Mon amie ne sait pas rediger un com sur un article. Du coup il voulais souligner par ce commentaire qu’il est ravi du contenu de ce blog internet.
je vous remercie
bourguiba abderrazak
I like to party, not look articles up online. You made it hpaepn.
On est mardi 1er novembre 2011, déjà neuf mois que ben ali s’est enfui et il est caché, comme un rat, en Arabie Saudite. Son collègue Gaddafi a été tué.
Après la lecture de cette lettre, tout cela parait être comme un cauchemar pour celles et ceux qui ne l’ont pas vécu personnellement. Cependant, le mal a sévi longtemps, beaucoup trop longtemps en Tunisie. Il est temps que ça change.
Tout un système policier qui s’effondre, la justice vient de renaître, certes encore fragile mais sera équitable insh’Allah.
Oui il a un fils qui est mon meilleur ami et croyez moi, même si son père et loin de lui sa ne fait pas de lui un mauvais père il s’occupe très bien de lui et Selim va le voir de temps en temps. Je suis au cœur de cette affaire et je peux donc savoir les ressentis de chacun...
ةcoutez quand on ne connait pas la personne on ne juge pas ! Je connais personnellement Monsieur Tebourski et je sais que c’est un homme bon, et je pense que si il a demander a rester en France c’est surtout pour son Fils !
Ne le jugez pas car vous ne le connaissez pas comme je le connais ! Je suis la meilleure amie de son fils Selim. Je sais qu’Adel est un homme bon alors arrêtez tous vos blabla et essayer donc de comprendre le fond de la chose. Merci et bonne soirée
the death of an African giant
Par : Y. Mérabet
En outre, contrairement à ce que pensent aujourd’hui de nombreux libyens, la chute de Kadhafi profite à tout le monde sauf à eux. Car, dans une Afrique où les pays de la zone subsaharienne riche en ressources minérales tournaient complètement le dos à la France pour aller vers la Chine, il fallait bien que monsieur Sarkozy trouve un autre terrain fertile pour son pays. La France n’arrive plus à vendre ses produits manufacturés ou de décrocher un marché en Afrique, elle risque de devenir un PSD C’est pour cela que l’on a vu une France prête à tout pour renverser ou assassiner Kadhafi ; surtout quand l’on sait que la Libye est l’une des premières réserves en Hydrocarbures d’Afrique et de Sebha est la capitale mondiale du trafic Franco-libyen de concentré d’uranium Nigérien. Egalement, l’on sait que jusqu’ici, les populations libyennes n’avaient rien à envier aux Français, ils vivaient richement mieux sans se suer. Puisque Kadhafi faisait tout son possible pour les mettre à l’abri du besoin. Il est donc temps pour les libyens de choisir pleinement futur partenaire occidental. Car si en cinquante ans de coopération la France n’a pu rien apporter à l’Afrique subsaharienne. Vat-elle apporter maintenant aux libyens un bonheur supérieur à celui que leur donnait leur Guide. Rien à offrir à ces ignorants de libyens, sauf des repas communs dans les poubelles de la ville Paris, en France c’est déjà la famine ? Lui, qui durant plusieurs décennies était l’un des faiseurs d’hommes les plus efficaces sur le continent Africain. De son existence, Kadhafi était le leader le plus généreux d’Afrique. Pas un seul pays africain ne peut nier aujourd’hui n’avoir jamais gouté un seul pétro –Dinar du guide Libyen. Aveuglement, et motivé par son projet des Etats-Unis d’Afrique, Kadhafi de son existence a partagé l’argent du pétrole libyen avec de nombreux pays africains, qu’ils soient Francophones, Anglophones ou Lusophones. Au sein même de l’union Africaine, le roi des rois d’Afrique s’était presque érigé en un bailleur de fond très généreux. Jusqu’à l’heure actuelle, il existe sur le continent de nombreux présidents qui ont été portés au pouvoir par Kadhafi. Mais, curieusement, même pas un seul de ces élèves de Kadhafi n’a jusqu’ici eu le courage de lui rendre le moindre hommage.Au lendemain du vote de la résolution 1973 du conseil de sécurité de l’ONU, certains pays membres de l’union africaine sous l’impulsion de Jacob Zuma ont tenté d’apporter un léger soutien au guide libyen. Un soutien qui finalement s’est éteint totalement sans que l’on ne sache pourquoi. Même l’union africaine qui au départ conditionnait avec amertume la prise du pouvoir libyen par un groupe de terroristes et la reconnaissance du CNT libyen constitués de traitres, s’est finalement rétracté de façon inexplicable. Et curieusement, jusqu’aujourd’hui, aucun gouvernement consensuel n’a été formé en Libye. Depuis l’annonce de l’assassinat de Mouammar Kadhafi, cette union africaine dont Mouammar Kadhafi était pourtant l’un des principaux défenseurs et ayant assuré le dernier mandat, n’a encore délivré aucun message officiel de condoléance à ses proches ou de regret. Egalement, même ceux qui hier tentaient de le soutenir n’ont pas eu le moindre courage de lever leur petit doigt pour rendre hommage à leur mentor. Jusqu’à l’heure actuel, seul l’ancien archevêque sud-africain et prix Nobel de paix Desmond TUTU a regretté cet acte ignoble. Même le président Abdoulaye Wade que l’on sait pourtant proche des révoltés libyens n’a pas encore salué la mort de l’homme qu’il souhaitait tant. Le lendemain de sa mort, un vendredi pas un musulman n’a prié pour lui ?.. A ce jour, sur le continent Africain, seul l’homme de la rue et les medias ont le courage de parler de cette assassina crapuleux du guide libyen. Mais, cette attitude des dirigeants africains ne surprend personne, dans la mesure où l’on sait que chaque président a peur de se faire remarquer par un Nicolas Sarkozy qui est capable de tout si la tête d’un président africain ou d’un arabe l’énerve.
