Mon amie ne sait pas rediger un com sur un article. Du coup il voulais souligner par ce commentaire qu’il est ravi du contenu de ce blog internet.
je vous remercie
bourguiba abderrazak
I like to party, not look articles up online. You made it hpaepn.
On est mardi 1er novembre 2011, déjà neuf mois que ben ali s’est enfui et il est caché, comme un rat, en Arabie Saudite. Son collègue Gaddafi a été tué.
Après la lecture de cette lettre, tout cela parait être comme un cauchemar pour celles et ceux qui ne l’ont pas vécu personnellement. Cependant, le mal a sévi longtemps, beaucoup trop longtemps en Tunisie. Il est temps que ça change.
Tout un système policier qui s’effondre, la justice vient de renaître, certes encore fragile mais sera équitable insh’Allah.
Oui il a un fils qui est mon meilleur ami et croyez moi, même si son père et loin de lui sa ne fait pas de lui un mauvais père il s’occupe très bien de lui et Selim va le voir de temps en temps. Je suis au cœur de cette affaire et je peux donc savoir les ressentis de chacun...
ةcoutez quand on ne connait pas la personne on ne juge pas ! Je connais personnellement Monsieur Tebourski et je sais que c’est un homme bon, et je pense que si il a demander a rester en France c’est surtout pour son Fils !
Ne le jugez pas car vous ne le connaissez pas comme je le connais ! Je suis la meilleure amie de son fils Selim. Je sais qu’Adel est un homme bon alors arrêtez tous vos blabla et essayer donc de comprendre le fond de la chose. Merci et bonne soirée
the death of an African giant
Par : Y. Mérabet
En outre, contrairement à ce que pensent aujourd’hui de nombreux libyens, la chute de Kadhafi profite à tout le monde sauf à eux. Car, dans une Afrique où les pays de la zone subsaharienne riche en ressources minérales tournaient complètement le dos à la France pour aller vers la Chine, il fallait bien que monsieur Sarkozy trouve un autre terrain fertile pour son pays. La France n’arrive plus à vendre ses produits manufacturés ou de décrocher un marché en Afrique, elle risque de devenir un PSD C’est pour cela que l’on a vu une France prête à tout pour renverser ou assassiner Kadhafi ; surtout quand l’on sait que la Libye est l’une des premières réserves en Hydrocarbures d’Afrique et de Sebha est la capitale mondiale du trafic Franco-libyen de concentré d’uranium Nigérien. Egalement, l’on sait que jusqu’ici, les populations libyennes n’avaient rien à envier aux Français, ils vivaient richement mieux sans se suer. Puisque Kadhafi faisait tout son possible pour les mettre à l’abri du besoin. Il est donc temps pour les libyens de choisir pleinement futur partenaire occidental. Car si en cinquante ans de coopération la France n’a pu rien apporter à l’Afrique subsaharienne. Vat-elle apporter maintenant aux libyens un bonheur supérieur à celui que leur donnait leur Guide. Rien à offrir à ces ignorants de libyens, sauf des repas communs dans les poubelles de la ville Paris, en France c’est déjà la famine ? Lui, qui durant plusieurs décennies était l’un des faiseurs d’hommes les plus efficaces sur le continent Africain. De son existence, Kadhafi était le leader le plus généreux d’Afrique. Pas un seul pays africain ne peut nier aujourd’hui n’avoir jamais gouté un seul pétro –Dinar du guide Libyen. Aveuglement, et motivé par son projet des Etats-Unis d’Afrique, Kadhafi de son existence a partagé l’argent du pétrole libyen avec de nombreux pays africains, qu’ils soient Francophones, Anglophones ou Lusophones. Au sein même de l’union Africaine, le roi des rois d’Afrique s’était presque érigé en un bailleur de fond très généreux. Jusqu’à l’heure actuelle, il existe sur le continent de nombreux présidents qui ont été portés au pouvoir par Kadhafi. Mais, curieusement, même pas un seul de ces élèves de