Mon amie ne sait pas rediger un com sur un article. Du coup il voulais souligner par ce commentaire qu’il est ravi du contenu de ce blog internet.
je vous remercie
bourguiba abderrazak
I like to party, not look articles up online. You made it hpaepn.
On est mardi 1er novembre 2011, déjà neuf mois que ben ali s’est enfui et il est caché, comme un rat, en Arabie Saudite. Son collègue Gaddafi a été tué.
Après la lecture de cette lettre, tout cela parait être comme un cauchemar pour celles et ceux qui ne l’ont pas vécu personnellement. Cependant, le mal a sévi longtemps, beaucoup trop longtemps en Tunisie. Il est temps que ça change.
Tout un système policier qui s’effondre, la justice vient de renaître, certes encore fragile mais sera équitable insh’Allah.
Oui il a un fils qui est mon meilleur ami et croyez moi, même si son père et loin de lui sa ne fait pas de lui un mauvais père il s’occupe très bien de lui et Selim va le voir de temps en temps. Je suis au cœur de cette affaire et je peux donc savoir les ressentis de chacun...
ةcoutez quand on ne connait pas la personne on ne juge pas ! Je connais personnellement Monsieur Tebourski et je sais que c’est un homme bon, et je pense que si il a demander a rester en France c’est surtout pour son Fils !
Ne le jugez pas car vous ne le connaissez pas comme je le connais ! Je suis la meilleure amie de son fils Selim. Je sais qu’Adel est un homme bon alors arrêtez tous vos blabla et essayer donc de comprendre le fond de la chose. Merci et bonne soirée
the death of an African giant
Par : Y. Mérabet
En outre, contrairement à ce que pensent aujourd’hui de nombreux libyens, la chute de Kadhafi profite à tout le monde sauf à eux. Car, dans une Afrique où les pays de la zone subsaharienne riche en ressources minérales tournaient complètement le dos à la France pour aller vers la Chine, il fallait bien que monsieur Sarkozy trouve un autre terrain fertile pour son pays. La France n’arrive plus à vendre ses produits manufacturés ou de décrocher un marché en Afrique, elle risque de devenir un PSD C’est pour cela que l’on a vu une France prête à tout pour renverser ou assassiner Kadhafi ; surtout quand l’on sait que la Libye est l’une des premières réserves en Hydrocarbures d’Afrique et de Sebha est la capitale mondiale du trafic Franco-libyen de concentré d’uranium Nigérien. Egalement, l’on sait que jusqu’ici, les populations libyennes n’avaient rien à envier aux Français, ils vivaient richement mieux sans se suer. Puisque Kadhafi faisait tout son possible pour les mettre à l’abri du besoin. Il est donc temps pour les libyens de choisir pleinement futur partenaire occidental. Car si en cinquante ans de coopération la France n’a pu rien apporter à l’Afrique subsaharienne. Vat-elle apporter maintenant aux libyens un bonheur supérieur à celui que leur donnait leur Guide. Rien à offrir à ces ignorants de libyens, sauf des repas communs dans les poubelles de la ville Paris, en France c’est déjà la famine ? Lui, qui durant plusieurs décennies était l’un des faiseurs d’hommes les plus efficaces sur le continent Africain. De son existence, Kadhafi était le leader le plus généreux d’Afrique. Pas un seul pays africain ne peut nier aujourd’hui n’avoir jamais gouté un seul pétro –Dinar du guide Libyen. Aveuglement, et motivé par son projet des Etats-Unis d’Afrique, Kadhafi de son existence a partagé l’argent du pétrole libyen avec de nombreux pays africains, qu’ils soient Francophones, Anglophones ou Lusophones. Au sein même de l’union Africaine, le roi des rois d’Afrique s’était presque érigé en un bailleur de fond