Mon amie ne sait pas rediger un com sur un article. Du coup il voulais souligner par ce commentaire qu’il est ravi du contenu de ce blog internet.
je vous remercie
bourguiba abderrazak
I like to party, not look articles up online. You made it hpaepn.
On est mardi 1er novembre 2011, déjà neuf mois que ben ali s’est enfui et il est caché, comme un rat, en Arabie Saudite. Son collègue Gaddafi a été tué.
Après la lecture de cette lettre, tout cela parait être comme un cauchemar pour celles et ceux qui ne l’ont pas vécu personnellement. Cependant, le mal a sévi longtemps, beaucoup trop longtemps en Tunisie. Il est temps que ça change.
Tout un système policier qui s’effondre, la justice vient de renaître, certes encore fragile mais sera équitable insh’Allah.
Oui il a un fils qui est mon meilleur ami et croyez moi, même si son père et loin de lui sa ne fait pas de lui un mauvais père il s’occupe très bien de lui et Selim va le voir de temps en temps. Je suis au cœur de cette affaire et je peux donc savoir les ressentis de chacun...
ةcoutez quand on ne connait pas la personne on ne juge pas ! Je connais personnellement Monsieur Tebourski et je sais que c’est un homme bon, et je pense que si il a demander a rester en France c’est surtout pour son Fils !
Ne le jugez pas car vous ne le connaissez pas comme je le connais ! Je suis la meilleure amie de son fils Selim. Je sais qu’Adel est un homme bon alors arrêtez tous vos blabla et essayer donc de comprendre le fond de la chose. Merci et bonne soirée
the death of an African giant
Par : Y. Mérabet
En outre, contrairement à ce que pensent aujourd’hui de nombreux libyens, la chute de Kadhafi profite à tout le monde sauf à eux. Car, dans une Afrique où les pays de la zone subsaharienne riche en ressources minérales tournaient complètement le dos à la France pour aller vers la Chine, il fallait bien que monsieur Sarkozy trouve un autre terrain fertile pour son pays. La France n’arrive plus à vendre ses produits manufacturés ou de décrocher un marché en Afrique, elle risque de devenir un PSD C’est pour cela que l’on a vu une France prête à tout pour renverser ou assassiner Kadhafi ; surtout quand l’on sait que la Libye est l’une des premières réserves en Hydrocarbures d’Afrique et de Sebha est la capitale mondiale du trafic Franco-libyen de concentré d’uranium Nigérien. Egalement, l’on sait que jusqu’ici, les populations libyennes n’avaient rien à envier aux Français, ils vivaient richement mieux sans se suer. Puisque Kadhafi faisait tout son possible pour les mettre à l’abri du besoin. Il est donc temps pour les libyens de choisir pleinement futur partenaire occidental. Car si en cinquante ans de coopération la France n’a pu rien apporter à l’Afrique subsaharienne. Vat-elle apporter maintenant aux libyens un bonheur supérieur à celui que leur donnait leur Guide. Rien à offrir à ces ignorants de libyens, sauf des repas communs dans les poubelles de la ville Paris, en France c’est déjà la famine ? Lui, qui durant plusieurs décennies était l’un des faiseurs d’hommes les plus efficaces sur le continent Africain. De son existence, Kadhafi était le leader le plus généreux d’Afrique. Pas un seul pays africain ne peut nier aujourd’hui n’avoir jamais gouté un seul pétro –Dinar du guide Libyen. Aveuglement, et motivé par son projet des Etats-Unis d’Afrique, Kadhafi de son existence a partagé l’argent du pétrole libyen avec de nombreux pays africains, qu’ils soient Francophones, Anglophones ou Lusophones. Au sein même de l’union Africaine, le roi des rois d’Afrique s’était presque érigé en un bailleur de fond très généreux. Jusqu’à l’heure actuelle, il existe sur le continent de nombreux présidents qui ont été portés au pouvoir par Kadhafi. Mais, curieusement, même pas un seul de ces élèves de Kadhafi n’a jusqu’ici eu le courage de lui rendre le moindre hommage.Au lendemain du vote de la résolution 1973 du conseil de sécurité de l’ONU, certains pays membres de l’union africaine sous l’impulsion de Jacob Zuma ont tenté d’apporter un léger soutien au guide libyen. Un soutien qui finalement s’est éteint totalement sans que l’on ne sache pourquoi. Même l’union africaine qui au départ conditionnait avec amertume la prise du pouvoir libyen par un groupe de terroristes et la reconnaissance du CNT libyen constitués de traitres, s’est finalement rétracté de façon inexplicable. Et curieusement, jusqu’aujourd’hui, aucun gouvernement consensuel n’a été formé en Libye. Depuis l’annonce de l’assassinat de Mouammar Kadhafi, cette union africaine dont Mouammar Kadhafi était pourtant l’un des principaux défenseurs et ayant assuré le dernier mandat, n’a encore délivré aucun message officiel de condoléance à ses proches ou de regret. Egalement, même ceux qui hier tentaient de le soutenir n’ont pas eu le moindre courage de lever leur petit doigt pour rendre hommage à leur mentor. Jusqu’à l’heure actuel, seul l’ancien archevêque sud-africain et prix Nobel de paix Desmond TUTU a regretté cet acte ignoble. Même le président Abdoulaye Wade que l’on sait pourtant proche des révoltés libyens n’a pas encore salué la mort de l’homme qu’il souhaitait tant. Le lendemain de sa mort, un vendredi pas un musulman n’a prié pour lui ?.. A ce jour, sur le continent Africain, seul l’homme de la rue et les medias ont le courage de parler de cette assassina crapuleux du guide libyen. Mais, cette attitude des dirigeants africains ne surprend personne, dans la mesure où l’on sait que chaque président a peur de se faire remarquer par un Nicolas Sarkozy qui est capable de tout si la tête d’un président africain ou d’un arabe l’énerve.
Conclusion La Libye et l’Afrique toute entière viennent de tourner une page d’or avec la perte de Mouammar .
Traitre et maudit que je sois, si j’étais un libyen ?
Journaliste indépendant (Algérian Society for International Relations)
119, Rue Didouche Mourad
Alger centre
J’ai écrit un livre qui mérite d’être lu :
TOUT EST POSSIBLE - L’AVENIR DE LA TUNISIE
Vous pouvez télécharger le livre sur mon site Internet :
http://www.go4tunisia.de
Dr. Jamel Tazarki
Allemagne
Ma mére Térésa oui notre mére je suis abderrazak bourguiba le frére de mon meilleur ami Farouk .
vous peut etre me connait mais je pense pas que nous avont eu l’occasion de vous voir .
je suis désolé pour ce qui a passé pour mon frére Farouk .
Omar etait un homme exeptionnel un vrai homme j’ai passé avec lui 6 mois dans le prison nous étions plus que deux fréres.
soyez fiére de Farouk
et que la paradi soit pour lui
La Monarchie Constitutionnelle est l’avenir est la garantie des droits et libertés pour la Tunisie, la Libye et toute l’Afrique du Nord. Le Roi est l’âme du peuple, Il est porteur du sentiment d’unité nationale et du patrimoine historique du peuple. LA MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE EST LE PLUS SUR MOYEN POUR EVITER QU’UN PRESIDENT FINISSE UN JOUR EN DICTATEUR (voyez le cas du roi d’Espagne, sauveur des libertés après le Franquisme).
Bonjour Mesdames, Messieurs,
Je souhaite attirer votre attention sur le faite que ce Barbouze comme vous le dites, a retourné sa veste à l’instant où il s’est assuré du départ définitif du ZABA plus exactement le 18 Janvier 2011.