Kadhafi n’a jusqu’ici eu le courage de lui rendre le moindre hommage.Au lendemain du vote de la résolution 1973 du conseil de sécurité de l’ONU, certains pays membres de l’union africaine sous l’impulsion de Jacob Zuma ont tenté d’apporter un léger soutien au guide libyen. Un soutien qui finalement s’est éteint totalement sans que l’on ne sache pourquoi. Même l’union africaine qui au départ conditionnait avec amertume la prise du pouvoir libyen par un groupe de terroristes et la reconnaissance du CNT libyen constitués de traitres, s’est finalement rétracté de façon inexplicable. Et curieusement, jusqu’aujourd’hui, aucun gouvernement consensuel n’a été formé en Libye. Depuis l’annonce de l’assassinat de Mouammar Kadhafi, cette union africaine dont Mouammar Kadhafi était pourtant l’un des principaux défenseurs et ayant assuré le dernier mandat, n’a encore délivré aucun message officiel de condoléance à ses proches ou de regret. Egalement, même ceux qui hier tentaient de le soutenir n’ont pas eu le moindre courage de lever leur petit doigt pour rendre hommage à leur mentor. Jusqu’à l’heure actuel, seul l’ancien archevêque sud-africain et prix Nobel de paix Desmond TUTU a regretté cet acte ignoble. Même le président Abdoulaye Wade que l’on sait pourtant proche des révoltés libyens n’a pas encore salué la mort de l’homme qu’il souhaitait tant. Le lendemain de sa mort, un vendredi pas un musulman n’a prié pour lui ?.. A ce jour, sur le continent Africain, seul l’homme de la rue et les medias ont le courage de parler de cette assassina crapuleux du guide libyen. Mais, cette attitude des dirigeants africains ne surprend personne, dans la mesure où l’on sait que chaque président a peur de se faire remarquer par un Nicolas Sarkozy qui est capable de tout si la tête d’un président africain ou d’un arabe l’énerve.
Conclusion La Libye et l’Afrique toute entière viennent de tourner une page d’or avec la perte de Mouammar .
Traitre et maudit que je sois, si j’étais un libyen ?
Journaliste indépendant (Algérian Society for International Relations)
119, Rue Didouche Mourad
Alger centre
J’ai écrit un livre qui mérite d’être lu :
TOUT EST POSSIBLE - L’AVENIR DE LA TUNISIE
Vous pouvez télécharger le livre sur mon site Internet :
http://www.go4tunisia.de
Dr. Jamel Tazarki
Allemagne
Ma mére Térésa oui notre mére je suis abderrazak bourguiba le frére de mon meilleur ami Farouk .
vous peut etre me connait mais je pense pas que nous avont eu l’occasion de vous voir .
je suis désolé pour ce qui a passé pour mon frére Farouk .
Omar etait un homme exeptionnel un vrai homme j’ai passé avec lui 6 mois dans le prison nous étions plus que deux fréres.
soyez fiére de Farouk
et que la paradi soit pour lui
La Monarchie Constitutionnelle est l’avenir est la garantie des droits et libertés pour la Tunisie, la Libye et toute l’Afrique du Nord. Le Roi est l’âme du peuple, Il est porteur du sentiment d’unité nationale et du patrimoine historique du peuple. LA MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE EST LE PLUS SUR MOYEN POUR EVITER QU’UN PRESIDENT FINISSE UN JOUR EN DICTATEUR (voyez le cas du roi d’Espagne, sauveur des libertés après le Franquisme).
Bonjour Mesdames, Messieurs,
Je souhaite attirer votre attention sur le faite que ce Barbouze comme vous le dites, a retourné sa veste à l’instant où il s’est assuré du départ définitif du ZABA plus exactement le 18 Janvier 2011.
Mais encore ce dernier qui détient pas un seul titre comme auprès du RCD mais aussi faison parti de plusieurs association et surout la chambre Franco-Tunisienne de marseille ou il a volé récemment le portfolio pour se faire une nouvelle peau et une nouvelle virginité auprès de la Tunisie, avec un pseudo symposium tenue au pôle technologique sis à la Gazelle (Ariana).
