Tunisie Réveille Toi !

Blagues incompréhensibles pour les non tunisiens

tsar boris — 2007-02-01T19:27:59Z

Par TB (ne pas confondre avec TB2 ou TBB)

Ben Ali c'est une tronche de Pérou dans un pousse-pousse qui pend (TB d'après TBB).

Un jour, le tortionnaire en chef de Tunisie, un certain Ganzaoui, dit à Ben Ali : “Patron, vous devriez sortir de votre bunker (un sale trou à rat d'êgoût puant et insalubre) pour aller voir ce qui se passe là haut. Essayez de parler avec des tunisiens pour savoir s'ils sont contents de vous !”.

Ben Ali se décide enfin à sortir dans les rues de Tunis : il met une grosse jellaba à fleurs et des lunettes de soleil pour ne pas être reconnue.

Ce jour là, il y avait une manifestation : d'un côté des membres de l'opposition avec des avocats, de l'autre la contre-manifestation du RCD.

Les uns criaient “Ben Ali, démission !”. Et les autres avaient apporté des pancartes : “Ben Ali, nous t'aborrons.”

Une vieille femme analphabète applaudissait en poussantà chaque fois qu'elle entendait le nom de Ben Ali.

“Ben Ali, démission !” Youyouyouyouyouyouyouyouyou !

Au milieu, plusieurs centaines de flics qui attendaient depuis 4 heures du matin nettoyaient leurs matraques du sang de la veille.

Le président de la République tunisienne s'adresse aux membres de l'opposition : “Allez, au travail, bande de fainéants ! On a besoin de bras dans l'agriculture en Tunisie !” Les bénalistes l'entendent et crient : “Ben Salah ! Ben Salah ! ” Les opposants se marrent et commencent à baisser leur pantalon et à lui montrer leurs fesses.

Les flics voient le petit gros s'agiter et se disent : “On mange notre petit-déjeûner, après on fait la pause et après c'est l'heure de la sieste. On ne va pas faire une charge pour un seul bonhomme. Si Monsieur est gentil, qu'il reste ici et on l'arrêtera demain. Dans les centres de torture il y a en ce moment une liste d'attente de quinze jours. Nous devons traiter en priorité tous les touristes sado-masos de la région, on n'en peut plus et on n'est pas payés plus. Tous les prix augmentent. Notre niveau de vie diminue. L'Etat nous doit encore toutes les heures sup depuis 10 ans. Sans parler des primes décès.”

Ben Ali s'adresse aux bénalistes : “Si vous ne criez pas un peu plus fort, je démissionne !”

Les bénalistes baissent à leur tour leurs pantalons et sortent leur sexe en criant : « Fuck ! Fuck ! Fuck ! »

Le chef des flics tentent de parlementer avec un drapeau blanc : “Je vous propose de faire une grande bagarre et de casser le maximum de vitrines. On dira dans le journal que la Tunisie a été attaquée par des extra-terrestres.”

Les bénalistes et les opposants lui lancent des pierres. Il se sauve en hurlant : “Kai ! Kai ! Kai !”

Ben Ali aux flics : “Revenez ! Matez-les ! Je ne suis rien sans vous ! Faites-moi le sale boulot ! Salissez-vous les mains ! Au travail les poulets !”

Les flics l'attrapent et lui disent : “Viens voir un peu par là toi. Tu ne serais pas par hasard un islamiste ? Cela tombe bien ! Comme on n'a rien à faire de toute la journée on va te pendre !”

Les opposants : “Et le procès ? On veux d'abord lui faire un procès !”

Les bénalistes : “OK, mais rapidement. On vous donne deux minutes. Fatma, apporte une corde à linge.”

Les flics : “Et si on lui donnait sa chance comme à tous les autres de traverser le détroit à la nage ?”

Les opposants : “Le mérou est capable de nager jusqu'au Pérou !”

Les bénalistes : “Et s'il n'a pas la pêche... !”

Les flics : “Arrêtez de faire de l'esprit ! Qui sait faire un noeud coulant ?”

Ben Ali : “J'ai toujours su que vous autres cons de flics vous êtes inaptes à tout. Donne-moi ta corde. Moi je sais faire les noeuds comme je l'ai appris aux Etats-Unis.”

Le flic : “Merci. Quelles sont tes dernières paroles ?”

Ben Ali : “Je démissionne !”

Les opposants : “Trop tard !”

Les bénalistes : Patron, qui doit vous remplacer ?”

Ben Ali (la corde au cou) : “Après avoir été président à vie, je deviens président pour l'éternité. Un homme tel que moi personne ne peut le remplacer. Vive la Tunisie ! Vive Ben Ali !”

La vieille folle : Youyouyouyouyouyouyouyou !

Les flics : “Allez on ouvre la trape, Il faut que l'on rentre chez nous pour l'heure de manger ce soir, et on habite loin.”

Les opposants ; “On va compter combien on est, après on compte les bénalistes. Tiens, ils sont tous partis ! Tu étais bénaliste toi ? Tu as dénoncé qui ? Tu as torturé, ah oui ? Pourquoi ?

Ben Ali (se tortillant au bout de la corde, qui se casse. Haletant) : “Moi j'étais bénaliste ! Moi j'ai torturé !”

Les opposants : “Toi tu n'intéresse plus personne ! Fous le camp ! Retourne dans ton trou à rat et ne reviens plus jamais nous opportuner”.

Ganzoui arrive : “Embarquez-moi cet individu ! J'ai tendu un piège pour faire assassiner le vieux dictateur et mes flics ne sont mêmes pas capables de finir le travail qu'ils ont commencé ! Il faut tout faire soi-même !”

Ben Ali : “Je te donne mon fauteuil présidentiel et toute ma fortune, cela te va ? J'ai même un peu plus d'argent caché en Suisse si tu veux mais laisse-moi au bout de la corde je t'en prie...”

Ganzaoui : “Arrêtez le ! (...) Non, pas moi ! Le dictateur ! Arrêtez-le !”

Les flics lui donnent un coup de matraque : “Avec cette musique on ne s'entend plus ! Qui ose encore nous donner des ordres ?”

Les opposants : “Oui, votre pouvoir est terminé. Rentrez chez vous !”

Tous les flics : “C'est formidable, on va enfin changer de métier !”

Ben Ali : “Je suis une ordure ! J'ai trahi Bourguiba ! Arrêtez-moi !”

Demandez La Presse de Tunisie !

LA TUNISIE CHERCHE UN NOUVEAU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE. Avec les mains douces et sans trop de voix. Taille indifférente. Le casting peut commencer !

Message politique

tsar boris — 2007-01-25T21:48:41Z

Toujours la même adresse : Présidence de la République tunisienne, palais de Carthage.

boris.godounov2@caramail.com

Introduction philosophique (à la sauce chinoise) :

Séquence méditation. Imaginez la goutte d'eau (qui fait déborder le vase).

L'année 2007 est sans contexte l'année Ben Ali : 7 ans de malheurs ! Vingt dieux, voilà 20 ans que cela dure et toujours pas de Changement à l'horizon ! Dans le calendrier chinois, 2007 est l'année du cochon.

En Tunisie, c'est le règne de l'arbitraire. Les policiers tunisiens torturent dans les commissariats. Les gardiens, les médecins et les directeurs de prisons font ou laissent mourir toutes les personnes qu'on leur envoie. La corruption a atteint des niveaux inégalés. De son côté, la politique de l'Etat tunisien privilégie une soi-disant « sécurité » aux libertés. D'où une extrême distance entre les aspirations du peuple tunisien qui revendique le droit à disposer de lui-même, et les dirigeants du pays. L'élite tunisienne, que ce soient des voyous de flicards tortionnaires ayant réalisé leur promotion par le vide, ou des fils de bonne famille tunissoises diplômés de Harward, y trouvent leur intérêts personnels.

En Tunisie, on raisonne encore en termes de familles, de clans, de tribus, etc. Ces groupes peuvent êtres alliés ou ennemis. Il est temps de développer en Tunisie des pratiques fondées sur des nouvelles valeurs comme la solidarité, l'assistance aux nombreuses victimes du régime. L'indépendance de la Tunisie a été un échec en termes de développement. Sont coupables d'irresponsabilité politique, de négligence et de non-assistance à peuple en danger toute la génération des grands-parents et parents des jeunes d'aujourd'hui, qui représentent 80% de toute la population. Avant d'écrire la lettre du 1er juillet 2001, le juge Yahooyaoui était un membre de la Justice tunisienne aux ordres de la dictature. Il existe toute une brochette d'opposants classiques (Moncef Marzouki, - est-ce que dois les citer tous ? On peut les compter sur les doigts de la main ! Ksila, Ben Jaafar, ... regardez dans le journal L'Audace où ils ont monopolisé le discours de l'opposition pendant de longues années) au discours convenu, prévisible et redondant, qui ne dérangent pas du tout le régime dans la mesure où il a pu aisément infiltrer des espions ou « mouches de police » dans leur entourage et ainsi les manipuler, minimiser les problèmes réels du pays et faire en sortes que leurs influence à l'étranger soit négligeable.

Tout a changé à partir de 2001. Les tunisiens (je parle de l'homme de la rue) ont enfin pu prendre librement la parole confisquée, et cela pour la toute première fois dans l'histoire de la Tunisie (sortir des enclos de l'Université ou des cercles très fermés des salons parisiens), et dire absolument tout ce qu'ils ont envie de dire. Et cela, le régime tunisien, dans le cadre de la bonne gouvernance, devrait en tenir compte s'il veut que sa légitimité politique soit basée sur le consensus et non pas uniquement sur la violence. Une politique dangereuse dans la mesure où le cercle de la violence s'élargit sans cesse. Il n'est pas exclu qu'en Tunisie certains membres des familles ou clans mafieux proches du régime en soient victimes : on a tiré des coups de feu en 2001 sur un proche parent du président de la république tunisienne. Ce n'était pas un hasard ou un « accident de voiture » comme la propagande du régime qualifie comme d'habitude tous les assassinats politiques.

Les « opposants nouvelle génération » de la Tunisie sont des amis de la vérité. Ce sont des citoyens du monde tout à fait normaux, bien intégrés dans la société, qui souhaitent que la Tunisie se développe économiquement dans le cadre du capitalisme libéral et prendre en charge tous les besoins que l'Etat tunisiens ne satisfait pas. A ce titre, la liberté d'expression doit être privatisée. Il est absolument illusoire d'attendre que l'Etat tunisien, c'est-à-dire l'autocrate Ben Ami, nous donne quoi que ce soit. Il est même inutile de le lui demander car on connaît la réponse à l'avance. Les opposants tunisiens classiques se sont échinés pendant des années à négocier avec le pouvoir pour un résultat nul : dans le meilleur des cas on leur téléphone pour se servir d'eux dans des rôles purement figuratifs ou utilitaristes pro dictature. Et on leur donne des avantages matériels : un fauteuil de ministre pour l'arrogant Charfi qui est devenu tellement puant qu'après une courte durée même la dictature n'en voulait plus ! Une chaire de professeur à l'Université pour Mezri Haddad, la chaire Mohamed Ali (comme le boxeur : les peuplades indigènes admirent la force physique). Etc. Etc. Etc

Les nouveaux opposants veulent la liberté et ils vont la prendre : un droit, cela se conquiert.

