Mon amie ne sait pas rediger un com sur un article. Du coup il voulais souligner par ce commentaire qu’il est ravi du contenu de ce blog internet.
je vous remercie
bourguiba abderrazak
I like to party, not look articles up online. You made it hpaepn.
On est mardi 1er novembre 2011, déjà neuf mois que ben ali s’est enfui et il est caché, comme un rat, en Arabie Saudite. Son collègue Gaddafi a été tué.
Après la lecture de cette lettre, tout cela parait être comme un cauchemar pour celles et ceux qui ne l’ont pas vécu personnellement. Cependant, le mal a sévi longtemps, beaucoup trop longtemps en Tunisie. Il est temps que ça change.
Tout un système policier qui s’effondre, la justice vient de renaître, certes encore fragile mais sera équitable insh’Allah.
Oui il a un fils qui est mon meilleur ami et croyez moi, même si son père et loin de lui sa ne fait pas de lui un mauvais père il s’occupe très bien de lui et Selim va le voir de temps en temps. Je suis au cœur de cette affaire et je peux donc savoir les ressentis de chacun...
ةcoutez quand on ne connait pas la personne on ne juge pas ! Je connais personnellement Monsieur Tebourski et je sais que c’est un homme bon, et je pense que si il a demander a rester en France c’est surtout pour son Fils !
Ne le jugez pas car vous ne le connaissez pas comme je le connais ! Je suis la meilleure amie de son fils Selim. Je sais qu’Adel est un homme bon alors arrêtez tous vos blabla et essayer donc de comprendre le fond de la chose. Merci et bonne soirée
the death of an African giant
Par : Y. Mérabet
En outre, contrairement à ce que pensent aujourd’hui de nombreux libyens, la chute de Kadhafi profite à tout le monde sauf à eux. Car, dans une Afrique où les pays de la zone subsaharienne riche en ressources minérales tournaient complètement le dos à la France pour aller vers la Chine, il fallait bien que monsieur Sarkozy trouve un autre terrain fertile pour son pays. La France n’arrive plus à vendre ses produits manufacturés ou de décrocher un marché en Afrique, elle risque de devenir un PSD C’est pour cela que l’on a vu une France prête à tout pour renverser ou assassiner Kadhafi ; surtout quand l’on sait que la Libye est l’une des premières réserves en Hydrocarbures d’Afrique et de Sebha est la capitale mondiale du trafic Franco-libyen de concentré d’uranium Nigérien. Egalement, l’on sait que jusqu’ici, les populations libyennes n’avaient rien à envier aux Français, ils vivaient richement mieux sans se suer. Puisque Kadhafi faisait tout son possible pour les mettre à l’abri du besoin. Il est donc temps pour les libyens de choisir pleinement futur partenaire occidental. Car si en cinquante ans de coopération la France n’a pu rien apporter à l’Afrique subsaharienne. Vat-elle apporter maintenant aux libyens un bonheur supérieur à celui que leur donnait leur Guide. Rien à offrir à ces ignorants de libyens, sauf des repas communs dans les poubelles de la ville Paris, en France c’est déjà la famine ? Lui, qui durant plusieurs décennies était l’un des faiseurs d’hommes les plus efficaces sur le continent Africain. De son existence, Kadhafi était le leader le plus généreux d’Afrique. Pas un seul pays africain ne peut nier aujourd’hui n’avoir jamais gouté un seul pétro –Dinar du guide Libyen. Aveuglement, et motivé par son projet des Etats-Unis d’Afrique, Kadhafi de son existence a partagé l’argent du pétrole libyen avec de nombreux pays africains, qu’ils soient Francophones, Anglophones ou Lusophones. Au sein même de l’union Africaine, le roi des rois d’Afrique s’était presque érigé en un bailleur de fond très généreux. Jusqu’à l’heure actuelle, il existe sur le continent de nombreux présidents qui ont été portés au pouvoir par Kadhafi. Mais, curieusement, même pas un seul de ces élèves de Kadhafi n’a jusqu’ici eu le courage de lui rendre le moindre hommage.Au lendemain du vote de la résolution 1973 du conseil de sécurité de l’ONU, certains pays membres de l’union africaine sous l’impulsion de Jacob Zuma ont tenté d’apporter un léger soutien au guide libyen. Un soutien qui finalement s’est éteint totalement sans que l’on ne sache pourquoi. Même l’union africaine qui au départ conditionnait avec amertume la prise du pouvoir libyen par un groupe de terroristes et la reconnaissance du CNT libyen constitués de traitres, s’est finalement rétracté de façon inexplicable. Et curieusement, jusqu’aujourd’hui, aucun gouvernement consensuel n’a été formé en Libye. Depuis l’annonce de l’assassinat de Mouammar Kadhafi, cette union africaine dont Mouammar Kadhafi était pourtant l’un des principaux défenseurs et ayant assuré le dernier mandat, n’a encore délivré aucun message officiel de condoléance à ses proches ou de regret. Egalement, même ceux qui hier tentaient de le soutenir n’ont pas eu le moindre courage de lever leur petit doigt pour rendre hommage à leur mentor. Jusqu’à l’heure actuel, seul l’ancien archevêque sud-africain et prix Nobel de paix Desmond TUTU a regretté cet acte ignoble. Même le président Abdoulaye Wade que l’on sait pourtant proche des révoltés libyens n’a pas encore salué la mort de l’homme qu’il souhaitait tant. Le lendemain de sa mort, un vendredi pas un musulman n’a prié pour lui ?.. A ce jour, sur le continent Africain, seul l’homme de la rue et les medias ont le courage de parler de cette assassina crapuleux du guide libyen. Mais, cette attitude des dirigeants africains ne surprend personne, dans la mesure où l’on sait que chaque président a peur de se faire remarquer par un Nicolas Sarkozy qui est capable de tout si la tête d’un président africain ou d’un arabe l’énerve.
