Mon amie ne sait pas rediger un com sur un article. Du coup il voulais souligner par ce commentaire qu’il est ravi du contenu de ce blog internet.
je vous remercie
bourguiba abderrazak
I like to party, not look articles up online. You made it hpaepn.
On est mardi 1er novembre 2011, déjà neuf mois que ben ali s’est enfui et il est caché, comme un rat, en Arabie Saudite. Son collègue Gaddafi a été tué.
Après la lecture de cette lettre, tout cela parait être comme un cauchemar pour celles et ceux qui ne l’ont pas vécu personnellement. Cependant, le mal a sévi longtemps, beaucoup trop longtemps en Tunisie. Il est temps que ça change.
Tout un système policier qui s’effondre, la justice vient de renaître, certes encore fragile mais sera équitable insh’Allah.
Oui il a un fils qui est mon meilleur ami et croyez moi, même si son père et loin de lui sa ne fait pas de lui un mauvais père il s’occupe très bien de lui et Selim va le voir de temps en temps. Je suis au cœur de cette affaire et je peux donc savoir les ressentis de chacun...
ةcoutez quand on ne connait pas la personne on ne juge pas ! Je connais personnellement Monsieur Tebourski et je sais que c’est un homme bon, et je pense que si il a demander a rester en France c’est surtout pour son Fils !
Ne le jugez pas car vous ne le connaissez pas comme je le connais ! Je suis la meilleure amie de son fils Selim. Je sais qu’Adel est un homme bon alors arrêtez tous vos blabla et essayer donc de comprendre le fond de la chose. Merci et bonne soirée
the death of an African giant
Par : Y. Mérabet
En outre, contrairement à ce que pensent aujourd’hui de nombreux libyens, la chute de Kadhafi profite à tout le monde sauf à eux. Car, dans une Afrique où les pays de la zone subsaharienne riche en ressources minérales tournaient complètement le dos à la France pour aller vers la Chine, il fallait bien que monsieur Sarkozy trouve un autre terrain fertile pour son pays. La France n’arrive plus à vendre ses produits manufacturés ou de décrocher un marché en Afrique, elle risque de devenir un PSD C’est pour cela que l’on a vu une France prête à tout pour renverser ou assassiner Kadhafi ; surtout quand l’on sait que la Libye est l’une des premières réserves en Hydrocarbures d’Afrique et de Sebha est la capitale mondiale du trafic Franco-libyen de concentré d’uranium Nigérien. Egalement, l’on sait que jusqu’ici, les populations libyennes n’avaient rien à envier aux Français, ils vivaient richement mieux sans se suer. Puisque Kadhafi faisait tout son possible pour les mettre à l’abri du besoin. Il est donc temps pour les libyens de choisir pleinement futur partenaire occidental. Car si en cinquante ans de coopération la France n’a pu rien apporter à l’Afrique subsaharienne. Vat-elle apporter maintenant aux libyens un bonheur supérieur à celui que leur donnait leur Guide. Rien à offrir à ces ignorants de libyens, sauf des repas communs dans les poubelles de la ville Paris, en France c’est déjà la famine ? Lui, qui durant plusieurs décennies était l’un des faiseurs d’hommes les plus efficaces sur le continent Africain. De son existence, Kadhafi était le leader le plus généreux d’Afrique. Pas un seul pays africain ne peut nier aujourd’hui n’avoir jamais gouté un seul pétro –Dinar du guide Libyen. Aveuglement, et motivé par son projet des Etats-Unis d’Afrique, Kadhafi de son existence a partagé l’argent du pétrole libyen avec de nombreux pays africains, qu’ils soient Francophones, Anglophones ou Lusophones. Au sein même de l’union Africaine, le roi des rois d’Afrique s’était presque érigé en un bailleur de fond très généreux. Jusqu’à l’heure actuelle, il existe sur le continent de nombreux présidents qui ont été portés au pouvoir par Kadhafi. Mais, curieusement, même pas un seul de ces élèves de Kadhafi n’a jusqu’ici eu le courage de lui rendre le moindre hommage.Au lendemain du vote de la résolution 1973 du conseil de sécurité de l’ONU, certains pays membres de l’union africaine sous l’impulsion de Jacob Zuma ont tenté d’apporter un léger soutien au guide libyen. Un soutien qui finalement s’est éteint totalement sans que l’on ne sache