Je propose deux axes majeurs d'action pour toute l'opposition politique tunisienne :

1) Je pense qu'il est temps d'attaquer Zine El Abidine Ben Ali de front et ne plus le laisser faire tout ce qu'il veut. Le temps de l'autocratie est fini en Tunisie : le pays ne veut plus être un laboratoire social. L'un des principaux arguments que l'on a, c'est que 100% des tunisiens souhaitent le départ de Ben Ali parce qu'ils pensent qu'il est mauvais à ses fonctions de tortionnaire numéro un de la République, et qu'il a perdu tout confiance au niveau du peuple. Même si on ne peut pas le dire en Tunisie sous peine d'être menacé ou agressé, les tunisiens dans leur énorme majorité le pensent. Il faut faire en sortes que Ben Ali n'ait plus aucun pouvoir même s'il reste sur le trône. Les droits de l'homme doivent être respectés sans condition sinon cela remet en cause l'ensemble du pacte social. Tous les tunisiens ont légitimement le droit de la désobéissance civile, de la résistance active et même de la violence contre le pouvoir d'un seul qui menace leur existence et celle de leurs proches. Si Ben Ali ne respecte pas les droits de l'homme, chacun a le droit de le renverser. Il ne s'agit pas de discuter pour savoir ce que l'on entends par ces droits, et ainsi de noyer le poisson comme on l'a toujours fait, mais d'exiger le règlement immédiat et définitif du dossier des droits de l'homme comme on l'a fait déjà au Maroc et un peu partout ailleurs dans le monde. La torture doit être abolie en Tunisie, la Justice indépendante et la liberté d'expression rétablie. Sinon le peuple va reprendre ses droits. Sans discussion. Ben Ali doit partir : c'est la condition sine qua non du Changement.

2) Rendre la Tunisie absolument invivable pour les touristes.

a. La Tunisie n'est pas un pays calme Il y a régulièrement des fusillades, des flics partout. On risque énormément en Tunisie : la torture ou la mort. Les touristes ne sont pas à l'abris des maux dont souffre le peuple tunisien. Un mot de trop et c'est l'arrestation et le renvoi dans le premier avion : regardez ce qui est arrivé à Sophie Elwarda ! La Tunisie ne peut pas gagner beaucoup d'argent avec des produits de vacances pas chères, tous ces vols pas chers, ces hôtels à des prix ridicules. Les tunisiens doivent vivre nom de nom ! Les beaufs peuvent aller tirer leur coup ailleurs : et tous ceux qui ont des problèmes chez eux on n'en veux pas chez nous car on a nous-mêmes assez de problèmes comme cela. Je pense à cette famille bourgeoise qui recherchait son fils qui a disparu : il a pris des drogues et s'est noyé en tentant de rejoindre une île à la nage, d'après la police locale. Il ne vaut mieux pas demander quel traitement la police réserve aux jeunes dans les commissariats pour que les jeunes agissent ainsi. « Votre enfant est mort en Tunisie, on est vraiment désolés ». Vous auriez vu la tête de l'ambassadeur : cette vraie nouvelle lui a coupé l'appétit !

b. Les touristes doivent s'intéresser plus aux populations locales et à l'environnement. Cela dérange pas mal les flics tunisiens d'être tout le temps photographiés comme des animaux. Je n'accepte pas que les plus beaux sites de Tunisie soient détruits pour que le tourisme beauf puisse s'épanouir à peux de frais Il y a assez d'endroits pour se saouler en Europe : allez donc dans la colonie alsacienne de Majorque, sur la Côte d'Azur ou en Turquie ! Ah oui, Monsieur est fauché ? Oui bien on a les moyens de se payer des vraies bonnes vacances et on voyage en première classe, ou bien on reste chez soi ! Cela te fait plaisir d'aller dans les pays à problèmes et voir des pauvres pour les narguer ? Les tunisiens sont gentils et c'est la mafia qui en profite : que les tunisiens aillent en vacances en Europe et commencent à entrer dans toutes les propriétés privées pour photographier tout ce qui bouge et vous verrez ce que c'est ! Il est moralement inacceptable de se comporter comme des porcs à l'étranger.

c. Tous ceux qui vont en Tunisie uniquement pour l'amour à tout âge ou les psychotropes seront punis.

Vous partez pour faire des bonnes vacances pas chères et vous allez vous retrouver chez vous en prison !

La Tunisie est un pays dangereux. On ne le répétera jamais assez.

3) Les tortionnaires seront punis. Leurs complices aussi.

On va remonter et redescendre toute la chaîne des responsabilités. Il est possible que certains étrangers soient soi-disant “amis de la Tunisie” soient mis sur la sellette.

Les tortionnaires seront jugés, mais également leurs complices. Les délateurs seront punis.

Je m'adresse plus particulièrement aux femmes de bénalistes tunisiens : vous n'avez aucun intérêt à défendre l'indéfendable. On a remarqué en Tunisie que beaucoup de femmes de bénalistes ont tendance à protéger les agissements de leurs maris. Si vos maris ont commis des fautes, ne les défendez plus. Vous seriez punies vous aussi pour complicité active à leurs crimes. Est-ce que Leila Trabelsi défend Ben Ali ? Bien au contraire !

Il faut être bien bête pour couvrir des agissements criminels. La vérité finit toujours par triompher.

Les femme de bénalistes connaîtront la honte et l'opprobre.

Je les vois d'ici tous ces flicards tunisiens : au prochain changement de régime ils vont tous venir jurer fidélité au nouveau président et mendier pour avoir un nouveau job. Ils doivent comprendre que leur pouvoir au service de la dictature, c'est fini ! Ou bien ils deviennent de bon flics, dans la mesure où un flic peut être bon, ou bien ils doivent disparaître ces maudites créatures nuisibles ! Si Ben Ali s'est maintenu aussi longtemps au pouvoir, c'est en grande partie à cause des flics.

4) Le discours politique en Tunisie doit être fait par des tunisiens

Moi je suis complètement estomaqué de voir qu'à chaque fois qu'il se passe quelque chose de sérieux ou d'important en Tunisie on va chercher des soi-disant « spécialistes » à l'étranger pour donner faire la lecon aux tunisiens. Les tunisiens font trop confiances à tous ces chercheurs (qui cherchent mais ne trouvent pas de solutions aux problèmes de la Tunisie : on est payés pour manger, pas pour trouver. Ils conseillent la dictature) et autres individus plus ou moins douteux tous sortis du même moule. Il est incroyable d'entendre un V. Geisser (Vincenzo ! Vincent-time ! Végé) donner depuis la France un avis autorisé sur les événement de Tunis : la Tunisie vue depuis les âpres collines d'Aix-en-Provence (faut faire attention de ne pas tomber dans la piscine du Centre de recherche) ! De même, les gens du CERI essaient de trouver une logique à l'irrationalité apparente de l'économie politique tunisienne : ils sont loin de tous savoir ces braves gens, avec des théories en quit et des idées qui ne sont pas les leurs, des concepts qu'ils ne comprennent pas. Au lieu de dire « je ne comprends vraiment pas ce pays de fous », il prétendent qu'ils savent tout sur tout. Et ils trouvent des liens avec le réseau Al Kalaouida, que Ben Ali appartient à la famille du prophète et autres insanités. La liberté avant la sécurité. La répression engendre la violence. Et si les tunisiens réécrivaient l'histoire de France ? On va inviter à Tunis un ou deux « intellectuels » franaais pour se marrer !

Lettre ouverte à Hans-Gert Poettering

tsar boris — 2007-01-18T22:10:41Z

DE : Boris Godounov*

Boris.godounov2@caramail.com

A : Hans-Gert Poettering

Président du Parlement européen à Starsbourg

Bromuropolis, le 18 janvier 2007

Objet : EUROPAEISCHE MENSCHENRECHTPOLITIK (traduction : politique européenne des droits de l'homme)

Cher Hans-Gert,

Comme Human Right Watch et tant d'autres organisations de citoyens, j'attire votre attention sur la situation catastrophique des droits de l'homme en Tunisie.

En effet, l'absence totale de libertés et de droits politiques dans ce pays (il n'y a pas de liberté d'expression en Tunisie à cause de la censure de l'état), l'absence totale d'indépendance de la Justice et le fait que la répression s'est étendue rapidement à tous les citoyens (les défenseurs des droits de l'homme, les démocrates, les jeunes : les lycéens, les diplômés chômeurs, etc.), les conditions de détention inhumaines dans les prisons-camps de concentration, les assassinats politiques ou les “laisser mourir sous/(des suites de) la torture” d'opposants (Ali Saidi, Zouhair Yahyaoui, etc.) font que la vie paisible et démocratique dans ce pays est devenue impossible.

UND DAS KOENNEN WIR NICHT AKZEPTIEREN !

Avec le pouvoir d'un seul, la Tunisie est dans la même situation que l'Allemagne des années 1930.

Les conséquences du despotisme en Tunisie sont désastreuses, aussi bien pour le pays en lui-même que pour toute la région (que les américains appellent MENA, mais nous savons tous que l'Afrique du Nord est très proche du Sud de l'Europe). En janvier 2007, la Tunisie a connu des scènes de guerre civile atroces : on ne sait rien de plus car l'information ne passe pas. Pourquoi un régime qui ment toujours nous dirait-il cette fois la vérité ? Nous avons fait l'expérience que le président de la République tunisienne nous a toujours menti jusqu'à présent. Il nous a promi la démocratie et le Changement : nous attendons toujours. Au lieu de faire des progrès nous n'avons eu que la dictature et la répression. Cela suffit !

Nous attendons de vous-même ainsi que de tous les parlementaires européens la mise en place effective d'une politique européenne commune des droits de l'homme.

Nous exigeons de tous les Etats de l'Union Européenne la réalisation dans la réalité des voeux citoyens suivants :

1) L'application à la lettre de la clause n.2 du traité de Barcelone relative aux droits de l'homme.

A défaut, nous demandons des sanctions économiques immédiates contre la Tunisie :

Le blocus total du pays pour les marchandises, les hommes et les capitaux.

L'envoi d'une force armée chargée de rétablir la démocratie en Tunisie.

Le départ immédiat et sans conditions du président Ben Ali (pour l'exil en attendant le procès)

Le renvoi immédiat de tous les diplomates tunisiens, ainsi que tous les policiers ou agents plus ou moins secrets tunisiens, chefs de gangs ou trafiquants armés en poste à l'étranger, ayant un casier judiciaire chargé en Tunisie ou ailleurs. Il est inconcevable que l'Europe accorde l'immunité diplomatique à des tortionnaires.

2) L'arrêt immédiat et sans condition de la torture en Tunisie.

3) La révision générale de tous les procès politiques truqués de ces vingt dernières années et la réhabilitation de toutes les victimes du régime (dont la liste suivra).

3) L'arrestation et le jugement du dictateur Zine El Abidine Ben Ali (l'ami de Saddam Hussein) et de tous les tortionnaires tunisiens et autres criminels contre l'humanité.

La seule chose de bien que les américains ont fait en Iraq est d'avoir arrêté le dictateur en exercice : vous devez savoir que nous sommes majoritairement contre la peine de mort en Tunisie, c'est pourquoi nous préférons une peine de prison ferme suivie de l'exil à l'issue du procès.

4) La fermeture de toutes les prisons-camps de concentration et autres bagnes ou centres de torture (même dans des villas) de Tunisie.

5) La condamnation de la France ou plutôt de l'Etat du même nom, qui a soutenu pendant des années l'Etat voyou de Tunisie (la Tunisie est un “rogue state”, notez bien). Sachez que les dictateurs bénins, cela n'existe pas ! Nous n'acceptons plus désormais aucune pratique dictatoriale dans un pays, du moment que cela ne se sait pas à l'étranger. Nous vivions à l'Ere de l'information. Ces pratiques risquent à court et moyen terme de déstabiliser toute la région. N'attendez pas l'émergence des formes extrêmes de protestations pour réagir.

