Mon amie ne sait pas rediger un com sur un article. Du coup il voulais souligner par ce commentaire qu’il est ravi du contenu de ce blog internet.
je vous remercie
bourguiba abderrazak
I like to party, not look articles up online. You made it hpaepn.
On est mardi 1er novembre 2011, déjà neuf mois que ben ali s’est enfui et il est caché, comme un rat, en Arabie Saudite. Son collègue Gaddafi a été tué.
Après la lecture de cette lettre, tout cela parait être comme un cauchemar pour celles et ceux qui ne l’ont pas vécu personnellement. Cependant, le mal a sévi longtemps, beaucoup trop longtemps en Tunisie. Il est temps que ça change.
Tout un système policier qui s’effondre, la justice vient de renaître, certes encore fragile mais sera équitable insh’Allah.
Oui il a un fils qui est mon meilleur ami et croyez moi, même si son père et loin de lui sa ne fait pas de lui un mauvais père il s’occupe très bien de lui et Selim va le voir de temps en temps. Je suis au cœur de cette affaire et je peux donc savoir les ressentis de chacun...
ةcoutez quand on ne connait pas la personne on ne juge pas ! Je connais personnellement Monsieur Tebourski et je sais que c’est un homme bon, et je pense que si il a demander a rester en France c’est surtout pour son Fils !
Ne le jugez pas car vous ne le connaissez pas comme je le connais ! Je suis la meilleure amie de son fils Selim. Je sais qu’Adel est un homme bon alors arrêtez tous vos blabla et essayer donc de comprendre le fond de la chose. Merci et bonne soirée
the death of an African giant
Par : Y. Mérabet
En outre, contrairement à ce que pensent aujourd’hui de nombreux libyens, la chute de Kadhafi profite à tout le monde sauf à eux. Car, dans une Afrique où les pays de la zone subsaharienne riche en ressources minérales tournaient complètement le dos à la France pour aller vers la Chine, il fallait bien que monsieur Sarkozy trouve un autre terrain fertile pour son pays. La France n’arrive plus à vendre ses produits manufacturés ou de décrocher un marché en Afrique, elle risque de devenir un PSD C’est pour cela que l’on a vu une France prête à tout pour renverser ou assassiner Kadhafi ; surtout quand l’on sait que la Libye est l’une des premières réserves en Hydrocarbures d’Afrique et de Sebha est la capitale mondiale du trafic Franco-libyen de concentré d’uranium Nigérien. Egalement, l’on sait que jusqu’ici, les populations libyennes n’avaient rien à envier aux Français, ils vivaient richement mieux sans se suer. Puisque Kadhafi faisait tout son possible pour les mettre à l’abri du besoin. Il est donc temps pour les libyens de choisir pleinement futur partenaire occidental. Car si en cinquante ans de coopération la France n’a pu rien apporter à l’Afrique subsaharienne. Vat-elle apporter maintenant aux libyens un bonheur supérieur à celui que leur donnait leur Guide. Rien à offrir à ces ignorants de libyens, sauf des repas communs dans les poubelles de la ville Paris, en France c’est déjà la famine ? Lui, qui durant plusieurs décennies était l’un des faiseurs d’hommes les plus efficaces sur le continent Africain. De son existence, Kadhafi était le leader le plus généreux d’Afrique. Pas un seul pays africain ne peut nier aujourd’hui n’avoir jamais gouté un seul pétro –Dinar du guide Libyen. Aveuglement, et motivé par son projet des Etats-Unis d’Afrique, Kadhafi de son existence a partagé l’argent du pétrole libyen avec de nombreux pays africains, qu’ils soient Francophones, Anglophones ou Lusophones. Au sein même de l’union Africaine, le roi des rois d’Afrique s’était presque érigé en un bailleur de fond très généreux. Jusqu’à l’heure actuelle, il existe sur le continent de nombreux présidents qui ont été portés au pouvoir par Kadhafi. Mais, curieusement, même pas un seul de ces élèves de Kadhafi n’a jusqu’ici eu le courage de lui rendre le moindre hommage.Au lendemain du vote de la résolution 1973 du conseil de sécurité de l’ONU, certains pays membres de l’union africaine sous l’impulsion de Jacob Zuma ont tenté d’apporter un léger soutien au guide libyen. Un soutien qui finalement s’est éteint totalement sans que l’on ne sache pourquoi. Même l’union africaine qui au départ conditionnait avec amertume la prise du pouvoir libyen par un groupe de terroristes et la reconnaissance du CNT libyen constitués de traitres, s’est finalement rétracté de façon inexplicable. Et curieusement, jusqu’aujourd’hui, aucun gouvernement consensuel n’a été formé en Libye. Depuis l’annonce de l’assassinat de Mouammar Kadhafi, cette union africaine dont Mouammar Kadhafi était pourtant l’un des principaux défenseurs et ayant assuré le dernier mandat, n’a encore délivré aucun message officiel de condoléance à ses proches ou de regret. Egalement, même ceux qui hier tentaient de le soutenir n’ont pas eu le moindre courage de lever leur petit doigt pour rendre hommage à leur mentor. Jusqu’à l’heure actuel, seul l’ancien archevêque sud-africain et prix Nobel de paix Desmond TUTU a regretté cet acte ignoble. Même le président Abdoulaye Wade que l’on sait pourtant proche des révoltés libyens n’a pas encore salué la mort de l’homme qu’il souhaitait tant. Le lendemain de sa mort, un vendredi pas un musulman n’a prié pour lui ?.. A ce jour, sur le continent Africain, seul l’homme de la rue et les medias ont le courage de parler de cette assassina crapuleux du guide libyen. Mais, cette attitude des dirigeants africains ne surprend personne, dans la mesure où l’on sait que chaque président a peur de se faire remarquer par un Nicolas Sarkozy qui est capable de tout si la tête d’un président africain ou d’un arabe l’énerve.
Conclusion La Libye et l’Afrique toute entière viennent de tourner une page d’or avec la perte de Mouammar .
Traitre et maudit que je sois, si j’étais un libyen ?
Journaliste indépendant (Algérian Society for International Relations)
119, Rue Didouche Mourad
Alger centre
J’ai écrit un livre qui mérite d’être lu :
TOUT EST POSSIBLE - L’AVENIR DE LA TUNISIE
Vous pouvez télécharger le livre sur mon site Internet :
http://www.go4tunisia.de
Dr. Jamel Tazarki
Allemagne
Ma mére Térésa oui notre mére je suis abderrazak bourguiba le frére de mon meilleur ami Farouk .
vous peut etre me connait mais je pense pas que nous avont eu l’occasion de vous voir .
je suis désolé pour ce qui a passé pour mon frére Farouk .
Omar etait un homme exeptionnel un vrai homme j’ai passé avec lui 6 mois dans le prison nous étions plus que deux fréres.
soyez fiére de Farouk
et que la paradi soit pour lui
La Monarchie Constitutionnelle est l’avenir est la garantie des droits et libertés pour la Tunisie, la Libye et toute l’Afrique du Nord. Le Roi est l’âme du peuple, Il est porteur du sentiment d’unité nationale et du patrimoine historique du peuple. LA MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE EST LE PLUS SUR MOYEN POUR EVITER QU’UN PRESIDENT FINISSE UN JOUR EN DICTATEUR (voyez le cas du roi d’Espagne, sauveur des libertés après le Franquisme).
Bonjour Mesdames, Messieurs,
Je souhaite attirer votre attention sur le faite que ce Barbouze comme vous le dites, a retourné sa veste à l’instant où il s’est assuré du départ définitif du ZABA plus exactement le 18 Janvier 2011.
Mais encore ce dernier qui détient pas un seul titre comme auprès du RCD mais aussi faison parti de plusieurs association et surout la chambre Franco-Tunisienne de marseille ou il a volé récemment le portfolio pour se faire une nouvelle peau et une nouvelle virginité auprès de la Tunisie, avec un pseudo symposium tenue au pôle technologique sis à la Gazelle (Ariana).
Rappel du passé : Khaled Néji représentant de l’office de l’huile près du consulat générale de Tunisie à Marseille a été victime de sa (Stoufida).