Conclusion La Libye et l’Afrique toute entière viennent de tourner une page d’or avec la perte de Mouammar .
Traitre et maudit que je sois, si j’étais un libyen ?
Journaliste indépendant (Algérian Society for International Relations)
119, Rue Didouche Mourad
Alger centre
J’ai écrit un livre qui mérite d’être lu :
TOUT EST POSSIBLE - L’AVENIR DE LA TUNISIE
Vous pouvez télécharger le livre sur mon site Internet :
http://www.go4tunisia.de
Dr. Jamel Tazarki
Allemagne
Ma mére Térésa oui notre mére je suis abderrazak bourguiba le frére de mon meilleur ami Farouk .
vous peut etre me connait mais je pense pas que nous avont eu l’occasion de vous voir .
je suis désolé pour ce qui a passé pour mon frére Farouk .
Omar etait un homme exeptionnel un vrai homme j’ai passé avec lui 6 mois dans le prison nous étions plus que deux fréres.
soyez fiére de Farouk
et que la paradi soit pour lui
La Monarchie Constitutionnelle est l’avenir est la garantie des droits et libertés pour la Tunisie, la Libye et toute l’Afrique du Nord. Le Roi est l’âme du peuple, Il est porteur du sentiment d’unité nationale et du patrimoine historique du peuple. LA MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE EST LE PLUS SUR MOYEN POUR EVITER QU’UN PRESIDENT FINISSE UN JOUR EN DICTATEUR (voyez le cas du roi d’Espagne, sauveur des libertés après le Franquisme).
Bonjour Mesdames, Messieurs,
Je souhaite attirer votre attention sur le faite que ce Barbouze comme vous le dites, a retourné sa veste à l’instant où il s’est assuré du départ définitif du ZABA plus exactement le 18 Janvier 2011.
Mais encore ce dernier qui détient pas un seul titre comme auprès du RCD mais aussi faison parti de plusieurs association et surout la chambre Franco-Tunisienne de marseille ou il a volé récemment le portfolio pour se faire une nouvelle peau et une nouvelle virginité auprès de la Tunisie, avec un pseudo symposium tenue au pôle technologique sis à la Gazelle (Ariana).
Rappel du passé : Khaled Néji représentant de l’office de l’huile près du consulat générale de Tunisie à Marseille a été victime de sa (Stoufida).
Monsieur Kahled Néji a été limogé de son poste, radié de ses fonctions, décédés suite à une attaque cardiaque après avoir visité les prisons Tunisiennes
Je souhaite que cette personne n’intervienne plus sur le sol Tunisien afin de crée des réseaux encore pire qu’avant et revenir au pouvoir par la fenêtre.
Aidez moi à dire la vérité sur ce malheureux de la Sbikha (kairouan) qui fout la honte à son peuple.
Ce Virus, qui trompe sa femme sans scrupule ni honte. A trahit ce que nos ancêtres ont essayé de bâtir, bravour, fraternité dévouement, sincérité.
Il est et il sera toujours à l’antipode des Tunisiens , lèches botes et au plurielles
Vive la Tunisie sans hypocrites
bonjour je suis tres heureuse que mr tlili soit libere mais je n arrive pas avoir de nouvelles precises je tiens a dire que c est un MONSIEUR exceptionnel et qu il ne merite vraiment pas ce qu il a endure j aimerai pouvoir lui exprimer tte ma sympathie
Voilà quatre ans se sont écoulés et votre combat a porté ses fruits. J’aurais pas osé signer ces quelques mots par mon nom réel si vous n’avez pas milité pour ’ma’ liberté. Reconnaissante et le mot ne peut résumer ce que je ressens et tout le respect que je vous porte.
Merci...
