Mon amie ne sait pas rediger un com sur un article. Du coup il voulais souligner par ce commentaire qu’il est ravi du contenu de ce blog internet.
je vous remercie
bourguiba abderrazak
I like to party, not look articles up online. You made it hpaepn.
On est mardi 1er novembre 2011, déjà neuf mois que ben ali s’est enfui et il est caché, comme un rat, en Arabie Saudite. Son collègue Gaddafi a été tué.
Après la lecture de cette lettre, tout cela parait être comme un cauchemar pour celles et ceux qui ne l’ont pas vécu personnellement. Cependant, le mal a sévi longtemps, beaucoup trop longtemps en Tunisie. Il est temps que ça change.
Tout un système policier qui s’effondre, la justice vient de renaître, certes encore fragile mais sera équitable insh’Allah.
Oui il a un fils qui est mon meilleur ami et croyez moi, même si son père et loin de lui sa ne fait pas de lui un mauvais père il s’occupe très bien de lui et Selim va le voir de temps en temps. Je suis au cœur de cette affaire et je peux donc savoir les ressentis de chacun...
ةcoutez quand on ne connait pas la personne on ne juge pas ! Je connais personnellement Monsieur Tebourski et je sais que c’est un homme bon, et je pense que si il a demander a rester en France c’est surtout pour son Fils !
Ne le jugez pas car vous ne le connaissez pas comme je le connais ! Je suis la meilleure amie de son fils Selim. Je sais qu’Adel est un homme bon alors arrêtez tous vos blabla et essayer donc de comprendre le fond de la chose. Merci et bonne soirée
the death of an African giant
Par : Y. Mérabet
En outre, contrairement à ce que pensent aujourd’hui de nombreux libyens, la chute de Kadhafi profite à tout le monde sauf à eux. Car, dans une Afrique où les pays de la zone subsaharienne riche en ressources minérales tournaient complètement le dos à la France pour aller vers la Chine, il fallait bien que monsieur Sarkozy trouve un autre terrain fertile pour son pays. La France n’arrive plus à vendre ses produits manufacturés ou de décrocher un marché en Afrique, elle risque de devenir un PSD C’est pour cela que l’on a vu une France prête à tout pour renverser ou assassiner Kadhafi ; surtout quand l’on sait que la Libye est l’une des premières réserves en Hydrocarbures d’Afrique et de Sebha est la capitale mondiale du trafic Franco-libyen de concentré d’uranium Nigérien. Egalement, l’on sait que jusqu’ici, les populations libyennes n’avaient rien à envier aux Français, ils vivaient richement mieux sans se suer. Puisque Kadhafi faisait tout son possible pour les mettre à l’abri du besoin. Il est donc temps pour les libyens de choisir pleinement futur partenaire occidental. Car si en cinquante ans de coopération la France n’a pu rien apporter à l’Afrique subsaharienne. Vat-elle apporter maintenant aux libyens un bonheur supérieur à celui que leur donnait leur Guide. Rien à offrir à ces ignorants de libyens, sauf des repas communs dans les poubelles de la ville Paris, en France c’est déjà la famine ? Lui, qui durant plusieurs décennies était l’un des faiseurs d’hommes les plus efficaces sur le continent Africain. De son existence, Kadhafi était le leader le plus généreux d’Afrique. Pas un seul pays africain ne peut nier aujourd’hui n’avoir jamais gouté un seul pétro –Dinar du guide Libyen. Aveuglement, et motivé par son projet des Etats-Unis d’Afrique, Kadhafi de son existence a partagé l’argent du pétrole libyen avec de nombreux pays africains, qu’ils soient Francophones, Anglophones ou Lusophones. Au sein même de l’union Africaine, le roi des rois d’Afrique s’était presque érigé en un bailleur de fond