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Mon amie ne sait pas rediger un com sur un article. Du coup il voulais souligner par ce commentaire qu’il est ravi du contenu de ce blog internet.
je vous remercie
bourguiba abderrazak
I like to party, not look articles up online. You made it hpaepn.
On est mardi 1er novembre 2011, déjà neuf mois que ben ali s’est enfui et il est caché, comme un rat, en Arabie Saudite. Son collègue Gaddafi a été tué.
Après la lecture de cette lettre, tout cela parait être comme un cauchemar pour celles et ceux qui ne l’ont pas vécu personnellement. Cependant, le mal a sévi longtemps, beaucoup trop longtemps en Tunisie. Il est temps que ça change.
Tout un système policier qui s’effondre, la justice vient de renaître, certes encore fragile mais sera équitable insh’Allah.
Oui il a un fils qui est mon meilleur ami et croyez moi, même si son père et loin de lui sa ne fait pas de lui un mauvais père il s’occupe très bien de lui et Selim va le voir de temps en temps. Je suis au cœur de cette affaire et je peux donc savoir les ressentis de chacun...
ةcoutez quand on ne connait pas la personne on ne juge pas ! Je connais personnellement Monsieur Tebourski et je sais que c’est un homme bon, et je pense que si il a demander a rester en France c’est surtout pour son Fils !
Ne le jugez pas car vous ne le connaissez pas comme je le connais ! Je suis la meilleure amie de son fils Selim. Je sais qu’Adel est un homme bon alors arrêtez tous vos blabla et essayer donc de comprendre le fond de la chose. Merci et bonne soirée
the death of an African giant
Par : Y. Mérabet
En outre, contrairement à ce que pensent aujourd’hui de nombreux libyens, la chute de Kadhafi profite à tout le monde sauf à eux. Car, dans une Afrique où les pays de la zone subsaharienne riche en ressources minérales tournaient complètement le dos à la France pour aller vers la Chine, il fallait bien que monsieur Sarkozy trouve un autre terrain fertile pour son pays. La France n’arrive plus à vendre ses produits manufacturés ou de décrocher un marché en Afrique, elle risque de devenir un PSD C’est pour cela que l’on a vu une France prête à tout pour renverser ou assassiner Kadhafi ; surtout quand l’on sait que la Libye est l’une des premières réserves en Hydrocarbures d’Afrique et de Sebha est la capitale mondiale du trafic Franco-libyen de concentré d’uranium Nigérien. Egalement, l’on sait que jusqu’ici, les populations libyennes n’avaient rien à envier aux Français, ils vivaient richement mieux sans se suer. Puisque Kadhafi faisait tout son possible pour les mettre à l’abri du besoin. Il est donc temps pour les libyens de choisir pleinement futur partenaire occidental. Car si en cinquante ans de coopération la France n’a pu rien apporter à l’Afrique subsaharienne. Vat-elle apporter maintenant aux libyens un bonheur supérieur à celui que leur donnait leur Guide. Rien à offrir à ces ignorants de libyens, sauf des repas communs dans les poubelles de la ville Paris, en France c’est déjà la famine ? Lui, qui durant plusieurs décennies était l’un des faiseurs d’hommes les plus efficaces sur le continent Africain. De son existence, Kadhafi était le leader le plus généreux d’Afrique. Pas un seul pays africain ne peut nier aujourd’hui n’avoir jamais gouté un seul pétro –Dinar du guide Libyen. Aveuglement, et motivé par son projet des Etats-Unis d’Afrique, Kadhafi de son existence a partagé l’argent du pétrole libyen avec de nombreux pays africains, qu’ils soient Francophones, Anglophones ou Lusophones. Au sein même de l’union Africaine, le roi des rois d’Afrique s’était presque érigé en un bailleur de fond très généreux. Jusqu’à l’heure actuelle, il existe sur le continent de nombreux présidents qui ont été portés au pouvoir par Kadhafi. Mais, curieusement, même pas un seul de ces élèves de Kadhafi n’a jusqu’ici eu le courage de lui rendre le moindre hommage.Au lendemain du vote de la résolution 1973 du conseil de sécurité de l’ONU, certains pays membres de l’union africaine sous l’impulsion de Jacob Zuma ont tenté d’apporter un léger