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Mon amie ne sait pas rediger un com sur un article. Du coup il voulais souligner par ce commentaire qu’il est ravi du contenu de ce blog internet.
je vous remercie
bourguiba abderrazak
I like to party, not look articles up online. You made it hpaepn.
On est mardi 1er novembre 2011, déjà neuf mois que ben ali s’est enfui et il est caché, comme un rat, en Arabie Saudite. Son collègue Gaddafi a été tué.
Après la lecture de cette lettre, tout cela parait être comme un cauchemar pour celles et ceux qui ne l’ont pas vécu personnellement. Cependant, le mal a sévi longtemps, beaucoup trop longtemps en Tunisie. Il est temps que ça change.
Tout un système policier qui s’effondre, la justice vient de renaître, certes encore fragile mais sera équitable insh’Allah.
Oui il a un fils qui est mon meilleur ami et croyez moi, même si son père et loin de lui sa ne fait pas de lui un mauvais père il s’occupe très bien de lui et Selim va le voir de temps en temps. Je suis au cœur de cette affaire et je peux donc savoir les ressentis de chacun...
ةcoutez quand on ne connait pas la personne on ne juge pas ! Je connais personnellement Monsieur Tebourski et je sais que c’est un homme bon, et je pense que si il a demander a rester en France c’est surtout pour son Fils !
Ne le jugez pas car vous ne le connaissez pas comme je le connais ! Je suis la meilleure amie de son fils Selim. Je sais qu’Adel est un homme bon alors arrêtez tous vos blabla et essayer donc de comprendre le fond de la chose. Merci et bonne soirée
the death of an African giant
Par : Y. Mérabet
En outre, contrairement à ce que pensent aujourd’hui de nombreux libyens, la chute de Kadhafi profite à tout le monde sauf à eux. Car, dans une Afrique où les pays de la zone subsaharienne riche en ressources minérales tournaient complètement le dos à la France pour aller vers la Chine, il fallait bien que monsieur Sarkozy trouve un autre terrain fertile pour son pays. La France n’arrive plus à vendre ses produits manufacturés ou de décrocher un marché en Afrique, elle risque de devenir un PSD C’est pour cela que l’on a vu une France prête à tout pour renverser ou assassiner Kadhafi ; surtout quand l’on sait que la Libye est l’une des premières réserves en Hydrocarbures d’Afrique et de Sebha est la capitale mondiale du trafic Franco-libyen de concentré d’uranium Nigérien. Egalement, l’on sait que jusqu’ici, les populations libyennes n’avaient rien à envier aux Français, ils vivaient richement mieux sans se suer. Puisque Kadhafi faisait tout son possible pour les mettre à l’abri du besoin. Il est donc temps pour les libyens de choisir pleinement futur partenaire occidental. Car si en cinquante ans de coopération la France n’a pu rien apporter à l’Afrique subsaharienne. Vat-elle apporter maintenant aux libyens un bonheur supérieur à celui que leur donnait leur Guide. Rien à offrir à ces ignorants de libyens, sauf des repas communs dans les poubelles de la ville Paris, en France c’est déjà la famine ? Lui, qui durant plusieurs décennies était l’un des faiseurs d’hommes les plus efficaces sur le continent Africain. De son existence, Kadhafi était le leader le plus généreux d’Afrique. Pas un seul pays africain ne peut nier aujourd’hui n’avoir jamais gouté un seul pétro –Dinar du guide Libyen. Aveuglement, et motivé par son projet des Etats-Unis d’Afrique, Kadhafi de son existence a partagé l’argent du pétrole libyen avec de nombreux pays africains, qu’ils soient Francophones, Anglophones ou Lusophones. Au sein même de l’union Africaine, le roi des rois d’Afrique s’était presque érigé en un bailleur de fond très généreux. Jusqu’à l’heure actuelle, il existe sur le continent de nombreux présidents qui ont été portés au pouvoir par Kadhafi. Mais, curieusement, même pas un seul de ces élèves de Kadhafi n’a jusqu’ici eu le courage de lui rendre le moindre hommage.Au lendemain du vote de la résolution 1973 du conseil de sécurité de l’ONU, certains pays membres de l’union africaine sous l’impulsion