiqué : Les internautes sous contrôle administratif.
par Rédaction de reveiltunisien.org
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partager:
Le ciel au-dessus de Tunis > Les Internautes de Zarzis
Envoi à la presse - langue française
Ils ont 19 ans devant eux, vous prendrez bien 5 minutes ?
par Rédaction de reveiltunisien.org
10 avril 2004

Voici les informations que nous avons pu receuillir à ce jour concernant la condamnation à 19 ans d’emprisonnement de jeunes internautes de Zarzis. Nous joignons les traductions des premiers textes parus réalisées par des internautes de Tunezine.

Total de la peine Réunions sans autorisation Tentative de vol Vol Association en vue de la préparation d’actes d’agression sur les personnes et les biens afin de terroriser et d’effrayer Détention, stockage, transport, fabrication sans autorisation de produits entrant dans la composition d’outils explosifs Nom et Prénom
19 ans 3 mois 3 mois 3 ans 3 ans 5 ans 8 ans Omar Chlendi
19 ans 3 mois 3 mois 3 ans 3 ans 5 ans 8 ans Hamza Mahrouk
19 ans 3 mois 3 mois 3 ans 3 ans 5 ans 8 ans Omar Rached
19 ans 3 mois 3 mois 3 ans 3 ans 5 ans 8 ans Ridha Haj Brahim
19 ans 3 mois 3 mois 3 ans 3 ans 5 ans 8 ans Abdelghaffar Guiza
19 ans 3 mois 3 mois 3 ans 3 ans 5 ans 8 ans Aymen Mcharek
19 ans 3 mois 3 mois 3 ans 3 ans 5 ans 8 ans Ayyoub Sfaxi
26 ans 3 mois 3 mois 3 ans 3 ans 12 ans 8 ans Tahar Kmir

1- les accusés

- Omar el Farouk Ben Mohammed Ben Ali Chlandi, né le 18. 11. 1982 (né en France d’une mere portugaise)

- Hamza Ben Aoun Ben Ali el Mahrouk, né le 14. 10. 1982

-  Amor Ben Ali Ben Aoun Rached né le 19. 08. 1982

-  Abdelgaffar Ben Mohamed Ben Mansour Guisa, né le 10. 08. 1982

-  Ridha Ben Hmida Ben el Haj Ibrahim, né le 17. 07. 1966

-  Aymen Ben Mohamed Ben Amor Mcharek, né en 1982 (réside en Allemagne et a été arrêté après son retour volontaire)

-  Abderrazak Ben Mohammed Ben M’hemmad Bourguiba, né le 01. 04. 1985

-  Tahar Ben Dhaw Ben Salem Gmir (en fuite, réside en Suède)

-  Ayoub Ben Abderrazak Ben Mohamed Sfaxi (en fuite, réside en France)

2- les chefs d’accusation

-  formation de bande pour terroriser les personnes

-  agression contre les personnes et les biens dans l’intention de terroriser et de faire peur

-  préparation de lieu de réunion pour une bande et tenue de réunions non autorisés

-  vol et tentative de vol et participation au vol

-  mise et préparation de matière explosive

-  détention de matériel et de produits déstinés à la fabrication d’engins explosifs sans autorisation

Les articles 131, 132, 133, 52bis, 258, 264, 59 et 32 du code pénal

Les articles 2, 5, et 23 de la loi N°4/1969 du 14. 01. 1969

Les articles 2, 17 et 34 de la loi N°63/1996 du 15. 07. 1976

3- les preuve retenues

-  un document de 6 pages concernant l’arme Kalachnikov

-  un document d’une page concernant la fabrication de silencieux pour arme

-  un document de 9 pages concernant la fabrication de mèches pour bombes

-  un document d’une page concernant le minuteur

-  un document de 9 pages concernant armes et munitions

-  un document de 28 pages concernant le Jihad

-  un document de 12 pages concernant le Jihad

-  un document concernant la simulation d’une attaque contre le siège de la garde nationale de Zarzis par bazooka

-  un document en langue francaise de 4 pages concernant l’usage frauduleux des cartes magnétiques

-  une carte magnétique de chargement d’un téléphone portable attaché a une pièce plastique et couvert d’un papier aluminium et tenu par un fil électrique

Tous les documents ont étés chargés sur le web

Les produits explosifs qu’il sont accusés de détenir concernent des produits pris dans le laboratoire de physique de leur lycée au début de l’année 2002 et qui n’ont étés ni spécifiés ni saisis.