Monsieur Kahled Néji a été limogé de son poste, radié de ses fonctions, décédés suite à une attaque cardiaque après avoir visité les prisons Tunisiennes
Je souhaite que cette personne n’intervienne plus sur le sol Tunisien afin de crée des réseaux encore pire qu’avant et revenir au pouvoir par la fenêtre.
Aidez moi à dire la vérité sur ce malheureux de la Sbikha (kairouan) qui fout la honte à son peuple.
Ce Virus, qui trompe sa femme sans scrupule ni honte. A trahit ce que nos ancêtres ont essayé de bâtir, bravour, fraternité dévouement, sincérité.
Il est et il sera toujours à l’antipode des Tunisiens , lèches botes et au plurielles
Vive la Tunisie sans hypocrites
bonjour je suis tres heureuse que mr tlili soit libere mais je n arrive pas avoir de nouvelles precises je tiens a dire que c est un MONSIEUR exceptionnel et qu il ne merite vraiment pas ce qu il a endure j aimerai pouvoir lui exprimer tte ma sympathie
Voilà quatre ans se sont écoulés et votre combat a porté ses fruits. J’aurais pas osé signer ces quelques mots par mon nom réel si vous n’avez pas milité pour ’ma’ liberté. Reconnaissante et le mot ne peut résumer ce que je ressens et tout le respect que je vous porte.
Merci...
Lilia Weslaty
Les petits cons s’amusent à faire leurs graffitis imbéciles même sur les statues couvertes de prestige et d’histoire de Carthage ; on en a maintenant fini avec Ben Ali, avec la censure et l’étouffement des idées et de coeur opéré par son régime. Mais on en finira jamais avec l’idiotie des fondamentalistes islamiques qui promenent leurs femmes en burka, parce que c’est la seule façon par laquelle savent voir une femme : comme une bête dangeureuse. On en finira pas facilement, terrible dictature, avec ceux qui demandent maintenant de couper les mains, les jambes et les bras, suivant l’obsolète loi coranique, sans se faire aucun souci de l’Homme. Jésus, le Christ en est le plus grand champion, le Rédempteur de l’humanité, Lui qui a porté la Croix pour nous TOUS ; quant à la mafia et à al-Capone, nous les plaçerons comme un héritage historique de cet islam que tant s’acharnent à défendre par l’ignorance (mafia vient de l’arabe dialectal anciene "mafiah", c’est-à-dire "protection", la mafia est nait et c’est culturellement radiquée dans une ancienne terre d’islam, la Sicile)
j’ai aimé ce que vous pensé . suis de ton coté. tu me trouvera a l’appui
Indigation des victimes de la torture, déception des tenants de l’ouverture, sclérose du système politique tunisien et clientélisme à volonté. Voila ce qui ressort de cette réforme !
Les deux anciens Minsitres de l’Intérieur de l’ère Ben Ali, l’officier à la retraite, le général de division, Habib Ammar et son cadet, l’énarque Abdallah Kallal, viennent d’être élevé à la dignité de Sénateur. Le décret présidentiel de nomination vient d’être rendu public ce matin, lundi 1er aôut 2005, par le journal gouvernemental La Presse de Tunisie, après avoir été promulgué sans doute dans la journée d’hier, dimanche 31 juillet, pourtant jour de repos hebdomadaire.
C’est le chef de l’Etat en exercice, l’officier à la retraite, le général de Brigade Zine El Abidine Ben Ali, qui a pris la décision de nommer les deux tortionnaires en chef dans le cadre de son cota de 41 sièges (le tiers) réservé à la présidence.
Qu’est-ce que la deuxième chambre :
La deuxième chambre a été adoptée lors de la réforme dite "intégrale" de la Constitution, opérée lors du Référendum du 26 mai 2002, au déroulement et aux résultats non conformes aux règles de transparence, en vigueur dans les Démocraties. D’ailleuer, cette "réforme" n’a pas permis d’améliorer le "chantier" démocratique. Plus de deux ans après son adoption, elle a enfanté les élections du 24 octobre 2004, aux chiffres staliniens suscitant la risée de la planète entière, de l’Egypte à l’Ukraine.
Le régime du Général Président voulait alors apporter une dose supplémantaire de cosmétique pour faire avaler la pillule de la présidence à vie et de l’ immunité éternelle, qu’il s’est fait accordées par la même occasion.
Mais audelà du constat de bon sens de l’inopérance de cette deuxième chambre, dans un système scélorosé, anti-démocratique et népotique, cette institution a été décriée par l’opposition comme un nouvel échelon de corruption et de clientélisme dans la vie politique.
La centrale syndiacale, l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a donné un coup d’arrêt à ce corps mort-né, qu’est la chambre des conseillers, en refusant de présernter des candidats à la cooptation.
La seule nouveauté de cette chambre est la modification de srègles techniques de succession en cas de vacance de pouvoir, donc de disparition brutale de l’actuel chef de l’Etat. Le président de cette dernière chambre peut se retrouver à assurer l’intérim à la tête de l’Etat, pendant quarante cinq à soixante jour, après constatation, de la vacance définitive par le Conseil constitutionnel (celui de Abdennadher, comme l’indique son nom, d’ailleurs !), à la majorité absoule, conformément aux dispositions de l’article 57, modifié, de la Constitutution du 26 mai 2002. Ce cas de figure est possible au cas où la vacance définitive coïncide avec la dissoultion de la Chambre des députés.
En clair au cas où l’actuelle épouse de l’actuel chef de l’Etat trouve que la chambre des députés ne lui est pas acquise et qu’elle peut barrer la route à ses desseins. On se rappelle de la scène du début de cette législature lorsque les déptutés, par ailleurs tous membres du parti au pouvoir ou de ses satellites de Al-Moualat, ont été mis dans l’embarras, entre le candidat du parti, Mohamed El Afifi Chiboub, frère du célèbre gendre présidentiel, et l’avocat ripoux Hechmi El Amri, candidat de Madame la Présidente, au poste de premier vice-président de la chambre, des députés. Cette querelle entre le parti de Monsieur et les hommes de main de Madame est rendue plus problématique par la guerre de succession, lorsqu’on sait que le président de la chambre des députés va bientôt avoir 70 ans et que sa succession ira donc tout droit à la famille des Chiboub, allié des Kéfi, ennemis juré de la Première Drame de Tunisie. CQFD, ce qu’il fallait démontré, disent les mathématiciens...
Le Abdennadher, président du Conseil Constitutionnel, qui doit observer la vacance définitive à la tête de l’Etat, regarde aussi du coté des intérêts de la Première Drame. Il a été suivi dans ce sens par le plus ancien des ministres de la planète terre, le juriste spécialiste du droit constitutionnel, le septuagénère Abdelaziz Ben Dhia, Ministre d’Etat, Ministre Conseiller à la Présidence, Ministre porte-parole de la présidnece, entendue Monsieur et Madame.
La mise en place de la deuxième chambre peut nourrir les fantasmes d’un président malade, joueur et jouisseur et qui fantasmait dans un passé lointain d’un tel cas de figure pour brouiller les cartes. Mais c’est surtout son entourage, dont il est devenu prisonnier, qui tire les ficelles du jeu politique du sérail, en mettant à contribution une armada de juristes et d’acteurs imbéciles au sein du pouvoir et de Al-Moualat, le tout avec une mauvaise mise en scène qui coûte des milliards au contribuable tunisien.
C’est celà la deuxième chambre, au sens littéral du mot...
Qui est l’énarque Abdellah Kallal :
Ancien Ministre d’Etat, Ministre de l’Intérieur de la période la plus noire de l’histoire de la Tunisie moderne, Abdallah Kallal a été accusé nommément par les rapports des organisations de défense des droits de l’homme comme l’un des personnages clefs de la planification et de la génaralisation de la torture de manière systématique en Tunisie. Son règne se résumait à un mort sous la torture par mois dans les locaux de son Minsitère. Ce constat a été partagé par de nombreux analystes et journalistes indépendants et respectables couvrant les affaires tunisiennes. Son retour à l’Intérieur fin des années 90 fut dénoncé par les défenserus des droits de l’homme, regroupé alors au sein du Conseil National pour les Libertés en Tunisie (CNLT). Son limogeage fut expliqué, à l’époque, par le correspondant du Monde, par une volonté d’ouverture de la part de Carthage.