soutien au guide libyen. Un soutien qui finalement s’est éteint totalement sans que l’on ne sache pourquoi. Même l’union africaine qui au départ conditionnait avec amertume la prise du pouvoir libyen par un groupe de terroristes et la reconnaissance du CNT libyen constitués de traitres, s’est finalement rétracté de façon inexplicable. Et curieusement, jusqu’aujourd’hui, aucun gouvernement consensuel n’a été formé en Libye. Depuis l’annonce de l’assassinat de Mouammar Kadhafi, cette union africaine dont Mouammar Kadhafi était pourtant l’un des principaux défenseurs et ayant assuré le dernier mandat, n’a encore délivré aucun message officiel de condoléance à ses proches ou de regret. Egalement, même ceux qui hier tentaient de le soutenir n’ont pas eu le moindre courage de lever leur petit doigt pour rendre hommage à leur mentor. Jusqu’à l’heure actuel, seul l’ancien archevêque sud-africain et prix Nobel de paix Desmond TUTU a regretté cet acte ignoble. Même le président Abdoulaye Wade que l’on sait pourtant proche des révoltés libyens n’a pas encore salué la mort de l’homme qu’il souhaitait tant. Le lendemain de sa mort, un vendredi pas un musulman n’a prié pour lui ?.. A ce jour, sur le continent Africain, seul l’homme de la rue et les medias ont le courage de parler de cette assassina crapuleux du guide libyen. Mais, cette attitude des dirigeants africains ne surprend personne, dans la mesure où l’on sait que chaque président a peur de se faire remarquer par un Nicolas Sarkozy qui est capable de tout si la tête d’un président africain ou d’un arabe l’énerve.
Conclusion La Libye et l’Afrique toute entière viennent de tourner une page d’or avec la perte de Mouammar .
Traitre et maudit que je sois, si j’étais un libyen ?
Journaliste indépendant (Algérian Society for International Relations)
119, Rue Didouche Mourad
Alger centre
J’ai écrit un livre qui mérite d’être lu :
TOUT EST POSSIBLE - L’AVENIR DE LA TUNISIE
Vous pouvez télécharger le livre sur mon site Internet :
http://www.go4tunisia.de
Dr. Jamel Tazarki
Allemagne
Ma mére Térésa oui notre mére je suis abderrazak bourguiba le frére de mon meilleur ami Farouk .
vous peut etre me connait mais je pense pas que nous avont eu l’occasion de vous voir .
je suis désolé pour ce qui a passé pour mon frére Farouk .
Omar etait un homme exeptionnel un vrai homme j’ai passé avec lui 6 mois dans le prison nous étions plus que deux fréres.
soyez fiére de Farouk
et que la paradi soit pour lui
La Monarchie Constitutionnelle est l’avenir est la garantie des droits et libertés pour la Tunisie, la Libye et toute l’Afrique du Nord. Le Roi est l’âme du peuple, Il est porteur du sentiment d’unité nationale et du patrimoine historique du peuple. LA MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE EST LE PLUS SUR MOYEN POUR EVITER QU’UN PRESIDENT FINISSE UN JOUR EN DICTATEUR (voyez le cas du roi d’Espagne, sauveur des libertés après le Franquisme).
Bonjour Mesdames, Messieurs,
Je souhaite attirer votre attention sur le faite que ce Barbouze comme vous le dites, a retourné sa veste à l’instant où il s’est assuré du départ définitif du ZABA plus exactement le 18 Janvier 2011.
Mais encore ce dernier qui détient pas un seul titre comme auprès du RCD mais aussi faison parti de plusieurs association et surout la chambre Franco-Tunisienne de marseille ou il a volé récemment le portfolio pour se faire une nouvelle peau et une nouvelle virginité auprès de la Tunisie, avec un pseudo symposium tenue au pôle technologique sis à la Gazelle (Ariana).
Rappel du passé : Khaled Néji représentant de l’office de l’huile près du consulat générale de Tunisie à Marseille a été victime de sa (Stoufida).
Monsieur Kahled Néji a été limogé de son poste, radié de ses fonctions, décédés suite à une attaque cardiaque après avoir visité les prisons Tunisiennes
Je souhaite que cette personne n’intervienne plus sur le sol Tunisien afin de crée des réseaux encore pire qu’avant et revenir au pouvoir par la fenêtre.
Aidez moi à dire la vérité sur ce malheureux de la Sbikha (kairouan) qui fout la honte à son peuple.
