Mon amie ne sait pas rediger un com sur un article. Du coup il voulais souligner par ce commentaire qu’il est ravi du contenu de ce blog internet.
je vous remercie
bourguiba abderrazak
I like to party, not look articles up online. You made it hpaepn.
On est mardi 1er novembre 2011, déjà neuf mois que ben ali s’est enfui et il est caché, comme un rat, en Arabie Saudite. Son collègue Gaddafi a été tué.
Après la lecture de cette lettre, tout cela parait être comme un cauchemar pour celles et ceux qui ne l’ont pas vécu personnellement. Cependant, le mal a sévi longtemps, beaucoup trop longtemps en Tunisie. Il est temps que ça change.
Tout un système policier qui s’effondre, la justice vient de renaître, certes encore fragile mais sera équitable insh’Allah.
Oui il a un fils qui est mon meilleur ami et croyez moi, même si son père et loin de lui sa ne fait pas de lui un mauvais père il s’occupe très bien de lui et Selim va le voir de temps en temps. Je suis au cœur de cette affaire et je peux donc savoir les ressentis de chacun...
ةcoutez quand on ne connait pas la personne on ne juge pas ! Je connais personnellement Monsieur Tebourski et je sais que c’est un homme bon, et je pense que si il a demander a rester en France c’est surtout pour son Fils !
Ne le jugez pas car vous ne le connaissez pas comme je le connais ! Je suis la meilleure amie de son fils Selim. Je sais qu’Adel est un homme bon alors arrêtez tous vos blabla et essayer donc de comprendre le fond de la chose. Merci et bonne soirée
the death of an African giant
Par : Y. Mérabet
En outre, contrairement à ce que pensent aujourd’hui de nombreux libyens, la chute de Kadhafi profite à tout le monde sauf à eux. Car, dans une Afrique où les pays de la zone subsaharienne riche en ressources minérales tournaient complètement le dos à la France pour aller vers la Chine, il fallait bien que monsieur Sarkozy trouve un autre terrain fertile pour son pays. La France n’arrive plus à vendre ses produits manufacturés ou de décrocher un marché en Afrique, elle risque de devenir un PSD C’est pour cela que l’on a vu une France prête à tout pour renverser ou assassiner Kadhafi ; surtout quand l’on sait que la Libye est l’une des premières réserves en Hydrocarbures d’Afrique et de Sebha est la capitale mondiale du trafic Franco-libyen de concentré d’uranium Nigérien. Egalement, l’on sait que jusqu’ici, les populations libyennes n’avaient rien à envier aux Français, ils vivaient richement mieux sans se suer. Puisque Kadhafi faisait tout son possible pour les mettre à l’abri du besoin. Il est donc temps pour les libyens de choisir pleinement futur partenaire occidental. Car si en cinquante ans de coopération la France n’a pu rien apporter à l’Afrique subsaharienne. Vat-elle apporter maintenant aux libyens un bonheur supérieur à celui que leur donnait leur Guide. Rien à offrir à ces ignorants de libyens, sauf des repas communs dans les poubelles de la ville Paris, en France c’est déjà la famine ? Lui, qui durant plusieurs décennies était l’un des faiseurs d’hommes les plus efficaces sur le continent Africain. De son existence, Kadhafi était le leader le plus généreux d’Afrique. Pas un seul pays africain ne peut nier aujourd’hui n’avoir jamais gouté un seul pétro –Dinar du guide Libyen. Aveuglement, et motivé par son projet des Etats-Unis d’Afrique, Kadhafi de son existence a partagé l’argent du pétrole libyen avec de nombreux pays africains, qu’ils soient Francophones, Anglophones ou Lusophones. Au sein même de l’union Africaine, le roi des rois d’Afrique s’était presque érigé en un bailleur de fond très généreux. Jusqu’à l’heure actuelle, il existe sur le continent de nombreux présidents qui ont été portés au pouvoir par Kadhafi. Mais, curieusement, même pas un seul de ces élèves de Kadhafi n’a jusqu’ici eu le courage de lui rendre le moindre hommage.Au lendemain du vote de la résolution 1973 du conseil de sécurité de l’ONU, certains pays membres de l’union africaine sous l’impulsion de Jacob Zuma ont