Tunisie Réveille Toi ! http://www.reveiltunisien.org/ Site d'information et d'opinion sur la Tunisie fr SPIP - www.spip.net Moncef Selmane : « Mon fils est libre ! » http://www.reveiltunisien.org/spip.php?article3055 http://www.reveiltunisien.org/spip.php?article3055 2009-08-31T21:51:15Z text/html fr Tunisie, réveille-toi ! C'est avec soulagement que Moncef Selmane a annoncé ce soir la libération de son fils, Choukri Selmane : « Mon fils va bien. Il a été déféré ce matin devant un juge qui lui a rendu sa liberté. Son dossier était vide » Choukri Selmane avait été arrêté à son arrivée à l'aéroport de Tunis dans la nuit du 18 au 19 août 2009. Son père avait su qu'il était emmené au poste de la rue du 18 janvier à Tunis, où il l'avait brièvement aperçu alors qu'il descendait d'un véhicule de police. Pendant les onze jours qui ont suivi, (...) - <a href="http://www.reveiltunisien.org/spip.php?rubrique6" rel="directory">Vivre sous la dictature</a> <div class='rss_texte'><p>C'est avec soulagement que Moncef Selmane a annoncé ce soir la libération de son fils, Choukri Selmane : « Mon fils va bien. Il a été déféré ce matin devant un juge qui lui a rendu sa liberté. Son dossier était vide » Choukri Selmane avait été arrêté à son arrivée à l'aéroport de Tunis dans la nuit du 18 au 19 août 2009. Son père avait su qu'il était emmené au poste de la rue du 18 janvier à Tunis, où il l'avait brièvement aperçu alors qu'il descendait d'un véhicule de police. Pendant les onze jours qui ont suivi, il a multiplié les démarches pour avoir des nouvelles de son fils, le lieu de sa détention et les raisons de cette dernière, en vain, et avait pris contact avec les autorités consulaires françaises, car son fils, né en France en 1972, est Franco-Tunisien. Choukri Selmane, qui vit en France, était venu rejoindre ses deux enfants, en vacances chez leurs grands parents à Nabeul. Luiza Toscane</p></div> Manœuvres d'intimidation https://www.reveiltunisien.org/spip.php?article3049 https://www.reveiltunisien.org/spip.php?article3049 2009-08-30T09:52:46Z text/html fr Tunisie, réveille-toi ! Mon profile « Yahyaoui Mokhtar » sur facebook a été piraté hier. Ses usurpateurs se sont appropriés de sa gestion en piratant mes comptes mail dont celui qui lui est associé. Ils continuent à utiliser mon identité pour poster des messages et des textes avec lesquels je n'ai aucun rapport. Déjà depuis une semaine je ne parvenais plus à me connecter normalement sur mon profile à partir de chez moi sans l'aide d'un proxy. Des tentatives répétées de pirater mon blog « TUNISIA Watch » ont été effectués. Les (...) - <a href="https://www.reveiltunisien.org/spip.php?rubrique57" rel="directory">http://yahyaoui.rsfblog.org</a> <div class='rss_texte'><p>Mon profile « Yahyaoui Mokhtar » sur facebook a été piraté hier. Ses usurpateurs se sont appropriés de sa gestion en piratant mes comptes mail dont celui qui lui est associé. Ils continuent à utiliser mon identité pour poster des messages et des textes avec lesquels je n'ai aucun rapport.</p> <p>Déjà depuis une semaine je ne parvenais plus à me connecter normalement sur mon profile à partir de chez moi sans l'aide d'un proxy. Des tentatives répétées de pirater mon blog « TUNISIA Watch » ont été effectués. Les auteurs qui se sont appropriés mon mail l'ont utilisé de façon répétée pour changer l'accès à l'espace de gestion de mon blog.</p> <p>Un nouveau profile « Mokhtar Yahyaoui » a été activé hier pour informer mes amis sur cette usurpation d'identité.</p> <p>Ces difficultés interviennent après la diffusion sur ma page des différents articles de la presse internationale relatifs à l'affaire de vol des yachts examinés dernièrement par la justice française et les manœuvres entrepris pour assurer l'impunité aux deux neveux du président ben Ali accusés dans cette affaire.</p> <p>Le piratage de mon profile intervient le jour même de la présentation du président Ben Ali de sa candidature pour un cinquième mandat de cinq ans après 22 ans de pouvoir absolu en Tunisie. Elle ne peut viser que faire taire toute voix opposées à sa présidence à vie déguisée.</p> <p>Yahyaoui Mokhtar – Le 27 Aout 2009</p> <p> (Source : “Tunisia Watch », le blog de Mokhtar Yahyaoui (censuré en Tunisie), le 28 août 2009)</p> <p>Lien : <a href="http://tunisiawatch.rsfblog.org/" class='spip_url spip_out' rel='nofollow external'>http://tunisiawatch.rsfblog.org</a></p></div> Le parti « Tunisie Verte » : URGENCES ECOLOGIQUES http://www.reveiltunisien.org/spip.php?article3038 http://www.reveiltunisien.org/spip.php?article3038 2009-08-25T17:37:05Z text/html fr Tunisie, réveille-toi ! 1) Devant l'échec total d'isoler le premier parti écolo tunisien « Tunisie Verte » de la part des ennemis de la Démocratie, la reconnaissance de notre parti est une nécessité politique urgente. Les écolos tunisiens sont appelés à s'unir autour de leur parti, soutenu par la société civile, le parti vert européen, les verts africains (confirmé à la rencontre de Cotonou) et Global Greens, pour faire échec à l'agenda hégémonique (choumoulia) du parti dominateur au pouvoir depuis plus de 50 ans, et aider à (...) - <a href="http://www.reveiltunisien.org/spip.php?rubrique97" rel="directory">Tunisie Verte</a> <div class='rss_texte'><dl class='spip_document_930 spip_documents spip_documents_center'> <dt><img src='http://www.reveiltunisien.org/local/cache-vignettes/L500xH127/frise-f3e1b.jpg' width='500' height='127' alt='JPEG - 21.2 ko' style='height:127px;width:500px;' /></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:350px;'><strong>Tunisie Verte</strong></dt> </dl> <p>1) Devant l'échec total d'isoler le premier parti écolo tunisien « Tunisie Verte » de la part des ennemis de la Démocratie, la reconnaissance de notre parti est une nécessité politique urgente. Les écolos tunisiens sont appelés à s'unir autour de leur parti, soutenu par la société civile, le parti vert européen, les verts africains (confirmé à la rencontre de Cotonou) et Global Greens, pour faire échec à l'agenda hégémonique (choumoulia) du parti dominateur au pouvoir depuis plus de 50 ans, et aider à développer une nouvelle dynamique pour un agenda démocratique garantissant l'alternance et la bonne gouvernance (rajeunie). La Démocratie a besoin d'institutions fortes et non d'homme fort.