En réponse à :
15 décembre 2004, par orar
5 décembre 2004
Aux amarades : Néjib, Baguanda, Nour (et son petit frère), John et Amethyst
A la Tunisie
Ma patrie
tu es si loin
si loin de mes mains
qui désirent
s’enterrer dans ton ventre
pour renaître en un olivier
dont les racines nous écrirons sur le poème de la terre
dont les doigts nous sculpterons dans les empreintes
des yeux du ciel statique
mes mains qui désirent
se noyer dans les flots de ton chhili
et racheter les vagues insouciantes
dans la marche funéraire (...)