Conclusion La Libye et l’Afrique toute entière viennent de tourner une page d’or avec la perte de Mouammar .
Traitre et maudit que je sois, si j’étais un libyen ?
Journaliste indépendant (Algérian Society for International Relations)
119, Rue Didouche Mourad
Alger centre
J’ai écrit un livre qui mérite d’être lu :
TOUT EST POSSIBLE - L’AVENIR DE LA TUNISIE
Vous pouvez télécharger le livre sur mon site Internet :
http://www.go4tunisia.de
Dr. Jamel Tazarki
Allemagne
Ma mére Térésa oui notre mére je suis abderrazak bourguiba le frére de mon meilleur ami Farouk .
vous peut etre me connait mais je pense pas que nous avont eu l’occasion de vous voir .
je suis désolé pour ce qui a passé pour mon frére Farouk .
Omar etait un homme exeptionnel un vrai homme j’ai passé avec lui 6 mois dans le prison nous étions plus que deux fréres.
soyez fiére de Farouk
et que la paradi soit pour lui
La Monarchie Constitutionnelle est l’avenir est la garantie des droits et libertés pour la Tunisie, la Libye et toute l’Afrique du Nord. Le Roi est l’âme du peuple, Il est porteur du sentiment d’unité nationale et du patrimoine historique du peuple. LA MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE EST LE PLUS SUR MOYEN POUR EVITER QU’UN PRESIDENT FINISSE UN JOUR EN DICTATEUR (voyez le cas du roi d’Espagne, sauveur des libertés après le Franquisme).
Bonjour Mesdames, Messieurs,
Je souhaite attirer votre attention sur le faite que ce Barbouze comme vous le dites, a retourné sa veste à l’instant où il s’est assuré du départ définitif du ZABA plus exactement le 18 Janvier 2011.
Mais encore ce dernier qui détient pas un seul titre comme auprès du RCD mais aussi faison parti de plusieurs association et surout la chambre Franco-Tunisienne de marseille ou il a volé récemment le portfolio pour se faire une nouvelle peau et une nouvelle virginité auprès de la Tunisie, avec un pseudo symposium tenue au pôle technologique sis à la Gazelle (Ariana).
Rappel du passé : Khaled Néji représentant de l’office de l’huile près du consulat générale de Tunisie à Marseille a été victime de sa (Stoufida).
Monsieur Kahled Néji a été limogé de son poste, radié de ses fonctions, décédés suite à une attaque cardiaque après avoir visité les prisons Tunisiennes
Je souhaite que cette personne n’intervienne plus sur le sol Tunisien afin de crée des réseaux encore pire qu’avant et revenir au pouvoir par la fenêtre.
Aidez moi à dire la vérité sur ce malheureux de la Sbikha (kairouan) qui fout la honte à son peuple.
Ce Virus, qui trompe sa femme sans scrupule ni honte. A trahit ce que nos ancêtres ont essayé de bâtir, bravour, fraternité dévouement, sincérité.
Il est et il sera toujours à l’antipode des Tunisiens , lèches botes et au plurielles
Vive la Tunisie sans hypocrites
bonjour je suis tres heureuse que mr tlili soit libere mais je n arrive pas avoir de nouvelles precises je tiens a dire que c est un MONSIEUR exceptionnel et qu il ne merite vraiment pas ce qu il a endure j aimerai pouvoir lui exprimer tte ma sympathie
Voilà quatre ans se sont écoulés et votre combat a porté ses fruits. J’aurais pas osé signer ces quelques mots par mon nom réel si vous n’avez pas milité pour ’ma’ liberté. Reconnaissante et le mot ne peut résumer ce que je ressens et tout le respect que je vous porte.