</p> <p>2) Nous mobiliser pour une stratégie de développement verte et durable face aux impacts du changement climatique : Particulièrement, arrêt des menaces qui pèsent sur notre patrimoine forestier, végétal et des oasis (arrachage d'arbres, incendies et désertifications), gagner plus d'espace et de terre agricole, améliorer et augmenter notre production agricole vivrière et d'élevage, limiter les méfaits des insecticides et des OGM, encourager la culture bio, préserver et distribuer équitablement et durablement nos richesses en eau et enfin sauvegarder nos écosystèmes marins menacés particulièrement à Djerba, Zarzis et Gabes.</p> <p>3) Contrôler systématiquement les zones industrielles chimiques polluantes (fermer les plus dangereuses) à Bizerte, Ben Arous, Sfax, Gabes, Gafsa et Kasserine, faire bénéficier de soins gratuits les milliers de victimes de la pollution dans ces zones et les indemniser équitablement.</p> <p>4) Renoncer à toute énergie nucléaire pour l'énergie renouvelable, renforcer le transport par le rail pour réduire notre facture énergétique et surtout les accidents de la route et la pollution dans nos villes.</p> <p>Tunis le 25 Août 2009</p> <p>Abdelkader Zitouni</p> <p>Coordinateur National du parti « Tunisie Verte »</p> <p>Membre du Parti Vert Européen,</p> <p>Membre de la fédération des verts africains,</p> <p>Membre du comité du congrès des verts africains Ouganda 2010</p> <p>Membre de "Global Greens".</p> <p>E- mail : tunisie.verte@gmail.com</p> <p>Tel : 00.216.98.510.596</p> <p>Fax : 00.216.71.750.907</p></div> Quelques points marquant contre l'environnement en Tunisie http://www.reveiltunisien.org/spip.php?article2787 http://www.reveiltunisien.org/spip.php?article2787 2008-12-24T20:12:33Z text/html fr Tunisie, réveille-toi ! Danger écologique à El Hawaria : Le Gouvernement tunisien a donné son accord pour la construction d'une centrale électrique à gaz à El Hawaria, sise au Cap Bon, avec une capacité de 1200 MW pour le compte de l'Italie (construction en cours actuellement). Du point de vue environnement et pour notre pays, le projet dans sa forme actuelle est une aberration écologique. Dans un des plus beaux sites de la Tunisie, à proximité de la réserve naturelle de Zembra, nous aurons UNE UNITE QUI VA POLLUER AUTANT (...) - <a href="http://www.reveiltunisien.org/spip.php?rubrique97" rel="directory">Tunisie Verte</a> <div class='rss_texte'><dl class='spip_document_930 spip_documents spip_documents_center'> <dt><img src='http://www.reveiltunisien.org/local/cache-vignettes/L500xH127/frise-f3e1b.jpg' width='500' height='127' alt='JPEG - 21.2 ko' style='height:127px;width:500px;' /></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:350px;'><strong>Tunisie Verte</strong></dt> </dl> <p><strong>Danger écologique à El Hawaria :</strong></p> <p>Le Gouvernement tunisien a donné son accord pour la construction d'une centrale électrique à gaz à El Hawaria, sise au Cap Bon, avec une capacité de 1200 MW pour le compte de l'Italie (construction en cours actuellement). Du point de vue environnement et pour notre pays, le projet dans sa forme actuelle est une aberration écologique. Dans un des plus beaux sites de la Tunisie, à proximité de la réserve naturelle de Zembra, nous aurons UNE UNITE QUI VA POLLUER AUTANT QUE LE TIERS DE TOUTES LES VOITURES ET LES INDUSTRIES DE TOUTE LA TUNISIE.</p> <p> De plus la construction de la centrale va affaiblir la position de la Tunisie dans les discussions post-Kyoto qui se déroulent actuellement à Bali en Indonésie. L'Italie, propriétaire de la Centrale HORS DE SON TERRITOIRE est la plus grande gagnante puisqu'elle utilise de l'électricité sans toucher à son quota d'émissions. Si le projet a un intérêt économique pour notre pays, et même (ou surtout) s'il représente un investissement important (2.5 Milliards de Dollars US), nous demandons au Gouvernement tunisien d'examiner sereinement l'impact sur les générations à venir, et exiger de l'Italie propriétaire de la Centrale, les solutions tels que l'enfouissement des émissions ou leur utilisation pour la récupération d'hydrocarbures.</p> <p>Nous rappelons, par la même occasion, l'article 4 de la charte du parti « Tunisie Verte » qui stipule : 4- Tout développement doit être durable et toute politique doit avoir une triple dimension économique, environnementale et sociale.</p> <p>Tunis le 07/12/2007 Abdelkader Zitouni Coordinateur National du parti « Tunisie Verte » membre du Parti Vert Européen, membre de la fédération des verts africains, membre de "Global Green". E- mail : tunisie.verte@gmail.com Tel : 00.216.98.510.596 Fax : 00.216.71.750.907</p> <p><strong>Gafsa menacée d'asphyxie</strong></p> <p>1) Les autorités régionales ont décidé d'arracher 4.000 arbres « Eucalyptus » à l'entrée de la ville de Gafsa sur le route de Tunis afin de construire une école supérieure de sports. Ce terrain a été vendu au Ministère de l'enseignement supérieur afin de combler le déficit financier du budget du Conseil de Gouvernorat. Il est à rappeler que ces arbres ont été plantés juste après l'indépendance vers les années 60 par tous les élèves des classes primaires et du cours complémentaire de la ville, opération dirigée par Mr Taieb Ellouze directeur du cours complémentaire. Depuis cette date, cette forêt constitue le poumon de Gafsa et la protège de la pollution. L'arrachage de 4.000 arbres constitue un véritable crime écologique d'autant plus que le complexe universitaire de Sidi Ahmed Zarroug dispose suffisamment de terrains vastes non construits susceptibles d'abriter d'autres instituts universitaires.</p> <p>2) Ceux qui connaissent la ville se souviennent de ces enfants de 3 à 4 ans sautant d'un palmier situé à plus de 10 m au dessus de la piscine construite plus de 2.000 ans par les romains appelée « Oued El Bey ». A cause d'une politique de sondages exécutés à la hâte et sans étude, la nappe phréatique a disparu, le fond de la piscine a été cimenté et les sources naturelles d'eau bouchées. Cette piscine s'est alors transformée en piscine d'eau stagnante et non renouvelée créant une nouvelle source de pollution et de danger permanent pour les enfants qui veulent se baigner.