très généreux. Jusqu’à l’heure actuelle, il existe sur le continent de nombreux présidents qui ont été portés au pouvoir par Kadhafi. Mais, curieusement, même pas un seul de ces élèves de Kadhafi n’a jusqu’ici eu le courage de lui rendre le moindre hommage.Au lendemain du vote de la résolution 1973 du conseil de sécurité de l’ONU, certains pays membres de l’union africaine sous l’impulsion de Jacob Zuma ont tenté d’apporter un léger soutien au guide libyen. Un soutien qui finalement s’est éteint totalement sans que l’on ne sache pourquoi. Même l’union africaine qui au départ conditionnait avec amertume la prise du pouvoir libyen par un groupe de terroristes et la reconnaissance du CNT libyen constitués de traitres, s’est finalement rétracté de façon inexplicable. Et curieusement, jusqu’aujourd’hui, aucun gouvernement consensuel n’a été formé en Libye. Depuis l’annonce de l’assassinat de Mouammar Kadhafi, cette union africaine dont Mouammar Kadhafi était pourtant l’un des principaux défenseurs et ayant assuré le dernier mandat, n’a encore délivré aucun message officiel de condoléance à ses proches ou de regret. Egalement, même ceux qui hier tentaient de le soutenir n’ont pas eu le moindre courage de lever leur petit doigt pour rendre hommage à leur mentor. Jusqu’à l’heure actuel, seul l’ancien archevêque sud-africain et prix Nobel de paix Desmond TUTU a regretté cet acte ignoble. Même le président Abdoulaye Wade que l’on sait pourtant proche des révoltés libyens n’a pas encore salué la mort de l’homme qu’il souhaitait tant. Le lendemain de sa mort, un vendredi pas un musulman n’a prié pour lui ?.. A ce jour, sur le continent Africain, seul l’homme de la rue et les medias ont le courage de parler de cette assassina crapuleux du guide libyen. Mais, cette attitude des dirigeants africains ne surprend personne, dans la mesure où l’on sait que chaque président a peur de se faire remarquer par un Nicolas Sarkozy qui est capable de tout si la tête d’un président africain ou d’un arabe l’énerve.
Conclusion La Libye et l’Afrique toute entière viennent de tourner une page d’or avec la perte de Mouammar .
Traitre et maudit que je sois, si j’étais un libyen ?
Journaliste indépendant (Algérian Society for International Relations)
119, Rue Didouche Mourad
Alger centre
J’ai écrit un livre qui mérite d’être lu :
TOUT EST POSSIBLE - L’AVENIR DE LA TUNISIE
Vous pouvez télécharger le livre sur mon site Internet :
http://www.go4tunisia.de
Dr. Jamel Tazarki
Allemagne
Ma mére Térésa oui notre mére je suis abderrazak bourguiba le frére de mon meilleur ami Farouk .
vous peut etre me connait mais je pense pas que nous avont eu l’occasion de vous voir .
je suis désolé pour ce qui a passé pour mon frére Farouk .
Omar etait un homme exeptionnel un vrai homme j’ai passé avec lui 6 mois dans le prison nous étions plus que deux fréres.
soyez fiére de Farouk
et que la paradi soit pour lui
La Monarchie Constitutionnelle est l’avenir est la garantie des droits et libertés pour la Tunisie, la Libye et toute l’Afrique du Nord. Le Roi est l’âme du peuple, Il est porteur du sentiment d’unité nationale et du patrimoine historique du peuple. LA MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE EST LE PLUS SUR MOYEN POUR EVITER QU’UN PRESIDENT FINISSE UN JOUR EN DICTATEUR (voyez le cas du roi d’Espagne, sauveur des libertés après le Franquisme).
Bonjour Mesdames, Messieurs,
Je souhaite attirer votre attention sur le faite que ce Barbouze comme vous le dites, a retourné sa veste à l’instant où il s’est assuré du départ définitif du ZABA plus exactement le 18 Janvier 2011.