Ce Virus, qui trompe sa femme sans scrupule ni honte. A trahit ce que nos ancêtres ont essayé de bâtir, bravour, fraternité dévouement, sincérité.
Il est et il sera toujours à l’antipode des Tunisiens , lèches botes et au plurielles
Vive la Tunisie sans hypocrites
bonjour je suis tres heureuse que mr tlili soit libere mais je n arrive pas avoir de nouvelles precises je tiens a dire que c est un MONSIEUR exceptionnel et qu il ne merite vraiment pas ce qu il a endure j aimerai pouvoir lui exprimer tte ma sympathie
Voilà quatre ans se sont écoulés et votre combat a porté ses fruits. J’aurais pas osé signer ces quelques mots par mon nom réel si vous n’avez pas milité pour ’ma’ liberté. Reconnaissante et le mot ne peut résumer ce que je ressens et tout le respect que je vous porte.
Merci...
Lilia Weslaty
Les petits cons s’amusent à faire leurs graffitis imbéciles même sur les statues couvertes de prestige et d’histoire de Carthage ; on en a maintenant fini avec Ben Ali, avec la censure et l’étouffement des idées et de coeur opéré par son régime. Mais on en finira jamais avec l’idiotie des fondamentalistes islamiques qui promenent leurs femmes en burka, parce que c’est la seule façon par laquelle savent voir une femme : comme une bête dangeureuse. On en finira pas facilement, terrible dictature, avec ceux qui demandent maintenant de couper les mains, les jambes et les bras, suivant l’obsolète loi coranique, sans se faire aucun souci de l’Homme. Jésus, le Christ en est le plus grand champion, le Rédempteur de l’humanité, Lui qui a porté la Croix pour nous TOUS ; quant à la mafia et à al-Capone, nous les plaçerons comme un héritage historique de cet islam que tant s’acharnent à défendre par l’ignorance (mafia vient de l’arabe dialectal anciene "mafiah", c’est-à-dire "protection", la mafia est nait et c’est culturellement radiquée dans une ancienne terre d’islam, la Sicile)
j’ai aimé ce que vous pensé . suis de ton coté. tu me trouvera a l’appui
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Sommaire:
Partie arabe: (Al Quds Al Arabi) :
27 mars 2003
C'était atroce. C'était abject. La main coupée sur la porte métallique, la flaque de sang et de boue sur la route, les cerveaux éparpillés un garage, les squelettes calcinés d'une mère irakienne et de ses trois enfants dans une voiture où couvait encore du feu.
Deux missiles lancés par un avion américain jet les a tués tous- selon mes propres estimations, plus de 20 civils irakiens, réduits en morceaux en attendant d'être « libérés » par le pays qui venaient de les massacrer. Je me demande, qui ose appeler ça 'dommages collatéraux'? La rue Abou Taleb était pleine de piétons et de conducteurs de voitures lorsque le pilote américain s'est approché de son cible à travers l'épaisse tempête de sable qui s'abattait sur le nord de Bagdad, couverte par un manteau fait de poussière jaune et rouge in et de pluie.
C'est une banlieue délabrée et pauvre, habitée essentiellement par des Chiites, la même population que MM. Bush et Blair espèrent encore leur révolte contre le président Saddam Hussein. C'est un quartier plein de garages de réparation de voiture, souillés par les fuites de carburant et de graisse, d'appartements surpeuplés et de cafés populaires. Toutes les personnes avec qui j'ai parlées avaient entendu le bruit de l'avion. Un homme qui était tellement choqué par la vue de cadavres décapités qu'il ne pouvait plus que prononcer que deux mots. Il n'a cessé de répéter "Détonation, flammes", puis ses yeux se sont refermés si violemment que les muscles autour d'eux se sont contractés.
Comment pourrait-on décrire un tel événement? Peut-être un rapport médical serait plus approprié. Mais le bilan de cette attaque pourrait atteindre facilement les trente victimes. Les Irakiens sont en train d'assister à de telles cènes chaque jour. C'est pourquoi il n'y a aucune raison pour ne pas dire la vérité, toute la vérité.
Une autre question m'est venue à l'esprit en marchant au milieu du carnage d'hier. Si c'est ça la réalité à Bagdad, alors que s'est-il en train de se passer à Bassora, à Nassiryia et à Kerbala? Combien de civils sont en train de mourir là-bas, anonymes, et non rapportés par les médias, car il n'y a pas de journalistes sur place pour témoigner de leurs souffrances?