Merci...
Lilia Weslaty
Les petits cons s’amusent à faire leurs graffitis imbéciles même sur les statues couvertes de prestige et d’histoire de Carthage ; on en a maintenant fini avec Ben Ali, avec la censure et l’étouffement des idées et de coeur opéré par son régime. Mais on en finira jamais avec l’idiotie des fondamentalistes islamiques qui promenent leurs femmes en burka, parce que c’est la seule façon par laquelle savent voir une femme : comme une bête dangeureuse. On en finira pas facilement, terrible dictature, avec ceux qui demandent maintenant de couper les mains, les jambes et les bras, suivant l’obsolète loi coranique, sans se faire aucun souci de l’Homme. Jésus, le Christ en est le plus grand champion, le Rédempteur de l’humanité, Lui qui a porté la Croix pour nous TOUS ; quant à la mafia et à al-Capone, nous les plaçerons comme un héritage historique de cet islam que tant s’acharnent à défendre par l’ignorance (mafia vient de l’arabe dialectal anciene "mafiah", c’est-à-dire "protection", la mafia est nait et c’est culturellement radiquée dans une ancienne terre d’islam, la Sicile)
j’ai aimé ce que vous pensé . suis de ton coté. tu me trouvera a l’appui
Sommaire :
Partie arabe : (Al Quds Al Arabi) :
Il faudrait une grande dureté de coeur pour ne pas s’accrocher au plus fragile espoir de voir la paix s’instaurer enfin au Proche-Orient. Tant de souffrances et d’injustices se sont accumulées au fil des décennies dans ce coin de l’univers qu’il faut, malgré tout, encore et toujours prêter l’oreille à quiconque parle de paix. Cela ne veut pourtant pas dire qu’il faille entendre tous les messages de paix comme s’ils procédaient d’une lecture juste de la réalité et comme s’ils traduisaient les intentions profondes des marchands de bonheur.
ہ elle seule, la photographie du président Bush installée entre les premiers ministres Sharon et Abbas invite à de multiples réflexions. Deux des trois personnages de la scène n’y sont que par d’étonnants détours de l’histoire. Côté palestinien, c’est Arafat qui devrait représenter sa communauté ; côté américain, le président Bush montre par sa présence qu’il assume, après avoir juré qu’il ne tomberait jamais dans ce panneau, le même rôle ou presque que ses prédécesseurs Carter et Clinton. Par ailleurs, la photographie laisse entendre que la « feuille de route » constitue une proposition de la Maison blanche aux belligérants du Proche-Orient. On nous a pourtant sérénadé que l’ONU, la Russie, l’Union européenne étaient parties prenantes à ce projet. Ou on nous a menti, ce qui ne serait guère étonnant, ou les ةtats-Unis ont évincé cavalièrement les autres signataires de la « feuille de route ». Il est patent, en tout cas, que les ةtats-Unis agissent comme s’il leur appartenait de donner à la dite feuille de route sa version finale. Photographie révélatrice en même temps que trompeuse.
Il y a plus. En accaparant ouvertement l’avant-scène, les ةtats-Unis font, peut-être à leur insu, quelques aveux d’importance. Le premier, c’est qu’ils sont en mesure, s’ils le veulent, de mettre fin aux abus israéliens. Une question en découle : pourquoi ne sont-ils pas intervenus plus tôt ? Le second aveu, c’est que le comportement étasunien adopté à propos de l’Irak n’est pas un accident de parcours, mais la politique à laquelle il faut désormais s’attendre de la part de la Maison blanche. Tel est le message : ce n’était pas à l’ONU de se prononcer sur la nécessité d’agresser l’Irak ; ce n’est pas davantage à l’ONU de mettre de l’ordre au Proche-Orient. Tout cela est anormal et malsain, mais on remarquera avec quelle rapidité les médias et l’opinion publique s’habituent à ce que l’hégémonie américaine décide de toutes choses. Dès que parle la Maison blanche, le ciel s’obscurcit ou s’illumine comme si l’on ne devait plus s’étonner si quelqu’un inscrit son nom dans le premier commandement de Dieu et réclame à la place du Très-Haut la prosternation de tous. Kofi Annan ne se doute probablement plus que c’est lui, plutôt que le président américain, qui devrait occuper le centre de la photographie. Photographie qui devient une triste et éloquente démonstration de notre dérive.
