Mon amie ne sait pas rediger un com sur un article. Du coup il voulais souligner par ce commentaire qu’il est ravi du contenu de ce blog internet.
je vous remercie
bourguiba abderrazak
I like to party, not look articles up online. You made it hpaepn.
On est mardi 1er novembre 2011, déjà neuf mois que ben ali s’est enfui et il est caché, comme un rat, en Arabie Saudite. Son collègue Gaddafi a été tué.
Après la lecture de cette lettre, tout cela parait être comme un cauchemar pour celles et ceux qui ne l’ont pas vécu personnellement. Cependant, le mal a sévi longtemps, beaucoup trop longtemps en Tunisie. Il est temps que ça change.
Tout un système policier qui s’effondre, la justice vient de renaître, certes encore fragile mais sera équitable insh’Allah.
Oui il a un fils qui est mon meilleur ami et croyez moi, même si son père et loin de lui sa ne fait pas de lui un mauvais père il s’occupe très bien de lui et Selim va le voir de temps en temps. Je suis au cœur de cette affaire et je peux donc savoir les ressentis de chacun...
ةcoutez quand on ne connait pas la personne on ne juge pas ! Je connais personnellement Monsieur Tebourski et je sais que c’est un homme bon, et je pense que si il a demander a rester en France c’est surtout pour son Fils !
Ne le jugez pas car vous ne le connaissez pas comme je le connais ! Je suis la meilleure amie de son fils Selim. Je sais qu’Adel est un homme bon alors arrêtez tous vos blabla et essayer donc de comprendre le fond de la chose. Merci et bonne soirée
the death of an African giant
Par : Y. Mérabet
En outre, contrairement à ce que pensent aujourd’hui de nombreux libyens, la chute de Kadhafi profite à tout le monde sauf à eux. Car, dans une Afrique où les pays de la zone subsaharienne riche en ressources minérales tournaient complètement le dos à la France pour aller vers la Chine, il fallait bien que monsieur Sarkozy trouve un autre terrain fertile pour son pays. La France n’arrive plus à vendre ses produits manufacturés ou de décrocher un marché en Afrique, elle risque de devenir un PSD C’est pour cela que l’on a vu une France prête à tout pour renverser ou assassiner Kadhafi ; surtout quand l’on sait que la Libye est l’une des premières réserves en Hydrocarbures d’Afrique et de Sebha est la capitale mondiale du trafic Franco-libyen de concentré d’uranium Nigérien. Egalement, l’on sait que jusqu’ici, les populations libyennes n’avaient rien à envier aux Français, ils vivaient richement mieux sans se suer. Puisque Kadhafi faisait tout son possible pour les mettre à l’abri du besoin. Il est donc temps pour les libyens de choisir pleinement futur partenaire occidental. Car si en cinquante ans de coopération la France n’a pu rien apporter à l’Afrique subsaharienne. Vat-elle apporter maintenant aux libyens un bonheur supérieur à celui que leur donnait leur Guide. Rien à offrir à ces ignorants de libyens, sauf des repas communs dans les poubelles de la ville Paris, en France c’est déjà la famine ? Lui, qui durant plusieurs décennies était l’un des faiseurs d’hommes les plus efficaces sur le continent Africain. De son existence, Kadhafi était le leader le plus généreux d’Afrique. Pas un seul pays africain ne peut nier aujourd’hui n’avoir jamais gouté un seul pétro –Dinar du guide Libyen. Aveuglement, et motivé par son projet des Etats-Unis d’Afrique, Kadhafi de son existence a partagé l’argent du pétrole libyen avec de nombreux pays africains, qu’ils soient Francophones, Anglophones ou Lusophones. Au sein même de l’union Africaine, le roi des rois d’Afrique s’était presque érigé en un bailleur de fond très généreux. Jusqu’à l’heure actuelle, il existe sur le continent de nombreux présidents qui ont été portés au pouvoir par Kadhafi. Mais, curieusement, même pas un seul de ces élèves de