4 - Procédures

Les PV mentionnent que les inculpés ont été arrêtés à Tunis le 26 et 27 février 2003 alors qu’aucun des inculpés n’a jamais été à Tunis. La défense avait présenté des témoignages (six) certifiés, dont celui du OMDA, délégué régional qui a accompagné la police politique lors de leur arrestation le 8 février 2003 aux maisons de leurs parents à Zarzis (500 km au sud de Tunis).

Les accusés ont raconté au tribunal comment ils ont été séquestrés par la police politique dans les caves du ministère de l’intérieur, et les détails des actes de torture qu’ils ont subi pendant toute la période qui ne figure pas sur les PV du 8 au 26 février.

Ces faits montrent que le tribunal n’est pas compétent et que toute l’instruction est nulle parce que basée sur des aveux obtenus sous la torture.


Les traductions suivantes ont été effectuées par les internautes et non validées par les auteurs des textes originaux

Traduction du texte du jugement, communiqué par Mokhtar Yahyaoui

Le texte du jugement révèle que les peines d’emprisonnement cumulées atteignent 26 ans et 3 mois pour certains prévenus, ce que ne mentionne aucun des communiqués précédents.

Traduction :

« Le tribunal a jugé en "première instance" (ابتدائيا) Omar Farouk Chlandi, Hamza el Mahrouk, Amor Rached, Ridha el Haj Ibrahim, Abdelgaffar Guisa, Aymen Mcharek et par contumace Tahar Gmir et Ayoub Sfaxi, en les jugeant coupables des faits retenus contre eux.

Prononce les peines suivantes :

* 5 ans d’emprisonnement à l’encontre de Omar Farouk, Hamza el Mahrouk, Amor Rached, Ridha el Haj Ibrahim, Abdelgaffar Guisa, Aymen Mcharek et Ayoub Sfaxi. * 12 ans d’emprisonnement à l’encontre de Tahar Gmir

Pour le motif suivant :
- constitution d’une bande ayant pour objectif la préparation et la commission d’attentat contre les personnes et les biens.

* 8 ans d’emprisonnement à l’encontre de toutes les personnes sus-citées pour le motif suivant :
- détention et préparation d’explosifs, leur transport et leur entrepôt et possession d’instruments et de matériaux destinés à la fabrication d’explosifs sans autorisation.

* 3 ans d’emprisonnement à l’encontre de toutes les personnes sus-citées pour le motif suivant :
- vol

* 3 ans d’emprisonnement à l’encontre de toutes les personnes sus-citées pour le motif suivant :
- tentative de vol

* 3 mois d’emprisonnement à l’encontre de toutes les personnes sus-citées pour le motif suivant :
- tenue de réunions non autorisées

* 5 ans de contrôle administratif dès la fin des peines.

Ces peines sont d’exécution immédiate pour les deux personnes jugées par contumace : Tahar Gmir et Ayoub Sfaxi. Le frais de jugement sont imputés au inculpés


traduction du communiqué du CNLT

Communiqué du CNTL

Torture, falsification de PV et des peines très lourdes

Un groupe de jeunes de la ville de Zarzis a comparu le 06/04/2004 devant la cour pénale du tribunal de 1ère instance de Tunis, présidée par le juge Adel Djeridi, sous les chefs d’inculpation : constitution de bandes de terroristes, réunion sans autorisation, vol et détention de produits explosifs.

Les inculpés présents sont Omar Farouk Chendli, Hamza Mahroug, Omar Rached, Ridha Belhaj Brahim, Abdelghafar Ghiza et Ayman Mcherek.
Tahar Gmir et Ayoub Sfaxi sont jugés par contumace. Notons que cette audience était prévue le 02/03/2004 mais a été ajournée pour le 06/04/2004 suite à la demande des avocats pour qu’ils prennent connaissance des objets saisis.

Lors de l’audience les avocats ont signalé au Juge qu’ils n’ont pas pu prendre connaissance de ces objets, mais le juge a juste montré son étonnement sans autre réaction.
De même, les avocats ont demandé pourquoi ces objets n’ont pas été présentés lors de l’audience conformément à l’article 151 du code pénal, mais le tribunal n’a pas répondu et a commencé à interroger les inculpés.
Tous les prévenus ont affirmé que la date de leur arrestation, 26/02/2003, a été falsifiée, et Omar Farouk Chendli a affirmé que le lieu de leur arrestation n’était pas la ville de Tunis, mais la ville de Zarzis, d’où la police politique les a transférés dans son local de Tunis où ils ont passé 18 jours.