Et c’est à ce titre qu’il a été poursuivi en justice, par le Procureur général de Genève, le juge Bernard Bertossa, le 14 janvier 2001, sur la foi de la plainte de l’une de ses victimes et de témoignages concrodants sur son implication principale comme commanditaire des actes abonminables de torture et de garant de l’impunité de ses propres agents du Minsitère de l’Intérieur. Abdallah Kallal se trouvait à l’Hôpital général de Genève pour un triple pontage coronarien.
La dissidence qui a eu vent de son transfert hors du terriroire national cherchait à le localiser. Des spéculations couplées, à de la désinformation dont le régime s’est fait passé maître, ont fait surgir les noms des villes de Francfort, Paris et même une station ibérique. Ce n’est que le lundi 13 janvier au matin que la certitude de son hospitalisation à Genève a commencé à se confimer.
Un Quartier général fut installé, par la dissidence dans la disapora, à la hâte quelque part à Genève et très vite les données, témoignages et documents furent regroupés. L’Organisation Mondiale Contre la Torture (OMCT), consciente de l’importance que revêt l’arrestation d’un haut dignitaire de la torture dans la mise en évidence la responsabilité du commandement dans ce crime abominable et confiante dans le bienfondé et le sérieux des défenseurs tunisiens, a pris la décision de parrainer l’affaire et de trouver un avocat.
Tôt dans la matinée, Maître François Membrez, du barreau de Genève et ancien collabroateur de la Commission Internationale des Juristes (CIJ) a vite donné son accord. Dans la même matinée, le Procurer général de Genève, occupé dans une affaire aux assises, intime l’ordre à son premier substitut de donner son feu vert initial et ouvre les canaaux avec la Parquet fédéral à Berne.
En début d’après-midi, la chancellerie fédérale fait savoir au Procureur général du Canton et de la République de Genève d’agir dans le cadre de ses compétences universelles pour instruire et arrêter, le cas échéant, le dignitaire tunisien. Quelques minutes après, réunion de travail avec Maître Membrez dans la cafétéria de l’Univeristé des Bastions à genève pour déjouer les regards de l’Infâme.
En fin de journée, le point avec l’avocat dans son étude dans la vieille ville, non loin de la résidence de l’Ambassadeur Représentant permanent de la République tunisienne auprès de l’Organisation des Nations Unies à Genève Hatem Ben Salem à l’époque.
Il fallait trouver les solutions techniques, juridiquement parlant. Le code pénal suisse ne reconnaissait pas alors le crime de torture. Il fallait énumérer les faits constitutifs du crime (Coups et blessures, ijures, menaces de mort, violences caractérisées, abus d’auotrité, séquestration...), qui sont eux réprimés et avec de longs délais de prescription.
Le soir, une cellule de crise fut mise sur pied, avec l’appui logistique de l’historien Mondher Sfar depuis Paris et dans une moinde mesure du politologue Chokri Hamrouni depuis Villneutaneuse dans le Val d’Oise.
A minuit, plume à la main, et fort des explications d’éminents professeurs de droit international des droits de l’homme et des conseils avisés de juristes respectables et d’une solide maîtrise du dosseir, l’auteur de cet article finalise le texte de la plainte. Le reste du dossier part à la reprographie au même endroit. A cinq heures du matin tapante, le reops du combattant avec la fin de la mission. A huit heures du matin, Maître Membrez revoit l’ensemble des docuements. "Parfait, disait-il, on a un bon dossier, on peut y aller".
A neuf heures, au bureau du Procureur général, le dossier est parfait. Avec son regard lucide, ce dernier et en application des pouvoirs qui lui sont conférés, pour appliquer la justice et faire arrêter les criminels, ordonne l’arrestation immédiate du dénommé Abdallah Kallal, individu de nationalité tunisienne, résidant temporairement à l’Hôpital général de Genève. Moment d’intense joie mais aussi d’extrème retenue.
La police part à la mission, mandat d’amener en bonne et due forme à l’appuie. Le Procuruer, confiant dans sa démarche et le dossier impressionnant devant lui, murmure, "Il faut l’arrêter, la responsabilité du commandement est essentiel dans la propagation de ce crime." Mais le Procureur reste un peu inquiet quant à la possibilité d’une fuite au niveau de la police.
Mais c’est plutot l’euphorie et certains coups de fil de joie envoyés à Tunis et à Paris, de la part de la victime Abdennacer Naït-Liman, qui ont, sans doute, fait échec à l’opération.
"Le coup de Pinochet a failli être réédité à Genève..." titrait ainsi Le Temps (Suisse romande) sous la plume du talentueux Pierre Hazan, autuer d’un livre monumental au sujet de la compétence universelle et des crimes contre l’humanité, au titre éloquant et instructif de : "La Justice contre la guerre". Eric est aussi le correspondant de Libération au siège des Natiosn Unies à Genève.
L’opéaration était un semi échec pour les défenseurs. Mais à bien y regarder elle était une réussite, vu qu’elle était un précédent pour le modne arabe et pour nous tunisiens. Elle était aussi une réussite pour la justice hélvétique qui a établi ainsi sa compétence universelle, sans exiger que le crime ne soit commis sur le sol suisse ou qu’il n’implique des citoyens suisses. La simple présence sur le sol de la Confédération, et de la victime, même avec un statut de réfugié, et de l’accusé, même à titre provisoire ou de transit, permettait ainsi de rendre les tribunaux compétants.
Mais la réussite principale résidait dans le cractère pédagogique et le rôle d’éveil qu’a joué cette affaire. Soudain, les tunisiens se sont réveillé, grace à l’effort inconmesurable joué alors par la chaîne Al-Mustaqillah, sur l’existence des pratiques infâmes dans les géôles d’un Mnistère de la République. Soudain, les victimes ont découvert qu’il y avait moyen de se battre, en dehors de la vengeance aveugle et de l’appel au meurtre des criminels de droit commun qui ont pris possession de la destinée de tout un peuple. Du jour au londemain, ces puissants ont découverts qu’ils sont plus faibles qu’on ne le croyait. Du jour au londemain, le puissant Ministre d’Etat ne pouvait plus mettre le pied sur le sol hélvétique.
Si Mustapha Ben Jaafar, un grand militant politique et défenseurs des droits d el’homme, , aux allures d’intransigeant modéré, fin connaisseur des affaires de l’Etat, m’avait annoncé quelques semaines plus tard : "Malgré les tracasseries, je peux voyager dans la sérénité, alors que les Ministres commencent à avoir peur dès qu’ils mettent le pied en dehors du territoire national".
Abdallah Kallal est un fidèle parmi les fidèles de l’actuel chef de l’Etat. Il assurait les fonctions de Secratire général du Minsitère de la Défense et fut ainsi son second, au moment où le général de brigade cumulait les focntions de chef de l’Etat et de Ministre de la Défense, après son coup d’Etat ddu 7 novembre 1987, sans doute pour débarrasser l’armée de tous les non-benaliens.
Abdellah Kallal a été nommé avec effet rétroacrif le 16 janvier 2005, deux jours après le mandat d’amener et sa fuite spectaculaire dans une voitture banalisée, sérum au bras, au poste aussi cocace que suspect qu’occulte de Ministre Conseiller à la Présidence, pour lui conférer une immunité diplomatique et politiqu, d dignitaire du régime.
Il a ensuite été nommé à la tête du Conseil Economique et Social (CES), tout en gardant ses fonctions de Trésorier du parti au pouvoir et membre de fait et de droit du Politburo (en fait c’est un non droit parce que cette instance n’a aucune vie démocratique ni légale, même son nombre vari en focntion de l’humeur du prince, sans que le Ministre de l’Intérieur, en charge du bon fonctionnement des partis, n’en soit avisé). Fort du soutien de son maître, qu’il appelait (Sidi, mon maître, littéralement), mais ayant toujours peur de son ombre, Kallal dispose d’un ascenceur spécial qu siège de la maison du rassemblement, avenue Mohamed V...
