Mon amie ne sait pas rediger un com sur un article. Du coup il voulais souligner par ce commentaire qu’il est ravi du contenu de ce blog internet.
je vous remercie
bourguiba abderrazak
I like to party, not look articles up online. You made it hpaepn.
On est mardi 1er novembre 2011, déjà neuf mois que ben ali s’est enfui et il est caché, comme un rat, en Arabie Saudite. Son collègue Gaddafi a été tué.
Après la lecture de cette lettre, tout cela parait être comme un cauchemar pour celles et ceux qui ne l’ont pas vécu personnellement. Cependant, le mal a sévi longtemps, beaucoup trop longtemps en Tunisie. Il est temps que ça change.
Tout un système policier qui s’effondre, la justice vient de renaître, certes encore fragile mais sera équitable insh’Allah.
Oui il a un fils qui est mon meilleur ami et croyez moi, même si son père et loin de lui sa ne fait pas de lui un mauvais père il s’occupe très bien de lui et Selim va le voir de temps en temps. Je suis au cœur de cette affaire et je peux donc savoir les ressentis de chacun...
ةcoutez quand on ne connait pas la personne on ne juge pas ! Je connais personnellement Monsieur Tebourski et je sais que c’est un homme bon, et je pense que si il a demander a rester en France c’est surtout pour son Fils !
Ne le jugez pas car vous ne le connaissez pas comme je le connais ! Je suis la meilleure amie de son fils Selim. Je sais qu’Adel est un homme bon alors arrêtez tous vos blabla et essayer donc de comprendre le fond de la chose. Merci et bonne soirée
the death of an African giant
Par : Y. Mérabet
En outre, contrairement à ce que pensent aujourd’hui de nombreux libyens, la chute de Kadhafi profite à tout le monde sauf à eux. Car, dans une Afrique où les pays de la zone subsaharienne riche en ressources minérales tournaient complètement le dos à la France pour aller vers la Chine, il fallait bien que monsieur Sarkozy trouve un autre terrain fertile pour son pays. La France n’arrive plus à vendre ses produits manufacturés ou de décrocher un marché en Afrique, elle risque de devenir un PSD C’est pour cela que l’on a vu une France prête à tout pour renverser ou assassiner Kadhafi ; surtout quand l’on sait que la Libye est l’une des premières réserves en Hydrocarbures d’Afrique et de Sebha est la capitale mondiale du trafic Franco-libyen de concentré d’uranium Nigérien. Egalement, l’on sait que jusqu’ici, les populations libyennes n’avaient rien à envier aux Français, ils vivaient richement mieux sans se suer. Puisque Kadhafi faisait tout son possible pour les mettre à l’abri du besoin. Il est donc temps pour les libyens de choisir pleinement futur partenaire occidental. Car si en cinquante ans de coopération la France n’a pu rien apporter à l’Afrique subsaharienne. Vat-elle apporter maintenant aux libyens un bonheur supérieur à celui que leur donnait leur Guide. Rien à offrir à ces ignorants de libyens, sauf des repas communs dans les poubelles de la ville Paris, en France c’est déjà la famine ? Lui, qui durant plusieurs décennies était l’un des faiseurs d’hommes les plus efficaces sur le continent Africain. De son existence, Kadhafi était le leader le plus généreux d’Afrique. Pas un seul pays africain ne peut nier aujourd’hui n’avoir jamais gouté un seul pétro –Dinar du guide Libyen. Aveuglement, et motivé par son projet des Etats-Unis d’Afrique, Kadhafi de son existence a partagé l’argent du pétrole libyen avec de nombreux pays africains, qu’ils soient Francophones, Anglophones ou Lusophones. Au sein même de l’union Africaine, le roi des rois d’Afrique s’était presque érigé en un bailleur de fond très généreux. Jusqu’à l’heure actuelle, il existe sur le continent de nombreux présidents qui ont été portés au pouvoir par Kadhafi. Mais, curieusement, même pas un seul de ces élèves de Kadhafi n’a jusqu’ici eu le courage de lui rendre le moindre hommage.Au lendemain du vote de la résolution 1973 du conseil de sécurité de l’ONU, certains pays membres de l’union africaine sous l’impulsion de Jacob Zuma ont