Abdelghafar Ghiza a été très nerveux et tendu suite à la torture qu’il a subie et pendant laquelle il a été obligé à signer un papier notifiant que sa mort serait survenue suite à une électrocution. De plus, il a décrit les méthodes de torture, entre autre il a été attaché à des chaînes de fer, et il a eu sa tête plongée jusqu’à arrêt de la respiration dans l’eau sale. Il a dit aussi qu’il souffre de la tuberculose et qu’il crache du sang et suite à ce témoignage son père a cogné sa tête sur le banc de devant.

Hamza Mahroug a affirmé que sont état de santé est détérioré et qu’il n’arrive plus à uriner depuis 4 jours ; la seule fois où il a uriné c’était du sang.
Tous les prévenus ont nié tous les chefs d’inculpation et les avocats ont noté l’absence d’avocat lors de leur interrogatoire, ce qui est contraire aux lois en vigueur.

Les avocats ont ensuite essayé de montrer que toute la procédure est inventée de toutes pièces ; ils ont surtout dénoncé la compétence territoriale du tribunal et demander de présenter les prévenus à des médecins, et ils ont demandé l’acquittement.

Les prévenus ont réitéré leur innocence et Omar Farouk Chendli a demandé de réintégrer son établissement scolaire.

La surprise a été grande surtout lorsque tout le monde a entendu le jugement et sa lourdeur.

Le CNTL qui a suivi de très près cette affaire dénonce cette parodie de justice et remarque l’absence de justice et d’égalité, et que l’institution judiciaire obéit aux recommandations de la police politique.

NH


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Abderrazek Bourguiba

Presse

Source:AFP

Lourdes peines de prison pour huit Tunisiens accusés de subversion

TUNIS, 9 avr (AFP) - La justice tunisienne a condamné à de lourdes peines de prison huit jeunes gens pour activités subversives liées à l’usage d’internet, un verdict qualifié vendredi de "scandaleux" par les défenseurs des droits de l’Homme.

Six jeunes gens détenus ont comparu le 6 avril devant le Tribunal de première instance de Tunis qui les a condamnés chacun à 19 ans et trois mois de prison ferme. Il s’agit de quatre lycéens : Hamza Mahrouk, Abdelaghaffar Ghiza, Aymen Mcharek, Omar Rached, d’un étudiant, Omar Farouk Chalendi, et d’un enseignant, Ridha Haj Brahim.

Deux autres Tunisiens, jugés par défaut, ont écopé de 26 ans et 3 mois de prison, le premier, Tahar Ghmir, résidant en Suède, tansi que le deuxième, Ayoub Sfaxi, se trouve en France, a précisé à l’AFP leur avocat, Samir Ben Amor.

Les prévenus, originaires de Zarzis (sud) et âgés de 18 à 22 ans, ont été inculpés principalement pour "association de malfaiteurs, tentative de vol et détention de produits explosifs", a indiqué Me Ben Amor.

Les autorités tunisiennes ont pour leur part indiqué que les huit jeunes gens condamnés appartenaient à un "groupe terroriste intégriste" dirigé depuis l’étranger par Tahar Ghmir.

Au tribunal, les prévenus ont nié en bloc les accusations portées à leur encontre, selon l’avocat, précisant qu’ils ont été accusés d’avoir subtilisé au laboratoire de leur lycée des produits censés entrer dans la fabrication d’explosifs et de s’être procurés sur internet de la documentation pour la manipulation de cartes magnétiques.

Lors de leur arrestation le 5 février 2003 à Zarzis (500 km au sud de Tunis), la police avait saisi du matériel informatique, un CD et des documents copiés sur des sites internet, avait indiqué le Conseil national des libertés (CNLT), sans identifier ces sites.

La défense a immédiatement interjeté appel du verdict qui a été qualifié de "scandaleux" par les défenseurs des droits de l’Homme en Tunisie, pays qui s’apprête à accueillir en 2005 la seconde phase du Sommet mondial sur la société de l’information, dont la première phase a eu lieu en décembre 2003 à Genève.