Les pays partenaires de l'Union Européenne doivent avoir les mêmes valeurs et surtout les mettre en pratique dans la réalité. L'Europe ne finance pas la formation des policiers tunisiens pour qu'ils pratiquent la torture dans les commissariats en Tunisie. L'Europe ne veut pas des armes à des dictateurs pour qu'ils s'en servent contre leur peuple. La France n'est pas l'annexe des salles de torture de Tunisie.

Comme disait la semaine dernière Mr Abdelaziz Ben Dhia, “Le président Ben Ali est trop vieux pour gouverner. Nous voulons le Changement et nous n'allons pas attendre le 7 novembre pour le réaliser”. Il est temps pour le général Ben Ali (un putchiste félon qui a trahi et renversé feu Habib Bourguiba) de partir à la retraite.

Dans notre régime de parti unique à économie dirigée, le Résident général Ben Ali est dans la même situation que le bavarois Stoibers : il doit quitter le pouvoir dans l'intérêt de tous.

Attendez-vous donc en Tunisie très prochainement à un Changement qui ira dans le sens des réformes en Europe.

Si vous voulez toucher les citoyens, écoutez-les et trouvez une solution à leurs problèmes les plus graves et les plus urgents. Libérez la Tunisie du joug du despotisme !

m. f. G.

Boris Godounov

Sur la personne de tsar boris :

Citoyen du monde. Défenseur des droits de l'homme en Tunisie. Depuis 1998. 10 ans de différence font de l'expérience.

boris.godounov2@caramail.com

PS : Nous souhaitons que l'Europe prenne politiquement position contre la culture de la délation en Tunisie.

Et que l'Europe demande officiellement au tortionnaire et assassin Zine El Abidine Ben Ali d'effectuer une enquête sur le double meurtre d'Ali Saidi (physique et moral) auquel il a directement participé personnellement.

Nous demandons aux membres du comité central du RCD d'avoir la gentillesse de bien vouloir réintégrer dans ses qualités de membre d'honneur Mme Neila Charchour Hachicha alias NCH.

Autre chose : Pourquoi une fois arrivé au pouvoir, la première chose que le résident génénal Zine El Abidine Ben Ali a réalisé est de faire disparaître son dossier scolaire personnel ? Et pourquoi des tunisiens intelligents et cultivés se laissent-ils commander par un cancre ? Oui, Ben Ali n'a pas le bac : mais une chaire à l'université de Tunis porte tout de même son nom ! Et on a lui a donné tous les honneurs possibles et autres hochets présidentiels...

Un autre analphabète au pouvoir, c'était Saddam Hussein. Feu Hassan 2 n'avait pas fait lui non plus de bonnes études... Quelle malédiction dans les pays du Tiers-Monde d'avoir des cons à la tête de l'état ! L”Europe devrait faire quelque chose...

13 mars 2006, triste anniversaire

tsar boris — 2006-03-15T21:53:21Z

Moi je comprends pas : interner dans un camp de concentration un jeune, c'est un crime abominable. Zouhair était un type bien. La victime de la dictature en Tunisie avait un nom et un visage. Moi je vais brûler une petite bougie pour Zouhair le 13 mars 2006 et je vais penser à lui.

Il faudra apprendre à tous les citoyens du monde qui c'était et ce qu'il a fait. Il était modeste surtout.

A côté de Bourguiba et de tous les grands hommes de la Tunisie, il faut ajouter Zouhair Yahyaoui.

C'est dégoûtant ce qu'on lui a fait en Tunisie : il ne faut pas laisser mourir des jeunes dans des camps de concentration tunisiens.

Est ce que quelqu'un s'y connaît en spiritisme pour essayer de communiquer avec l'âme des morts ?

Moi je pense encore à Zouhair alors pour moi il n'est pas mort. J'y pense souvent, à chaque fois que je me connecte à Tunezine, je pense à toutes ces années où l'on a intensivement chatté.

Une petite bougie pour Zouhair le 13 mars : les magnolias devraient être en fleur le 8 pour la journée des femmes, le 13 on va faire une petite cérémonie symbolique à la mémoire de Zouhair Yahyaoui. Et on va dire à tout le monde que la liberté est ce qu'il y a de plus beau et de plus cher dans le monde.

J'invite tous les bénalistes à se joindre à nous pour rendre un hommage à Zouhair Yahyaoui. Tous les Tunisiens doivent prendre cette liberté de penser à lui, à ce qu'il a fait, et ce qu'il a voulu nous dire. Je pense qu'il ne voulait faire que du bien et rigoler un peu des puissants de ce monde.

En l'hommage de Zouhair, qui aimait les chansons, je vais faire une blague : « Dans les faubourgs de Mégara, on murmure à propos du Moloch de Carthage : Ben Hallali ! (notez les divins jeux de mot : à la lie !, hallal-ih !) ».

Ben Hallali, cette triste figure carnavalesque de petit caporal pet sec à la veste de truand (titulaire du compte 26-26) : Zino, le 26 mars 2002 tu es mort politiquement !

Concours de dessin : dessinez une caricature du prophète dans son pays, le caporal Ben Ali, en train de se pendre avec la souris de son ordinateur (après la condamnation par le tribunal de Monastir).

NOTES : l'ange de la mort est passé et il a emporté avec lui un dictateur !!! Mais malheureusement il s'est trompé de pays : au lieu de Ben Ali il a pris la venus de Milosévitch. La prochaine fois, la Tunisie.

par tsas boris ressucité

Moncef Marzouki ou le périlleux exercice du débat en ligne sur Internet

tsar boris — 2005-03-24T16:39:46Z

Extrait : “Le CPR a définitivement rompu avec les opposants prêts à jouer le jeu de la dictature tout en faisant semblant de la critiquer” Question urgente et importante : - “Si Moncef, pourrait-on en avoir la liste de ces faux opposants politiques tunisiens ? Nous allons nous dépécher de la publier dans le Who is Who in Tunisia 2005 ! Vite écrivez-moi au : boris.godounov2@caramail.com ! Merci d'avance (vous méritez une bénédiction pontificale !)

Hier soir, à 22 h 50, alors que je me connecte dans le forum TUNeZINE, ô surprise je découvre fortuitement que l'invité de la soirée est le docteur Moncef Marzouki (pour ceux qui ne le connaissent pas encore, lisez sa notice ci-dessous). De mémoire : Si (Mr) Moncef Marzouki est un ardent défenseur tunisien des droits de l'homme depuis un grand nombre d'années, il a été comme Mohamed Charfi le président de la Ligue Tunisienne des Droits de l'Homme (LTDH) avec la casquette duquel il a visité une prison tunisienne en 1991 (la prison du 9 Avril à Tunis) en compagnie du CICR (Comité International de la Croix Rouge) et où il s'est fait manipuler comme il faut par le régime tunisien de l'époque, en bref c'est un homme politique tunisien de l'opposition et un grand militant que nous respectons tous, 1) parce qu'il est plus vieux que nous (et donc il a de l'expérience !), 2) parce qu'il est connu (ce n'est pas un tunisien moyen comme les autres, anonymes dans la déprime, une personne normale : c'est un chef !), 3) parce que l'on va avoir tout le monde contre nous si on ne lui parle pas les yeux baissés et à voix basse (c'est un aîné, un père et ce n'est pas marrant d'être exclu d'un forum soit disant libre de discussion par des jeunes Tunisiens qui n'ont pas encore assimilé les principes de fonctionnement d'un vrai débat démocratique dans un environnement libéral --- Zouhair Yahyaoui était libéral, c'est l'une de ses plus belles qualités ---).

Pourquoi le camarade Moncef n'est pas venu nous avoir avant ? Salah lui aurait fait tant plaisir, et il se serait senti moins seul... Il peut revenir quand il veut : nous serons là (avec ou sans invitation). Le 4 avril ? Ouais, super : il aura tout son temps pour répondre à nos questions ! C'est comme cela les Jeunes : cela bouge, c'est rapide là haut, c'est vivant ! Mon ami Maherbal vient de m'envoyer une floppée d'insultes en arabe en guise de réponse à mon petit questionnaire : merciiiiii ! Thanks a lot ! Il m'a écrit : BERRA ??? et quelque chose d'autre dont je ne me souviens plus. Au moins Maherbal réagit au test de la fourchette !