très généreux. Jusqu’à l’heure actuelle, il existe sur le continent de nombreux présidents qui ont été portés au pouvoir par Kadhafi. Mais, curieusement, même pas un seul de ces élèves de Kadhafi n’a jusqu’ici eu le courage de lui rendre le moindre hommage.Au lendemain du vote de la résolution 1973 du conseil de sécurité de l’ONU, certains pays membres de l’union africaine sous l’impulsion de Jacob Zuma ont tenté d’apporter un léger soutien au guide libyen. Un soutien qui finalement s’est éteint totalement sans que l’on ne sache pourquoi. Même l’union africaine qui au départ conditionnait avec amertume la prise du pouvoir libyen par un groupe de terroristes et la reconnaissance du CNT libyen constitués de traitres, s’est finalement rétracté de façon inexplicable. Et curieusement, jusqu’aujourd’hui, aucun gouvernement consensuel n’a été formé en Libye. Depuis l’annonce de l’assassinat de Mouammar Kadhafi, cette union africaine dont Mouammar Kadhafi était pourtant l’un des principaux défenseurs et ayant assuré le dernier mandat, n’a encore délivré aucun message officiel de condoléance à ses proches ou de regret. Egalement, même ceux qui hier tentaient de le soutenir n’ont pas eu le moindre courage de lever leur petit doigt pour rendre hommage à leur mentor. Jusqu’à l’heure actuel, seul l’ancien archevêque sud-africain et prix Nobel de paix Desmond TUTU a regretté cet acte ignoble. Même le président Abdoulaye Wade que l’on sait pourtant proche des révoltés libyens n’a pas encore salué la mort de l’homme qu’il souhaitait tant. Le lendemain de sa mort, un vendredi pas un musulman n’a prié pour lui ?.. A ce jour, sur le continent Africain, seul l’homme de la rue et les medias ont le courage de parler de cette assassina crapuleux du guide libyen. Mais, cette attitude des dirigeants africains ne surprend personne, dans la mesure où l’on sait que chaque président a peur de se faire remarquer par un Nicolas Sarkozy qui est capable de tout si la tête d’un président africain ou d’un arabe l’énerve.
Conclusion La Libye et l’Afrique toute entière viennent de tourner une page d’or avec la perte de Mouammar .
Traitre et maudit que je sois, si j’étais un libyen ?
Journaliste indépendant (Algérian Society for International Relations)
119, Rue Didouche Mourad
Alger centre
J’ai écrit un livre qui mérite d’être lu :
TOUT EST POSSIBLE - L’AVENIR DE LA TUNISIE
Vous pouvez télécharger le livre sur mon site Internet :
http://www.go4tunisia.de
Dr. Jamel Tazarki
Allemagne
Ma mére Térésa oui notre mére je suis abderrazak bourguiba le frére de mon meilleur ami Farouk .
vous peut etre me connait mais je pense pas que nous avont eu l’occasion de vous voir .
je suis désolé pour ce qui a passé pour mon frére Farouk .
Omar etait un homme exeptionnel un vrai homme j’ai passé avec lui 6 mois dans le prison nous étions plus que deux fréres.
soyez fiére de Farouk
et que la paradi soit pour lui
La Monarchie Constitutionnelle est l’avenir est la garantie des droits et libertés pour la Tunisie, la Libye et toute l’Afrique du Nord. Le Roi est l’âme du peuple, Il est porteur du sentiment d’unité nationale et du patrimoine historique du peuple. LA MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE EST LE PLUS SUR MOYEN POUR EVITER QU’UN PRESIDENT FINISSE UN JOUR EN DICTATEUR (voyez le cas du roi d’Espagne, sauveur des libertés après le Franquisme).
Bonjour Mesdames, Messieurs,
Je souhaite attirer votre attention sur le faite que ce Barbouze comme vous le dites, a retourné sa veste à l’instant où il s’est assuré du départ définitif du ZABA plus exactement le 18 Janvier 2011.