Allons un pas plus loin. Dans le cas du président américain, ce n’est pas seulement d’usurpation de rôle qu’il s’agit, mais d’un grossier conflit d’intérêts. Nul juge, en effet, ne peut se sentir à l’aise de prononcer sentence quand il a participé au crime. Si l’homme avait la moindre décence, il se rendrait compte, en effet, que les ةtats-Unis, au lieu d’occuper le siège du juge, devraient se trouver à la barre des accusés. Autant il est clair qu’il faut mettre fin à un demi-siècle d’occupation et de déni de justice, autant il est clair que les ةtats-Unis sont en partie responsable des abus commis. Chaque fois que l’ONU a osé intimer à Israël un ordre quelconque, les ةtats-Unis ont recouru au droit de veto. Dans nombre de cas, le Conseil de sécurité ne s’est même pas donné le mal de provoquer le vote, tant il était clair que les ةtats-Unis en bloqueraient les corollaires. La photographie ne livre quand même pas l’image d’un juge mal à l’aise. Si l’on dénombre aujourd’hui plus de 200 000 colons israéliens en sol palestinien, la faute en revient pourtant, en partie du moins, aux ةtats-Unis qui ont empêché l’ONU d’agir et qui ont accordé à des hommes comme Ariel Sharon tout loisir de créer une situation irréversible.
Que peut-on attendre, malgré tout, de l’intervention américaine ? Hélas ! Assez peu de choses. On trompe d’ailleurs le monde en laissant entendre que le premier ministre israélien va procéder dans les prochains jours au démantèlement des colonies dites « illégales ». Elles le sont toutes, en effet, mais Israël n’applique ce terme qu’aux implantations sauvages qui n’ont pas reçu la bénédiction du gouvernement israélien. Celles qui ont été voulues, planifiées, financées par l’ةtat d’Israël demeurent, aux yeux d’Israël, parfaitement légales et promises à une durée éternelle. Après avoir empêché l’ONU de contenir l’expansionnisme israélien, les ةtats-Unis font semblant de ne pas voir quels en sont les effets.
Ainsi, pendant qu’on demande aux Palestiniens de renoncer à tout droit de retour dans leur ancien décor, Israël et les ةtats-Unis agissent comme s’il fallait reconnaître aux colons israéliens un droit d’occupation.
L’essentiel, on devrait l’avoir perçu depuis longtemps, c’est la suprême importance de la force dans cet affrontement. Une force qui n’asservit pas seulement les Palestiniens, mais qui détourne le peuple israélien des comportements attendus d’une collectivité évoluée. La force se manifeste par la présence des militaires au sein des délibérations ministérielles, par la légalisation des détentions et des interrogatoires abusifs, par la domestication du pouvoir judiciaire, par le dédain montré à l’égard de toutes les conventions internationales, par les pressions exercées sourdement contre la presse israélienne d’opposition. Et comme si cette force incarnée dans l’armée israélienne ne suffisait pas, l’hégémonie américaine s’arroge le droit de décider si la balance est égale entre ceux qui subissent l’occupation israélienne et ceux que menace la pitoyable résistance palestinienne. Jusqu’à aujourd’hui, jamais la force israélienne n’a été freinée. Ni par les admonestations de l’ONU, ni par la seule autre force qui pourrait la faire fléchir. L’entrée en scène du président américain n’annonce rien d’heureux si la violence palestinienne continue d’être réprimée de façon excessive, pendant que celle d’Israël est toujours prête à déferler avec l’impunité d’une force sans contrepoids.
Oui, il faut entretenir l’espoir, mais que la chose serait plus facile si le prétendu arbitre n’était pas l’associé de l’occupant !
Laurent Laplante
"Vive la fête ! Vive la grève !" C’est ainsi qu’Arlette Laguiller, la porte-parole de Lutte ouvrière (LO), a conclu son discours prononcé, dimanche 8 juin, à Presles (Val-d’Oise), lors de la fête de son organisation. C’est dire si, cette année, ce rendez-vous traditionnel s’inscrivait dans un contexte social particulier et s’en nourrissait.
Pour LO, donc, s’"il faut une riposte de tout le monde du travail", comme le proclame la banderole derrière Mme Laguiller, il n’est pas question, pour autant, d’en appeler à la "grève générale". La porte-parole préfère parler de la "nécessaire généralisation du mouvement, qui sera l’œuvre des travailleurs eux-mêmes"et souhaiter le succès des prochaines journées d’action à venir "pour que la grève limitée se transforme en grève de l’ensemble du monde du travail".
Subtilités de langage ? "Pour une fois, la clarté est de notre côté", ironise François Sabado, membre du bureau politique de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR). Depuis plusieurs semaines, en effet, la LCR, dans son journal, Rouge, ses affiches comme ses tracts, a fait de l’appel à la "grève générale" le thème central de son intervention. Pour Mme Laguiller, en revanche, "ça ne coûte rien d’employer cette formule, mais c’est se bercer d’illusions". "Ni LO ni la LCR, ajoute-t-elle, ne sont en mesure de proclamer quoi que ce soit." Robert Barcia, alias Hardy, dirigeant historique du mouvement qui, pour la première fois, apparaissait publiquement lors d’une fête de LO, est plus direct encore : "C’est une ânerie", lâche-t-il.