tenté d’apporter un léger soutien au guide libyen. Un soutien qui finalement s’est éteint totalement sans que l’on ne sache pourquoi. Même l’union africaine qui au départ conditionnait avec amertume la prise du pouvoir libyen par un groupe de terroristes et la reconnaissance du CNT libyen constitués de traitres, s’est finalement rétracté de façon inexplicable. Et curieusement, jusqu’aujourd’hui, aucun gouvernement consensuel n’a été formé en Libye. Depuis l’annonce de l’assassinat de Mouammar Kadhafi, cette union africaine dont Mouammar Kadhafi était pourtant l’un des principaux défenseurs et ayant assuré le dernier mandat, n’a encore délivré aucun message officiel de condoléance à ses proches ou de regret. Egalement, même ceux qui hier tentaient de le soutenir n’ont pas eu le moindre courage de lever leur petit doigt pour rendre hommage à leur mentor. Jusqu’à l’heure actuel, seul l’ancien archevêque sud-africain et prix Nobel de paix Desmond TUTU a regretté cet acte ignoble. Même le président Abdoulaye Wade que l’on sait pourtant proche des révoltés libyens n’a pas encore salué la mort de l’homme qu’il souhaitait tant. Le lendemain de sa mort, un vendredi pas un musulman n’a prié pour lui ?.. A ce jour, sur le continent Africain, seul l’homme de la rue et les medias ont le courage de parler de cette assassina crapuleux du guide libyen. Mais, cette attitude des dirigeants africains ne surprend personne, dans la mesure où l’on sait que chaque président a peur de se faire remarquer par un Nicolas Sarkozy qui est capable de tout si la tête d’un président africain ou d’un arabe l’énerve.
Conclusion La Libye et l’Afrique toute entière viennent de tourner une page d’or avec la perte de Mouammar .
Traitre et maudit que je sois, si j’étais un libyen ?
Journaliste indépendant (Algérian Society for International Relations)
119, Rue Didouche Mourad
Alger centre
J’ai écrit un livre qui mérite d’être lu :
TOUT EST POSSIBLE - L’AVENIR DE LA TUNISIE
Vous pouvez télécharger le livre sur mon site Internet :
http://www.go4tunisia.de
Dr. Jamel Tazarki
Allemagne
Ma mére Térésa oui notre mére je suis abderrazak bourguiba le frére de mon meilleur ami Farouk .
vous peut etre me connait mais je pense pas que nous avont eu l’occasion de vous voir .
je suis désolé pour ce qui a passé pour mon frére Farouk .
Omar etait un homme exeptionnel un vrai homme j’ai passé avec lui 6 mois dans le prison nous étions plus que deux fréres.
soyez fiére de Farouk
et que la paradi soit pour lui
La Monarchie Constitutionnelle est l’avenir est la garantie des droits et libertés pour la Tunisie, la Libye et toute l’Afrique du Nord. Le Roi est l’âme du peuple, Il est porteur du sentiment d’unité nationale et du patrimoine historique du peuple. LA MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE EST LE PLUS SUR MOYEN POUR EVITER QU’UN PRESIDENT FINISSE UN JOUR EN DICTATEUR (voyez le cas du roi d’Espagne, sauveur des libertés après le Franquisme).
Bonjour Mesdames, Messieurs,
Je souhaite attirer votre attention sur le faite que ce Barbouze comme vous le dites, a retourné sa veste à l’instant où il s’est assuré du départ définitif du ZABA plus exactement le 18 Janvier 2011.
Mais encore ce dernier qui détient pas un seul titre comme auprès du RCD mais aussi faison parti de plusieurs association et surout la chambre Franco-Tunisienne de marseille ou il a volé récemment le portfolio pour se faire une nouvelle peau et une nouvelle virginité auprès de la Tunisie, avec un pseudo symposium tenue au pôle technologique sis à la Gazelle (Ariana).
Rappel du passé : Khaled Néji représentant de l’office de l’huile près du consulat générale de Tunisie à Marseille a été victime de sa (Stoufida).
Monsieur Kahled Néji a été limogé de son poste, radié de ses fonctions, décédés suite à une attaque cardiaque après avoir visité les prisons Tunisiennes
Je souhaite que cette personne n’intervienne plus sur le sol Tunisien afin de crée des réseaux encore pire qu’avant et revenir au pouvoir par la fenêtre.