Mais encore ce dernier qui détient pas un seul titre comme auprès du RCD mais aussi faison parti de plusieurs association et surout la chambre Franco-Tunisienne de marseille ou il a volé récemment le portfolio pour se faire une nouvelle peau et une nouvelle virginité auprès de la Tunisie, avec un pseudo symposium tenue au pôle technologique sis à la Gazelle (Ariana).
Rappel du passé : Khaled Néji représentant de l’office de l’huile près du consulat générale de Tunisie à Marseille a été victime de sa (Stoufida).
Monsieur Kahled Néji a été limogé de son poste, radié de ses fonctions, décédés suite à une attaque cardiaque après avoir visité les prisons Tunisiennes
Je souhaite que cette personne n’intervienne plus sur le sol Tunisien afin de crée des réseaux encore pire qu’avant et revenir au pouvoir par la fenêtre.
Aidez moi à dire la vérité sur ce malheureux de la Sbikha (kairouan) qui fout la honte à son peuple.
Ce Virus, qui trompe sa femme sans scrupule ni honte. A trahit ce que nos ancêtres ont essayé de bâtir, bravour, fraternité dévouement, sincérité.
Il est et il sera toujours à l’antipode des Tunisiens , lèches botes et au plurielles
Vive la Tunisie sans hypocrites
bonjour je suis tres heureuse que mr tlili soit libere mais je n arrive pas avoir de nouvelles precises je tiens a dire que c est un MONSIEUR exceptionnel et qu il ne merite vraiment pas ce qu il a endure j aimerai pouvoir lui exprimer tte ma sympathie
Voilà quatre ans se sont écoulés et votre combat a porté ses fruits. J’aurais pas osé signer ces quelques mots par mon nom réel si vous n’avez pas milité pour ’ma’ liberté. Reconnaissante et le mot ne peut résumer ce que je ressens et tout le respect que je vous porte.
Merci...
Lilia Weslaty
Les petits cons s’amusent à faire leurs graffitis imbéciles même sur les statues couvertes de prestige et d’histoire de Carthage ; on en a maintenant fini avec Ben Ali, avec la censure et l’étouffement des idées et de coeur opéré par son régime. Mais on en finira jamais avec l’idiotie des fondamentalistes islamiques qui promenent leurs femmes en burka, parce que c’est la seule façon par laquelle savent voir une femme : comme une bête dangeureuse. On en finira pas facilement, terrible dictature, avec ceux qui demandent maintenant de couper les mains, les jambes et les bras, suivant l’obsolète loi coranique, sans se faire aucun souci de l’Homme. Jésus, le Christ en est le plus grand champion, le Rédempteur de l’humanité, Lui qui a porté la Croix pour nous TOUS ; quant à la mafia et à al-Capone, nous les plaçerons comme un héritage historique de cet islam que tant s’acharnent à défendre par l’ignorance (mafia vient de l’arabe dialectal anciene "mafiah", c’est-à-dire "protection", la mafia est nait et c’est culturellement radiquée dans une ancienne terre d’islam, la Sicile)
j’ai aimé ce que vous pensé . suis de ton coté. tu me trouvera a l’appui
"Joyeux Ramadan", à tous les musulmans.
Sommaire :
Partie arabe : (Al Quds Al Arabi) :
Bonne lecture !
Le premier ministre israélien Ariel Sharon, privé d’une majorité à la Knesset depuis le départ des travaillistes de son gouvernement le 30 octobre, a annoncé mardi la dissolution du parlement et la tenue d’élections anticipées sous quatre-vingt-dix jours.
Quelques minutes plus tôt, le président de l’Etat, Moshé Katsav, avait personnellement annoncé qu’il avait accepté de dissoudre la Knesset à la demande de M.Sharon et avait indiqué que les élections anticipées auraient probablement lieu "début février".
Pour sa part, le chef du parti d’opposition Meretz (gauche laïque), Yossi Sarid, a indiqué, après avoir parlé à M. Katsav, que ce scrutin aurait "sans doute" lieu le 4 février.