</p> <p>3) La station thermale de Sidi Ahmed Zarroug qui a les mêmes caractéristiques que la station italienne Salsamaggiore et mondialement connue pour guérir les maladies cutanées et ORL, abritait les familles en été, faute de plage, qui venaient pour se baigner. Son eau a été dirigée vers l'usine ICM de Mdilla pour lavage du Phosphate, comme si l'ICM ne peut pas financer les sondages en eau profonde près de l'usine. Cette usine est la source permanente de la pollution et la dégradation de l'écosystème des oasis environnantes et principalement celles d'El Guettar.</p> <p>4) Les autorités régionales, dont le rôle est de protéger les oasis, ont encouragé la création des salles de fêtes à l'intérieur de l'oasis, ce qui a provoqué un désordre écologique sans précédent.</p> <p>5) La compagnie des Phosphates dont le bénéfice voisine les 90 millions de Dinars et l'ICM dont le bénéfice voisine les 250 millions de Dinars n'ont fait aucun effort pour recruter les jeunes diplômés de Redeyef, Moularès, Mdilla, Metlaoui, Snad et Gafsa. Le taux de chômage a atteint 75% chez les jeunes, taux jamais atteint dans un autre gouvernorat.</p> <p>Non à l'arrachage de 4.000 arbres à Gafsa. Oui pour traduire en justice les responsables des crimes écologiques. Oui pour trouver une solution urgente à la piscine romaine. Oui pour rendre à la population la station thermale de Sidi Ahmed Zarroug. Oui pour l'emploi des jeunes diplômés en chômage.</p> <p>Tunis le 21/08/2007 Abdelkader Zitouni Coordinateur National du parti « Tunisie Verte » membre du Parti Vert Européen, membre de la fédération des verts africains, membre de "Global Green". E- mail : tunisie.verte@gmail.com Tel : 00.216.98.510.596 Fax : 00.216.71.750.907</p> <p><strong> Zembra patrimoine écologique mondial ou complexe touristique « haut de gamme » ?</strong></p> <p>Un investisseur chinois (Mr Li Ruo Hong), chef d'un groupe d'investissement international a présenté le 23.11.2207 aux autorités tunisiennes, un projet d'exploitation d'une station touristique à l'île de Zembra « station écologique et de santé haut de gamme ». L'investisseur chinois s'est engagé « à préserver les spécificités naturelles et écologiques de l'île et protéger ses sites », classés patrimoine mondiale par l'UNESCO. Par ailleurs, l'île a été « l'une des premières aires naturelles à attirer l'attention des décideurs et écologistes en Tunisie » qui ont su valoriser ses richesses. En 1977, le parc national écologique est crée par décret N° 77/370 du 1er Avril 1977. La même année Zembra est inscrite sur la liste du réseau mondial des réserves de la biosphère du programme mondial MAB (l'homme et la biosphère) de l'UNESCO. Bien avant, le ministère de l'agriculture a érigé autour de l'île une zone de protection biologique intégrale de 1,5 miles marin et d'une superficie de 3639 Ha. Toute pêche est interdite dans cette zone protégée. Et pour marquer l'intérêt de la Tunisie pour cette zone, l'accès à Zembra n'est possible pour les visiteurs qu'avec une autorisation du ministère de la défense et des services forestiers. Au niveau de la biodiversité du parc de Zembra, il est à signaler, 1) L'importance de l'avifaune et la biodiversité animale : Ainsi « l'archipel se situe sur la voie de migration à travers la Tunisie et le détroit de Sicile … Zembra est connue par la présence de la plus grande colonie du puffin cendré de toute la méditerranée : plus de 25.000 couples y nichent dans les falaises rocheuses … En outre, l'île est le seul site en Tunisie (avec la Galite) où se reproduit le Goéland d'Audouin qui est une espèce menacée. ». Comme on signale aussi la présence d'espèces nicheuses comme le cormoran huppé et la plus grande concentration du faucon pèlerin (11 couples) et du faucon lainier. Enfin, Zembra « présente plusieurs grottes favorables à la vie du phoque moine rarement vu depuis 1975. 2) La flore terrestre de Zembra est comparable à celle du Cap Bon. Elle se distingue par la présence d'espèces très rares. En effet, plus de 250 espèces germent sur l'île grâce aux oiseaux migrateurs qui ont ramené les graines de plusieurs pays. Les courants marins de l'Atlantique ont aidé aussi et enrichi la biodiversité végétale de l'archipel.</p> <p>Comment donc notre investisseur va-t-il protéger ce site très fragile et tant protégé et son projet touristique va-t-il aider au développement de ces richesses nationales et naturelles ? Nous savons pertinemment que « l'industrie du tourisme en tant que telle engendre de nombreuses répercutions négatives sur le plan environnemental et socioculturel (en Tunisie) … ses impacts sur l'environnement sont incontestables : le tourisme et principalement l'industrie hôtelière engendre d'important volume de déchets solides et d'effluents (par sa consommation d'eau sans limite). Et si nous posons ces questions, c'est que nous sommes toujours vigilants quant aux intérêts de notre pays, nous ne sommes pas contre l'investissement qu'il soit arabe ou mondial. Nous voulons un développement durable qui se montre respectueux envers l'Homme, son environnement, sa culture et l'économie locale. Et le bonheur politique pour nous aussi, c'est d'être écouté et entendu durablement.</p> <p>Tunis le 17/12/2007 Abdelkader Zitouni Coordinateur National du parti « Tunisie Verte » membre du Parti Vert Européen, membre de la fédération des verts africains, membre de "Global Green". E- mail : tunisie.verte@gmail.com Tel : 00.216.98.510.596 Fax : 00.216.71.750.907</p> <p>Le développement durable : la solution aux changements climatiques</p> <p>Tunis le 10/10/2007</p> <p>Pour la deuxième fois en trois semaines, une catastrophe naturelle frappe le pays. Des pluies torrentielles, dues aux dérèglements climatiques, ont fait de grands dégâts le samedi 13 Octobre 2007. Nos premières pensées vont vers les 18 victimes de ces catastrophes à Sabelt Ben Ammar. Ces citoyens ont été emportés par les pluies diluviennes, malgré les premiers secours des citoyens courageux de la région. Pour la deuxième fois aussi, le tunisien découvre l'incapacité des services et administrations locales et régionales, les municipalités, l'équipement, le centre météorologique et le ministère de l'environnement à faire face à ces graves dérèglements climatiques et à leurs porter secours. Après les déclarations d'apaisement et les palabres du Gouvernement suite à la catastrophe de ramadan 2007, la situation est toujours la même. Ces services sont restés inertes et paralysés. Mais ce qui nous fait surtout peur, ce sont les réactions de l'autorité qui semble tout ignorer des éventuels enjeux et des impacts du changement climatique, ce grand phénomène naturel planétaire. Nous ne voyons venir aucune stratégie qui répond à nos préoccupations environmentales : 1) Notre mode de développement non durable se soucie peu des générations futures, privilégie la consommation effrénée de l'énergie pétrolière et engendre l'effet de serre. 