Mais encore ce dernier qui détient pas un seul titre comme auprès du RCD mais aussi faison parti de plusieurs association et surout la chambre Franco-Tunisienne de marseille ou il a volé récemment le portfolio pour se faire une nouvelle peau et une nouvelle virginité auprès de la Tunisie, avec un pseudo symposium tenue au pôle technologique sis à la Gazelle (Ariana).
Rappel du passé : Khaled Néji représentant de l’office de l’huile près du consulat générale de Tunisie à Marseille a été victime de sa (Stoufida).
Monsieur Kahled Néji a été limogé de son poste, radié de ses fonctions, décédés suite à une attaque cardiaque après avoir visité les prisons Tunisiennes
Je souhaite que cette personne n’intervienne plus sur le sol Tunisien afin de crée des réseaux encore pire qu’avant et revenir au pouvoir par la fenêtre.
Aidez moi à dire la vérité sur ce malheureux de la Sbikha (kairouan) qui fout la honte à son peuple.
Ce Virus, qui trompe sa femme sans scrupule ni honte. A trahit ce que nos ancêtres ont essayé de bâtir, bravour, fraternité dévouement, sincérité.
Il est et il sera toujours à l’antipode des Tunisiens , lèches botes et au plurielles
Vive la Tunisie sans hypocrites
bonjour je suis tres heureuse que mr tlili soit libere mais je n arrive pas avoir de nouvelles precises je tiens a dire que c est un MONSIEUR exceptionnel et qu il ne merite vraiment pas ce qu il a endure j aimerai pouvoir lui exprimer tte ma sympathie
Voilà quatre ans se sont écoulés et votre combat a porté ses fruits. J’aurais pas osé signer ces quelques mots par mon nom réel si vous n’avez pas milité pour ’ma’ liberté. Reconnaissante et le mot ne peut résumer ce que je ressens et tout le respect que je vous porte.
Merci...
Lilia Weslaty
Les petits cons s’amusent à faire leurs graffitis imbéciles même sur les statues couvertes de prestige et d’histoire de Carthage ; on en a maintenant fini avec Ben Ali, avec la censure et l’étouffement des idées et de coeur opéré par son régime. Mais on en finira jamais avec l’idiotie des fondamentalistes islamiques qui promenent leurs femmes en burka, parce que c’est la seule façon par laquelle savent voir une femme : comme une bête dangeureuse. On en finira pas facilement, terrible dictature, avec ceux qui demandent maintenant de couper les mains, les jambes et les bras, suivant l’obsolète loi coranique, sans se faire aucun souci de l’Homme. Jésus, le Christ en est le plus grand champion, le Rédempteur de l’humanité, Lui qui a porté la Croix pour nous TOUS ; quant à la mafia et à al-Capone, nous les plaçerons comme un héritage historique de cet islam que tant s’acharnent à défendre par l’ignorance (mafia vient de l’arabe dialectal anciene "mafiah", c’est-à-dire "protection", la mafia est nait et c’est culturellement radiquée dans une ancienne terre d’islam, la Sicile)
j’ai aimé ce que vous pensé . suis de ton coté. tu me trouvera a l’appui
Sommaire :
Partie arabe : (Al Quds Al Arabi) :
<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p></FONT></FONT></SPAN></H1>
<P class=padnone style="TEXT-ALIGN: justify"><SPAN lang=FR style="FONT-SIZE: 10pt; FONT-FAMILY: 'Bookman Old Style'; mso-bidi-font-size: 9.0pt; mso-ansi-language: FR"><FONT face=Arial><FONT color=#000000>25 mars 2003 <o:p></o:p></FONT></FONT></SPAN></P>
<P style="TEXT-ALIGN: justify"><SPAN lang=FR style="FONT-SIZE: 12pt; FONT-FAMILY: 'Bookman Old Style'; mso-bidi-font-size: 9.0pt; mso-ansi-language: FR"><FONT size=2><FONT face=Arial><FONT color=#000000>Rendons hommage maintenant à ces hommes célèbres. C'est seulement hier que Saddam Hussein l'a fait avec enthousiasme. Il a commencé à débiter les noms des officiers irakiens de l'armée et de la marine qui sont en train de résister aux Anglo-Américains<SPAN style="mso-spacerun: yes"> </SPAN>à Oum Qasr, Bassora et Nassiriya.<o:p></o:p></FONT></FONT></FONT></SPAN></P>
<P style="TEXT-ALIGN: justify"><SPAN lang=FR style="FONT-SIZE: 12pt; FONT-FAMILY: 'Bookman Old Style'; mso-bidi-font-size: 9.0pt; mso-ansi-language: FR"><FONT size=2><FONT face=Arial><FONT color=#000000>Le major-général Mustapha Mahmoud Umran, commandant de la 11<SUP>ème</SUP> Division, le général de brigade Béchir Ahmed Othman, commandant de la 45<SUP>ème</SUP> Brigade, le colonel de brigade Ali Khalil Ibrahim, commandant du 11<SUP>ème</SUP><SPAN style="mso-spacerun: yes"> </SPAN>Bataillon de la 45<SUP>ème</SUP><SPAN style="mso-spacerun: yes"> </SPAN>Brigade, le colonel Mohamed Khallaf al-Jabawi, commandant du deuxième bataillon de la 45<SUP>ème</SUP><SPAN style="mso-spacerun: yes"> </SPAN>Brigade, le lieutenant-colonel Fathi Rani Majid du IIIème<SPAN style="mso-spacerun: yes"> </SPAN>Corps d'armée ... Et ainsi de suite.<o:p></o:p></FONT></FONT></FONT></SPAN></P>
<P style="TEXT-ALIGN: justify"><SPAN lang=FR style="FONT-SIZE: 12pt; FONT-FAMILY: 'Bookman Old Style'; mso-bidi-font-size: 9.0pt; mso-ansi-language: FR"><FONT size=2><FONT face=Arial><FONT color=#000000>"Soyez patients," a répété plusieurs fois le président Saddam. Soyez patients. Il a dit au peuple et à l'armée irakienne d'être patients, quatorze fois au total. "Nous vaincrons, nous célébrerons notre victoire sur les forces du Mal." Patients mais confiants dans la victoire. Combattre les forces du Mal.<o:p></o:p></FONT></FONT></FONT></SPAN></P>
<P style="TEXT-ALIGN: justify"><SPAN lang=FR style="FONT-SIZE: 12pt; FONT-FAMILY: 'Bookman Old Style'; mso-bidi-font-size: 9.0pt; mso-ansi-language: FR"><FONT size=2><FONT face=Arial><FONT color=#000000>Ne sont-elles pas les mêmes paroles d'encouragement adressées par le président Bush à son peuple, quelques heures auparavant? Par moments, le président Saddam parlait comme son héros préféré, Joseph Staline. "Ils sont venus détruire notre pays. Nous devons résister et les détruire, défendre notre peuple et notre pays ... Coupez-leur la gorge ... Ils sont venus s'emparer de notre pays. Mais dès qu'ils essayent de pénétrer dans nos villes, ils évitent d'affronter nos forces armées et de rester en dehors de la portée de leurs armes."<o:p></o:p></FONT></FONT></FONT></SPAN></P>
<P style="TEXT-ALIGN: justify"><SPAN lang=FR style="FONT-SIZE: 12pt; FONT-FAMILY: 'Bookman Old Style'; mso-bidi-font-size: 9.0pt; mso-ansi-language: FR"><FONT size=2><FONT face=Arial><FONT color=#000000>L'on pourrait se demander, si ce discours ne prenait pas pour modèle la Grande Guerre Patriotique de la Mère-Patrie russe. Et si l'on pense le contraire, comment décrire le courage - il faut le dire honnêtement - de ces centaines de soldats irakiens qui résistent encore au attaques des avions et des blindés américains?<o:p></o:p></FONT></FONT></FONT></SPAN></P>