tenté d’apporter un léger soutien au guide libyen. Un soutien qui finalement s’est éteint totalement sans que l’on ne sache pourquoi. Même l’union africaine qui au départ conditionnait avec amertume la prise du pouvoir libyen par un groupe de terroristes et la reconnaissance du CNT libyen constitués de traitres, s’est finalement rétracté de façon inexplicable. Et curieusement, jusqu’aujourd’hui, aucun gouvernement consensuel n’a été formé en Libye. Depuis l’annonce de l’assassinat de Mouammar Kadhafi, cette union africaine dont Mouammar Kadhafi était pourtant l’un des principaux défenseurs et ayant assuré le dernier mandat, n’a encore délivré aucun message officiel de condoléance à ses proches ou de regret. Egalement, même ceux qui hier tentaient de le soutenir n’ont pas eu le moindre courage de lever leur petit doigt pour rendre hommage à leur mentor. Jusqu’à l’heure actuel, seul l’ancien archevêque sud-africain et prix Nobel de paix Desmond TUTU a regretté cet acte ignoble. Même le président Abdoulaye Wade que l’on sait pourtant proche des révoltés libyens n’a pas encore salué la mort de l’homme qu’il souhaitait tant. Le lendemain de sa mort, un vendredi pas un musulman n’a prié pour lui ?.. A ce jour, sur le continent Africain, seul l’homme de la rue et les medias ont le courage de parler de cette assassina crapuleux du guide libyen. Mais, cette attitude des dirigeants africains ne surprend personne, dans la mesure où l’on sait que chaque président a peur de se faire remarquer par un Nicolas Sarkozy qui est capable de tout si la tête d’un président africain ou d’un arabe l’énerve.
Conclusion La Libye et l’Afrique toute entière viennent de tourner une page d’or avec la perte de Mouammar .
Traitre et maudit que je sois, si j’étais un libyen ?
Journaliste indépendant (Algérian Society for International Relations)
119, Rue Didouche Mourad
Alger centre
J’ai écrit un livre qui mérite d’être lu :
TOUT EST POSSIBLE - L’AVENIR DE LA TUNISIE
Vous pouvez télécharger le livre sur mon site Internet :
http://www.go4tunisia.de
Dr. Jamel Tazarki
Allemagne
Ma mére Térésa oui notre mére je suis abderrazak bourguiba le frére de mon meilleur ami Farouk .
vous peut etre me connait mais je pense pas que nous avont eu l’occasion de vous voir .
je suis désolé pour ce qui a passé pour mon frére Farouk .
Omar etait un homme exeptionnel un vrai homme j’ai passé avec lui 6 mois dans le prison nous étions plus que deux fréres.
soyez fiére de Farouk
et que la paradi soit pour lui
La Monarchie Constitutionnelle est l’avenir est la garantie des droits et libertés pour la Tunisie, la Libye et toute l’Afrique du Nord. Le Roi est l’âme du peuple, Il est porteur du sentiment d’unité nationale et du patrimoine historique du peuple. LA MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE EST LE PLUS SUR MOYEN POUR EVITER QU’UN PRESIDENT FINISSE UN JOUR EN DICTATEUR (voyez le cas du roi d’Espagne, sauveur des libertés après le Franquisme).
Bonjour Mesdames, Messieurs,
Je souhaite attirer votre attention sur le faite que ce Barbouze comme vous le dites, a retourné sa veste à l’instant où il s’est assuré du départ définitif du ZABA plus exactement le 18 Janvier 2011.
Mais encore ce dernier qui détient pas un seul titre comme auprès du RCD mais aussi faison parti de plusieurs association et surout la chambre Franco-Tunisienne de marseille ou il a volé récemment le portfolio pour se faire une nouvelle peau et une nouvelle virginité auprès de la Tunisie, avec un pseudo symposium tenue au pôle technologique sis à la Gazelle (Ariana).
Rappel du passé : Khaled Néji représentant de l’office de l’huile près du consulat générale de Tunisie à Marseille a été victime de sa (Stoufida).
Monsieur Kahled Néji a été limogé de son poste, radié de ses fonctions, décédés suite à une attaque cardiaque après avoir visité les prisons Tunisiennes
Je souhaite que cette personne n’intervienne plus sur le sol Tunisien afin de crée des réseaux encore pire qu’avant et revenir au pouvoir par la fenêtre.