Aidez moi à dire la vérité sur ce malheureux de la Sbikha (kairouan) qui fout la honte à son peuple.
Ce Virus, qui trompe sa femme sans scrupule ni honte. A trahit ce que nos ancêtres ont essayé de bâtir, bravour, fraternité dévouement, sincérité.
Il est et il sera toujours à l’antipode des Tunisiens , lèches botes et au plurielles
Vive la Tunisie sans hypocrites
bonjour je suis tres heureuse que mr tlili soit libere mais je n arrive pas avoir de nouvelles precises je tiens a dire que c est un MONSIEUR exceptionnel et qu il ne merite vraiment pas ce qu il a endure j aimerai pouvoir lui exprimer tte ma sympathie
Voilà quatre ans se sont écoulés et votre combat a porté ses fruits. J’aurais pas osé signer ces quelques mots par mon nom réel si vous n’avez pas milité pour ’ma’ liberté. Reconnaissante et le mot ne peut résumer ce que je ressens et tout le respect que je vous porte.
Merci...
Lilia Weslaty
Les petits cons s’amusent à faire leurs graffitis imbéciles même sur les statues couvertes de prestige et d’histoire de Carthage ; on en a maintenant fini avec Ben Ali, avec la censure et l’étouffement des idées et de coeur opéré par son régime. Mais on en finira jamais avec l’idiotie des fondamentalistes islamiques qui promenent leurs femmes en burka, parce que c’est la seule façon par laquelle savent voir une femme : comme une bête dangeureuse. On en finira pas facilement, terrible dictature, avec ceux qui demandent maintenant de couper les mains, les jambes et les bras, suivant l’obsolète loi coranique, sans se faire aucun souci de l’Homme. Jésus, le Christ en est le plus grand champion, le Rédempteur de l’humanité, Lui qui a porté la Croix pour nous TOUS ; quant à la mafia et à al-Capone, nous les plaçerons comme un héritage historique de cet islam que tant s’acharnent à défendre par l’ignorance (mafia vient de l’arabe dialectal anciene "mafiah", c’est-à-dire "protection", la mafia est nait et c’est culturellement radiquée dans une ancienne terre d’islam, la Sicile)
j’ai aimé ce que vous pensé . suis de ton coté. tu me trouvera a l’appui
En 2004, partout dans le monde, les droits fondamentaux d’hommes, de femmes et d’enfants ont été ignorés ou ouvertement bafoués. Tandis que les intérêts économiques, l’hypocrisie politique et les discriminations sociales continuaient de nourrir les conflits aux quatre coins du globe, la « guerre contre le terrorisme » sapait les principes des droits humains plus efficacement qu’elle ne contrait les actions « terroristes » au niveau international. Les millions de femmes victimes de violences - au foyer, dans la société ou dans les zones de conflit - étaient largement laissées pour compte, de même que les populations marginalisées, dont les droits économiques, sociaux et culturels restaient bien souvent lettre morte.
Synthèse régionale 2004 ; Source AMNESTY INTERNATIONAL
Des atteintes graves et nombreuses aux droits fondamentaux ont encore été commises en toute impunité dans l’ensemble de la région ; des centaines de civils ont notamment été tués dans le cadre de conflits armés et d’autres violences politiques. Les réformes politiques et relatives aux droits humains ont fait l’objet, aux niveaux national et régional, de débats auxquels ont activement participé des groupes issus de la société civile, ainsi que des écrivains et des journalistes. La Ligue des ةtats arabes a adopté une version révisée de la Charte arabe des droits de l’homme.
La situation politique et les droits humains continuaient de retenir l’attention de la communauté internationale. En juin, le sommet du G8, qui regroupe les pays les plus industrialisés du monde, a adopté le Partenariat pour le progrès et pour un avenir commun avec la région du Moyen-Orient élargi et de l’Afrique du Nord. Les signataires de ce texte, présenté par les ةtats-Unis, ont proclamé leur « soutien à la réforme démocratique, sociale et économique engagée dans cette région » et se sont engagés à instaurer « des garanties efficaces dans le domaine des droits de l’homme et des libertés fondamentales ».