Rappel du passé : Khaled Néji représentant de l’office de l’huile près du consulat générale de Tunisie à Marseille a été victime de sa (Stoufida).
Monsieur Kahled Néji a été limogé de son poste, radié de ses fonctions, décédés suite à une attaque cardiaque après avoir visité les prisons Tunisiennes
Je souhaite que cette personne n’intervienne plus sur le sol Tunisien afin de crée des réseaux encore pire qu’avant et revenir au pouvoir par la fenêtre.
Aidez moi à dire la vérité sur ce malheureux de la Sbikha (kairouan) qui fout la honte à son peuple.
Ce Virus, qui trompe sa femme sans scrupule ni honte. A trahit ce que nos ancêtres ont essayé de bâtir, bravour, fraternité dévouement, sincérité.
Il est et il sera toujours à l’antipode des Tunisiens , lèches botes et au plurielles
Vive la Tunisie sans hypocrites
bonjour je suis tres heureuse que mr tlili soit libere mais je n arrive pas avoir de nouvelles precises je tiens a dire que c est un MONSIEUR exceptionnel et qu il ne merite vraiment pas ce qu il a endure j aimerai pouvoir lui exprimer tte ma sympathie
Voilà quatre ans se sont écoulés et votre combat a porté ses fruits. J’aurais pas osé signer ces quelques mots par mon nom réel si vous n’avez pas milité pour ’ma’ liberté. Reconnaissante et le mot ne peut résumer ce que je ressens et tout le respect que je vous porte.
Merci...
Lilia Weslaty
Les petits cons s’amusent à faire leurs graffitis imbéciles même sur les statues couvertes de prestige et d’histoire de Carthage ; on en a maintenant fini avec Ben Ali, avec la censure et l’étouffement des idées et de coeur opéré par son régime. Mais on en finira jamais avec l’idiotie des fondamentalistes islamiques qui promenent leurs femmes en burka, parce que c’est la seule façon par laquelle savent voir une femme : comme une bête dangeureuse. On en finira pas facilement, terrible dictature, avec ceux qui demandent maintenant de couper les mains, les jambes et les bras, suivant l’obsolète loi coranique, sans se faire aucun souci de l’Homme. Jésus, le Christ en est le plus grand champion, le Rédempteur de l’humanité, Lui qui a porté la Croix pour nous TOUS ; quant à la mafia et à al-Capone, nous les plaçerons comme un héritage historique de cet islam que tant s’acharnent à défendre par l’ignorance (mafia vient de l’arabe dialectal anciene "mafiah", c’est-à-dire "protection", la mafia est nait et c’est culturellement radiquée dans une ancienne terre d’islam, la Sicile)
j’ai aimé ce que vous pensé . suis de ton coté. tu me trouvera a l’appui
Sommaire :
Partie arabe : (Al Quds Al Arabi) :
Bonne lecture !
Jérusalem de notre correspondant
Les élections générales israéliennes, précipitées par le départ des travaillistes de la coalition gouvernementale d’Ariel Sharon, pourraient se tenir le 28 janvier 2003. Le premier ministre a justifié, mardi 5 novembre, son choix de recourir aux urnes par un souci de "responsabilité", compte tenu des exigences jugées inacceptables de l’extrême droite, qui avait été sollicitée par les proches de M. Sharon pour remplacer le Parti travailliste.
La campagne électorale promet d’être courte, mais en dépit de la victoire annoncée de la droite nationaliste que dirige le premier ministre, le nom du futur vainqueur reste pour l’heure incertain. En effet, les deux chefs de file des deux partis les plus nombreux à la Knesset, le Parti travailliste et le Likoud, n’ont pas encore été désignés.
A droite, M. Sharon doit compter avec la volonté acharnée de Benyamin Nétanyahou, nouveau ministre des affaires étrangères d’un gouvernement de transition, de retrouver le pouvoir, trois ans après son éviction du poste de premier ministre.