pourquoi. Même l’union africaine qui au départ conditionnait avec amertume la prise du pouvoir libyen par un groupe de terroristes et la reconnaissance du CNT libyen constitués de traitres, s’est finalement rétracté de façon inexplicable. Et curieusement, jusqu’aujourd’hui, aucun gouvernement consensuel n’a été formé en Libye. Depuis l’annonce de l’assassinat de Mouammar Kadhafi, cette union africaine dont Mouammar Kadhafi était pourtant l’un des principaux défenseurs et ayant assuré le dernier mandat, n’a encore délivré aucun message officiel de condoléance à ses proches ou de regret. Egalement, même ceux qui hier tentaient de le soutenir n’ont pas eu le moindre courage de lever leur petit doigt pour rendre hommage à leur mentor. Jusqu’à l’heure actuel, seul l’ancien archevêque sud-africain et prix Nobel de paix Desmond TUTU a regretté cet acte ignoble. Même le président Abdoulaye Wade que l’on sait pourtant proche des révoltés libyens n’a pas encore salué la mort de l’homme qu’il souhaitait tant. Le lendemain de sa mort, un vendredi pas un musulman n’a prié pour lui ?.. A ce jour, sur le continent Africain, seul l’homme de la rue et les medias ont le courage de parler de cette assassina crapuleux du guide libyen. Mais, cette attitude des dirigeants africains ne surprend personne, dans la mesure où l’on sait que chaque président a peur de se faire remarquer par un Nicolas Sarkozy qui est capable de tout si la tête d’un président africain ou d’un arabe l’énerve.
Conclusion La Libye et l’Afrique toute entière viennent de tourner une page d’or avec la perte de Mouammar .
Traitre et maudit que je sois, si j’étais un libyen ?
Journaliste indépendant (Algérian Society for International Relations)
119, Rue Didouche Mourad
Alger centre
J’ai écrit un livre qui mérite d’être lu :
TOUT EST POSSIBLE - L’AVENIR DE LA TUNISIE
Vous pouvez télécharger le livre sur mon site Internet :
http://www.go4tunisia.de
Dr. Jamel Tazarki
Allemagne
Ma mére Térésa oui notre mére je suis abderrazak bourguiba le frére de mon meilleur ami Farouk .
vous peut etre me connait mais je pense pas que nous avont eu l’occasion de vous voir .
je suis désolé pour ce qui a passé pour mon frére Farouk .
Omar etait un homme exeptionnel un vrai homme j’ai passé avec lui 6 mois dans le prison nous étions plus que deux fréres.
soyez fiére de Farouk
et que la paradi soit pour lui
La Monarchie Constitutionnelle est l’avenir est la garantie des droits et libertés pour la Tunisie, la Libye et toute l’Afrique du Nord. Le Roi est l’âme du peuple, Il est porteur du sentiment d’unité nationale et du patrimoine historique du peuple. LA MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE EST LE PLUS SUR MOYEN POUR EVITER QU’UN PRESIDENT FINISSE UN JOUR EN DICTATEUR (voyez le cas du roi d’Espagne, sauveur des libertés après le Franquisme).
Bonjour Mesdames, Messieurs,
Je souhaite attirer votre attention sur le faite que ce Barbouze comme vous le dites, a retourné sa veste à l’instant où il s’est assuré du départ définitif du ZABA plus exactement le 18 Janvier 2011.
Mais encore ce dernier qui détient pas un seul titre comme auprès du RCD mais aussi faison parti de plusieurs association et surout la chambre Franco-Tunisienne de marseille ou il a volé récemment le portfolio pour se faire une nouvelle peau et une nouvelle virginité auprès de la Tunisie, avec un pseudo symposium tenue au pôle technologique sis à la Gazelle (Ariana).
Rappel du passé : Khaled Néji représentant de l’office de l’huile près du consulat générale de Tunisie à Marseille a été victime de sa (Stoufida).
Monsieur Kahled Néji a été limogé de son poste, radié de ses fonctions, décédés suite à une attaque cardiaque après avoir visité les prisons Tunisiennes
Je souhaite que cette personne n’intervienne plus sur le sol Tunisien afin de crée des réseaux encore pire qu’avant et revenir au pouvoir par la fenêtre.
Aidez moi à dire la vérité sur ce malheureux de la Sbikha (kairouan) qui fout la honte à son peuple.
Ce Virus, qui trompe sa femme sans scrupule ni honte. A trahit ce que nos ancêtres ont essayé de bâtir, bravour, fraternité dévouement, sincérité.