Mais encore ce dernier qui détient pas un seul titre comme auprès du RCD mais aussi faison parti de plusieurs association et surout la chambre Franco-Tunisienne de marseille ou il a volé récemment le portfolio pour se faire une nouvelle peau et une nouvelle virginité auprès de la Tunisie, avec un pseudo symposium tenue au pôle technologique sis à la Gazelle (Ariana).
Rappel du passé : Khaled Néji représentant de l’office de l’huile près du consulat générale de Tunisie à Marseille a été victime de sa (Stoufida).
Monsieur Kahled Néji a été limogé de son poste, radié de ses fonctions, décédés suite à une attaque cardiaque après avoir visité les prisons Tunisiennes
Je souhaite que cette personne n’intervienne plus sur le sol Tunisien afin de crée des réseaux encore pire qu’avant et revenir au pouvoir par la fenêtre.
Aidez moi à dire la vérité sur ce malheureux de la Sbikha (kairouan) qui fout la honte à son peuple.
Ce Virus, qui trompe sa femme sans scrupule ni honte. A trahit ce que nos ancêtres ont essayé de bâtir, bravour, fraternité dévouement, sincérité.
Il est et il sera toujours à l’antipode des Tunisiens , lèches botes et au plurielles
Vive la Tunisie sans hypocrites
bonjour je suis tres heureuse que mr tlili soit libere mais je n arrive pas avoir de nouvelles precises je tiens a dire que c est un MONSIEUR exceptionnel et qu il ne merite vraiment pas ce qu il a endure j aimerai pouvoir lui exprimer tte ma sympathie
Voilà quatre ans se sont écoulés et votre combat a porté ses fruits. J’aurais pas osé signer ces quelques mots par mon nom réel si vous n’avez pas milité pour ’ma’ liberté. Reconnaissante et le mot ne peut résumer ce que je ressens et tout le respect que je vous porte.
Merci...
Lilia Weslaty
Les petits cons s’amusent à faire leurs graffitis imbéciles même sur les statues couvertes de prestige et d’histoire de Carthage ; on en a maintenant fini avec Ben Ali, avec la censure et l’étouffement des idées et de coeur opéré par son régime. Mais on en finira jamais avec l’idiotie des fondamentalistes islamiques qui promenent leurs femmes en burka, parce que c’est la seule façon par laquelle savent voir une femme : comme une bête dangeureuse. On en finira pas facilement, terrible dictature, avec ceux qui demandent maintenant de couper les mains, les jambes et les bras, suivant l’obsolète loi coranique, sans se faire aucun souci de l’Homme. Jésus, le Christ en est le plus grand champion, le Rédempteur de l’humanité, Lui qui a porté la Croix pour nous TOUS ; quant à la mafia et à al-Capone, nous les plaçerons comme un héritage historique de cet islam que tant s’acharnent à défendre par l’ignorance (mafia vient de l’arabe dialectal anciene "mafiah", c’est-à-dire "protection", la mafia est nait et c’est culturellement radiquée dans une ancienne terre d’islam, la Sicile)
j’ai aimé ce que vous pensé . suis de ton coté. tu me trouvera a l’appui
Sommaire :
Partie arabe : (Al Jazeera) :
Achevée aujourd’hui à 18 H 05 GMT.
Bonne lecture !
A Tokyo, des milliers de personnes défilaient dans le quartier commerçant de Ginza. Des étudiants s’étaient recouverts le visage de masques à l’effigie du président américain et portaient des jouets en forme de pistolets dans lesquels ils avaient glissé des fleurs. Certains manifestants rythmaient le mouvement avec des chants traditionnels d’Okinawa, où résident plus de la moitié des 47.000 soldats américains présents sur le sol japonais. Ils tenaient de faux pistolets dans lesquels ils avaient glissé des fleurs.