A gauche, l’actuel chef du Parti travailliste, Benyamin Ben Eliezer, aura fort à faire, le 19 novembre, pour espérer l’emporter sur ses deux rivaux, Haïm Ramon, un ancien dirigeant syndical, et surtout Amram Mitzna, le maire de Haïfa.
Le Parti travailliste s’attend à une épreuve difficile en janvier 2003. Identifiée à un processus de paix qui s’est conclu tragiquement par une Intifada meurtrière, cette formation a déjà enregistré, le 6 février 2001, la défaite humiliante de son chef, Ehoud Barak, face à M. Sharon. La cogestion des affaires avec ce dernier pendant près de vingt mois a achevé de brouiller son image.
Les travaillistes doivent désormais mettre au point dans un très court laps de temps une alternative à la politique du premier ministre et surtout, pour convaincre une opinion publique chauffée à blanc par les attentats palestiniens de leur donner une nouvelle chance. Les enquêtes d’opinion réalisées jusqu’à présent témoignent d’un net recul d’un parti qui jouera son avenir lors des élections primaires du 19 novembre.
Dans le cas d’une victoire de l’aile droite incarnée par M. Ben Eliezer, l’aile gauche pourrait en effet être tentée par la rupture, pour constituer une nouvelle formation avec le parti de gauche Meretz.
Selon ces mêmes enquêtes, l’autre grand perdant des élections devrait être le parti ultra-orthodoxe séfarade Shass, qui s’était hissé au troisième rang lors des élections de 1999. Le Shass avait profité à l’époque à la fois du savoir-faire politique de son principal chef, Arieh Déri, et de l’effondrement du Likoud que dirigeait M. Nétanyahou, alors premier ministre.
Après une condamnation pour malversation et une peine de prison, M. Déri s’est retiré de la vie politique et son successeur, Eli Yishaï, ministre de l’intérieur dans le gouvernement de M. Sharon, ne jouit pas du même charisme ni des mêmes talents d’organisateur. Le Shass risque de perdre une bonne partie des électeurs du Likoud, qui s’étaient tournés vers lui en 1999 en désespoir de cause.
Son recul prévisible reste cependant difficile à mesurer. La formation dont le chef spirituel, Ovadia Yossef, déclarait par le passé que pas un mètre carré de terre ne valait une vie juive, a accompagné la radicalisation de la société israélienne et soutient par exemple ouvertement la colonisation.
LES ESPOIRS DE L’EXTRتME DROITE
Contrairement au Parti travailliste et au Shass, le Likoud compte bien profiter des élections anticipées pour revenir au niveau qui était le sien avant la parenthèse de M. Nétanyahou. Le Likoud considère que ses critiques du processus de paix israélo-palestinien, lancé à Oslo en 1993, ont été validées par l’échec des négociations et par l’éclatement de l’Intifada.
Pourtant, en dépit de sa forte popularité, le bilan économique et sécuritaire de M. Sharon est loin d’être concluant et les liens étroits avec les Etats-Unis, que le premier ministre considère comme son plus important succès, ne vont pas sans ambiguïtés, comme en témoignent les propositions américaines pour parvenir à un Etat palestinien, propositions que continue de rejeter une bonne partie des cadres et des militants du Likoud.
La droite nationaliste mise à part, deux autres formations espèrent actuellement, au vu des résultats des enquêtes d’opinion, gagner des députés : l’extrême droite et surtout le parti antireligieux Shinoui, qui se détermine par opposition aux partis ultra-orthodoxes. Les formations arabes israéliennes et le parti de gauche Meretz devraient enfin disposer d’un nombre sensiblement équivalent de parlementaires.
Si la dynamique de la campagne ne modifie pas en profondeur ces données, le vainqueur pourrait cependant se retrouver dans une situation peu éloignée de celle qui a précipité les élections générales, une fois rompue l’alliance entre les deux partis historiques israéliens : un morcellement de la représentation parlementaire, peu propice à la constitution d’une majorité durable sur un programme clair.