L'ami TIZ (Tarek Ibn Ziad) du forum TUNeZINE a donc pris l'initiative d'inviter cette figure de proue du mouvement démocratique tunisien dans la soirée du 18 mars 2005. Et bien sûr je n'en ai pas été informé : il aurait été pourtant facile de m'envoyer discrètement 24 h. à l'avance un petit mail à mon adresse habituelle : boris.godounov2@caramail.com. Dans le forum Mac125 ils ont annoncé au moins une semaine à l'avance la venue de l'islamologiste officiel Mohamed Talbi. Enfin c'est mieux d'annoncer à la dernière minute la présence d'un “invité” que de le faire et que la personne ne vienne pas. C'est ridicule d'inviter dans un forum Internet une personne donnée : nous sommes tous égaux dans le cyber-espace public. N'importe qui peut se connecter et communiquer en temps réel (ou semi réel) tout ce qu'il désire. Par exemple je vais envoyer ce message à tout le monde en espérant que ce témoignage servira.
J'ai connu Marzouki à travers ses interviews dans le journal L'Audace de la fin des années 1990 : c'était bien avant les affaires Ben Brick, Ben Sedrine, Mokhtar et Zouhair Yahyaoui, etc. Il y avait en Tunisie à cette époque un petit groupe de 5 ou 6 leaders de l'opposition, tous étant les meilleurs du monde, et chefs de quelque chose (Ksila, Chammari). C'est aussi à cette époque que j'ai connu Salah Karker. C'est très bien d'avoir invité Moncef Marzouki dans la maison TUNeZINE pour débattre librement en ligne avec les personnes présentes A ce moment là dans le forum. On remarque que les salutations personnelles ont duré un quart d'heure, c'est dire si l'accueil que l'on lui a réservé a été chaleureux.
La mort récente du fondateur du site TUNeZINE, Zouhair Yahyaoui, décédé d'une crise cardiaque à l'âge de 36 ans en Tunisie, a pesé lourd sur ces tristes débats au cours desquels tous lui ont rendu hommage.
Au total, une vingtaine de sujets postés et autant de questions tous azimuth à Monsieur Marzouki qui a tenté tant bien que mal de chater.
Moncef Marzouki était visiblement ému extrêmement ému d'échanger avec la jeunesse, lui qui a été longtemps interdit de communication en Tunisie sous deux régimes. On pourrait résumer son intervention ainsi : “Mon projet, c'est d'avoir un Projet.” On lui a reproché de ne pas répondre à chaud aux questions et je le comprend car les questions des jeunes sont si complexes qu'elles méritent réflexion.
Il existe actuellement en Tunisie une énorme demande frustration qui se traduit en demande de sens, notamment Politique, chez les Jeunes qui vacillent entre nonchalence, apathie - et fronde, révoltes, émeutes - comme celles, régulières, des lycéens et étudiants tunisiens (la question du terrorisme n'a pas été abordée). La “résistance passive” - grêves roulantes, désobéissance civile - (modèle Ghandi) a été proposé par Sophie : M. Marzouki acquiesse mais craint un mouvement passif et veule, ou bien violent qui servirait de prétexte à une nouvelle répression.
Je déplore le fait que le nom Zouhair Yahyaoui soit redevenu un symbole (de “courage, dignité, résistance, humour”), il était si humain... Symbole, martyr, exemple, héros : on oublie la personne qu'il était.
En bon politicien, Moncef Marzouki ne répond pas directement aux questions posées (ce n'est pas à un vieux singe que l'on apprend à faire des grimaces) : il parle du passé au risque de mentir un peu “la mobilisation n'a jamais cessé depuis le début de la dictature...” Excusez-moi Monsieur Marzouki mais vos résultats avec le recul du temps on ne les voit pas tellement mais peut-être sommes-nous mal informés... M. Marzouki adresse un message à la jeunesse tunisienne : “Il faut que vous vous organisiez (vous les jeunes) et que vous travailliez à promouvoir la résistance.” Il y a une volonté de passer la main : Moncef Marzouki a fait son temps. Il demande expressément aux Jeunes de prendre la relève de la vieille génération (“un peu de notre fardeau”). Le régime tunisien a réussi à détruire physiquement (mais pas moralement) toute opposition, qu'elle soit de gauche ou religieuse : M. Salah Karker : un homme détruit (décembre 2004). Zouhair Yahyaoui : un homme mort (mars 2005). Moncef Marzouki : un homme au bout du rouleau (2005) - j'espère que non ! - ?
M. Marzouki ne veut plus entendre parler d'un front uni de l'opposition. Il a tenté depuis 1997 au moins de le réaliser mais ses nombreuses tentatives ont été des échecs. Cela pose un problème car sans unité nationale de l'opposition tunisienne, comment lutter efficacement contre la dictature en Tunisie ?
L'image du jour (Astrubal) : Une pile d'ouvrages tunisiens de droit à gauche, une pile de P-Q (papier toilette) à droite, avec le commentaire à méditer suivant “Pour les Tortionnaires Tunisiens, laquelle des deux piles a plus de valeur ? - Le grand sacrilège ! -” La Tunisie n'est pas un Etat de droit, ni une démocratie.
A aucun moment Moncef Marzouki ne critique directement le régime tunisien ni la personne du général Ben Ali. Il se limite à lancer des appels à la mobilisation. Il est conscient que rien ne change en Tunisie, au contraire la répression s'agrave d'année en année, son discours reste normatif : “il faut... la aussi profiter de l'erreur du régime, montrer sa collusion, redoubler d'effort, mobiliser les jeunes , il faut que la solidarité de génération se retrouve...” Il ne nous dit pas comment il faut faire tout cela. Collectivement, d'accord. C'est aux jeunes de s'organiser et de ne pas tout attendre d'un vieux leader qui joue le rôle du chef mais n'accepte aucune critique. Moncef Marzouki a un complexe de supériorité : il se croît au-dessus des autres, refuse toute contradiction et exige le respect (chez moi c'est comme la confiance, cela se mérite !). C'est extrêmement difficile de communiquer avec un Moncef Marzouki, de plus sa frappe sur un clavier d'ordinateur n'est pas très rapide.
Une idée intéressante au niveau des concessions de la fausse opposition politique tunisienne légale, c'est que le combat pour les libertés démocratiques en Tunisie se fait simultanément à deux niveaux : le niveau politique (macro) et individuel (micro). Je fait un apparté en signalant à tout le monde que le projet Who is Who in Tunisia 2005 consiste à dresser une liste des victimes du régime tunisiens, des défensseurs de droits de l''omme et enfin des tortionnaires et autres agents du régime complices qui jouent le jeu de la dictature, cela va dans le sens d'une moralisation de la vie publique tunisienne en rendant visible des pratiques aui jusqu'à présent ne l'étaient pas. Il ne s'agit pas d'inscrire seulement des noms de personnes (souvent toujours les mêmes) sur une liste mais de porter un jugement réfléchi sur leurs actions de ces dernières années. Vous pouvez vous conferer au site Réveil Tunisien (http://www.reveiltunisien.com) qui en a publié la 3e édition récemment.
Marzouki reconnaît implicitement l'échec de la politique de l'opposition en Tunisie en termes de mobilisationm lobbying, communication (mais pas ses éventuelles erreurs) et espère que la Jeunesse va prendre la relève. Il ne parle pas d'opposition (forcément) mais de résistance. Il y a rupture entre ce mouvement et le régime tunisien, et donc une volonté déclarée de ne plus rien avoir à faire avec la dictature et ses agents. “Le CPR a définitivement rompu avec les opposants prêts à jouer le jeu de la dictature tout en faisant semblant de la critiquer”. Ce phénomène de manipulation du jeu démocratique par la dictature tunisienne est capital : aucune opposition autre que l' “opposition dite légale” est tollérée en Tunisie. Cela pose un petit problème en Tunisie : avec qui et dans quel endroit peut-on faire un vrai débat politique de manière libre, ouverte, transparente ? Moncef n'a pas de solutions : on sent le vieux militant qui en a marre mais qui y croit encore (après tout il n'a plus rien à perdre). L'échec du processus de démocratisation en Tunisie est un phénomène de société. Heureusement qu'il y a encore certains Jeunes qui protestent un peu en descendant dans la rue, des islamistes qui défendent l'honneur national en refusant la pourriture ambiante où se vaûtre ce régime corrompu et même des gauchistes qui à tout prendre préfèrent un régime démocratique à une démocratie populaire désormais anachronique et donc sans avenir. Cela viendra un jour l'union de l'Opposition. Un jour... inchallah.
Moncef n'a visiblement pas aimé les questions sur le CPR, à moins qu'il ait eu trop de questions à la fois car chaque forumier a apporté sa pierre. La belle Geta Nour (alias Nour El Houda D.), qui est la fille du célébrissime Père D. (l'inventeur d'un système pour entrer sans passer par la douane en Tunisie) a posé la question de savoir quelle place les Tunisiens musulmans auraient dans la vie politique de demain. Aucune, pense Marzouki : je ne sais pas s'il a répondu comme toujours. Internet et Marzouki cela fait deux : pas prêt pour la e-gouvernance ni pour le SMSI. C'était à Zouhair de prendre le relais mais malheureusement il est décédé. Quand Marzouki nous dit que Zouhair ne doit pas devenir un fétiche il sait de quoi il parle : lui-même est devenu la figure totémique d'une opposition sinistrée. Il en a marre et il n'en peut plus : il se sent trompé de tous les côtés... Résultat, nous les Jeunes nous intéressons plus à lui que Lui à nous. Certes il vient nous voir mais il n'est pas rôdé aux nouvelles technologies. Il a de la chance d'être le premier homme politique tunisien qui ose s'aventurer dans les nouveaux espaces (de moins en moins) en friche que sont les forums. Quand on descend dans l'arène il n'y a pas de filets. On peut être agressé par des gens que l'on ne connaît pas et que l'on ne verra jamais, menacé, insulté, etc. Mais on en tire un énorme bénéfice symbolique.
Aujourd'hui par exemple un certain Hannibal a cité un message un message de Mercure qui me cite (No Code) au sujet de NCH. J'en ai ressenti un certain plaisir voire de la fierté : nous avançons dans le bon sens. Vous pensez ce que vous voulez de madame Neila Charchour Hachicha, mais ne soyez pas obnubilés par ses prises de positions récentes qui ne sauraient en rien nous faire oublier sa pensée profonde, posts à l'appui, qui est antidémocratique au possible.
Moncef Marzouki nous dit qu'il est démocrate et nous le croyons. Il apprend à nous connaître et réciproquement. Le jour viendra où nous parviendront normalement à communiquer. Mais il nous faut vite apprendre car nous sommes conscients que la vie peut à tout moment s'arrêter. Je personnellement porteur de projets qu service de la Tunisie libre. Avant de me juger trop vite regardez ce que je fais. Cela m'intéresse aussi de connaître le CPR et son fonctionnement. Et puis un débat dans un forum c'est l'unique occasion de se confronter avec la Jeunesse tunisienne cablée et d'échanger avec elle de l'information. Je comprends qu'il n'ait pas pu répondre à toutes les questions car il y en avait trop, mais quelle richesse que de les poser en aussi peu de temps, ah si seulement les débats pouvaient être aussi riches ! Merci d'être venu Moncef tu nous a réveillés. Moi je n'ai pas de critiques fondamentales sur ce que fait Moncef, peut-être quelques unes de forme, je lui ai dit en deux mot ce que je pense de lui : il est trop lointain, trop distant de la Jeunesse, de la base. On aimerait le voir et surtout l'entendre plus souvent, organiser avec lui de grands débats d'idées et proposer une alternative au bénalisme intégral, j'aimerais bien aussi que d'autres opposants comme M. Sadri Khiari par exemple, soient plus proche des gens et ne nous demandent pas dés que l'on pose une question un peu critique qui dérange : „Et vous qui êtes vous, pour vous permettre de poser une telle question ?“ Je suis une personne tout àfait normale saine de corps et d'esprit, qui appartient justement à la base de notre société, un citoyen du monde, un humaniste... je vais allonger la liste comme mon ami Mezri Haddad (il a environ 15 étiquettes) dont la flagornerie commence à être imitée depuis un an environ par Ivan le Terrible... Je vous cite parce que je vous connais depuis le temps, et je vous connais parce que vous avez bien fait votre pub : des personnes comme Sihem Bensedrine je ne sais rien du tout sur leur ambition sociale, elle sont discrètes : on prend connaissance après coup de certaines de leurs actions et l‘on ne reçoit que des communiqués ! Je ne sais pas pourquoi elle a viré Nejib Hosni de la LTDH : elle doit avoir ses raisons, et puis c'est une exclusion qui n'est pas définitive, le connaissant, il reviendra vite (il n'y a certainement pas de quoi en faire un plat : SBS a le don d'argumenter en détail ses prises de position et je la respecte).
Je mets en garde Kacem contre NCH : on ne peut pas comparer NCH, qui est une femme servile dans la mesure où elle a infiltré les rangs de l'opposition en faisant du spam dans les forum pour le compte du régime dictatorial : NCH travaille pour Ben Ali, combien de fois faut-il vous le dire ? Ce n'est pas seulement qu'elle a mauvais caractère (il y en a d'autres), mais je le répète elle est favorable à l'usage de la torture en Tunisie et elle vote Ben Ali, son parti qui tient tout en entier dans une cabine téléphonique n'étant pas reconnu, n'existant pas (Salah Karker m'a dit un jour : ce serait bien qu'il y ait de vraies élections libres en Tunisie, on verrait quel poids électoral ont les partis...). Cette bonne femme oisive est dangereuse : ne vous laissez pas abuser par ses belles paroles pro-palestiniennes, elle est peut-être aussi comme Ben Ali un agent de la CIA. Regardez ce que NCH fait et faites-vous vous-même votre propre opinion, et nous ne sommes pas un Tribunal ici, nous n'avons pas à laisser le bénéfice du doute à NCH si notre instinct nous dit qu'elle est coupable, de plus nous avons des preuves, il n'y a qu'à lire la merde qu'elle n'a cessé d'envoyer dans le forum TUNeZINE depuis des années. Si j'ai commencé à rédiger un Who is Who in Tunisie c'est bien pour faire gagner du temps dans votre jugement : arrêtez de spéculer, considérez la continuité des faits. Que NCH soit pro-palestinienne je n'en doute pas, mais elle est aussi pro-zaba et là cela nous dérange car elle et ses congénères ne sont pas du tout des démocrates. Il n'y a aucune amélioration à espérer avec ces gens là qui constituent un danger pour la Tunisie. Enfin on perd vraiment notre temps avec cette conne de base : il faut la chasser en lui envoyant des oeufs chaque fois qu'elle se pointe, c'est la seule manière de faire reculer l'extrême droite.
Pas de démocratie possible donc en Tunisie sans vraie opposition, sans liberté d'expression que ce soit sur Internet ou dans la presse. Le pays est quadrillé par la police et ses citoyens ont encore peur ! On leur dit de se révolter pacifiquement sans être passifs de manière veule ni aucune violence mais pas comment on va s'y prendre politiquement et individuellement pour améliorer la situation ! Il y a au moins une solution : la liberté d'expression doit être coûte que coûte instaurée en Tunisie est le SMSI est une occasion unique pour faire pression sur le régime en faisant connaître au monde tous les problèmes de la Tunisie : prisonniers politiques, liberté d'expression, justice qux ordres, etc. Ben Ali doit se plier à la volonté populaire ou partir.