Aidez moi à dire la vérité sur ce malheureux de la Sbikha (kairouan) qui fout la honte à son peuple.
Ce Virus, qui trompe sa femme sans scrupule ni honte. A trahit ce que nos ancêtres ont essayé de bâtir, bravour, fraternité dévouement, sincérité.
Il est et il sera toujours à l’antipode des Tunisiens , lèches botes et au plurielles
Vive la Tunisie sans hypocrites
bonjour je suis tres heureuse que mr tlili soit libere mais je n arrive pas avoir de nouvelles precises je tiens a dire que c est un MONSIEUR exceptionnel et qu il ne merite vraiment pas ce qu il a endure j aimerai pouvoir lui exprimer tte ma sympathie
Voilà quatre ans se sont écoulés et votre combat a porté ses fruits. J’aurais pas osé signer ces quelques mots par mon nom réel si vous n’avez pas milité pour ’ma’ liberté. Reconnaissante et le mot ne peut résumer ce que je ressens et tout le respect que je vous porte.
Merci...
Lilia Weslaty
Les petits cons s’amusent à faire leurs graffitis imbéciles même sur les statues couvertes de prestige et d’histoire de Carthage ; on en a maintenant fini avec Ben Ali, avec la censure et l’étouffement des idées et de coeur opéré par son régime. Mais on en finira jamais avec l’idiotie des fondamentalistes islamiques qui promenent leurs femmes en burka, parce que c’est la seule façon par laquelle savent voir une femme : comme une bête dangeureuse. On en finira pas facilement, terrible dictature, avec ceux qui demandent maintenant de couper les mains, les jambes et les bras, suivant l’obsolète loi coranique, sans se faire aucun souci de l’Homme. Jésus, le Christ en est le plus grand champion, le Rédempteur de l’humanité, Lui qui a porté la Croix pour nous TOUS ; quant à la mafia et à al-Capone, nous les plaçerons comme un héritage historique de cet islam que tant s’acharnent à défendre par l’ignorance (mafia vient de l’arabe dialectal anciene "mafiah", c’est-à-dire "protection", la mafia est nait et c’est culturellement radiquée dans une ancienne terre d’islam, la Sicile)
j’ai aimé ce que vous pensé . suis de ton coté. tu me trouvera a l’appui
Sommaire :
Partie arabe : (Al Jazeera) :
L’excellent site du CMAQ (Centre des Médias Alternatives du Québec), www.cmaq.net propose de nombreux articles et images des manifestations pour la paix organisées cette fin de semaine au Québec (les documents présentés sont essentiellement en rapport avec les marches de Montréal et de Québec). Le site offre également une vidéo de quelques minutes de la marche de Québec. Cette vidéo peut être consultée sur cet URL. http://www.cmaq.net/upload/10589.mov
Le prochain conflit du Golfe n’a pas encore eu lieu qu’on peut déjà en suivre le déroulement. Pas la peine d’aller regarder CNN ou les grands sites d’information, le scoop est à chercher sur Idleworm.com. Ce site Internet développé par Dermot O’Connor, un graphiste irlandais vivant à Los Angeles, propose "sa" version de la deuxième guerre du Golfe, rebaptisée pour l’occasion "deuxième guerre mondiale et demi". Le résultat donne un jeu en Flash pas très politiquement correct, mais effrayant à souhait. Il montre comment la région va glisser, pas tout à fait vers la troisième guerre mondiale, mais presque, avec des armes nucléaires, bactériologiques et chimiques. Dermot O’Connor est sûr de lui. Grâce à des algorithmes pointus, il aurait déterminé qu’on a 99,999 % de chances d’aller droit dans le mur.
Un coup d’œil sur le site permet de voir comment la belle machine de guerre va s’ensabler : on commence avec George W. Bush dans son bureau, avec sa garde rapprochée : Dick Cheney, Colin Powell, Donald Rumsfeld, Condoleezza Rice et John Ashcroft. Chacun en prend pour son grade : Rumsfled qui connaît les meilleurs moyens pour tout faire sauter et tuer un maximum de monde, Condoleezza Rice, qui connaît tout sur ces petits pays dangereux avec de drôles de noms.