de Jacob Zuma ont tenté d’apporter un léger soutien au guide libyen. Un soutien qui finalement s’est éteint totalement sans que l’on ne sache pourquoi. Même l’union africaine qui au départ conditionnait avec amertume la prise du pouvoir libyen par un groupe de terroristes et la reconnaissance du CNT libyen constitués de traitres, s’est finalement rétracté de façon inexplicable. Et curieusement, jusqu’aujourd’hui, aucun gouvernement consensuel n’a été formé en Libye. Depuis l’annonce de l’assassinat de Mouammar Kadhafi, cette union africaine dont Mouammar Kadhafi était pourtant l’un des principaux défenseurs et ayant assuré le dernier mandat, n’a encore délivré aucun message officiel de condoléance à ses proches ou de regret. Egalement, même ceux qui hier tentaient de le soutenir n’ont pas eu le moindre courage de lever leur petit doigt pour rendre hommage à leur mentor. Jusqu’à l’heure actuel, seul l’ancien archevêque sud-africain et prix Nobel de paix Desmond TUTU a regretté cet acte ignoble. Même le président Abdoulaye Wade que l’on sait pourtant proche des révoltés libyens n’a pas encore salué la mort de l’homme qu’il souhaitait tant. Le lendemain de sa mort, un vendredi pas un musulman n’a prié pour lui ?.. A ce jour, sur le continent Africain, seul l’homme de la rue et les medias ont le courage de parler de cette assassina crapuleux du guide libyen. Mais, cette attitude des dirigeants africains ne surprend personne, dans la mesure où l’on sait que chaque président a peur de se faire remarquer par un Nicolas Sarkozy qui est capable de tout si la tête d’un président africain ou d’un arabe l’énerve.
Conclusion La Libye et l’Afrique toute entière viennent de tourner une page d’or avec la perte de Mouammar .
Traitre et maudit que je sois, si j’étais un libyen ?
Journaliste indépendant (Algérian Society for International Relations)
119, Rue Didouche Mourad
Alger centre
J’ai écrit un livre qui mérite d’être lu :
TOUT EST POSSIBLE - L’AVENIR DE LA TUNISIE
Vous pouvez télécharger le livre sur mon site Internet :
http://www.go4tunisia.de
Dr. Jamel Tazarki
Allemagne
Ma mére Térésa oui notre mére je suis abderrazak bourguiba le frére de mon meilleur ami Farouk .
vous peut etre me connait mais je pense pas que nous avont eu l’occasion de vous voir .
je suis désolé pour ce qui a passé pour mon frére Farouk .
Omar etait un homme exeptionnel un vrai homme j’ai passé avec lui 6 mois dans le prison nous étions plus que deux fréres.
soyez fiére de Farouk
et que la paradi soit pour lui
La Monarchie Constitutionnelle est l’avenir est la garantie des droits et libertés pour la Tunisie, la Libye et toute l’Afrique du Nord. Le Roi est l’âme du peuple, Il est porteur du sentiment d’unité nationale et du patrimoine historique du peuple. LA MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE EST LE PLUS SUR MOYEN POUR EVITER QU’UN PRESIDENT FINISSE UN JOUR EN DICTATEUR (voyez le cas du roi d’Espagne, sauveur des libertés après le Franquisme).
Bonjour Mesdames, Messieurs,
Je souhaite attirer votre attention sur le faite que ce Barbouze comme vous le dites, a retourné sa veste à l’instant où il s’est assuré du départ définitif du ZABA plus exactement le 18 Janvier 2011.
Mais encore ce dernier qui détient pas un seul titre comme auprès du RCD mais aussi faison parti de plusieurs association et surout la chambre Franco-Tunisienne de marseille ou il a volé récemment le portfolio pour se faire une nouvelle peau et une nouvelle virginité auprès de la Tunisie, avec un pseudo symposium tenue au pôle technologique sis à la Gazelle (Ariana).
Rappel du passé : Khaled Néji représentant de l’office de l’huile près du consulat générale de Tunisie à Marseille a été victime de sa (Stoufida).
Monsieur Kahled Néji a été limogé de son poste, radié de ses fonctions, décédés suite à une attaque cardiaque après avoir visité les prisons Tunisiennes
Je souhaite que cette personne n’intervienne plus sur le sol Tunisien afin de crée des réseaux encore pire qu’avant et revenir au pouvoir par la fenêtre.