Les gouvernements et la société civile ont accueilli cette initiative avec un mélange de scepticisme et d’intérêt. Lors d’un rassemblement qui s’est tenu en décembre, en même temps qu’une réunion de suivi des pays du G8 au Maroc, les organisations non gouvernementales (ONG) ont préconisé la création d’un mécanisme plus efficace pour la mise en œuvre de réformes. Elles ont ainsi réclamé de véritables changements et ont demandé aux pays du G8 de prendre fermement position, collectivement et à titre individuel, en faveur du progrès vers la démocratie dans la région. Elles les ont également appelés à participer au processus d’observation des élections et à faire pression sur les gouvernements de la région pour qu’ils cessent de harceler les ONG.
L’Union européenne a poursuivi son action auprès des ةtats de la région par le biais des accords d’association euro-méditerranéens et en engageant un dialogue avec l’Iran, la Libye et les pays du Golfe. L’Assemblée générale des Nations unies a adopté, en novembre, une résolution sur la situation des droits humains en Iran. La Cour internationale de justice a conclu, dans un avis consultatif, que l’édification par Israël d’un mur/barrière à l’intérieur de la Cisjordanie occupée était illégale au regard du droit international.
Conflits armés et impunité
Ce sont les civils qui ont été le plus durement touchés par l’intensification de la guerre en Irak, dont le nombre de victimes s’est encore accru. Depuis le déclenchement du conflit, en 2003, des dizaines de milliers d’hommes, de femmes et d’enfants auraient été tués ou blessés. Aussi bien les troupes d’occupation dirigées par les ةtats-Unis que les groupes armés agissant dans le pays - qui avaient souvent pour objectif déclaré de résister à l’occupation étrangère - ont continué de violer en toute impunité le droit international humanitaire et le droit international relatif aux droits humains.
Tout au long de l’année, il a été rapporté que de très nombreux civils avaient été victimes d’homicides illégaux commis par les forces de la coalition à la suite de bombardements contre Fallouja, Najaf et Samarra, ainsi qu’au cours d’opérations menées à Bagdad. Dans la période qui a précédé le transfert du pouvoir, en juin, à un gouvernement intérimaire irakien et durant la campagne pour les élections législatives prévues pour janvier 2005, les groupes armés ont multiplié les attaques contre les forces de la coalition étrangère, contre la police et l’armée irakiennes, et contre des membres du gouvernement et d’autres personnalités. Des centaines de civils ont trouvé la mort lors d’attaques délibérées ou aveugles lancées par des groupes armés, notamment contre des chiites dans les lieux saints de Bagdad et de Kerbala en février. Des Irakiens, des personnes appartenant à des organisations humanitaires, des journalistes et des agents de sécurité sous contrat avec les forces de la coalition figuraient parmi les très nombreuses personnes prises en otages, dont plusieurs dizaines ont été tuées. Bien que dans plusieurs cas les ravisseurs aient formulé des revendications politiques, demandant par exemple le retrait des troupes ou le départ d’entreprises étrangères, d’autres enlèvements auraient eu pour objectif le versement de rançons.
Le nombre de Palestiniens tués et de maisons détruites par l’armée israélienne dans les territoires occupés par Israël n’a cessé d’augmenter. En 2004, quelque 700 Palestiniens, dont environ 150 enfants, ont ainsi été tués illégalement, la plupart lors de tirs, de bombardements ou de raids aériens inconsidérés visant des camps de réfugiés ou d’autres zones densément peuplées de Cisjordanie et de la bande de Gaza. Cette année encore, des membres et des dirigeants du Hamas (Mouvement de la résistance islamique) et d’autres groupes palestiniens ont été victimes d’exécutions extrajudiciaires imputables aux forces israéliennes ; des passants ont souvent été tués ou blessés lors de ces opérations. Cent neuf Israéliens, essentiellement des civils parmi lesquels figuraient huit enfants, ont été tués par des groupes armés palestiniens en Israël et dans les territoires occupés. Certains ont trouvé la mort dans des attentats-suicides, d’autres ont été tués par balle ou par des tirs de mortier.