Lilia Weslaty
Les petits cons s’amusent à faire leurs graffitis imbéciles même sur les statues couvertes de prestige et d’histoire de Carthage ; on en a maintenant fini avec Ben Ali, avec la censure et l’étouffement des idées et de coeur opéré par son régime. Mais on en finira jamais avec l’idiotie des fondamentalistes islamiques qui promenent leurs femmes en burka, parce que c’est la seule façon par laquelle savent voir une femme : comme une bête dangeureuse. On en finira pas facilement, terrible dictature, avec ceux qui demandent maintenant de couper les mains, les jambes et les bras, suivant l’obsolète loi coranique, sans se faire aucun souci de l’Homme. Jésus, le Christ en est le plus grand champion, le Rédempteur de l’humanité, Lui qui a porté la Croix pour nous TOUS ; quant à la mafia et à al-Capone, nous les plaçerons comme un héritage historique de cet islam que tant s’acharnent à défendre par l’ignorance (mafia vient de l’arabe dialectal anciene "mafiah", c’est-à-dire "protection", la mafia est nait et c’est culturellement radiquée dans une ancienne terre d’islam, la Sicile)
j’ai aimé ce que vous pensé . suis de ton coté. tu me trouvera a l’appui
Sommaire:
Partie arabe: (Al Quds Al Arabi) :
Washington de notre envoyée spéciale
Les Américains gagneront sans doute la bataille de Bagdad, dont ils étaient si près, mercredi soir 2 avril, que les éléments les plus avancés pouvaient déjà en apercevoir les lumières. Mais avant même de pénétrer dans la capitale irakienne, en deux semaines de conflit, ils ont déjà perdu la guerre psychologique, celle que, à l'époque du Vietnam, ils appelaient par dérision "la bataille des cœurs et des esprits".
L'expression était revenue à propos de la guerre en Irak, sans aucune ironie cette fois : il fallait, expliquaient les hauts responsables américains, gagner "les cœurs et les esprits" de ces Irakiens que l'on s'apprêtait à libérer du joug de la dictature. "J'ai eu de grands espoirs mais de ce point de vue, cette campagne a échoué", observe le général William Nash, ancien de la première guerre du Golfe, aujourd'hui expert au Council on Foreign Relations.
Pour Michael Doran, professeur à Princeton et spécialiste du Proche-Orient, "nous sommes peut-être en train de gagner militairement, mais sur le terrain politique et sur celui des relations publiques, nous ne gagnons pas. Et, d'une certaine manière, nous ne pouvons pas gagner."
Pour les Américains, gagner les cœurs et les esprits des Irakiens était d'autant plus important qu'ils ont l'intention de se constituer, après la chute du régime de Saddam Hussein et pour une durée indéterminée, en force d'occupation. Et qu'il est infiniment plus commode d'occuper un pays dont le cœur des habitants vous est acquis que de s'imposer à une population hostile.
MةFIANCE ET NERVOSITة
Mais les choses ne se sont pas passées comme prévu. Dans le plan initial d'invasion, la première étape "choc et stupeur" brisait l'échine du régime irakien et la population tombait comme un fruit mûr dans les bras des militaires américains qui lui apportaient, selon l'expression du président Bush, "de la nourriture, des médicaments et une vie meilleure". Or la stratégie "choc et stupeur"n'a pas fonctionné et le régime a survécu, maintenant l'emprise de la terreur sur la population. La télévision n'a pas été détruite : elle a donc servi au régime à assurer sa survie au sein de la population, ainsi dissuadée de frayer avec l'envahisseur, et à livrer sa propre guerre de propagande. Pis, Saddam Hussein a utilisé contre les troupes américaines des tactiques auxquelles elles ne s'attendaient pas : harcèlement, attentats suicides, attaques menées par des militaires déguisés en civil. "Ils ne respectent pas les règles de la guerre", se sont indignés des officiers supérieurs devenus hargneux.
Pour mieux se protéger, les troupes américaines ont pris leurs distances avec la population, qu'elles se sont mises à traiter avec méfiance, nervosité, voire avec panique - c'est, semble-t-il, d'après le compte rendu qu'en a fait un journaliste du Washington Post, ce qui s'est produit avec la voiture pleine de femmes et d'enfants sur laquelle des militaires américains ont ouvert le feu à un check-point, près de Nadjaf, le 31 mars, tuant sept personnes.
Les autres "bavures", attribuées à tort ou à raison aux forces de la coalition et exploitées par la télévision irakienne, ont fait le reste. En deux semaines, les troupes américaines sont devenues, aux yeux de nombreux Irakiens, celles qui tuent les femmes et les enfants.