Kadhafi n’a jusqu’ici eu le courage de lui rendre le moindre hommage.Au lendemain du vote de la résolution 1973 du conseil de sécurité de l’ONU, certains pays membres de l’union africaine sous l’impulsion de Jacob Zuma ont tenté d’apporter un léger soutien au guide libyen. Un soutien qui finalement s’est éteint totalement sans que l’on ne sache pourquoi. Même l’union africaine qui au départ conditionnait avec amertume la prise du pouvoir libyen par un groupe de terroristes et la reconnaissance du CNT libyen constitués de traitres, s’est finalement rétracté de façon inexplicable. Et curieusement, jusqu’aujourd’hui, aucun gouvernement consensuel n’a été formé en Libye. Depuis l’annonce de l’assassinat de Mouammar Kadhafi, cette union africaine dont Mouammar Kadhafi était pourtant l’un des principaux défenseurs et ayant assuré le dernier mandat, n’a encore délivré aucun message officiel de condoléance à ses proches ou de regret. Egalement, même ceux qui hier tentaient de le soutenir n’ont pas eu le moindre courage de lever leur petit doigt pour rendre hommage à leur mentor. Jusqu’à l’heure actuel, seul l’ancien archevêque sud-africain et prix Nobel de paix Desmond TUTU a regretté cet acte ignoble. Même le président Abdoulaye Wade que l’on sait pourtant proche des révoltés libyens n’a pas encore salué la mort de l’homme qu’il souhaitait tant. Le lendemain de sa mort, un vendredi pas un musulman n’a prié pour lui ?.. A ce jour, sur le continent Africain, seul l’homme de la rue et les medias ont le courage de parler de cette assassina crapuleux du guide libyen. Mais, cette attitude des dirigeants africains ne surprend personne, dans la mesure où l’on sait que chaque président a peur de se faire remarquer par un Nicolas Sarkozy qui est capable de tout si la tête d’un président africain ou d’un arabe l’énerve.
Conclusion La Libye et l’Afrique toute entière viennent de tourner une page d’or avec la perte de Mouammar .
Traitre et maudit que je sois, si j’étais un libyen ?
Journaliste indépendant (Algérian Society for International Relations)
119, Rue Didouche Mourad
Alger centre
J’ai écrit un livre qui mérite d’être lu :
TOUT EST POSSIBLE - L’AVENIR DE LA TUNISIE
Vous pouvez télécharger le livre sur mon site Internet :
http://www.go4tunisia.de
Dr. Jamel Tazarki
Allemagne
Ma mére Térésa oui notre mére je suis abderrazak bourguiba le frére de mon meilleur ami Farouk .
vous peut etre me connait mais je pense pas que nous avont eu l’occasion de vous voir .
je suis désolé pour ce qui a passé pour mon frére Farouk .
Omar etait un homme exeptionnel un vrai homme j’ai passé avec lui 6 mois dans le prison nous étions plus que deux fréres.
soyez fiére de Farouk
et que la paradi soit pour lui
La Monarchie Constitutionnelle est l’avenir est la garantie des droits et libertés pour la Tunisie, la Libye et toute l’Afrique du Nord. Le Roi est l’âme du peuple, Il est porteur du sentiment d’unité nationale et du patrimoine historique du peuple. LA MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE EST LE PLUS SUR MOYEN POUR EVITER QU’UN PRESIDENT FINISSE UN JOUR EN DICTATEUR (voyez le cas du roi d’Espagne, sauveur des libertés après le Franquisme).
Bonjour Mesdames, Messieurs,
Je souhaite attirer votre attention sur le faite que ce Barbouze comme vous le dites, a retourné sa veste à l’instant où il s’est assuré du départ définitif du ZABA plus exactement le 18 Janvier 2011.
Mais encore ce dernier qui détient pas un seul titre comme auprès du RCD mais aussi faison parti de plusieurs association et surout la chambre Franco-Tunisienne de marseille ou il a volé récemment le portfolio pour se faire une nouvelle peau et une nouvelle virginité auprès de la Tunisie, avec un pseudo symposium tenue au pôle technologique sis à la Gazelle (Ariana).