Aidez moi à dire la vérité sur ce malheureux de la Sbikha (kairouan) qui fout la honte à son peuple.
Ce Virus, qui trompe sa femme sans scrupule ni honte. A trahit ce que nos ancêtres ont essayé de bâtir, bravour, fraternité dévouement, sincérité.
Il est et il sera toujours à l’antipode des Tunisiens , lèches botes et au plurielles
Vive la Tunisie sans hypocrites
bonjour je suis tres heureuse que mr tlili soit libere mais je n arrive pas avoir de nouvelles precises je tiens a dire que c est un MONSIEUR exceptionnel et qu il ne merite vraiment pas ce qu il a endure j aimerai pouvoir lui exprimer tte ma sympathie
Voilà quatre ans se sont écoulés et votre combat a porté ses fruits. J’aurais pas osé signer ces quelques mots par mon nom réel si vous n’avez pas milité pour ’ma’ liberté. Reconnaissante et le mot ne peut résumer ce que je ressens et tout le respect que je vous porte.
Merci...
Lilia Weslaty
Les petits cons s’amusent à faire leurs graffitis imbéciles même sur les statues couvertes de prestige et d’histoire de Carthage ; on en a maintenant fini avec Ben Ali, avec la censure et l’étouffement des idées et de coeur opéré par son régime. Mais on en finira jamais avec l’idiotie des fondamentalistes islamiques qui promenent leurs femmes en burka, parce que c’est la seule façon par laquelle savent voir une femme : comme une bête dangeureuse. On en finira pas facilement, terrible dictature, avec ceux qui demandent maintenant de couper les mains, les jambes et les bras, suivant l’obsolète loi coranique, sans se faire aucun souci de l’Homme. Jésus, le Christ en est le plus grand champion, le Rédempteur de l’humanité, Lui qui a porté la Croix pour nous TOUS ; quant à la mafia et à al-Capone, nous les plaçerons comme un héritage historique de cet islam que tant s’acharnent à défendre par l’ignorance (mafia vient de l’arabe dialectal anciene "mafiah", c’est-à-dire "protection", la mafia est nait et c’est culturellement radiquée dans une ancienne terre d’islam, la Sicile)
j’ai aimé ce que vous pensé . suis de ton coté. tu me trouvera a l’appui
Sommaire :
Partie arabe : (Al Quds Al Arabi) :
Bonne lecture !
Jérusalem de notre correspondant
Une fois la stupeur dissipée, les questions ont surgi en Israël après l’attentat contre un hôtel de Mombasa, au Kenya - dans lequel trois touristes israéliens ont trouvé la mort - et les tirs manqués de missiles contre un avion de la compagnie israélienne Arkia, le 28 novembre. Pourquoi les autorités israéliennes n’ont-elles pas eu connaissance des menaces qui avaient incité leurs homologues d’Australie à déconseiller à leurs ressortissants de se rendre au Kenya ? Pourquoi les services de renseignement israéliens, qui entretiennent pourtant de bonnes relations avec le Kenya, n’ont-ils pas été capables d’anticiper ces attaques ?
Alors que le ministre israélien de la défense, Shaul Mofaz, a confirmé, dimanche 1er décembre, que les soupçons israéliens se portaient, en priorité, sur la nébuleuse Al-Qaida, la presse mais également le secrétaire général du Parti travailliste, Ofer Pines, ont mis en cause le Mossad. "Il y a eu un échec au niveau des services de renseignement, qui n’ont pas été en mesure de prévenir les Israéliens qui séjournaient à Mombasa d’attentats en préparation, alors que les Australiens, les Allemands et les Américains étaient au courant", a ainsi affirmé, dimanche, le responsable travailliste.