Pour compléter le tableau, un rapide coup d’œil sur les protagonistes : forces américaines, britanniques, diplomates, irakiens, kurdes, turcs, talibans, etc. C’est mieux qu’une page de l’annuaire Jane’s, la bible des spécialistes de la chose militaire. Chacun est présenté avec ses forces et ses faiblesses. Les Américains, bien armés mais susceptibles de souffrir du syndrome de la guerre du Golfe, les Anglais, bons soldats à la baïonnette mais qui carburent au thé... En face, il y a l’armée irakienne, ou ce qu’il en reste. Ses points forts ? Elle a retenu les leçons de l’histoire et ne commettra pas les mêmes erreurs qu’en 1991. Ses points faibles ? Elle commettra forcément d’autres erreurs. Autour des acteurs principaux, une kyrielle de second rôles : talibans, Hezbollah, Brigades des martyrs d’Al-Aqsa, armée iranienne, etc.
Il ne reste plus qu’à "jouer" la partie. Rapidement, les forces américaines vont prendre le dessus, jusqu’au moment où l’Irak va lancer un premier missile équipé d’une charge bactériologique sur Haïfa, puis un autre, avec du matériel radioactif, sur Tel-Aviv. Le premier ministre israélien promet de ne pas réagir violemment, répondant avec subtilité et tact… vitrifiant Bagdad avec un seul missile.
Logiquement, la région s’embrase : en Arabie saoudite, en Egypte, au Liban, en Iran, à Gaza, au Pakistan, en Afghanistan, des groupes radicaux s’activent, se soulèvent, massacrent. Les Kurdes descendent du nord de l’Irak, tandis que les Turcs menacent d’écraser tout ce qui pourrait ressembler à un soulèvement kurde. Un diplomate américain est assassiné par des membres d’Al-Qaida, ce qui "ferme les portes à tout règlement politique dans la régions", selon Donald Rumsfeld.
L’agitation continue, l’Iran intervient dans le sud de l’Irak pour soutenir les chiites. On finit par retrouver le cadavre démantibulé de Saddam Hussein. Il ne reste plus qu’à trouver un personnage présentable pour diriger l’Irak… Nizar Al-Khazraji, Najib Al-Salihi ou Ahmad Al-Chalabi, présentés comme autant de clones massacreurs de Saddam Hussein. Quelle que soit la solution retenue, la région s’embrase, les missiles volent bas, entraînant de nouveaux pays dans la tourmente...
"C’est en lisant les sites Web dans le monde que je me suis dit qu’il fallait monter un jeu en Flash crédible sur la guerre, en s’inspirant des différentes sources d’informations que j’ai consultées", explique Dermot O’Connor. Le jeu, accessible depuis le mois de novembre, a mis deux mois pour attirer l’attention. Désormais, de nombreux mails de soutien, mais aussi des critiques, souvent argumentées, arrivent quotidiennement. "Ceux qui soutiennent la guerre ne sont pas nécessairement des bellicistes, reconnaît le graphiste de 34 ans. Beaucoup sont sincères quand ils disent qu’il est nécessaire de partir en guerre et nous respectons les points de vue opposés."
Le plus cocasse, c’est que cette animation est basée sur des faits réels, ou en tout cas une série d’articles parus dans la presse anglo-saxonne au cours des derniers mois. Ce qui n’empêche pas Dermot O’Connor d’être insulté par des internautes qui ne supportent pas une interprétation moins obtuse de l’actualité internationale et se demandent s’il n’est pas a) Français ou b) hippie communiste, avant de lui suggérer d’aller s’installer en Irak.
Pierre Bouvier
Jérusalem de notre correspondant
"Cette guerre n’est pas la nôtre" : la formule, à valeur officielle, a été utilisée à plusieurs reprises par le premier ministre israélien, Ariel Sharon. Une attaque américaine contre l’Irak ne concernerait le pays que dans la mesure où il devrait se préparer à d’éventuelles représailles irakiennes sur le modèle des tirs de missiles Scud de 1991. Ces tirs n’avaient fait au total que deux morts mais "le long bras" de Bagdad a durablement traumatisé la population et l’appréhension reste vive, encore aujourd’hui, en dépit de l’assurance manifestée par l’état-major israélien quant à l’incapacité dans laquelle se trouverait l’Irak de procéder à des tirs semblables.