"C’est indigne de la Tunisie de faire condamner des jeunes à des peines aussi lourdes pour des motifs d’accès à des sites arbitrairement interdits", a déclaré Mme Souhayr Belhassen, de la Ligue tunisienne des droits de l’Homme (LTDH).

"On a l’habitude des procès iniques, mais la condamnation des jeunes de Zarzis est un véritable scandale pour la Tunisie, qui veut organiser le Sommet mondial de la société de l’information", a-t-elle ajouté.

Des Organisations non-gouvernementales (ONG) comme Reporters sans frontières et Amnesty International, ont critiqué l’organisation du sommet en Tunisie, qui restreint, selon elles, la liberté d’expression.

Le procès du "groupe de Zarzis" a lieu quelque mois après la libération en novembre 2003 du cyberdissident tunisien Zouhair Yahyaoui, qui avait été condamné à 2 ans de prison pour un délit de presse sur son site internet.

Un communiqué officiel a indiqué vendredi à Tunis que "le groupe a entamé ses activités en 2001 en organisant des rencontres clandestines consacrées à la réalisation des objectifs terroristes poursuivis, dont la fabrication d’explosifs en vue d’incendier un lycée et un poste de la Garde nationale de Zarzis".

Selon ce communiqué, le chef de la bande a incité le groupe à "lancer une attaque contre le poste de la Garde maritime de Zarzis, au moyen d’un bazooka qu’Aymen Mcharek (un des lycéens condamnés), devait ramener de l’étranger".

Ils ont été déférés notamment "pour constitution d’une bande planifiant la préparation et l’exécution d’agressions (...), vol et fabrication d’explosifs", selon cette source.

Selon leur avocat, les lycéens condamnés se sont également vus reprocher un intérêt "exagéré" pour la Palestine et le fait d’avoir interrogé un de leurs enseignants sur l’action des kamikazes palestiniens.

Un autre lycéen détenu depuis février 2003, Abdelrazzak Bourguiba, doit comparaître le 16 avril devant une instance pour mineurs dans le cadre du même procès


Les condamnés appartiennent à un "groupe terroriste intégriste" (officiel)

TUNIS, 9 avr (AFP) - Huit jeunes gens condamnés vendredi à de lourdes peines de prison appartenaient à un "groupe terroriste intégriste" ayant pour chef Tahar Ghmir, actuellement à l’étranger, a-t-on indiqué de source officielle à Tunis.

Six jeunes gens - quatre lycéens, un étudiant et un enseignant - ont comparu en état d’arrestation le 6 avril par le Tribunal de première instance de Tunis qui les a condamnés chacun à 19 ans et trois mois de prison ferme.

Deux autres tunisiens, jugés par défaut, ont écopé de 26 ans et 3 mois de prison, le premier, Tahar Ghmir, résidant en Suède, tandis que le deuxième, Ayoub Sfaxi se trouve en France, a précisé à l’AFP leur avocat Samir Ben Amor.

De source officielle à Tunis, on indique dans un communiqué qu’à l’origine Omar Farouk Chalendi a été arrêté alors qu’il se trouvait en possession "de documents relatifs à la fabrication d’armes et d’explosifs".

Des investigations il ressort que "le groupe a entamé ses activités en 2001 en organisant des rencontres clandestines consacrées à la réalisation des objectifs terroristes poursuivis, dont la fabrication d’explosifs en vue d’incendier un lycée et un poste de la Garde nationale de Zarzis" (500 km de Tunis).

Le chef de bande, Tahar Ghmir "s’est employé à embrigader les jeunes gens condamnés et à les initier à la fabrication de bombes et d’explosifs", indique-t-on de même source.

En mai 2002, il a quitté le pays pour se rendre à l’étranger d’où il continuait à correspondre avec les membres du groupe : "Il leur a demandé de lancer une attaque contre le poste de la Garde maritime de Zarzis, au moyen d’un bazooka qu’Aymen Mcharek (l’un des lycéens condamnés à 19 ans de prison) devait ramener de l’étranger, ajoute-t-on.

Les membres du groupe ont été déférés "pour délit de constitution d’une bande planifiant la préparation et l’exécution d’agressions contre des personnes (...) et des biens dans le but de terroriser".