En Cisjordanie et dans la bande de Gaza, les destructions de maisons, de terres et de biens palestiniens se sont multipliées. Il s’agissait de la vague la plus importante de démolitions opérée à Gaza depuis le déclenchement de l’Intifada d’Al Aqsa. En mai, l’armée israélienne a détruit environ 300 habitations et en a endommagé quelque 270 autres dans le camp de réfugiés de Rafah, privant de toit près de 4000 Palestiniens. Israël a poursuivi la construction du mur/barrière de séparation de 600 kilomètres à l’intérieur de la Cisjordanie, malgré la décision de la Cour internationale de justice ; des villes et villages palestiniens se sont ainsi retrouvés encerclés et isolés les uns des autres. Cette construction ainsi que les barrages routiers et les restrictions imposées par l’armée israélienne continuaient de limiter ou d’interdire l’accès des Palestiniens à leurs terres et à leurs lieux de travail, ainsi qu’à l’éducation et aux soins médicaux, entre autres services essentiels.
Violence politique et « guerre contre le terrorisme » Cette année encore, la « guerre contre le terrorisme » menée sur le plan international a servi à justifier des violations des droits humains, les forces de sécurité répliquant dans toute la région aux attaques des groupes armés qu’elles accusaient d’être liés à Al Qaïda. Des dizaines de personnes, dont des enfants, ont été tuées en Arabie saoudite lors d’homicides ciblés contre des Occidentaux, d’attentats à l’explosif et de prises d’otages imputables à des groupes armés. En ةgypte, plus de 30 civils ont été tués et une centaine d’autres, des touristes israéliens pour la plupart, ont été blessés dans des attentats à la bombe perpétrés à Taba, dans le Sinaï. Selon les informations recueillies, des centaines de personnes ont trouvé la mort au Yémen, dans la majorité des cas quand les forces de sécurité, lors d’affrontements avec les partisans du dignitaire religieux zaïdite Hussain Badr al Din al Huthi, ont fait un usage excessif de la force.
De très nombreuses personnes soupçonnées d’actes de « terrorisme » ou de liens avec des groupes armés d’opposition ont été arrêtées dans toute la région. Plusieurs centaines d’autres, incarcérées les années précédentes pour des motifs similaires, ont été maintenues en détention et privées de leurs droits fondamentaux. Des procès inéquitables d’un nombre important de suspects également mis en cause pour « terrorisme » se sont déroulés en Arabie saoudite, au Maroc, en Tunisie et au Yémen. Le recours à la torture restait un sujet de préoccupation en Algérie, en Libye et en Tunisie, alors que la « guerre contre le terrorisme » servait de prétexte pour justifier les détentions arbitraires et les procès inéquitables.
Dans le cadre de la « guerre contre le terrorisme », les ةtats ont continué de coopérer pour mener des opérations dans le domaine de la sécurité. Des suspects arrêtés pour des raisons de sécurité auraient été transférés entre l’Arabie saoudite, l’Iran, le Yémen et d’autres ةtats du Golfe sans que les risques de violation de leurs droits fondamentaux dans les pays de destination n’aient été pris en compte. Les personnes incarcérées ou extradées dans le cadre de la « guerre contre le terrorisme » risquaient d’être victimes de détention arbitraire, de torture et d’autres formes de mauvais traitements, et d’être jugées lors de procès inéquitables. Les ةtats de la région ont continué d’appliquer la Convention arabe sur la répression du terrorisme, qui contenait peu de garanties contre la torture et les procès inéquitables, entre autres atteintes aux droits humains. Plusieurs dizaines de prisonniers détenus par les autorités américaines sur la base de Guantلnamo Bay, à Cuba, et dans d’autres pays ont été renvoyés dans leur pays d’origine (le Koweït, le Maroc et le Yémen, parmi d’autres).
Droits des femmes et violences contre les femmes
Le débat sur les droits des femmes s’est intensifié, tant au niveau des autorités qu’au sein de la société civile. Le nouveau Code de la famille promulgué au Maroc a considérablement amélioré le cadre législatif des droits des femmes. Les associations de défense de ces droits et les ONG ont continué de réclamer une participation accrue des femmes à la vie publique et un traitement plus énergique du problème des violences dont elles étaient victimes.