Rappel du passé : Khaled Néji représentant de l’office de l’huile près du consulat générale de Tunisie à Marseille a été victime de sa (Stoufida).
Monsieur Kahled Néji a été limogé de son poste, radié de ses fonctions, décédés suite à une attaque cardiaque après avoir visité les prisons Tunisiennes
Je souhaite que cette personne n’intervienne plus sur le sol Tunisien afin de crée des réseaux encore pire qu’avant et revenir au pouvoir par la fenêtre.
Aidez moi à dire la vérité sur ce malheureux de la Sbikha (kairouan) qui fout la honte à son peuple.
Ce Virus, qui trompe sa femme sans scrupule ni honte. A trahit ce que nos ancêtres ont essayé de bâtir, bravour, fraternité dévouement, sincérité.
Il est et il sera toujours à l’antipode des Tunisiens , lèches botes et au plurielles
Vive la Tunisie sans hypocrites
bonjour je suis tres heureuse que mr tlili soit libere mais je n arrive pas avoir de nouvelles precises je tiens a dire que c est un MONSIEUR exceptionnel et qu il ne merite vraiment pas ce qu il a endure j aimerai pouvoir lui exprimer tte ma sympathie
Voilà quatre ans se sont écoulés et votre combat a porté ses fruits. J’aurais pas osé signer ces quelques mots par mon nom réel si vous n’avez pas milité pour ’ma’ liberté. Reconnaissante et le mot ne peut résumer ce que je ressens et tout le respect que je vous porte.
Merci...
Lilia Weslaty
Les petits cons s’amusent à faire leurs graffitis imbéciles même sur les statues couvertes de prestige et d’histoire de Carthage ; on en a maintenant fini avec Ben Ali, avec la censure et l’étouffement des idées et de coeur opéré par son régime. Mais on en finira jamais avec l’idiotie des fondamentalistes islamiques qui promenent leurs femmes en burka, parce que c’est la seule façon par laquelle savent voir une femme : comme une bête dangeureuse. On en finira pas facilement, terrible dictature, avec ceux qui demandent maintenant de couper les mains, les jambes et les bras, suivant l’obsolète loi coranique, sans se faire aucun souci de l’Homme. Jésus, le Christ en est le plus grand champion, le Rédempteur de l’humanité, Lui qui a porté la Croix pour nous TOUS ; quant à la mafia et à al-Capone, nous les plaçerons comme un héritage historique de cet islam que tant s’acharnent à défendre par l’ignorance (mafia vient de l’arabe dialectal anciene "mafiah", c’est-à-dire "protection", la mafia est nait et c’est culturellement radiquée dans une ancienne terre d’islam, la Sicile)
j’ai aimé ce que vous pensé . suis de ton coté. tu me trouvera a l’appui
Sommaire :
Partie arabe : (Al Quds Al Arabi) :
La guerre : des semaines avant les premiers bombardements sur Bagdad, le 20 mars, ceux dont le métier est d’informer avaient commencé à s’y préparer. Non seulement presse écrite, radios et télévisions avaient prévu des pages ou des éditions spéciales et organisé le départ de leurs reporters, mais elles avaient réfléchi à ce qu’elles allaient dire.
Dès le 25 février, Patrice Bertin, directeur adjoint de la rédaction de France-Inter, prévenait dans une note : "La guerre est un "exercice" auquel nul journaliste et nulle antenne ne peut se targuer d’être rodé". Autoproclamé "Colonel Bertin" pour l’occasion, il appelait ses troupes à la vigilance sur ces "mots-clés qui sont autant d’outils de propagande" et prenait notamment en exemple : "martyrs", "croisés", "victimes innocentes", "lâches agressions", "odieux attentats" ou "bombes intelligentes".