Ils ont été jugés également "pour le vol, la fabrication et le montage d’explosifs, ainsi que leur transport et leur stockage..." conclut-on de source officielle.


vendredi 9 avril 2004, 14h00

Dix-neuf à 26 ans de prison pour des Tunisiens accusés d’activités subversives

TUNIS, 9 avr (AFP) - Huit Tunisiens ont été condamnés à des peines allant de 19 à 26 ans de prison par le Tribunal de première instance de Tunis qui les jugeait pour activités subversives liées à l’usage d’internet, ont annoncé vendredi leurs avocats à l’AFP.

Six jeunes gens ont comparu en état d’arrestation lors du procès qui a eu lieu le 6 avril et ils ont été condamnés chacun à 19 ans et trois mois de prison ferme.

Il s’agit de quatres lycéens, Hamza Mahrouk, Abdelaghaffar Ghiza, Aymen Mcharek, Omar Rached et d’un étudiant, Omar Farouk Chalendi, ainsi que d’un enseignant Ridha Haj Brahim.

Deux autres Tunisiens ont été condamnés par défaut à 26 ans et 3 mois de prison : le premier, Tahar Gmir, réside en Suède tandis que le deuxième, Ayoub Sfaxi, se trouve en France, a précisé à l’AFP leur avocat Samir Ben Amor.

Les prévenus, originaires de Zarzis (sud), ont été inculpés principalement pour "association de malfaiteurs, tentative de vol et détention de produits explosifs".

bsh-pvr/ach t


Essabah (Tunis), 8 avril 2004

Six personnes déférées devant le tribunal sont accusées de constitution de bande en vue de commission de crimes

Le 6 avril ont été déférés devant la troisième chambre criminelle du Tribunal de Première Instance de Tunis six jeunes accusés, dont deux lycéens et leur professeur. Ils sont accusés de constitution de bande en vue de commission de crime d’attentat aux personnes et aux biens dans le but de semer la peur. L’affaire remonte au huit août dernier, lorsqu’une des brigades de la Sûreté est parvenue à arrêter un jeune d’à peine vingt ans, originaire d’une région du sud, qui était en possession de divers documents relatifs aux modalités de fabrication d’explosifs, d’un document portant sur la manipulation de carte magnétique ainsi que des documents dont l’objectif était l’attaque d’un des lycées de leur région et d’un centre de la Sûreté.  C’est à partir de là qu’ont commencé les investigations sur l’implication d’autres personnes de la même région, dont un professeur. Ils étaient parvenus à créer une cellule locale qui s’occupait au début de débats religieux, puis avait inscrit d’autres questions à son activité. Deux de ses membres avaient pu pénétrer dans un lycée où ils avaient fait main basse sur des flacons contenant des produits chimiques. Mais leur expérience avait tourné court. L’un d’entre eux s’est rendu dans un pays européen, où il a créé un site électronique. Par ce biais, il était resté en contact avec le reste du groupe. Arrestations, clôture de l’instruction, le parquet les a fait écrouer et les a déférés devant la chambre criminelle de Tunis ainsi que le dossier de l’affaire.

Les inculpés nient devant le tribunal

Les six accusés ont comparu et lors de leur interrogatoire, le premier a déclaré qu’il n’avait pas été arrêté à Bab Alioua, mais dans la maison paternelle et il est revenu sur les aveux faits au cours des différentes étapes de l’enquête. Il a nié avoir possédé un quelconque document. Tous les autres inculpés ont nié fermement ce crime. Parmi eux, un jeune homme de vingt ans a fondu en larmes, a crié son innocence et ajouté qu’il était atteint du cancer. Quant au professeur accusé, il a affirmé avoir été arrêté le 17 février 2003 et a expliqué qu’il ne connaissait que deux accusés qui étaient ses élèves et qu’ils lui avaient posé des questions sur les opérations kamikazes en Palestine. Il a affirmé leur avoir répondu qu’elles étaient illicites car elles visaient des civils et il a précisé que de par sa fonction il était souvent questionné sur des aspects jurisprudentiels. Il a nié une quelconque appartenance à une cellule ou une bande active dans ce domaine. La défense a alors plaidé le non-lieu pour absence de preuves suffisantes permettant d’accuser les inculpés. L’affaire a donné lieu à la délibération et au prononcé du verdict.   Moufida Guizani, Essabah, 8 avril 2004, P. 12   (traduction libre, Luiza T. et d’autres internautes)



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