En Irak, ainsi qu’en Israël et dans les territoires occupés, la violence contre les femmes était directement liée au conflit ou exacerbée par la disponibilité des armes et par les bouleversements sociaux provoqués par la guerre. Dans toute la région, la persistance des violences au sein de la famille était due à la passivité des autorités, au caractère inadapté et discriminatoire des lois et aux préjugés sociaux. En Iran, les femmes risquaient d’être confrontées à l’attitude discriminatoire des tribunaux ; par ailleurs, dans un cas au moins, une jeune fille qui n’avait pas encore dix-huit ans a été exécutée à l’issue d’un procès des plus inéquitable.
Réfugiés et migrants
Dans la plupart des pays de la région, les réfugiés et les demandeurs d’asile ont souffert de l’absence de mécanismes de protection. Seuls l’Algérie, l’ةgypte, l’Iran, Israël, le Maroc, la Tunisie et le Yémen étaient parties à la Convention relative au statut des réfugiés, adoptée en 1951 par les Nations unies, et à son Protocole de 1967.
Des migrants et des personnes en quête d’asile ont eu recours aux services illégaux de passeurs en raison des politiques d’immigration restrictives mises en place dans de nombreux pays d’Europe. Nombre de migrants et de demandeurs d’asile potentiels sont morts dans le naufrage de leur bateau alors qu’ils tentaient de traverser la Méditerranée. En octobre et en décembre, en vertu d’un accord bilatéral, l’Italie a renvoyé vers la Libye des centaines de personnes, originaires pour la plupart d’Afrique du Nord. Celles-ci n’ont bénéficié dans aucun des deux pays de la protection du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR). ہ plusieurs reprises tout au long de l’année, la Libye a procédé à des opérations massives d’éloignement vers des pays où les gens concernés risquaient de subir des violations de leurs droits fondamentaux ; dans aucun cas ces personnes n’ont pu solliciter la protection du HCR. Les services de sécurité algériens ont annoncé avoir arrêté au cours des dix premiers mois de l’année quelque 3500 im-migrants clandestins présumés, originaires en majorité d’Afrique subsaharienne. La plupart ont, semble-t-il, été renvoyés dans les pays voisins ou leur pays d’origine, sans que leur besoin de protection n’ait été pris en considération. En Iran, l’introduction de frais de scolarité dans l’enseignement primaire et le non-renouvellement des cartes de résident des réfugiés afghans ont contraint bon nombre d’entre eux à rentrer en Afghanistan, où les conditions d’un retour durable, dans la sécurité et la dignité, n’étaient pas forcément réunies.
Les réfugiés palestiniens, qui constituent le groupe de réfugiés le plus important au monde, étaient toujours confrontés à une situation critique dans leurs pays d’accueil alors que leur droit au retour n’était pas reconnu. L’aide qui leur était accordée par l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) ne suffisait pas à couvrir leurs besoins. Leur situation était particulièrement critique au Liban, où les mesures discriminatoires les privaient de moyens de subsistance et restreignaient leurs droits économiques et sociaux.
Justice, impunité et peine de mort
Comme les années précédentes, les ةtats ne respectaient pas les obligations qui leur incombaient en vertu du droit international relatif aux droits humains. Les arrestations et détentions arbitraires, le recours à la torture et aux mauvais traitements et les procès inéquitables, qui se déroulaient parfois devant des juridictions d’exception, étaient monnaie courante. En Algérie, en Iran, en Libye, en Syrie, en Tunisie et au Yémen, entre autres, les autorités imposaient régulièrement des restrictions à la liberté d’expression et d’association ou lançaient sporadiquement des campagnes de répression au cours desquelles des personnes étaient incarcérées pour leurs opinions. Cette année encore, en Iran, en Libye et en Syrie, des militants politiques ont été placés arbitrairement en détention ou condamnés à de longues peines d’emprisonnement à l’issue de procès inéquitables.
Les auteurs d’atteintes aux droits humains continuaient de bénéficier d’une impunité totale dans la plupart des pays. Toutefois, le Maroc a pris une initiative sans précédent dans la région en créant une Instance équité et réconciliation chargée d’examiner les cas de « disparition » et de détention arbitraire des décennies précédentes.
La peine de mort était toujours appliquée dans la région. En Libye, mais aussi dans d’autres pays, des sentences capitales ont été prononcées à l’issue de procès qui n’étaient pas conformes aux normes internationales d’équité ; en Iran, les mineurs de moins de dix-huit ans pouvaient encore être exécutés. Au Liban, avec l’exécution de trois personnes au début de l’année, la peine capitale a été réintroduite après un moratoire de facto de cinq ans ; cependant, les militants des droits humains ont lancé une campagne contre la reprise des exécutions. Un débat public sur la peine de mort s’est ouvert en ةgypte ainsi qu’au sein des organisations régionales de défense des droits humains.