2) L'impact du changement climatique est subi 2 à 3 fois plus en Afrique que dans le monde. Les dernières catastrophes naturelles en Afrique de l'ouest ont emporté des dizaines de village et ont fait 300 morts. 3) La spéculation foncière et immobilière, l'aménagement catastrophique de nos territoires villes et routes, la désertification, l'arrachage systémique des arbres pour le commerce du bois et la perte progressive de nos forêts, le rétrécissement du couvert végétal, le retard des actions de protection du sol, aggravent les conséquences du changement climatique. 4) Le dysfonctionnement des services de secours, la négligence de toutes les informations climatologiques, et autres informations scientifiques ainsi que les obstacles crées par une administration tatillonne pour faire librement circuler les informations scientifiques et enfin le retard à mettre en oeuvre une réelle politique de développement durable sont responsables de l'aggravation des catastrophes naturelles. Seule une politique de développement durable avec le soutien et la participation de la société civile peut apporter des réponses et solutions aux conséquences du dérèglement climatique. Ainsi, la levée des mesures de contraintes que subissent l'opposition démocratique et la reconnaissance de notre parti écologique indépendant « Tunisie Verte » sont les demandes urgentes de toutes la société civile.</p> <p>NB : Notre télévision nationale a programmé le Dimanche des variétés au lieu de respecter le deuil des familles.</p> <p>Abdelkader Zitouni Coordinateur National du parti « Tunisie Verte » membre du Parti Vert Européen, membre de la fédération des verts africains, membre de "Global Green". E- mail : tunisie.verte@gmail.com Tel : +.216.98.510.596 Fax : +.216.71.750.907</p></div> Ceux qui vont mourir vous saluent http://www.reveiltunisien.org/spip.php?article2002 http://www.reveiltunisien.org/spip.php?article2002 2005-11-23T21:58:13Z text/html fr Tunisie, réveille-toi ! témoignage SMSI Suisse Version officielle Lors de l'avant-dernier conseil d'administration de RT en novembre 2004, il a été décidé de cesser nos activités sur le net (cela veut dire fermer le site) dès que nous aurions atteint un objectif en terme de fréquentation afin de pouvoir clore cette expérience au mieux de notre forme. Et surtout ne pas achever ces dizaines de mois de travail, alors qu'un barbu atteint de calvitie aigüe, ou qu'un prostathé daldouliené du régime ou plus drole, qu'un gros niqueur de la vie interne de (...) - <a href="http://www.reveiltunisien.org/spip.php?rubrique2" rel="directory">Agora</a> / <a href="http://www.reveiltunisien.org/spip.php?mot92" rel="tag">témoignage</a>, <a href="http://www.reveiltunisien.org/spip.php?mot155" rel="tag">SMSI</a>, <a href="http://www.reveiltunisien.org/spip.php?mot192" rel="tag">Suisse</a> <div class='rss_texte'><p><strong>Version officielle</strong></p> <p>Lors de l'avant-dernier conseil d'administration de RT en novembre 2004, il a été décidé de cesser nos activités sur le net (cela veut dire fermer le site) dès que nous aurions atteint un objectif en terme de fréquentation afin de pouvoir clore cette expérience au mieux de notre forme.</p> <p>Et surtout ne pas achever ces dizaines de mois de travail, alors qu'un barbu atteint de calvitie aigüe, ou qu'un prostathé daldouliené du régime ou plus drole, qu'un gros niqueur de la vie interne de RT déversent leurs aneries sur le net.</p> <p>Le plus dur fut de fixer l'objectif.</p> <p>Il (l'objectif) fut fixé à 8 000 visiteurs / semaine sur le site ... (c'est dire l'envie de bosser ...).</p> <p>Cette semaine, votre site préféré a accueilli (et différemment de Ben Ali vomissant les lois de l'hospitalité sur le costard tout propre de M. Schmid, président des Helvètes et citoyen d'honneur de RT) près de 10 000 personnes.</p> <dl class='spip_document_811 spip_documents spip_documents_center'> <dt><img src='http://www.reveiltunisien.org/local/cache-vignettes/L230xH165/Grolandentunisie2-0b58a.jpg' width='230' height='165' alt='JPEG - 12.6 ko' style='height:165px;width:230px;' /></dt> </dl> <p>donc ...</p> <p><strong>Version trash</strong></p> <p>Lors de l'avant-dernier conseil d'administration de RT en novembre 2004, réuni afin de s'interroger sur cette curiosité tunisienne consistant à laisser la parole à n'importe qui, pour autant qu'on puisse assister au spectacle et lancer des glibettes, nous avions décidé de fermer le site pour passer à des activités plus plaisantes et certainement plus constructives.</p> <p>Nous étions par contre embêtés de laisser simplement la place, après la masse d'heures et de boulot passée à tenter de construire une habitude d'information et un outil d'archivage d'un moment fort de l'histoire tunisienne et de son mouvement d'opposition, à tous ceux dont la seule occupation pour tuer leur surplus d'ennui semble être de lancer pièces et glibettes, dans un but rationnel encore aujourd'hui mystérieux.</p> <p>Comment fixer cet objectif nous permettant enfin de nous libérer, à notre tour ? nous avons alors voulu nous fixer un terme raisonnable, mais difficile à atteindre, tant notre envie et notre engagement était entier de continuer à ouvrir des portes à la parole. Ce fut 8000 visiteurs silencieux par semaine.</p> <p>Cette semaine, votre site préféré, a accueilli (et différemment de Ben Ali vomissant les lois de l'hospitalité sur le costard tout propre de M. Schmid, président des Helvètes et citoyen d'honneur de RT) près de 10 000 personnes, toutes toujours silencieuses.</p> <p>donc ...