Quelque questions :

Aziz : 1. (En parlant d'internet) De quelle manière les leaders politiques tunisiens de l'opposition pourraient-ils s'adresser au peuple tunisien exilé
Aziz : 2. Comment transformer le travail de Zouhair (Yahyaoui) en Mouvement National capable de détrôner pacifiquement et légalement le régime ?
Hannibal : Comment faire pour que le drame de Zouhair Yahyaoui ne se reproduise plus ?

Les demandes se concentrent sur les problèmes politiques tunisiens les plus urgents : la résolution du dossier des droits de l'homme. L'affaire des jeunes internautes de Zarzis, celle de Bizerte, l'affaire Mohamed Abbou, etc. retiennent toute l'attention. Que peut faire concrêtement le CPR (Congrès Pour la République)

Des questions sur le fonctionnement du C.P.R. et son bilan.

Liste non exhaustive des forumiers qui sont intervenus : AMI, bilel_ettounsi, Mkariz, KMA, Les Modérateurs (du forum TUNeZINE), khalwadh, Hached El Karama, hannibal, opprimé, Mercure, awda, Neo87, Adel Ayadi, mokipasse, hasni, Le Désenchanté, kabbar, Antekrista, antisioniste, Publius, Astrubal. [cette liste comporte plusieurs confusions de pseudos, et ne correspond effectivement pas aux forumiers présents ce soir-là, NdR]

Pour mémoire : la vie de Marzouki (Si Si Moncef daigne se donner la peine de corriger ou compléter...)

Marzouki, Moncef (h., tun.). Né le 7/7/1945 en Tunisie, père d'une fille nommée Meryem (attention homonyme : elle n'est pas la fameuse militante de l'internet libre membre de l'IRIS !), frère de Mohamed Ali Bedoui - harcelé par le régime tunisien en Tunisie - (voir ce nom).
Ancien prisonnier politique (1994) et militant des droits de l'homme (1990-2004). Arrêté le 23/3/1994, en prison jusqu'au 13/7/1994. Arrêté de nouveau en juillet 1996 et interrogé au Ministère de l'Intérieur : passeport confisqué (1996-2000), téléphone coupé, etc. Pour le détail de ses persécutions professionnelles par la dictature tunisienne, lire : Lettre aux collègues (septembre 2001). Harcelé par le régime, personnellement et professionnellement (1994-2004). Incarcéré au pavillon F [pour les personnalités] de la prison de Tunis (vers 1994).
Réside à Sousse - Tunisie - (1980-2000), puis en exil à Genevilliers [près Paris, France] (8/12/2001-2004). De retour en Tunisie (septembre 2004). Médecin universitaire [neurologue, professeur de médecine à l'université de Sousse (1980-2000), puis à celle de Bobigny en France (2001-2004)].
Vie politique. Congrès Pour la République [CPR, parti politique d'opposition, non reconnu (2003)] : président (2003-2004) et porte-parole (juillet 2001 à 2004). Vie associative. A fondé en 1981 la première association africaine de défense de l'enfant [handicapé]. Ecrivain, essayiste [sic !] (2003).
Ligue Tunisienne des Droits de l'Homme [LTDH] : membre (1984), président (1989-1994). Conseil National pour les Libertés en Tunisie [CNLT, non reconnu] : membre fondateur et comité de liaison (1998) et porte-parole (1998-2000). Arrêté par des policiers en civil le 5/6/1999, libéré le 7/6/1999. Quitte la tête du CNLT en décembre 2001. Démissionnaire (vers 2004). Commission Arabe pour les Droits de l'Homme [ACHR] : président (2000).
Auteur de nombreux livres, articles et textes (1979-2004), dont Arabes, si vous parliez ? (Paris, Lieu commun, 1987).
Peu actif sur Internet, néanmoins deux sites lui sont dédiés (2003).
2000 : membre du Comité de soutien à Hamma Hammami ; et témoin de la défense au procès en référé du 31/05/2000 intenté par Serge Adda contre Slim Bagga [L'Audace et Idyl Media] et Jean-Pierre Tuquoi [Charlie-Hebdo], à la Chambre correctionnelle de Paris. Membre de la délégation tunisienne au Congrès sur les défenseurs arabes des droits de l'homme, Rabat, 8-11/09/2000.
2001 : signataire d'une pétition pour la liberté d'expression en Tunisie.
2002 : a reçu le 16 février 2002 une récompense de l'AAAS (American Association for the Advandement of Science) à Boston (USA) pour son travail au service de la promotion et la protection des droits de l'homme en Tunisie.
2003 : soutient José Bové (janvier).
2004 : parrain de la pétition en faveur de Karim Harouni (8 janvier 2004) ; a animé une réunion à Marseille pour les Libertés et la Démocratie en Tunisie le 28 juin
2004, une autre à Paris le 28/09/2004...

Références : Le Monde du 26/10/1989 ; L'Audace n°47, p. III, n°60, p. 7, n°64, n°68/69, p. 17 ; forum TUNeZINE 22/9/2001, 27-6-2004 (rebelle) ; TUNeZINE n°86, 88, 105 ; Sdiri, pp. 89 et 91 (Note 3).

campagne de moralisation de la vie publique

tsar boris — 2005-03-16T22:44:53Z

Participez à une grande campagne de moralisation de la vie publique tunisienne

MESSAGE IMPORTANT : merci de le lire, le copier et l'imprimer et l'envoyer à tous les amis de la Tunisie.

Bonjour à tous,

Le tout nouveau Who is Who in Tunisia 2005 (4e ed.) est en préparation. Vous pouvez donc encore utiliser ce fabuleux support de communication pour faire votre pub du moi. Vous pouvez aussi choisir votre catégorie préférée afin de vous faire connaître dans le monde entier – à propos une traduction en hébreu est a l'étude pour certains de nos hôtes -. C'est un projet très sérieux auquel nous vous demandons tous de participer dans un élan patriotique spontané. Nous lançons cet Appel personnel public à tous les Tunisiens pour optimiser la mémoire civique dans le respect des valeurs patriotiques fondamentales de la nation.

Contenu

1ère partie : Une transparence totale est exigée des représentants de la Tunisie. 2e partie : Les associations gouvernementales tunisiennes ont aussi leur mot à dire. 3e partie : Une campagne de moralisation de la vie publique tunisienne s'impose !

1ère partie : Ils nous représentent et vous les connaissez tous, mais encore ?

Nous sommes tous fiers de nos très hauts ministres (-ables), délégués, représentants mais les connaissons-nous tous vraiment ? Qu'ont-il fait de concret pour promouvoir la plus qu‘excellente image de la Tunisie à l'étranger, pour améliorer la situation des droits de l'homme dans notre beau pays, pour optimiser le rayonnement de notre religion en général et des peuples arabes en particulier, pour émanciper la femme, lutter contre l'analphabétisme, le paludisme ou le sida, promouvoir les nouvelles technologies de l'information, construire des autoroutes, favoriser l'hygiène afin d'assainir le climat social, etc. ? Voici une liste de personnalités tunisiennes. Lisez-la attentivement. Si ces noms vous disent quelque chose, ou si vous connaissez personnellement l'une ou l'autre de ces personnes, envoyez-nous tous les renseignements que vous connaissez à leur égard. Nous recherchons en particulier : leur profession exacte, leur adresse précise et leur engagement politique, syndicale et associative, mais aussi toutes leurs activités publiques connues. Si vous êtes parent avec l'une de ces personnes, indiquez votre lien de parenté ainsi que ce que vous pensez du régime tunisien dans lequel vous évoluez comme un poisson dans l'eau (de zem zem). En question subsidiaire, dites-nous en quoi internet a changé la Tunisie que nous connaissons & éventuellement votre vie. Nous vous remercions d'avance ! Boris Godounov, IVe du nom.

Ecrivez à : boris.godounov2@caramail.com Ou bien laissez-nous un message ou bien dans le forum TUNeZINE (www.tunezine.com) ou bien dans le site Réveil Tunisien (www.reveiltunisien.org) ou n'importe quel site tunisien en indiquant : - Contribution au Who is Who in Tunisia 2005 -

Liste secrète des personnalités tunisiennes remarquables candidates ou cooptées pour figurer dans le Who is Who in Tunisia 2005 (par ordre alphabétique) :

Mohamed Abida, Habib Achour, Mondher Afi, Saida Agrebi, Ahmed Aissa, Idani Akram, Souad Amadouni, Faïza Azzouz, Hola Bachtobji, Riadh Bahri, Saloua Bahri, Moncef Balti, Essid Bassem, Hafedh Bejar, Imene Belhadi, Zeineb Ben Ammar Mamlouk, Henda Ben Ghezala, Lamia Ben Hassine, Elies Ben Marzouk, Houda Ben Othman, Nefissa Ben Rejeb, Mounir Ben Rejiba, Saida Ben Safta, Leila Benzarti Mrad, Béchir Bouhlel, Habib Boujnah, Faouzi Bouzaiene, Hamed Chaabouni, Imed Eddine Chaker, Monia Derouich, Chakib Dhaouadi, Gley Elhaj, Hedi Elmechri, Khaled Fatnassi, Abdelmajid habib Gares, Ali Ghodhbani, Ridha Guellouz, Skander Hadj Mabrouk, Mohamed Hadj Taieb, Abd Elhafidh Haj Kacem, Foued Haouet, Zitoun Hassoumi, Monia Hechiche Almi, Mohamed Hfaiedh, Jawhar Jamoussi, Abdelwaheb Jemal, Mohamed Moncef Jendoubi, Amani Kandil, Béchir Khalfallah, Samir Khechana, Atef Khechine, Khaled Khelifi, Jameleddine Khemakhem, Khaled Khiari, Samir Labidi, Basma Lamine, Hatem Landoulsi, Skander Mabrouk, Ghezala Maged, Fathia Maghrebi, Mustapha Masmoudi, Hichem Mazhoud, Mondher Memi, Mustapha Mezghani, Abdelmajid Miled, Brahim Mraihi, Montasser Ouaili, Nadia Oueslati, Raouf Saied, Taher Seffen, Moez Souabni, Fayçal Souissi, Emna Soula, Othman Taleb, Ferid Tebourbi, Mohamed Tijani Ben Jemaa, Tahar Triki, Neila Zaier.

RAPPEL. Ecrivez à : boris.godounov2@caramail.com Ou bien laissez-nous un message ou bien dans le forum TUNeZINE (www.tunezine.com) ou bien dans le site Réveil Tunisien (www.reveiltunisien.org) ou n'importe quel site tunisien en indiquant : - Contribution au Who is Who in Tunisia 2005 -

2e partie : La Tunisie compte officiellement plus de 7000 Associations, pour quelques dizaines de membres actifs seulement. Comment cela est-ce possible ? Répondez !

Voici une liste des associations tunisiennes les plus dynamiques que vous connaissez certainement au moins de réputation. Que savez-vous sur ces honorables institutions : leurs dates de création, effectifs, objet, siège social, budget et participation active à la vie publique tunisienne ces dernières années ? Ont-elles toutes un site internet ? En quoi ces nobles institutions ont-elles changé votre vie ?