Qui est le général Habib Ammar :
En désignant le général de division Habib Ammar, ancien Commandant Directeur général de la Garde nationale (Gendarmerie) et ses redoutables Taftichat et Abhath (Renseigement et Enquêtes), ancien Ministre de l’Intérieur, ansien Ministre de l’Equipement, du Traansport et des Télécommunications, mais surtout fidèle parmi les fidèles, le chef de l’Etat en exercice donne l’exemple même du népotisme et du clientélisme.
L’Organisation Mondiale Contre la Torture adénoncé en août 2001 la nomination du général Ammar à la tête du Comité d’oorganisation des Jeux Méditerranéens de Septembre 2001 en Tunisie. Une campagne planétaire de mobilisation a fait réagir les plus hautes autorités olymiques. Le président Jacques Rogge, alors fraîchement élu suite, a tenu à ne pas de montrer aux cotés du général tortionnair Ammar. Il a exigé une tribune spéciel loin du général de division, mais aussi du général de brigade, le chef de l’Etat, toujours en exercice. Le public du stade olypique Farhat Hachad de Radés (que le régime persiste à dénommer le stade du 7 novembre) a hué le général.
Pere Miro, le membre du Comité International Olympique, responsable de la Solidarité olymique petit fils du célèbre peintre et exilé républicain Miro, avait assuré les manifestanats tunisiens devant le Musée olymique de son soutien et de sa détermination à lutter contre ce fléau de la torture en estimant que de telles pratiques sont incompatibles avec les valeurs du sport.
L’Infante de la cour d’Espagne, le prince Filipe déclina l’invitation, une première dans les annales des jeux méditerranéens où le pays qui abrite la prochaine édition soit l’invité d’honneur de celle à l’ouverture. Le célèbre Pavarotti en décidera de même, il a été remplacé par le chanteur culte du couple présidentiel, Habbouba !
Quant à elle, la principauté de Monaco, pourtant considéré par les Ben Ali / Trabelsi comme famille amie, elle pris la décision de se faire discrète et surtout sans photos avec les deux généraux de Tunis. Le prince héritier entrera par la petite porte derrière menant aux gradins
Furieux, le général Ammar avait demandé, une semaine avant, sa révocation et son remplacement , pour défendre son honneur disait-il. Il avait même pris contact avec le responsable de la direction des relations avec les organisations internationales, dirigée alors par feu Ali Saïdi et relavant du Ministère des Affaires étrangaires et de la Présidence. Le général Ammar pensait alors qu’un acte spectaculaire de la sorte lui rendait l’honneur perdu au sein même de ses troupes et le rendait présentable au regard de plus d’un acteur, en vu du d’un coup, toujours possible dans un système militarisé.
Le bunker de Carthage, qui abrite les appartements et les bureaux présidentiels depuis lesqeuls le couple Zine Al Abidine et Leila dirige les affaires du pays et les leurs, en a décidé autrement. Le retrait du général Ammar metterait en cause son condisciple et conjuré, le général Ben Ali en personne. Ordre a été donc donné au camarade de classe au Lycée de Sousse et à l’Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr de rester uni à vie, avec son commandant en chef, pour le bien et pour le mal. La dissidence en charge du dossier Ammar tenait à se faire informer en temps réel pour ne pas pas se tromper de cible et ne pas perdre l’objectif initial qui était et reste toujours la dénonciation de la torutre et des tortionnaires et non les calculs politiciens..
D’ailleurs, la réussite exemplaire de cette action réside dans le bon dossier en possession des défenseurs, la bonne information sur les arcanes du pouvoir, le bon choix de la cible et du moment.
L’OMCT fit la même mobilisation lorsque le même génaral Ammar fut nommé Président du Comité d’Organisation de la seconde phase du Sommet Mondial sur la Société de l’Information (SMSI), prévue à Tunis du 16 au 18 novembre 2005. Une campgane mondiale de protestationan a vu le jour. L’Association genevoise spécialisée dans la traque des tortionnaires en a fait un cheval de bataille, TRIAL (Track Impunity Always) a poursuivi le général jusque dans ses appartements à l’hôtel où il logeait à Genève. Privé de tout sens de l’honneur, l’officier Ammar pris la fuite, par une porte dérobée à l’arrière du bâtiment, aidée par l’équipage spécial d séurité qu’il a transporté avec lui de Tunis. Cette fuite est le signe de sa peur de la justice et des médias.
Le général H. Ammar fut le collègue de promo du général Z.E.A. Ben Ali à la célèbre Ecole Spéciale Militaire (ESM) à Saint-Cyr en France, promotion du Général Laperrine (1956-1958). La Tunisie venait alors d’accèder à son indépendance. La puissance mondataire et la puissance beylicale rétablie dans ses fonctions de souveraineté interne ont alors conclu à la nécessaire formation d’une armée nationale. Une sélection fut mise sur pied. Elle se composait, à paritié, entre des éléments de l’armée de sa magesté le Bey, des tunisiens ayant servi sous le drapeau français et de jeunes gens sélectionnés pour leurs aptitudes physiques et scolaires, à la sortie du collège. Il n’est pas exclu que d’autres considérations aient été prises en compte, à savoir le rôle joué par les parents des futurs officiers dans la collaboration.
C’est ainsi que les jeunes collégiens Habib et Zine El Abidine prennent le chemin de l’Ecole spéciale militaire. Ce fut la promotion Bourguiba, comme la promotion Mohamed V, non inscrite à la célèbre liste des promotions de la célèbre école. Soixante ans après leur diplôme avec le grade de lieutenant, les officiers marocains sont revenus sur les lieux de leur formation et les hommages leur ont été rendus par leurs filleuls. Leurs confrères tunisiens n’ont pas eu ce privilège.
Les lieutenants Ammar et Ben Ali se retrouvent plus tard, le premier a dirigé la sécurité militaire, avant de connaître echec sur echec, puis limogeage sur limogeage pour son ncompétence chronique, avant d’être nommé à la tête de la Süreté de l’Etat, commandant les forces de police. Le second a évolué dans l’armée pour se retrouver à la tête de la Garde nationale. Au londemain des émeutes du paim de janvier 1984 et de la révolution de Palais qui se tramait, les deux généraux se retrouvent ainsi aux commandes de l’ensemble des forces de sécurité, police et gendarmarie.
Deux généraux, deux sahéliens, deux camarades de classe au Lycée de Sousse, deux camarades à l’Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr, deux compagnons de soirées arrosées du bas font de la société, deux officiers nulards, ayant accumulés trahision et fraude... Un anicen Ministre de feu Habib Bourguiba a fait dire qu vieux leader diminué par l’age, par la sclérose du ssystème ploitique, que deux généraux de la trompe ne peuvent que comploter pour un coup d’Etat militaire. Il a suffit de trois ans pour la porphétie se réalise, sans que personne ne se rende compte de rien.
Un observateur lucide en la personne du journaliste et écrivain Ahmed Qadidi, homme de lettres et ancien dircteur de Al-Amal, organe du parti de Bourguiba, a pourtant estimé en 1988 que nous vivons sous le régime des généraux (Ben ALi, Ammar et Bouaziz, lui aussi élevé à la dignité de Sénateur).
Mais que fait l’armée et ses supplétifs dans un Sénat :
L’officier du renseignement militaire, qu’est le général Ben Ali, n’a jamais gangné ou évité une guerre ou une agression. L’infilitration d’un commandos de révolutionnaires tunisiens endoctriné, financé et armé par le colonel Kadafi à Gafsa, en pleine profondeur du territoire national, le raid israélien sur Hammam-Chatt, l’assassinat des leders palestiniens dans leurs villas à Tunis et dans sa banlieue biengradée...
Toutes ses défaillances disent long sur le gachis qu’a collecté la nation, en formant cet officier qui n’a été bon à rien faire d’autre qu’à comploter.