<P style="TEXT-ALIGN: justify"><SPAN lang=FR style="FONT-SIZE: 12pt; FONT-FAMILY: 'Bookman Old Style'; mso-bidi-font-size: 9.0pt; mso-ansi-language: FR"><FONT size=2><FONT face=Arial><FONT color=#000000>Peuple, parti, patriotisme. Ces trois P revenaient sans cesse, comme le thème d'une mélodie, dans le discours Saddam, qui a lancé un avertissement : puisque les forces américaines et<SPAN style="mso-spacerun: yes"> </SPAN>britanniques n'étaient pas très performantes au sol,<SPAN style="mso-spacerun: yes"> </SPAN>ils auraient recours plus que jamais à leur supériorité aérienne pour frapper sans merci.<o:p></o:p></FONT></FONT></FONT></SPAN></P>
<P style="TEXT-ALIGN: justify"><SPAN lang=FR style="FONT-SIZE: 12pt; FONT-FAMILY: 'Bookman Old Style'; mso-bidi-font-size: 9.0pt; mso-ansi-language: FR"><FONT size=2><FONT face=Arial><FONT color=#000000>Quels sentiments pourrait-on avoir ces derniers jours en vivant dans la future Stalingrad de Saddam? Hier, tôt le matin, les missiles de croisière et les bombardiers étaient de retour. D'énormes explosions ont retenti dans tout Bagdad, plongé dans l'obscurité. Un des Tomahawks a pulvérisé les fondations de l'université Al-Mustansiriya. Un étudiant a été tué et 25 autres ont été blessés, selon les sources irakiennes.<o:p></o:p></FONT></FONT></FONT></SPAN></P>
<P style="TEXT-ALIGN: justify"><SPAN lang=FR style="FONT-SIZE: 12pt; FONT-FAMILY: 'Bookman Old Style'; mso-bidi-font-size: 9.0pt; mso-ansi-language: FR"><FONT size=2><FONT face=Arial><FONT color=#000000>L'on entendait aussi d'autres bruits aux premières heures de la journée. Des tirs à l'arme automatique sur la corniche du Tigre. Il s'agissait, d'après les affirmations des autorités locales, d'une tentative de capturer deux pilotes américains. Puis, il y avait des combats à l'arme lourde au centre de la ville, à 2H30 du matin. Des rumeurs ont commencé à circuler à ce sujet. Des hommes armés seraient venus de la cité Saddam, la banlieue chiite pauvre aux abords de Bagdad, et auraient été intercepté par des agents de la sécurité. Il n'y a là-dessus aucune "confirmation de sources indépendantes". On dit que des rails auraient été sabotés au nord de Bagdad, une information démentie par les autorités.<o:p></o:p></FONT></FONT></FONT></SPAN></P>
<P style="TEXT-ALIGN: justify"><SPAN lang=FR style="FONT-SIZE: 12pt; FONT-FAMILY: 'Bookman Old Style'; mso-bidi-font-size: 9.0pt; mso-ansi-language: FR"><FONT size=2><FONT face=Arial><FONT color=#000000>Rien que par la quantité de détails militaires et de statistiques, les autorités irakiennes sont en train de réduire les « boys » du centre d'information du Centcom US à une simple bande de crétins. Le ministre Irakien de la défense, le général Sultan Hashim, a donné dimanche un briefing, d'une qualité remarquable, sur la guerre en cours, en spécifiant les unités engagées sur la ligne de front. Le 3<SUP>ème</SUP> Bataillon de la<SPAN style="mso-spacerun: yes"> </SPAN>27<SUP>ème</SUP><SPAN style="mso-spacerun: yes"> </SPAN>Brigade de l'armée tient bon à Suq ash-Shuyukh au sud de Nassiriya. Le 3<SUP>ème</SUP><SPAN style="mso-spacerun: yes"> </SPAN>Bataillon de la Troisième Armée tient Bassora entre ses mains. Je me rappelle comment ces généraux donnai
ent des briefings similaires durant la terrible guerre de 1980-88 contre l'Iran. Lorsque nous procédions à la vérifications de leurs informations, elles étaient, presque toujours, conformes à la réalité.<o:p></o:p></FONT></FONT></FONT></SPAN></P>
<P style="TEXT-ALIGN: justify"><SPAN lang=FR style="FONT-SIZE: 12pt; FONT-FAMILY: 'Bookman Old Style'; mso-bidi-font-size: 9.0pt; mso-ansi-language: FR"><FONT size=2><FONT face=Arial><FONT color=#000000>Ceci est-il encore valable aujourd'hui? Le général Hashem a répété inlassablement que ses hommes étaient en train de détruire des chars, des véhicules blindés et des hélicoptères américains.<o:p></o:p></FONT></FONT></FONT></SPAN></P>
<P style="TEXT-ALIGN: justify"><SPAN lang=FR style="FONT-SIZE: 12pt; FONT-FAMILY: 'Bookman Old Style'; mso-bidi-font-size: 9.0pt; mso-ansi-language: FR"><FONT size=2><FONT face=Arial><FONT color=#000000>Ces propos étaient invérifiables jusqu'au moment où la télé irakienne a montré deux transports de troupe blindés US en flammes. Le vice-président Taha Yassin Ramadan est allé jusqu'à expliquer les tactiques de l'armée irakienne. Laisser les armées<SPAN style="mso-spacerun: yes"> </SPAN>anglo-américaines "se promener" dans le désert aussi longtemps qu'ils le veulent, puis les attaquer dès qu'ils essayent de pénétrer dans villes, est une tactique préméditée de la direction irakienne. C'est ce qui semble être le cas.<o:p></o:p></FONT></FONT></FONT></SPAN></P>
<P style="TEXT-ALIGN: justify"><SPAN lang=FR style="FONT-SIZE: 12pt; FONT-FAMILY: 'Bookman Old Style'; mso-bidi-font-size: 9.0pt; mso-ansi-language: FR"><FONT size=2><FONT face=Arial><FONT color=#000000>Vu de Bagdad, avec sa sinistre couche de fumée noire de pétrole brûlé et les hurlements de ses sirènes d'alerte, le plan américain paraît plutôt semblable à celui des Irakiens: se déplacer dans le désert en longeant la vallée du Tigre et l'Euphrate et essayer de faire un petit tour dans chaque ville qui se trouve sur leur chemin. S'il y a des problèmes à Oum Qasr, essayons Bassora. If Si Basra est inaccessible, faisons une petite promenade à<SPAN style="mso-spacerun: yes"> </SPAN>Nassiriya. Si c'est dangereux, virons à droite pour passer par Nadjaf.<o:p></o:p></FONT></FONT></FONT></SPAN></P>
<P style="TEXT-ALIGN: justify"><SPAN lang=FR style="FONT-SIZE: 12pt; FONT-FAMILY: 'Bookman Old Style'; mso-bidi-font-size: 9.0pt; mso-ansi-language: FR"><FONT size=2><FONT face=Arial><FONT color=#000000>Mais la voie grand ouverte- la longue autoroute qui mène à Bagdad bordée d'Irakiens aimables qui jettent des roses aux GIs et aux Tommys [soldats britanniques] - s'est avérée une illusion.<o:p></o:p></FONT></FONT></FONT></SPAN></P>
<P style="TEXT-ALIGN: justify"><SPAN lang=FR style="FONT-SIZE: 12pt; FONT-FAMILY: 'Bookman Old Style'; mso-bidi-font-size: 9.0pt; mso-ansi-language: FR"><FONT size=2><FONT face=Arial><FONT color=#000000>D'ici ce matin, les Américains pourraient être aux abords de Bagdad. Mais, en termes militaires, ils pourraient être aussi au Koweït.<o:p></o:p></FONT></FONT></FONT></SPAN></P>
<P style="TEXT-ALIGN: justify"><SPAN lang=FR style="FONT-SIZE: 12pt; FONT-FAMILY: 'Bookman Old Style'; mso-bidi-font-size: 9.0pt; mso-ansi-language: FR"><FONT size=2><FONT face=Arial><FONT color=#000000>Peut-être cette évaluation de la situation est-elle pessimistes de point de vue américain et britannique. A Bagdad il est facile de constater les faux calculs des Américains et des Britanniques, mais il est de même possible d'imaginer l'endurance du président Saddam, de son armée et des milices de son parti. Cela fait réfléchir tous ceux qui sont ici, comme nous, à Bagdad et sont conscients que le symbolisme de Stalingrad risque de se transformer en réalité. Les tactiques de Saddam sont clairement celles de Staline. Chaque jour passe est un jour de peine prolongée pour<SPAN style="mso-spacerun: yes"> </SPAN>Washington et Londres.<o:p></o:p></FONT></FONT></FONT></SPAN></P>