</p> <p><strong>Version super-gentille et positive</strong></p> <p>Nous avons le plaisir de vous annoncer aujourd'hui, qu'après trois ans de bons et loyaux services, votre site préféré, Reveiltunisien.org, a atteint le mémorable taux de fréquentation de 10000 lecteurs par semaine !</p> <p>Nous aimerions ici vous remercier tous pour votre fidélité et votre assiduité, qui ne manque pas de nous confirmer l'utilité de notre initiative.</p> <p>Il nous semble nécessaire aujourd'hui que toutes ces initiatives qui naissent, sont nées dernièrement et ne manqueront certainement pas de naître encore sur le bouillant net tunisien prennent encore et encore de l'essor et de la force.</p> <p>donc ...</p> <p><embed src="http://www.reveiltunisien.org/IMG/swf/zaba.swf" width="400" height="400" autostart=true"></p></div> Témoignage de Souad Farhat https://www.reveiltunisien.org/spip.php?article575 https://www.reveiltunisien.org/spip.php?article575 2003-05-14T19:43:07Z text/html fr Tunisie, réveille-toi ! Le Comité International pour la Libération de Lotfi Farhat (CILLF) porte à votre connaissance le témoignage envoyé par Souad Farhat à la Caravane des droits de l'Homme en Tunisie, printemps 2001, qui a sillonné différentes villes françaises. Ce témoignage a été lu à Limoges et à Evry. Le Comité International pour la Libération de Lotfi Farhat (CILLF) reviendra dans ses prochaines communications sur les conséquences familiales de l'incarcération de Lotfi Farhat. « Chers amis, Comme beaucoup d'autres (...) - <a href="https://www.reveiltunisien.org/spip.php?rubrique38" rel="directory">Lotfi Farhat</a> <div class='rss_chapo'><p>Le Comité International pour la Libération de Lotfi Farhat (CILLF) porte à votre connaissance le témoignage envoyé par Souad Farhat à la Caravane des droits de l'Homme en Tunisie, printemps 2001, qui a sillonné différentes villes françaises. Ce témoignage a été lu à Limoges et à Evry.</p> <p>Le Comité International pour la Libération de Lotfi Farhat (CILLF) reviendra dans ses prochaines communications sur les conséquences familiales de l'incarcération de Lotfi Farhat.</p></div> <div class='rss_texte'><p>« Chers amis,</p> <p>Comme beaucoup d'autres femmes, je vis aujourd'hui un calvaire, car mon mari est emprisonné à la prison du 9 avril. J'ai rencontré Lotfi il y a quatre ans. Cela faisait déjà huit ans qu'il vivait en France. En effet, il était arrivé à Poitiers en 1989 pour y étudier. Il a ensuite travaillé au Havre et à Paris dans le commerce. Nous nous sommes rencontrés et avons décidé de nous marier, une banale histoire d'amour qui aurait dû rester banale. Nous menions une vie paisible, travaillant tous les deux et nous n'avions aucune activité politique. Lotfi avait des amis qui étaient réfugiés politiques en France mais lui-même n'était pas un militant. Nous avons eu un premier enfant, Sirine qui a aujourd'hui un an et demi et j'étais enceinte de deux mois lorsque l'été dernier, nous sommes, comme quasiment tous les Tunisiens vivant en Europe, partis en vacances en Tunisie. Nous avons pris le bateau et sommes arrivés au port de la Goulette. Là, ce n'était pas la famille qui nous a accueillis mais la police. Mon mari a été arrêté à sa descente de bateau. Il a été embarqué dans un camion, personne ne m'a dit quel était le motif de son arrestation, ni où on l'emmenait. A partir de ce moment, a commencé un mois d'angoisse pour moi et ma famille. Nous l'avons cherché au ministère de l'Intérieur, dans les prisons du pays. La veille de mon retour en France, j'ai finalement appris que mon mari était incarcéré à la prison civile de Tunis. Je n'ai pas eu le temps de lui rendre visite en prison et ses frères n'ont pas pu le voir avant la mi-septembre. Il n'était pas présentable, et pour cause, il a été torturé pendant seize jours au ministère de l'intérieur. Il a été passé à tabac, on lui a infligé des chocs électriques, suspendu à une poulie, on lui a plongé la tête dans un baquet plein de détergents, les Tunisiens appellent ça le <i>banio</i>. Après deux jours de répit au ministère de l'intérieur, on l'a transféré en prison. Ni moi, ni sa famille n'avons été informés de ce dont il était accusé. Nous avons engagé plusieurs avocats. Eux non plus n'ont pas réussi à savoir ce qui était reproché à Lotfi. Les mois ont passé et toujours aucune information. En octobre, Lotfi, avec d'autres prisonniers, a fait une grève de la faim pour réclamer sa libération, malheureusement sans succès. Finalement et par pur hasard, les avocats ont appris le 8 janvier 2001 que Lotfi devait être jugé le lendemain. A cette date, ils n'avaient, malgré leurs efforts répétés, toujours pas eu accès au dossier. Le procès, devant le tribunal militaire de Tunis, a été reporté à leur demande. Personne ne sait pourquoi il était jugé devant un tribunal militaire et pas une cour civile. Le régime tunisien reprochait en fait à mon mari d'avoir eu des contacts avec des opposants islamistes en exil en France, et soi-disant d'être parti suivre un entraînement militaire en Afghanistan en 1991. A cette date il travaillait en France. Le 31 janvier, le tribunal militaire l'a condamné à sept ans de prison et cinq ans de contrôle administratif une mesure qui signifie qu'il ne peut pas quitter la Tunisie et très difficilement travailler et mener une vie normale. Il ne peut pas faire appel de ce jugement.</p> <p>Tout est injuste dans cette histoire. Lotfi n'avait pas d'activités politiques, et même s'il en avait eu c'était son droit. On l'a torturé, on l'a privé de tous ses droits, notamment celui à un procès juste et équitable.</p> <p>Notre fille Sirine ne se rappelle plus du visage de son père et Lotfi n'a jamais pu tenir son fils Yacine né en février dans ses bras.</p> <p>Chers amis, aidez-moi pour que mes enfants retrouvent leur père et que mon mari recouvre la liberté dont il n'aurait jamais dû être privé.</p> <p>Souad Farhat ».