C’est d’ailleurs la même Knesset, élue en 1999 avec M. Barak pour faire la paix, qui a ensuite soutenu M. Sharon et une politique diamétralement opposée.
Gilles Paris
http://www.lemonde.fr/dh/0,5987,3210—10933325,00.html
II Irak et ONU :
http://www.lemonde.fr/dh/0,5987,3210—10933369,00.html
III Elections US :
http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3210—297050-,00.html
Washington de notre correspondant
Rompant avec la tradition, non seulement les électeurs américains qui se sont rendus aux urnes, mardi 5 novembre, n’ont pas sanctionné le parti au pouvoir, mais ils ont renforcé ses positions. Les républicains, qui étaient majoritaires à la Chambre des représentants et minoritaires d’une voix au Sénat, se retrouvent totalement maîtres du Congrès pour la législature qui commencera le 1er janvier 2003. Alors que tous les résultats n’étaient pas encore établis, mercredi matin, heure de Paris, dans les Etats de la côte Ouest et dans ceux où les écarts de voix étaient les plus étroits, il était acquis que le parti du président conserverait, voire accroîtrait, sa majorité à la Chambre et qu’il prendrait le contrôle du Sénat.
George Bush a téléphoné, mardi soir, à deux ou trois dizaines de candidats républicains élus ou réélus. Le président avait participé intensivement à la campagne électorale, lui consacrant, depuis 2001, 90 déplacements et animant 70 déjeuners ou dîners de collectes de fonds. Il avait choisi lui-même les candidats de son parti dans les compétitions qui s’annonçaient décisives, changé le président du comité national républicain en décembre 2001, arrêté la stratégie du parti avec son conseiller politique, Karl Rove, venu avec lui du Texas. La Maison Blanche pouvait légitimement afficher sa satisfaction, mardi soir, son porte-parole, Ari Fleischer, jugeant que M. Bush "a remporté une victoire historique". Il faut remonter loin dans l’Histoire - jusqu’à Abraham Lincoln, disaient certains - pour trouver un précédent d’élections de mi-mandat dans lesquelles le parti au pouvoir n’ait pas perdu de sièges.
FORTE PARTICIPATION
Les résultats définitifs de la consultation ne devaient être connus que dans la journée de mercredi, avec des contestations possibles pour certains scrutins. La participation semble avoir été légèrement supérieure,dans certains Etats, à la moyenne observée lors de ce type d’élections, soit environ 35 % de l’électorat potentiel. Les démocrates ont fait un effort particulier pour inciter leurs électeurs à s’inscrire et à aller voter. Malgré cela, ils ne devaient pas progresser à la Chambre des représentants, leurs quelques gains étant compensés par des pertes. Les républicains devaient au moins retrouver leur quelque quinze sièges de majorité. La situation au Sénat, incertaine pendant la soirée, a cessé de l’être lorsque la sénatrice du Missouri Jean Carnahan a concédé la victoire, un peu avant 1 heure du matin, à son adversaire républicain, James Talent.
Après les élections de 2000, le Sénat comptait 50 démocrates et 50 républicains. Dans ce cas, la voix du vice-président, qui préside le Sénat, fait la différence. Pendant les premiers mois de la présidence Bush, c’est donc Richard Cheney qui a assuré le contrôle des républicains sur le Sénat ; mais un sénateur républicain du Vermont, James Jeffords, a quitté le Parti républicain, et les 50 démocrates sont ainsi devenus la majorité.
Mardi, les démocrates ont perdu les sièges qu’ils détenaient en Géorgie et dans le Missouri et n’en ont pris qu’un aux républicains, dans l’Arkansas. Le comptage des voix ne devait être achevé que mercredi dans le Minnesota et le Dakota du Sud, sièges détenus par des démocrates. Enfin, en Louisiane, la loi électorale impose à la sénatrice sortante, qui n’a pas obtenu la majorité absolue des voix, un second tour le 7 décembre. Si le Parti démocrate conserve ses sièges du Minnesota et du Dakota du Sud, et s’il l’emporte au second tour en Louisiane, il détiendra 49 sièges dans le nouveau Sénat. Les républicains sont assurés d’en détenir 50, voir davantage si les démocrates perdent l’un des trois sièges encore non attribués.