A part cette dernière _expression pourtant pour le moins paradoxale, les médias français ont majoritairement banni les termes destinés à donner de la guerre une image désincarnée comme les fameux "dégâts collatéraux" ou les "frappes chirurgicales" de la première guerre du Golfe, en 1991. Ce conflit-là et d’autres, notamment celui du Kosovo, ont manifestement servi de leçon. Pour Alain Rey, chroniqueur sur l’antenne de France-Inter et directeur de la rédaction des éditions Le Robert, le traitement du conflit par les médias français s’est révélé "décent" et le discours militaire "très neutre", comparé à d’autres époques. Hormis, bien sûr, les harangues de Mohammed Saïd Al-Sahaf, ministre de l’information de Saddam Hussein, qui étaient probablement surtout destinées à remonter le moral des Irakiens, selon M. Rey.
La deuxième guerre du Golfe a débuté... dès que les Américains lui ont donné un nom : "Liberté pour l’Irak". Ont alors commencé les opérations de bombardement massif baptisées "Choc et stupeur" ou encore "Opération décapitation". Des noms qui ont quasiment valeur de marque. "Cette communication tend à donner une cohérence aux opérations militaires", souligne Alice Krieg-Planque, maître de conférences à l’université Paris-XII et auteur de Purification ethnique, une formule et son histoire (CNRS Communication, 2003, 35 euros), un livre consacré au conflit yougoslave.
C’est l’absence de "vocabulaire politiquement correct" qui a frappé M. Rey. Du coup, il note le retour à une terminologie militaire classique, comme "bombardements" ou "pillages", des valeurs sûres en temps de guerre en somme. Pour les médias soucieux de ne pas transformer le compte rendu de la guerre en simulacre de jeu vidéo, il faut aussi se méfier du vocabulaire militaire riche en termes techniques mais aussi évocateurs. Des missiles Tomahawk aux chars Abrams, en passant par l’hélicoptère Apache, la panoplie guerrière renvoie souvent à des figures héroïques américaines, tandis que les divisions Nabuchodonosor ou Al-Hammourabi rappellent, elles, le passé prestigieux de l’Irak.
La guerre fait aussi surgir des mots nouveaux ou marquants, dont certains passeront peut-être dans le langage courant. La liste des chroniques quasi quotidiennes de M. Rey sur France-Inter en livre un florilège et donne une chronologie assez précise du conflit en Irak : de "pétrole" le 3 mars à "vitale" le 15 avril (en opposition à "centrale") pour qualifier l’action de l’ONU dans la remise en route de l’Irak et "pragmatique" le 16 avril pour qualifier le coup de téléphone de Jacques Chirac à George Bush, ou encore "bavure" à propos du "missilage" - l’invention est de lui - des journalistes installés à l’hôtel Palestine de Bagdad. M. Rey s’amuse à souligner au passage quelques euphémismes militaires comme ce "message fort" envoyé à Saddam Hussein, qui consiste in fine à éliminer le destinataire dudit message.
L’emploi de "sécuriser", qui vient du verbe anglais to secure, l’a mis en colère. "Ce mot est peut-être plus supportable en anglais, avance-t-il. En français, il s’applique à quelqu’un. Là on prétend sécuriser une ville en la détruisant préventivement par peur de la riposte !"
Cette formule a également retenu l’attention de Mme Krieg-Planque ; elle explique son succès auprès des médias par sa polyvalence : "Elle peut signifier tout à la fois occupation, démilitarisation, désarmement, mais aussi destruction d’une population militaire ou civile."
Autre mot dont le succès ne se dément pas, "reconstruction", lui aussi sujet à caution. "Ce terme complexe englobe toutes les dimensions, aussi bien économique que politique ou sociale. Le fait qu’il soit apparu avant même le début du conflit est choquant", affirme Mme Krieg-Planque. A contrario, M. Rey pronostique une fin rapide pour "embedded" pourtant beaucoup utilisé au sein des rédactions et qui désigne les journalistes "intégrés", autrement dit embarqués avec l’armée américaine.