<P style="TEXT-ALIGN: justify"><SPAN lang=FR style="FONT-SIZE: 12pt; FONT-FAMILY: 'Bookman Old Style'; mso-bidi-font-size: 9.0pt; mso-ansi-language: FR"><FONT size=2><FONT face=Arial><FONT color=#000000>L'on pouvait observer cet orgueil démesuré lorsqu'on entendait Mohammed Saeed al-Sahaf, le ministre de l'information, parler de Tony Blair. Hier, il a déclaré, le sourire aux lèvres : "Je crois que la nation britannique n'a jamais été confrontée à une catastrophe aussi grave que celle que représente ce type." Ensuite, M. Sahaf a présenté la liste des victimes, qui aussi fantaisiste qu'elle puisse être, était crédible pour tout Irakien et peut-être pour tout le monde. Les civils blessés et tués, respectivement : à Bagdad, 194 blessés (13 en deçà des estimations); à Ninevah, huit blessés; à Karbala 32 blessés et 10 tués; à Salahuddine, 22 blessés et 2 tués. A Nadjaf, 36 et 2; à Qadissiyah, 13 et 4; à Basra, 122 et 14. En Babylonie, les autorités déclarent 63 blessés et 30 tués.<
o:p></o:p></FONT></FONT></FONT></SPAN></P>
<P style="TEXT-ALIGN: justify"><SPAN lang=FR style="FONT-SIZE: 12pt; FONT-FAMILY: 'Bookman Old Style'; mso-bidi-font-size: 9.0pt; mso-ansi-language: FR"><FONT size=2><FONT face=Arial><FONT color=#000000>Soixante-deux civils tués- si ces chiffres sont véridiques - ce n'est pas du massacre. Mais il n'y arien de surprenant là-dessus. C'est comme si les Américains et les Britanniques sont en train de « saigner » pour "libérer" une population qui n'est pas enthousiaste à l'idée d'être libérée par des<SPAN style="mso-spacerun: yes"> </SPAN>Américains et des Britanniques. C'est un vrai problème moral. Mais ce problème moral ne serait pas aussi grave, s'il ne s'était pas avéré que toutes ces souffrances causées aux Irakiens par les Américains et les Britanniques tournaient autour du pétrole.<o:p></o:p></FONT></FONT></FONT></SPAN></P>
<P style="TEXT-ALIGN: justify"><SPAN><FONT size=2><FONT color=#000000>En vie et en bonne santé?<o:p></o:p></FONT></FONT></SPAN></P>
<P style="TEXT-ALIGN: justify"><SPAN lang=FR style="FONT-SIZE: 12pt; FONT-FAMILY: 'Bookman Old Style'; mso-bidi-font-size: 9.0pt; mso-ansi-language: FR"><FONT size=2><FONT face=Arial><FONT color=#000000>L'apparition de Saddam Hussein à la télé hier n'a pas convaincu les services de renseignements britanniques et américains que le leader irakien était en vie et en bonne santé. Mais ceux qui l'ont rencontré récemment croient que les images de la télé le montrent en excellente santé.<o:p></o:p></FONT></FONT></FONT></SPAN></P>
<P style="TEXT-ALIGN: justify"><SPAN lang=FR style="FONT-SIZE: 12pt; FONT-FAMILY: 'Bookman Old Style'; mso-bidi-font-size: 9.0pt; mso-ansi-language: FR"><FONT size=2><FONT face=Arial><FONT color=#000000>"C'est à 101% Saddam Hussein," a dit un militant politique libanais, qui a rencontré le président irakien le mois dernier. "C'est son accent, ce sont ces mots, c'est sa façon de parler et son style. C'est sa manière à lui. Il s'agit de lui, je mets ma main au feu."<o:p></o:p></FONT></FONT></FONT></SPAN></P>
<P style="TEXT-ALIGN: justify"><SPAN lang=FR style="FONT-SIZE: 12pt; FONT-FAMILY: 'Bookman Old Style'; mso-bidi-font-size: 9.0pt; mso-ansi-language: FR"><FONT size=2><FONT face=Arial><FONT color=#000000>Toby Dodge, un expert de l'Irak à l'université de Warwick, a dit que les doutes des alliés fait partie de la guerre psychologique. Il a ajouté : "Tout le plan stratégique américain plan est basé sur le déclenchement d'un coup d'Etat qui leur éviteraient de devoir livrer des combats à Bagdad. Il est vivant et se porte bien comme vous et moi." Les décors derrière lui ajoutent de la crédibilité à l'émission d'hier, a encore dit M. Dodge .</FONT></FONT></FONT></SPAN></P>
<P style="TEXT-ALIGN: justify"><SPAN><FONT size=2><FONT color=#000000><STRONG>(traduit de l'anglais par Omar Khayyâm)</STRONG></FONT></FONT></SPAN></P>
<P style="TEXT-ALIGN: justify"><SPAN><FONT size=2><FONT color=#000000></FONT></FONT></SPAN> </P>
<P style="TEXT-ALIGN: justify"><SPAN><FONT size=2><FONT color=#000000><A href="http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3462--314161-,00.html">http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3462--314161-,00.html</A></FONT></FONT></SPAN></P>
<P style="TEXT-ALIGN: justify"><SPAN><FONT color=#000000 size=2><STRONG>La bataille de Bagdad commence</STRONG></FONT></SPAN></P><SPAN>
<DIV class=art_chapo><FONT color=#000000 size=2>Les forces américano-britanniques les plus avancées sont à 80 kilomètres de la capitale irakienne, dont les défenses sont pilonnées par l'aviation. Dans le Sud, les combats font rage et des troupes anglaises seraient entrées dans Bassora. Les dirigeants irakiens promettent la "défaite aux envahisseurs". </FONT></DIV>
<DIV class=art_txt>
<P><FONT color=#000000><FONT size=2><STRONG>L'offensive. </STRONG>Au sixième jour de la guerre contre l'Irak, les forces américaines et britanniques préparaient, mardi 25 mars, l'assaut terrestre de Bagdad. La capitale irakienne a été visée dans la nuit de lundi à mardi, et mardi matin, par de puissants bombardements.</FONT></FONT></P>
<P><FONT color=#000000 size=2>Les cibles, à la périphérie de la ville, ont été des casernes de la Garde républicaine, troupe d'élite de Saddam Hussein, et des systèmes de défense de la ville. Ces attaques aériennes devaient préparer un assaut, alors que la troisième division d'infanterie de l'US Army est à environ 80 kilomètres de la capitale, selon un journaliste de l'Agence France-Presse (AFP) accompagnant ces troupes. Le <I>"but essentiel" </I>est d'atteindre Bagdad <I>"le plus vite possible", </I>a déclaré le premier ministre britannique, Tony Blair, lundi. </FONT></P>
<P><FONT color=#000000 size=2></FONT></P>
<P><FONT color=#000000 size=2>Dans le sud du pays, les forces américaines étaient engagées mardi matin dans d'intenses combats à Nassiriya, une ville-clé où se fait le franchissement de l'Euphrate. En fin de matinée, un correspondant de l'AFP sur place rapportait qu'une colonne d'environ 4 000 marines américains venait de traverser l'Euphrate dans la ville. La progression des soldats aurait été accompagnée de bout en bout de combats à l'arme automatique, à la mitrailleuse, au lance-grenade antichar et au mortier, tandis que des hélicoptères de combat survolaient la zone. Selon ce même correspondant de presse, plus de 100 cadavres d'Irakiens, dont il était impossible de déterminer s'il s'agissait de soldats ou de civils, étaient visibles sur la route allant vers Bagdad, à la sortie nord de Nassiriya, que les marines venaient d'emprunter. Selon un officier américain, 40 Irakiens blessés ont été faits prisonniers.</FONT></P>
<P><FONT color=#000000 size=2>Des combats se poursuivaient également dans d'autres villes du Sud, à Nadjaf, Oum Qasr et Bassora. Mardi matin, selon la BBC, les troupes britanniques étaient entrées dans Bassora, où une aide humanitaire commençait à être convoyée.</FONT></P>