Au-delà de cet aspect conjoncturel et du débat sur la légitimité d’une réponse israélienne à ces attaques hypothétiques, la variable irakienne a pourtant été à ce point intégrée par les autorités israéliennes au cours des derniers mois qu’elle est devenue un élément clef pour un éventuel après-Intifada.
Ephraïm Halévy, ancien directeur du Mossad, a été le premier à théoriser tout haut ce qui se dit tout bas au sein du Planning militaire israélien : un renversement du régime irakien aura nécessairement un "effet de dominos" sur l’ensemble de la région. Aux frontières d’Israël, principalement en Syrie, mais également à l’intérieur des territoires palestiniens. "La première Intifada a été stoppée par la première guerre du Golfe, la deuxième pourrait connaître un sort identique", ne craint pas d’assurer un très haut responsable militaire sous couvert d’anonymat, confiant dans le nouveau rapport de forces qui s’établirait "si une attaque américaine a lieu et si elle est victorieuse".
Pour le même haut responsable militaire israélien, le chef de l’Autorité palestinienne, Yasser Arafat, "pourrait alors perdre le peu qui lui reste : la légitimité que lui accordent encore les Européens et qui fait obstacle" au projet américain et israélien "de faire émerger une nouvelle direction palestinienne non compromise avec le terrorisme", et surtout présumée plus accommodante. Le chef de cabinet de M. Sharon, chargé des contacts avec les Palestiniens, Dov Weissglass, a prédit lui aussi, mardi 18 février, que le chef de l’Autorité palestinienne "n’occupera plus sa fonction en raisondepressions montantes contre lui", après une offensive américaine en Irak.
ERREUR STRATةGIQUE
M. Arafat est donc prévenu, même s’il s’est gardé de répéter sa très lourde erreur stratégique de 1990, lorsqu’il s’était aligné sur un régime irakien promis à la défaite après l’invasion du Koweït. Il risque, après avoir été associé à Oussama Ben Laden par M. Sharon à la suite des attentats anti-américains du 11 septembre 2001, d’être assimilé par Israël au président irakien dès le déclenchement d’une offensive américaine en Irak. Les responsables militaires israéliens se font fort de mettre en évidence les liens des Palestiniens avec Bagdad, ennemi irréductible d’Israël, et notamment les aides versées par le régime de Saddam Hussein aux familles des kamikazes même si elles échappent généralement aux circuits institutionnels palestiniens. Les autorités israéliennes se gardent bien, en revanche, de rappeler que, lors du sommet de la Ligue arabe à Beyrouth, en mars 2002, l’Irak avait approuvé, comme tous les autres pays, la perspective d’une normalisation avec Israël en échange d’une paix avec les Palestiniens, conformément au plan du prince saoudien Abdallah, rejeté alors par M. Sharon et qui est donc resté lettre morte.
C’est pour cette raison que les responsables militaires et politiques israéliens ne cessent d’annoncer sur tous les tons, depuis le mois d’octobre 2002, une guerre "imminente"dont ils espèrent en fait beaucoup. D’autant qu’ils ne s’attendent pas à payer un prix diplomatique semblable à celui acquitté en 1991. Les Etats-Unis avaient en effet imposé au premier ministre de l’époque, Itzhak Shamir, l’ouverture à Madrid d’un processus qui devait déboucher par la suite sur les accords d’Oslo et la réhabilitation de M. Arafat, deux ans plus tard.
Aujourd’hui, les autorités israéliennes sont convaincues de la solidité des liens tissés avec l’administration républicaine par M. Sharon. Ce dernier en a même fait l’un de ses principaux thèmes de campagne lors des élections du 28 janvier. L’un des rares bémols à cet optimiste réside cependant dans la situation économique désastreuse dans laquelle se trouve le pays, qui aurait grandement besoin d’une aide d’urgence américaine de 12 milliards de dollars (dont 8 milliards de garantie d’emprunt), en plus de l’aide annuelle de plus de 2 milliards de dollars. Les Etats-Unis disposent en la matière d’un levier puissant.
En 1991, parce que M. Shamir s’opposait au gel de la colonisation des territoires occupés prônée par Washington, une précédente administration républicaine avait refusé des garanties bancaires pour un montant de 10 milliards de dollars dont avait besoin Israël pour faciliter l’intégration des juifs en provenance de l’ancienne Union soviétique.