De ce conflit, le linguiste retient plutôt des termes comme l’"hyperpuissance" américaine qui devrait, selon lui, marquer durablement "le déséquilibre mondial", et "unilatéral", qui montre "la débâcle du droit international". Dans un autre registre, celui de la diplomatie, il s’étonne du ton employé par Jacques Chirac lorsque ce dernier évoque "les armées d’occupation" pour désigner les troupes anglo-américaines à Bagdad.
Pour les médias aussi, le choix des termes témoigne de la difficulté à se situer. Entre la guerre en Irak, le conflit irakien, la guerre contre l’Irak, l’offensive anglo-américaine, le conflit américano-irakien, les nuances d’interprétation ne manquent pas. De même, comment appeler les troupes en Irak ? Pas question d’avoir recours au terme "les alliés", usité lors de la première guerre du Golfe mais trop évocateur de la deuxième guerre mondiale. Aux "forces de la coalition", _expression retenue par les Américains, les médias français ont souvent préféré "troupes anglo-américaines". "La diversité des expressions témoigne de l’ambiguïté d’être contre l’intervention sans souhaiter pour autant son échec", analyse Mme Krieg-Planque. Les journalistes français ont aussi laissé transparaître quelque ironie en commentant l’_expression "tirs amis" (friendly fires, en anglais), c’est-à-dire les erreurs fatales des militaires américains qui ont pris pour cibles des soldats anglais ou américains.
Mais, aux yeux de M. Rey, le mot le plus fort reste... "guerre". Lorsqu’il est prononcé, c’est qu’il est trop tard. A la différence du début du XXe siècle où il représentait une valeur positive, "c’est un mot qui gêne aux entournures, sinon pourquoi George Bush aurait-il parlé de "la guerre la plus humaine qui soit" ?"
Laurence Girard et Martine Valo
http://infos.netscape.fr/info/NDepeche?id=147957&cat_id=3
28 avril, 15h41
Tikrit fidèle à Saddam Hussein, Bagdad veut effacer sa trace
"Happy Birthday, Saddam Hussein", peut-on lire griffonné sur des murs de Tikrit, l’ancien fief du raïs irakien qui, s’il est toujours vivant, aura 66 ans ce lundi. Mais le ton est bien différent à Bagdad, où on a fêté l’anniversaire de "l’âne" Saddam dans la rigolade.
A Tikrit, à 180 kilomètres au nord de Bagdad, de nombreux portraits à l’effigie du président déchu ont été détruits, mais des habitants de cette ville de 100.000 habitants, choyée par l’ancien régime, ont inscrit çà et là des graffitis lui souhaitant un joyeux anniversaire.
"Happy Birthday, Saddam Hussein", "Fuck you Bush", "Saddam, we love you" : tels sont quelques uns des messages anonymes apparus dans la ville, dont certains ont été effacés par les soldats américains.
"Saddam est irremplaçable", déclare un ancien soldat, ajoutant que c’est lui "qui nous a tout donné, la vie, la sécurité et la stabilité". "Nous allons vaincre les Américains, nous ne deviendrons pas une nouvelle Palestine", avertit-il.
Durant les deux décennies et demie du règne de Saddam Hussein, Tikrit était le siège de festivités gigantesques. Mais cette année, aucun préparatif n’a été observé dans la ville, dont les forces américaines se sont emparées le 14 avril.
A Bagdad, en revanche une foule d’habitants de la banlieue chiite de Sadr City (ex-Saddam City) célébrait le 66ème anniversaire de Saddam Hussein, en ridiculisant un âne censé incarner le dictateur déchu.
"Pour la première fois de ma vie, je ne vais pas être obligé d’assister aux cérémonies d’anniversaire de Saddam. C’était un dictateur, mais il n’était qu’un âne à la tête de l’Irak", déclare Ali, 24 ans.
La plupart des Irakiens "faisaient semblant d’être heureux chaque année pour l’anniversaire de Saddam tout simplement parce qu’ils avaient peur", ajoute-t-il.