"Les développements m’ont amené à prendre la décision la plus responsable et la moins mauvaise, qui est de dissoudre la Knesset", a déclaré M. Sharon lors d’une brève conférence de presse à Jérusalem.
"J’ai rencontré ce matin le président et lui ai demandé son accord pour tenir des élections dans les quatre-vingt-dix jours. Le président m’a donné son accord et j’en ai fait état aux responsables des formations politiques, ainsi qu’au président de la Knesset", a affirmé le chef du gouvernement.
M. Sharon a violemment critiqué ses anciens partenaires travaillistes, affirmant que "l’union nationale était indispensable et que c’est toujours le cas".
Il accusé le Parti travailliste d’avoir mis en avant "des raisons politiques irresponsables" pour démissionner de son gouvernement et avoir ainsi provoqué "un éclatement inutile du cabinet contraire à la volonté du peuple".
"Je l’ai dit jadis et je le répète aujourd’hui : des élections aujourd’hui, ce n’est pas ce dont l’Etat a besoin", a-t-il martelé.
Depuis la défection des travaillistes, qui l’avait laissé à la tête d’un gouvernement minoritaire ne disposant plus que de 55 voix à la Knesset, sur un total de 120, M. Sharon négociait avec l’Union nationale, coalition de trois petits partis d’extrême-droite, pour la convaincre de se joindre à son cabinet.
Mais M. Sharon a expliqué que ces partis avaient présenté "des exigences auxquelles (il ne pouvait) souscrire", car elles auraient abouti à "changer les lignes du programme gouvernemental", notamment en ce qui concerne les relations avec les Palestiniens.
Le chef de l’Union nationale, Avigdor Lieberman, avait notamment demandé pour prix de son ralliement que le prochain gouvernement dénonce officiellement les accords d’Oslo de 1993 sur l’autonomie palestinienne, qu’il expulse des Territoires le président de l’Autorité palestinienne, Yasser Arafat, et qu’il écarte l’idée d’un Etat palestinien, dont la création est pourtant préconisée par le président américain George W. Bush et par le plan adopté par le Quartette (Etats-Unis, ONU, Russie et UE).
"Je ne toucherai pas aux ententes stratégiques avec les Etats-Unis pour ne pas compromettre les relations privilégiées que j’ai réussi à lier avec la Maison Blanche", a dit M. Sharon.
"Je me suis fixé une règle, qui est de ne pas céder au chantage politique, et je respecterai cette règle", a-t-il ajouté.
L’ancien premier ministre israélien Benjamin Nétanyahou a annoncé mardi avoir accepté le portefeuille des affaires étrangères au sein du gouvernement sortant dirigé par Ariel Sharon. "J’ai annoncé au pemier ministre que j’accepte le poste de ministre des afaires étrangères dans le gouvernement sortant", a déclaré M. Nétanyahou lors d’une conférence de presse. "Je ferai ce que je pourrais pour aider jusqu’aux élections", a-t-il ajouté. "Ariel Sharon a pris la bonne décision en annonçant la tenue d’élections anticipées", a-t-il poursuivi.
En annonçant la dissolution de la Knesset, M. Sharon a indiqué que son offre faite à M. Nétanyahou, était "toujours valable, mais sans conditions". "J’ai proposé la diplomatie à Benjamin Nétanyahou et ma proposition est toujours valable, mais sans conditions et conformément aux lignes du programme gouvernemental", avait-il. M. Nétanyahou st le rival de M. Sharon au sein du Likoud, le grand parti de la droite israélienne, dont il ambitionne de devenir le chef à la place du pemier ministre sortant.
Avec AFP et Reuters
La composition du Parlement israélien sortant
Voici la composition du parlement israélien sortant, dont le premier ministre Ariel Sharon a annoncé mardi la dissolution. Des élections anticipées doivent avoir lieu dans les quatre-vingt-dix jours pour élire un nouveau Parlement. Après la défection des Travaillistes, qui ont quitté le 30 octobre son gouvernement d’union nationale, M. Sharon ne pouvait plus compter que sur le soutient de 55 élus sur les 120 que compte la Knesset.