Il est et il sera toujours à l’antipode des Tunisiens , lèches botes et au plurielles
Vive la Tunisie sans hypocrites
bonjour je suis tres heureuse que mr tlili soit libere mais je n arrive pas avoir de nouvelles precises je tiens a dire que c est un MONSIEUR exceptionnel et qu il ne merite vraiment pas ce qu il a endure j aimerai pouvoir lui exprimer tte ma sympathie
Voilà quatre ans se sont écoulés et votre combat a porté ses fruits. J’aurais pas osé signer ces quelques mots par mon nom réel si vous n’avez pas milité pour ’ma’ liberté. Reconnaissante et le mot ne peut résumer ce que je ressens et tout le respect que je vous porte.
Merci...
Lilia Weslaty
Les petits cons s’amusent à faire leurs graffitis imbéciles même sur les statues couvertes de prestige et d’histoire de Carthage ; on en a maintenant fini avec Ben Ali, avec la censure et l’étouffement des idées et de coeur opéré par son régime. Mais on en finira jamais avec l’idiotie des fondamentalistes islamiques qui promenent leurs femmes en burka, parce que c’est la seule façon par laquelle savent voir une femme : comme une bête dangeureuse. On en finira pas facilement, terrible dictature, avec ceux qui demandent maintenant de couper les mains, les jambes et les bras, suivant l’obsolète loi coranique, sans se faire aucun souci de l’Homme. Jésus, le Christ en est le plus grand champion, le Rédempteur de l’humanité, Lui qui a porté la Croix pour nous TOUS ; quant à la mafia et à al-Capone, nous les plaçerons comme un héritage historique de cet islam que tant s’acharnent à défendre par l’ignorance (mafia vient de l’arabe dialectal anciene "mafiah", c’est-à-dire "protection", la mafia est nait et c’est culturellement radiquée dans une ancienne terre d’islam, la Sicile)
j’ai aimé ce que vous pensé . suis de ton coté. tu me trouvera a l’appui
Sommaire:
Partie arabe: (Al Jazeera) :
Chère Nacera,
Je t'entends encore me dire : "Combien je souhaiterais que la terre s'ouvre et m'ensevelisse." Au début, je ne comprenais pas ta détresse. Tu étais belle, tu déclamais une poésie ensorcelante, tu paraissais heureuse, au milieu de ton mari et de tes quatre enfants, et ton travail d'ingénieur te plaisait.
Tu passais de longues heures où tu me confondais par cette générosité et cette hospitalité légendaires des Irakiens, et où tu prenais ton temps pour me jauger. Puis, quand nous fûmes seules et que tu te sentais en confiance, ta douceur se muait en violence et ta colère éclatait, contre ces services secrets qui hantaient vos murs, régissaient vos pensées. Tu m'avais appris, dans un flot de paroles qui coulait comme une lave volcanique, toutes les souffrances qui meublaient votre quotidien, ces victimes sacrifiées à l'autel de la fidélité au régime, n'épargnant ni femmes ni enfants. Tu m'avais raconté la punition collective et les mutilations pour l'exemple. L'histoire de ce vieil homme écartelé en public devant sa tribu pour avoir protesté auprès de Saddam des écarts de son fils Oudaï – hantise des jeunes filles.
Tu m'avais dit comment toute forme de résistance était vouée à l'échec, et combien cet embargo vous livrait pieds et poings liés à l'administration baassiste, qui distribuait les bons d'alimentation. Avec elle, vous découvriez en même temps la prostitution, la mendicité, la délinquance juvénile. Ta fierté d'Irakienne en prenait un sérieux coup et tu éclatais contre les Américains, les Britanniques – et Saddam. Pour qui, pourquoi cette longue guerre, la plus meurtrière, contre les Iraniens ? Hier encore on vous disait qu'ils étaient les démons ; aujourd'hui, vos frères... Alors, pour quelle cause avez-vous perdu tant de jeunes au combat – et ruiné un pays ?
Tu m'avais raconté aussi les massacres, effectués délibérément, qui avaient suivi le rétablissement de l'autorité centrale, après le retrait des Américains en 1991. Tu m'avais raconté les pendaisons aux lustres des mosquées des dignitaires religieux rebelles, et la terreur qui avait régné, les mois qui ont suivi. Mais aussi cet embargo meurtrier, qui vous tuait à petit feu, en silence. La nomenklatura n'en souffrait pas, tant s'en faut. C'était la corde supplémentaire que la communauté internationale bien-pensante ajoutait à vos chaînes, vous livrant davantage à la tyrannie d'un régime, cristallisant ce qu'il y avait de plus hideux chez ce peuple qui a donné à l'humanité de nombreuses références de sa civilisation. "Peuple maudit des hommes et des dieux", criais-tu dans ta colère, "fallait-il que le sort s'acharne sur nous !"