DةFAITE DES DةMOCRATES
La défaite subie par l’opposition, dans les élections au Congrès fédéral, se confirme dans celles des gouverneurs, dont 36 sur 50 étaient soumis à renouvellement. La situation économique a créé partout des difficultés budgétaires et, puisque les collectivités locales n’ont pas droit au déficit budgétaire, les gouverneurs ont dû couper dans les dépenses ou augmenter les impôts, ce qui n’est pas populaire. La majorité des sortants étant républicains, l’opinion admise était que les démocrates pourraient remporter des victoires. En fait, non seulement ils n’ont guère progressé, mais ils ont perdu dans des Etats qui n’avaient jamais eu de gouverneur républicain depuis des décennies, comme le Maryland ou la Géorgie. Ils n’ont conservé la Californie que grâce à l’erreur commise par les républicains qui, dans cet Etat de gauche, ont désigné un candidat de l’aile droite de leur parti pour affronter le gouverneur démocrate Gray Davis, pourtant très critiqué.
Les résultats des élections de mardi sont autant une victoire de M. Bush qu’une défaite des démocrates. A l’évidence, la popularité du président, qui reste au-dessus de 60 % d’opinions favorables, s’est bien traduite en soutien à son parti, contrairement à l’analyse de ceux qui estimaient que la situation créée par les attentats du 11 septembre et par la "guerre contre le terrorisme" incitait les Américains à se rassembler autour du chef de l’Etat sans pour autant approuver les positions des républicains. En outre, M. Bush et son équipe ont démontré un évident savoir-faire politique, qui leur a permis de surmonter les obstacles nés de la situation économique et des scandales boursiers. Enfin, les républicains ont disposé, une fois de plus, du soutien des grandes entreprises et des catégories les plus riches de la population, ce qui leur a procuré un trésor de campagne très supérieur à celui qu’ont collecté les démocrates.
Le Parti démocrate, quant à lui, n’est pas parvenu à représenter une opposition cohérente, appuyée sur quelques thèmes clairs, face à un exécutif renforcé par le sentiment dans lequel les Etats-Unis vivent depuis presque quatorze mois. Les démocrates ont un an pour trouver les remèdes avant le début de la campagne de l’élection présidentielle de 2004.
Patrick Jarreau
Les gouverneurs : le décomptage se poursuit
Trente-six gouverneurs sur 50, étaient soumis à réélection, mardi 5 novembre. Les républicains détenaient 23 des postes renouvelables, les démocrates 11, 2 sortants étant indépendants.
Les démocrates ont progressé beaucoup moins qu’ils ne l’espéraient, l’emportant dans des Etats industriels comme l’Illinois, le Michigan et la Pennsylvanie et dans des Etats du Sud comme le Nouveau-Mexique et le Tennessee. Ils ont perdu, en revanche, la Géorgie, la Caroline du Sud et même le Maryland où leur candidate appartenait à la famille Kennedy.
Les républicains ont gagné aussi en Alaska et conservé le Massachusetts. Au total, en attendant les résultats des Etats où le comptage des voix se prolongeait, les deux partis étaient à égalité avec 23 Etats chacun, alors qu’avant la consultation, les républicains en comptaient 27, et les démocrates 21, 2 autres gouverneurs étant indépendants.
Les postes de gouverneurs ont une importance politique lors de l’élection présidentielle, pour laquelle les chefs des exécutifs des Etats peuvent mobiliser leurs réseaux en faveur d’un candidat. En outre, le président actuel, George Bush, et son prédécesseur, Bill Clinton, sont d’anciens gouverneurs, comme l’étaient, avant eux, Ronald Reagan et Jimmy Carter. - (Corresp.)