Abou Hassan et Malek Hammoud étaient en train de préparer le déjeuner pour leurs clients au restaurant Nasser, du côté nord de la rue Abou Taleb. Le missile qui les a tués a atterri sur la chaussée qui mène à l'ouest. Son explosion a pulvérisé l'entrée du restaurant et dépecé les deux hommes, âgés de 48 et 18 ans. Un de leurs collègues m'a conduit à travers les décombres. "Voilà ce qui reste d'eux maintenant," a-t-il dit, me montrant une poêle suintant de sang.
Au moins 15 personnes se sont transformées en torches vivantes, certaines d'entre elles complètement dévorées par le feu. Quelques hommes essayaient désespérément de forcer les portes d'une voiture en flammes qui se trouvait au milieu de la rue, renversée par le même missile. Ils étaient obligés d'assister, impuissants, à la crémation de trois êtres vivants : une femme et ses trois enfants coincés à l'intérieur de leur voiture. L'autre missile a touché avec précision la chaussée qui mène à l'est, enfonçant des éclats de métal dans les corps trois hommes, qui se trouvaient devant un immeuble d'appartements. La façade de l'immeuble portait cette inscription "Ceci est une propriété de Dieu".
Le gérant de l'immeuble, Hichem Danoun, a couru vers la porte d'entrée dès qu'il a entendu le bruit assourdissant de l'explosion. "J'ai trouvé Ta'ar réduit en pièces, là-bas," m'a-t-il dit. Sa tête avait carrément explosé. "Voici sa main." Un groupe de jeunes, hommes et femmes, m'a conduit au milieu de la rue, où j'ai vu une scène tirée d'un film d'horreur : une main coupée au niveau du poignet, ses quatre doigts et son pouce s'agrippaient à une barre de fer tombée du toit. Son jeune collègue, Sermed, a été tué au même moment. Son cerveau gisait comme une boule déformée, où se mélangeait le gris et le rouge, un mètre ou deux plus loin, derrière une voiture calcinée. Les deux hommes, ainsi que le concierge, tué lui aussi, travaillaient pour Danoun.
A mesure que les survivants parlaient, les morts ont retrouvé leur identité perdue. Il y avait le propriétaire d'un magasin d'électroménager, tué derrière son comptoir, par le même missile que celui qui avaient dépecé Ta'ar, Sermed, le concierge, la jeune fille qui attendait sur la bande médiane pour traverser la route, le chauffeur de camion qui se trouvait à quelques mètres du point d'impact et le mendiant qui venait régulièrement demander du pain à M. Danoun. Le mendiant s'apprêtait à quitter les lieux lorsque les missiles sont arrivés, traversant la tempête de sable, accompagnés de leur sinistre bruit, pour tuer tout ce monde.
A Qatar, les forces anglo-américaines - oublions le terme absurde "coalition" - ont annoncé qu'elles feraient une enquête. Le gouvernement irakien, qui était le seul à pouvoir tirer un profit de propagande de ce bain de sang, a bien sûr condamné ce massacre, dont le bilan officiel avait été chiffré à 14 victimes au début. Quel était l'objectif visé? Quelques Irakiens disent qu'il y a un campement militaire à quelques 2000 mètres de la rue touchée, mais je n'ai pas réussi à le trouver. D'autres ont évoqué une caserne de pompiers, mais peut-on considérer une caserne de pompiers comme une cible militaire ?
Il y a eu certainement, moins d'une heure plus tôt, une attaque contre un camp militaire, un peu plus au nord. J'étais en voiture et j'ai passé tout près de la base militaire lorsque deux missiles ont explosé. J'ai vu des soldats irakiens qui sortaient en courant, utilisant les portes principales et les issues qui longent l'autoroute. Puis, j'ai entendu deux autres explosions. C'étaient celles provoquées par les missiles qui avaient touché la rue Abou Taleb.
Bien entendu, le pilote qui avait tué hier des innocents ne pouvaient pas voir ses victimes. Les pilotes lancent leur missiles à l'aide de coordonnées alignées par les ordinateurs de bord et la tempête de sable les aurait empêché de voir leurs cibles. Mais lorsque l'un des amis de Malek Hammoud m'avait demandé hier comment se fait-il que les Américains tuaient allégrement ceux qu'ils prétendaient vouloir libérer, la compréhension de l'avionique et les systèmes de visée ne serait d'aucune utilité pour lui.
