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publiés réflètent exclusivement les
opinions des auteurs
Mon amie ne sait pas rediger un com sur un article. Du coup il voulais souligner par ce commentaire qu’il est ravi du contenu de ce blog internet.
je vous remercie
bourguiba abderrazak
I like to party, not look articles up online. You made it hpaepn.
On est mardi 1er novembre 2011, déjà neuf mois que ben ali s’est enfui et il est caché, comme un rat, en Arabie Saudite. Son collègue Gaddafi a été tué.
Après la lecture de cette lettre, tout cela parait être comme un cauchemar pour celles et ceux qui ne l’ont pas vécu personnellement. Cependant, le mal a sévi longtemps, beaucoup trop longtemps en Tunisie. Il est temps que ça change.
Tout un système policier qui s’effondre, la justice vient de renaître, certes encore fragile mais sera équitable insh’Allah.
Oui il a un fils qui est mon meilleur ami et croyez moi, même si son père et loin de lui sa ne fait pas de lui un mauvais père il s’occupe très bien de lui et Selim va le voir de temps en temps. Je suis au cœur de cette affaire et je peux donc savoir les ressentis de chacun...
ةcoutez quand on ne connait pas la personne on ne juge pas ! Je connais personnellement Monsieur Tebourski et je sais que c’est un homme bon, et je pense que si il a demander a rester en France c’est surtout pour son Fils !
Ne le jugez pas car vous ne le connaissez pas comme je le connais ! Je suis la meilleure amie de son fils Selim. Je sais qu’Adel est un homme bon alors arrêtez tous vos blabla et essayer donc de comprendre le fond de la chose. Merci et bonne soirée
the death of an African giant
Par : Y. Mérabet
En outre, contrairement à ce que pensent aujourd’hui de nombreux libyens, la chute de Kadhafi profite à tout le monde sauf à eux. Car, dans une Afrique où les pays de la zone subsaharienne riche en ressources minérales tournaient complètement le dos à la France pour aller vers la Chine, il fallait bien que monsieur Sarkozy trouve un autre terrain fertile pour son pays. La France n’arrive plus à vendre ses produits manufacturés ou de décrocher un marché en Afrique, elle risque de devenir un PSD C’est pour cela que l’on a vu une France prête à tout pour renverser ou assassiner Kadhafi ; surtout quand l’on sait que la Libye est l’une des premières réserves en Hydrocarbures d’Afrique et de Sebha est la capitale mondiale du trafic Franco-libyen de concentré d’uranium Nigérien. Egalement, l’on sait que jusqu’ici, les populations libyennes n’avaient rien à envier aux Français, ils vivaient richement mieux sans se suer. Puisque Kadhafi faisait tout son possible pour les mettre à l’abri du besoin. Il est donc temps pour les libyens de choisir pleinement futur partenaire occidental. Car si en cinquante ans de coopération la France n’a pu rien apporter à l’Afrique subsaharienne. Vat-elle apporter maintenant aux libyens un bonheur supérieur à celui que leur donnait leur Guide. Rien à offrir à ces ignorants de libyens, sauf des repas communs dans les poubelles de la ville Paris, en France c’est déjà la famine ? Lui, qui durant plusieurs décennies était l’un des faiseurs d’hommes les plus efficaces sur le continent Africain. De son existence, Kadhafi était le leader le plus généreux d’Afrique. Pas un seul pays africain ne peut nier aujourd’hui n’avoir jamais gouté un seul pétro –Dinar du guide Libyen. Aveuglement, et motivé par son projet des Etats-Unis d’Afrique, Kadhafi de son existence a partagé l’argent du pétrole libyen avec de nombreux pays africains, qu’ils soient Francophones, Anglophones ou Lusophones. Au sein même de l’union Africaine, le roi des rois d’Afrique s’était presque érigé en un bailleur de fond très généreux. Jusqu’à l’heure actuelle, il existe sur le continent de nombreux présidents qui ont été portés au pouvoir par Kadhafi. Mais, curieusement, même pas un seul de ces élèves de Kadhafi n’a jusqu’ici eu le courage de lui rendre le moindre hommage.Au lendemain du vote de la résolution 1973 du conseil de sécurité de l’ONU, certains pays membres de