Gilles Paris
700 millions de dollars pour les Palestiniens
Les organisations et pays donateurs réunis à Londres, mercredi 19 février, par le comité ad hoc d’aide aux Palestiniens ont promis une aide de 700 millions de dollars (650 millions d’euros) à l’Autorité palestinienne pour 2003, a annoncé la Banque mondiale. Selon cet organisme, environ 60 % des Palestiniens vivent avec moins de 2 dollars (1,87 euro) par jour. Le responsable de la Banque mondiale pour les territoires palestiniens, Nigel Roberts, a indiqué qu’il était "raisonnable" d’espérer que les donations atteignent 1,1 milliard de dollars pour le budget palestinien 2003. Un peu plus de 1 milliard de dollars avait été débloqué en 2002, a-t-il précisé, soulignant que 80 % de cette somme provenait de l’Union européenne, de la Ligue arabe et des Etats-Unis. "Certains donateurs se sont inquiétés de voir qu’une aide fournie en l’absence d’un cadre politique pourrait mettre en péril le but à long terme d’un Etat palestinien viable en détruisant les institutions palestiniennes", a souligné le comité, ajoutant que le bouclage des territoires a été "la cause la plus directe du déclin de l’économie palestinienne". - (AFP.)
http://infos.netscape.fr/info/NDepeche?id=126032&cat_id=3
20 février, 15h46
Sharon et Mitzna maintiennent le suspens sur l’union nationale
Par James HIDER
L’incertitude continuait de planer jeudi sur la composition de la future coalition gouvernementale d’Ariel Sharon, à la veille d’une nouvelle rencontre entre le Premier ministre et le chef de l’opposition travailliste, Amram Mitzna.
M. Sharon espère toujours former un gouvernement d’union nationale le plus large possible afin de ne pas être dépendant d’une majorité plus restreinte composée de partis d’extrême droite qui le placerait dans une position difficile sur le front intérieur et extérieur.
M. Mitzna, qui est contesté au sein de son propre parti, doit pour sa part décider s’il respecte la promesse faite eaux électeurs de ne pas entrer dans un gouvernement dirigé par Ariel Sharon et de prendre la tête de l’opposition.
Michael Bar-Zohar, un analyste politique et ancien député travailliste, estime que M. Sharon, malgré sa brillante victoire qui a lui a permis de faire élire 38 députés de son parti, le Likoud, sur 120, est ouvert à un compromis.
"C’est sa dernière législature comme Premier ministre, s’il veut procéder à de réels changements, pour s’assurer une place dans l’Histoire, il doit faire quelque chose de sérieux, ce qui lui serait impossible dans le cadre d’un gouvernement avec l’extrême droite et les partis religieux", a-t-il affirmé à l’AFP.
"Pour cela, il a besoin des travaillistes et du Shinouï", un parti laïc de centre-droit qui a réussi une percée en faisant élire 15 députés alors que les travaillistes enregistraient leur pire score avec 19 députés.
Mais Michael Bar-Zohar estime que M. Mitzna s’est "tiré une balle dans le pied" en jurant de ne pas entrer dans un gouvernement Sharon. Selon lui, M. Mitzna, "un novice en politique, ne constitue qu’un épisode dans l’histoire du parti".
Il estime qu’Ariel Sharon est prêt à démanteler les colonies sauvages installées en Cisjordanie pour attirer les travaillistes tout en leur proposant deux des trois "grands" portefeuilles ministériels : les Finances, les Affaires étrangères ou la Défense.
Ariel Sharon a également fait savoir qu’il était ouvert à des discussions avec des responsables palestiniens modérés, malgré sa promesse de ne pas négocier "sous le feu".
Ces "gestes" ont accru les pressions sur Amram Mitzna pour entrer dans un gouvernement d’union nationale et saisir l’occasion de relancer les négociations avec les Palestiniens.
Selon les médias israéliens, les deux hommes restent prudents l’un vis-à-vis de l’autre. Certains commentateurs estiment que de nombreux Israéliens soutiennent le plan d’évacuation de la bande de Gaza présenté par Amram Mitzna et de relance des négociations avec les Palestiniens, sans lui faire confiance pour mener à bien ces tâches.
D’un autre côté, nombreux sont les Israéliens qui sont réservés à propos des capacités d’Ariel Sharon à parvenir à une paix durable.