Si, comme s’est plu à le répéter M. Sabado, "nous militons grosso modo dans le même sens", il y a bien divergences d’appréciation entre les deux organisations trotskistes. Ce que devait faire apparaître le débat organisé, dimanche soir, sur "la situation en France, les tâches et les responsabilités des révolutionnaires".
"HARDY" ALIAS "TOTOCHE"
Débat attendu, à en juger par la foule qui se presse sous un chapiteau archi-comble. C’est en effet la première fois, depuis les élections de 2002, que les deux organisations renouent publiquement le dialogue. Les critiques répétées adressées par les responsables de LO à la LCR masquent mal le dépit persistant depuis le premier tour de la présidentielle, qui a vu la cote de popularité de Mme Laguiller s’effriter au profit de celle d’Olivier Besancenot. Depuis, les rapports entre les deux organisations se sont quelque peu distendus. Un point d’accord, toutefois, entre leurs représentants respectifs : la question d’éventuelles alliances en vue des élections régionales et européennes de 2004 n’est pas à l’ordre du jour. "Ce n’est pas notre préoccupation du moment", se récrient les uns comme les autres.
Il n’empêche que la tonalité des reproches formulés à l’encontre de la LCR augure mal d’une volonté de renouveler l’expérience d’un accord électoral. "Tous ceux qui ont fait le choix de mettre en selle Chirac au second tour portent une part de responsabilité dans la situation actuelle", dénonce ainsi Roland Szpirko, visant implicitement la LCR. "LO a dû supporter l’exclusivité de la calomnie, poursuit le conseiller régional de Picardie. Tandis que d’autres passent leur temps à se réclamer d’une gauche plus à gauche, complètement à gauche, voire 100 % à gauche ! Mais tout ce verbiage autour de la "vraie gauche" ne signifie que le refus de rompre avec la social-démocratie, et donc avec la bourgeoisie."
Christine Poupin, responsable de la LCR, active dans le mouvement actuel à Rouen, et M. Sabado ont donc dû faire des efforts de pédagogie pour convaincre l’assistance que "les militants de la LCR jettent toutes leurs forces dans la bagarre pour préparer les conditions d’une grève générale reconductible, car c’est le seul moyen de faire reculer le gouvernement". M. Sabado rappelle que, "par quatre fois, la question d’une grève générale reconductible s’est posée et, par quatre fois, les responsables syndicaux ont tout fait pour ne pas faire converger les luttes, sous le prétexte d’une absence d’alternative politique". Mais, pour François Duburg, de LO, c’est la preuve supplémentaire que "la tâche principale des révolutionnaires, aujourd’hui, c’est de préparer les travailleurs à un lâchage des directions syndicales". "Notre ligne, précise-t-il, c’est l’unité des travailleurs en lutte, pas celle des organisations syndicales."
Pendant ce temps, à la "Cité du roman", Robert Barcia se plie de bonne grâce, même si l’écriture est un peu hésitante, à une séance de dédicace du livre qu’il a écrit avec Christophe Bourseiller sur La Véritable Histoire de Lutte ouvrière(Denoël). Au hasard de la rencontre avec une de ses anciennes connaissances, on apprend que celui qui se fait appeler "Hardy", et qui signe à l’occasion "Roger Girardot", est surnommé, dans l’intimité, "Totoche". "Du nom d’un personnage de bande dessinée", précise l’intéressé.
Patrick Roger
La LCR reporte son congrès à la Toussaint
La Ligue communiste révolutionnaire (LCR), dont le congrès devait se tenir du 19 au 22 juin à Saint-Denis, a décidé de le repousser au week-end de la Toussaint. Ce report, comme l’expliquent les dirigeants de l’organisation trotskiste, est dû au mouvement social qui se prolonge et à l’implication de ses militants dans les luttes en cours. Quatre positions se sont déclarées lors du dernier comité central de la LCR, début mai. Hormis les bulletins intérieurs de discussion réservés aux militants, l’hebdomadaire Rouge consacre chaque semaine une page à l’_expression de ces tendances dans le cadre de la préparation du congrès.
La principale question en débat porte sur la construction de la LCR après la vague d’adhésions enregistrées à la suite de l’élection présidentielle de 2002, où son candidat, Olivier Besancenot, avait recueilli 4,27 % des suffrages. "Le mouvement social actuel est la réplique du choc électoral de 2002, se félicite François Sabado, membre du bureau politique. Après sa percée dans les urnes, c’est l’occasion pour la LCR de démontrer son utilité sur le terrain."
http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3208—323189-,00.html
Le caire de notre correspondant
Les archéologues et intellectuels égyptiens sont dans tous leurs états depuis que le musée égyptien de Berlin a décidé de doter le célèbre buste de la reine Néfertiti d’un corps de femme nue. Le conservateur de ce musée, Dietrich Wildung-Schoske, a en effet commandité à deux artistes hongrois une statue en bronze dans laquelle viendrait se loger la tête en calcaire polychrome de l’épouse d’Akhenaton (1372 av-J.