l’union africaine sous l’impulsion de Jacob Zuma ont tenté d’apporter un léger soutien au guide libyen. Un soutien qui finalement s’est éteint totalement sans que l’on ne sache pourquoi. Même l’union africaine qui au départ conditionnait avec amertume la prise du pouvoir libyen par un groupe de terroristes et la reconnaissance du CNT libyen constitués de traitres, s’est finalement rétracté de façon inexplicable. Et curieusement, jusqu’aujourd’hui, aucun gouvernement consensuel n’a été formé en Libye. Depuis l’annonce de l’assassinat de Mouammar Kadhafi, cette union africaine dont Mouammar Kadhafi était pourtant l’un des principaux défenseurs et ayant assuré le dernier mandat, n’a encore délivré aucun message officiel de condoléance à ses proches ou de regret. Egalement, même ceux qui hier tentaient de le soutenir n’ont pas eu le moindre courage de lever leur petit doigt pour rendre hommage à leur mentor. Jusqu’à l’heure actuel, seul l’ancien archevêque sud-africain et prix Nobel de paix Desmond TUTU a regretté cet acte ignoble. Même le président Abdoulaye Wade que l’on sait pourtant proche des révoltés libyens n’a pas encore salué la mort de l’homme qu’il souhaitait tant. Le lendemain de sa mort, un vendredi pas un musulman n’a prié pour lui ?.. A ce jour, sur le continent Africain, seul l’homme de la rue et les medias ont le courage de parler de cette assassina crapuleux du guide libyen. Mais, cette attitude des dirigeants africains ne surprend personne, dans la mesure où l’on sait que chaque président a peur de se faire remarquer par un Nicolas Sarkozy qui est capable de tout si la tête d’un président africain ou d’un arabe l’énerve.
Conclusion La Libye et l’Afrique toute entière viennent de tourner une page d’or avec la perte de Mouammar .
Traitre et maudit que je sois, si j’étais un libyen ?
Journaliste indépendant (Algérian Society for International Relations)
119, Rue Didouche Mourad
Alger centre
J’ai écrit un livre qui mérite d’être lu :
TOUT EST POSSIBLE - L’AVENIR DE LA TUNISIE
Vous pouvez télécharger le livre sur mon site Internet :
http://www.go4tunisia.de
Dr. Jamel Tazarki
Allemagne
Ma mére Térésa oui notre mére je suis abderrazak bourguiba le frére de mon meilleur ami Farouk .
vous peut etre me connait mais je pense pas que nous avont eu l’occasion de vous voir .
je suis désolé pour ce qui a passé pour mon frére Farouk .
Omar etait un homme exeptionnel un vrai homme j’ai passé avec lui 6 mois dans le prison nous étions plus que deux fréres.
soyez fiére de Farouk
et que la paradi soit pour lui
La Monarchie Constitutionnelle est l’avenir est la garantie des droits et libertés pour la Tunisie, la Libye et toute l’Afrique du Nord. Le Roi est l’âme du peuple, Il est porteur du sentiment d’unité nationale et du patrimoine historique du peuple. LA MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE EST LE PLUS SUR MOYEN POUR EVITER QU’UN PRESIDENT FINISSE UN JOUR EN DICTATEUR (voyez le cas du roi d’Espagne, sauveur des libertés après le Franquisme).
Bonjour Mesdames, Messieurs,
Je souhaite attirer votre attention sur le faite que ce Barbouze comme vous le dites, a retourné sa veste à l’instant où il s’est assuré du départ définitif du ZABA plus exactement le 18 Janvier 2011.
Mais encore ce dernier qui détient pas un seul titre comme auprès du RCD mais aussi faison parti de plusieurs association et surout la chambre Franco-Tunisienne de marseille ou il a volé récemment le portfolio pour se faire une nouvelle peau et une nouvelle virginité auprès de la Tunisie, avec un pseudo symposium tenue au pôle technologique sis à la Gazelle (Ariana).
Rappel du passé : Khaled Néji représentant de l’office de l’huile près du consulat générale de Tunisie à Marseille a été victime de sa (Stoufida).
Monsieur Kahled Néji a été limogé de son poste, radié de ses fonctions, décédés suite à une attaque cardiaque après avoir visité les prisons Tunisiennes
Je souhaite que cette personne n’intervienne plus sur le sol Tunisien afin de crée des réseaux encore pire qu’avant et revenir au pouvoir par la fenêtre.