Quelque 6.000 personnes, selon la police, 20.000 selon les organisateurs, s’étaient réunies à Paris, tandis que des rassemblements étaient organisés dans plusieurs autres villes françaises comme Marseille (entre 4.000 et 10.000 manifestants) et Lyon (entre 2.000 et 4.000). Les organisateurs ont évoqué une participation de 200.000 personnes sur l’ensemble de la France. « Non à la guerre », « Levée de l’embargo contre l’Irak », « A bas la campagne de terreur fasciste et défense de l’Irak contre l’attaque impérialiste », pouvait-on lire sur des banderoles brandies par les manifestants parisiens. « No, no, no à l’intervention », « A bas, à bas la guerre » ou encore « Résistance » étaient quelques uns des slogans. Une grande manifestation nationale est prévue le 15 février à Paris. De récents sondages montrent qu’une majorité de Français s’oppose à la guerre.
A Moscou, plusieurs centaines de manifestants scandaient « Etats-Unis, bas les pattes de l’Irak ! » ou « Yankee, rentre chez toi ! » devant l’ambassade américaine. Sur une banderole, on pouvait aussi lire : « Les Etats-Unis sont les terroristes N 1 ». Et un slogan dans un rassemblement organisé à Moscou disait : « L’Irak n’est pas votre ranch, M. Bush ».
Environ 200 personnes ont manifesté à l’extérieur d’une base militaire près de Londres, fidèle allié des Etats-Unis. A Bradford, dans le nord du pays, où réside une importante communauté pakistanaise, plusieurs milliers de personnes ont défilé.
Dans le reste de l’Europe, 5.000 Suédois ont manifesté à Gِteborg, tandis que quelques centaines de personnes exprimaient leur opposition à une guerre contre l’Irak dans les villes allemandes de Cologne et Bonn.
Au Moyen-Orient, un millier de personnes ont défilé au Caire, en Egypte et 4.000 autres à Beyrouth, au Liban. Lors de ce dernier cortège, on pouvait voir des affiches à l’effigie du président irakien Saddam Hussein. La plupart des manifestants dirigeaient leur colère contre Bush samedi, lequel affirme que Washington peut attaquer l’Irak, même sans le soutien des Nations unies.
Nombre d’opposants à la guerre estiment qu’une intervention militaire conduite par les Etats-Unis sans le feu vert de l’ONU serait à la fois illégale et immorale. « C’est illégal parce que dans les circonstances actuelles, il n’y a pas de mandat de l’ONU pour la guerre », expliquait Gabriel Carlyle, porte-parole d’une association basée à Londres, Voices in the Wilderness. « C’est immoral parce que des centaines et des milliers d’innocents vont mourir et qu’il ne s’agit pas des droits de l’Homme ou de la démocratie mais simplement de remplacer Saddam Hussein par un dictateur plus proche des Etats-Unis ». Mais tous les manifestants n’avaient pas le même message. A Damas, en Syrie, certaines personnes scandaient le slogan « Notre bien-aimé Saddam, frappe Tel-Aviv ». Ces propos dirigés contre Israël, allié traditionnel des Etats-Unis, avaient déjà été utilisés lors de la guerre du Golfe en 1991.
Dimanche d’autre défilés doivent avoir lieu, notamment en Espagne où des pacifistes ont appelé à marcher dimanche sur la base militaire de Torrejon et en Belgique.
AP
http://www.lemonde.fr/dh/0,5987,3208—12024892,00.html
II Palestine : Procès Bargouthi :
http://infos.netscape.fr/info/NDepeche?id=117264&cat_id=3
19 janvier, 15h33
Procès Barghouthi : une centaine de témoins comparaîtront à partir du 6 avril
par Majeda AL-BATCH
= = Le procès du chef du Fatah pour la Cisjordanie, Marwan Barghouthi, jugé par Israël pour meurtre, entrera dans le vif du sujet le 6 avril avec le début de l’audition d’une centaine de témoins, a décidé dimanche le tribunal de Tel-Aviv.