Oui, Nacera, le sort s'est acharné sur vous. On vous livre maintenant une énième guerre. Cette fois, au nom de la liberté ! Combien d'êtres chers as-tu perdus sous les "bombes amies", Nacera ? Ta maison existe-t-elle toujours, ou a-t-elle été soufflée par une "bombe démocratique" ? Que reste-t-il de ta Bagdad, des sites et monuments de l'Irak dont tu étais si fière ?
Ne t'en fais pas, Nacera, tu auras peut-être droit à 1 litre d'eau potable que t'offriront "humanitairement" les marines, après avoir détruit vos conduites d'eau. Tu auras peut-être aussi droit à quelques médicaments qu'ils te distribueront pour panser les blessures qu'ils t'auront faites avec les "dommages collatéraux nécessaires". Il faut les comprendre : les missiles intelligents ne connaissent pas votre langue et ont été un peu dépaysés par votre immense pays, si impénétrable. Ils ont perdu beaucoup de leur intelligence en tombant. Il faudra les comprendre Nacera : comme Saddam, tout ce qu'ils vous infligent est pour votre "bien"! Ils ne savent pas que tes blessures resteront béantes, et que ton corps continuera de saigner des humiliations qu'ils t'ont infligées.
Ma chère Nacera,
On t'aura tout volé, jusqu'à votre libération de la dictature !
Cette dictature qui s'est exercée pour votre "bien" comme toutes les dictatures des pays frères, bénies par le "monde libre"! Tu n'avais jamais pensé que le départ de Saddam pourrait avoir un goût si amer. Ce départ que tu as appelé de tous tes sens et de tout ton corps.
On vous aura humiliés jusque dans vos aspirations les plus puissantes. On vous aura spoliés jusque de vos désirs les plus profonds, on vous aura tout confisqué ! Ces statues et ces portraits de la démesure, qui t'irritaient tant et contre lesquelles tu t'élevais parce qu'ils "insultaient l'intelligence et la civilité irakienne", tu as dû avoir mal de les voir déboulonner par les chars américains qui hissaient haut leur drapeau, ne fût-ce que pour un court instant, pour mieux souligner leur conquête et votre asservissement.
Ces excités qui criaient "Welcome !" aux chars américains... tu les connais bien. Ceux-là même criaient, quelques jours avant : "Par notre âme, par notre sang nous te vengerons, Saddam." Ils font partie de la race de ceux qui glorifient tous les pouvoirs en place, et savent donner à la veulerie tout son éclat.
Je sais que cette chute de Bagdad a blessé ta fierté et rajouté à ton humiliation. Encore une fois, tu vas te terrer dans cette carapace de silence qui t'a servi de protection contre l'oppression baassiste, sur laquelle les Américains écriront le V de la victoire et simuleront ta bénédiction, s'appuyant sur le vieil adage "Qui ne dit rien consent"! Les nouveaux maîtres de Bagdad n'auront aucun scrupule à utiliser ces nervis et ceux qu'ils auront ramenés dans leurs bagages pour donner à la nouvelle terreur une couleur locale, cette terreur "nécessaire" pour achever de mutiler ton pays et piétiner ta dignité, pour la "bonne cause" encore une fois, celle du pillage de vos richesses.
Mais je sais aussi, Nacera, que le jour où tu parleras, ce sera si fort qu'on t'entendra : car ce sera une voix qui surgira du fond de ton volcan, aujourd'hui en sommeil. Ce jour-là, sache, Nacera, que tu pourras compter sur toutes ces voix qui se sont dressées partout dans le monde pour exiger qu'on respecte ta dignité, y compris dans cette Amérique qui tourne aujourd'hui le dos à son mythe de la liberté.
Ton amie qui souffre de ton humiliation."