Les analystes estiment que le problème principal réside dans l’absence de confiance entre les deux hommes.
M. Mitzna redoute que les promesses qui lui a faites Ariel Sharon lundi, d’impulser une véritable paix, et de freiner la colonisation constituent un leurre pour l’attirer.
Le commentateur Bradley Burston souligne pour sa part dans le quotidien Haaretz que la rencontre de vendredi pourrait avoir un impact important sur la politique intérieure, réduire l’influence des durs de la droite et des ultra-orthodoxes, et contraindre Ariel Sharon à dévoiler ses réelles intentions.
Mais en effectuant une ouverture vers les travaillistes, Ariel Sharon prend un risque vis-à-vis des durs du Likoud, qui rejettent l’idée d’un Etat palestinien indépendant que la majorité des Israéliens soutient.
Les commentateurs estiment qu’un conflit avec son propre parti et ses alliés traditionnels d’extrême droite et religieux pourrait être le prix à payer pour rallier la majorité des Israéliens en vue de possibles pressions américaines pour résoudre la question palestinienne après une éventuelle guerre en Irak.
Ingrid Betancourt enlevée depuis un an
L’ex-candidate écologiste à la présidence colombienne, Ingrid Betancourt, devenue l’une des plus célèbres otages de la guérilla, a été enlevée il y a un an, le 23 février 2002, par les FARC.
L’ancienne sénatrice de 41 ans, qui dispose de la double nationalité colombienne et française, fait partie des 23 personnalités politiques détenues par la principale guérilla du pays, qui retient également en otages huit cents civils et 47 officiers de l’armée. Les FARC exigent pour leur éventuelle libération un « échange humanitaire » avec des rebelles détenus dans les prisons colombiennes.
Voici les principaux événéments depuis l’enlèvement de Mme Betancourt :
- 23 février 2002 : Les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC, marxistes, 17.000 hommes) enlèvent Ingrid Betancourt et sa directrice de campagne, Clara Rojas, près de Florencia (sud-est de Bogota).
- 27 février : Les FARC donnent un an au pouvoir pour échanger Ingrid Betancourt et cinq parlementaires, séquestrés pour certains depuis plus d’un an, contre des guérilleros détenus en Colombie.
- 23 mars : La famille d’Ingrid Betancourt appelle en vain la guérilla à la libérer pour lui permettre d’assister aux obsèques de son père, Gabriel Betancourt, ancien ministre de l’Education.
- 26 mai : Ingrid Betancourt, dont la candidature a été maintenue malgré sa séquestration, obtient 0,5% des voix à l’élection présidentielle.
- 23 juillet : L’ex-candidate apparaît pour la première et unique fois dans une vidéo, tournée le 15 mai par la guérilla. Elle y demande au procureur général de la République d’enquêter sur les circonstances de son enlèvement.
- 6 octobre : L’auteur présumé de l’enlèvement, José Arroyave, un commandant des FARC, est tué par l’armée au sud de Bogota. L’armée affirme qu’elle ne mènera aucune opération pour libérer Ingrid Betancourt « tant que sa famille ne (l’) y autorisera pas ».
- 11 octobre : Le mari d’Ingrid Betancourt, Juan Carlos Lecompte, propose une médiation de l’Union européenne ou du Vatican pour faire libérer son épouse.
- 23 octobre : La famille d’Ingrid Betancourt demande aux FARC des preuves de sa survie. Sa mère, Yolanda Pulecio, lance un appel au président Uribe pour la libération de sa fille et des autres otages dans le cadre d’un accord humanitaire.
- 21 novembre : La fille de l’ex-candidate, Mélanie, demande à la France de « s’impliquer davantage » pour la libération de sa mère, lors d’une visite à Paris. - 29 novembre : Le ministre français des Affaires étrangères, Dominique de Villepin, en visite en Colombie, déclare que la France est prête à « aider et à faciliter un échange humanitaire » entre guérilleros détenus et leurs otages, dont Ingrid Betancourt.
- 16 décembre : Mélanie Betancourt demande au président Chirac d’intervenir auprès de l’Espagne et des Etats-Unis pour qu’ils se mobilisent pour la libération de sa mère.
- 30 décembre : Juan Carlos Lecompte appelle à la poursuite des médiations, notamment de Paris et de Berlin, pour la libération de sa femme.