Quand la reine est nue, ses sujets sont en colère ! Tellement en colère que le ministre égyptien de la culture, Farouk Hosni, réclame son retour immédiat à la mère patrie. Le ministère des affaires étrangères a été sommé de protester contre cet "affront à l’histoire égyptienne" et l’Unesco alertée de cette "atteinte à l’éthique scientifique". Même si les autorités égyptiennes affirment que leurs préoccupations sont d’ordre égyptologique, il ne fait pas de doute que c’est la nudité toute nue qui fait jaser. Dans la vallée du Nil on n’accepte pas que l’épouse du chef de l’Etat - même si cela se passait il y a plus de trois mille ans - expose son corps au regard concupiscent du premier venu !
Les égyptologues du Caire se déchaînent contre le musée de Berlin. Son directeur est accusé, par les journaux, d’avoir voulu se venger personnellement de l’Egypte qui l’a interdit de fouilles après que des rapports policiers eurent évoqué ses éventuels liens avec des trafiquants d’antiquités. Et la presse rappelle "l’arnaque"qui a permis la sortie du chef-d’œuvre d’Egypte.
C’était le 6 décembre 1912. La mission allemande fouillant le site de Tall el-Amarna, capitale éphémère d’Akhenaton, tomba sur l’atelier du "grand maître des sculpteurs de la cour" Thoutmès. Découvrant le buste, les archéologues allemands "omirent " d’informer le service archéologique égyptien de l’importance de la découverte. La statue fut-elle maquillée ou cachée aux inspecteurs qui donnèrent leur accord pour le départ vers l’Allemagne ? Mystère. Quand la statue fut enfin exposée au musée de Berlin en 1922, l’Egypte décida d’interdire aux archéologue allemands de fouiller en Egypte. L’histoire se répétera-t-elle à cause de Néfertiti toute nue ?
Alexandre Buccianti
IV Tennis :
http://fr.sports.yahoo.com/030609/5/38w89.html
lundi 9 juin 2003, 15h36
Roland-Garros : Ferrero-Henin, le maître et la rebelle
PARIS (AP) - L’édition 2003 du tournoi de Roland-Garros a sacré deux joueurs de panache : un maître du jeu sur terre battue, Juan Carlos Ferrero, et une rebelle, la Belge Justine Henin-Hardenne.
Sur les courts de la Porte d’Auteuil, "El Mosquito" a remporté le titre qui lui manquait pour être définitivement sacré roi de la brique pilée. Après deux demi-finales et une finale perdues, il a enfin assis sa terrifiante domination sur sa surface de prédilection.
En parfaite condition physique, contrairement à l’année dernière lorsqu’il avait été battu en finale par son compatriote Albert Costa, le Valencian a réussi à Paris le tournoi parfait. L’apothéose a eu lieu dimanche en finale, face à l’inconnu néerlandais Martin Verkerk, balayé 6-1, 6-3, 6-2.
Désormais installé à la première place de l’ATP Race, le jeune homme de 23 ans a fait taire ses détracteurs en leur prouvant que son moral était trempé dans le même acier que les lames de Tolède. Arrivé à Roland-Garros avec dans son fourreau des victoires à Monte Carlo et Valence, le successeur de Gustavo Kuerten au titre de "meilleur joueur du monde sur terre battue" a donné l’impression de ne pas trouver adversaire à son niveau.
Egalement surnommé "El Rey" en Espagne à cause de son prénom de roi, Ferrero a battu tous les types de joueurs à Paris, de l’attaquant Tim Henman au gros serveur Verkerk en passant par le cogneur Fernando Gonzalez, qui a été le seul à le pousser aux cinq sets.
Le jeu de Ferrero, alliant vitesse, puissance et qualités défensives, est fait pour la terre battue. Il a remporté dix de ses 12 titres sur cette surface.
"Sur terre battue, Ferrero est le meilleur joueur du monde", a reconnu Verkerk. "Sur terre battue, je peux travailler autant que je veux, je ne serai jamais aussi rapide que Ferrero. Je ne serai jamais le joueur qu’il est."
Surclassé en finale, Verkerk a eu le mérite de rendre le tournoi "spécial", comme l’a souligné à juste titre Yannick Noah pendant la cérémonie de remise des prix. Agé de 24 ans, le géant batave a battu à Paris des purs joueurs de terre de la trempe de Carlos Moya et de Guillermo Coria.