<P><FONT color=#000000><FONT size=2>Le général Tommy Franks, commandant américain de la guerre en Irak, n'a pas détaillé les opérations menées par des troupes spéciales dans le nord et l'ouest du pays. Il a estimé, lors d'une conférence de presse à son QG sur la base d'As-Saliyah, au Qatar, que ses troupes faisaient des progrès <EM>"rapides et parfois spectaculaires".</EM> Sans trop s'attarder sur les revers de la veille, il a martelé que <EM>"le moral est bon"</EM> et qu'<EM>"il</EM> <EM>n'y a aucun doute sur l'issue du conflit".</EM> Il a fait état d'une <EM>"résistance sporadique"</EM> sur le terrain, estimant que celle-ci n'était pas <EM>"inattendue".</EM></FONT></FONT></P>
<P><FONT color=#000000 size=2>Par ailleurs, une tempête de sable soufflait en Irak, limitant la visibilité et la marge de manœuvre des troupes américaines. </FONT></P>
<P><FONT color=#000000><FONT size=2><STRONG>Financement de la guerre. </STRONG>Le président américain, George W. Bush, avait prévenu que la guerre pourrait être <I>"plus longue et plus difficile"</I>. La Maison Blanche a demandé, lundi, au Congrès d'approuver de nouveaux crédits de 63 milliards de dollars pour financer la guerre contre l'Irak. Le total du collectif budgétaire serait de l'ordre de 75 milliards de dollars : 63 milliards serviraient à financer l'effort de guerre et seraient utilisés par le Pentagone, 8 milliards iraient à la reconstruction de l'Irak et environ 4 milliards seraient consacrés au ministère de la sécurité intérieure.</FONT></FONT></P>
<P><FONT color=#000000><FONT size=2>Selon des documents présentés par le Pentagone, 30,3 milliards vont être consacrés à l'envoi et à l'entretien des troupes dans différents pays de la région, 13,1 milliards pour <EM>"la phase majeure du conflit"</EM>, 12 milliards pour la transition d'après-guerre et 7,2 milliards pour les coûts ultérieurs liés à la reconstitution des armements utilisés pendant le conflit. Mais, selon ces sources, au bout du compte, ce sont les ressources pétrolières de l'Irak qui paieront la reconstruction du pays. Le président Bush a souligné que <EM>"la fourniture d'une assistance et d'autres moyens de financement pour l'Irak est importante pour la sécurité nationale des Etats-Unis".</EM></FONT></FONT></P>
<P><FONT color=#000000><FONT size=2><STRONG>Crainte de l'utilisation d'armes chimiques. </STRONG>A Washington, un responsable américain a estimé que son pays craignait que que les dirigeants irakiens ne déclenchent des tirs d'armes chimiques quand les Américains et les Britanniques s'approcheront de Bagdad. Selon plusieurs chaînes américaines de télévision, les dirigeants irakiens ont établi une "ligne rouge" autour de la capitale, et autorisé des unités de la Garde républicaine à utiliser ces armes, si cette ligne est franchie.</FONT></FONT></P>
<P><FONT color=#000000><FONT size=2><STRONG>Le discours irakien.</STRONG> Après Saddam Hussein, le vice-premier ministre, Tarek Aziz, s'est félicité, lundi, de la résistance des forces irakiennes et promis la défaite aux <I>"envahisseurs"</I>. Poursuivant sa "guerre psychologique", le régime irakien a montré à la télévision d'Etat deux hommes présentés comme les pilotes d'un hélicoptère américain Apache abattu près de Kerbala, à 80 km au sud de Bagdad. Les deux hommes, en tenue de pilotes américains, ont été montrés sans être interrogés, et le présentateur de la télévision a assuré qu'ils seront <EM>"traités conformément à la convention de Genève". </EM>Le commandement central américain a confirmé la perte d'un hélicoptère.</FONT></FONT></P>
<P><FONT color=#000000><FONT size=2>Tarek Aziz a aussi affirmé que tous les dirigeants irakiens sont <EM>"en bonne santé"</EM> et que Saddam Hussein a <EM>"le contrôle total"</EM> de l'Irak<STRONG>. </STRONG>La télévision irakienne a, quant à elle, diffusé un discours <EM>"historique et important" </EM>du président irakien<EM>.</EM> C'est la seconde fois que Saddam Hussein, au sujet duquel se multiplient les spéculations aux Etats-Unis, adresse un discours depuis le début de l'offensive. Il a expliqué que la guerre serait <EM>"longue et lourde de conséquences". </EM><EM>"La victoire est proche", </EM>a-t-il estimé, en exhortant ses troupes à frapper ses ennemis <EM>"avec force et précision" </EM>et en louant la <EM>"résistance héroïque" </EM>de l'armée irakienne. <EM>"Nous avons consenti beaucoup de sacrifices pour éviter une guerre"</EM>, a déclaré l'homme fort de Bagdad, qui a fait l'éloge de la contribution <EM>"courageuse" </EM>de ses soldats à la résistanc
e face à des assaillants aujourd'hui <EM>"pris au piège". </EM>Il a conclu son allocution d'une vingtaine de minutes en affirmant que <EM>"l'ennemi détestable sera défait".</EM></FONT></FONT></P>
<P><FONT color=#000000><FONT size=2><STRONG>Tensions entre les Etats-Unis et la Russie</STRONG>. Les Etats-Unis ont relancé, lundi, les accusations américaines contre des livraisons présumées d'armes russes à l'Irak, creusant le fossé entre Washington et Moscou, opposés sur ce conflit. Le porte-parole de la présidence américaine, Ari Fleischer, a rejeté les démentis de Moscou et assuré que Washington avait des <EM>"preuves concrètes"</EM> de ces livraisons, qui pourraient donner aux Irakiens des atouts précieux face aux forces anglo-américaines. Il s'agirait de jumelles pour vision nocturne, de brouilleurs de systèmes de positionnement par satellite (GPS) et de missiles antichars. <EM>"Ces éléments sont troublants, et nous avons fait part clairement de nos préoccupations au gouvernement russe. Nous lui avons demandé de faire cesser immédiatement cette assistance",</EM> a-t-il ajouté. Il a rappelé que les livraisons de ce type de matériels et équipements à l'Irak faisaient l'o
bjet de sanctions des Nations unies. Le gouvernement russe et les entreprises accusées d'avoir livré des armements à l'Irak ont, de leur côté, rejeté lundi ces allégations, les qualifiant d'<EM>"inventions"</EM> et réaffirmant que Moscou respectait strictement l'embargo imposé par l'ONU à Bagdad. Le président russe, Vladimir Poutine, aurait lui-même rejeté les accusations américaines lors d'un entretien téléphonique avec George W. Bush, a indiqué mardi le service de presse présidentiel cité par l'agence Interfax.</FONT></FONT></P>
<P><FONT color=#000000><FONT size=2><STRONG>La France et la guerre. </STRONG><EM>"Aucun Etat ne peut s'ériger en gardien du monde",</EM> a déclaré le ministre français des affaires étrangères, Dominique de Villepin, lors d'une émission consacrée à l'Irak sur France 2. <EM>"L'ONU est la seule instance de légitimité. Les Etats-Unis ont besoin tout de suite de l'ONU pour faire face à l'urgence humanitaire"</EM>, a estimé le chef de la diplomatie française. <EM>"On pourrait imaginer que demain la force soit à nouveau employée dans d'autres crises du monde. La force ne doit être qu'un dernier recours parce que cet usage risque d'aviver les plaies du monde"</EM>, a conclu le ministre.</FONT></FONT></P>