Les partis soutenant encore le gouvernement sortant de M. Sharon sont les suivants :
1) Le Likoud (droite), le grand parti de la droite, dirigé par Ariel Sharon : 19 députés
2) Le Shass (ultra-orthodoxe), représentant les sépharades (juifs d’Orient) : 17 députés
3) La Liste unifiée de la Thora, formée d’ultra-orthodoxes ashkénazes (juifs originaires de l’Europe non méditerranéenne) est en fait composée de deux groupes : Agoudat Israël (3 députés) et Degel Ha Thora (2 députés)
4) Le Parti du centre : 5 députés
5) Le Parti national religieux (PNR), émanation des colons juifs de Cisjordanie et de la bande de Gaza : 5 députés
6) Israël Be’Alya, parti russophone de droite : 4 députés
Les autres formations membres du Parlement sortant sont les suivantes :
7) Le Parti travailliste : 25 députés
8) Le Gesher, qui défend les couches sociales défavorisées : 2 députés
9) Le Meretz, parti laïque de gauche : 10 députés
10) Am Ehad (gauche syndicale) : 2 députés
11) Le Choix démocratique, parti russophone : 2 députés
12) Le Hérout (extrême droite) : 1 député
13) Le Shinouï (laïc centriste) : 6 députés
14) Le bloc Union nationale, coalition de partis d’extrême droite : 7 députés
15) Partis arabes : 10 députés
Avec AFP
II Ramadan :
http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3208—296946-,00.html
LA MOSQUةE Omar de la rue Jean-Pierre-Timbaud, dans le 11e arrondissement de Paris, traîne une bien mauvaise réputation. Depuis que Gilles Kepel, dans son livre de 1987 sur Les Banlieues de l’islam (Seuil), l’a décrite comme le centre du Tabligh, le grand mouvement piétiste et missionnaire de l’islam. Depuis, surtout, que Fouad Ali Saleh, déguisé en marchand de fleurs ambulant, est venu recruter à la sortie de la prière les deux nervis qui l’aidèrent à ensanglanter Paris et la rue de Rennes en 1986. Pourtant, le quartier a beaucoup changé, la mosquée aussi. Dans ce secteur branché, les bars alternatifs supplantent progressivement les librairies islamiques. Les Chinois de Belleville gagnent du terrain, le centre du Tabligh a déménagé à Saint-Denis, mais la mosquée Omar conserve une clientèle fidèle de Tunisiens et reste le siège de l’association Foi et Pratique, qui représente un Tabligh modéré et assagi.
Depuis quelques mois, le modeste bâtiment blanc au porche peint en vert sort de sa léthargie. La nouvelle a parcouru la rue musulmane : le cheikh Hammami est de retour ! Figure historique de l’islam de France, introducteur du Tabligh et fondateur de la mosquée Omar, cet ancien maçon tunisien jouit encore d’un certain prestige. En 1994, au cours d’un voyage au pays, il a été arrêté par les autorités tunisiennes et placé en résidence surveillée. Libéré en avril, il est venu reprendre en main sa mosquée et son association. Lundi 4 novembre, il faisait sa grande rentrée pour la "nuit du doute", au cours de laquelle doit être déterminé le début du ramadan.
La fixation du premier jour du ramadan, c’est un peu le baromètre de l’islam de France. D’une année à l’autre, l’aiguille indique "beau fixe" ou "mauvais temps", selon que les musulmans s’unissent ou s’entre-déchirent. En ce moment, elle est sur "avis de tempête". Les croyants entrent dans le mois du jeûne en ordre dispersé. Eternels rivaux, l’Union des organisations islamiques de France (UOIF) et la Mosquée de Paris annonceront séparément le premier jour du ramadan. Avec le retour du cheikh Hammami, un troisième pôle est en train de troubler le jeu. Le vieux cheikh a été rejoint en effet par la Fédération nationale des musulmans de France (FNMF, à dominante marocaine) et par plusieurs mosquées indépendantes, réunies dans une coordination nationale. Leurs responsables ont annoncé les premiers à la mosquée Omar que le ramadan débuterait le mercredi 6 novembre, avec la naissance de la nouvelle lune.