Avant ce tournoi, il n’avait jamais remporté la moindre victoire dans un tournoi du Grand Chelem. Et mardi, il sera de retour aux Pays-Bas pour disputer une rencontre interclubs... On pourrait bien entendre à nouveau parler de lui dès Wimbledon. Le gazon est une surface qu’il ne connaît pas bien, mais son service surpuissant devrait y faire merveille.
Justine Henin-Hardenne, désormais numéro 3 mondiale, a décroché la lune à Paris. Dotée des coups les plus esthétiques du circuit, la Wallonne a surtout mis entre parenthèses, l’espace de deux semaines, la domination du tennis massue.
L’an passé, Roland-Garros avait définitivement entériné la puissance, symbolisée par la victoire de Serena Williams et la présence en finale de sa soeur Venus. Révolutionnaire, Henin-Hardenne a décidé de mettre un terme à cette tyrannie, perpétrée par les deux soeurs lors des quatre précédents tournois du Grand Chelem.
Sa victoire en trois sets sur Serena en demi-finale, avant son sacre face à Kim Clijsters, symbolisera pour toujours cette rébellion. Ce jour-là, la jeune Belge a contré la force brute, faisant parler son intelligence en réponse aux coups de boutoir assenés inlassablement par l’Américaine, qui restait invaincue en Grand Chelem depuis 33 rencontres avant son faux-pas.
Car il s’agit bien d’un faux-pas. Numéro un mondiale indiscutable depuis près d’un an, Serena devrait logiquement retrouver de sa superbe sur les surfaces plus rapides. Humiliée à Paris par une joueuse en état de grâce et un public hostile, sa revanche s’annonce terrible. AP
V Refoulée ! :
Petite chronique de l’autre côté
Nous sommes assis sur un banc près des fleuristes, derrière l’horloge de la place du 7 novembre, à proximité de la sinistre Dakhilia. Il est bientôt minuit. Tout est calme, paisible et mon ami me dit : "Tu as vu, il y a des moments où on se croirait presque en démocratie".
Petite chronique de l’autre côté, TUNeZINE n°90, 20 mai 2002.
Je m’étais pourtant préparée à ces quelques jours à Tunis. J’ai mangé de temps à autre des olives pimentées avant de partir pour réhabituer mon estomac, et j’ai contrôlé mon angoisse comme j’ai pu. Angoisse de prendre l’avion, de voyager, de me déplacer loin de mon antre. Je suis devenue un peu sauvage cette année. J’ai retenu mes mots, et finalement mes larmes, qu’on me suggérait parfois de ne pas montrer car cela pourrait "leur faire plaisir". Pourtant pleurer est nécessaire. Ne dit-on pas que les larmes sont le sang de l’âme blessée ? Il faut qu’elles s’écoulent, qu’elle roulent sur les joues, inondent les mouchoirs, que les sanglots résonnent, c’est la seule façon de se libérer quand on ne parle plus.
Mais j’ai arrêté de parler, et j’ai arrêté de pleurer. Zouhair serait surpris de voir à quel point j’ai changé, à quel point je me suis renforcée, jusqu’à faire face à des situations qui autrement m’auraient terriblement impressionnée. Je me suis épuisée, j’ai trébuché mille fois, et me suis relevée, chaque fois plus forte.
Je n’ai pas réalisé ce qui s’était produit ces derniers jours. Je refaisais le scénario dans ma tête. Retrouver ses soeurs, sa maman, toute sa famille. Aller taper du poing sur la table à l’ambassade. Aller jusqu’à la prison. Demander à le voir, donner mon passeport, discuter, insister pour la forme sans rien espérer. Sans déception car mon seul but est d’être là-bas. Près des hauts murs blancs, et le faire savoir à Zouhair d’une manière ou d’une autre. C’est presqu’incroyable quand j’y pense. Tout ce trajet pour rester à contempler le mur, à contempler l’absurdité, à me dire : "il est là, à quelques mètres" ... On lui aurait peut-être dit aussi que j’étais là et là il aurait su, une bonne fois, que je ne l’avais abandonné.
Comment peut-il ne pas douter alors qu’on l’isole toujours plus, et que ses seuls mots, ses seules phrases, sont ses os qui saillent chaque jour davantage ? Ce qui l’a sauvé jusqu’à présent, ce sont ses douleurs physiques et l’espoir. Lui en reste-t-il encore ? Qui peut savoir ? J’aurais sûrement hurlé de toutes mes forces devant la prison, pour qu’un détenu m’entende et lui dise : "il y a une Française dehors qui crie ton nom".