Lors d’une nouvelle comparution de M. Barghouthi, les mains menottées, portant un uniforme marron de prisonnier et entouré de cinq gardes et policiers, les trois juges du tribunal ont rejeté un appel de l’accusé qui dénie à une cour israélienne le droit de le juger, a constaté une journaliste de l’AFP.
Ils ont également décidé de nommer une avocate commise d’office au cas où l’accusé refuserait, lors du début des auditions des témoins, de participer aux audiences et d’être représenté par un ou des défenseurs qu’il aurait désignés.
Le procureur, Me Dvora Chen, a précisé aux journalistes qu’une "centaine de témoins comparaîtront à partir du 6 avril durant les 14 audiences prévues pour ce procès".
L’audition de ces témoins avait été annoncée pour dimanche au tribunal de Tel-Aviv lors de la dernière comparution de ce haut responsable du Fatah, le mouvement du dirigeant palestinien Yasser Arafat, le 2 janvier.
Selon Me Chen, l’accusation dispose "de témoignages d’anciens collaborateurs de Marwan Barghouthi et de documents saisis par l’armée (israélienne) dans ses bureaux à Ramallah (Cisjordanie) prouvant l’implication de l’accusé dans des meurtres d’Israéliens".
M. Barghouthi a proclamé une nouvelle fois qu’il considérait avoir "le droit de s’opposer à l’occupation (israélienne des territoires palestiniens)". "L’Intifada vaincra l’occupation", a-t-il également lancé.
Il a aussi invoqué le droit international et son immunité parlementaire en tant que député au Conseil législatif palestinien pour contester à Israël le droit de le juger. "Le tribunal qui représente un Etat occupant ne peut pas me traduire en justice", a-t-il affirmé.
Le tribunal a rejeté ces arguments et souligné que la législation autorisait l’arrestation hors du territoire israélien de personnes accusées d’avoir attaqué des Israéliens ou des juifs en dehors des frontières de l’Etat hébreu, notamment en Cisjordanie et dans la bande de Gaza.
L’an dernier, lors de précédentes audiences, Marwan Barghouthi et ses défenseurs avaient fait valoir que son arrestation à Ramallah et son transfert en Israël allaient à l’encontre de la convention de Genève de 1949, qui interdit tout transfert de populations ou d’individus d’un territoire occupé vers le territoire de la puissance occupante.
Lors de l’audience de dimanche, des Israéliens se présentant comme des membres de "familles de victimes du terrorisme" ont traité l’accusé "d’assassin" et de "tueur". L’un d’entre eux a été expulsé de la salle par les juges.
M. Barghouthi, 43 ans, a été inculpé le 14 août 2002 de "meurtres, complicité de meurtre, tentatives de meurtre, appartenance à une organisation terroriste, détention d’armes et d’explosifs", chefs d’accusations pour lesquels il encourt la prison à vie.
Au début du mois, ce même tribunal s’était prononcé pour le maintien de Marwan Barghouthi en détention jusqu’à la fin de son procès.
http://www.lapresse.tn/actualites/unesuccess.html
La Presse de Tunisie et ses lecteurs
Une success-story de soixante-six ans
« Il n’y a pas de sujet tabou pourvu que la déontologie soit respectée. »
Zine El Abidine Ben Ali.
Par Moncef GOUJA*
La Presse de Tunisie fut fondée le 12 mars 1936 par Henri Smadja, médecin de son état, juriste de formation, qui lancera quelques années plus tard à Paris le fameux quotidien Combat. Notre journal est donc une vieille dame qui aura soixante-six ans dans deux mois.