C'est aussi l'image qu'elles se sont forgée au-delà de l'Irak, en Europe et dans le monde arabe : "Nous sommes les agresseurs et nous tuons des enfants", résume Michael Doran. Certains experts regrettent que l'armée américaine n'ait pas davantage mis l'accent, dans cette guerre, sur les opérations psychologiques, moins coûteuses que les gadgets technologiques mais plus adaptées à la conquête des "cœurs et des esprits", de la même manière qu'on avait reproché à la CIA et au FBI, après le 11 septembre 2001, d'avoir privilégié les méthodes high tech sur le bon vieux facteur humain.
Aux Etats-Unis, la perception des "dégâts collatéraux" est moins forte, l'opinion ayant d'abord à digérer ses propres morts. Mais bien que plus lentement, elle fait aussi son chemin, d'autant plus que les Américains n'y avaient pas été préparés. Et qu'on n'a pas encore découvert de ces stocks d'armes de destruction massive dont il fallait débarrasser l'Irak. Un autre facteur encourage cette prise de conscience : la présence des journalistes "incrustés" dans les unités américaines qui, surtout en ce qui concerne ceux de la presse écrite, gardent une grande liberté de ton et n'hésitent pas à remettre en question les méthodes des soldats si elles leur paraissent douteuses.
LES CRITIQUES DES MةDIAS
De même, les bataillons d'experts militaires indépendants qui se succèdent à longueur de journée sur les chaînes de télévision américaines et qui n'hésitent pas à critiquer la stratégie formulée au Pentagone peuvent accroître la confusion. Au Congrès, les démocrates n'osent plus rien dire, mais ce sont les généraux à la retraite qui jouent le rôle de l'opposition, par médias interposés. Rien n'exaspère d'ailleurs plus George Bush dans cette guerre, racontent certains journaux américains, que "les médias et ceux qui critiquent". Sait-il que même les fidèles Britanniques, partenaires de la coalition, s'y mettent aussi ?
On peut donc comprendre pourquoi, subitement, à la veille de la bataille de Bagdad, les dirigeants américains redoublent d'avertissements sur "les jours difficiles et dangereux" qui attendent leurs troupes dans la capitale irakienne. "Nous ne nous attendons pas à entrer dans Bagdad comme dans du beurre, ni à saisir la ville en un coup de main, a déclaré mercredi le général Stanley McChrystal, l'un des responsables de l'état-major. Nous nous préparons à un combat très dur." Plus question de promettre un "cakewalk", du "gâteau".
Quelques nouvelles rassurantes sont tout de même venues, mercredi, éclairer leur horizon : l'accord conclu par Colin Powell, le secrétaire d'Etat, en Turquie, et, pour la première fois, des reportages sur des civils irakiens acclamant les troupes américaines, dans les rues de Nadjaf.
Sylvie Kauffmann
Bien qu'"opposé à la guerre en Irak, le gouvernement français laisse les avions militaires anglais et américains y participant survoler le territoire national.
Cette autorisation de survol n'est pas mentionnée dans les sites gouvernementaux sur la guerre, du Premier ministre comme du Quai d'Orsay.
Elle a fait l'objet le mardi 25 mars 2003 d'une question au gouvernement du député apparenté communiste Jean-Pierre Brard, demandant si la France allait refuser le survol de son territoire et l'usage de ses ports aux avions et navires de guerre anglais et américains.
Le ministre des Affaires étrangères Dominique de Villepin a répondu par la négative, invoquant « des usages entre alliés que nous devons respecter » et les propos en ce sens de Jacques Chirac lors de son interview télévisée du 10 mars.
Cet échange, en ligne sur le site de l'Assemblée nationale, a fait l'objet le même jour d'une dépêche de l'agence Associated Press.
Il faut pourtant croire que le sujet n'est pas digne de beaucoup d'intérêt : dans la bonne douzaine de pages quotidiennes qu'il consacre à la guerre et à son contexte, Le Monde n'y a pas consacré une brève dans les jours suivants. Libération a également négligé d'en rendre compte.
A part ça, nous sommes informés...
Thomas Nocciola
http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3208--315405-,00.html
La désinformation fait partie de la guerre. La prise d'Oum Qasr, un port près de la frontière avec le Koweït, a été proclamée à maintes reprises par les Américains plusieurs jours avant qu'elle ne soit effective. C'est peut-être ce qui est en train de se passer à nouveau avec la "destruction" de deux divisions de la Garde républicaine, appelées Bagdad et Médina, qui défendent la capitale irakienne. Les généraux se succédaient derrière leurs pupitres, à Washington et au Qatar, mercredi soir, pour annoncer que celle-ci permettait une percée décisive vers Bagdad. Un porte-parole irakien, criant au mensonge, déclarait que ces divisions continuaient à résister et avaient un "moral d'acier".