Aidez moi à dire la vérité sur ce malheureux de la Sbikha (kairouan) qui fout la honte à son peuple.
Ce Virus, qui trompe sa femme sans scrupule ni honte. A trahit ce que nos ancêtres ont essayé de bâtir, bravour, fraternité dévouement, sincérité.
Il est et il sera toujours à l’antipode des Tunisiens , lèches botes et au plurielles
Vive la Tunisie sans hypocrites
bonjour je suis tres heureuse que mr tlili soit libere mais je n arrive pas avoir de nouvelles precises je tiens a dire que c est un MONSIEUR exceptionnel et qu il ne merite vraiment pas ce qu il a endure j aimerai pouvoir lui exprimer tte ma sympathie
Voilà quatre ans se sont écoulés et votre combat a porté ses fruits. J’aurais pas osé signer ces quelques mots par mon nom réel si vous n’avez pas milité pour ’ma’ liberté. Reconnaissante et le mot ne peut résumer ce que je ressens et tout le respect que je vous porte.
Merci...
Lilia Weslaty
Les petits cons s’amusent à faire leurs graffitis imbéciles même sur les statues couvertes de prestige et d’histoire de Carthage ; on en a maintenant fini avec Ben Ali, avec la censure et l’étouffement des idées et de coeur opéré par son régime. Mais on en finira jamais avec l’idiotie des fondamentalistes islamiques qui promenent leurs femmes en burka, parce que c’est la seule façon par laquelle savent voir une femme : comme une bête dangeureuse. On en finira pas facilement, terrible dictature, avec ceux qui demandent maintenant de couper les mains, les jambes et les bras, suivant l’obsolète loi coranique, sans se faire aucun souci de l’Homme. Jésus, le Christ en est le plus grand champion, le Rédempteur de l’humanité, Lui qui a porté la Croix pour nous TOUS ; quant à la mafia et à al-Capone, nous les plaçerons comme un héritage historique de cet islam que tant s’acharnent à défendre par l’ignorance (mafia vient de l’arabe dialectal anciene "mafiah", c’est-à-dire "protection", la mafia est nait et c’est culturellement radiquée dans une ancienne terre d’islam, la Sicile)
j’ai aimé ce que vous pensé . suis de ton coté. tu me trouvera a l’appui
Chaque année, sa famille, ses amis et les militants tunisiens commémorent à Gaafour le décès sous la torture du militant Nabil Barakati le 8 mai 1987. La parole est aujourd’hui donnée à Chedly Jouini, demandeur d’asile en Italie, camarade de Nabil Barakati, et à Ridha Barakati, le frère du défunt, militant au sein de diverses associations (LTDH, ALTT)
* Chedly Jouini, en septembre 2004, vous avez entamé votre seconde année d’exil. Il y avait une année que vous étiez arrivé en Allemagne ; or vous êtes aujourd’hui demandeur d’asile en Italie. Que s’est-il passé ?
R) Mon transfert d’Allemagne en Italie fait suite à une décision de justice allemande. La raison en est que j’avais en réalité demandé l’asile en Italie avant de partir en Allemagne. J’avais quitté l’Italie pour l’Allemagne car en Italie je n’avais nulle part où loger, pas de travail ni de domicile. Maintenant j’attends une réponse à ma demande. Je n’ai pas le droit de quitter l’Italie.
Q) Vous êtes un ex prisonnier politique, peut-on revenir aux circonstances de votre arrestation dans les années quatre vingt ?
R) En réalité, il faut parler de mes arrestations, dans n’importe quelle occasion, comme à chaque élection.
Q) Est-ce que tous ceux qui étaient arrêtés à l’époque étaient soumis à la torture ?
R) Oui, la police torturait systématiquement toute personne arrêtée dans le cadre d’une affaire politique. Il est torturé dès lors qu’il est un simple suspect, sur directive du régime d’alors.
Q) Dans votre affaire en 1987, y a-t-il eu des décès lors de la détention ?
R) Nabil Barakati est mort des suites de la torture subie lors de son arrestation.
Q) Comment avez-vous appris son décès ? Vous étiez vous-même en garde à vue ?