</p> <p>6 avril 2001</p></div> Communiqué n°2 du CILLF https://www.reveiltunisien.org/spip.php?article580 https://www.reveiltunisien.org/spip.php?article580 2003-05-07T16:04:37Z text/html fr Tunisie, réveille-toi ! Nous venons d'apprendre que Lotfi Farhat a été transféré de la prison de Gabès à la prison de 9 avril à Tunis. Nous ignorons les raisons et la date exacte de son transfert, mais ce dernier est survenu entre le mardi 15 avril 2003 et le mardi 22 avril 2003, à moins d'une semaine du lancement officiel du Comité International pour la Libération de Lotfi Farhat (CILLF). Dans la mesure où la famille de Lotfi Farhat habite à Gabès et que son père est âgé de 90 ans, le transfert de Lotfi Farhat vers la (...) - <a href="https://www.reveiltunisien.org/spip.php?rubrique38" rel="directory">Lotfi Farhat</a> <div class='rss_texte'><p>Nous venons d'apprendre que Lotfi Farhat a été transféré de la prison de Gabès à la prison de 9 avril à Tunis. Nous ignorons les raisons et la date exacte de son transfert, mais ce dernier est survenu entre le mardi 15 avril 2003 et le mardi 22 avril 2003, à moins d'une semaine du lancement officiel du <strong>Comité International pour la Libération de Lotfi Farhat (CILLF)</strong>.</p> <p>Dans la mesure où la famille de Lotfi Farhat habite à Gabès et que son père est âgé de 90 ans, le transfert de Lotfi Farhat vers la capitale constitue une mesure de rétorsion de plus. Nous tenons à rappeler que depuis plus d'un an Lotfi Farhat est privé des courriers de son épouse et de ses enfants.</p> <p>Lotfi Farhat a été condamné dans un simulacre de procès à 7 ans d'emprisonnement ferme et à 5 ans de contrôle administratif par le tribunal militaire de Tunis, jugement confirmé par la cour de cassation. Le <strong>Comité International pour la Libération de Lotfi Farhat (CILLF)</strong> appelle à une mobilisation nationale et internationale pour exiger la libération immédiate et inconditionnelle de Lotfi Farhat afin qu'il retrouve sa femme Souad, sa fille Syrine, 4 ans et son fils Yacine 2 ans</p> <p><strong>Les signataires :</strong></p> <p><i>Anne-Charlotte Dommartin, Chamseddine, Hédi Yahmed, Luiza Toscane, Angelica (du site « Tunisie, Réveille-toi ! »), Benoît Hubert (d'Aix-Solidarité), Chokri Yacoub (d'Amnesty International Lausanne groupe 18), Claudie Hubert (du Comité pour les libertés en Tunisie d'Aix-Marseille), Hasni (du site « Tunisie, Réveille-toi ! »), Mohamed Jaouadi (de l'Association des Jeunes Tunisiens au Canada), Brigitte Azema-Peyret (d'Amnesty International), Jacques Borie (intermediasol), Khaled M'Barek (du Centre d'Information sur la Torture en Tunisie), Laure Magrone (d'Aix-Solidarité), Marguerite Rollinde (du site Maghreb-ddh), Samir Ben Amor (de l'Association internationale de Soutien aux Prisonniers Politiques), Sihem Ben Sedrine (du Conseil National pour les Libertés en Tunisie), Malek Limam (d'Amnesty International Gِttingen groupe 1121), Mourad (du site « Tunisie, Réveille-toi ! »), Mqas (du site « Tunisie, Réveille-toi ! »),...</i></p></div> Communiqué n°1 du CILLF http://www.reveiltunisien.org/spip.php?article554 http://www.reveiltunisien.org/spip.php?article554 2003-04-23T15:47:52Z text/html fr Tunisie, réveille-toi ! TUNISIE Libérez Lotfi Farhat ! Le 2 août 2000, un vacancier ordinaire accompagné de sa femme enceinte (Souad) est arrêté alors qu'il débarque au port de la Goulette (Tunis). Lotfi Farhat, qui comme à l'accoutumée part passer ses vacances d'été en Tunisie, où l'attend sa petite fille Syrine arrivée avant lui, se trouve cette fois-ci aux prises avec la dictature tunisienne qui lui reproche ses contacts avec des milieux de l'opposition tunisienne exilée en France. Le 31 janvier 2001, Lotfi Farhat est (...) - <a href="http://www.reveiltunisien.org/spip.php?rubrique38" rel="directory">Lotfi Farhat</a> <div class='rss_texte'><p><b>TUNISIE</b></p> <p><i><b>Libérez Lotfi Farhat !</b></i></p> <dl class='spip_document_59 spip_documents spip_documents_left' style='float:left;width:120px;'> <dt><img src='http://www.reveiltunisien.org/local/cache-vignettes/L117xH158/doc-59-f7ca4.gif' width='117' height='158' alt='GIF - 8.6 ko' style='height:158px;width:117px;' /></dt> </dl> <p>Le 2 août 2000, un vacancier ordinaire accompagné de sa femme enceinte (Souad) est arrêté alors qu'il débarque au port de la Goulette (Tunis). Lotfi Farhat, qui comme à l'accoutumée part passer ses vacances d'été en Tunisie, où l'attend sa petite fille Syrine arrivée avant lui, se trouve cette fois-ci aux prises avec la dictature tunisienne qui lui reproche ses contacts avec des milieux de l'opposition tunisienne exilée en France.</p> <p>Le 31 janvier 2001, Lotfi Farhat est condamné dans un simulacre de procès à <b>7 ans d'emprisonnement ferme et à 5 ans de contrôle administratif</b> par le tribunal militaire de Tunis, confirmé par la cour de cassation.</p> <p>Aujourd'hui, c'est toute sa famille, sa femme Souad, sa fille Syrine, 4 ans, et son fils Yacine 2 ans, que Lotfi Farhat n'a pas vu naître, qui se trouve prise en otage. Lotfi Farhat est à la prison de Gabès et sa famille est en France.</p> <p>A l'occasion du deuxième anniversaire de Yacine a été constitué un <b>Comité International pour la Libération de Lotfi Farhat (CILLF)</b>, appelant au soutien national et international pour exiger la libération immédiate et inconditionnelle de Lotfi Farhat et pour mettre un terme au déchirement de la famille Farhat.</p> <p><b>Les signataires</b> :</p> <p><i>Anne-Charlotte Dommartin, Chamseddine, Hédi Yahmed, Luiza Toscane, Chokri Yacoub (d'Amnesty International Lausanne groupe 18), Mohamed Jaouadi (de l'Association des Jeunes Tunisiens au Canada), Brigitte AZEMA-PEYRET (d'Amnesty International), Jacques Borie (intermediasol), Khaled M'Barek (du Centre d'Information sur la Torture en Tunisie), Marguerite Rollinde (du site Maghreb-ddh), Samir Ben Amor (de l'Association internationale de Soutien aux Prisonniers Politiques), Sihem Ben Sedrine (du Conseil National pour les Libertés en Tunisie), Mourad (du site « Tunisie, Réveille-toi ! »), Mqas (du site « Tunisie, Réveille-toi ! »),...