- 31 janvier 2003 : Le pouvoir constitue une commission de trois personnalités chargée de négocier le projet d’échange de prisonniers avec les FARC.
- 11 février : Les FARC refusent la commission humanitaire désignée par le pouvoir et exige un « groupe de haut niveau » avec des fonctionnaires du pouvoir.
- 19 février : Le secrétaire d’Etat français au Affaires étrangères, Renaud Muselier, déclare à Genève lors d’une visite pour rencontrer les responsables d’organisations humanitaires, qu’Ingrid Betancourt a failli être libérée la semaine précédente.
AFP
"La Face cachée du Monde", ouvrage signé Pierre Péan et Philippe Cohen, veut dénoncer le double langage du "quotidien de référence", qui ne respecterait pas les principes moraux qu’il prône, si l’on en juge par les 12 pages de "bonnes feuilles" publiées mercredi par l’hebdomadaire L’Express.
Ce document de plus de 600 pages qui veut "investiguer sur l’investigateur" est signé par l’auteur reconnu de "Une jeunesse française" et "TF1", et par un journaliste de l’hebdomadaire Marianne. Il doit paraître le 26 février.
L’Express présente l’ouvrage comme un "livre-événement", une "somme" sur un journal qui, selon le président du directoire du magazine Denis Jeambar, "depuis quelques années distribue au nom de sa +morale+, bonnes et mauvaises notes".
Pour MM. Péan et Cohen, "le nouveau Monde n’a plus de filiation morale, politique et culturelle avec le journal d’Hubert Beuve-Méry". La direction du Monde s’est rendue coupable de "trahison" qui se résume, selon eux, à "dénonciation à sens unique", "cynisme", "abus de pouvoir", "autocratie".
Ils pointent la "relation privilégiée" du directeur général des rédactions Edwy Plenel avec le syndicaliste policier Bernard Deleplace, devenu après 1981 le "deuxième flic de France", le "coup d’Etat institutionnel" en 1994 de Jean-Marie Colombani, actuel directeur, d’Alain Minc, président du Conseil de surveillance, et d’Edwy Plenel.
Les auteurs abordent également la question du soutien à la candidature d’Edouard Balladur à l’élection présidentielle de 1995.
Mercredi, le secrétariat d’Edwy Plenel se contentait d’indiquer que ce dernier attendait "d’avoir le livre avant de réagir, et que le lectorat du Monde aurait la primeur de sa réaction".
"coup"
Aucune allusion à cette parution dans l’Express n’a été faite aux conférences de rédaction de mercredi matin. Rue Claude-Bernard, au siège du Monde, la rédaction commentait toutefois abondamment L’Express. Un journaliste estimait, facétieux : "On entend surtout les photocopieuses fonctionner".
"On en parle, mais la rédaction n’est pas du tout déstabilisée", affirmait une journaliste, selon laquelle les "bonnes feuilles" ne contiennent pas d’informations vraiment nouvelles.
"C’est le café du commerce. On mesure les risques de déstabilisation du trio Colombani-Plenel-Minc", renchérissait un autre rédacteur, tout en reconnaissant le "passif de haine à l’égard du Monde" de la part de "milieux éditoriaux, politiques et économiques". "Il fallait que l’orage éclate. L’échec de Lionel Jospin a déstabilisé le trio car ils avaient dans leur camp Matignon".
Dans son éditorial, M. Jeambar affirme que les extraits cités de sept chapitres sur 25 sont "révélateurs sans être les plus cruels et les plus détonants".
M. Jeambar évoque ses hésitations avant publication : "Nous sommes suspects à L’Express (...) de vouloir rendre les coups que Le Monde nous a portés en 1997 quand il chercha à acheter le journal. Ensuite, ajoute-t-il, L’Express appartient désormais à un groupe de presse (Socpresse) puissant, rival du Monde toujours prompt à se prétendre le vrai contre-pouvoir qui appartient à des journalistes qui chassent la vérité dans la transparence".
Quant à l’éditeur Claude Durand (Fayard) qui a mené seul avec les auteurs ce "coup", il répond à ses détracteurs pour qui il aurait fait ce coup d’éclat avant de prendre sa retraite : "Ce sont les gens trop prudents qui n’ont pas le goût de l’aventure, qui devraient prendre leur retraite !".