R) La nouvelle de la mort de Nabil m’est parvenue le lendemain de son décès. La police a sorti son corps du poste et l’a jeté dans une mare d’eau sale. Ils ont tiré sur lui. Puis ils ont dit qu’il s’était enfui du poste de police et qu’il s’était suicidé. Ca, c’est la version policière, mais le médecin légiste a constaté que la cause du décès était la torture.
Q) Il y a dix huit ans que ces événements ont eu lieu. Souffrez-vous encore des séquelles de la torture ?
R) Moi, jusqu’à aujourd’hui, je souffre de séquelles psychiques et physiques. J’ai des séquelles à la jambe gauche, et au thorax du côté gauche.
Q) A votre sortie de prison, avez-vous été privé de vos droits par les forces sécuritaires ?
R) A ma sortie de prison, j’ai dû signer deux fois par jour au poste de police de Gaafour.
Q) Avez-vous été privé de documents administratifs ?
R) Oui, j’ai été privé de passeport de 1990 jusqu’à fin 2001 (le passeport n° M854901). C’est le poste de police de Khaznadar près de Tunis capitale qui refusait de me le délivrer.
Q) Pouviez-vous travailler ?
R) Jusqu’à mon départ de la Tunisie, je n’ai pas pu travailler, que ce soit dans le public ou le privé. J’ai un permis de conduire poids-lourd mais je ne pouvais pas m’en servir.
Q) Quelles ont été les conséquences de la torture, de l’emprisonnement et du contrôle administratif et de toutes ces persécutions sur vous, votre moral ? Ressentez-vous de l’amertume vis à vis de tout ce qui symbolise le pays, sa terre et son pouvoir ?
R) J’ai lutté pour la démocratie et pour les libertés publiques. Je savais que j’aurais à affronter les épreuves, la torture et la prison, et la privation de mes droits. J’avais toujours le moral car j’étais convaincu du combat que je menais. Quant au pays, c’est ma mère. Est-ce qu’un être humain peut rejeter sa mère ? Non ! Par rapport au pays, je n’ai rien à dire, mais par rapport au régime en place, ma rancune est illimitée.
Q) Quelles sont les situations, les pratiques, les scènes ou les événements qui restent gravés dans votre mémoire, et que le passage du temps n’effacera pas ?
R) Les pratiques que le régime a mis en place vis à vis de nous sont diverses. Les méthodes de la dictatures sont innombrables. Ce qui ne s’effacera jamais, ce sont les onze jours de torture infernale, pendant lesquels j’aurais préféré mourir, que Dieu me libère de ce supplice. Et l’événement le plus marquant, que n’effaceront ni les jours ni les années, c’est l’annonce de la mort de Nabil.
Q)Y a-t-il eu des évolutions malgré tout au fil des années, avant que vous ne quittiez le pays ?
R) Comme tout militant libre, j’ai élevé la voix contre le régime et sa politique et je n’ai été en butte qu’aux persécutions, à la famine programmée contre nous et à la surveillance quotidienne.
Q) Comment analysez-vous la répression des manifestations en Tunisie récemment à l’annonce de la visite de Sharon ?
R) La répression des manifestations, c’est une seconde nature chez ce pouvoir oppresseur et dictatorial. Il réprime les manifestations comme il réprime les libertés et l’information libre, et les critiques. Le régime tunisien est un pouvoir militaire, rien d’autre.
Q) Que souhaiteriez-vous dire aux militants restés en Tunisie ou aux exilés dont vous faites partie ?
R) Je suis persuadé que l’aube de la liberté va poindre. Il y aura un changement politique, car toutes ces pratiques ne sont ni dans l’intérêt du pouvoir ni dans celui du peuple tunisien.
* Ridha Barakati, vous avez été arrêté en même temps que votre frère et Chedly Jouini, et détenu au poste de police de Gaafour. Comment, dans quelles circonstances avez-vous appris le décès de votre frère ?
R) Voilà, c’était un vendredi à la fin d’avril. J’ai passé la journée à Tunis (environ 120 km) je devais réparer l’appareil de projection 16mm du ciné-club de Gaafour. Dans l’après midi j’ai appris que la police me cherchait et que j’étais convoqué au poste de police. Je m’y suis rendu. Et c’est le chef de poste connu sous le nom de Hadj Ammar qui m’a aussitôt pris en charge dans son bureau. Il m’a questionné à propos d’un tract, distribué dans la ville, signé par le Parti Communiste Ouvrier de Tunisie (P.O.C.T.).