Sihem Bensedrine, éditrice, était jusqu'en mars porte-parole du Conseil national pour les libertés en tunisie (CNLT, organisme interdit).
http://infos.netscape.fr/info/NDepeche?id=144227
16 avril, 11h53
Abou Abbas capturé, la Syrie sous pression, les violences continuent à Mossoul
http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3208--316998-,00.html
New York de notre envoyé spécial
"A Nation at War" (une nation en guerre) : le titre s'étale toujours en haut du cahier spécial publié par le New York Times depuis le début de l'attaque contre l'Irak. Mais, juste au-dessous, sur toute la largeur de la page, un soldat sans casque se prélasse, allongé les yeux fermés sur un vaste sofa dans l'un des palais de Saddam Hussein. Le guerrier se repose et, pour les médias américains aussi, il est temps de passer à autre chose. Le New York Post, propriété de Rupert Murdoch, a cessé de battre les tambours de la victoire et s'intéresse à nouveau aux femmes sans tête et aux coupes dans le budget de la police municipale. Les grands networks consacrent toujours la première tranche des informations du soir à l'Irak, mais dix minutes suffisent désormais à épuiser le sujet. Les chaînes généralistes ont de bonnes raisons de revenir à leurs habitudes : pour la première fois depuis que l'Amérique mène des guerres hautement médiatiques, l'audience de leurs journaux télévisés du soir a baissé, pour ABC et CBS, et seulement très légèrement progressé, pour NBC. Les profiteurs de guerre, ce sont les réseaux câblés d'information continue, qui, eux, continuent à consacrer l'essentiel de leur temps à l'Irak.
Les grands quotidiens publient toujours les reportages de leurs nombreux envoyés spéciaux et célèbrent le retour des prisonniers de guerre américains, la joie des familles, la fierté de celles dont les fils, tombés au combat, ont reçu la nationalité américaine à titre posthume. Quelle que soit l'opinion exprimée dans leurs pages éditoriales, leur couverture du conflit a été marquée par une évidente empathie avec le combat des troupes. Mais, quitte à irriter l'administration, les journaux n'ont pas ignoré les horreurs du conflit. Quelques photos, peu nombreuses, mais parfois terribles, comme celle d'un tas de corps d'enfants irakiens dans un camion frigorifique, dans le New York Times. Dans le courrier des lecteurs, les lettres consacrées au conflit se font moins nombreuses, mais les oppositions sont toujours aussi radicales. Des thèmes nouveaux apparaissent. Ed Koch, l'ancien maire démocrate de New York, se demande pourquoi le pétrole irakien ne servirait pas à payer les frais des opérations militaires et de l'occupation. Un sujet hautement d'actualité, puisque mardi était le jour où les Américains devaient remettre leurs déclarations d'impôts.
A la Maison Blanche aussi, on change son fusil d'épaule. Fort de la popularité accrue que lui a apportée la guerre (73 % d'opinions favorables, contre 58 % avant le conflit), George Bush remet sur le tapis son "paquet économique" et son projet de réductions massives d'impôts (550 milliards de dollars, après réduction par le Congrès). Et, surtout, il se prépare à entreprendre, dès la semaine prochaine, sa tournée de fund-raising, de collecte d'argent pour la prochaine campagne présidentielle. Le nerf de l'autre guerre qui, elle, durera jusqu'en novembre 2004.
Jan Krauze
http://infos.netscape.fr/info/NDepeche?id=144169&cat_id=6
16 avril, 09h26
CNN sur la défensive: elle savait et taisait des atrocités du régime irakien
III NBA :
http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3242--317062-,00.html
Washington correspondance
Le temps n'épargne personne. Michael Jordan lui-même n'échappe pas à cette règle implacable. Le meilleur basketteur de l'histoire devait disputer, mercredi 16 avril au soir, à Philadelphie, le dernier match de sa carrière. Après deux "faux départs" à la retraite, en 1993 et en 1998, et un retour inattendu en septembre 2001 sous les couleurs des Washington Wizards, à 40 ans, Jordan quitte définitivement les parquets.
"C'est passé vraiment très vite, avoue un Jordan nostalgique. J'ai du mal à croire que ces deux années ont été si rapides, mais je sais que la fin est proche. J'ai passé deux superbes saisons à Washington, je me suis amusé. Il est dommage, cela dit, que nous n'ayons pas pu nous qualifier pour les play-off, mais cette équipe est dans la bonne direction et j'ai pu apprécier les dernières années de ma carrière."
Lors de son retour à l'orée de la saison 2001-2002, il avouait rechausser ses baskets pour "l'amour du jeu". Nouveau membre de la terne équipe des Wizards de Washington, Jordan espérait une nouvelle fois laisser le charme agir. A une différence près. Pour la première fois, le natif de Brooklyn (New York) ne visait pas le titre, mais une modeste qualification aux phases finales de la Ligue.