L’officier du renseignement n’a de faits de guerre que ses attaques en règle contre l’oposition. Son premier fait marquant fut l’enrolement punitif d’une élite estudiantie en 1966. Sa mission fut alors d’espionner les éloignés d’ El Gorâa, avec l’aide précieuse de son ami et cadet à Saint-Cyr, aujourd’hui officier de réserve du renseignement militaire, officiant sous le pseudonyme parlant de "Le Loup", entre autres personnages virtuels qu’il affectionne. D’ailleurs, certains internautes naïfs viennent de tomber dans la gueule du loup...
L’officier de renseignement, qui commande en chef, les forces armées tunisiennes, mais aussi et depuis toujours le renseignement militaire depuis 1964 et les forces de sécurité intérieure depuis 1984,a réussi le coup de se positionner comme un sauveur, de semer la zizanie et a discorde au sein de la classe politique. Mais là il a fait école, c’est qu’il a réussi surtout de militariser la vie publique en Tunisie. Pour se faire, il a nommé ses camarades de promotions, du lycée de Sousse et de Saint-Cyr, ainsi que des potes de son adolescence à Hammam-Sousse, à des postes clefs de l’administration, de l’Economie, de l’Armée, de a Police...
Ainsi, les militaires et leurs auxiliaires se retrouvent partout, à la tête d’une manifestation sportive, internationale, au conseil économique et social, à la chambre des conseillers, bref partout.
Que veut dire le bunker de Carthage par cette nomination ?
Par cette dernière nomination, le message du général est clair :
Message clair à la classe politique : Il n’y a que le népotisme et le clientélisme qui compte. ceux qui sont prêt auront leur place. Ainsi Mounir Béji, une honte nationale en matière d’auto-dérision politique, vient d’être coopté, comme représentant des partis de Al-Moualat (l’allégence). Les autres partis cooptés au Parlement n’ont rien obtenu. Et pour cause, ils ont osé se montrer un tout petit peu critique.
Message aux militanst du parti au pouvoir à la veille des congrès des près de 9000 cellules, sectorielles et territoriales : Oublier le rêve d’évouler par votre carrière, rien ne compte aux yeux de Carthage que l’allégence à la famille présidentielle. Rien de plus, rien de moins. La nomination du tortionnaire en chef Abdallah Kallal, aux méthodes musclés à la trésorerie du parti, laisse présager de l’avenir que le dictatuer et sa famille veulent donner aux instititons de la "République de Demain", slogan devenu vide de sens pour être trop propagandé.
Message adressé aux victimes de la torture, à leurs familles et aux défenseurs : Le dictateur, la famille présidentielle, leur armada de conseillers et d’aspirants ne comprennent pas vos cris. Avec la nomination des tortionnaires en chef Abdellah Kallal et Habib Ammar, les larmes, les douleurs et la mémoire des Mansouri, Laaribi, Barakati, Barakat, Sdiri, Boussaa et autres martyrs tombés dans les locaux du Ministère de l’Intérieur et ses succursales n’intéressent guère les acteuls tenants du pouvoir.
Un message à la communauté internationale à la veille du SMSI : Vos critiques ne valent rien et le régime de cette dictature d’argent ne s’intéresse qu’aux grands du secteur privé de ce monde qui vont venir à Tunis en novembre ; vous, gouvernements de pays démocratiques, société civile, le tout petit dictatuer de ce petit pays vous défis....
Mais le message le plus important est adressé à nous autres tunisiens. A-t-on la capacité de dire non à une nomination ? A-t-on le courage de dénoncer l’élévation de criminels contre l’humanité au rang de Sénateur, de Ministre et autres Ambassadeurs et Consuls ?
La lutte contre la torture c’est aussi cela. c’est aussi ce combat moral contre un crime ignoble et qui de plus est inutile de l’avis même du tortionnaire Maître en chef en la personne du général Bigeard. "La torture n’est pas faite pour faire parler, mais pour faire taire, tout un peuple", diront tous les spécialistes. Si on ne dit rien lorsqu’un tortionnaire est honoré ou élevé à la dignité d’une fonction publique, nous nous taisons pour l’éternité.
Brisons alors le mur du silence !
Lille - Paris, le 1er août 2005 Abdel Wahab Hani
Que trouve-t-on dans la liste clientéliste du Président ?
La Khaliyya des avocats du RCD raffle la mise, suivie de la fausse société civile et d’anciens dignitaires du égime. Un Sénateur serait décédé avant même l’annonce de la liste...
1-Les avocats de Al-Khaliyya, cette cellule du RCD pour les Avocats (sic !!!) rafflent la majeure portion en terme de corporation. La deuxième chambre leur est tombé du ciel pour recompenser les plus zélotes, vu que les coats avocats à la première chambre, à la fonction préfectorale et à la haute fonction d’Etat sont déjà atteints. Ainsi, on retrouve :
Habib (Ben Mohammed) Achour, par ailleurs président d’une association fantasmagorique des victimes du terrorisme et membresuppléant de la Sous-Commission des Droits de l’Homme des Nations Unies. Il remplace en suppléant et suppliant, le Coordinateur général des droits de l’homme du Ministère de Béchir Tekkari, siégeant en qualité d’expert indépendant de la Sous Commission de ddroits de l’homme des Nations Unies !!!!
Cette foction est incompatible avec les agissements du commis en chef des avocats de la Khaliyya dans les réunions internationales et le chouchou des médias d’Etat que plus personne ne ragrde en Tunisie. Habib Achour est l’élément aéroporté le plus rapide de la Khaliyya. Partout où l’opposition ou les organisations indépendantes de la société civile organisent une action, il arrive à se faire intrioduire dans la salle on ne sait comment et arrive à trouver le vol, l’hôtel et parfois même le chaiffeur de l’Ambassade à n’importe quel point du globe. Avec la réforme attendue du système des Nations Unies, les faux "experts indépendants" de la trompe de Habib Achour, Saïd Naceur Ramadhane, Noureddine Grissa et autres Mohamed Habib Chérif, ne vont plus trouver leur place ni à la Commission des droits de l’homme ni à la sous-commission.
Chakib Dhoauadi, un clône de Habib Achour
Foued Haouat, un clône de Chakib Dhaouadi
Mohamed Seamir Abdallah, un clône de Foued Haouat
Abdelwaheb El Béhi, ancien Bâtonnier et homme de toutes les missions difficiles touchant à la "démocratie", telles que "observer les élections depuis l’Observatoire présidentiel et en rendre compte au Président candidat à sa propre succession". Le bâtonnier est aussi membre de la Khaliyya mais il se présrve pour des missions de "médiation" dit-on dans so entrourage.
2-Les supplétifs associatifs de la diploamtie parallèle de la fausse sociét civile :
Abdessattar Grissa, ancien de la Banque mondiale, membre du Comité des droits économiques, sociaux et culturels, toujours des Nations Unies. Il aurait affirmé dans une des réunions d’expert qu’il ne croyait pas à ces droits. Que fait-il là ? Mystère...
Mohamed Elyès Ben Marzouk , vieux édecin, présidentde bras "humanitaire" de la présidence, l’association des Jeunes Médecins Sans Frontières, qui n’a rien à voir avec l’Association mère. Médecins Sans Frontières (MSF) a sommé le créature tunisienne de changer de nom et de cesser. Le Centre de Docuemntation et d’Information sur la Torture (CIDT-Tunisie), dirigé par Khaled Ben M’Barek a fait un travail remarquable dans ce sens.
Un supplétif de la diplomatie parallèle, en la personne de l’ancien opposant et ancien Ambassadeur Saïd Naceur Ramadhan, qui a été aussi Expert indépendant de la sous commission des droits de l’homme, par le passé.
Ghoulam Debbache, le patron d el’ordre des Ingénieurs qui vient de connaître la crise institutionnelle la plus importante de son histoir, sur fond de désir d’autonomie. Le journaliste talentuex Mohamed Hamrouni de Al-Mawqif vient de suivre les travaux houleux de cette prestigieuse organisation professionnelle, transformée par les Kamel Ayyadi et autres arrivistes en une succursale du Palais de Carthage.