Je ne m’attendais pas à ce qu’on m’accorde de l’importance. Si les circonstances n’étaient pas si dramatiques, elles me feraient sourire. Comme peuvent-ils savoir que je m’excuse tout haut quand je dérange une fourmilière et que je marche les yeux rivés sur le sol lorsqu’il pleut pour sauver les escargots avant que quelqu’un leur marche dessus ?
Je suis sensible et pacifique. Fichée par une dictature. Et interdite.
Je pourrais raconter ma nuit à l’aéroport, dans ce hall quasi désert mais il y a peu de choses à dire. L’agent en uniforme qui vient poser des questions amicales et naïves, et qui part outré lors que je lui lance avec un regard en coin :" si ça se trouve, vous êtes envoyés pour me questionner ?" . Le policier en civil responsable de moi qui n’est pas loin de se boucher les oreilles pour ne pas que je lui dise que, si lui ne sait pas pourquoi on me refoule, moi je le sais, "est-ce que vous voulez le savoir ?". Il a pris la fuite lui aussi. Finalement on m’a ignorée toute la nuit, sur ce banc inconfortable, avec ces moustiques, et cette désolation qui m’assaillait lorsque je pensais à l’inquiétude que je devais causer. J’ai regardé ma montre à peu toutes les 15 minutes durant la nuit entière. J’étais très calme et sereine. Une fois que ce qu’on redoute arrive, on se sent mieux.
Mes jambes tremblaient, j’avais l’estomac noué, des sueurs froides, et du mal à articuler lorsque j’ai tendu mon passeport au douanier. En moi, je trouvais ça intolérable. " Comment peut-on infliger une telle peur à quelqu’un qui rentre simplement chez lui ?". Je pensais aux Tunisiens, pas à moi. Je me suis détendue lorsque le douanier a appelé son supérieur et lui a donné mon passeport. A partir de ce moment, je n’ai fait qu’attendre, attendre encore. On est venu chercher mon billet d’avion, on m’a donné une bouteille d’eau et un sandwich. J’ai bu mais je n’ai pas mangé. Je ne voulais pas de cette hospitalité là. Finalement, avec le recul, je me rends compte que j’étais barricadée en moi-même. J’étais tranquille, et sûre de moi. Je me sentais vaguement humiliée, mais au fond de moi, j’éprouvais une forme de fierté. Je me chantonnais cette chanson à boire : " il est des nôtres ... Il a bu son verre comme les autres" et j’attendais.
Un policier français m’a récupérée à ma sortie d’avion à Roissy, le 4 juin 2003, un an jour pour jour après l’arrestation d’ettounsi. Un an jour pour jour après ce cataclysme qui a bouleversé nos vies à jamais, je me trouvais dans un poste de police à déverser tout ce chagrin accumulé en sanglotant dans mes mains.
Ensuite tout s’est précipité et le chagrin est passé au second plan. L’inquiétude provoquée, les gens à rassurer, l’efficacité redoutable de la transmission de l’information, l’amitié qui se manifeste, et la solidarité. Je sais que c’était moi comme cela aurait pu être quelqu’un d’autre, mais cela a produit une intense chaleur. Plus que des remerciements aux nombreuses associations, et à tous les amis et proches qui se sont mis en alerte, j’ai envie de leur dire que c’est dans ces moments-là que la vie prend tout son sens. Je sais que tous sont en alerte perpétuelle, avec leurs convictions brûlantes, et je veux leur dire combien ce qu’ils font et surtout la façon avec laquelle ils arrivent à agir de concert sont à la fois le carburant et le moteur de ce qui contribue à rendre ce monde agréable à vivre.
Je ne parle pas la langue de bois, et j’ai vraiment ressenti cela, en plus de la véritable amitié qui m’a été manifestée, et qui me touche profondément. C’est aussi pour répandre un peu de cette chaleur que j’entreprenais ce voyage, et c’est justement celle-ci qui fait peur aux dictatures.
Quelqu’un a parlé de moi en utilisant le terme "abnégation". Je ne dirais pas ça. C’est même l’inverse. C’est en allant jusqu’au bout d’un combat auquel je m’accroche que je me retrouve, et que je deviens moi-même. Pour avancer il faut se débarrasser de ses branches mortes, et se transplanter toujours plus loin. Mon seul souhait aujourd’hui est que Zouhair entende ce qu’on lui dit d’ici. Qu’il reçoive un peu de ce souffle qui lui permettra de supporter ce qu’il endure.
Tahar me disait hier que j’étais à moitié tunisienne, parce que j’aimais la Tunisie, que j’aimais un Tunisien. Je ne savais pas quoi répondre. Je me sens moi-même tout simplement. Française, avec toutes mes origines, et un regard aimant porté à l’extérieur de frontières politiques mais pas forcément humaines.
Peut-être que je suis un peu tunisienne. Une Tunisienne refoulée alors ;-)
Sophie
7 juin 2003