Et pourquoi devrait-il les comprendre? C'est ce qui est en train d'arriver presque chaque jour à Bagdad. Il y a trois jours, un famille entière comptant neuf membres a été décimée chez elle près du centre-ville de Bagdad. Selon certaines sources, il y a deux jours, les passagers d'un bus, tous des civils, ont été tués sur une route au sud de Bagdad. C'est seulement hier que les Irakiens ont été informés des identités des cinq civils syriens massacrés alors qu'ils voyageaient à bord d'un bus syrien attaqué par les Américains, tout près de la frontière irakienne, le week-end dernier.
L'amère réalité c'est qu'il n'y a plus de lieu sûr à Bagdad et dès que les, Américains et les Britanniques assiègeront la ville dans quelques jours, ou peut-être heures, cette simple réalité deviendra plus sanglante que jamais.
L'on pourrait mettre la feuille de vigne de la moralité pour expliquer pourquoi ces gens devraient mourir. L'on peut prétendre qu'ils sont morts à cause du 11 septembre, à cause des « armes de destruction massive» de Saddam, à causes des atteintes aux droits humains, à cause de notre ardent désir de les "libérer" tous. Le pétrole n'a, bien sûr, rien à voir. Quoiqu'il en soit, je parie qu'on nous dira que Saddam est, en fin de compte, le responsable de ces massacres. Le pilote n'a rien à voir. Evidemment.
(traduit de l'anglais par Omar Khayyâm)
Le gouvernement américain est en train de perdre la guerre des images. Les télévisions du monde entier ont montré les échoppes et les humbles maisons d'un quartier populaire de Bagdad sur lesquelles deux missiles se sont abattus mercredi matin, tuant quinze personnes.
Le bombardement d'un marché, on le sait depuis celui de Sarajevo, est un symbole terrible.
Les porte-parole militaires américains ont été évasifs jusqu'ici. Leurs arguments sont bien faibles : ce marché n'était pas une cible, une enquête est ouverte, la population irakienne devrait s'en prendre à ceux qui placent délibérément des installations militaires à proximité d'habitations civiles.
La population, pour l'instant, dénonce à grands cris ceux qui la bombardent. Et ce n'est pas en frappant l'immeuble de la télévision irakienne ni l'émetteur situé à la périphérie de Bagdad que les Américains feront tarir le flot d'images négatives. Les émissions ont repris mercredi, moins d'une heure après ces tirs ciblés, grâce à des studios mobiles et à des antennes de secours. Seule la chaîne irakienne internationale par satellite a cessé d'émettre.
Au journal télévisé de TF1, mercredi soir, on pouvait voir les corps étendus sur le sol au milieu des gravats, entre les maisons éventrées et les voitures calcinées. Les images étaient comparables à celles diffusées par Al-Jazira ou Abou-Dhabi TV, la dernière-née des chaînes d'information arabes. CNN, dont le correspondant à Bagdad a été expulsé, reprenait, en les édulcorant un peu, les scènes filmées par Al-Jazira.
On voyait également partout, mercredi soir, les camions d'aide humanitaire du Croissant-Rouge pris d'assaut par la foule dans le sud de l'Irak. Les soldats britanniques assistaient, impuissants, à ce qui ressemblait davantage à un pillage qu'à une distribution.
Une caméra de la BBC s'attardait sur le visage d'une femme âgée, vêtue de noir, trop faible pour participer à la ruée. On pressentait qu'elle rentrerait chez elle les mains vides. Aucune image, en revanche, des centaines de morts irakiens de Nadjaf, à 150 km au sud de Bagdad, où ont eu lieu les plus violents combats.
Et pas davantage du "soulèvement populaire" contre Saddam Hussein à Bassora annoncé par la chaîne privée britannique Sky News. A cela une raison simple : ce soulèvement n'a jamais eu lieu.
dominique dhombres Défaite médiatique
http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3462--314459-,00.html
Washington de notre envoyé spécial
A chaque jour de guerre, son image de guerre, et son reflet dans l'opinion. Depuis une semaine, les Américains ont vécu tour à tour l'attente des premières frappes. La tentative ratée de "décapiter" d'emblée le régime irakien.