La controverse autour de la mosquée d'Ali, sanctuaire chiite de la ville sainte de Nadjaf, était un autre exemple. Sur CNN, le général Vincent Brooks, grand gaillard dégingandé qui a un peu l'allure d'un joueur de basket, affirmait que des tireurs, installés sur le toit de cette mosquée, ouvraient le feu sur les soldats américains mais que ceux-ci, par respect pour cet édifice, avaient l'ordre de ne pas riposter. Un reporter américain, sur place à Nadjaf, donnait, sur la même chaîne une autre version des faits : des tireurs isolés opèrent en ville et se réfugient ensuite dans la mosquée. Au journal télévisé de France 2, mercredi soir, on pouvait voir des images totalement contradictoires de la situation à Nadjaf. Sur CNN, la population acclame les soldats américains. A la télévision irakienne, elle prie pour leur défaite.
On n'était pas davantage éclairé sur le sort de Saddam Hussein. La télévision irakienne le montrait souriant, et presque hilare, en train de présider une réunion du conseil de commandement de la révolution. Un peu plus tard, son ministre de l'information lisait une lettre qu'il aurait envoyée aux dirigeants kurdes, Jalal Talabani et Massoud Barzani, leur enjoignant de ne pas faire alliance avec les "envahisseurs". Voilà pourtant longtemps que c'est chose faite.
Al-Jazira annonçait dans la nuit qu'elle suspendait ses activités en Irak pour protester contre l'expulsion notifiée à deux de ses correspondants, dont le célèbre Tayssir Allouni, vedette de l'hiver 2001-2002 en Afghanistan. Al-Jazira continuait cependant à diffuser des images des bombardements de Bagdad. La violence de ces derniers ne faisait, elle, aucun doute.
dominique dhombres
http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3462--315323-,00.html
En attendant des éclaircissements sur cette affaire, les supputations vont bon train dans les rédactions de deux chaînes rivales : Teyssir Allouni, l'ex-passeur de messages d'Oussama Ben Laden durant la guerre d'Afghanistan, serait-il un agent retourné par les Américains et démasqué par les Irakiens ? Cette expulsion du journaliste en annonce-t-elle d'autres ? Officiellement, ni Abou Dhabi TV ni Al-Arabiya n'ont commenté cette troublante affaire.
Pour ne pas perdre ses téléspectateurs, la chaîne qatarie a interviewé Kofi Annan, en "exclusivité". Et c'est un homme abattu qui est apparu sur les écrans d'Al-Jazira : "Cette guerre est une catastrophe ; j'ai toujours été contre", a déclaré le secrétaire général des Nations unies, par ailleurs très sombre sur l'après-guerre : "A l'instant où je parle, il n'y a aucun plan crédible, aucune politique sérieuse pour essayer de gérer l'après-guerre, sans en développer d'autres plus dangereuses les unes que les autres." Ce n'est pas l'avis de Jack Straw, chef de la diplomatie britannique, qui répondait aux questions offensives d'Al-Arabiya, la chaîne privée saoudienne : "Les Irakiens qui comptent leurs victimes civiles vous disent aujourd'hui que personne ne vous a demandé de venir les libérer...
- Les victimes civiles en Irak n'ont pas commencé avec nous. Nous essayons d'éviter les dégâts collatéraux, mais on est en Irak pour terminer ce qu'on aurait dû faire en 1991", rétorque Jack Straw, visiblement agacé.
La question de la position des régimes arabes à l'égard de la guerre en Irak devient centrale pour les trois chaînes. "Jusqu'à quand les Arabes vont-ils continuer à ignorer ou à être complices de ces massacres ?" Cette question, elle aussi, tourne en boucle.
Tewfik Hakem
http://infos.netscape.fr/info/NDepeche?id=139573&cat_id=3
3 avril, 15h38
Les déclarations US contre Damas "ne sont pas une menace militaire"
La Syrie est visée par les Etats-Unis pour sa position sur le Proche-Orient et l'Irak, mais les récentes déclarations américaines "ne sont pas une menace d'action militaire", a déclaré jeudi à la presse une responsable du ministère syrien des Affaires étrangères.
"Nous ne considérons pas les récentes (déclarations) de responsables américains comme une menace d'action militaire contre la Syrie", a indiqué Mme Boussaïna Chaabane, directrice du département de l'Information au ministère des Affaires étrangères.
Elle répondait à une question concernant des déclarations récentes du secrétaire d'Etat américain Colin Powell et du secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld mettant en garde la Syrie contre un soutien à l'Irak.
"La Syrie est visée par des déclarations d'officiels américains et israéliens (...) pour sa position honnête et objective" mais elle "ne changera pas cette position et continuera de soutenir une solution pacifique à tous les problèmes" du Proche-Orient.
M. Rumsfeld a accusé vendredi la Syrie de laisser transiter du matériel militaire en Irak la mettant en garde contre cet "acte hostile". Deux jours plus tard, M. Powell a sommé la Syrie de s'abstenir de soutenir l'Irak.