L’affaire cache un malaise plus profond. La consultation sur l’islam de France, qui devait aboutir à la désignation d’un conseil français du culte musulman, est en plein éclatement. La FNMF et le Tabligh réclament des élections, la Mosquée de Paris les repousse, l’UOIF négocie âprement avec le ministère de l’intérieur la proportion entre élection et cooptation dans le processus de désignation. Jamais la perspective de créer une instance représentative de l’islam de France n’a paru aussi éloignée.
Xavier Ternisien
Washington espère un vote de l’ONU jeudi
Les Etats-Unis devaient soumettre, mardi 5 novembre, au Conseil de sécurité des Nations unies leur projet de résolution modifié sur le désarmement de l’Irak. Les Américains espèrent obtenir un vote dès jeudi. "L’idée est de mettre (le texte) sur la table demain (mardi) avec un vote possible jeudi", a déclaré lundi un haut responsable de l’administration Bush sous couvert de l’anonymat. "Nous avons tenu compte des points de vue que nous avons entendus", a déclaré le porte-parole du département, Richard Boucher, à propos des critiques de la France et de la Russie.
A Bagdad, le président irakien Saddam Hussein, tout en estimant inutile un nouveau texte, a affirmé que son pays "prendra en considération" toute résolution adoptée par l’ONU sur l’Irak, à condition qu’elle "ne couvre pas les visées belliqueuses des Etats-Unis". Les Etats-Unis ont traité par le mépris ces nouvelles déclarations. "Cela semble différent de ce qu’il a dit hier, et c’est probablement différent de ce qu’il dira demain",a ironisé Richard Boucher. – (AFP.)
III USA & Yémen :
http://fr.news.yahoo.com/021105/202/2u14k.html
mardi 5 novembre 2002, 15h53
Les Etats-Unis lancent la guerre antiterroriste au Yémen
SANAA (AFP) - Les Etats-Unis ont engagé pour la première fois la guerre antiterroriste au Yémen, tuant cette semaine un responsable d’Al-Qaïda et cinq de ses compagnons dans une opération attribuée à la CIA alors que Sanaa affirme enquêter sur les circonstances de l’incident.
L’agence centrale américaine du renseignement (CIA) a tué dimanche les six personnes, membres présumés d’Al-Qaïda, grâce à un missile tiré par un avion sans pilote contre leur véhicule dans la région désertique d’Al-Naqaa, près de Maareb, à 200 km à l’est de Sanaa, ont rapporté lundi plusieurs chaînes de télévision américaines.
Selon CNN, c’est un missile Hellfire tiré par un drone de la CIA qui a fait exploser la voiture où se trouvaient les six personnes, dont Ali Qaëd Sunian Al-Harthi, responsable présumé d’Al-Qaïda d’Oussama ben Laden. Al-Harthi est l’un des principaux organisateurs de l’attentat perpétré en octobre 2000 contre un navire de guerre américain, l’USS Cole, qui avait fait 17 morts parmi les marins, a indiqué un responsable du Pentagone.
L’ambassadeur américain au Yémen, Edmund Hull, se trouvait à Maareb le jour de l’attaque et il n’a quitté la région que lundi, ont affirmé des dignitaires tribaux locaux. "Des experts militaires américains ont été vus ces derniers jours dans la région, en compagnie d’unités des forces spéciales yéménites", a ajouté l’un de ces dignitaires, sous couvert d’anonymat.