Il lui aurait été pourtant facile de proposer ses services aux meilleurs du championnat, les Los Angeles Lakers en l'occurrence, et d'empocher un septième, voire un huitième titre. Mais Jordan mûrissait d'autres plans. Le sextuple champion NBA (avec les Chicago Bulls), élu par cinq fois meilleur joueur du championnat, désirait trouver un autre challenge, plus difficile sans doute. Prendre une équipe du bas du tableau et la conduire jusqu'aux play-off.
Ce défi, excitant au regard de la jeunesse et de l'inexpérience de certains des cadres de Washington, s'est révélé impossible à réaliser.
Formidable compétiteur, doté d'un instinct carnassier, Jordan a pourtant tout tenté. Cependant, à 40 ans, l'athlète d'exception, affichant une domination sans pareille dans les années 1990 avec les Chicago Bulls, a été forcé d'accepter les dures lois du temps.
Malgré cela, l'ancien acrobate des parquets a affiché un volume et une intelligence de jeu extraordinaires terminant avec une moyenne record pour un joueur de 40 ans de 20,1 points, 6,1 rebonds et 3,8 passes. "Les gens qui espéraient le voir aussi bon que lorsqu'il avait 23 ans sont des idiots, assène John Thompson, ancien coach de l'université de Georgetown, désormais consultant sur une chaîne spécialisée. Mais, à 40 ans, il est arrivé à jouer de manière productive. Il a travaillé dur, dès son arrivée à Washington. Je pense qu'il a créé énormément d'excitation."
"IL A RAMENة LA FOLIE"
Transformé par la magie de son jeu, le club a réussi de bonnes performances, devant un public passionné. "Michael a ramené la folie au MCI Center -la salle de Washington-, expliquait le propriétaire de l'équipe, Abe Pollin. Si seulement il avait pu jouer avec nous plus tôt, nous aurions pu emporter plusieurs titres. C'est difficile de le voir partir. Il a sorti ses tripes tous les soirs et il a tout tenté pour nous emmener aux play-off."
Compétiteur au plus haut point, affichant une éthique de travail quasi spartiate et exigeant le même dévouement de ses coéquipiers, Jordan a connu quelques difficultés à inculquer ses préceptes à ses jeunes disciples. Plusieurs fois, après de cinglants revers, il a critiqué le manque d'engagement et de sérieux de ses partenaires. "Je pensais que le fait de vivre avec lui, de s'entraîner avec lui allait permettre aux jeunes joueurs des Wizards de progresser à une allure folle, explique l'ancien joueur Danny Ainge. Mais maintenant j'en viens à me demander si cela n'est pas trop oppressant pour eux, Michael a une personnalité tellement forte. C'est dommage de ne pas en profiter, parce que Jordan a changé le jeu de tellement de joueurs en leur montrant simplement la voie à suivre."
Le choc des générations, l'incompréhension devant les exigences d'un joueur ayant longtemps été leur idole, ont fini par scléroser le collectif des Wizards.
Encore en course pour une qualification aux phases finales début mars, avec un bilan de 29 victoires et 29 défaites, Washington, malgré un Jordan scintillant, va alors sombrer et aligner 15 revers en 24 matches.
"Il n'est pas facile de se qualifier pour les play-off,analyse John Thompson. Mais il a apporté un désir, un courage, une volonté, une passion de travailler dont nous verrons les bénéfices d'ici peu. Je respecte un homme comme Michael, ayant tout réussi mais n'ayant pas eu peur de vivre une nouvelle aventure. Il n'a pas entaché sa légende en revenant. Les gens qui disent cela sont des lâches, effrayés à l'idée de connaître le succès et de tout remettre en question. Michael n'a jamais été effrayé par un défi."
C'est bien là l'image à retenir de ce formidable champion.
Pascal Giberné
Dix fois meilleur marqueur de la NBA
Né le 17 février 1963 à Brooklyn, New York. 1,98 m pour 98 kg.
Marié à Juanita depuis 1989.
Deux fils, Jeffrey (14 ans) et Marcus (12 ans), et une fille Jasmine (10 ans).
Poste : arrière. Porte le no 23.
Université : North Carolina ; vainqueur du championnat universitaire en 1982.
Elu meilleur joueur universitaire en 1983 et 1984.
Six titres de champion NBA avec les Chicago Bulls, en 1991, 1992, 1993, 1996, 1997 et 1998.
Elu cinq fois meilleur joueur du championnat, en 1988, 1991, 1992, 1996 et 1998.
Dix titres de meilleur marqueur de la Ligue entre 1987 et 1998.
Son record de points dans un match : 69 points, le 28 mars 1990, à Cleveland.
Plus de 50 livres écrits à sa gloire aux Etats-Unis...