Selon Mme Chaabane, "la Syrie a toujours oeuvré pour de bonnes relations avec les Etats-Unis. Il n'y a pas de contradiction entre les intérêts des deux pays dans la région", a-t-elle ajouté.
"Nous pensons que l'agression contre l'Irak n'est dans l'intérêt ni du peuple américain ni des Etats-Unis. La Syrie a une vision de paix et de stabilité concernant le Proche-Orient, différente" de celle de Washington, selon Mme Chaabane.
Le ministre syrien des Affaires étrangères Farouk al-Chareh a affirmé lundi que "l'intérêt de la Syrie est de voir les envahisseurs défaits en Irak".
Le président syrien Bachar al-Assad a accusé mardi les Etats-Unis de n'attacher aucune importance au processus de paix au Proche-Orient et veulent plutôt "remodeler" le Proche-Orient.
Interrogée si Damas soutient le président irakien Saddam Hussein et son régime, la responsable syrienne a répondu: "Nous soutenons les civils irakiens innocents. Le peuple syrien refuse le massacre de civils innocents".
La Syrie, a-t-elle ajouté, "appuie l'Irak par des moyens pacifiques, politiques (...) à travers l'Onu, les rencontres avec des pays arabes et européens".
Elle a critiqué par ailleurs l'offensive américano-britannique contre l'Irak. "Une guerre contre des civils innocents est la dernière chose dont le Proche-Orient a besoin", a-t-elle dit.
Elle a accusé les Etats-Unis de "viser les civils (en Irak) à des fins politiques".
La Syrie, membre non permanent du Conseil de sécurité, "tente toujours d'arrêter cette guerre (...) qui apporte la mort et la destruction, pour faire revenir (la question irakienne) aux Nations unies".
Mme Chaabane, faisant le parallèle entre la guerre en Irak et les attentats aux Etats-Unis en 2001, a déclaré que son pays "était contre le massacre de civils à New york et contre le massacres de civils à Bagdad".
"S'il y a un problème politique entre les gouvernements irakien et américain, il devrait être résolu sans faire payer au peuple irakien le prix", a-t-elle ajouté.
Interrogée sur l'appui de Damas à des volontaires arabes qui veulent combattre en Irak contre la coalition, la responsable syrienne a souligné que "ces volontaires qui viennent de partout dans le monde, sont très en colère. Il faut que la guerre cesse".
Elle a indiqué enfin que son pays "autoriserait le passage à la frontière irako-syrienne de toute aide humanitaire destinée à l'Irak.
II Palestine :
http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3230--315359-,00.html
Il chante les nuages, les arbres et le vent. Il chante l'amour, les vacillements du cœur et du corps. Il chante la terre et toute la blessure d'un peuple déraciné. A soixante-deux ans, le poète palestinien Mahmoud Darwich tutoie la mort et l'exil, l'herbe et le cosmos, la quête de soi et la rencontre de l'autre. Il a publié une vingtaine de recueils de poèmes, dont une anthologie, La Terre nous est étroite, dans la prestigieuse collection Poésie de chez Gallimard, des livres d'entretien, tel La Palestine comme métaphore, des récits autobiographiques comme Une mémoire pour l'oubli, traduits dans une trentaine de langues, y compris l'hébreu.
En France, sort ce printemps Murale (Actes Sud), méditation sur la mort, sous forme d'un long poème écrit à la suite d'une maladie grave, servi en français par la belle traduction du romancier et historien Elias Sanbar.
"Chaque fois que j'ai fraternisé avec une ville, elle m'a jeté une valise à la figure. J'ai alors trouvé refuge sur le trottoir des poèmes et du rêve", écrit-il dans le poème Ahmad al-Zaatar, en 1977. L'histoire singulière de Mahmoud Darwich se conjugue avec celle, collective, de son peuple. Deuxième enfant d'une famille qui en compte huit, il est né en 1941 à Birwa, village de Galilée voisin de Saint-Jean-d'Acre. En 1948, chassé par les forces israéliennes comme des centaines de milliers d'habitants palestiniens, il s'enfuit au Liban avec sa famille. Un an plus tard, les Darwich reviennent clandestinement chez eux : leur village a été rasé et une colonie juive y est installée. La famille s'installe sans autorisation au village voisin de Dayr Al-Assad. Le jour, auprès de son institutrice juive, la nuit, à l'écoute des poètes itinérants, l'enfant découvre la puissance des mots. "Mes premiers contacts avec la poésie se firent à travers des chanteurs paysans infiltrés et pourchassés par la police israélienne. Ils venaient la nuit au village, participaient aux veillées et disparaissaient à l'aube dans les montagnes. Ils chantaient des choses étranges que je ne comprenais pas, mais que je trouvais très belles et qui me touchaient."