Selon le quotidien israélien Maariv, " l’Institut pour le renseignement et les missions spéciales" a pu pâtir depuis le début du soulèvement palestinien, en septembre 2000, de la priorité accordée à l’armée et surtout au service chargé de la sécurité intérieure, le Shin Beth. Mais le journal s’est aussi étonné du manque de coopération entre les différents services de renseignement, dont certains disposaient manifestement d’informations sensibles à propos du Kenya. Par ailleurs, en dépit de liens très anciens, les autorités kenyanes se sont opposées, dimanche, à ce que les spécialistes israéliens dépêchés sur place expédient en Israël à des fins d’examen les restes du véhicule utilisé dans l’attentat contre l’hôtel Paradise, de même que les lanceurs de missile découverts après les tirs ratés. Les autorités israéliennes n’en ont pas moins estimé, par la voix de Raanan Gissin, un porte-parole du premier ministre Ariel Sharon, que le Kenya n’avait ni les ressources ni les moyens techniques pour ce genre d’enquête.
SةRIE DE BةVUES
Même si le Mossad n’est pas le seul service dans le monde à avoir été mis en difficulté au cours des derniers mois, loin de là, ces interrogations interviennent alors que, depuis quatre ans, une série de bévues a porté atteinte à une institution réputée. A trois reprises, à partir de 1997, des agents de la branche "action" avaient été arrêtés par les autorités du pays où ils opéraient : en Jordanie, en Suisse et à Chypre. L’affaire la plus fameuse avait été la tentative ratée d’empoisonnement, à Amman, d’un responsable du Mouvement de la résistance islamique (Hamas), en 1997.
Ce fiasco, qui avait contraint Israël à libérer le chef spirituel du Hamas, le cheikh Ahmed Yassine, avait coûté son poste au chef du Mossad, Dany Yatom, remplacé par Ephraïm Halevy. En mars 1999, l’un des membres de ce service avait été condamné à cinq ans de prison pour avoir prêté à tort à la Syrie des intentions belliqueuses, accusation qui avait failli déclencher une guerre. Depuis septembre, le Mossad est dirigé par l’ancien général Meïr Dagan, un proche de M. Sharon, spécialiste de la lutte antiterroriste, qui s’était illustré dans les années 1970 à la tête d’une unité chargée d’éliminer des Palestiniens suspectés d’avoir organisé des attentats dans la bande de Gaza.
Gilles Paris
L’Australie envisage des frappes préventives
Le premier ministre australien, John Howard, a menacé, dimanche 1er décembre, de lancer des opérations militaires préventives à l’étranger en cas de menace terroriste visant l’Australie. "N’importe quel premier ministre australien prendrait cette décision" s’il apprenait que des terroristes basés dans un pays voisin se préparaient à attaquer l’Australie, a répondu M. Howard à un journaliste de la chaîne de télévision Channel Nine. La législation internationale et la Charte de l’ONU devraient être modifiées en ce sens, a-t-il ajouté, dans le contexte de l’attentat de Bali (Indonésie) qui a tué environ 200 personnes, dont près de la moitié étaient australiennes. La Thaïlande, les Philippines et l’Indonésie ont condamné ces propos, tandis que l’opposition parlementaire australienne a critiqué la "gaffe"diplomatique du premier ministre. Lundi, devant le Parlement, M. Howard a soutenu que sa déclaration attestait seulement de la détermination du gouvernement à protéger l’Australie. "Rien de ce que j’ai dit hier n’était en quoi que ce soit dirigé contre les pays de notre région", a-t-il affirmé. - (AFP, AP.)
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II ATTAC :
http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3224—300455-,00.html
La Rochelle de notre envoyée spéciale
C’est désormais clair : tout en se refusant à participer, en tant que tel, à toute recomposition à gauche, Attac entend exercer une influence déterminante sur ses débats. Et imposer une ligne de partage entre les "tenants du social-libéralisme" et les autres. " C’est aujourd’hui ce clivage qui est déterminant", indiquait ainsi Pierre Khalfa, administrateur d’Attac, en marge de l’assemblée générale de l’association qui s’est réunie ce week-end à la Rochelle (Charente-Maritime).
Elu "à l’unanimité" par le conseil d’administration de l’association, dimanche 1er décembre, le nouveau président Jacques Nikonoff a mis les points sur les i devant les huit cents adhérents présents dans un véritable discours de politique générale.