1. Association Cercle du 13 Août 1956. 2. Association Des Etudes Internationales 3. Association Santé et Environnement 4. Association tunisienne de la communication [ATUCOM] 5. Association tunisienne de l'Internet et du multimédia [ATIM] 6. Association Tunisienne Des Droits De L'enfant [ATUDE] 7. Association Tunisienne des Mères [ATM] 8. Association Tunisienne pour l'Auto-développement et le Solidarité [Atlas] 9. Association Tunisienne pour l'Emploi des Handicapés [Association Basma pour l'Emploi des Handicapés] 10. Association Women ICT 11. Jeunes Science Association of Tunisia [AJST] 12. Organisation des communicatrices méditerranéennes [OCOME] 13. Organisation Tunisienne des Jeunes Médecins sans Frontières 14. Union Nationale de la Femme Tunisienne [UNFT] 15. Union Nationale des Aveugles de Tunisie [UNAT] 16. Union tunisienne de solidarité sociale [UTSS] 17. World Federation Of Engineering Organizations [WFEO]

3e partie : autres questions à la cantonade

3.1 Que savez-vous sur la Mission permanente de la Tunisie à Genève ?

3.2 Que savez-vous sur le Centre d'Etude et de Recherche des Télécommunications [CERT] ?

3.3 Et sur le Cosmsi ?

3.4 Le El Khawarizmi Computing Centre ?

3.5 Quel est l'organigramme actuel du Ministère (tunisien) des Technologies de la Communication ?

3.6 Et celui du Ministère des Affaires Etrangères ?

3.7 Quel sera d'après vous le prochain Président de la République tunisienne ? Quels en seront les Ministres ?

3.8 La question des protections en Tunisie : qui vous protège, comment, combien cela vous coûte-t-il ? Y-a-t-il des clans plus efficaces que d'autres ?

3.9 Quels sont tous les prisonniers politiques tunisiens que vous connaissez ?

3.10 Quels sont tous les flics tunisiens et assimilés que vous connaissez ? (Tout le monde en connaît au moins un ou deux personnellement : j'en veux au moins 100000, avec leur CV détaillé et pas d'invraissemblances ou d‘inexactitudes car je vérifie tout.)

3.11 Tous les Tunisiens ont un Oncle influent et donc riche : présentez-nous en long et en large le vôtre (20 pages au format times 10 au minimum).

Mots clés (invisibles) : SMSI Sommet mondial de la société d'information / ONU – UNO / Tunisie / Tunisia / Afrique du Nord / North Africa / MENA / Tiers-Monde – Third World / Zine El Abidine Ben Ali / Zein Al Abidine Bin Ali / internet / www / droits de l'homme / human rights / campagne de moralisation de la vie publique tunisienne / 1987 / changement – Changement – Change / Suisse – CH – Confédération Helvétique / Genève / prepcom2 / NCH – Neila Charchour Hachicha / démocratisation – democratization / vacances – holidays / soleil – sun / fun / cuisine tunisienne
tunisian food / RCD / Sousse / Evasion Magasine / IHEC / Carthage / Mezri Haddad / Femme arabe arab women / juifs – jews / Ariel Sharon / Palestine / Paix / pays ami / tourisme / apate monachus / tsunami / réformes / jasmin.

Who is Who in Tunisia 2004

tsar boris — 2004-12-22T21:53:48Z

Dictionnaire biographique des citoyen(ne)s tunisien(ne)s contemporain(ne)s qui se sont distingués en Tunisie et ailleurs par leurs actions dans la vie politique, syndicale et associative nationale - & en particulier dans la défense des droits de l'homme et des libertés publiques en Tunisie -, par leurs oeuvres, leurs engagements, leurs talents, leurs mérites, leurs vertus ou leurs crimes.

La 3ème édition light est dédiée à Zouhair Yahyaoui alias Ettounsi (2 ans de prison : pourquoi ?), Omar Chlendy et ses camarades de classe (20 ans de prison : pourquoi ?) et Salah Karker (actuellement en résidence surveillée à l'hôtel Saint-Michel de Signes-les-Bains, en France, sans jugement... pour la RAISON D'ETAT !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!).

Contact : boris.godounov2@caramail.com Et whoswhotunisien@yahoo.fr

Avertissement de la Rédaction : le Who is who in Tunisia a 180 pages : il est donc impossible de le publier in exenso dans les pages de Réveiltunisien. Nous le proposons donc aux lecteurs en fichier pdf à télécharger.

Les juristes auxiliaires de dictature en Tunisie 2004 : le cas d'Henri Roussillon de Toulouse dont les magouilles constitutionnelles ont permis à Ben Ali de rester au pouvoir

tsar boris — 2004-12-08T21:40:15Z

Par celui que l'on ne présente plus : TB.

Les événements de Tunisie (pratique de la torture, arrestations et emprisonnement arbitraires, harcèlement de la population civile, rétablissement de la présidence à vie, corruption) ne sont pas le fruit du hasard ou de la fatalité. Ils ont été préparés (planifiés même), travaillés par plusieurs équipes de spécialistes et enfin imposés au peuple tunisien au moyen de la violence politique et des châtiments les plus barbares, ou bien envoyés dans un parlement-chambre d'enregistrement de toutes les décisions du gouvernement, ou bien imposées par référendum.
En Tunisie, les élections sont truquées : le ministre de l'intérieur annonce les résultats qu'il veut. Tous les résultats sont faux et cela, depuis l'indépendance. Ce n'est donc aucun problème de faire passer une décision par le biais des élections (le mot érection serait plus proche dans la pratique de la réalité tunisienne). Les peuples arabes n'ont jamais été démocratiques, ils ne voient pas l'utilité de ce système, remettant en cause leur féodalité anachronique. Concilier d'une part la violente sauvagerie politique des tribus et les impératifs onusiens démocratiques d'autre part, tel est le défi pour les dictatures. On ne peut plus affirmer ouvertement que les opposants politiques vont être mangés par les fourmis mais quand cela arrive on va maquiller le crime en accident ou bien, comme en Tunisie, livrer un dossier complet, par exemple Ali Saidi, qui clôt toute discussion...
Les dictatures vont donc faire semblant de devenir démocratiques, afin d'obtenir des crédits du FMI, une quelconque aide bilatérale, etc. On peut comprendre le sens de la démarche : une sorte de mendicité étatique. L'ONU au demeurant est peu regardant sur l'application des engagements internationaux signés par les Etats et encore moins sur leurs affaires intérieures. Les élections font partie de ces mesures pseudo-démocratiques ridicules destinées à jeter de la poudre aux yeux de l'occident. Pour la Tunisie, cela ne pose aucun problème d'en organiser puisque les résultats sont connus à l'avance. Les électeurs ne viennent pas ? Eh bien on fera le déplacement pour eux : en Tunisie on prend les cartes d'électeurs de populations complètes et l'on va veauter ce qu'il faut voter, les intéressés on ne leur demande même pas leur avis
Ce qui pose un beaucoup plus grand problème au régime tunisien c'est d'instituer un pluralisme de façade aussi faux que les résultats des élections, car personne ne veut servir de caution au régime. Tous les candidats malheureux aux élections présidentielles ont eu une triste fin, un certain Tlili je crois croupit en prison car il n'a pas donné un marché public à une société française, tous les autres sont discrédités aux yeux de l'opinion publique tunisienne, quant à la vraie opposition elle ne les reconnaît même pas, avec raison.
Les candidats à l'élection présidentielle de 2004 je ne les connais pas : je n'en ai jamais entendu parler. Ils sont sortis de je ne sais où comme des diables en boîte, le cas d'Halouani est hautement édifiant : il va essayer d'occuper en faisant de la figuration le seul carré d'espace public tunisien libre pendant quinze jours tous les cinq ans. Un candidat passif qui obtiendra 0,1% des voix. L'autre ? Nejib Chebbi ? Un peu moins idiot que le précédent mais tout aussi corrompu avec le régime.
Comment cela est-il possible ? Parce que, en France, l'Etat collabore avec le régime tunisien, parce qu'il existe certaines personnes sans foi ni lois, qui préfèrent l'argent et leur carrière à toutes autres préoccupations humanitaires, éthiques ou morales. Ces opportunistes sans scrupules, ces collaborateurs de la dictature bénaliste, ils ont un nom, et des qualités civiles comme tout le monde, on les connaît bien, de plus en plus et de mieux en mieux. Ce sont les agents du régime tunisien, en Tunisie et dans le monde. Je rappelle que cette notion d'agent du régime n'est pas péjorative, elle se réfère à la condition des personnes qui travaillent pour l'Etat tunisien, le régime de Ben Ali, caractérisé par ses nombreux abus, si elle n'est pas associée à la qualité infâmante de tortionnaire. Il y a un degré dans la hiérarchie du crime, mais ces gens-là n'auront plus l'excuse de dire plus tard qu'ils ne savaient pas que le régime tunisien pratique la torture, qu'il y a environ 600 prisonniers politiques en Tunisie en 2004, parce que la télévision existe, une presse libre internationale existe et que le réseau internet leur envoie chaque jour des milliers de pages d'information véridiques de qualité.
C'est un vrai problème ces pays occidentaux qui ferment les yeux sur les pratiques inhumaines, barbares et dégradantes du régime tunisien.
Bourguiba était pro-occidental à l'extérieur, pro-arabe à l'intérieur. Son successeur n'est rien du tout : il agit au gré des événements, est très mal conseillé par des girouettes qui n'attendent que le prochain changement de régime pour retourner leur veste et il le sait.
Ben Ali tout seul est incapable de lire et écrire et encore plus de produire une constitution. Il ne fait pas confiance aux tunisiens pour les raisons que nous venons de signaler, alors il doit chercher à l'étranger des compétences, qu'il pourrait trouver en Tunisie, mais il croit que ce qui vient d'ailleurs est mieux et donc donne le boulot à n'importe quelle personne pourvu qu'elle se présente comme étant un spécialiste et soit assez vile et corruptible pour accepter ce marché.
On en arrive au fait : ce n'est pas seulement la Justice ou l'Exécutif qui est pourri en Tunisie mais aussi le système législatif. Les juristes sont des auxiliaires de dictature, cela signifie qu'ils sont complices de tous ses crimes, et donc coupables de l'établissement et de la prolongation non naturelle du régime tunisien post-indépendantiste.
Le cas d'Henri Roussillon (vous trouverez son pedigree sur internet : prof de droit à Toulouse) est éloquent. Il est passé d'un dictateur à l'autre, a travaillé pour le voyou de dictateur marocain Hassan II à retoiletter sa constitution en y justifiant l'injustifiable à savoir le maintien d'un autoritarisme au Maghreb. Il a ses raisons de collaborer avec la dictature, la principale est certainement qu'il y avait un peu d'argent à prendre et qu'il s'en fiche royalement de l'image de la France à l'étranger : aux politiques de s'occuper de ce problème-là. Lui, en bon juriste, s'occupe de droit constitutionnel uniquement avec comme devise : Que demande le peuple ? A cause de ce genre d'individus la Tunisie va perdre dix années de développement.
Mais ce que des juristes véreux ont construit, d'autres juristes peuvent le casser de la même manière. Le premier travail du général de Gaulle a été de rendre inconstitutionnel et donc illégal le régime de Vichy, et il l'était. Le bénalisme est aussi illégal que l'hitlérisme et les autres autoritarismes.
Les films privés montrant Hitler dans sur son rocher avec à côté de lui des hommes d'affaires et des industriels... certes le grand public n'était pas bien informé en ce temps-là. Mais aujourd'hui les collaborateurs du régime doivent savoir qu'ils sont mieux connus et responsables de tous les actes de ce régime. Personne n'ignore la pratique de la torture en Tunisie ni l'état de dictature du régime actuel. Le cas du professeur Henri Rousillon n'est pas isolé : il y a toute une équipe de juristes qui a préparé la réforme de la constitution tunisienne de 2002 : leur nom sera inscrit dans le panthéon tunisien. S'ils croient que leur responsabilité s'arrête aux limites de leur discipline c'est leur problème : que les étudiants de Roussillon le défendent si cela leur chante, qu'ils défendent aussi les amis d'Adolphe Hitler si cela les amuse ! Ces mauvais amis de la Tunisie sont des clients du régime : quel profit tirent-ils de la collaboration avec la dictature ? J'aimerais bien le savoir. S'il suffit de leur payer un coup à boire pour les acheter, de les inviter à passer de bonnes vacances à dîner à la table d'un dictateur aux frais de la princesse et d'un peu d'argent, nous leur répondons qu'ils en oublient toute considération éthique et morale : ils ne se comporteraient pas comme cela dans leur propre pays. Ce manque total de respect et ce mépris du peuple tunisien est absolument inacceptable. Heureusement que tous les juristes ne sont pas comme cela : la justice aux ordres en Tunisie cela suffit ! Il n'y a pas de liberté possible avec les emprisonnements arbitraires.
En vérité on s'en fout complètement du personnage d'Henri Roussillon et de savoir qui il est, mais pas de ce qu'il a fait. Sans cette collaboration étatique, le régime tunisien est perdu : ce sont des hommes qui collaborent, chacun à son niveau, ce qui fait que personne n'est responsable. Est-ce que le tortionnaire tunisien se sent responsable de la mort de sa victime ? Non : il affirmera que c'est sa hiérarchie qui lui en a donné l'ordre. Et la hiérarchie dira qu'elle ne sait rien, ou que c'est Ben Ali le coupable ultime, Ben Ali qui sera mort entre temps ou exilé alors que sa place est devant le tribunal international de La Haye (notre ami Chamseddine lui apportera des oranges).
Les élections tunisiennes ne m'intéressent pas du tout : mais comment le régime tunisien se maintient au pouvoir énormément. Seule une forte mobilisation de l'opinion publique internationale peut arrêter cela. Les collaborateurs du régime seront épinglés dans le panthéon tunisien : leurs actes seront longuement et publiquement débattus. Il n'est pas question ici de prendre des sanctions mais de rechercher la vérité, quelle qu'elle soit, il y va de la crédibilité de l'opposition. La bataille juridique peut commencer.