3-Les anciens, pour décorer l’Assemblée et c’est indigne d’utiliser l’age des gens pour en faire des figurants :
Taïeb Sahbani, président du Haut Conseil des Anciens Combattants, Al-Moundihilin.
4-Les anciens Ministres et les généraux à la retraite qui ont servi l’actuel chef de l’Etat :
Rachid Sfar, ancien Premier Ministre
Hédi Baccouche, concepteur et comploteur avec les conjurés du 5 novembre 1987, selon les mémoires de Si Ahmed Qadidi
Abdallah Kallal, ancien Minbistre d’Etat, Ministre de l’Intérieur, objet de poursuites pénales pour crimes de torture à Genève en janvier 2001.
Habib (Ben Mohammed) Ammar, Général à la retraite, ancien Ministre de l’Intérieur, de l’Equipement, des Trasports et des Télécommunications, ancien Ambassadauer, objet de procédures judiciaires en Suisse.
Mustapha Bouaziz, Général à la retraite, ancien Minstre des Domaines de l’Etat, membre du trio de la République des Généraux, selon la formule du mémorialiste Ahmed Qadidi.
Chedli Klibi, ancien Ministre sous Bourguiba, ancien Secrétaire général de la Ligue arabe.
Moncer Rouissi, ancien Minbistre Conseiller à la Présidence, peut être le premier à inaugurer cette fonction au cabinet parallèle de la présidence, ancien Ministre, ancien Ambassadeur. On est sûr avec cette nomination qu’il ne reprendra pas l’Education nationale.
Néziha Zarrouk, ancienne Ministre
4-Les fervents défenseurs du Palais, aus sein du Parti, de l’opposition, des médias et des affaires :
Mekki El Aloui, ancien député malheureux et président du Comité de vérifications des accréditations au dernier congrès du RCD en juillet 2003
Mounir El Béji, figure tristement emblématique dse La-Mouwalat (L’allégence), terme usité au Liban pour distinguer les partis de l’opposition de ceux de l’allégence, à Damas.
Ridha Mellouli, journaliste, connu pour ses écrits commandés, "propospectifs" et haineux sur la vie politique tunisienne. Il offficie dans les colonnes arabes du magazine, jadis indépendant Réalités.
Mohamed Aziz Miled, homme d’affaire, membre des comités électoraux de l’actuel chef de l’Etat, son ami et confident, voir même associé disent les mauvaises langues.
5-Les faux intellectuels du style de Midani Ben Saleh, dictatuer à son échelle, sur les destinées de l’Union des Ecrivains Tunisiens.
6-Des intellectuels respectables sur le plan académique, comme la sociologue Riadh Zeghal ou le romanicer et critique litteraire Jaafar Majed, mais qui se laissent instrumentaliser par le régime.
7-Puis on trouve 7 femmes sur 41 nomination : avec la trop zélote Amna Soula en tête. Ainsi, le bunker de Carthage veille au respecte de la volonté de son prisonnier éternel en vénérant son chiffre fétiche. Comme tout dictateur, il y maintien un lien affectif quasi maladif.
Mais la présence la plus significative est celle de Mohamed Béchir Khalfallah, président d’une dizaine d’assocxiation aéro-portées, dans l’immigration. De sources dignes de foi, on rapporte que ce dernier serait décédé, bien avant l’annonce publique de la liste du clientélisme présidentiel et que son siège est déjà convoité par les prétendants à la représentation de la "colonie tunisienne à l’étranger". Si cette information se confirme, elle donnera le coup de grace à une institution mort-née, au sens figuré comme au sens premier du terme.
Demain matin, les écrivassiers de la presse du gouvernement et du parti et les propagandistes en chef remplriont les colonnes des journaux que personne n’ose plus regarder. On lira des leçons sur le carcatère avant gardiste et poste démocratique de cettre démarche quasi céleste du père de la République de Demain. Quel gâchis...
Paris, le 2 août 2005
Abdel Wahab Hani
AFP Infos Mondiales International, lundi 1 août 2005
Désignation de 41 Conseillers à la Chambre haute du parlement
TUNIS - Le président tunisien Zine El Abidine Ben Ali a désigné lundi 41 membres de la Chambre des Conseillers, soit le tiers de cette nouvelle chambre haute du parlement dominé par le parti au pouvoir, apprend-on de source officielle à Tunis.
Sept femmes figurent dans la liste composée notamment d’anciens hauts responsables gouvernementaux, parmi lesquels MM. Hédi Baccouche (ex-premier ministre), Abdallah Kallal, Habib Ammar et Rachid Sfar.
Ont été également désignés des universitaires, avocats et patrons, ainsi que quelques membres de l’opposition parlementaire, dont Me Mounir Béji, chef d’un petit parti modéré et candidat malheureux à l’élection présidentielle d’octobre dernier.
Fruit d’une réforme constitutionnelle approuvée par référendum en 2002, la Chambre des Conseillers compte au total 126 sièges, dont 43 sont réservés aux régions et 42 autres répartis entre salariés, employeurs et agriculteurs.
Des élections avaient été organisées le 3 juillet pour le choix de deux tiers des Conseillers, un scrutin au suffrage indirect par les membres élus des collectivités locales dominées par le Rassemblement Constitutionnel démocratique (RCD, au pouvoir) du président Ben Ali.
Cette élection, remportée par le RCD, avait été boycottée par l’Union générale tunisienne du travail (UGTT, unique représentant des salariés), dont les 14 sièges lui revenant sont restés vacants. L’UGTT avait exigé de choisir elle-même ses représentants, contrairement au code électoral en vigueur.
La Chambre des Conseillers, la première dans l’histoire du pays, est dotée d’un "pouvoir législatif spécifique" aux côtés de la Chambre des députés qui détient le pouvoir législatif général. Elle est destinée à "élargir la représentation des régions et des différentes composantes de la société".
Le parti de M. Ben Ali occupe déjà 80% des 189 sièges de la Chambre des députés, et avait obtenu 94% des sièges aux conseils communaux à l’élection municipale de mai dernier.
Chambre des Conseillers
Liste des membres désignés par le Chef de l’Etat (publié par La Presse de Tunisie, édition du lundi 1er août 2005)
La liste des membres de la Chambre des Conseillers, désignés par le Président de la République (par ordre de l’alphabet arabe) est la suivante :
Mesdames et Messieurs :
Amna Soula
Jaâfar Majed
Jamaleddine Ben Abdelkader Khmakhem
Habib Mastouri
Habib Ben Mohamed Achour
Habib Ben Mohamed Ammar
Rachid Sfar
Ridha Mellouli
Riadh Zeghal
Souad Jomni
Saïd Naceur Ben Romdhane
Samir Maghraoui
Chédli Klibi
Chakib Dhaouadi
Taïeb Sahbani
Abdessatar Grissa
Abdallah Kallel
Abdelwaheb Béhi
Ezzeddine Chammari
Imededdine Chaker
Ghoulem Dabbach
Foued Haouat
Fethia Maghrebi
Fayçal Ben Amor Triki
Mohamed Moncef Chebbi
Mohamed Elyès Ben Mar zouk
Mohamed Béchir Khalfallah
Mohamed Ben Mansour Fantar
Mohamed Samir Abdallah
Mohamed Aziz Miled
Maryem Rabeh
Mustapha Bouaziz
Mekki Ben Mohamed Aloui
Mongi Bidoui
Mongia Nefzi Soyaihi
Moncer Rouissi
Mounir El Béji
Midani Ben Salah
Néziha Zarrouk
Naïma Bent Mohamed Khayach
Hédi Baccouche
Précision Ce n’est pas le Conseiller / Sénateur Béchir Khalfallah qui est décédé mais un homonyme
Contrairement à ce que j’ai laissé entendre hier soir et après vérifications et recoupement des informations contradictoires, le Conseiller / Sénateur Mohamed Béchir Khalfallah n’est pas décédé. Il s’agit d’un homonyme qui est décédé en fin de semaine, avant l’annonce officielle de la liste des membres de la Chambre haute, dans le cota clientéliste de la présidence. La confusion est due à cette identité des prénoms et noms, entre le défunt et son homonyme le Conseiller / Sénateur Mohamed Béchir Khalfallah. Je présente mes excuses à mon adversaire politique Mohamed Béchir Khalfallah et lui souhaite longue vie. Le temps qu’il assiste de son propre vivant et de ses propres yeux à la fin de cette hypocrise et à l’effondrement de la dictature clientéliste du Général Président, qui se trouve prisonnier de son propre système au bunker de Carthage.