« C’est pour dire la vérité, défendre la justice et l’équité que La Presse paraît aujourd’hui », a-t-il écrit dans son éditorial « Notre programme ». Mais il débuta son article par cette phrase : « La Presse qui naît aujourd’hui n’a qu’une aspiration : servir la cause de la France ; un but : consolider et développer les positions de la France en Tunisie ». Soixante-six ans après, héritant d’un prestigieux fauteuil, nous sommes tentés, tout en souscrivant au credo énoncé précédemment pour servir la vérité, de paraphraser notre illustre prédécesseur : notre journal, qui a aujourd’hui soixante- six ans, n’a qu’une aspiration : servir la cause de la Tunisie ; un but : consolider et développer les positions de la Tunisie dans le monde.
De l’eau coula sous les ponts depuis soixante-six ans et la Tunisie devint indépendante en 1956, et il aurait fallu attendre octobre 1968 avant que le journal ne soit racheté par le gouvernement tunisien après qu’il ait été mis aux enchères suite à une longue crise.
La société qui gérera La Presse ne sera créée qu’en 1971 (29 mars) et portera le nom de la SNIPE avec un capital de 120.000 dinars. Aujourd’hui, le capital social de la SNIPE est de plus de 4,5 MD. Les journalistes et les ouvriers détiennent une part symbolique du capital (2,5%).
Actuellement, la SNIPE édite deux journaux, La Presse et Essahafa. Elle emploie 450 personnes dont 120 journalistes dans les deux langues (français et arabe) et le quotidien La Presse est considéré par les observateurs, en raison de son audience et de son tirage, comme le premier journal de Tunisie.
C’est M. Abdelwaheb Abdallah, actuel ministre-conseiller, porte-parole officiel de la Présidence de la République et ancien directeur de La Presse, qui résume au mieux l’historique et la ligne du journal dans un article publié à l’occasion du cinquantième anniversaire du journal. Il écrivait il y a 16 ans : « Conçu et publié à une époque où notre pays ne maîtrisait pas son destin, le journal que vous avez entre les mains a traversé des temps parfois difficiles. Il a fort heureusement subi des transformations radicales qui ont fait de lui le journal authentiquement tunisien que vous connaissez aujourd’hui après avoir été celui des « prépondérants » qui l’ont mis au service de la colonisation. Il a pu traverser ces périodes et survivre parce qu’il a su, au fil des années et des générations, préserver une ligne sobre, une ligne rigoureuse et respectable ». Sobriété, rigueur et respectabilité font donc la crédibilité de La Presse de Tunisie.
Dans une récente étude sur le lectorat de La Presse du dimanche, effectuée par un bureau d’études privé pour le compte d’une agence de publicité sur un échantillon de 1.009 individus du Grand-Tunis âgés de 20 à 60 ans, et choisis dans toutes les classes sociales, le taux de pénétration de La Presse est de 68% du marché des publications nationales (nous tirons le dimanche à 85.000 - 90.000 exemplaires).
Dans la catégorie « AB », c’est-à-dire des lecteurs appartenant aux couches très riches, La Presse du dimanche occupe 87,3% chez les hommes et 73,6% chez les femmes, alors qu’elle n’occupe que 70,6% et 60,5% parmi la classe moyenne. Les sondeurs expliquent ce taux par la capacité de lecture en langue française et par les centres d’intérêt de ces catégories.
Mais pour toutes les catégories, le lectorat féminin tente de rattraper le lectorat masculin.
Cette forte pénétration dans les couches supérieures de la société explique en partie que le journal polarise l’essentiel de la publicité et jouit parfois d’une situation de monopole de fait. 75% des recettes publicitaires de La Presse proviennent du secteur privé et les recettes ont augmenté de 40% en 2001. En 2002, en dépit de la crise économique mondiale et ses répercussions sur les recettes publicitaires des journaux, notre quotidien a réussi à maintenir sa cagnotte publicitaire et ses ventes.
C’est donc grâce à sa crédibilité et à son sérieux que le premier journal de Tunisie, qui est en même temps le journal du gouvernement, continue à élargir son audience, malgré l’apparition récente de plusieurs journaux (deux quotidiens dont un est francophone).