<P><FONT color=#000000><FONT size=2><EM>"Le président Chirac a indiqué qu'il ne soutiendrait aucune résolution qui donnerait une légitimité à l'opération militaire que nous menons. C'est une inquiétude mal placée",</EM> a déclaré de son côté le secrétaire d'Etat américain, Colin Powell, sur la chaîne de télévision Fox News. M. Powell a repris l'argumentation selon laquelle les Etats-Unis n'avaient pas besoin d'un nouveau texte du Conseil de sécurité. <EM>"Nous n'avons pas besoin de plus de légitimité pour ce que nous faisons"</EM>, a-t-il assuré. M. Powell a également assuré que Washington n'entendait pas assurer pendant longtemps une administration d'un Irak post-Saddam Hussein, répondant aux craintes également exprimées par M. Chirac. La <EM>"coalition"</EM> qui soutient les Etats-Unis sera chargée du pays <EM>"pour une période la plus courte possible"</EM>, a déclaré le chef de la diplomatie américaine, avant de remettre le pouvoir à une <EM>"autorité irakienne intérimaire
"</EM>, puis à un gouvernement irakien. <EM>"Je pense que nous aurons le soutien de l'ONU parce que les Nations unies réalisent que tout ce qui nous intéresse, c'est de reconstruire ce pays et apporter une vie meilleure au peuple irakien"</EM>, a-t-il assuré.</FONT></FONT></P>
<P><FONT color=#000000><FONT size=2><STRONG>Conjoncture dégradée.</STRONG> Les marchés boursiers ont plongé, le dollar a faibli et le prix du pétrole a grimpé, lundi, les marchés craignant un enlisement de l'offensive. Le DJIA, principal indicateur de Wall Street, a chuté de 3,61 %, le Nasdaq de 3,66 %. <EM>"La progression de la semaine dernière était basée à 99 % sur</EM> (l'espoir que) <EM>la guerre allait être facile. Mais le week-end a prouvé que cela n'allait pas être </EM>(le cas)<EM>",</EM> a souligné Art Hogan, stratège de la maison de courtage Jefferies. <EM>"La prime de guerre est de retour dans le niveau des indices boursiers"</EM>, a renchéri Hugh Johnson, directeur des investissements de la banque First Albany, remarquant qu'un conflit plus long que prévu signifiait aussi que <EM>"les perspectives pour l'économie américaine ne s'amélioreront pas aussi rapidement"</EM> qu'espéré. Sur les marchés européens, les pertes ont été très lourdes. Londres a fini en recul d
e 3,16 % et Paris de 5,67 %. Francfort a chuté en clôture de 6,14 %. Madrid a cédé 4,04 %, Milan 2,92 % et Amsterdam 6,38 %.</FONT></FONT></P>
<P><FONT color=#000000 size=2>Les revers américains en Irak ont également poussé le prix du pétrole à la hausse, après sa dégringolade de la semaine dernière. A New York, le baril de brut a clôturé en progression de 1,75 dollar, à 28,66 dollars. <EM>"Nous avons encore eu une journée frénétique. Les prix du pétrole ont bondi sur des craintes d'une interruption de l'approvisionnement"</EM> en raison des nouvelles en provenance d'Irak et du Nigeria, a indiqué Fadel Gheit, analyste de Fahnestock. La situation en Irak a aussi affaibli le dollar, qui avait gagné beaucoup de terrain la semaine dernière dans l'espoir d'une victoire américaine rapide. Pour le chef économiste de la Banque centrale européenne, Otmar Issing, le marché des changes devrait continuer à être marqué pour encore <EM>"un certain"</EM> temps par une <EM>"forte volatilité"</EM>, en raison de la guerre.</FONT></P>
<P><STRONG><FONT size=2><FONT color=#000000>Avec AFP et Reuters</FONT> </FONT></STRONG></P>
<P><FONT color=#000000 size=2></FONT> </P>
<P><FONT color=#000000 size=2><A href="http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3208--314235-,00.html">http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3208--314235-,00.html</A></FONT></P>
<DIV class=art_surtitre><FONT color=#000000 size=2><STRONG>L'éditorial du Monde</STRONG></FONT></DIV>
<DIV class=art_titre><FONT color=#000000 size=2><STRONG>Pas d'interview</STRONG> </FONT></DIV>
<DIV class=art_titre><FONT color=#000000 size=2></FONT> </DIV>
<DIV class=art_titre><FONT color=#000000 size=2>FACE à un prisonnier de guerre, un journaliste digne de ce nom a un comportement simple à respecter : pas d'interview. Jamais. Il n'y a que quelques questions à poser à un homme ou à une femme tombé aux mains de l'ennemi qu'il combat en tant que soldat : état de santé, nom, prénom, éventuellement identification de son unité et adresse de sa famille.</FONT></DIV>
<DIV class=art_titre><FONT color=#000000 size=2></FONT> </DIV>
<DIV class=art_titre><FONT color=#000000 size=2>C'est tout. Cela ne veut pas dire que l'on ne peut pas filmer ou photographier des prisonniers de guerre. Cela veut dire, comme le stipulent les conventions de Genève sur le droit de la guerre, qu'il faut protéger ces détenus contre la <I><I>"curiosité publique"</I></I>. Et, plus encore, que doit être empêchée à tout prix l'exploitation politique de déclarations que peut faire un homme ou une femme dans cette situation. </FONT>
<P></P>
<P><FONT color=#000000 size=2>Le secrétaire américain à la défense, Donald Rumsfeld, a eu mille fois raison de protester contre les images diffusées, dimanche 23 mars, par la télévision qatarie Al-Jazira. Elles montraient des prisonniers de guerre américains encore en état de choc - certains blessés - sommés de s'expliquer par un "journaliste" sur leur présence en Irak. On connaît trop ce genre de scènes ou, plutôt, de mises en scène. Elles relèvent moins du journalisme que de la manipulation politique à des fins de propagande. La guerre est coutumière de ces régressions ; le droit peine à les combattre.</FONT></P>
<P><FONT color=#000000 size=2>On retiendra, ici, un précédent sinistre, celui, en 1990, des images des visages tuméfiés de pilotes américains tombés en Irak - on apprendra par la suite qu'ils ont tous été torturés - et diffusées par le régime afin de démoraliser les Etats-Unis.</FONT></P>
<P><FONT color=#000000 size=2>C'est tout cela qui est révoltant et ne doit pas se reproduire. M. Rumsfeld était fondé à le dire. Mais le secrétaire à la défense serait mieux placé pour défendre les conventions de Genève s'il les appliquait lui- même. Il ne le fait pas. M. Rumsfeld a été à l'avant-garde des dirigeants américains qui se sont refusé - et se refusent toujours - à accorder le statut de prisonnier de guerre aux centaines de personnes capturées durant la campagne d'Afghanistan. C'est le cas des détenus de la base de Guantanamo. Tout a montré que seule une infime proportion d'entre eux avait des liens avec Al-Qaida. Mais, en toute illégalité, ils sont maintenus dans un désert juridique total : identité tenue secrète, recours à un avocat interdit, etc.</FONT></P>