Il voulait que je reconnaisse ma responsabilité et mon appartenance à ce nouveau parti clandestin.
Puis il m’a beaucoup questionné sur mes dernières vacances que j’ai passées en France (Eté 1986) ; il croyait que ce nouveau parti était installé en France « parce que chose pareille ne pouvait pas arriver en Tunisie sans que la police, omniprésente, ne soit au courant.. »
Ce n’est que plus tard que Chedli fût amené par deux policiers tortionnaires. Il était à bout de force, ne pouvait pas tenir debout, ses genoux étaient en sang, ses pieds étaient en bouillie, il était clair qu’il a eu entre autre la « felka : bastonnade sur la plante des pieds » son visage complètement défiguré. Les deux agents l’ont mis sur une chaise, mais il ne pouvait pas supporter la position assise... Chedly avait passé des jours difficiles à la merci de ses tortionnaires ...
Aussitôt, le hadj Ammar m’a appris que Chedly reconnaît avoir distribué le tract que Nabil lui a remis.
A ses yeux, J’étais, déjà coupable d’avoir appartenu au Comité Universitaire Provisoire, direction du mouvement étudiant, démocratiquement et massivement élu, et non reconnu par les autorités (les années 70) ; coupable aussi d’avoir activement participé aux élections législatives de 1981 ( Chedly aussi) - Pour la 1° fois il y a eu des listes en compétition avec celle du parti unique - mon appartenance actuelle (1987.) à l’UGTT légitime (en Octobre 1985, la milice du parti au pouvoir, gourdin à la main, appuyée par la police a pris d’assaut le local de l’UGTT à Gaafour* et se sont auto déclarés structures syndicales ; le même scénario s’est déroulé partout dans le pays).
Je fûs transféré cette nuit au poste de police de Bourada (à 30 Km) car les geôles et locaux de police de Gaafour étaient pleins. C’est là que j’aurai les honneurs pour la descente aux enfers...
Ce soir là, Nabil fût arrêté à Siliana. Je l’ai vu, 12 jours plus tard, mort, nu, avec toutes les traces de la torture. Le juge d’instruction a pris des photos.
Epargnez moi ...
Même chose pour Chedly...
Je crois que le plus important est de parler du tract et de son contenu, pour la simple raison que la situation de 2005 est très comparable à celle de 1987. (deux périodes de crise économique, sociale et politique).
Le tract faisait état de la situation de crise et insistait sur le fait que le pays et le peuple n’avaient aucun intérêt dans la confrontation entre le pouvoir et les islamistes. (Nabil aimait dire : les fascistes au nom du ciel et les fascistes au nom de la terre, à qui ils opposait les femmes et les hommes épris de liberté et de justice). Face à cette situation le tract préconisait la solution dans la démocratie et les libertés. Il appelait en fin à :
La dissolution de toutes les structures par élection, kidnappés par le pouvoir : Conseils locaux, municipaux, régionaux, ... chambre de députés.
L’organisation d’élections libres, démocratiques et....
Comme il est terrible qu’aujourd’hui puisse tellement ressembler à hier !
Demain sera le dimanche 8 mai et aucune liste pour les municipales n’a pu être conforme aux lois en vigueur !
Prochaine étape le pouvoir va « dissoudre le peuple et procéder à de nouvelles élections. B. Brecht ».
Si Chedly revient il sera très probablement élu pour le crucifix.
Ici, les romantiques (tous les épris de liberté) se promènent avec leurs croix sur le dos. Les autres ont choisi de se promener avec leurs linceuls.
On déclare la guerre au terrorisme et on tire sur les poètes et on écrase le peuple.
.
Q) Son corps a-t-il été restitué à sa famille avant l’enterrement ?
R) Son corps fût emmené d’abord à l’hôpital régional de Siliana (chef lieu de la région) où un médecin a rasé la tempe où il a reçu un coup de revolver. Puis sous la pression il fût envoyé à l’hôpital Charles Nicole à Tunis.