En plus de la rigueur qui a toujours caractérisé notre ligne éditoriale, nous tentons de renforcer le journalisme d’investigation et l’information de proximité. Nous publions depuis un an et demi des suppléments quotidiens spécialisés qui constituent aussi désormais d’excellents supports publicitaires (un supplément monde, un supplément arts et spectacles, un supplément économique, un supplément enquêtes et reportages, un supplément sport, un supplément offres d’emploi).
Nous tentons ainsi de ratisser large, pour toucher un lectorat jeune et qui se situe dans les différentes couches de la société.
Pour mesurer le chemin parcouru depuis 1936, rien ne vaut le témoignage d’un vendeur de journaux. Am Al-Haj, de son vrai nom Haj Ahmed Daâdaâ, vendait La Presse depuis le 12 mars 1936. Il déclarait lors du cinquantième anniversaire (numéro spécial) qu’il vendait 10 à 15 exemplaires/jour et rendait le reste. Dans les années soixante-dix, quelques milliers d’exemplaires étaient vendus sur le Grand-Tunis. Aujourd’hui, Messaoud Daâdaâ, fils de Haj Ahmed, qui a pris la relève, distribue en moyenne 43.000 exemplaires, avec un taux d’invendus moyen entre 8 et 10%. On suppose d’autre part que chaque exemplaire est lu par quatre personnes (1 exemplaire = 1 famille), et si l’on compte les 70 mille exemplaires distribués par jour avec le même taux d’invendus, les spécialistes évaluent le nombre de lecteurs à 250 mille.
Mais revenons à la question posée : quel lecteur ? Le sondage fait par l’institut privé révèle qu’à la question : « Vous arrive-t-il de lire La Presse le dimanche ? », 68% des sondés répondent oui. A la question : « Vous arrive-t-il de lire le magazine de La Presse du dimanche ? », 80% répondent oui. Sur les 1.009 personnes interrogées, 682 ont déclaré lire le journal La Presse le dimanche.
Les sondages révèlent, par ailleurs, que pour dimanche (le plus fort tirage = 90.000 exemplaires), 79,4% des personnes interrogées lisent La Presse à la maison, 16,6% au café, 12,6% au bureau (le lundi), 3,8% dans un moyen de transport et 4,2% divers. En outre, 66,2% déclarent acheter leur propre journal, 20,6% le récupèrent sans l’acheter, 6% chez l’épicier du coin, 4,6% en librairie, 3,3% auprès d’un marchand ambulant, 1,5% seulement au café et 4,9% divers.
D’autre part, l’étude fait ressortir, pour le journal La Presse de dimanche, que 79,9% de la catégorie AB (riches) lisent La Presse contre 65,6 pour la catégorie C (classe moyenne).
L’étude révèle aussi que pour dimanche, 72,9% du lectorat masculin des journaux (arabophone et francophone) lisent La Presse, contre 62,4% du lectorat féminin.
Alors que parmi le lectorat féminin du dimanche, 71,6 des filles entre 20 et 29 ans lisent La Presse contre 61% pour les femmes entre 30-39, 65,7% entre 40-49 et 46,7% pour celles qui ont dépassé l’âge de 50 ans. On en conclut que pour les jeunes entre 20 et 29 ans, le lectorat féminin est égal au lectorat masculin, alors que les hommes sont beaucoup plus nombreux à lire La Presse entre 30 et 50 ans.
Ligne éditoriale et lectorat
Cette popularité de La Presse (toute relative) se situe, donc, chez les couches supérieures de la société. Malgré la présence de trois quotidiens concurrents en langue française, La Presse a su se maintenir sur le marché.
Notons aussi que pas moins de 16 hebdomadaires sont dans la concurrence (tabloïd-Press people) et mènent la vie dure aux quotidiens.