Washington de notre envoyé spécial
A chaque jour de guerre, son image de guerre, et son reflet dans l'opinion. Depuis une semaine, les Américains ont vécu tour à tour l'attente des premières frappes. La tentative ratée de "décapiter" d'emblée le régime irakien.
http://infos.netscape.fr/info/NDepeche?id=136525&cat_id=3
27 mars, 01h30
Cinq soldats canadiens seraient en Irak, selon des responsables canadiens
Cinq des 31 soldats canadiens participant à des échanges militaires avec l'Australie, les Etats-Unis et la Grande-Bretagne seraient actuellement déployés en Irak, ont déclaré mercredi des responsables canadiens sous couvert de l'anonymat.
Officiellement, le Canada ne participe pas à la guerre en Irak pour chasser le président irakien Saddam Hussein.
Le ministre de la Défense, John McCallum, a refusé mercredi de dire si des soldats canadiens se trouvent en Irak et, si oui, ce qu'ils font.
Des responsables canadiens ont toutefois affirmé à l'AFP que cinq soldats "sont censés" être en Irak, avançant avec les forces de la coalition américano-britannique.
Ottawa a aussi trois frégates dans le Golfe, quelques avions et environ 1.000 militaires, officiellement pour veiller au respect des sanctions économiques de l'Onu contre l'Irak et prévenir toute attaque terroriste en haute mer.
Le ministre McCallum a reconnu que "quelque 30" soldats canadiens offrent un soutien logistique à des forces de la coalition dans la région du Golfe, mais a rejeté leur rappel au pays.
Pressé par des députés de l'opposition à la Chambre des Communes, le ministre a affirmé mercredi que "le gouvernement sait précisément à quelles unités ces troupes sont rattachées".
"Mais, pour des raisons de sécurité (...) on ne veut pas dire au monde où, précisément, sont nos soldats chaque jour de la semaine", a-t-il dit.
A la sortie des Communes, le ministre a répété la même chose, insistant sur le fait qu'"ils ne sont pas dans une situation de combat. Ils ne peuvent pas recourir à la force, sauf s'ils sont menacés", a-t-il ajouté.
Des partis d'opposition à Ottawa estiment que la présence de ces 31 militaires, de même que celle des frégates qui escortent des bâtiments de guerre de la coalition, sont la preuve de la "complicité" canadienne avec les Etats-Unis.
Mardi, l'ambassadeur des Etats-Unis au Canada, Paul Cellucci, avait lui-même trouvé "ironique" le fait que le Canada allait, par "sa présence dans le Golfe indirectement contribuer davantage à cette guerre contre l'Irak que la plupart des 46 pays qui nous soutiennent complètement".
http://infos.netscape.fr/info/NDepeche?id=136745&cat_id=3
27 mars, 14h00
Le parlement européen rejette une résolution "regrettant" la guerre en Irak
Le parlement européen a affiché jeudi ses divisions sur la crise irakienne en rejetant jeudi par 255 voix contre 218, et 46 abstentions, une résolution consultative "regrettant vivement" l'entrée en guerre en Irak des Etats-Unis et de leurs alliés.
Les désaccords des eurodéputés ont empêché la formation d'une majorité sur ce texte de compromis, qui avait été rédigé par les sociaux-démocrates, les Verts et les Libéraux.
Les travaillistes britanniques et les conservateurs et démocrates-chrétiens du PPE ont jugé le texte trop hostile aux Etats-Unis. A l'inverse, le groupe de la Gauche unitaire (GUE), présidé par le communiste français Francis Wurtz, a refusé son soutien à un texte jugé trop conciliant envers Washington.
Le co-président du groupe des Verts, Daniel Cohn-Bendit, a regretté que le texte n'ait pas été adopté. Même s'il ne condamnait pas explicitement l'entrée en guerre des Etats-Unis et de leurs alliés, "au moins il se prononçait contre la logique de guerre", a-t-il souligné.
"Les révolutionnaires de la GUE ont préféré faire gagner la droite", a-t-il ironisé.
Le 30 janvier, donc près de deux mois avant l'offensive anglo-américaine en Irak, le parlement européen était parvenu à adopter une résolution rejetant clairement "toute action militaire unilatérale" en Irak et soulignant qu'une "frappe préventive contreviendrait au droit international".