A vingt ans, déjà remarqué pour ses poèmes, il rejoint à Haïfa le cercle des intellectuels et des écrivains de sensibilité communiste, animé par le romancier palestinien Emile Habibi. Emprisonné à plusieurs reprises dans les geôles israéliennes, il entame une longue route de voyages et d'exils, d'abord au Caire, puis de 1972 à 1982 à Beyrouth, où il rejoint l'Organisation pour la libération de la Palestine (OLP), enfin à Paris, jusqu'en 1996, date à laquelle il s'installe à Ramallah, capitale intellectuelle et politique de Cisjordanie, tout en se ménageant une base de repli à Amman (Jordanie).
De la Galilée aux exils et à la Cisjordanie, sa trajectoire ressemble à celle des milliers de Palestiniens de la diaspora qui "ont appris à faire pousser la menthe dans leurs chemises", comme il écrit dans le poème Et la terre se transmet comme la langue - une proximité qui explique aussi sa popularité auprès des petites gens prises dans le bourbier proche-oriental. Au printemps 2002, quand il se rend à l'université de Bir-Zeit, nous serons témoins de scènes étonnantes : au check-point, qu'il traverse à pied, comme tout le monde, devant les soldats israéliens qui nous tiennent en joue, des dizaines de passants veulent se faire prendre en photo, avec femme et enfants, à ses côtés ; à l'université, les étudiants font la queue pour lui arracher un autographe...
Héritier d'une terre où s'entrelacent, de gré ou de force, les multiples strates historiques, culturelles, religieuses, Mahmoud Darwich grandit dans plusieurs langues. Si sa langue maternelle est l'arabe, il apprend très tôt l'hébreu à l'école, puis l'anglais. C'est en hébreu qu'il accède, pour la première fois, à la Bible et aux grandes littératures étrangères : grâce aux traductions israéliennes, il lit très jeune les tragédies grecques, les classiques russes et des auteurs contemporains tels Federico Garcia Lorca, Paul Eluard ou Pablo Neruda. Au-delà de ces lectures, le mélange des langues impose un dialogue entre les êtres et entre les cultures. "Chaque langue a sa rationalité, son identité, sa façon d'aborder les choses, ses métaphores, son féminin, son masculin. Chaque langue véhicule le mode de vie de ceux qui la parlent, leur univers culturel", estime-t-il. Le professeur qui a le plus marqué sa scolarité est une Juive israélienne, tout comme la première femme qu'il a aimée. Et le thème de l'étranger traverse toute son œuvre, jusqu'au titre de l'un de ses recueils, Le Lit de l'étrangère.
Au Centre culturel Sakakini de Ramallah, il a installé la revue littéraire Al-Karmel, qu'il avait fondée à Beyrouth, attentive aux courants littéraires internationaux, en en modifiant quelque peu la ligne éditoriale. La revue, éditée simultanément à Amman pour en faciliter la diffusion dans les pays arabes, accorde désormais plus de place à la culture et à la pensée israéliennes, ainsi qu'à la mémoire collective palestinienne.
FIGURE de la modernité littéraire arabe, messager du destin palestinien, Mahmoud Darwich est aussi un poète du cœur, du toucher, de la musique. A travers tout le Moyen-Orient, ses poèmes sont copiés en éditions pirates, chantés par les musiciens, calligraphiés par les plasticiens et même enseignés dans des écoles israéliennes... Dans le monde arabe, il est considéré comme l'un des plus grands poètes contemporains, et des milliers de personnes se pressent à ses lectures publiques comme, ailleurs, on se bouscule aux concerts des Rolling Stones ou aux grands matchs de football. Il attire facilement vingt mille personnes à Beyrouth, Damas ou Casablanca, où les organisateurs doivent louer des stades pour faire face à l'affluence.
Debout, seul à la tribune, avec sa voix et son corps, il scande ses textes, fait danser la rime, la cadence, le tempo. Comme on le voit dans le beau film de la réalisatrice Simone Bitton, Mahmoud Darwich, et la terre comme la langue, cet homme assez timide à la ville révèle sur scène une présence électrique inattendue. "Le poème écrit est sourd. La poésie est faite pour s'écouter avec l'œil et le rapport direct entre le poète et son public se fait par l'écoute", affirme-t-il. Déclamer en public requiert une forme de théâtralité. "J'ai toujours le trac. Je lis mieux quand il s'agit d'une première, quand ce sont des poèmes récents, que je ne connais pas encore bien. Alors je lis et pour le public et pour moi. Ensemble, nous partageons la même expérimentation."
Chez lui, il travaille la musicalité de chacun de ses textes. "Autrefois, j'enregistrais mes nouveaux poèmes sur une cassette, pour entendre et corriger mes fautes de rythme." Il se dit "fanatique de cet immense trésor de cadences que recèle la poésie arabe". Il cite volontiers René Char, le Caribéen Derek Walcott ou l'Irlandais Seamus Heaney, trois poètes qui portent attention, entre autres, aux rythmes et aux sonorités.