Un premier rapport du médecin légiste (contenant une description détaillée de la torture) a été mentionné dans le dossier d’enquête puis il s’est volatilisé et remplacé par un autre signé par un autre toubib.
Si nous avons pu l’enterrer c’est grâce aux habitants de Gaafour qui ont manifesté pendant une semaine et plus pour que le corps soit restitué à la famille. Le lycée technique a fermé ses portes et ses dortoirs ont accueilli les brigades de l’ordre public. Les militants de droit de l’homme, les démocrates et les syndicalistes ... n’ont pas arrêté d’affluer vers Gaafour.
Les autorités ont fini par céder.
Ses funérailles furent de taille. Des milliers y ont assistés (plusieurs régions ont envoyé des militants les représenter) malgré la présence des forces de l’ordre...
Il parait que les cheveux rasés, brûlés par le coup de feu permettait de déterminer la distance de tir.
Q) A l’époque, la garde à vue n’était pas limitée ; et la torture, -le mot ne figurant même pas dans le code pénal tunisien-, n’était pas un crime dont les auteurs seraient passibles d’une peine. Avez-vous pu, cependant, demander une enquête, porter plainte pour meurtre ?
R) L’Etat Tunisien a ratifié la convention internationale contre la torture.
Ce n’est, malheureusement, pas une question de textes mais de nature du pouvoir.
La torture est une méthode de travail, une pratique généralisée pour traiter les affaires de droit commun ou d’opignon.
Nous avons porté plainte dès le premier jour. Nous avons insisté auprès du juge d’instruction de Siliana qui voulait clore le dossier en concluant que « Nabil a fui de sa cellule et s’est suicidé avec le revolver d’un agent.. (sic !) » La thèse du suicide est toujours invoquée par la police.
Nous avons demandé une enquête sérieuse pour déterminer les responsables (ceux qui ont ordonné et ceux qui ont exécuté) et de les traduire devant un tribunal juste pour crime de meurtre précédé par un autre crime à savoir la torture.
Q) Connaissez-vous le nom de ses tortionnaires ? Sont-ils toujours en service ? Exercent-ils des fonctions ou des responsabilités dans la Tunisie de Ben Ali ?
R) Oui. Ils sont tous connus de tous. Ils sont principalement le chef de poste de Gaafour le nommé Hadj Ammar et ses agents, s’il y a un policier qui n’a pas participé directement au crime de la torture puis au crime du meurtre c’est qu’il a participé par son silence, en laissant faire et en couvrant les criminels, en refusant de les dénoncer, de témoigner... les habitants de Gaafour savent que certains agents du poste de la garde nationale ont pris part aux séances de torture et en fin le chef de poste de police de Bourada aussi... Le juge d’instruction n’a retenu que trois noms : Hadj Ammar et deux agents (sûrement par souci de « limiter les dégâts »).
Ces trois arrêtés ont été condamnés à cinq ans de prison pour « avoir dépassé les prérogatives accordées par l’administration. » (sic !)
Ce soit disant jugement a été rendu en juin 1992 au bout d’un procès à huis clos (Les portes de la salle furent fermé au nez de la famille et des amis et du public depuis la première séance de Juin 1988).. Les avocats (Plus d’une centaine de présence avec le doyen en tête de liste) ont préféré se retirer devant l’impossibilité de communiquer avec des situations relevant du Kafka.
Pour l’opinion publique il n’est pas exclu que ces trois aient réintégré le service d’une façon ou d’une autre. D’ailleurs, entre juillet 87 et 92, Hadj Ammar était « Caporal de chambre » dans la prison civile de Tunis il rendait des « services » à l’administration pénitentiaire...C’est ainsi que Maître Béchir Essid, ex doyen des avocats, quand il fût condamné (pour des raisons politiques) a été logé dans la cellule du criminel qui s’est chargé de lui rendre « le séjour impossible... Il lui a même brûlé sa couverture.. ».
Maître Essid qui ne rate pas la commémoration du 8 Mai Journée Nationale de Lutte contre la Torture (quand il n’est pas en prison) a témoigné de ces faits.
Q) Avez-vous vous-même subi des représailles pour avoir voulu garder intacte la mémoire de votre frère ?
R) 1)Ma femme et moi, enseignants du secondaire, avons été mutés en juin 1988, contre notre volonté, de la ville de Gaafour vers les établissements du grand Tunis.