La Charte arabe des droits de l’homme
En mai, la Ligue des ةtats arabes a adopté une version révisée de la Charte arabe des droits de l’homme de 1994. Les contributions d’ONG régionales et internationales, soumises à un comité d’experts établi par la Ligue, ont été prises en considération. Amnesty International a formulé des recommandations sur les restrictions et les dérogations à certains droits, ainsi que sur la peine de mort, la torture, les droits des femmes, l’indépendance du pouvoir judiciaire et la liberté d’expression, dont beaucoup ont été retenues dans le texte final adopté. Toutefois, des dispositions non conformes aux normes du droit international relatif aux droits humains restaient source de préoccupation. On peut citer, entre autres, celles prévoyant l’application de la peine de mort aux mineurs si ce châtiment est prévu par la législation nationale, et la possibilité de déroger au droit à la vie sous l’état d’urgence. Qui plus est, alors qu’elle prohibait le recours à la torture, la Charte ne mentionnait pas les peines cruelles, inhumaines ou dégradantes.
Défenseurs des droits humains
Les défenseurs des droits humains ont poursuivi leur action. Alors que le débat public sur les droits fondamentaux se développait, de nouveaux groupes de défense sont apparus en Arabie saoudite et dans les ةmirats arabes unis ; au Koweït, des organisations ont été officiellement reconnues.
Pourtant, les personnes et les organisations militant pour la défense de ces droits subissaient toujours des restrictions à leurs activités et à leur liberté de mouvement. Dans la plupart des pays, elles étaient exposées au risque de harcèlement et d’intimidation. Les autorités égyptiennes refusaient l’enregistrement d’organisations de défense des droits humains et poursuivaient ensuite les membres de ces mouvements pour « activités illégales ». Plusieurs gouvernements continuaient d’utiliser le système pénal pour harceler et menacer les défenseurs des droits humains et entraver leurs activités. Certains ont ainsi été détenus arbitrairement en Algérie, en Arabie saoudite, à Bahreïn, en Iran et en Syrie. Bon nombre d’entre eux ont été traduits devant des tribunaux qui ne respectaient pas les normes internationales en matière d’équité. Dans certains cas, et notamment en Irak, les autorités ne protégeaient pas les personnes militant pour les droits des femmes ni les autres défenseurs des droits humains, alors qu’ils étaient menacés de mort par des individus ou par des organisations.
Initiatives régionales
Au mois de mars, à Amman (Jordanie), Amnesty International a lancé au niveau régional sa campagne mondiale Halte à la violence contre les femmes. Un séminaire rassemblant des participants de toute la région a abordé les stratégies de réforme législative visant à renforcer les droits des femmes et à mettre un terme à la violence dont elles sont victimes. Amnesty International a exprimé sa préoccupation à propos des réserves formulées par la majorité des pays de la région quant à la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes. L’organisation a fait observer que ces réserves renforçaient la discrimination dont souffrent les femmes et affaiblissaient leur protection contre la violence.
En avril, Amnesty International a organisé une conférence à Sanaa, au Yémen, sur le thème Les droits humains pour tous, en collaboration avec l’Organi-sation nationale pour la défense des droits humains et des libertés fondamentales, une association yéménite. On comptait parmi les participants des avocats exerçant aux niveaux régional et international, des défenseurs des droits humains et des proches de victimes. La conférence a appelé les gouvernements des ةtats-Unis et des pays du Golfe à mettre fin au vide juridique dans lequel étaient maintenues les personnes soupçonnées d’actes de « terrorisme » et détenues par les ةtats-Unis, notamment celles qui étaient incarcérées dans des lieux tenus secrets, et elle les a priés d’autoriser ces prisonniers à entrer librement en contact avec leurs proches ainsi qu’avec des avocats, des médecins et le Comité international de la Croix-Rouge (CICR). Un comité de Sanaa a été désigné pour assurer le suivi de la conférence et coordonner les échanges d’informations entre les détenus, les avocats et les familles dans différents pays.