</i></p></div> Attestation du C.R.L.D.H.T, cas Sami Ben Gharbia, alias Chamseddine, Issam Zaoui et Chaker Hadri http://www.reveiltunisien.org/spip.php?article539 http://www.reveiltunisien.org/spip.php?article539 2003-04-16T15:44:38Z text/html fr Tunisie, réveille-toi ! Le groupe « Tunisie, Réveille-toi ! » s'est procuré l'attestation fournie par le C.R.L.D.H.T à Sami Ben Gharbia, alias Chamseddine, Issam Zaoui et Chaker Hadri demandant aux autorités hollandaises la protection des trois intéressés contre leur renvoi vers la Tunisie. Aussi, l'attestation ci-dessous évoque les deux procès instrumentés à l'encontre du mouvement islamiste chiite tunisien mettant en perspective les persécutions subit par une minorité religieuse en Tunisie dans une atmosphère d'oppression (...) - <a href="http://www.reveiltunisien.org/spip.php?rubrique22" rel="directory">Nous n'oublierons pas</a> <div class='rss_chapo'><p>Le groupe « Tunisie, Réveille-toi ! » s'est procuré l'attestation fournie par le C.R.L.D.H.T à Sami Ben Gharbia, alias <i>Chamseddine</i>, Issam Zaoui et Chaker Hadri demandant aux autorités hollandaises la protection des trois intéressés contre leur renvoi vers la Tunisie. Aussi, l'attestation ci-dessous évoque les deux procès instrumentés à l'encontre du mouvement islamiste chiite tunisien mettant en perspective les persécutions subit par une minorité religieuse en Tunisie dans une atmosphère d'oppression généralisée.</p></div> <div class='rss_texte'><p><strong>C. R. L. D. H. Tunisie</strong><br> <strong>Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l'Homme en Tunisie</strong><br> <strong>21 ter rue Voltaire -75011 Paris</strong><br> <strong>Membre du Réseau Euro Méditerranéen des Droits de l'Homme</strong></p> <p><i>A QUI DE DROIT</i></p> <p>Notre comité a appris avec inquiétude qu'un refus avait été opposé à la demande d'asile formulée par Sami Ben Gharbia, Chaker Hadri et Issam Zaoui, de nationalité tunisienne. Il atteste du parcours engagé et intellectuel des intéressés, que seul l'acharnement des autorités tunisiennes à son endroit pourrait compromettre. A l'instar de milliers de jeunes Tunisiens des années 80, les requérants ont rejoint les mouvements lycéens encadrés par le mouvement islamiste. Ils appartiennent à la sensibilité chiite, ultra minoritaire en Tunisie, mais néanmoins bien réelle. Les autorités tunisiennes se sont acharnées à éradiquer le courant islamiste tunisien, et toute velléité de structuration de sa composante chiite, alors même que ni les objectifs, ni sa configuration n'étaient avérés. Il était également peu probable que ce courant arrive un jour à disposer d'une quelconque surface politique.</p> <p>L'Iran a été rendu responsable de l'émergence de tout courant politico-religieux en Tunisie, quand bien même le régime a été très vite rassuré sur l'inexistence de liens entre la <i>Nahdha</i>, le mouvement islamiste sunnite majoritaire, et ce pays. Quant aux Chiites, ils ont été comme les <i>Nahdhaouis</i>, totalement réprimés. Deux procès au moins ont été orchestrés contre eux : Le 29 juin 1992 a eu lieu le procès du Hezbollah devant la Cour d'Appel de Tunis (affaire 68600), dont les membres ont été atrocement torturés, emprisonnés et maintenus sous contrôle administratif au delà de la durée légale. Leurs familles n'ont pas échappé à la vindicte du pouvoir. Nous vous proposons de vous reporter au livre « <i>La torture en Tunisie</i> » (Le Temps des Cerises, Paris, 2000), qui fait état de l'un des condamnés, Ibrahim Aït Ikram.</p> <p>En 2000 s'est tenu le procès des « <i>Ansar</i> », -groupe dont la réalité organisationnelle n'a jamais été prouvée -qui s'est clos par un scandaleux verdict puisque les accusés ont été jugés alors qu'inconscients parce qu'en grève de la faim et que la défense avait quitté la salle. Ce procès, dont le verdict a été confirmé en appel en 2001, a été très médiatisé à l'étranger, et l'un des détenus, Abdellatif Bouhjila est toujours dans un état sanitaire préoccupant ; pour autant, il a été l'objet de mauvais traitements à nouveau pendant sa détention. Nous avons cru devoir rappeler ces faits pour signaler que, malgré un rapprochement diplomatique entre la Tunisie et l'Iran ces dernières années, le pouvoir tunisien se méfie de tout contact entre citoyens des deux pays : tout Tunisien se rendant en Iran est <i>a priori</i> suspect et notre Comité a même été informé de tracasseries subies par des Européens d'origine iranienne se rendant en Tunisie comme touristes….</p> <p>Enfin, nous tenons à rappeler que le régime tunisien a bâti toute sa propagande extérieure sur le slogan : « <i>nous avons éradiqué l'intégrisme</i> », et se trouve â court pour justifier la répression tous azimuts qu'il mène actuellement. Aussi il recourt depuis quelques années à la thèse d'un « complot international intégriste » contre la Tunisie. Malheureusement il ne s'agit pas d'hypothèses : des dizaines de jeunes Tunisiens ont été arrêtés, torturés et emprisonnés lors d'un retour de l'étranger. Le procès des « <i>Ansar</i> » en est une illustration, ainsi que les affaires Zougah, Ferhat, Karaoud, M'barek, montées à cet effet. Pour autant, comme les requérants, Lotfi Ferhat et Fethi Karaoud étaient déjà revenus auparavant en Tunisie et n'avaient rencontré aucun problème, ni à l' entrée, ni à la sortie du territoire.</p> <p>Pour toutes ces raisons, nous considérons la demande de protection formulée par les requérants comme un réflexe de prudence élémentaire et nous espérons que la décision finale qui sera prise sera guidée par une éthique de précaution.</p> <p>Paris, le 26 septembre 2001-09-26<br> Pour le Comité,<br> Kamel Jendoubi</p></div> Sami Ben Gharbia, alias Chamseddine, Issam Zaoui et Chaker Hadri risquent d'être renvoyés des Pays-Bas vers la Tunisie (Urgent) http://www.reveiltunisien.org/spip.php?article534 http://www.reveiltunisien.org/spip.php?article534 2003-04-15T22:00:00Z text/html fr Tunisie, réveille-toi ! Nous attirons l'attention de l'opinion publique internationale sur le cas du jeune tunisien Sami Ben Gharbia, alias Chamseddine et celui de ses deux concitoyens, Issam Zaoui et Chaker Hadri, demandeurs d'asile aux Pays Bas. Les trois jeunes Tunisiens avaient demandé l'asile politique dés leur arrivةe aux Pays-Bas à la fin de l'année 1998. Leur requête a été rejetée en 1999, de même que leur appel. Les services de l'immigration et de naturalisation (IND) ont estimé qu'ils n'étaient pas des réfugiés au sens (...) - <a href="http://www.reveiltunisien.org/spip.php?rubrique22" rel="directory">Nous n'oublierons pas</a> <div class='rss_texte'><p>Nous attirons l'attention de l'opinion publique internationale sur le cas du jeune tunisien Sami Ben Gharbia, alias <b>Chamseddine</b> et celui de ses deux concitoyens, Issam Zaoui et Chaker Hadri, demandeurs d'asile aux Pays Bas. Les trois jeunes Tunisiens avaient demandé l'asile politique dés leur arrivةe aux Pays-Bas à la fin de l'année 1998. Leur requête a été rejetée en 1999, de même que leur appel. Les services de l'immigration et de naturalisation (IND) ont estimé qu'ils n'étaient pas des réfugiés au sens de la Convention de Genève, cette dernière stipulant qu'un réfugié est une personne qui craint d'être persécutée dans son pays d'origine.