"Nous allons apporter des fleurs et un gâteau pour l’âne cet après-midi", indique Hassan al-Hussein, 27 ans, l’un des organisateurs de cette "cérémonie" d’un nouveau genre.
Une foule de jeunes garçons de cette énorme banlieue de près de 2 millions d’habitants, presque tous chiites, applaudissent lorsqu’un homme plante sur le dos de l’âne un arbre en plastique et un panneau qui dit : "Le 28 avril, c’est ton anniversaire, toi le vaincu !".
Mais tout le monde n’était pas d’humeur à rire de l’ancien dictateur.
"Franchement, j’ai d’autres choses en tête", dit Hassan Khoussaï, 35 ans. "Nous voulons garantir nos droits en tant que chiites, et nous voulons un gouvernement irakien pour l’Irak".
D’autres semblaient toujours craindre de s’exprimer.
"Peut-être que c’est une bonne chose qu’il ait été renversé. Mais nous avions assez à manger sous Saddam, et maintenant c’est le chaos", marmonne Samia Aziz, tout en jetant des regards inquiets autour d’elle.
"Beaucoup de gens croient que Saddam est toujours vivant et qu’il va revenir, peut-être même aujourd’hui pour son anniversaire", explique Mohamed al-Hussein.
Toujours à Bagdad, dans la foule de milliers de chiites qui manifestait lundi pour réclamer un "congrès national" pour décider de l’avenir du pays, on crie "Non, Non à Saddam, Oui, Oui à l’islam".
"Cet anniversaire est une journée noire, et je vais la célébrer en enlevant toutes les traces de Saddam que je trouverai autour de moi", assure Hajj Jaber, représentant d’un laboratoire pharmaceutique turc.
"Jusqu’à présent, quand quelqu’un parle de Saddam, on regarde à droite et à gauche pour voir si on n’est pas écouté. Saddam est parti mais on ne sera pas tranquille tant qu’il ne sera pas attrapé", explique à l’AFP un scénariste de théâtre, Ali Hamid.
http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3210—318312-,00.html
Alger, Tamanrasset de nos envoyés spéciaux
L’affaire des touristes disparus dans le Sahara algérien pourrait rapidement trouver son épilogue. Selon une source autorisée de l’armée algérienne, les 31 touristes européens dont on est sans nouvelles, pour certains d’entre eux, depuis le 22 février sont détenus dans le désert, à plusieurs centaines de kilomètres à l’ouest d’Illizy, une petite ville algérienne proche de la frontière avec la Libye.
"Les otages sont en bonne santé et leur vie n’est pas menacée", a affirmé au Monde ce haut responsable, sous couvert d’anonymat.
Les touristes - de cinq nationalités, dont 15 Allemands et 10 Autrichiens - seraient entre les mains des islamistes du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) et de leur responsable local, l’émir Ammari, dit Abdelrezak, un homme d’une quarantaine d’années, originaire de Tebessa, dans l’est du pays, l’un des derniers chefs islamistes "historiques" toujours en liberté.
Les rebelles - une dizaine d’hommes - et leurs otages, séparés en deux groupes, se trouveraient dans une zone d’accès difficile, truffée de grottes et de canyons. Ils disposeraient encore de réserves d’eau importantes, mais les vivres commenceraient à leur manquer. Il y a quelques jours, deux membres du groupe islamiste circulant à bord d’un véhicule auraient été pris en chasse par les forces algériennes, selon la même source. Lors d’un échange de coups de feu, l’un d’eux aurait été blessé. Cependant, les hommes du GSPC auraient réussi à s’enfuir.
Les responsables militaires algériens affirment qu’ils n’ont pas l’intention de délivrer les touristes par la force, un scénario que redoutent certains gouvernements des pays européens concernés. Le mot d’ordre est de "préserver la vie des touristes quitte à laisser filer les terroristes". "On trouvera toujours une occasion de les attraper un jour ou l’autre", explique, toujours, le haut gradé de l’armée.