Soulignant que "l’’année 2003, en France, sera notamment marquée par la tenue des congrès de partis de l’ancienne gauche plurielle" et constatant que "beaucoup de comités locaux sont sollicités par ces partis qui leur proposent débats, colloques, rencontres de toute nature", comme c’est également le cas pour Attac national, M. Nikonoff a d’abord rappelé la règle : " Non à toute participation d’Attac à des processus de reconstruction, de refondation ou autre." Pour autant, a-t-il souligné, "nous allons parler de choses qui fâchent". " Nous allons rappeler que M. Jospin a été le plus grand privatisateur de la Ve République et qu’il a même fait plus que MM. Chirac, Balladur et Juppé réunis", a-t-il immédiatement poursuivi. "Nous allons rappeler également que M. Gayssot -ministre PCF des transports du gouvernement Jospin- a commencé le processus de privatisation d’Air France, qu’il a soutenu celui de France Télécom, organisé celui d’Autoroutes de France, défendu celui de la Snecma", a encore ajouté cet adhérent du PCF, membre une année durant des instances dirigeantes de ce parti.
"HYPOCRISIE POLITIQUE"
Et d’insister : "Il n’existera jamais aucune alternative à la mondialisation libérale tant que les partis politiques ayant exercé le pouvoir n’auront pas analysé leurs erreurs. Aucun nouveau programme, aucun nouveau projet ne sera crédible s’il ne repose pas sur une analyse critique très poussée des politiques suivies depuis vingt ans particulièrement depuis le tourant de la rigueur de 1982-1983 initié par Jacques Delors quand il était ministre des finances", a-t-il averti.
En creux, Attac n’ hésite pas à distribuer ses bons et mauvais points aux différentes familles du PS. Et à s’en prendre à MM. Fabius et Strauss-Kahn. Pour M. Khalfa, " Emmanuelli ou Dray ont au moins une certaine cohérence sur le discours. Strauss-Kahn et Fabius, qui découvrent la mondialisation libérale, cela fait plutôt sourire." " C’est de l’hypocrisie politique totale", estime pour sa part M. Nikonoff.
S’agissant du gouvernement actuel, M. Nikonoff s’en est pris à Nicolas Sarkozy qu’il a accusé d’utiliser le "thème de l’insécurité" comme " une rente électorale". Avant de qualifier Jean-Pierre Raffarin de "premier ministre inquiétant".
Pour Attac, qui s’est fixé comme priorités d’action la défense des services publics et l’opposition à la réforme des retraites, M. Raffarin "veut ruiner la France et les Français". Estimant que les "fonds de pension sont la version moderne des emprunts russes", M. Nikonoff a estimé que "sous ses airs patelins"M. Raffarin "voulait faire exploser les systèmes de retraites", " tentait de détruire le système de santé", "encourageait le chômage", "transformait les pauvres en classes dangereuses", "laissait en suspens la question des sans-papiers", "privatisait" et enfin "punissait ceux qui protestent".
Le président d’Attac a assuré José Bové, le porte-parole de la Confédération paysanne, présent à la Rochelle, du soutien total de son association. " Jacques Chirac doit gracier José Bové car l’affaire n’est pas judiciaire, mais politique", s’est-il exclamé. Auparavant, la salle avait longuement applaudi Ahmed Meguini, ce jeune militant antimondialisation condamné à trois mois de prison ferme pour des faits qu’il a toujours niés.
Considérant l’année 2003 comme une année charnière, avec notamment deux grands rendez-vous, le G8 à Evian en juin prochain et le Forum social européen de Saint-Denis en novembre, Attac entend également se mobiliser sur le front de la contestation anti-guerre et se poser en mouvement politique. "Cette année, nous avons réalisé près de 9 000 nouvelles adhésions", a ainsi indiqué M. Nikonoff, "mais le FN en a réalisé 12 000". Avant d’inviter ses adhérents à se rendre "aux portes des usines, des bureaux, des lycées, aux sorties des gares et des métros".
Caroline Monnot
III Irak :
http://www.lemonde.fr/dh/0,5987,3208—11552453,00.html
IV Tennis :
http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3208—300500-,00.html
Moscou de notre correspondante
"Cette victoire nous est nécessaire !" A la "une" du quotidien Moskovski Komsomolets, lundi 2 décembre, Boris Eltsine était le plus enthousiaste. Interrogé par l’envoyée spéciale du journal avant le match décisif à Bercy, l’ancien président russe y croyait dur comme fer : "En 90 ans, nous n’avons jamais remporté cette compétition. Les Français, eux, l’ont gagnée déjà neuf fois. Cette victoire, il nous la faut !" L’ancien chef du Kremlin faisait là une rare apparition publique depuis sa démission, fin 1999.