Propos et réflexions : on prend les mêmes et on recommence

tsar boris — 2004-12-08T21:36:23Z

Neila Charchour Hachicha aurait-elle enfin reçu l'ordre de fermer sa gueule ?

(ou bien Internet ne fonctionne vraiment pas en Tunisie : pas de lignes de téléphone, pas de débit des connexions, pas d'ordinateurs... et rien n'est trop cher pour la censure).

Sinon comment expliquer son absence dans le forum tunezine, son site préféré ? Connaîtrait-elle comme tout bon opposant qui se respecte les affres du silence tunisien au cours d'une visite guidée de la Dakhiliya (c'est un si beau pays la Tunisie : NCH est favorable à la torture alors elle devrait essayer, juste pour voir, ce que cela fait, il paraît que les femmes résistent mieux que les hommes...) ?
Non, moi j'ai une autre explication (prononcez "expication" avec l'accent ouvrier de Montreuil). Madame Neila Charchour Hachicha prépare un vrai bon coup d'Etat. Comme toujours elle est dans le bon camp, celui des Jilani avec Leila Trabelsi. Et si le prochain président de la république tunisienne était une femme ? En échange de sa collaboration, que va-t-elle demander à la prochaine présidente ? Une villa avec des vignes, comme notre camarade Mezri Haddad, son ancien appartement de collégien où il aimait à étudier aux heures vespérales, comme Philippe Seguin, ou tout simplement un fauteuil de député au Parlement, comme Fethi Godiche de Hammamet, le compagnon de beuverie du dictateur Zine Elabibine Ben Ali ? Ou seulement de l'argent, des honneurs et de la gloire ?
Il est hébergé où déjà le site du PLM ? Et on pourrait avoir des photos récentes de Neila ? Elle téléphone encore à Sophie (pour lui dire quoi ?) ? Moi j'ai déjà prévenu : si elle disparaît ou si il lui arrive quoi que ce soit je ne la défendrai pas : qu'elle se débrouille avec ses amis les flics tortionnaires de Tunis.
Je félicite chaudement celui qui lui a donné l'ordre de fermer sa gueule pendant la période électorale en Tunisie : que ce suppôt de satan retourne en enfer. Cela ne signifie pas que le régime tunisien fait des choses bien : depuis 1987 il n'a rien fait de bien et ne fera jamais rien de constructif pour la Tunisie : enfermer des jeunes innocents, est-ce la solution ? La Tunisie ne peut pas être à la fois favorable à Georges Bush et aux palestiniens, il faut choisir. NCH a choisi : les deux. Si vous avez des nouvelles de NCH (est-elle en vie, dans quelle prison)... On va lui apporter des Deglet Nour ?

El Khadra ou la Derbali family dans tous ses états : son site, son forum et sa liste de diffusion exclusive*. EL KHADRA : une revue de nains.

Avant c'était la guerre dans le jardin : Zizino, Salalah (vous savez le barbu qui a un air de lutin) et Troudbali n'arrêtaient pas de s'insulter et de se tirer dessus à bout portant. Tous les jours il y avait des dégâts importants dans le jardin (arbres arrachés, fleurs décapitées, DDT et cie). Je les ai abonnés à la revue El Khadra (que je conserve dans un classeur vert rappelez-le moi car j'oublie tout le temps) et depuis c'est devenu calme. Il n'y a plus aucun trafic d'armes, de whisky ni de cassettes pour adultes à travers la propriété. On entend même les nains qui tiennent salon littéraire (le club Mezri Haddad des onanistes intellectuels) se marrer jusqu'à Tombouctou.
El Khadra c'est top. La personnalité patriarcale et charismatique du père mérite d'être connue - pas d'être vu mais d'être lu et relu -, et tous les autres célébrités franco-tunisiennes qui écrivent régulièrement dans la revue... Je vais vous donner un truc pour retrouver rapidement le numéro de cette revue non paginée, sans titres ni noms d'auteurs et dont les articles ne correspondent pas toujours, le père D écrit dans chaque numéro un Prorata, il suffit de regarder le numéro qui suit pour avoir le numéro de la revue. Mais pour retrouver qui a écrit quoi c'est plus difficile... Autrefois Tunisine c'était quand même mieux.
Les vieux articles de 1995 de Manai, quel régal ! La prose billeliques (il n'a pas réussi à trouver la formule de la démocratie en Tunisie et à résoudre cette équation à 10000000 inconnues ?). Et notre cher ami musulman, mais qu'est ce qu'on attend être heureux et se convertir à l'islam ?
El Khadra est une revue formidable, très facile à lire, exactement ce qu'il nous faut pour les longues soirées d'hiver, merci à toute l'équipe, je suis à 100% d'accord avec ce que vous faites, continuez et surtout restez comme vous êtes mais s'il vous plaît envoyez-moi la khtotalitê des articles s'il vous plaît, ne m'obligez pas à les rechercher car je n'ai pas le temps, faites des tables des matières avec les noms des auteurs, les titres, le numêro et la date (surtout l'année). merci ! Vous méritez des Deglet Nour pour votre travail, de plus vous nous apprenez l'arabe, un mot par ci, un par là, si on apprend un mot par jour dans 1 an on aura plus de vocabulaire que Ben Ali : alors El Fajr c'est le militant ? Et Fitan l'anarchie ? Oumma la communauté des croyants ? Et...

Ps : quel est le nom et prénom, date d'arrestation et détail de la condamnation de M. Derbali frère ?
Ps2 : Et sonia si elle n'a pas écrit dans le dernier numéro, c'est que c'est pour elle la période des examens ???

*En projet / En construction.

Avec cette opposition tunisienne-là qui a encore perdu aux érections la démocratie en Tunisie ce n'est pas pour demain ni pour après-demain la veille.

Les députés de l'opposition tunisienne : je me suis rarement ennuyé avec les Tunisiens mais là j'en ai ma claque. Deux ou trois candidats tunisiens à la députation seulement ont signé cette année une pétition relative à la défense des droits de l'homme en Tunisie. Je me retrouve avec une liste de lèche-bottes, d'enculés et de vendus, totalement inconnus au bataillon : une opposition bidon, vitrine et poudre aux yeux de l'Occident. Pas étonnant qu'elle perde : croit-elle à elle-même ? Avec ces gens-là je m'emmerde ! J'ai remarqué que certains ont des parents en prisons, juste pour faire réfléchir les faux-cul : il y a des limites.
Les vrais opposants sont ou bien en prison, ou bien en exil, ou bien dans la tombe en Tunisie et dans tout le monde arabe. Et ces gens-là sont respectables.
Quand je pense à Halouani qui ose mettre son CV sur Internet : c'est une honte ! Pour se racheter à mes yeux qu'il aille devant le palais de Carthage crier BEN ALI DEMISSION ! On verra le courage de l'élite grasse. Il pourrait aussi se tailler la moustache en carré à la syrienne pour ressembler à Zaba.

L'ivrognerie de Zine El Abidine Ben Ali (1987-2002)

Nous avons tous lu le beau livre de Nicolas Beau, et Jean-Pierre Tuquoi (prononcez : Jipi), Notre ami (erratum : ennemi ?) Ben Ali qui reste extrêmement silencieux sur la question de la vie privée du triste monarque tunisien. Un nouveau témoignage vient confirmer ce que nous savions déjà : le président de la république tunisienne boit comme un trou ! L'un de ses compagnons d'infortune, le célèbre Fethi Guodiche alias Diafoirus, c'est son nom de code pour les services secrets tunisiens, ci-devant député, vient de révéler l'accablante vérité. Ben Ali a pris coutume des longues conversations avec la bouteille, il avale des litres et des litres de cet infâme vin tunisien, cette drogue nationale, qui facilite le transit, le même qu'avec lequel certains opposants comme Mezri Haddad préparent leur cirrhose du foie. On a vu le général sortir de la maison hammam-etienne de Fethi complètement saoul, entre deux policiers. Pas étonnant que Ben Ali soit invisible le matin : il se lève tard et n'a pas le cerveau clair avant le début de la soirée. Il se jette alors toujours d'après Fethi sur toutes les bouteilles jusqu'à tomber par terre, ivre mort. C'est tellement devenu une habitude que pour les proches de Ben Ali qui doivent supporter les conséquences de son ivrognerie si normale qu'il n'y a plus de grand secret à cacher. Restent les rapports médicaux, toujours les mêmes, trafiqués, qui ne trompent personne. Fethi a refusé de nous dire si Ben Ali se drogue : il a l'intention de vendre le scoop à la presse algérienne.