VةHICULE ABANDONNة
Sans en avoir la preuve formelle, les autorités algériennes sont convaincues que le groupe islamiste avait prévu de quitter la zone avec les otages, soit en remontant vers le nord, soit en piquant vers le sud, en direction du Niger, pour se mettre en sécurité. Pris de vitesse par l’armée, qui a rapidement entamé des recherches à l’ouest d’Illizy, ils n’auraient pas pu mettre leur projet à exécution. C’est à 150 km à l’ouest de cette ville que le véhicule d’un couple allemand, disparu depuis le 8 mars, a été retrouvé, dimanche, par l’armée algérienne. Il s’agit d’un camion de marque Iveco, dont la batterie a été démontée.
Selon l’interlocuteur du Monde, il ne fait aucun doute que les ravisseurs, loin d’être des voleurs de grand chemin, obéissent à des mobiles idéologiques, même si, jusqu’à présent, ils n’ont exprimé aucune revendication. Ils escomptaient peut-être échanger leurs otages contre des islamistes récemment condamnés par la justice allemande, dans le cadre d’un projet d’attentat à Strasbourg. Mais ce n’est qu’une hypothèse, souligne le responsable militaire.
Ses informations sont les plus précises fournies à ce jour par les autorités algériennes. Elles tranchent avec la prudence officielle ("aucune éventualité n’est écartée", affirmait récemment la ministre de la communication, Khalida Toumi), quand elles ne contredisent pas d’autres déclarations. Interrogé par le journal El Watan, un colonel de la gendarmerie impliqué dans les recherches affirme, dans l’édition dominicale du quotidien francophone, que les touristes se seraient égarés à la suite de tempêtes de sable qui ont balayé la région dès la fin février. Selon l’officier, "près de 5 000 militaires", épaulés par 300 guides locaux, participent aux recherches.
"FOUS DU DةSERT"
Le mutisme des autorités, pendant près de deux mois, avait alimenté les hypothèses les plus folles, en particulier à Tamanrasset, la "capitale" du Sahara algérien. Située à 2 000 km au sud d’Alger, la ville ambitionne de devenir "la Mecque du tourisme saharien". Depuis trois ans, elle avait bien progressé dans ce sens. De septembre à mai, des charters venus d’Europe lui amènent des "fous du désert" en nombre de plus en plus importants. Ils étaient à peine plus de 3 000 en 2000. En 2002, leur nombre avait grimpé à plus de 8 000. Et 2003 s’annonçait comme une nouvelle année record.
C’est cette "croissance fantastique", selon le responsable du tourisme à Tamanrasset, Abdelmalek Moulay, que la disparition mystérieuse des 31 touristes menace de casser. Au cours des dernières semaines, beaucoup de tour-opérateurs ont annulé des randonnées dans le désert. Ceux qui, contre l’avis des gouvernements européens, ne l’ont pas fait ont vu fondre le nombre des inscrits, au risque de cantonner Tamanrasset de nouveau dans son rôle de ville garnison - ce qu’elle est redevenue aujourd’hui.
Florence Beaugé et Jean-Pierre Tuquoi
IV Tennis :
http://infos.netscape.fr/info/NDepeche?id=147992&cat_id=2
28 avril, 16h40
Andre Agassi : un champion sans âge
Par Stéphane GHAZARIAN
Andre Agassi fête mardi ses 33 ans, un âge auquel la plupart des joueurs de tennis ont déjà raccroché leur raquette ou sont tout prêts à le faire, qui plus est lorsqu’ils sont riches, et pères de famille, comme c’est le cas de l’Américain depuis un an et demi.
"Sur le court, je ne vois pas d’âge", affirmait Agassi après avoir conquis dimanche à Houston (Texas) son quatrième trophée de la saison, le 58e de sa carrière, et le titre officieux de plus vieux N.1 mondial de l’histoire du tennis moderne.