Paris, le 3 août 2005 Abdel Wahab Hani
Qui trouve-t-on à la Chambre haute du Président ?*
La « Khaliyya » des avocats du RCD rafle la mise, suivie de la fausse société civile et d’anciens dignitaires du régime. Le retour des dinosaures Baccouche, Kallal, et des généraux Bouazis et Ammar sonne comme l’annonce d’une pré « succession dans l’ombre, souterraine, basse et peut être assassine » ...
Outre les septuagénaires et autres octogénaires, signe de la sclérose qui frappe le régime du Général Président, on trouve tous les caciques et les dinosaures du régime, ainsi que les défenseurs acharnés du régime et de leurs propres intérêts. Un survol rapide de la liste nous permet de classer les Conseillers / Sénateurs, nommés par la Présidence, en 7 catégories :
1- L’annonce de la liste fait peur. Elle rappelle le plenum du Soviet suprême ou du politburo :
C’est comme à l’époque du tristement célèbre PC en plein régime soviétique qui se dressait sur la tribune de la place rouge. Les journalistes et autres observateurs guettaient alors qui était là parmi les caciques et les « vieux », sortis tout droit de leurs services de gériatrie et autres sanatorium. C’est ainsi que la liste nous annonce les noms de Taïeb Sahbani, Chedli Klibi, très ancien Ministre de la Culture, ancien Secrataire général de la Ligue arabe il y a longtemps, mai aussi Rachid Sfar, le dernier « Premier Ministre » civil de feu Habib Bourguiba, avant l’ascension des militaires.
2-Mais le constat le plus terrible fut la cooptation des durs parmi les durs :
Hédi Baccouche, premier « Premier Ministre » de Ben Ali et faucon depuis longtemps ; Abdallah Kallal, le tortionnaire en chef ; le général Mustapha Bouaziz et le Général tortionnaire en chef Habib Ammar.
Cette poignée de caciques, non élu, aura peut être la lourde tâche de mener la transition en cas de vacance du pouvoir, avec un nouveau cycle de vrai faux changement. La question qui se pose aujourd’hui est au sein de ce quartet dangereux et explosif : qui des (deux) généraux ou des (deux) faucons « civils » va emporter le poste aussi dangereux de président de la chambre des conseillers ?
Baccouche a à son actif la gestion politique du coup d’Etat du 7 novembre ; Kallal peut se prévaloir de ses compétences d’énarque gestionnaire de l’ordre et de la justice aux ordres, mais aussi et surtout de son action de nettoyage du Ministère de la défense de tout esprit critique au coup d’Etat du 7 novembre 1987 ; le général Bouaziz dégage l’impression d’un homme autodidacte, sûr de lui et méprisant à l’égard des civils ; le général Ammar se distingue par son statut de conjuré et de vrai auteur du coup d’Etat du 7 novembre 1987, ayant assuré jusque dans les petits détails de l’opération.
La Constitution de mai 2002 stipule dans son article 57 modifié que si la vacance définitive à la tête de l’Etat coïncide avec la dissolution de la chambre des députés, c’est le président de la chambre des conseillers qui est investit des pouvoirs intérimaires du Président de la République, pour une période de quarante cinq à soixante jours. Et bien que l’actuel chef de l’Etat paraît encore en « bonne » santé apparente, les règles de la biologie n’excluent pas sa disparition un jour, comme tout être humain, d’ailleurs, qui est mortel par essence même. Et puisqu’il a choisit de ne pas sortir à terme de la Présidence, la thèse d’une fin de règne par la vacance définitive est envisageable mathématiquement. Dans pareil cas de figure et si la loi fondamentale vient à être appliquée, les tunisiens sont en droit de se demander sur celui ou celle qui va gérer la transition.
Avec les nouvelles dispositions de l’article 57 modifié, on peut se retrouver avec quelqu’un qui n’a aucun mandat représentatif à la tête de l’Etat. C’est pire que le fin de règne de feu Habib Bourguiba...
3-Derrière, une nouvelle génération de zélotes, menée par les avocats de Al-Khaliyya :
Cette « cellule du RCD pour les Avocats » (sic !!!) rafle une bonne portion en terme de corporation. La deuxième chambre leur est tombé du ciel pour récompenser les plus zélotes, vu que les « cotas avocats » à la première chambre, à la fonction préfectorale et à la haute fonction d’Etat sont déjà atteints. Ainsi, on retrouve :
Habib (Ben Mohammed) Achour, par ailleurs président d’une association fantasmagorique des victimes du terrorisme et membre suppléant de la Sous-Commission des Droits de l’Homme des Nations Unies. Il remplace en suppléant et suppliant, le Coordinateur général des droits de l’homme du Ministère des droits de la Justice et des droits de l’homme (de Béchir Tekkari), siégeant en qualité d’expert indépendant de la Sous Commission de droits de l’homme des Nations Unies !!! Cette fonction gouvernementale (avec rang de Chef de Département Ministériel et les privilèges d’un Ministre) est contradictoire avec la position d’expert indépendant de la Sous-Commission des droits de l’homme des Nations Unies, mais la diplomatie tunisienne n’est pas à une instrumentalisation près des procédures et mécanismes des Nations Unies.
Cette fonction, de suppléant, est incompatible avec les agissements du commis en chef des avocats de la Khaliyya. Dans les réunions internationales et le chouchou des médias d’Etat que plus personne ne regarde en Tunisie. Habib Achour est l’élément aéroporté le plus rapide de la Khaliyya, malgré un léger handicap héréditaire qu’il fait passé pour une séquelle d’un acte terroriste ! Partout où l’opposition ou les organisations indépendantes de la société civile organisent une action, il arrive à se faire introduire dans la salle on ne sait comment et arrive à trouver le vol, l’hôtel et parfois même le chauffeur de l’Ambassade à n’importe quel point du globe. Avec la réforme attendue du système des Nations Unies, les faux "experts indépendants" de la trompe de Habib Achour, Saïd Naceur Ramadhane, Noureddine Grissa et autres Mohamed Habib Chérif, ne vont plus trouver leur place ni à la Commission des droits de l’homme ni à la sous-commission, ni d’ailleurs dans les réunions de la société civile puisqu’ils sont maintenant Sénateurs et Ministres...
Chakib Dhoauadi, un clone de Habib Achour
Foued Haouat, un clone de Chakib Dhaouadi
Mohamed Samir Abdallah, un clone de Foued Haouat
Abdelwaheb El Béhi, cet ancien Bâtonnier est plutôt « la carotte », c’est l’homme de toutes les missions difficiles touchant à la "démocratie", telles que "observer les élections depuis l’Observatoire présidentiel et en rendre compte au Président candidat à sa propre succession". Le bâtonnier est aussi membre de la « Khaliyya » mais il se préserve pour des missions de "médiation" dit-on dans son entourage.
4-Les supplétifs associatifs de la diplomatie parallèle de la fausse société civile :
Abdessattar Grissa, ancien de la Banque mondiale, membre du Comité des droits économiques, sociaux et culturels, toujours des Nations Unies. Il aurait affirmé dans une réunion d’expert qu’il ne croyait pas à ces droits. Que fait-il là ? Mystère...
Mohamed Elyès Ben Marzouk, vieux médecin, président du bras "humanitaire" de la présidence, l’Association des Jeunes Médecins Sans Frontières, qui n’a rien à voir avec l’Association mère. Médecins Sans Frontières (MSF) a sommé la créature tunisienne de changer de nom. Le Centre de Documentation et d’Information sur la Torture (CIDT-Tunisie), dirigé par Khaled Ben M’Barek a fait un travail remarquable dans ce sens.