Lettre de TB à Omar Khayyâm

Mes salutations respectueuses,
OK est un pseudo, OK. Le nom d'un poète perse (qui a écrit un petit bouquin de poésie sur le vin dont je dois avoir une bonne traduction quelque part dans ma bibliothèque - une édition en papier recyclé et doux, idéale pour les toilettes -).
Tout ce que l'on sait de toi : tu as écris quelques textes fin 2001-2002, puis de nouveau vers 2003-2004. Des textes critiques vis-à-vis du régime tunisien me semble-t-il (je me souviens de "Zaba et la mort" entre autres, ainsi que d'une interview de Mme Kefi) qui ont (tous ?) été publiés dans l'e-mag TUNeZINE à la même époque.
De tes qualités civiles on sait que tu as fais jadis tes études en Allemagne et donc appris un peu d'allemand, une langue que tu maîtrise assez bien semble-t-il, mais il paraît que tu fais des fautes, est-ce un effet de l'oubli ? Depuis tu aurais émigré au Canada (?) - Est-ce pour brouiller les pistes - à moins que tu sois tout simplement en France (à Paris car la France c'est Paris).
5 langues : lesquelles ? Arabe classique, arabe dialectal tunisien, allemand, anglais et français ? Un peu de turc, de russe et de chinois aussi ? L'espagnol ou l'italien (souvenir de ton passage à Lampedusa lors de la traversée ?).
Profession ? Vie politique et associative : néant. Aucune appartenance politique ou religieuse connue.
Répression : néant. Aucun ennui connu.
Mr Internet (alias Zouhair Yahyaoui) signale dans "Génération Gap" que le forum TUNeZINE te doit sa survie et parle d'un "secret de fabrique" dont "le moment n'est pas encore venu de le divulguer". Qu'est-ce que vous attendez pour parler ? Que toutes les personnes contemporaines soient mortes : 50, 70 ans, un siècle ?
Dans le même texte, Zouhair définit le site TUNeZINE comme étant le prolongement naturel de Takriz (1998-2000), du forum du CNLT (vers 2000) et d'autres sites aujourd'hui disparus (lesquels ? Al Mizan du juge Yahyaoui ? La liste de diffusion Tunisie 2000 ?).
Je te pose ces questions parce que je me les pose également. En fait je m'en fiche de savoir qui tu es, si tu veux garder l'anonymat c'est ton choix et je le respecte, j'aimerais savoir si tu as écris dans Suxydelik et Takriz à leur époque, dans le forum du CNLT et si tu en as gardé des sauvegardes, copies numériques et imprimées, etc.
Quel est ton parcours personnel sur le web ?
As-tu la liste de tes textes personnels, serait-il possible de les rassembler dans une publication sous forme de chronique ?
Le site TUNeZINE a beaucoup évolué depuis novembre 2003 et j'ai bien peu de temps de suivre chaque jours tous ses changements. Il se peut que certains de tes textes soient déjà archivés là-dedans...
Fais-tu partie de l'équipe TUNeZINE (sinon pourquoi avoir une adresse ?), et dans ce cas que fais-tu exactement pour TUNeZINE, combien de temps y consacres-tu, etc ?
Je viens de te mettre dans le Who is Who in Tunisia 2004, 3e édition, avec comme seuls éléments ce rapport avec le site TUNeZINE signalé par ettounsi.
J'aimerais bien correspondre avec toi si tu es d'accord et si dieu le veut (depuis quelques mois j'agrémente mes textes de formulations religieuses).
Enfin que se passe-t-il en ce moment en Tunisie ? Il paraît qu'il y aura des élections (si tu veux savoir mon avis sur la question je pense que Bouchicha, Halouani et Zaba sont trois vieux gros cochons interchangeables : niveau intellectuel, zéro, si on mettait un à la place de l'autre personne ne s'en apercevra.)
Transmet mes plus chaudes salutations à Sophie et à Zouhair quand tu les verras !
Mil excuses j'ai encore 3000 pages à lire ce soir (et le Who is Who n'avance pas...) - en plus des emmerdes saisonniers profanes -
Au fait, as-tu été à la conférence de la fondation Temimi sur l'avenir de la censure dans le monde arabe (et la mondialisation... blablabla) - je suis sûre que pas un mot a été prononcé sur la Tunisie ! (parfois j'écris au féminin c'est aussi pour brouiller les pistes ouaf ouaf ouaf !)-.
Amitiés
boris.godounov2@caramail.com

PS : le seul truc que je critique chez toi c'est ce gros grand empressement laudatif (l'article du Nouvel Obs était une interview de Nicolas Beau : JiPi Tuquoi écrit dans Le Monde (prononcer L'Immonde avec l'accent pied-noir de Gabès)... Mon faible intéret pour les élections tunisiennes a une influence sur ma motivation et mon extrême lenteur à lire ces articles destinés à un public international non averti ou l'on n'apprend rien d'autre que ce que l'on sait déjà sur la Tunisie).

L'idée du jour (l'achtuche disent les Monthy Pythons dans Sacré Grââl) : pour brouiller définitivement et à jamais les pistes on pourrait fonder le TRIANGLE des Libres Penseurs franco-tunisiens ? (notez la connotation symbolique), ou bien le Cercle-bis des Libres Penseurs...

Le record du jour : 10000 virus dans mon ordi, qui dit mieux ? (drei mal sheisse !)

LISEZ "MON COMBAT" LE NOUVEAU LIVRE DE ZINE EL ABIDINE BEN ALI DANS LA VERSION ORIGINALE ! (écrit par Valentin Mbougueng, le nègre ivoirien de Carthage, et préfacé par Biquette Séguin le Filou, le Bête (à cornes) des Vosges, idée du titre original le camarade MeZri H.).
Mon con bat : chronique de la plus grand enculade en Tunisie de tous les temps, les érections d'octobre 2004 ou tout un peuple de 10000000 de personnes se fait sodomiser par le caporal Zeby.

Anastasia Manstein-Chirinsky : La dernière escale. Le siècle d'une exilée russe à Bizerte (Tunis, Sud Editions, 2004)

tsar boris — 2004-12-08T21:33:50Z

2 novembre 2004

"La dernière escale. Le siècle d'une exilée russe à Bizerte" d'Anastasia Manstein-Chirinsky est un beau livre pour les amateurs de littérature et d'histoire locale, mais pas seulement ! Tous les amoureux de la Tunisie d'ici et là-bas y trouveront leur plaisir dans cette chronique autobiographique dont au moins trois chapitres traitent de la Tunisie, terre d'accueil des marins russes exilés après la révolution d'octobre.
Je n'ai pas lu l'ouvrage dans sa totalité (je me réserve les meilleures pages pour mes vieux jours, ces longues soirées ennuyeuses dans mon foyer de personnes âgées - et maltraitées - que l'on enferme dans ces mouroirs modernes appelées maisons de retraite). Autant vous le dire franchement : le détail de l'autobiographie de l'auteur jusqu'à son arrivée en Tunisie ne m'intéresse pas du tout. Le lecteur pourra commencer à lire l'ouvrage à la page 148 intitulée "L'arrivée de l'escadre russe à Bizerte" - les photos me rappellent que dans ma collection de cartes postales anciennes il y a quelques vues de ces navires de guerre anciens à la forme si caractéristiques, des bateaux de guerre que l'on a envoyé depuis longtemps à la ferraille -. Le chapitre XVI est passionnant : "Bizerte dans les années vingt". C'est un vrai régal à lire, surtout ce tableau de rues à la manière des scènes et types mauresques coloniaux que l'innocence enfantine rend extrêmement touchants. L'épicerie Miroux, la pâtisserie "Chez les Nègres", le Café de Paris... Il est remarquable de voir à quel point la petite histoire de cette femme du Xxème siècle a longé la grande [*] sans jamais la rencontrer. Qu'est ce qu'elle raconte sur la terrible bataille de Bizerte ? Pas grand chose d'intéressant : l'auteur préfère oublier ces mauvais moments et puis notre mémoire est sélective... "Des combats de rue, en été 1961. Et le 15 octobre 1963, la Marine française [**] avait quitté pour toujours le port de Bizerte. (sic)" Les franco-russes ont été virés de Tunisie comme des malpropres et ils ne n'en sont jamais remis. L'auteur était une jeune femme studieuse : elle est devenue professeur de mathématiques à Bizerte dans les années 1960. Pour elle, l'aventure coloniale a donc eu une suite heureuse mais sa personnalité reste désespérément attentiste et soumise au politique, son jugement reste cantonné aux histoires de concierges du voisinage. Je ne peux m'empêcher de faire le parallélisme entre cette carrière exemplaire et la "réussite" scolaire prodigieuse d'un Philippe Séguin (devenu ensuite un suppôt de Zaba) et d'autres représentants de l'élite grasse, ces bons coloniaux arrogants, puants, racistes et fiers. Il y a un nom dans ce livre qui m'a fait tiquer : Delanoë. Y a-t-il un rapport avec l'actuel maire de Paris (en deux mots) - ce soi-disant socialiste qui est devenu un support de propagande bénaliste notoire est un fasciste sans la moustache - ? Cet animal est-il d'origine russe ? La rupture identitaire familiale de l'exil expliquerait-elle son insanité et cette propension à se placer dans le camp le plus fort du moment quel qu'il soit ?
Une autre coïncidence : un certain général Salah Chiboub aurait été chargé par le bey Ahmed dans les années 1830 de construire un port avant de le disgrâcier (pages 256-257). Est-ce l'explication de la pauvreté de Slim Chiboub avant 1987 ? Pour ceux que cela intéresse, il y a le "magnifique" et coloré livre de Cambon (La régence de Tunis qui fera l'objet d'une autre fiche de lecture *).
C'est un livre si plaisant à lire, un peu soporifique à force d'être apolitique, quelques unes des meilleures pages de la basse littérature bénaliste, ces feuilles pour la lecture réservées aux lieux d'aisance. Le nom de Bourguiba n'est pas cité une seule fois, Hitler deux fois : "Hitler debout, détendu et souriant, passa à trois mètres de nous. " (page 242). Ce manque d'esprit critique me fait détester cet auteur qui, avec l'âge, est devenue bigote. On apprend que Mme Sonia Arafat (cette toupie à la taille d'ampoule), par solidarité entre exilés russo-palestiniens, a financé les réparations de l'église de russe de Bizerte : avec quel argent ? Depuis quand elle travaille celle-là ?
Pour conclure, on remarque que personne ne connaît Bizerte en Russie... Pas seulement ! En France aussi (les français sont des ...) ! Savez-vous ou se trouve Bizerte ? Allez, sans mentir... Et le golfe de Bothnie ? Et... (Cf. Le Programme de 4e - 3ème de l'enseignement secondaire)
J'ai un grand oncle qui avant de mourir a écrit un témoignage historique familial et c'est moi qui l'ai en partie tapé : quelle merde son bouquin ! Le type était vraiment raciste et son horizon intellectuel était des plus limités. Ce livre-là est un peu mieux écris mais est-il bon ? L'auteur est-elle un écrivain véritable ? Une chroniqueuse bizertine, certes, une exilée et une bourlingueuse optimiste. Sa chronique familiale nous apporte de précieux renseignements sur le voisinage bizertin : il est bien finis le temps des colonies !
Ce livre touche à la problématique de l'étranger, de l'exil et ses conséquences. Du droit au retour aussi : un jour les Tunisiens devront accueillir, réintégrer et vivre à nouveau avec tous leurs exilés.
Une autre question : qu'ont fait les tunisiens après l'indépendance de leur savoir ? Ils ont eu de bons profs, si j'avais su que le pays allait tomber dans la dictature aurait-ce été la peine de dispenser une instruction de qualité à toute une génération ? La Tunisie est devenue un bordel avec Ben Ali : c'est le pays des ânes. A quoi bon les instruire ? Les Tunisiens n'ont aucune excuse.
Un bon livre ? Je ne sais pas. Il existe et c'est bien. Trois excellents chapitres, c'est sûr. Je laisse le reste à la subjectivité du lecteur.

[*] Je pense à un autre livre dont les lecteurs du site RT auront la primeur de lire le compte-rendu prochainement, si je fais ce que je dis bien entendu, si j'y pense, si le temps me le permet et inchallah (ce qui signifie sauf cas de force majeure dans notre langue.) !
La grande histoire c'est bien sûr ce jeune auteur qui la développe dans son livre La bataille de Bizerte, toujours chez cet excellent éditeur Sud Editions dont je suis tombé amoureux.

[**] Bizerte était une base interarmée (Terre, Mer, Air).