IV Chantage :
L’AVOCAT Francis Caballero, davantage connu jusqu’à présent pour son engagement dans la lutte antitabac et pour la dépénalisation du cannabis, se lance dans une bataille pour la défense de la "prostitution libre". Lundi 4 novembre, un "communiqué de presse numéro 1" est arrivé dans les rédactions, annonçant la création de France Prostitution. Selon ce premier communiqué, qui émane du cabinet de Me Caballero, "Michèle, Claudia, Patricia, Brigitte, Alexandre et de nombreux autres thérapeutes sexuels" ont fondé l’association afin de "défendre la prostitution pratiquée librement sur le territoire national par toute personne majeure". Et de "militer pour la reconnaissance d’un certain nombre de droits et de devoirs des prostitué(e)s". Il est ainsi question d’un statut économique, social et fiscal des prostitué(e)s, et d’une charte définissant leurs obligations.
Le ton du "communiqué de presse numéro 2"est bien plus virulent. Il demande le retrait immédiat des deux articles du projet Sarkozy visant à punir le racolage public des prostitué(e)s et la "drague"des clients : "L’association rappelle que le président de la République a reconnu avoir été "déniaisé par une dame de petite vertu" au cours de son service militaire en Algérie. Mais il n’est pas le seul dans son cas. L’association pourrait citer de nombreux politiques, députés, sénateurs, ministres, magistrats et policiers qui sont allés voir les filles ou les garçons. Les parlementaires qui s’apprêtent à voter la loi Sarkozy feraient bien de s’en souvenir..."
Les quelque 150 prostitué(e)s que regroupe l’association n’en sont là qu’au stade de la réflexion, ajoute Me Caballero. "Mais elles discutent beaucoup entre elles de cette possibilité d’outing. Elles ont un stock de noms de politiques qui vont voir les petits garçons porte Dauphine ou les grandes dames avenue Foch. Même si balancer les clients est contraire à leurs principes, elles se laissent la possibilité de les outer dans le cas où ils voteraient ces dispositions scélérates interdisant de fait l’offre publique de services sexuels." L’avocat conclut : "Les cheminots bloquent les voies, les routiers, les routes... Les prostituées ont aussi le droit de défendre leurs intérêts face à un establishment qui verse dans l’ordre moral."
Pascale Krémer
Article publié, en partie, par Courrier International (6 novembre 2002).
Zouhaïer Yahyaoui, 34 ans, un prisonnier politique, " apolitique "
On a beau chercher, rien ne prédestinait Zouhaïer Yahyaoui à devenir le premier tunisien emprisonné à cause de ses activités " virtuelles ". Issu d’une famille modeste, ce diplômé en sciences économiques n’a aucun engagement politique connu. Ses amis d’université se rappellent de lui comme d’un jeune homme sympathique, excellent bilingue (arabe et français) et un brin provocateur, sa cigarette ne quittant que rarement ses lèvres même en plein ramadan. A une époque où les islamistes faisaient la loi sur les campus universitaires, le comportement de cet " apolitique " intrigue ! Arrivé sur le marché du travail au moment où le pays connaît son virage libéral, il ne trouve pas d’emploi en lien avec sa formation. Il se passionne pour l’informatique et crée TUNeZINE (www.tunezine.com), en juillet 2001. Ce nouvel espace s’impose en quelques mois, comme un site incontournable, de l’opposition tunisienne. A cette époque, on ne connaît Zouhaïer que sous son nom d’emprunt : Ettounsi (le tunisien). Rapidement, TUNeZINE rencontre un engouement dont il est le premier surpris. A Tunis, ses articles, tantôt en français tantôt en dialecte tunisien, sont distribués sous le manteau. L’élite lit avec beaucoup d’amusement et de curiosité les écrits de politique-fiction d’un jeune anonyme qui tourne en ridicule les dirigeants du pays, et particulièrement son " Président Dictateur Général ". C’en est trop pour les autorités qui ont fini par mettre la main sur l’insolent. La " justice " tunisienne a décidé de l’emprisonner jusqu’en juin 2004. Le temps pour lui d’améliorer son sens de l’humour !