Saïd Naceur Ramadhan, un supplétif de la diplomatie parallèle, en la personne de l’ancien opposant et ancien Ambassadeur coureur de jupons dans un pays conservateur, qui a été aussi, par le passé, Expert indépendant (sic !) de la sous commission des droits de l’homme des Nations Unies.
Ghoulam Debbache, le patron de l’ordre des Ingénieurs qui vient de connaître la crise institutionnelle la plus importante de son histoire, sur fond de désir d’autonomie. Le jeune et talentueux journaliste Mohamed Hamrouni de l’hebdomadaire Al-Mawqif vient de suivre les travaux houleux de cette prestigieuse organisation professionnelle, transformée par les Kamel Ayyadi et autres arrivistes en une succursale du Palais de Carthage.
Mohamed Béchir Khalfallah, président d’une dizaine d’associations aéroportées, dans l’immigration, dont une certaine Ligue africaine des droits de l’homme, basée dans son mouchoir, il la sort là où il se retrouve. A la haute chambre, il « représente » la « colonie tunisienne à l’étranger »...
5-Les anciens Ministres et Ambassadeurs pour aménager une sortie « honorable » et mettre fin à leur espérance de vie politique :
Moncer Rouissi, ancien Ministre Conseiller à la Présidence, peut être le premier à inaugurer cette fonction au cabinet parallèle de la présidence, ancien Ministre de la Formation professionnelle puis de l’Education, ancien Ambassadeur à Paris. On est sûr avec cette nomination qu’il ne reprendra pas l’Education nationale. Son espérance de vie politique est ainsi réduite à néant, à moins qu’un nouveau vrai faux changement lui ouvre encore les portes d’une prolongation, avec son ami Hédi Baccoucche.
Néziha Zarrouk, ancienne Ministre, ancienne Ambassadrice, elle reprend une « retraite dorée ».
5-Les fervents défenseurs du Palais, au sein du Parti, des Affaires, des Médias et dans le Monde des Lettres :
Mekki El Aloui, ancien député malheureux et président du Comité de validation des accréditations au dernier congrès du RCD en juillet 2003.
Ridha Mellouli, journaliste, connu pour ses écrits commandés, "propospectifs" et haineux sur la vie politique tunisienne. Il officie dans les colonnes arabes de Réalités, magazine, jadis indépendant.
Mohamed Aziz Miled, homme d’affaire, membre des comités électoraux de l’actuel chef de l’Etat, son ami et confident, voir même associé, disent les mauvaises langues.
Midani Ben Saleh, le faux intellectuel, dictateur à son échelle, il préside comme un monarque absolu aux destinées de l’Union des Ecrivains Tunisiens. Il avait exigé, à l’image de son maître à penser de Carthage que si 99.99% des membres souhaitent qu’il reste dans ses fonctions de Président, il répondrait à l’appel de la base ! Résultat, la base déserte, comme lors des consultations électroales nationales.
On trouve aussi des intellectuels respectables sur le plan académique, comme la sociologue Riadh Zeghal ou le romancier, critique littéraire et producteur d’amissions de radio, l’universitaire Jaafar Majed, mais qui se laissent instrumentaliser par le régime.
6-Les représentants de « Al-Moualat », cette fausse opposition :
Mounir El Béji, patron du PSL, parti satellite du Palais et figure tristement emblématique de « Al-Mouwalat » (L’allégence), terme usité au Liban pour distinguer les partis de l’opposition de ceux de l’allégeance à Damas.
Mohamed Moncef Chebbi, membre du bureau politique de l’UDU, parti satellite du pouvoir bien que disposant d’un bon nombre de vrais militants engloutis dans une grande flaque d’eau usée nauséabonde et stagne. Cette promotion semble être un cadeau empoisonné au plus « nationaliste arabe » des prétendants au poste de SG du parti de Abderrahmane Tlili, aujourd’hui en prison, pour des réglements de compte politico-financiers. Après les mésaventures éthyliques de l’actuel chef du parti, Ahmed Inoubli et son mentor, le député Ahmed El Ghandour, le Palais semble vouloir écarter Moncef Chebbi, tout en le récompensant de son mutisme. Signe de satisfecit du Palais des mésaventures de l’UDU, les journaux du gouvernement couvrent son prochain Conseil National qui s’annonce déjà houleux.
Ezzeddine Chammari, du MDS, ancienne glorieuse formation politique transformée en satellite du RCD, par les errements de l’ancien SG, Mohamed Moaada. Mais avec un fort courant autonomiste autour de l’universitaire Ahmed Khaskhousi.
Un illustre inconnu « élu » municipal de l’UDU, le parti de Mohamed Bouchiha, proche parent de Leila Trabelsi épouse Ben Ali, appelée à raison la « Première Drame de Tunisie ». Le parti du parent de Leila dispose d’une longueur d’avance sur les autres composantes de l’Allégeance et son chef spécule m^me sur ses capacités à gouverner le pays, à la tête d’une autre formation que le RCD, au pouvoir depuis un demi siècle. L’absence de ce Bouchiha, « candidat » malheureux aux présidentielles d’octobre 2004, laisse perplexe. Veut-on, à la Présidence de la Présidente, le laisser hors jeu pour le moment ?
7-Puis on trouve les 7 femmes,
7 sur les 41 nominations présidentielles : avec, en tête du peloton, la trop zélote, la propagandiste Amna Soula, commun pour ses écrits à la gloire de « l’artisan du changement » et la « défense des acquis de l’ère nouvelle »...
On n’en finit pas avec le SEPT :
D’ailleurs le siège de la chambre haute, inaugurée récemment, comporte 7 salles de réunion, sur 17.000 m2. Ainsi, le bunker de Carthage veille au respect de la volonté de son prisonnier éternel, en vénérant son chiffre fétiche, le 7.
L’histoire du 7 est au cœur de la vie, ainsi que de la peur de la mort, chez l’actuel chef de l’Etat. Son jour de chance fut un 7 novembre, 1987. Depuis, il ne jure que par ce chiffre. Même pour recevoir le rapport national 2003 sur l’Etat des droits de l’homme, de la main de son proche conseiller Zakariya Ben Mustapha. La cérémonie, attendu en février 2004, a été retardé 17 mois, pour coïncider avec le 07-07 de cette années, 2005, il y a à peine un mois. Ainsi veut la volonté du locataire de Carthage et de ses conseillers, sorciers et autres astrologues. Tant pis pour le citoyen victime d’une violation commise début 2003, le chef de l’Etat n’en a connaissance que fin 2005. Le temps qu’il ordonne ses décisions et que ces dernières soient appliquées, la boucle des trois ans et demi est bouclée. Ce qui fait toujours un 7 divisé par deux.
Et le mauve présidentiel, comme on parlait jadis du bleu royal :
De même que sa couleur fétiche, le mauve, présente dans tous ses états, même sur les banderoles, les plaques commémoratives, les tissus, la tapisserie murale, les drapeaux de la Présidence de la République, les tapis, les sites Internet, l’encre des journaux, les documents, les stylos, les chemises de bureau, les chemises du président, ses cravates, ses plumes et ses costumes... Tout est mauve, tout est sept...
Comme tout dictateur, le notre y maintien un lien affectif quasi maladif.
La haute chambre de la Présidence ne fera qu’enfoncer le culte de la personnalité déjà atrophié et de fournir encore une base au clientélisme d’Etat.
Paris, le 2 août 2005
Abdel Wahab Hani
* Ce texte remplace et annule celui diffusé hier soir. L’information qui circulait hier, au sujet d’une probable disparition du « Conseiller/Sénateur » Béchir Khalfallah, n’a pu être confirmée, ce mercredi 3 août 2005 en fin d’après-midi. La haute chambre n’a pas encore de service de presse et aucune rédaction n’a confirma pareille rumeur. Béchir Khalfallah s’est rendu en Tunisie récemment et des bruits sur son état de santé ont circulées à Tunis, à Genève et à Paris, où il est assez connu. Mais aucun recoupement de sources n’a permis de confirmer les rumeurs de son éventuelle disparition. Par respect à la déontologie, je retire donc les passages y faisant allusion dans mon texte publié hier soir sur les listes et sites tunisiens d’information libre. A W Hani