"Tout dépend de votre jeu et du désir, poursuivait-il après son triomphe texan aux dépens d’Andy Roddick, un compatriote de 13 ans son cadet face auquel il est invaincu en quatre confrontations. Sans entrer dans le jeu des comparaisons, je peux seulement dire que je me sens plus fort et plus expérimenté sur le terrain. Mais les choses sont aussi plus difficiles en vieillissant."
"C’est vrai que si je me transpose 10 ans plus tôt, je n’aurais jamais pensé réussir une telle saison dix ans plus tard", avouait Agassi, lauréat pour la 13e fois depuis son 30e anniversaire. Seuls quatre joueurs ont remporté plus de titres après avoir soufflé leurs trente bougies.
Dix-sept ans après avoir disputé son premier tournoi ATP, le "kid de Las Vegas", dont la longue tignasse a été remplacée par un crâne dégarni, joue peut-être le meilleur tennis de sa carrière comme en témoigne ce début de saison exceptionnel.
Roland-Garros en vue
Résultat : il a remporté 23 des 24 matches disputés pour ajouter quatre titres à son palmarès, des Internationaux d’Australie à Houston en passant par San Jose (Californie) et Key Biscayne (Floride). Le seul faux pas est intervenu début mars au premier tour de Scottsdale (Arizona) lorsqu’il souffrait d’une tendinite à une épaule.
"C’est difficile de ne pas me réjouir de mon jeu actuel, avouait le lauréat de huit titres en Grand Chelem. Je frappe la balle très bien et j’arrive à trouver les bons coups aux bons moments. Je n’en reviens pas. Je ne pouvais espérer un meilleur début (de saison)."
D’autant que les succès lui ont permis de déloger l’Australien Lleyton Hewitt du premier rang mondial, retour sur un trône qu’il avait occupé à deux reprises par le passé, lorsqu’il était à la lutte avec son rival Pete Sampras, autre trentenaire qui semble désormais plus tenté par la retraite.
Agassi avait accédé au premier rang la première fois le 10 avril 1995, restant en place durant 30 semaines. Il était réapparu au sommet en septembre 1999 (pour 52 semaines), année de son renouveau après une chute aux enfers.
"C’est déjà une année superbe. Elle l’aurait été même si elle s’était terminée en Australie. Mais cela ne fait que s’améliorer", se réjouissait Agassi.
Un constat sous forme d’avertissement à tous ses rivaux avant d’aborder la campagne européenne menant à la terre rouge parisienne de Roland-Garros où il a gagné une fois (1999) en trois finales.
http://fr.sports.yahoo.com/030428/5/3647a.html
lundi 28 avril 2003, 15h35
Tennis : un match Becker-Edberg cette année au Queen’s
LONDRES (AP) - Boris Becker et Stefan Edberg, deux experts du jeu sur gazon désormais à la retraite, disputeront un match exhibition pour marquer le 25e anniversaire du tournoi du Queen’s, qui sert chaque année de répétition générale avant Wimbledon.
Les deux hommes, qui se sont affrontés trois fois consécutivement en finale de Wimbledon entre 1988 et 1990, disputeront un set en huit jeux entre les finales du double et du simple le 15 juin prochain.
Becker a remporté le Queen’s à quatre reprises. Edberg, battu deux fois en finale par son rival allemand, l’a gagné une fois.
Becker a signé sa première victoire dans le Queen’s en 1985, avant de devenir trois semaines plus tard le plus jeune lauréat de Wimbledon, à l’âge de 17 ans. Il a ensuite gagné le tournoi en 1987, 1988 et 1996.
Edberg l’a gagné en 1991 et a perdu ses finales face à Becker en 1988 et 1996. Le dernier match ayant opposé les deux hommes a été remporté 6-4, 7-6 par Becker en finale du Queen’s.
A Wimbledon, Edberg a battu Becker en finale des éditions 1988 et 1990, tandis que l’Allemand est venu à bout du Suédois en 1989.
Edberg a désormais 37 ans, deux ans de plus que Becker. AP