Des témoins avaient indiqué lundi que l’explosion du véhicule tout terrain à bord duquel se trouvaient les six personnes avait été provoquée par deux roquettes tirées par un hélicoptère de l’armée yéménite. En confirmant l’explosion et la mort de ses six occupants, un porte-parole du ministère yéménite de l’Intérieur avait indiqué "selon les premières indications, Ali Qaëd Sunian Al-Harthi, qui était recherché par les services de sécurité pour sa participation à des actes de sabotage, figurait parmi les six tués". "Les services de sécurité yéménites continuent d’enquêter pour élucider les circonstances de l’incident et déterminer l’identité des (autres) occupants de la voiture", a ajouté le porte-parole du ministère.
Le ministère de l’Intérieur a également annoncé lundi l’arrestation de deux personnes soupçonnées d’avoir ouvert le feu la veille sur un hélicoptère de la compagnie pétrolière américaine Hunt Oil près de Sanaa, blessant un passager. Cet incident, survenu le même jour que celui d’Al-Naqaa, "est un acte terroriste", a déclaré une source proche de l’enquête se fondant sur "les indications préliminaires".
Les Etats-Unis ont envoyé quelque 150 militaires au Yémen pour entraîner et conseiller les forces gouvernementales, engagées dans une campagne antiterroriste contre des membres présumés d’Al-Qaïda d’Oussama ben Laden, commanditaire proclamé des attentats antiaméricains du 11 septembre 2001. Depuis le 11 septembre 2001, les Etats-Unis ont envoyé quelque 150 militaires au Yémen pour entraîner et conseiller les forces gouvernementales engagées dans une "campagne antiterroriste" menée contre les membres présumés d’Al-Qaïda, d’Oussama ben Laden.
Mais le Yémen a toujours manifesté son opposition à la présence de forces opérationnelles américaines sur son territoire. "Les forces yéménites sont seules responsables de mener cette campagne avec la coopération des Américains, qui se limite uniquement au renseignement et à l’entraînement et non aux opérations sur le terrain", affirmait ainsi à la mi-septembre un responsable yéménite.
La coopération bilatérale s’est toutefois encore élargie depuis l’attaque terroriste menée contre un pétrolier français le 7 octobre dernier qui, selon les responsables américains, ressemble beaucoup à l’opération menée le 12 octobre 2000 contre l’USS Cole.
IV Des référendums aux USA :
« L’Amérique veut-elle légaliser la marijuana ? », s’interrogeait le magazine Time la semaine dernière. La question peut surprendre certains, mais elle sera néanmoins posée sous diverses formes à des millions d’électeurs américains lors du scrutin d’aujourd’hui. Non contents d’élire leurs nouveaux représentants au Congrès, les Américains doivent répondre à plus de 200 référendums organisés à travers tout le pays. Dans cinq Etats, la marijuana sera au centre de plusieurs référendums, pour développer notamment son utilisation à des fins médicales.
Lobbies. A San Francisco, par exemple, la ville demande à ses habitants si elle peut ou non en planter et la distribuer dans le cadre de son système de santé. Tout cela malgré l’opposition ouverte du gouvernement fédéral, qui a déjà organisé plusieurs raids contre les cultivateurs de marijuana californiens. Cet Etat est l’un des huit à avoir voté précédemment en faveur du recours à l’herbe pour certains patients. Dans le Nevada, une proposition encore plus controversée suggère de légaliser la possession de marijuana jusqu’à 85 grammes. Dans le Dakota-du-Sud, les lobbies pro-marijuana ont imposé un référendum qui permettrait aux juges de se prononcer pour ou contre les lois en vigueur, et donc de rendre des jugements en dehors du strict cadre légal.
Les référendums touchent traditionnellement à de nombreuses questions de société et reflètent la plupart du temps les préoccupations locales. En Californie toujours, les résidents d’Hollywood devront par exemple décider s’ils veulent ou non faire sécession de Los Angeles pour pouvoir gérer eux-mêmes leurs affaires municipales.