2) J’ai été privé de mon passeport pendant 14 ans (et de fait tous les membres de ma famille)
3) J’étais journaliste de formation et de profession, j’ai exercé dans plusieurs titres indépendants, avant le 8 Mai 1987, Après, je suis « interdit » d’une façon illicite... On ne me publie plus rien. Si un papier change de signature, il passe ! (c’est ainsi !).
4) Tous les membres de la famille de Nabil ont été et sont toujours traités à part, en dehors des lois en vigueur (quand il en reste). Un exemple simple, banal :
Mon frère Chelby, 57 ans, haut fonctionnaire en douane, ministère des finances, a été renvoyé de son travail par ordre verbal, après 5ans, rappelé à réintégrer le travail dans un autre service (ministère des finances) toujours par ordre verbal (Quoique entre temps le tribunal administratif a statué et tranché au moins trois fois en sa faveur). Il a travaillé pendant des mois sans être rémunéré... et jusqu’à maintenant l’administration de l’Etat de droit refuse de se plier au jugement du tribunal administratif et de verser à M. Barkati Chelby ses rémunérations ... (s’il y a des femmes et des hommes qui ne comprennent pas ou ne croient pas cette situation je ne m’en verrai pas fâché. Par ailleurs je commence à croire que Kafka est un produit du pouvoir tunisien.).
Q) La justice n’a pas été rendue et ne le sera sans doute jamais. Cette commémoration est-elle une façon de lui rendre justice ou souhaitez-vous aller plus loin ?
R) La justice n’a pas été rendue. Oui.
Mais la justice sera, un jour, inéluctablement rendue par un tribunal libre, juste, indépendant et loyal.
Que les tortionnaires sachent que le crime de la torture est imprescriptible et qu’ils seront un jour jugés par un tribunal même après la mort !
Au sein du mouvement des droits de l’homme, il y a aujourd’hui un appel pour la lutte contre le phénomène de l’impunité.
La commémoration chaque année depuis 1988 est devenu, sur proposition de plusieurs défenseurs des droits de l’homme, Le 8 Mai : Journée Nationale de Lutte contre le Torture]], annoncée par Dr. Moncef Marzouki, ex président de la L.T.D.H, en 1994.
Les défenseurs des droits de l’homme ont développé la J.N.L.T en créant l’Association de Lutte contre la Torture en Tunisie (ALTT) annoncée lors de la commémoration de 2003. Maître Radhia Nasraoui en est la présidente. La demande a été présenté le 26 Juin 2003 (le 26 juin étant la journée mondiale de lutte contre la torture - ONU-). Les autorités n’ont pas accepté le dossier (cf. les dépêches de l’A.F.P et autres agences du mardi 8 Juin 2004 Journée de sit-in au siège du gouvernerat de Tunis.)
Depuis, ALTT ne chaume pas, malheureusement, et suit régulièrement les cas qui lui parviennent et je cite particulièrement deux cas que ALTT suit de prés :
1. Le jeune Badreddine Regui, 26 ans, adresse Megrine -Tunis-, mort sous la torture au poste de police le 8 février 2004, il avait été arrêté une semaine plus tôt - droit commun -...
2. Le jeune Larbi Hichri, adresse cité Ettadhamen -Tunis-, soupçonné d’avoir volé un portable ! fût arrêté chez lui par une douzaine de policiers et frappé, tabassé, lynché ... et traîné mort devant chez lui en présence des membres de sa famille et des voisins qui regardaient, impuissants, le monstre se déchaînait.. .Puis ils partirent comme si rien n’était...
Aller plus ? OUI.
Ce que j’espère est que :
les tortionnaires viennent avouer, en public, leurs crimes et expliquer et s’expliquer..
que soit réparé tout le mal qu’on a fait aux victimes,
ce qui a été fait au Maroc et en Afrique du Sud, nous pouvons le faire en Tunisie et sera fait sur des bases claires et nettes... et ce pour toutes les victimes depuis le 20 mars 1956
Q) La commémoration est annuelle. Comment se déroulera-t-elle cette année ?
R) cette année, la commémoration est prévue pour le dimanche 15 mai.
Peut-être il faudrait mieux en parler après.
Q) Souhaitez-vous voir se développer d’autres formes de commémoration ?