Dimanche soir, dans Moscou frigorifiée (- 17 oC), la nouvelle de la victoire historique des Russes n’a pas fait descendre les supporteurs dans la rue. L’intérêt pour le tennis, dans ce pays surtout fervent de hockey et de football, reste limité. Aucune télévision d’Etat n’a retransmis la finale en direct, laissant ce soin à une chaîne câblée. Sur quelques sites Internet toutefois, tard dans la nuit, des commentaires de fans ont commencé à apparaître : "Hourra ! Nous sommes les meilleurs au monde ! Donnez à Youzhny le titre de héros de la Russie !"
Cette victoire avait un goût de revanche, quelques mois après les déconvenues des patineurs artistiques aux JO d’hiver de Salt Lake City. Le couple russe avait alors été contraint de partager la médaille d’or avec les Canadiens, suite au scandale de la manipulation des résultats. L’épisode avait été ressenti ici comme une nouvelle humiliation nationale. "Cette coupe, on la dédie aux Canadiens...", ironisait un internaute. De son côté, Vladimir Poutine, plutôt amateur d’arts martiaux, a salué la performance des Russes depuis la Chine, où il est en visite. "Une grande et nette victoire pour tout le sport russe", a-t-il dit.
Lundi, le journal Kommersant, le seul à avoir réussi, malgré le décalage horaire, à annoncer la victoire russe, écrivait : "A 21 h 17 à Paris, la Russie, grâce à ses efforts, est devenue pour la première fois la plus forte équipe de tennis au monde." Puis, citant Kafelnikov : "Nous avons retourné contre les Français leur propre confiance en eux."
Natalie Nougayrède
V Enron, un an déjà :
http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3234—300472-,00.html
New York de notre correspondant
Il y a un an jour pour jour, le 2 décembre 2001, Enron faisait faillite. La septième société américaine, qui réalisait un chiffre d’affaires de 101 milliards de dollars, venait de s’effondrer en quelques semaines. La plus importante banqueroute de l’histoire des Etats-Unis ne se résume pas aux malversations à la tête du groupe énergétique texan. Il ne s’agit pas non plus d’un avatar de la bulle spéculative autour de la nouvelle économie dont Enron se réclamait. Cette débâcle, enfin, ne se réduit pas aux compromissions de l’administration Bush et de la classe politique américaine avec une société particulièrement généreuse dans le financement des campagnes électorales.
L’affaire Enron est plus que cela. Elle révèle la dérive des règles, des pratiques, des hommes et des institutions qui assurent la crédibilité et le fonctionnement du capitalisme américain. Le système érigé en modèle, adopté sur toute la planète après l’effondrement du communisme, est corrompu."Si les employés et les actionnaires d’une société ne sont pas raisonnablement sûrs que les bénéfices annoncés sont réels et que les dirigeants ne profitent pas de leur position pour s’enrichir à leur détriment, il n’y a tout simplement plus de capitalisme possible", résume Robert Litan, responsable des études économiques de la Brookings Institution.
Pendant des années, les comptes d’Enron ont été manipulés à l’insu ou avec la complicité des auditeurs, des membres du conseil d’administration, des avocats, des banquiers... Une imposture qui a échappé à la Securities and Exchange Commission (SEC), aux agences de notation financière, aux analystes, aux gestionnaires de fonds, aux journalistes. Pendant six années consécutives, Enron a été désigné par le magazine Fortune comme "l’entreprise la plus innovante". Seize des dix-sept analystes américains spécialistes d’Enron recommandaient encore la valeur à l’achat en septembre 2001. Ceux de Goldman Sachs, Lehman Brothers, Salomon Smith Barney et UBS Warburg lui étaient toujours favorables en octobre, après l’annonce de 600 millions de dollars de pertes et six semaines seulement avant sa faillite.