A travers le son et la métaphore, le bruissement de la nature et la méditation sur l'histoire, émerge une quête du sacré à échelle humaine, déliée des cadres théologiques. "Ma lecture du sacré n'est pas religieuse, mais culturelle et historique. La Palestine est le pays d'une multiplicité de dieux et cela explique la floraison de civilisations et de cultures qui ont émergé de cette terre. Ses très nombreux prophètes sont utiles à mon travail de poète, même si je porte parfois sur eux un regard sarcastique. Je ne recherche pas le droit et la justice à travers le sacré, car cela ramène à des combats sans fin autour du monopole religieux."
Le personnage du Christ, "ce Palestinien", très présent dans ses poèmes, le touche "par son discours d'amour et de clémence et par cette idée qu'il est le Verbe". "Le sacré et la poésie sont issus de la même souche, le mythe. L'un des deux est devenu religion. Pour moi, qui suis poète, c'est la présence de l'être humain qui transforme un lieu non sacré en lieu sacré." Si le réel, insiste-t-il, est à la base de sa poésie, il veut tenir l'actualité à distance de ses textes. "Des milliers de poèmes ont été écrits sur l'Intifada dans le monde arabe. Mais ils ne constituent pas un événement littéraire, car les médias expriment le quotidien mieux que l'écrivain. Ils ont soulagé les poètes du souci de la chronique et de l'archive."
Proche de ses lecteurs, en particulier depuis son installation à Ramallah, il sent qu'ils voudraient parfois faire de lui un porte-parole. "Ils me demandent de réagir aux situations, ils voudraient entendre ma voix dans les situations tragiques. Cette attente n'est plus un fardeau. J'ai ma façon de brusquer - amoureusement - mes lecteurs, en leur donnant mieux que ce qu'ils attendent. Ils savent que je suis un poète imprévisible. En m'accordant leur confiance, ils me confient aussi ma liberté." Le lyrisme est son arme de résistance. C'est ailleurs que cet ancien membre du comité exécutif de l'OLP exprime ses opinions, dénonçant toujours l'occupation israélienne, qu'il qualifie de "déclaration permanente de guerre contre nos corps et nos rêves, nos maisons et nos arbres".
Quand nous le rencontrons à Paris, en route pour une importante manifestation organisée autour de son œuvre à la Cité du livre d'Aix-en-Provence, Mahmoud Darwich est plongé dans la presse arabe consacrée à la guerre en Irak. "Les sociétés arabes espéraient que l'entrée dans le nouveau millénaire permettrait l'accès aux valeurs universelles de démocratie et de liberté. Mais nous sommes confrontés au despotisme absolu des Etats-Unis. La guerre contre l'Irak est une guerre qui atteint, à travers l'Irak, la vision que l'humanité se fait de son avenir. Loin de vivre un temps de partage, nous allons vers un temps de domination et d'hégémonie. Les Etats-Unis ont réussi à faire prendre conscience à toute l'humanité que leur folie militaire et leur vision fondamentaliste du monde constituent le principal danger pour la terre entière aujourd'hui", déclare-t-il.
Dans cette nouvelle donne, la situation des Palestiniens semble plus vulnérable que jamais. "Bien entendu, Sharon entend profiter de la guerre et de cet écran de fumée pour faire avancer le projet auquel il n'a jamais renoncé, l'expulsion des Palestiniens. Mais Sharon ne nous fera pas partir. Nous resterons, nous n'avons pas le choix." Les Américains veulent "libérer" l'Irak, "mais non la Palestine, qui est occupée depuis trente ans". "Des projets de résolutions de l'ONU ont été contrés par 60 vetos américains. J'aimerais juste demander aux Américains d'envoyer des observateurs et d'appliquer les résolutions qui ont été votées par le Conseil de sécurité. Ils disent aussi qu'ils sont en Irak pour rechercher les armes de destruction massive qui y sont cachées. Mais les mêmes armes existent en Israël, à la face du monde. Que font les Etats-Unis contre elles ?"
Le dernier recueil de Mahmoud Darwich, Etat de siège, non encore traduit en français, a été écrit en 2002 à Ramallah. Dans les fragments publiés par Le Monde diplomatique (avril 2002) et sur le site du Parlement international des écrivains, dont il est l'un des membres fondateurs (www.autodafe.org), il crie la solitude palestinienne :
Ici, aux pentes des collines, face au
-crépuscule et au canon du temps
Près des jardins aux ombres brisées,
Nous faisons ce que font les prisonniers,
Ce que font les chômeurs :
Nous cultivons l'espoir. (...)
Seuls, nous sommes seuls jusqu'à la lie
S'il n'y avait la visite des arcs-en-ciel.
Catherine Bédarida