C’est surtout grâce à sa ligne éditoriale, faite de rigueur, de sobriété et d’un haut niveau de professionnalisme, que La Presse résiste et avance. Les 70 journalistes qui font La Presse sont recrutés essentiellement parmi les universitaires et subissent un long parcours de sélection avant d’être recrutés définitivement. La moyenne des salaires est la plus élevée dans la presse tunisienne et le personnel bénéficie d’avantages sociaux dont notamment une couverture maladie de presque 100% et des conventions avec les meilleures cliniques et les meilleurs médecins.
La ligne éditoriale, tout en étant celle qui reflète la politique du gouvernement, favorise l’information de proximité et l’analyse sobre et rigoureuse. Il est interdit de verser dans le sensationnel, comme il est interdit de faire de l’obstruction quand on dispose de l’information exacte délivrée par des sources sûres. La couverture de l’actualité politique obéit à la même règle et elle s’étend aussi bien aux différents partis de l’opposition qu’au parti de la majorité. Lors des débats au sein de la Chambre des Députés, les différentes interventions des députés de l’opposition sont rapportées avec les réponses des ministres. Une rubrique, « Vie des partis », est permanente pour couvrir leurs activités.
Mais nous pouvons l’affirmer, le lecteur-type du journal La Presse n’est intéressé qu’accessoirement par l’information strictement politique. Tout d’abord, parce qu’au journal de 20h00 de TV7, il a l’essentiel, journal, par ailleurs, très regardé, selon les sondages. Je me plais souvent à dire à mes journalistes que le journal de 20h00 est notre principal concurrent ! Toutefois, l’actualité internationale et son analyse constituent un atout pour La Presse. Notre journal (qui boucle à 22h00) offre à ses lecteurs du matin les dernières informations commentées de l’actualité internationale, alors que souvent ses concurrents bouclent assez tôt. Il en est de même, des fois, de l’actualité nationale.
Le principe « l’information est sacrée » est strictement appliqué . Quant au commentaire, il se place toujours dans le cadre de la ligne éditoriale. L’édito proprement dit est écrit par une équipe qui se relaye. Des tribunes et des débats sont souvent à la une du journal.
Perpétuant une tradition de tolérance (il y avait des journalistes musulmans, juifs et chrétiens), le journal La Presse regroupe des journalistes de différentes sensibilités politiques et idéologiques. Ils se déclarent d’abord « professionnels », et alors qu’une forte majorité est francophone, il existe des journalistes bilingues. Le journal Essahafa, sœur cadette de La Presse éditée par la SNIPE, a une équipe de journalistes et une direction autonomes. Sans verser dans un « objectivisme » devenu à la mode, c’est la notion de crédibilité qui constitue le maître mot de La Presse. On est ou on n’est pas crédible ! Seuls les lecteurs sont juges. C’est ce qui fait la force du journal. Une information publiée à La Presse est une information juste à 100%. En cas de doute, on préfère attendre, quitte à être court-circuité par le concurrent ! Mais c’est le prix de la crédibilité.
Aujourd’hui, La Presse, qui a soixante-six ans, est une vieille dame qui occupe toujours la première place dans le paysage journalistique tunisien.
A La Presse, on s’apprête à conquérir un autre marché, un autre lectorat, celui constitué par tous ces jeunes musulmans (notamment Tunisiens, Marocains et Algériens) de France, qui ont plus que jamais besoin d’un regard du Sud sur l’actualité internationale souvent analysée et commentée par des journalistes du Nord. Un autre regard. L’accord que vient de conclure La Presse avec les NMPP françaises nous a permis déjà de faire une distribution ciblée. L’on suit avec une grande attention cette expérience à La Presse.
Pour conclure, cette phrase prononcée par le Président Zine El Abidine Ben Ali à l’adresse des journalistes tunisiens : « Il n’y a pas de sujet tabou, pourvu que la déontologie soit respectée ! ».
Cela résume la réussite de La Presse.
* Texte de la communication présentée par Moncef Gouja au colloque de SAPRESS à Casablanca
A demain