R) Oui sûrement. Pour les martyrs du 26 janvier 1978 -la crise syndicale- et ceux du 3 janvier 1984 -la révolte du pain- et tout les autres...
Il faut que les forces vives de la société attisent la flamme de la mémoire pour tirer la leçon et éviter à l’avenir les malheurs de la barbarie.
Il faut que l’Etat répare tous les dégâts qu’il a fait subir au peuple en toute circonstance.
En fin, je lance un appel vif, vrai, sincère, franc et urgent à toutes celles et à tous ceux qui ont la possibilité de faire accueillir Chedly en Italie ou en Europe qu’ils n’épargnent aucun effort.
Le moment est mal choisi pour que Chedly revienne en Tunisie.
Propos recueillis par Luiza Toscane, le 3 mai 2005
lire aussi : Chedly Jouini : le prix de la mémoire mercredi 14 avril 2004, par Luiza Toscane
selon ce que je crois, il n’existe aucun (etre : animal, hypocrite, ignoble, raciste, menteur et ennemi de l’humanité et surtout, de la religion dans ce monde plus que : ce dictateur (vendu et traitre). je répète une autre fois ce que j’ai dis auparavant : ( l’énigme de ce minable, se trouve dans son " arbre généalogique ")... !!! combien de fois j’ai dis et j’ai écris, ( l’homme venu d’ailleurs...). je vous présente ici, un "demi dessin" :
avant 1978, rarent sont les gens qui connaissent (l’etre et la vie et la conduite) de ce "faux" a....
a savoir, en 1973 ou 1975 voir, le livre de sonnier duval : (commandos sur tunis) une tentative d’assassinat mènée par une femme garde corps de khaddafi contre : bourguiba. un haut gradé de l’armée tunisienne s’est trouvé malgré lui impliqué dans le coup...a vous de chercher le donneur d’ordre !!!
en 1978, il y’a cette histoire de télégramme et les évenements de gafsa
en 1984, il y’a la révolution du pain et les morts par dizaines...
dans les années 80, deux palestiniens ont été égorgés a halfaouine par un trio du mossad
sans oublier l’autre assassinat de la bete noire de sharon pas loin du palais de la dictature sous l’oeil de monsieur (changement) dans le mauvais sens !
dans les années 90, 13 hauts gradés de l’armée tunisienne sont morts dans un (vrai-faux) accident d’hélicoptère a mjez el bab dans le nord tunisien. je rappele a l’attention des gens qui ne sont pas au courant de cette histoire, que le chef de ces 12 hauts gradés de l’armée a critiqué "sévèrement" avant sa mort, la politique (fasciste-désastreuse) de notre : général (chalo-st-cyr).
ensuite, il y’a ce (vrai-faux) attaque d’un poste de douane tunisienne par un (vrai-faux) groupe armé algérien.
et n’oublions pas le coup monté par le pouvoir tunisien c’est a dire, le (vrai-faux) attaque du ministère de l’intérieur tunisiens par un "muslman" selon la version de notre : général..etc,etc...
1) consultez en 1er lieu, l’arbre généalogique de cet (vendu espion) pour voir et découvrir d’ou, il est venu et qui nous l’a envoyé !!!
2) dressez une liste détaillée de son parcours politique de puis son adhésion a cette dernière...
3) citez le nombre exact de ses crimes ainsi, que sa mauvaise conduite depuis son enfance...
4) je propose, a ce que ce travail soit fait par des gens "professionnels" de la tronche ( sfar, mennai, bagga, ben brik) etc, etc...
5) que le contenu de l’enquete finale soit, publié sur le présent site et sur tous les sites arabes etc,etc...dans la page de (présentation) au dessus. que le contenu de cette page restera (affiché) jusqu’au départ définitif de tous (( les clébars)) traitres et tortionnaires.
j’ai nommé,
l’homme venu de loin et d’ailleurs***qui a mis la tunisie sous ses bottes militaires*
il n’a ni cerveau ni meme un coeur***n’a ramené depuis que la honte et la misère*
haineu ce grand tordu 1 vrai mokeur*** je pleure mon cher pays j’ai mal au coeur*
courage o chers lecteurs soyez bosseurs***faites harceler ce dictateur frappez au coeur*