<P><FONT color=#000000 size=2>Dès ce précédent de Guantanamo, des voix s'étaient fait entendre aux Etats-Unis pour crier au danger. Elles disaient que le comportement du gouvernement Bush menaçait à terme la situation d'Américains qui pourraient être faits prisonniers dans un conflit. Il y a, hélas, une triste logique dans cette affaire. Les conventions de Genève de 1945 constituent les prémices de cet ordre international, de ce système multilatéral que l'Amérique rejette aujourd'hui au nom des nécessités de la lutte contre le terrorisme. Ces conventions étaient l'avant-garde d'un droit international limitant la souveraineté des Etats. Washington devrait se battre pour la préservation de ce droit-là, au lieu, comme aujourd'hui, de participer à son ébranlement.</FONT></P>
<P><FONT color=#000000 size=2></FONT> </P>
<P><FONT color=#000000 size=2><A href="http://fr.news.yahoo.com/030325/5/344bp.html">http://fr.news.yahoo.com/030325/5/344bp.html</A></FONT></P>
<P><STRONG><FONT color=#000000 size=2>mardi 25 mars 2003, 16h02</FONT></STRONG></P>
<P><FONT size=2><FONT color=#000000><STRONG>Les "journalistes routards" en Irak: plus mobiles mais aussi plus seuls</STRONG> </FONT></FONT></P>
<P><FONT color=#000000 size=2></FONT><FONT face=arial,helvetica>
<P><FONT color=#000000 size=2>SAN JOSE (AP) - Armé de téléphones satellite et d'ordinateurs d'une valeur d'environ 15.000 dollars (environ 14.000 euros), Preston Mendenhall se définit lui-même comme une "équipe d'un seul homme", qui écrit des articles, prend des photos et filme les zones de combat.</FONT></P>
<P><FONT color=#000000 size=2>Ce journaliste de MSNBC.com, le site de la chaîne câblée du même nom, a passé la majeure partie du mois de février à voyager seul en Syrie, avant de rejoindre d'autres reporters dans le nord de l'Irak pour recueillir les réactions des Kurdes aux bombardements américains.</FONT></P>
<P><FONT color=#000000 size=2>"Une fois qu'on obtient une connexion, on installe la caméra, on la dirige vers soi et peut y allez, on est en direct", explique ce baroudeur de l'info.</FONT></P>
<P><FONT color=#000000 size=2>Preston Mendenhall est un de ces "journalistes routards", de plus en plus nombreux, travaillant à l'aide de claviers légers, de téléphones satellites, de logiciels de traitement de texte peu coûteux et de caméras numériques. Ils sont plus mobiles, opèrent avec plus de souplesse que les équipes de télévision traditionnelles et diffusent directement, le plus souvent sur le Web.</FONT></P>
<P><FONT color=#000000 size=2>"Ceux qui peuvent filmer, écrire des papiers, faire de la radio, tout faire en somme, ce sont eux les journalistes du futur", estime John Schidlovsky, directeur de l'institut Pew du journalisme international à Washington. "La technologie a rendu le journalisme plus instantané et plus immédiat", observe cet expert.</FONT></P>
<P><FONT color=#000000 size=2>Ces "journalistes du futur" n'éclipsent pourtant pas encore les équipes, plus traditionnelles, d'autres médias. Comme beaucoup de télévisions, les équipes de l'agence Associated Press Television News (APTN) sont ainsi généralement composées de deux journalistes: l'un porte la caméra, d'un poids d'environ 13 kilos, et un autre passe à l'image. Ils utilisent un équipement de 70.000 dollars (plus de 65.000 euros), composé d'une caméra portée, d'un trépied, de lentilles de chargeurs, de lampes et de microphones.</FONT></P>
<P><FONT color=#000000 size=2>Si APTN a acheté des caméras plus légères, le directeur de la rédaction centrale, David Modrowski, affirme que l'agence ne prévoit pas pour l'heure d'adopter l'équipement des "journalistes routards".</FONT></P>
<P><FONT color=#000000 size=2>"En pleine lumière, un oeil non-entraîné ne voit pratiquement pas la différence", explique-t-il, faisant référence aux équipements légers. "Mais là où cela devient visible, c'est quand les conditions de lumières sont moins bonnes; et en ce moment, on voit assurément beaucoup d'activités nocturnes en Irak."</FONT></P>
<P><FONT color=#000000 size=2>D'autres professionnels font pour leur part remarquer que la peur, la fatigue et la confusion sont souvent le lot ces reporters opérant en solo, malgré leur équipement sophistiqué.</FONT></P>
<P><FONT color=#000000 size=2>Outre les désagréments techniques liés au fait qu'ils opèrent seuls et ne peuvent donc pas compter sur l'aide d'un de leurs collègues, certains experts craignent également que ces professionnels d'une nouvelle génération -et particulièrement ceux qui mettent directement en ligne leurs sujets- ne produisent des reportages manquant de contenu et d'analyse.</FONT></P>
<P><FONT color=#000000 size=2>D'autres médias ont, eux, renoncé à utiliser cette technologie, invoquant une qualité d'image parfois défectueuse. AP</FONT></P>
<P><FONT color=#000000 size=2></FONT> </P></FONT></DIV></DIV></SPAN>
<P style="TEXT-ALIGN: justify"><SPAN><FONT color=#000000 size=2><A href="http://www.lesoir.be/articles/a_03B2A2.asp">http://www.lesoir.be/articles/a_03B2A2.asp</A></FONT></SPAN></P>
<P style="TEXT-ALIGN: justify"><SPAN><FONT color=#000000 size=2><STRONG>La propagande, l'air connu de la guerre</STRONG></FONT></SPAN></P><SPAN>
<H3><FONT color=#000000 size=2>ANALYSE</FONT></H3>
<P><B><FONT color=#000000 size=2>PASCAL MARTIN</FONT></B></P>
<P><FONT color=#000000 size=2>Elle colle aux « combat shoes » la propagande de guerre, et le conflit qui oppose aujourd'hui l'Irak à la coalition n'échappe pas à la règle. Sonnant la charge au premier jour des combats, l'orchestre anglo-américain a connu ce week-end une série de couacs qui ont transformé sa pastorale en lacrimosa. Et l'arrivée des premiers « body bags » en terre américaine risque de chambouler davantage l'opinion publique. </FONT></P>
<P><FONT color=#000000 size=2>En 1991, lors de la première guerre du Golfe, la chaîne américaine CNN brouillait mieux qu'une tranchée de pétrole en feu une information reprise par tous les médias de la planète. Aujourd'hui, plusieurs chaînes, américaines ou non, gavent littéralement d'images le téléspectateur. Avisé, un commentateur fait remarquer que, cinq jours après le déclenchement des hostilités, <I>on en a vu plus qu'en 1991. </I>La guerre avait alors duré 43 jours.</FONT></P>
<P><FONT color=#000000 size=2>La méthode elle aussi a changé. Il y a douze ans, les journalistes étaient soigneusement tenus à l'écart du champ de bataille, l'info étant distribuée comme les graines aux pigeons par un système de pools. Aujourd'hui, une minorité de reporters ont été admis au sein des forces de combat et font le commentaire depuis un nid de mitrailleuse, façon chroniqueur sportif. Un article du « New York Times » a décrit les camps d'entraînement de ces journalistes, astreints à partager la gamelle des GI's pour faire leur métier et souvent à épouser leur cause. Le syndrome de Stockholm deviendrait ainsi le syndrome de Bagdad.</FONT></P>