Le texte avait été adopté par 287 voix pour, 209 contre et 26 abstentions.
Mais le déclenchement des hostilités a radicalisé les positions et rendu plus difficile l'émergence d'une position commune.
Dans le groupe Libéral, qui joue souvent un rôle clef d'arbitrage entre la gauche et la droite au parlement européen, les Néerlandais et les Danois ne veulent plus soutenir de position trop critique à l'égard de Washington, maintenant que les Etats-Unis sont en guerre, selon une source proche du groupe.
II Palestine :
http://infos.netscape.fr/info/NDepeche?id=136693&cat_id=3
27 mars, 12h26
Deux Palestiniens tués à Gaza peu avant une visite prévue d'Abou Mazen
Par Adel ZAANOUN
Deux membres des services de sécurité palestiniens ont été tués et 15 personnes ont été blessées jeudi lors d'un raid militaire israélien dans la bande de Gaza, où le nouveau chef du gouvernement palestinien, Abou Mazen, doit effectuer une première visite jeudi ou vendredi.
Au cours de l'incursion israélienne à Beit Hanoun, situé dans le nord de la bande de Gaza, deux policiers palestiniens, de 21 et 30 ans, ont été tués par des tirs de soldats israéliens. Parmi les blessés, deux ont été grièvement atteints, ont annoncé des responsables des services de sécurité palestiniens.
Ces nouvelles morts ont porté à 3.113 le nombre de personnes tuées depuis le début de l'Intifada, fin septembre 2000, dont 2.336 Palestiniens et 719 Israéliens.
Durant l'opération, cinq Palestiniens ont été arrêtés, selon ces sources, alors que des responsables militaires israéliens ont fait état de l'arrestation de trois "terroristes qui préparaient des attentats".
Au cours de l'opération, une unité de l'armée israélienne, appuyée par des blindés et un hélicoptère a encerclé à Beit Hanoun une position de la Force-17, un des services de sécurité palestinien. L'hélicoptère a tiré deux missiles en direction de cette position.
Selon la radio publique israélienne, les soldats se sont heurtés à une vive résistance, et ont notamment essuyé des tirs de roquettes anti-chars alors qu'ils effectuaient des perquisitions.
Un porte-parole militaire a par ailleurs annoncé la fermeture dans la nuit d'une association caritative islamique à Bani Naïm (près de Hébron, dans le sud de la Cisjordanie) que l'armée accuse d'être liée au mouvement islamiste palestinien Hamas.
Enfin, selon une source militaire, 22 activistes palestiniens ont été arrêtés dans la nuit en Cisjordanie, et l'armée a saisi huit bombes artisanales lors de perquisitions à Jénine, dans le nord de la région.
Sur le front politique, Mahmoud Abbas, alias Abou Mazen, devait effectuer jeudi ou vendredi sa première visite dans la bande de Gaza depuis qu'il a accepté, le 19 mars, de devenir le premier chef d'un gouvernement palestinien, ont indiqué jeudi matin des responsables palestiniens.
Au cours de cette visite, Abou Mazen doit s'entretenir avec des députés du Conseil législatif palestinien (Parlement) membres du Fatah, le mouvement dont il est un des leaders au côté de Yasser Arafat. Le Premier ministre désigné doit également s'entretenir avec des dirigeants islamistes du Hamas et du Jihad islamiques, ont indiqué à l'AFP des responsables du Fatah.
M. Abou Mazen, dont la nomination a été applaudie par les Etats-Unis, l'Union Européenne, l'Onu ainsi que par le gouvernement israélien d'Ariel Sharon s'est prononcé récemment pour une "démilitarisation" pendant un an de l'Intifada. Le Hamas et le Jihad islamique ont rejeté toute proposition de trêve.
Un rapport secret des services de sécurité israéliens cité jeudi par la radio publique israélienne affirme que "la priorité d'Abou Mazen est d'asseoir son autorité face à Yasser Arafat en nommant un homme fort qui lui soit proche au poste clé de ministre de l'Intérieur".
Selon ce rapport, Abou Mazen serait d'accord avec les Etats-Unis, qui souhaitent attendre que soit formé le gouvernement palestinien avant de publier la "feuille de route", plan de paix mis au point par le "Quartette" (Etats-Unis, Union européenne, Onu et Russie) prévoyant la création d'un Etat palestinien d'ici à 2005.