Cette "entreprise du XXIe siècle" s’est construite sur un énorme mensonge. Le métier qu’elle a inventé - transformer le gaz, l’électricité, le bois, le papier en simples marchandises virtuelles échangées sur un marché électronique - n’était pas rentable et en plus très risqué. Pour masquer l’échec de son modèle, Enron s’est lancée dans une fuite en avant, dissimulant dans de multiples partenariats des milliards de dettes et de pertes. Il avait construit une nébuleuse de plus de 3 000 filiales et sociétés en participation.
Nul doute que, dans les prochains mois, les dirigeants du groupe texan répondront de leurs actes devant la justice. D’ores et déjà, Arthur Andersen, le cabinet qui certifiait les comptes d’Enron, a cessé d’exister, dans une débâcle de clients et d’employés. Le coup fatal lui a été porté par un tribunal fédéral, qui l’a reconnu en juin coupable "d’obstruction à la justice".Il a détruit des milliers de documents relatifs aux comptes d’Enron dans la crainte d’être mis en cause. D’autres procès suivront. Il faut des coupables à l’opinion et au gouvernement Bush.
Mais si Enron était un cas extrême, il n’était pas isolé. Bénéfices fictifs, chiffres d’affaires gonflés, bilans manipulés, détournements... Les années 1990 - celles de la bulle, de la spéculation, de l’argent facile - révèlent jour après jour leurs turpitudes."Nous savions que c’était un casino, nous pensions qu’il était au moins honnête", reconnaît Barton Biggs, le principal stratège de la banque Morgan Stanley. Enron, WorldCom, Tyco, Adelphia, Global Crossing, la liste des entreprises en faillite dont les comptes étaient truqués ne cesse de s’allonger. A chaque fois, les histoires semblent différentes et tellement semblables : les dirigeants ont trompé les actionnaires et les salariés pour s’enrichir. Les fausses informations permettaient de continuer à faire monter le cours de Bourse et de vendre les stock-options avec de considérables plus-values. Plus de 250 sociétés américaines, un nombre sans précédent, réviseront leurs comptes cette année, et parmi elles des noms aussi prestigieux que Microsoft, General Electric, Xerox...
Sensible à l’écœurement et l’exaspération de dizaines de millions de salariés et d’actionnaires américains, le Congrès a décidé, à l’approche des élections de novembre, de réformer le système en dépit des réticences de la Maison Blanche, des lobbies patronaux, de bon nombre de républicains et même d’Harvey Pitt, le président de la SEC. Adoptée à la fin du mois de juillet, la loi Sarbanes-Oxley est le texte le plus important depuis soixante-dix ans pour le fonctionnement de l’économie américaine. Il crée un organisme indépendant de contrôle des commissaires aux comptes, augmente considérablement les peines encourues par les dirigeants d’entreprise indélicats et fixe dans le détail leurs obligations. Mais les débuts de la nouvelle loi ont été particulièrement chaotiques. Harvey Pitt a été contraint en novembre de démissionner, tout comme le président, qui venait tout juste d’être désigné, de la nouvelle autorité de la profession comptable. La réticence du président de la SEC face à toute réforme, sa volonté de protéger le système plus que les épargnants, ont créé un nouveau scandale et augmenté encore la confusion.
"La culture des patrons s’est résumée, avec l’euphorie boursière, à prendre au passage tout ce qu’ils pouvaient plutôt qu’à se préoccuper de l’intérêt des actionnaires et des salariés", résume le démocrate Arthur Lewitt, ancien président de la SEC. L’administration Bush l’avait remplacé par Harvey Pitt en août 2001, le jugeant "trop agressif envers les entreprises". M. Lewitt dénonçait déjà de façon prémonitoire "les relations malsaines entre les sociétés, les analystes financiers et leurs employeurs". Et il n’hésitait pas à affirmer que "la peur de l’humiliation, des mises en accusation publiques, de la ruine, changent et changeront les comportements des dirigeants". Mais pour retrouver la confiance des épargnants et des salariés, il faudra du temps."Le processus de guérison s’annonce long, prévient Lynn Reaser, économiste en chef de Bank of America. Investir est un acte de foi dans l’avenir, dans une société, dans ses dirigeants. Ils sont beaucoup à l’avoir oublié."
Eric Leser
A demain