En Oklahoma, il faudra décider d’interdire ou non les combats de coqs. En Floride, ceux qui iront voter doivent se prononcer sur la possibilité de maintenir en cage des truies en gestation, un référendum qui pourrait avoir un impact important sur l’économie de l’Etat.
« Démocratie ». Enfin, sur un mode un peu plus sérieux, plusieurs Etats doivent décider de changer leurs lois électorales et leurs méthodes de vote, afin d’éviter les problèmes apparus lors de la dernière présidentielle. « Tous ces référendums permettent à chacun de faire des choix en dehors du gouvernement et des élus, résume Dane Waters, présidente de l’Institut pour les référendums. C’est la pleine expression de la démocratie ».
Les services secrets allemands s’attendent à un attentat d’Al-Quaïda
Le chef du réseau Al-Qaïda, Oussama ben Laden est toujours en vie et pourrait tenter de commettre un nouvel attentat d’envergure, a déclaré mardi le président des services de renseignement allemands (BND), August Hanning, dans une interview à la chaîne de télévision ZDF, diffusée mardi soir. Ce n’est qu’une question de temps, a affirmé M. Hanning.
Selon lui, l’Allemagne elle-même doit faire face à un "grand danger" provenant d’une attaque possible du réseau Al-Qaïda. Non seulement Oussama ben Laden est encore en vie, mais il est toujours opérationnel, a prévenu le patron de la BND au cours de l’émission "Frontal 21", qui sera diffusée dans la soirée. Le leader d’Al-Qaïda et ses lieutenants se déplacent dans les régions reculées et difficiles d’accès à la frontière entre l’Afghanistan et le Pakistan, assure encore M. Hanning. Il est bien aidé. Il est opérationnel dans des régions qui sont difficiles d’accès, a-t-il raconté, poursuivant que ben Laden ne reste pas longtemps au même endroit, ce qui ne permet pas de déterminer facilement sa position.
Le chef de la BND croit encore qu’Oussama ben Laden est en train de préparer une guérilla en Afghanistan et certaines indications démontrent que la Force internationale d’assistance à la sécurité en Afghanistan (ISAF) devra probablement faire face à des attaques terroristes. Par ailleurs, August Hanning craint que son pays soit confronté à un "danger terroriste", qui a pris une nouvelle dimension, après l’annonce par le second de ben Laden, Ayman al-Zawahiri, sur une bande sonore diffusée début octobre par la chaîne qatariote Al-Jazira, menaçant de combattre l’Allemagne et la France pour leur alliance avec les Etats-Unis dans la lutte anti-terroriste.
Alors que les services de renseignement occidentaux ne croient pas Oussama ben Laden capable d’utiliser des armes nucléaires, il n’est pas à exclure qu’il ait pu développer des "bombes sales", a averti M. Hanning, se référant à d’autres moyens, capables de déclencher des contaminations hautement radioactives. Le chef des renseignements allemands est également revenu sur l’attentat de Bali, qui a fait près de 200 morts le 12 octobre dernier, persuadé que d’autres sites touristiques seraient visés. Il a notamment mentionné la Thaïlande, les Philippines, expliquant qu’au cours des derniers mois, de plus en plus d’informations avaient fait état de menaces sur des centres touristiques et que ceux-ci sont d’ailleurs observés en vue d’un probable attentat.
Pour August Hanning, de nouvelles stratégies doivent être considérées et il ne faut plus seulement considérer le terrorisme comme étant "une guerre des cultures" ou une contradiction générale entre le christianisme et l’islam. A long terme, il faudra davantage prendre en considération les racines du terrorisme, à savoir les problèmes sociaux, économiques, la globalisation, a-t-il conclu.
En septembre et en juillet derniers, les services de renseignements allemands avaient déjà déclaré qu’Oussama ben Laden était toujours en vie, s’abritant dans la région frontalière afghano-pakistanaise et se déplaçant peu. Le BND avait également averti qu’Al-Qaïda était en train de se réorganiser au Pakistan.
DPA