</p> <p>Pourtant, les organismes de défense des droits de la personne soutiennent qu'il est évident que les trois jeunes Tunisiens seraient arrêtés et torturés en cas de retour en Tunisie. Amnesty International (section néerlandaise) dans une lettre datée du 2 janvier 2002 avait averti les autorités néerlandaises sur le danger d'une éventuelle expulsion de Sami Ben Gharbia et de ses deux amis vers la Tunisie. Le Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l'Homme en Tunisie (lettre de soutien du CRLDHT datée du 26 septembre 2001) ainsi que le Collectif de la Communauté tunisienne en Europe ( lettre de soutien du 1er mai 2001) avaient demandé aux autorités hollandaises de protéger Sami Ben Gharbia, Issam Zaoui et Chaker Hadri contre tout renvoi qui mettrait leur vie en danger.</p> <p>Les jeunes Tunisiens, qui n'appartenaient à aucun parti politique de l'opposition, avaient réussi, début 1997, après un interrogatoire dans les locaux de la police politique de Bizerte, à fuir la Tunisie en direction de la Libye. On leur reprochait leurs activités intellectuelles, leurs voyages vers les pays du Moyen-Orient et leur séjour d'étude en Iran.</p> <p>Nous appelons l'opinion publique, les défenseurs des droits de l'homme et toutes les ONGs de faire tout leur possible avant qu'il soit trop tard afin d'empêcher toute mesure de renvoi des trois jeunes vers la Tunisie. Les affaires Lotfi Farhat, Haroun M'Barek et Fethi Karaoud sont une illustration des tortures et des injustices qui menacent des jeunes tunisiens lors de leur retour en Tunisie.</p> <p>Vous pouvez envoyer une lettre aux différentes représentations diplomatiques des Pays-Bas dans le monde ou directement au ministère de Affaires Etrangères.</p> <p>Voici pour vous aider un exemple de lettre type ainsi que les coordonnées de certaines ambassades en Europe et en Amérique du Nord :</p> <p>Monsieur (Madame) l'Ambassad(eur)(rice) des Pays-Bas,</p> <p>Je me permets d'attirer votre attention sur le cas de Sami Ben Gharbia, Issam Zaoui et Chaker Hadri.</p> <p>Ces trois jeunes Tunisiens ont demandé l'asile politique dès leur arrivée aux Pays-Bas fin 1998. Leur requête a été rejetée en 1999, de même que leur demande d'appel. Les services de l'immigration et de la naturalisation (IND) avaient jugé qu'ils n'étaient pas des réfugiés au sens de la Convention de Genève : un réfugié est une personne qui craint d'être persécutée dans son pays d'origine.</p> <p>Pourtant les organismes de défense des droits de la personne soutiennent qu'il est évident que les trois jeunes Tunisiens seraient arrêtés et torturés en cas de retour en Tunisie. Amnesty International (section néerlandaise) dans une lettre datée du 2 janvier 2002 avait averti les autorités néerlandaises sur le danger d'une éventuelle expulsion de Sami Ben Gharbia et de ses deux amis vers la Tunisie. Le Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l'Homme en Tunisie (lettre de soutien du CRLDHT datée du 26 septembre 2001) ainsi que le Collectif de la Communauté Tunisienne en Europe ( lettre de soutien du1er mai 2001) ont demandé aux autorités hollandaises de protéger Sami Ben Gharbia, Issam Zaoui et Chaker Hadri contre toute mesure de renvoi qui mettrait leur vie en danger.</p> <p>Je vous demande donc d'intervenir auprès de votre gouvernement afin d'accorder, sur la base d'une éthique de précaution, l'asile aux trois requérants, conformément à l'article 1-A-2 de la Convention de Genève relative au statut des réfugiés politiques.</p> <p>Veuillez agréer, Monsieur l'Ambassadeur, l'expression de ma haute considération.</p> <p>Tunezine<br> « Tunisie, Réveille-toi ! »</p> <p><b>Adresses</b> :</p> <p>Allemagne<br> Friedrichstrasse 95<br> (20e en 21e etage van het IHZ)<br> 10117 Berlin<br> Tel. 00-49-30-209560<br> Fax 00-49-30-20956411<br> E-mail : nlgovbln@bln.nlamb.de<br></p> <p>Angleterre<br> 38, Hyde Park Gate<br> London SW7 5DP<br> Tel. 00-44-20-75903200<br> Fax 00-44-20-72250947<br> E-mail : mailto:political@netherlands-embassy.org.uk<br></p> <p>Belgique<br> Herrmann Debrouxlaan 48<br> 1160 Brussel<br> Tel.00-32-2-6791711<br> Fax. 00-32-2-6791773<br> E-mail : bru@minbuza.nl of nlgovbru@euronet.be<br></p> <p>Canada<br> 350 Albert Street<br> Suite 2020<br> Ottawa On. K1R 1A4<br> Tel. 00-1-613-2375030 t/m 5035<br> Fax 00-1-613-2376471<br> E-mail : nlgovott@netherlandsembassy.ca<br></p> <p>Espagne<br> Avenida del Comandante Franco 32<br> 28016 Madrid<br> Tel. 00-34-91-3537500<br> Fax 00-34-91-3537565<br> E-mail : nlgovmad@telefonica.net<br></p> <p>France<br> 7-9 Rue Eblé<br> 75007 Paris<br> Tel. 00-33-1-40623300<br> Fax 00-33-1-40623456<br> E-mail : ambassade@amb-pays-bas.fr<br></p> <p>Luxembourg<br> 5 rue C. M. Spoo<br> L-2546 Luxembourg<br> Tel. 00-352-227570<br> Fax 00-352-403016<br> E-mail : nlgovlux@pt.lu<br></p> <p>Italie<br> Via Michele Mercati 8<br> 00197 Rome (RM)<br> Tel. 00-39-06-3215827 en 00-39-06-3221141 t/m 45<br> Fax 00-39-06-3221440<br> E-mail : nlgovrom@tin.it<br></p> <p>Suisse<br> Kollerweg 11<br> 3006 Bern<br> Tel. 00-41-31-3508700/ 01/ 03<br> Fax. 00-41-31-3508710<br> E-mail : par-defat@minbuza.nl<br></p> <p>Tunisie<br> 6-8, Rue Meycen<br> 1082 Tunis-Cité Mahrajane<br> Tunis<br> Tel. 00-21671-797724/799442/849354<br> Fax 00-21671-785557<br> E-mail : nlgovtun@planet.tn of tun@minbuza.nl<br></p> <p>Ministerie van Buitenlandse Zaken (ministère des affaires étrangères)<br> Postadres : Postbus 20061, 2500 EB Den Haag, Nederland<br> Telefoon : 070 - 3 486 486<br> Fax : 070 - 3 48 48 48<br></p> <p>Vous trouverez par ce lien toutes les ambassades des Pays-Bas qui ont un site sur le net et donc joignable par mail. <a href="http://www.amb-pays-bas.fr/liens/ambassades_nl.htm" class='spip_url spip_out' rel='nofollow external'>http://www.amb-pays-bas.fr/liens/am...</a></p></div>