<P><FONT color=#000000 size=2>Chars d'assaut lancés au galop, avions de chasse en rase-mottes, marines commentant la bagarre en une scène digne de « Full Metal Jacket » : tout se passait bien pour la conscience américaine jusqu'au moment où la télévision qatariote Al-Jezira a diffusé des images de « boys » tués et d'autres, plus chanceux pour l'heure, ébétés, paumés, rendus terriblement humains par la peur. </FONT></P>
<P><FONT color=#000000 size=2>L'Amérique découvre que la guerre, ça tue. Fini « War Games », le président George Bush a fait une sortie dimanche pour calmer l'euphorie retombante d'un <I>ce n'est que le début d'un rude conflit</I>. Anne Morelli, qui enseigne à l'ULB et est l'auteur de travaux consacrés à la propagande de guerre, y voit un truc vieux comme le monde. <I>Jules César avait déjà loué à dessein la force des Gaulois</I>, explique-t-elle. <I>Car il s'agit de surestimer l'ennemi pour rendre la victoire plus grande, ce qui fut d'ailleurs fait en 1991 avec l'armée irakienne présentée comme la quatrième du monde. </I>Face à l'impatience des opinions publiques, la guerre veut se donner ses aises.</FONT></P>
<P><FONT color=#000000 size=2>Al-Jezira a-t-elle brisé un tabou en montrant la dépouille des marines tués ? <I>Un des principes de l'information guerrière,</I> poursuit Anne Morelli, <I>consiste à annoncer dès le début des opérations la reddition totale de l'ennemi, à prétendre que les pertes de l'adversaire sont énormes, celles du « bon camp » étant nulles. </I>Dimanche, ce postulat qui s'appuie sur le « zero killed » (aucun tué) a vécu pour les Américains. </FONT></P>
<P><FONT color=#000000 size=2>Il en est un autre auquel Washington ne peut renoncer. La présence supposée d'armes de destruction massive ne justifie pas seulement l'entrée en guerre de la coalition, elle doit aussi la conforter dans sa prétention à faire une guerre propre. <I>L'autre utilise des armes non conventionnelles. Nous, nous nous battons selon les règles</I>, lâche Anne Morelli en un slogan cynique. </FONT></P>
<P><FONT color=#000000 size=2>En matière de propagande, l'administration Bush ne brille pas par sa subtilité. Du passeport de Mohammed Atta retrouvé au bas des Twins au Mollah Omar fuyant à mobylette, l'information y vise le candide, recourant à l'émotionnel sans détours. <I>C'est bien pour cela que l'on confie la propagande à des spécialistes de l'émotion, </I>poursuit l'historienne de l'ULB.<I> C'est-à-dire à des agences de pub. Lors de la première guerre contre l'Irak, c'est l'agence « Hill&Naughton » qui a créé le bobard des bébés koweïtiens arrachés à leur couveuse par les soldats irakiens. C'est sûr : même si l'on n'en connaît pas encore le nom, des agences de publicité travaillent aujourd'hui à la propagande américaine. </I>Une usine à bons sentiments qu'une chaîne comme Fox News, plus va-t-en guerre que CNN, active plus que tout autre chaîne de télévision. </FONT></P>
<P><FONT color=#000000 size=2>Moins bien outillés, les Irakiens ne doivent rien aux Américain quant à l'intention de tromper. Bien sûr, l'Occident n'en perçoit que ce que ses médias veulent bien en montrer. Saddam Hussein, identifié comme un « monstre » par Washington, active ainsi l'aspect religieux du conflit en ses terres, fleurissant ses discours de moult références au Coran. Elles feraient presque oublier qu'il n'en a cure.·</FONT></P>
<P><FONT color=#000000 size=2></FONT> </P>
<P><FONT color=#000000 size=2><A href="http://infos.netscape.fr/info/NDepeche?id=135904&cat_id=3">http://infos.netscape.fr/info/NDepeche?id=135904&cat_id=3</A></FONT></P>
<P><FONT color=#000000 size=2>25 mars, 16h45</FONT></P>
<P><FONT size=2><FONT color=#000000><STRONG>Bagdad, de l'âge d'or arabe aux malheurs à répétition</STRONG> </FONT></FONT></P>
<DIV><FONT color=#000000 size=2></FONT></DIV>
<P><FONT color=#000000 size=2>Peu de capitales ou de grandes villes ont autant souffert que Bagdad au cours des siècles: conquérants cruels ou brutaux, incendies gigantesques, inondations dévastatrices, épidémies, rien n'a été épargné à cette ville qui symbolise l'âge d'or de la civilisation arabe. <BR>Bagdad, dont l'existence est avérée dès l'époque du roi babylonien Hammourabi (1800 av. J-C), a été véritablement fondée au VIIIème siècle sur les deux rives du Tigre par le second calife abbasside Al-Mansour qui, ironie de l'histoire, la baptise "madinat As-Salam" (cité de la paix). <BR>Certains chercheurs pensent que le mot vient de l'araméen beyt kadad (l'enclos de mouton), tandis que d'autres affirment que l'origine du nom est iranienne: Bag voulant dire Dieu et Dad le don. <BR>Le site de Bagdad a manifestement été retenu pour sa position stratégique car il était placé sur la route la plus utilisée entre la Perse et la Méditerranée ou avec l'Anatolie. L'Euphrate, à quelques
dizaines de km à l'ouest, est également accessible par voie navigable. <BR>Très rapidement, la ville, dont certains auteurs assureront qu'elle est construite sur l'emplacement du Jardin d'Eden, devient la métropole économique, intellectuelle et artistique du monde musulman. <BR>Cent mille ouvriers et les meilleurs architectes et artisans du monde islamique commencent en 762 à ériger de somptueux palais, des jardins féeriques et de magnifiques mosquées. <BR>En dépit de difficultés conjoncturelles et de la rivalité de Samarra, à une centaine de km au nord, Bagdad, sous l'impulsion de califes éclairés, devient la première ville commerciale de son temps et ne cesse de se développer. <BR>Sous le califat d'Al-Mamoun (813-833), la science et la culture sont particulièrement encouragées et un centre de traduction, Dar al-Hikma (Maison de la Sagesse) est créée, grâce auquel de nombreux manuscrits grecs disparus sont parvenus en version arabe. <BR>Le rayonnement de la ville dépasse l
argement les frontières du monde musulman. <BR>Mais alors que la population compte plus d'un million d'habitants, le déclin commence alors que s'achève le premier millénaire. <BR>Les rivalités entre sunnites et chiites, un climat d'insécurité croissant et des incendies et des inondations répétées dues aux caprices d'un Tigre difficilement maîtrisable provoquent d'immenses dégâts dans la capitale abbasside. <BR>Le 10 février 1258, les Mongols donnent le coup de grâce. Au XIVème siècle, les géographes en parlent comme d'une ville en ruines. <BR>Passée alternativement sous contrôle turc et persan puis, à partir de 1638 jusqu'en 1917 sous domination ottomane, Bagdad ne s'est jamais vraiment relevée durant ces longs siècles de déclin. <BR>Le 11 mars 1917, les troupes britanniques, où l'élément indien domine largement, entrent à Bagdad. Elles resteront en Irak jusqu'à la signature du Traité anglo-irakien de juin 1930 qui reconnaît l'indépendance de l'Irak. <BR></FONT></P>
<P><FONT color=#000000 size=2> </P></FONT></SPAN></FONT></FONT></FONT></FONT></DIV><FONT size=3><FONT size=2><FONT color=#800080><FONT color=#000000><FONT size=2>
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